Multiplication passive (LEA)

• NOM : Lyashenko, qui ne laisse aucun doute concernant mes origines. Un patronyme de l'Est, associé à la blondeur de mes cheveux et à la pâleur de mon teint.

• PRÉNOM : Iana. Court, efficace. Qui me semble dérisoire, à côté des multiples identités que je me crée au fur et à mesure de mes missions.

• SURNOM : La seule personne qui s'était donné la peine de me donner un surnom repose en paix depuis de longues années.

• ÂGE : Vingt-cinq ans. Je suis née pendant l'hiver, en février. (04.02.95)  

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née à Saint-Pétersbourg, en Russie. Dans le froid et la glace, entourée de cathédrales gigantesques, de palais aux milles couleurs.     

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je suis une espionne envoyée par les services secrets russes et infiltrée à la CIA. Mon but ? Assassiner un ennemi de la nation, qui a accessoirement commis le meurtre de mon père. Autant faire d'une pierre deux coups.   

• STATUT MARITAL : Mon métier et mes missions ne me laissent ni l'envie, ni le temps pour ce genre de choses. Parfois il faut bien relâcher la pression mais je n'accorde d'attention ni aux visages, ni aux noms. Ils sont comme mon passage, éphémères.  

• ORIENTATION SEXUELLE : Il me semble n'avoir porté d'intérêt que pour les hommes, jusqu'à présent. Tant qu'ils sont silencieux et doués de leurs mains.

• AVATAR : Madelaine poupinette Hasson

▲ Mon mère a travaillé quasiment toute sa vie comme espionne pour le KGB. Jusqu'à ce qu'il cesse d'exister en 1991. Puis elle a été transféré au contre-espionnage jusqu'à son assassinat par un membre de la CIA, alors qu'elle recherchait des informations pouvant mener à un conflit américano-russe. Rien ne m'avait préparé à ça, à cette profonde tristesse et à cette envie de venger ceux qui m'avaient pris celle qui m'avait mise au monde. Après ça, j'ai été approchée par les services secrets à mon tour, comme ma mère avant moi, pour rentrer dans ce monde aussi secret que dangereux.

▲ Pendant des années, j'ai été amenée à apprendre, petit à petit. Les codes, les marches à suivre, l'histoire, les risques et les avantages. Formée, jour après jour, à devenir un parfait petit soldat silencieux, discret, une ombre salutaire pour la sécurité du pays. La vengeance rôdant toujours le coin de ma tête, malgré le conditionnement subi, couplé à d'intenses entraînements physiques. Il fallait être parfaitement capable d'assimiler les informations et de les traiter en fonction, de répondre à la demande en toute impunité sans être repéré, glisser d'un personnage à autre avec facilité. Tromper la vigilance de l'ennemi, afin de refermer sa toile sur lui sans qu'il ne s'en rende compte.

▲ Puis j'ai débuté mes premières missions, intra muros au début, avant de sortir des frontières et d'effectuer des tâches à l'extérieur du pays. J'étais l'une des plus jeunes recrues des dernières années, ce qui me qualifiait autant de membre potentiellement instable que d'alibi parfait. Comment se méfier d'un joli visage, d'une carrure aussi innocente ? Comment imaginer une seconde qu'un arme de guerre se cachait derrière cet amas de boucles blondes et ce regard bordé de longs cils ? Et je prenais un malin plaisir à jouer la comédie, à plonger d'une identité à l'autre, sans répit. À suivre les ordres et à les effectuer, suivre une mélodie qui se trouvait être toujours plus imprévisible.

▲ Récemment, on m'a assigné l'assassinat d'un membre du la CIA. Et j'ose penser que ce n'est pas une coïncidence si il se trouve que c'est celui qui a ôté la vie de ma chère mère, bien des années plus tôt. Il savait beaucoup trop de choses pour le bien de la "paix" actuelle et chacun savait que de trop grandes tensions pouvaient faire exploser la situation. De plus, des renseignements nous avaient appris qu'il avait commandité de nombreux meurtres, pour des desseins personnels. "Pour le bien de la nation", à n'en pas douter. Sauf que c'était l'occasion rêvée d'éradiquer une menace et de venger ma famille.

▲ Grâce de merveilleux faux-papiers d'identité, j'ai pu rentrer aux États-Unis avec une nationalité factice. Iana Lyashenko, fille d'immigrés russes fuyant le régime politique oppressif, venus se réfugier au pays du renouveau. Des résultats exceptionnels à l'école et des prédispositions qui ont attiré l'oeil de la CIA, parmi plus de 300 000 autres curriculum vitae. Quelques mois plus tard, je débutais l'entraînement à la Ferme, qui ne restait qu'une routine après des années de formation dans les locaux russes. Avec des méthodes moins douces que chez les amerloques. Pendant 1 an, coupée du monde, dans une autre réalité, à jouer sur le fil de rasoir pour conserver ma mission intacte et me propulser au rang de membre de l'agence centrale d'informations. Ma mission pouvait commencer.

