Walking into Winter Wonderland

Je ne pensais sincèrement pas pouvoir le dire un jour, mais je me sentais enfin heureuse. Ça n’avait pas été une mince affaire, il y avait eu beaucoup de larmes et de cris, mais tous les obstacles et les coups derrière la nuque que la vie m’avait donné étaient derrières moi. J’avais eu la meilleure des familles pour me soutenir et le meilleur des petits-amis pour m’aider à me relever. Et ce petit séjour à la montagne était le meilleur moyen de montrer que toutes ces heures sombres avaient été relayé au rang du passé. Ou presque. Parce qu’il en restait une à venir et elle n’était pas des moindres. J’avais la ferme intention de prendre mon frère pour cible durant cette bataille de boule de neige. Ne cherchez pas à en connaître la raison, il n’y en a pas vraiment. C’est juste beaucoup trop tentant de le faire couiner de détresse.

Je ne peux pas m’empêcher de glousser devant les douze couches de vêtement que mon jumeau vient d’enfiler, me retenant toutefois de rouler des yeux. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’il était capable d’attraper un rhume malgré tout. Puis je me tourne vers mon petit frère, hochant vigoureusement la tête devant sa merveilleuse idée. Je n’étais pas certaine que papa et Alice l’apprécie autant que moi, mais comme je ne vivais plus là-bas, c’était bien le cadet de mes soucis. Mon regard se pose ensuite sur Alix, l’air faussement choquée. « Confiants ? Nous ? Pff, pas du tout. » On l’était clairement, oui. Peut-être trop. Mais nous, on s’était entraîné une grande partie de l’après-midi, et Tate visait plutôt bien, comme j’avais pu le constater à de trop nombreuses reprises.

On rejoins finalement l’extérieur et je croise les bras sur ma poitrine, me raclant légèrement la gorge pour annoncer les règles. « Pas le droit de viser la tête. » je commence, histoire de rassurer mon cher frère. « Interdiction de rester cacher plus d’une minute. » C’était quand même bien plus drôle si on était tous en mouvement. « Et… Que la meilleure équipe gagne ? » je termine, tout sourire.

Les batailles de boule de neige, c'est toute une stratégie à mettre en place. Il fallait être vif, rapide, mobile et surtout avoir l'oeil partout. Et si Sofia avait l'avantage de connaître les lieux par coeur, moi j'étais doué pour viser. Appelez-moi Hawkeye, merci. De plus, c'était intimement rafraîchissant d'être à des milliers de kilomètres des States, à jouer innocemment dans la poudreuse. J'avais l'impression de ne pas avoir ressenti autant de joie et de simplicité depuis très longtemps. Je respirais enfin à nouveau normalement et c'était une sensation indescriptible.

Ma petite-amie énonce les règles, le visage à moitié grignoté par son bonnet blanc. Et je hoche la tête en signe d'acceptation, frottant mes mitaines trempées l'une contre l'autre. « À trois, on se disperse et les Hunger Games peuvent débuter. » je roucoule, les yeux rieurs. Puis je jette un coup d'oeil à Sofia pour lui désigner le tas de bois amoncelé dans notre dos. « Trois....deux...un ! » j'annonce, avant de me mettre en mouvement, la tirant à ma suite. « C'est parti mon kiki ! » Puis je cavale avec la cuivrée jusqu'à notre cachette temporaire. M'abaissant de moitié pour lui parler et établir la stratégie. « ll faut qu'on arrive à les acculer. Et qu'on puisse préparer quelques munitions d'avance. Tu connais un coin où ils risquent de ne pas venir avant un moment ? » Il allait nous faire un peu de temps pour préparer la victoire du siècle.

« Si tu continues à te frapper comme ça, tu vas perdre le peu de neurones qu’il te reste, Riven » Je lache excédé par son geste. Je sais bien qu’on ne va pas randonner en Sibérie, mais il fait froid et je ne veux pas attraper froid en rentrant trempé. Je ne veux pas me gâcher les vacances avec une mauvaise fièvre « Et je vous entends !! » Je cries de l’extérieur avant que tout le monde ne sorte de la maison.

