Walking into Winter Wonderland

« Le minus t’emmerde ! Oh respectez-moi un peu, entre mioche et minus, j’ai vraiment l’impression que personne ne m’aime ici ! » a deux doigts de poser ma main théâtralement sur mon front et de me mettre à chouiner. Mais j’ai un minimum de respect pour ma personne, et je souhaite le garder. Il paraît que c’est bien pour la santé un peu de dignité. Déjà qu’il m’en reste très peu, avec une fratrie pareille, on est pas mal loti. J’aurais tout donné pour les échanger, parfois. Faire manger la neige à Sofia, faire une pichenette à Louis, étouffer Nellie dans son sommeil. Garder maman et papa, juste pour moi. Quel plan parfait. Mais irréalisable, ils finiraient par me manquer les gueux.

On finit par se disperser, et j’entre dans la forêt à mon tour de l’autre côté dans le simple et unique but, de laisser Alix et Louis, se manger la pâtée de leur vie. Je m’arme d’un amas de neige et arme mon bras en arrière pour lancer ma munition. J’en lance plusieurs d’un coup, sans répit, à peu près sûr que je vais finir par les avoir, d’un moment à l’autre. J’arrive à peu près à viser, mais Alix est vif, et Louis a des années d’expérience en planque. Trouillard comme il est. Mais malgré ma cachette de l’extrême, j’arrive quand même à me faire toucher en pleine épaule. Quelle déception ! Je retourne canarder, avant qu’une silhouette dans mon dos me surprenne. J’aperçois le blond polaire de Tate et me lance a sa poursuite. Ils sont morts. « Nellie, changement de plan » J’annonce, alors qu’elle se retrouve coincée avec Louis et et Alix.





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@Louis Grimm @Alix Young @Nellie Grimm @Sofia Grimm @Tate Walker    

Ok. L'heure est grave, messieurs dames. La forêt est beaucoup trop silencieuse et tout mon corps est aussi rigide que quand Papa dépasse les cinq minutes consécutives de câlins. J'aime bien les papouilles, qu'on se le dise, mais ça devient gênant au bout d'un moment. Tout mes sens sont aux aguets et j'observe le paysage qui s'étend à perte de vue devant moi, à la recherche d'une silhouette familière à qui envoyer de la neige dans la tronche.

Sauf que j'entends du bruit dans mon dos et je me retourne bien trop tard, les yeux écarquillés de surprise. Alix, ce vil traître. La boule venant éclater contre ma poitrine et m'aspergeant le visage. « T'es mort, Young. Tu sais où tu peux te les mettre, tes cafés gratos ?? » je grommelle, alors qu'il commence à courir comme un dératé dans la direction opposée et j'aperçois Riven sur ma droite. « Fais gaffe, y'a le fragile planqué dans un coin ! » je lui crie, avant de contourner un sapin pour me dissimuler derrière quelques secondes. Puis je me baisse pour façonner deux boules de neiges que je balance en sortant la tête hors du tronc, gloussant de satisfaction en voyant Louis râler de la neige qui dégouline sur le bas de son pantalon. Mais un élément m'intrigue particulièrement. « Ils sont où les deux affreux ? » je les hèle, avant de reprendre de la poudreuse dans mes mains pour former d'autres sphères. Je trouvais qu'ils étaient calmes et je n'avais toujours aperçu ni ma soeur, ni son petit-ami dans les parages. « Vous pensez qu'ils se sont planqués ? » je les interroge, depuis l'arbre derrière lequel je suis retranchée.

Sait-on jamais, autant être prudente.
 