Iana a écrit:

Petits plus : Je pratique régulièrement la boxe et le krav-maga, en plus de quelques séances de méditation. ▲ Je raffole des pirojkis (des petits fourrés à la viande et au fromage) et des syrniki (des petites crêpes épaisses, saupoudrées de sucre glace), j'ai appris à en préparer avant de partir pour les États-Unis et il n'est rare qu'il y en ai un stock dans mon frigo. ▲ J'adore les champignons. Et je crois que assez national, comme délire. On voue un culte aux champignons, dans mon pays. ▲ J'adore le patin à glace, c'est l'un des rares plaisirs que je m'autorise, en dehors des balades en forêt et du cinéma. Même si j'ai rarement le temps de faire ce que je veux. Mais le prix à payer dans notre métier. ▲ Ma matière préférée à l'école ? La chimie. J'avoue avoir attrait à ces mélanges de substances et de molécules qui créent des effets aussi pratiques que délirants. ▲ Ce qui me reste de ma mère ? Une photo dans mon appartement et un collier que je porte uniquement hors de mes missions, pour ne pas le perdre. Et ne pas me faire repérer, éventuellement. ▲ J'aime beaucoup les macarons à la framboise et les beignets. ▲ Ma garde-robe est messy af, à force d'empiler les habits pour varier selon les identités qui me sont allouées. J'y trouve de tout et des bouts de tissu que j'espère ne plus jamais remettre.

BRIAN IS IN THE KITCHEN    

 

• NOM : Hielson, ça fait très Thoresque, les vikings, tout ça. Moenig, fils de Hiel. Je dois dire que ça me fait glousser.  

• PRÉNOM : Venons-en à mon prénom, justement. Moenig. Qui appelle son enfant comme ça ? J'suis le seul à avoir hérité d'un prénom typiquement norvégien. L'honneur d'être le premier j'imagine.  

• SURNOM : Moe. Mais je suis plus charismatique que le barman dans les Simpson, promis.  

• ÂGE : Trente ans, tout ronds.     

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis né à Los Angeles, comme le reste de mes frères et soeurs. Mon père est parti vivre aux États-Unis à l'âge de vingt-deux ans et c'est là qu'il a rencontré Maman. Nous sommes de bons petits américains avec des origines norvégiennes. Ça en jette auprès des filles. Et des gars, soit dit en passant.    

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je suis psychologue. J'ai toujours aimé aider les autres, j'suis sûrement atteint du syndrome du super-héros. Mais le bureau impersonnel et le divan, très peu pour moi. J'aime confronter mes patients à des environnements différentes, des manières de faire qui changent, qui surprennent. Je suis plein de surprises et je crois que ça plaît pas mal. Même si on me traite comme un dérangé à cause de mes méthodes peu conventionnelles, je sais qu'elles finissent par aboutir, à un moment.    

• STATUT MARITAL : J'ai enchaîné des histoires sans grandes importances parce que je suis incapable de ne pas vouloir étudier mes partenaires. Lourde déformation professionnelle mais j'ai l'impression de toujours tomber sur des névrosées et j'me sens le devoir de les aider à se remettre en question, comme si on se trouvait sur mon lieu de travail. Insupportable, autant pour elles que pour moi. Du coup, je suis célibataire. Et ma mère pleurniche sur le manque d'alliance autour de mon annulaire.   

• ORIENTATION SEXUELLE : Je ne me suis jamais posé d'étiquette. J'ai toujours fonctionné au feeling, dans tous les aspects de ma vie.    

• AVATAR : Taron prince charming Egerton

▲ L'amour de mes parents n'a jamais failli après les années passées ensemble. Ils ont toujours été très doués pour se prouver l'intensité de leurs sentiments, si doués que je suis né un an après leur rencontre et que trois autres énergumènes ont suivi, peu après. De vrais lapins, comme dirait Ivy. Qui a d'ailleurs failli naître sur le Golden Gate, à quelques heures près. C'est la tristesse de sa vie. Je m'entends assez bien avec mes frères mais la petite, c'est une autre histoire. On l'adore tous très fort mais on a jamais pu s'empêcher de la taquiner, voire de carrément l'emmerder. Mais on a jamais voulu que la protéger, pour son bien. Peut-être un peu trop.