Finalement on se rassemble pour écouter les règles et si j’approuve la première, la deuxième, pourtant la meilleure option me fait un peu plus tiquer, comment ça j’avais pas le droit de rester tapis dans l’ombre jusqu’à la fin de la partie ? Vraiment tout ceci vise à me faire du mal, je le sens, je le sais. Au décompte de Tate, je me surprends à être tiré d’un coup d’un seul par la main d’Alix dans la mienne, et on se retrouve planqué rapidement derrière un haut monticule de neige, qui devait auparavant être un buisson, rejoins bientôt par les deux derniers de la fratrie, on ne sera pas mieux que quatre, sachant que je vais pas servir à grand-chose avec ma forme de champion. Disons que j’étais plus habile sur une planche de surf que sur la neige. « Tu as intérêt à avoir une stratégie en béton, Alix, parce que je ne donne pas cher de nos peaux » Nos adversaires sont rusés, et précis, et surtout terriblement intrépides. On est foutus d’avance. Et la bataille commence quand une boule tombe pile devant moi. Oh misere



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@Alix Young @Riven Grimm @Nellie Grimm @Sofia Grimm @Tate Walker    

Je glousse à la remarque de mon amoureux, irrité par les commentaires de sa famille sur sa tendance à accumuler les couches. Alors qu'il allait forcément finir par attraper un rhume, au minimum. Mais j'aimais son petit côté fragile et mon coeur devenait tout mou en le voyant emmitouflé dans une immense écharpe. « Tout va bien, lov. Respire, ok ? Ça va bien se passer. » je souffle, avant d'aller l'enlacer brièvement, glissant mes lèvres contre les siennes pour lui insuffler du courage.

Mais je le vois se crisper à la mention de la deuxième règle alors que celle-ci me fait frétiller d'avance. C'était bien plus amusant de devoir se mouvoir sans cesse. Et n'attends pas avant de l'entraîner à ma suite dans le sens contraire, derrière un gros buisson saupoudré de neige. Avant d'être rejoints par les deux plus jeunes, vers lesquels je me tourne directement, un sourire machiavélique sur les lèvres. « Consos gratuites au Coffee Bean jusqu'à la fin de l'année si vous nous aidez à leur mettre la pâtée. » je susurre, les yeux brillants. « S'ils ne sont que deux, il suffit de prévoir assez de munitions et de les encercler, chacun d'un côté. » j'énonce, tout en préparant déjà quelques boules. Avant de baisser subitement la tête en voyant l'une d'entre elles arriver dans ma direction du coin de l'oeil. « À couvert ! » je hurle à mes compagnons, avant de leur faire un geste des bras pour les pousser à se disperser de part et d'autre. « Dès que vous êtes en position, sifflez. » je murmure, avant de prendre la poudre d'escampette, tirant Louis de mon côté pour le garder quelques minutes de plus près de moi.


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Je me retiens à peine d’hausser les yeux au ciel à la remarque de Louis, j’ai peut être pas de cerveau, mais au moins j’ai pas la santé d’un bambin. Et je me sortirais de cette bataille, avec la santé d’un champion, parce que j’ai des défenses immunitaires de mâle. Après que tout le monde ait approuvé mon idée, j’élabore tout un plan pour qu’on l’oublie ici, nan mais j’y tiens. Maman va me flanquer à la porte et prendre le premier avion, mais il faut ce qu’il faut. La réalité c’est plutôt que je vais prendre une claque derrière la nuque de la part d’Alix, je vais pas comprendre ma douleur. Mais on est à peine dehors que le dit Alix est accroché à Louis. « Alix quand t’auras finis de nettoyer les amygdales de mon frère, on pourra commencer ! » Je lâche, taquin. J’adore faire chier les gens, c’est un plaisir.


« Pfff, c’est pas juste, je comptais te refaire le portrait, Sof. » Le visage de Sofia tartiné de neige, ah le doux plaisir visuel que ça pourrait être. On finit par tous se disperser, et je fais signe à Nellie de me suivre, pour aller chopper les tactiques des deux canards, et ensuite, me retourner contre eux, comme le bon traître que je suis. « Parce qu’on a pas de conso gratuites déjà ? Oh on est de ta famille ! » je réponds, outré ! Mais je deal quand même, de toute façon, je vais le trahir. A la première attaque, on se disperse, et je m’accroupis pour chuchoter à Nellie «  Au prochain tir, on part de l’autre côté, tu t’occupes de Louis et Alix, je prends Sof et sa girafe » Je prononcé en commençant à préparer des munitions.




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Je me suis fait depuis longtemps à l'idée que mon grand frère était un fragile. C'est comme ça, nous n'y pouvions rien s'il arrivait à attraper des rhumes même en été était plutôt drôle. Mais le voir disparaître sous des couches de vêtements et savoir qu'il allait de toute manière finir au lit avec quarante de fièvre. Alix allait se faire un plaisir de jouer les infirmières et d'attraper joyeusement ses microbes. Ils me faisaient pas mal glousser, ces deux là. Sauf que le temps n'est pas à l'humour. Nous entrons en guerre dans quelques minutes.