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@Louis Grimm @Alix Young @Riven Grimm @Sofia Grimm @Tate Walker     

J’avais un fort esprit de compétition, pour a peu prés tout et rien. Je ne détestais pas perdre, loin de là, mais seulement à condition d’avoir livré une bataille acharnée. J’acceptais la défaite, mais uniquement si elle était justifiée et un minimum classe. Mais des fois, il n’y avait pas d’autre issue que la victoire et c’était clairement le cas avec cette bataille de boule de neige. Je refusais catégoriquement qu’on n’en ressorte pas victorieux, Tate et moi et j’avais la ferme intention de faire manger la poudreuse à ma sœur, mon frère et Alix. Dans un moment pareil, il n’y avait plus de lien sa sang ou d’amitié, c’était la guerre, la vraie. Et j’avais la chance d’avoir un excellent tireur, en plus d’un génie diabolique, à mes côtés. Ce qui nous donnait une chance considérable. Et je pouvais être un très bon atout pour notre duo, si je parvenais à me concentrer plus de trente secondes sur autre choses que sur les lèvres de mon partenaire. Ahem.

On se remet finalement en mouvement, partant en direction de l’ancien cabanon dont je viens de révéler l’existence. J’essaie de changer le plus possible ma trajectoire, afin de limiter les dégâts en cas d’attaque. Mais ma stratégie ne semble pas être des plus efficaces et je sens la main de Tate se refermer sur mon bras, tandis que passe, à quelques centimètres de mon visage, une boule de neige. Celle-ci termine sa course contre un tronc. Je reconnais le rire machiavélique de ma petite sœur et je me fais la promesse de me venger à un moment ou un autre. Finalement, ma main vient se glisser dans celle du blond, l’entraînant à ma suite.

Une poignée de minutes plus tard, on atteint notre objectif et un sourire fleuri sur mon visage, en me remémorant l’un des nombreux souvenirs passés ici, avec mon père. « Je pense qu’on devrait trouver notre bonheur à l’intérieur. » je réponds, ouvrant la petite porte en bois qui se met à grincer. J’ai l’impression que le bruit résonne des kilomètres à la ronde et je grimace légèrement avant de m’engouffrer à l’intérieur. Mes yeux balaient la pièce avant de se poser sur une brouette, posée contre le mur. Je l’indique du doigt à Tate dans mon dos avant de me souvenir l’existence de quelque chose de bien moins encombrant et de plus discret. Je serpente entre les petites étagères en bois pour regagner le fond de la cabane, me baissant au niveau d’un coffre que je m’empresse d’ouvrir et d’où je sors un sac à bûches. « Ça devrait faire l’affaire, non ? » je demande, les yeux brillants de malice.

Je ne doutais pas de notre victoire. Est-ce que j'étais un peu présomptueux en disant ça ? Absolument pas. Je savais qu'on était tout à fait capable de les rétamer, avec Sofia. Sous ce doux visage se dissimulait un esprit de compétition sans pareille et une manière de réfléchir tout à fait diabolique. Tout ce qu'il nous fallait pour réussir à vaincre les microbes qui allaient essayer de se mettre en travers de notre route. Il n'y avait plus de pitié pour personne et j'attendais simplement le bon moment pour les prendre à revers, avec une montagne de boules de neige à leur envoyer en pleine face.

Après avoir bougé de notre dernier emplacement et évité de justesse une boule de neige lancée par Nellie, je suis la jeune femme à travers les arbres pour rejoindre le fameux cabanon dont elle me parlait quelques minutes plus tôt. Mes lèvres se tordent de dépit au grincement qui semble résonner longtemps quand elle ouvre la porte mais l'on se glisse à l'intérieur pour rechercher de quoi contenir les sphère glacées qui symboliseront notre succès. Les règles semblaient avoir déjà changé et rester quelques minutes supplémentaires à l'abri n'allait pas nous faire de mal. Ma tête pivote en direction de la brouette qu'elle me désigne de la main avant de finalement disparaître entre les étagères pour sortir d'un sac, les yeux brillants de malice. « C'est parfait. » Puis je me baisse pour effleurer ses joues de mes doigts froids avant d'aller à la rencontre de sa bouche. Avant de reculer, observant les contours de son visage avec un doux sourire. « Tu es un être incroyablement génial, Sofia Grimm. » je susurre, contre ses lèvres.    