▲ En parlant de mes frères et soeurs, on forme une équipe assez extravagante, quand on voit nos métiers respectifs. Ivy travaille comme community manager dans une boutique en ligne après avoir obtenu son diplôme, Elias doit certainement sauver le monde avec la CIA, en tout cas c'est ce que j'imagine vu qu'il n'a pas le droit de nous parler de son travail. Et moi, je suis le psychologue plutôt dingue de la ville, qui s'est fait une certaine renommée à cause de sa manière de faire plutôt inhabituelle.  

▲ Certains patients ont failli appeler la police, au début, mais ils finissent toujours par revenir. Parce que je leur donne la possibilité d'être autre chose que des personnes vomissant leurs problèmes sur un canapé en velours bordeaux. Je vois les choses sous un angle neuf, plus ludique. Je les confronte à ce qu'ils craignent, je les force à s'ouvrir de manière différente, à se livrer dans un environnement plus propice aux confessions. Je leur donne matière à réfléchir plutôt que de hocher la tête en faisant "Hm hm" toutes les trois minutes. J'essaye de les aider et c'est parfois problématique à cause de mon implication dans le processus. Je devrais prendre du recul, rester détaché mais c'est difficile, selon les cas. Et ça joue sur mon moral, certaines fois. Mais je refuse d'abandonner, je fais ce que j'aime et je veux pouvoir tendre la main, aider mes patients à aller au-dessus de leurs soucis, les mener sur le chemin de la guérison.

▲ La raison qui m'a poussé à étudier la psychologie n'est pas aussi lumineuse que les méthodes que j'emploie. J'étais encore au lycée quand on nous a annoncé le décès d'une camarade de classe. Suicide. Un profond mal-être à cause de brimades dont elle n'avait jamais pu parler à quiconque, parce qu'elle était solitaire et d'une grande timidité. Je crois que mon coeur s'est un petit peu brisé à cette période. Je lui attrapais toujours les livres dont elle avait besoin, à la bibliothèque. Et je crois que ça a renforcé mon envie d'être présent pour ceux qui souffrent, de ces blessures qu'on ne voit pas toujours. Être une oreille pour qu'ils déversent leur douleur, ces maux qu'ils sont les seuls à vivre, être une personne à qui ils peuvent la confier, tout bas.

Moe a écrit:

▲ J'adore la pizza. Mais genre, énormément. Le petit italien moustachu qui a découvert ce plat est un génie et mérite un autel. ▲ Je mets des lunettes pour lire et j'ai les yeux assez sensible au soleil, comme tous les membres de cette famille. ▲ J'adore l'univers Marvel et j'ai bouffé tous les films ainsi que les séries qui s'y rapportent (contrairement à celle qui écrit cette fiche, mais qui essaye de se rattraper gentiment *siffle*) ▲ J'ai toujours été intéressé par la mythologie. Je trouve ça fascinant. ▲ Je fais le ménage quand je suis angoissé, ça me détend. Appelez-moi Blanche-Neige. ▲ Je collectionne sur des magnets sur la porte de mon frigo, qui s'additionnent au fur et à mesure de mes voyages. ▲ J'ai toujours aimé rouler à moto. Les sensations sont différentes de la voiture. ▲ Mes goûts musicaux sont assez éclectiques : principalement jazz et rock. ▲ Je suis l'heureux propriétaire d'un cochon d'inde, que j'ai appelé Freud parce que j'ai un sens de l'humour terriblement douteux. J'aime bien l'amener avec moi au cabinet, il me tient compagnie quand je dois rédiger mes rapports de séances.

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• NOM : Hostettler, qui même malgré l'idée qu'on s'en fait ne vient pas d'Angleterre, non. No more tea and biscuits, fuckers. C'est typiquement suisse et ça me rappelle les vacances d'hiver passées à la montagne.  

• PRÉNOM : Neo. J'aimerais dire que mes parents ne l'ont pas choisi par rapport à Matrix mais c'est le cas. Oui, messieurs dames. Malheureusement pour moi, ma mère est dotée d'un humour très décalé et j'ai écopé de ce prénom. Après, c'est toujours mieux qu'Horace. Déso Paps.  

• SURNOM : N, pour les rares personnes qui s'échinent à me donner un surnom.

• ÂGE : Vingt-six ans, je suis né le 15 mars, quand il y avait encore de la neige en hiver. Maintenant, les bougeons éclosent avant même que le printemps n'ai pointé le bout de son nez.  

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis né à Los Angeles, mon père ayant réussi à raisonner ma mère qui voulait partir en Afrique du Sud pour un article. Mais mon père est suisse, comme expliqué plus haut et ma mère est une américaine pure souche.     