La tension est palpable, les règles sont rapidement énoncées et nous nous dispersons en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "ouf". Riven me fait signe et nous suivons les deux canards pour écouter leur stratégie. Qui commence par une motivation plutôt importante, à mes yeux. Ce qui vaut largement la trahison de Sofia, sans le moindre remord. On parle de consommation gratuite de café pour jusqu'à la fin de l'année. Et ça allait faire beaucoup de jours passés à venir saluer le copain de mon frère pour aller descendre des litres de macchiato au caramel. De toute façon, nous allions gagner parce que nous étions plus vicieux et je comptais bien faire manger la neige à Louis à un moment ou à un autre. Mouahahaha. Je façonne des boules en écoutant Riven me donner des indications, hochant la tête avant de me mettre à courir en voyant un projectile arriver dans notre direction. « Fais gaffe, il est plutôt vif le bougre. » je lui souffle, avant de disparaître à l'entrée du bois. Je zig-zague entre les arbres, me jetant derrière une énorme souche d'où je sors à peine la tête pour observer ce qui se trouve à portée de main. Jusqu'à apercevoir une silhouette filer, sur ma droite. Un sourire diabolique fleurit sur mes lèvres et je me remercie ma chère maman pour m'avoir acheté une doudoune blanche. Mes cheveux rangés dans mon bonnet, je passais déjà plus inaperçue et ma petite taille allait finalement me servir.  
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J’aimais ma famille, de toutes mes forces, et je mentirais si je disais que ce n’était pas, de temps en temps, difficile, de ne plus être sous le même toit qu’eux. Ronchonner devant le programme inintéressant que regardait Louis, embêter les deux petits derniers et m’adonner à des joutes verbales enflammer avec Alix avant de nous faire gentiment gronder par Alice à cause de notre vocabulaire de charretier, toutes ces petites choses qui avaient animées un certain nombre de mes journées ou soirées, me manquaient. Mais j’appréciais énormément ces moments calmes, à simplement profiter de l’homme qui faisait battre mon cœur depuis des mois, maintenant, loin de l’effervescence de la famille nombreuse que nous étions. D’autant plus que mes frères ou ma sœur en tenaient tous une sacrée couche. Surtout mon jumeau et j’étais persuadée que ça n’allait pas aller mieux avec le temps. Et même si j’appréciais un peu trop l’embêter, c’est avec son caractère de princesse – ou de fragile, c’est au choix, que je l’aimais.

Une fois tous dehors, j’énonce les règles, levant mon plus beau majeur en direction de Riven suite à son commentaire. « Fais attention à toi, le minus. » Je n’étais peut-être pas la meilleure tireuse, mais j’avais des ressources. Et un homme vaillant et fort pour me protéger. Puis le décompte est lancé, et nous nous élançons chacun de notre côté. Tate et moi trouvons refuge derrière un tas de bûche enneigé et j’écoute attentivement son plan, tout en commençant la préparation de quelques munitions. Puis mon cerveau se met à tourner à plein régime et je me tourne finalement dans sa direction, un sourire étirant mes lèvres. « Derrière la maison, dans la forêt, il y a un cabanon où on entreposait le bois avant. » Je me souviens d’y être allé un nombre incalculable de fois avec mon père, lorsqu’on venait en vacances ici, tous ensemble. « Riven et Nellie ne doivent pas connaître son existence et Louis mettra un certain temps avant de s’en souvenir, je pense. » Parce que Louis étant Louis, il avait toujours préféré attendre sagement devant le feu de cheminée, plutôt que de nous accompagner, papa et moi.

Je crois que j'avais finalement réussi à me faire une place dans la famille Grimm, au fur et à mesure des mois. Si tout avait commencé avec un drame et un poing dans la gueule de la part d'Alix, j'osais espérer que les choses avaient changé. Enfin, le brun ne m'avait jamais spécialement impressionné, encore moins en le voyant se comporter de manière aussi mièvre avec le frère de Sofia. Mais mes intentions à l'égard de leur soeur étaient tendres et j'étais heureux de constater qu'ils m'acceptaient et qu'ils appréciaient ma présence à leurs côtés. Même si je ne pouvais pas m'empêcher de les taquiner, tous autant qu'ils étaient, parce que c'était follement amusant.

Mais les choses sérieuses ont commencé et j'expose mon plan à la cuivrée qui me souffle l'existence d'un cabanon à l'arrière du chalet, à un peu à l'écart. Un sourire étire mes lèvres et je viens les déposer furtivement contre les siennes. « T'es la meilleure. » je souffle, à quelques centimètres de sa bouche. « Je te suis, dans ce cas. » Puis nous nous redressons pour partir à contre-sens, nous enfonçant légèrement dans les bois. Mon regard scanne constamment les alentours et j'entends glousser au loin, suivant rapidement Sofia entre les arbres pour rejoindre ledit cabanon. Mais nous n'avons pas le temps d'aller bien loin que j'entends un bruissement suspect. Et je capte un mouvement au dernier moment, la tirant par la bras pour lui faire éviter une boule de neige qui filait dans sa direction. « Attention ! » J'entrevois la silhouette de Nellie entre deux troncs et j'arme mon bras en arrière pour la viser avec la dernière boule qu'il me reste. Celle-ci vient s'écraser contre l'écorce et je l'entends rire avant qu'elle ne disparaisse. Nous atteignons enfin la fameuse cachette et je façonne quelques projectiles avant de relever la tête vers elle. « Il faudrait qu'on trouve quelque chose pour transporter un maximum de boules avec nous. » je marmonne, alors qu'elle ouvre la porte du cabanon et je me demande si on pourrait y trouver quelque chose qui fait l'affaire.