C’est la guerre, et plus personne n’a de pitié, et j’ai tendance à vraiment trouver ça plus que scandaleux, parce que je sais que ça ne va pas bien se finir toute cette histoire, et qu’on va forcément perdre, Alix et moi, parce que je ne suis clairement pas un partenaire très utile sur le plan de bataille. Je ne plaisantais pas quand je disais que je n’allais pas être d’une grande utilité, et que j’aurais mieux fait de rester sur le canapé.

Rapidement, Nellie se trouve aspergée de neige, et ça va très vite. Alix prend une salve de neige à son tour, et me scande de répondre, en jetant de la neige en direction de mon frère. Frère que j’arrive à toucher, par je ne sais quel miracle. Je le frappe à l’épaule, et je me prends le revers de la part de Nellie, qui m’attaque à son tour en plein dans les jambes. « Nellie, je vais te faire la peau ! » Je râle. Je savais bien que c’était le jeu, mais quand même. S’en suit tout un jeu de cache-cache entre les arbres, avant que ma petite sœur pose la question, qui fait tilter quelque chose dans mon cerveau. En effet, cela faisait un moment qu’on n’avait vu ni Tate, ni Sofia. Et après on va venir dire que c’est moi qui triche, en restant caché tout du long. Quand eux, n’ont pas pointé le bout de leurs nez depuis le début de la partie. « Oui je pense. » Je réponds, avant de mettre mon cerveau en route, pour songer à où ma sœur et son rocher avaient bien pu aller se terrer. Avant que certains souvenirs d’enfance ne remontent à mon cerveau. Que l’image de la cabane, où je n’avais pas dû aller plus de deux ou trois fois avec papa, ne me revienne. Sofia et papa y passaient des après-midi entières, pendant que je profitais de la cheminé blotti contre maman, à jouer avec Riven, quand il était encore qu’un bébé. « Mais oui évidemment ! Le vieux cabanon ! » Je rajoute, avant de rassembler mes souvenirs quant à l’emplacement.




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J'aime ces moments de pure bataille en famille, où il n'y a plus de place pour la pitié. Je peux écraser la face des microbes dans la neige fraîche sans subir le regard mi amusé mi désapprobateur d'Alice, déployer toute l'inventivité de mon esprit diabolique et inspirer l'air pur à plein poumons en me disant que ces instants resteront gravés à jamais dans ma mémoire. Les Grimm continuaient de m'imprégner d'une atmosphère chaleureuse et terriblement réconfortante, créaient inlassablement de nouveaux souvenirs que je chérissais à mesure des années qui passaient. Et je n'aurais jamais assez d'une seule existence pour les remercier de m'avoir accepté sous le toit et dans leur vie.

D'un seul coup, tout s'enclenche et j'aperçois trop tard l'ombre de Riven qui approche sur le côté alors que je suis occupé à bombarder Nellie. Je hurle à Louis de s'activer pour s'occuper de ma revanche en l'atteignant à son tour, avant d'être lui-même touché par la benjamine. « Vous êtes morts, les foetus. » je ricane, avant de me mettre à poursuivre le châtain tandis que mon petit-ami s'occupe de sa cadette. S'en suit un petit jeu à travers les bois jusqu'à ce que la propriétaire de la doudoune blanche s'arrête et s'interroge sur les deux grands dadais que nous n'avions pas croisés depuis un certain moment. « Effectivement. » je marmonne, avant de regarder le blond. « T'as une idée d'où ils pourraient être ? » Je le vois réfléchir intensément, souriant à la manière adorable dont ses sourcils se fronçaient. Puis il se redresse et je me mords distraitement la lèvre quand il parle d'un cabanon, nous expliquant qu'il se trouve un peu en arrière du chalet, quelques centaines de mètres plus loin. « S'ils sont dedans, ils seront acculés. Il nous reste juste à préparer une montagne de boules de neige et attendre qu'ils sortent. » je rajoute, malicieux, en me frottant les mains d'avance. « Ils sont cuits, de toute manière. Alors il faut qu'on en profite et qu'on se dépêche avant qu'ils ne se déplacent ailleurs. » je termine, attrapant l'une de mes mains de Louis dans la mienne et lui jetant un regard pour l'inciter à nous guider sur la bonne voie.   

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« Fragile en visuel ! » Je réponds à ma petite sœur alors que les deux autres nous attaque lâchement, sous les ordres d’Alix, mais qu’est ce que je pouvais m’amuser comme un petit fou. J’avais toujours adoré venir à la montagne juste pour ces moments qu’on avait pas en Californie. C’était quand même un peu plus compliqué de faire des batailles de boules de neiges quand il fait rarement moins de 15 degrés dans la cités de Anges. Mais Nellie attaque Louis de plein fouet quand je viens a mon tour attaquer Alix de plusieurs boules de neiges qui ne manquent pas de me faire glousser de satisfaction. Nan mais il faut savourer les petites victoires. Je me prends quand même une petite boule de neige par mon frère. Bon je lui accorde si ça peut lui faire plaisir. « Ils sont sûrement en train de se bécoter dans un coin » que je lache en levant les yeux au ciel. Comme si c’était le moment. Mais avec eux, ce serait loin d’être véritablement surprenant.

Finalement, la mémoire un peu lente mais plutôt bonne de Louis, vient nous sauver la mise. « Tu vois que tu sers à quelque chose quand tu veux Lou ! » Je prononce, la malice au bord des lèvres, c’est un véritable plaisir de lancer des petites piques à mon frère, comme à toute ma fratrie mais promis je les aimes. On finit par se lancer à l’assaut du cabanon, où papa allait toujours avec Sofia, alors que j’essayais moi aussi, d’y aller, mais je finissais toujours par m’écrouler dans la neige, la tête la première, dans une combinaison trop large pour moi. Merci maman. On atteint finalement la cabane, en se dissimulant derrière les arbres ou les buissons « Y’en a qui ont pris le faite l’amour pas la guerre un peu trop au sérieux. Impossible de se battre tranquillement. » Je grommelle, scandalisé, en amassant les munitions devant moi. Les idiots d’amoureux vont être reçus. « On attends si ils sortent ou on les engueule direct ? » C’est pas la fête ici, y’en a qui tiennent au combat !






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Louis est nul, qu'on se le dise. Il n'a aucun instinct de survie. L'idée même d'avoir de la neige dans le cou pourrait le faire tourner de l'oeil. Est-ce que j'exagère ? À peine. Celui dont j'ai peur, c'est Alix. Il est vif et impitoyable. Il n'aurait aucun remord à me faire manger de la poudreuse mais il est occupé avec Riven et j'en profite pour fuir après avoir touché mon grand frère dans les jambes. S'en suivent quelques minutes de course-poursuite effrénée entre les arbres jusqu'à ce que je m'arrête soudainement en pensant à Sofia et son petit-ami. « Oui bah ça d'accord, ça ne change pas beaucoup de d'habitude. » Vu le taux de salive qu'ils échangeait au quotidien, on ne devait pas être bien loin de la vérité. Puis Louis se remémore l'existence d'un cabanon à bois où se rendaient souvent ma soeur avec mon père et nous n'attendons pas longtemps avant de nous y rendre, suivant le blond à pas de loup pour éviter d'être repérés. Comme l'avait dit le brun, s'ils étaient à l'intérieur ils n'allaient pas pouvoir ressortir sans passer devant nous. Et on allait gentiment attendre qu'ils pointent le bout de leur nez.

On attend qu'ils sortent ou on les engueule direct ? Je secoue la tête de gauche à droite avant qu'un éclat démoniaque ne flotte dans mes yeux. « Ils seront obligés de sortir pour préparer des munitions. On va attendre là et leur sauter dessus dès qu'il passeront la porte. » S'ils se croyaient hors de notre portée, ils allaient avoir une petite frayeur. « En attendant, on peut préparer des munitions en masse. Et dès qu'ils apparaissent, sus à l'ennemi. » je termine, avec un large sourire goguenard.
 