Le levé de majeur de la part de Sofia à Riven, me tire es yeux au ciel. La maturité à foutu le camp. Ils ont de la chance que je les aime parce que bon sang, j’aurais pu jeter l’éponge il y a un moment, avec une fratrie pareille. Ce n’est pas facile tous les jours, c’est moi qui vous le dis. Mais j’apprécie quand même ces personnes avec qui je partage un bout de famille, un bout de moi. Au fond, je crois que je n’aurais voulu personne d’autre à considérer comme frère et sœurs. On se complète bien tous. Sauf quand il est question d’une rude humiliation au court d’une bataille de boule de neiges, dans les monts français. La, on est un peu moins unis.


D’autant que Riven et Nellie, ont fui quelque part, et qu’ils n’ont toujours pas sifflé, et que ça a tendance à m’inquiéter. « J’espère qu’ils nous ont pas trahis les idiots. » Je lâche. Parce qu’on n’allait pas s’en sortir contre deux duos. Déjà contre un, ce n’était pas le truc le plus aisé, surtout quand on a à faire à Tate, et Sofia. Sofia a de l’expérience, et Tate semble agile. Si en plus, on doit se battre contre nos cadets, la partie est fichue. J’aurais dû rester dans le salon. Une canardée de boule de neige nous arrive, et je sors à peine de ma cachette pour en lancer une – qui en plus est manquée, que je retourne me planquer. « T’arrive à voir qui c’est qui canarde comme ça ? » Je demande à Alix, avant de passer la tête hors. « On devrait bouger vers la foret, ils seront sûrement là-bas. » Je souffle, pas certain de mon plan, mais il fallait qu’on sorte, sinon on allait dire que je triche.




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Je me sentais parfaitement à ma place, au milieu de cette joyeuse cohorte, entre les vociférations de mon petit-ami et les répliques de son frère et de ses soeurs. Ils étaient ma famille. Et je n'aurais pas demandé mieux que cette petite excursion dans la neige pour savourer davantage de moments à leurs côtés, loin du soleil de Los Angeles. De plus, une bataille de boules de neige allait me permettre de pouvoir exprimer tout mon talent en terme de fourberie. J'allais prouver à ces petits margoulins que nous avions plus d'un tour dans notre sac.

Les plus jeunes se dispersent à ma demande et j'embarque Louis dans mon sillage pour nous déplacer un peu plus loin de la zone de départ. Haussant les épaules à sa remarque, je continue à façonner rapidement quelques boules de neige pour contrer une éventuelle attaque. « Je leur ferai manger de la neige à même le sol, si c'est le cas. » je ricane, les yeux pétillants de malice. De toute manière, ils n'allaient pas s'allier avec les deux tourtereaux non plus alors il fallait rester d'autant plus sur nos gardes. Nous finissons derrière un nouveau buisson quand une rafale de boules se dirige vers nous et Louis tente d'y répondre, m'arrachant un gloussement. Puis je plisse les yeux avant d'apercevoir une silhouette au loin et une couleur sombre. « Je crois que c'est la veste de Riven. » je marmonne. Puis je hoche la tête pour acquiescer à sa proposition, glissant un baiser sur sa joue avant de m'élancer en direction des arbres. Les deux plus jeunes doivent s'y trouver parce que j'entends le bruissement des branches et je ralentis ma progression pour me dissimuler dans l'ombre d'un tronc. Mes yeux scannent le paysage aux alentours jusqu'à apercevoir une forme recroquevillée derrière un arbre couché sur le sol. Un sourire diabolique étire mes lèvres et je ramasse de la neige pour former une petite sphère avant de m'élancer en avant. Et je savoure l'air de surprise de Nellie quand elle se retourne pour guetter dans son dos et qu'elle m'aperçoit, armant mon bras en arrière pour la viser au niveau de la poitrine. Apercevant trop tard l'ombre qui surgit sur le côté et la neige qui vient s'écraser contre mon épaule, éclatant et projetant des éclats sur mon visage et dans mes cheveux. « Louis, maintenant ! » je crie à l'attention de mon complice, en espérant qu'il arrivera à viser son frère.   

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