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Est-ce que j'avais annoncé des règles pour ne pas les respecter ? Il semblerait bien que oui. Est-ce que j'essayais de me rassurer en me disant que nous n'étions pas en train de camper, mais juste de mettre toutes les chances de notre côté ? Absolument. Après tout, nous n'étions rentrés dans la cabane que pour récupérer quelque chose, pas pour s'y cacher comme Louis aurait adoré le faire. Je pouvais d'ailleurs déjà l'entendre râler, croulant sous les boules de neige. Avec un peu de chance, même en ressemblant à un bonhomme de neige, il n'allait pas attraper froid et finir le séjour avec un rhume. Niveau de probabilité très bas, au vu de l'être fragile qu'il était, mais je me permettais d'espérer, rien qu'un tout petit peu. Parce que mon frère était insupportable quand il était malade, pour le plus grand malheur de tous.

Je fini par mettre la main sur de quoi nous permettre de stocker nous munitions en toute tranquillité, pivotant légèrement pour montrer ma trouvaille à Tate. Et au vu de son visage qui s'illumine, j'en conclus que le sac à bûche est une idée validée. Je n'ai pas le temps de faire le moindre mouvement qu'il se retrouver à ma hauteur, sa main sur ma joue et sa bouche contre la mienne. Je pousse un léger soupir de mécontentement quand il se recule, avant de me redresser à mon tout. « Et toi tu es un être incroyablement sexy, Tate Walker. » Changement de plan, je n'ai bizarrement plus du tout envie de me battre là. Je tends ma main dans sa direction pour attraper le bas de sa veste, le tirant doucement vers moi. Il n'existe plus qu'une infime distance entre nos deux corps et mes lèvres viennent frôler les siennes. « Tu crois qu'ils accepteraient une trêve ? »

Est-ce qu'on était allègrement en train de tricher ? Absolument. Est-ce que j'avais des remords ? Pas le moins du monde. Pour survivre, il fallait faire fi des règles et trouver des solutions. Surtout que les mioches devaient certainement s'être ligués contre nous à l'heure qu'il était, je pouvais presque le sentir. Et la notre s'était résumée à cette cabane dont Sofia s'était rappelé l'existence et dans laquelle nous nous étions réfugiés dans l'optique de chercher un contenant assez grand pour amasser des munitions. Si on voulait gagner, il fallait de quoi se défendre et ce n'était pas la capuche de mon pull qui allait servir à grand chose. Mais j'ai la chance d'avoir une petite-amie futée et mon visage s'éclaire en voyant le sac à bûches qu'elle déniche, avant que ma bouche ne se retrouve délicatement posée contre la sienne, ma main glissant sur sa joue. Un gloussement m'échappe en la voyant râler. quand je recule à peine. Un de mes sourcils s'arque avant qu'un sourire éminemment satisfait ne vienne étirer mes lèvres. « Essaie de me dire quelque chose que je ne sais pas déjà, Grimm. » je susurre, faussement suffisant. Et qui me vaut un coup de coude dans les côtes de sa part avant qu'elle ne m'attire à nouveau dans sa direction. « Je te rappelle que deux de tes frères et soeurs sont légèrement des charognes quand ils s'y mettent. Et qu'il y a Alix l'Impitoyable parmi nous. » Il n'y a vraiment aucune pitié dans cette famille et encore moins quand il s'agit de nourriture, par exemple. « S'ils comprennent qu'on est ici, on est cuits. Autant avoir de quoi sauver notre honneur, ma chère. » je souffle, avec un léger sourire. Puis je dépose un baiser sur sa bouche et le suivant sur sa joue avant de reculer à nouveau, attrapant le sac d'une main et la tirant de l'autre vers la porte.