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : J'ai terminé mon master en Arts Plastiques l'année dernière et depuis, je touche un peu à tout. J'avoue que j'passe parfois pour un perché et que je change d'avis toutes les trente minutes mais je suis curieux et j'aime découvrir de nouveaux horizons.  

• STATUT MARITAL : Les bras tendus vers l'inconnu, vers la nouveauté, vers la liberté. J'ai jamais eu envie de me poser réellement, je suis trop imprévisible, trop hyperactif. Trouver quelqu'un qui sache me suivre et accepter mon grain de folie, ça ne se trouve pas partout.  

• ORIENTATION SEXUELLE : J'aime la vie, j'aime tout le monde. Certains soirs, les parfums fleuris et des courbes sous mes doigts. D'autres matins, des mâchoires viriles et des biceps noueux. Tant que l'alchimie opère, mes yeux sont grands ouverts.    

• AVATAR : Maxence bigcrush Danet-Fauvel

▲ Mon père et ma mère se sont rencontrés dans l'immeuble où ils habitaient, étant voisins. Elle lui volait son wifi, il l'a coincé dans une salle d'imprimante pour l'engueuler. Ils ont longtemps joué les timides, ils se sont tournés autour, ils ont avancé pour reculer de nombreuses fois. Jusqu'à ce qu'ils se décident enfin.

▲ Mais ma mère a mis tellement de temps à en arriver où elle est qu'elle a rapidement compris qu'elle ne pourrait jamais équilibrer sa vie professionnelle et familiale si elle voulait conserver son poste. De ce fait, j'ai principalement vécu avec mon père, à compter les heures en attendant qu'elle revienne de ses escapades journalistiques. Puis au bout d'un certain nombre d'années, j'ai arrêté de compter. Et un jour, elle a demandé le divorce. En brisant le coeur de mon père, déjà sévèrement attaqué par son ancienne relation. J'avais quinze ans et je lui en ai voulu pendant longtemps. Aujourd'hui, j'ai du recul sur la situation mais je ne lui ai pas pardonné.

▲ L'art, ça a toujours été mon exutoire. Un moyen pour moi d'exprimer la myriade de sentiments qui se chevauchaient à l'intérieur, d'une intense profondeur. C'est quelque chose qui m'a permis d'apaiser l'hypersensibilité qu'on m'a découvert à l'âge de neuf ans. Je ne réagissais pas comme les autres, mais parfois, c'était d'une violence incomparable. La peur, l'angoisse, exacerbées alors que certaines choses ne me faisaient rien par rapport aux autres enfants. Cette impression d'être plongé si profond qu'il m'en était impossible d'en ressortir un jour. Peindre, sculpter, découper, ça a donné un sens à tout ça, ça m'a permis de déverser ce trop-plein quelque part, au lieu de le garder et de le laisser me détruire.

Neo a écrit:

▲ Quand je suis sur un projet, il peut m'arriver de ne plus sortir de mon atelier pendant des jours. Je prévois de quoi me garder en vie et un litre de café, mais le reste du monde n'existe plus. ▲ J'adore les muffins. TOUS. Sans exception. ▲ Je pourrais passer des heures sous la douche, avec la radio allumée. ▲ J'ai une collection de capsules de bières collées sur un tableau en liège et je vole toujours un dessous de verre quand je me trouve dans un bar. ▲ J'ai déjà vandalisé quelques murs dans la ville avec des sprays. ▲ J'ai découvert la cigarette à dix-sept ans et ça fait presque dix ans, shame on me. ▲ J'adore la papaye et le fruit de la passion. ▲ J'suis fan de Naruto, depuis gamin. ▲ J'ai une grande étagère pleine de vinyles dans ma chambre. ▲ Mon père a fait créer une dépendance dans le jardin pour y installer mon atelier. Mon refuge. J'y passe beaucoup de temps. ▲ Je vais régulièrement courir aussi, pour me défouler. ▲ Je change d'avis comme de chemise et souvent au dernier moment, ce qui est fichtrement énervant pour la plupart de mes amis. ▲ Je passe par des envies étranges et je me sens mal si je ne les accomplis pas, ce qui m'a valu quelques heures de colle quand j'étais au lycée et des sobriquets colorés de la part des autres étudiants. Mais j'ai toujours été marginal, ça ne me dérange pas.

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• NOM : Pour l'award de la famille la plus bancale et la plus malchanceuse de tout Los Angeles, je demande la mienne, les Grimm. Je me demande si le karma ne nous a pas choisis pour nous tester, parfois.    

• PRÉNOM : Emmanuelle, que j'entends rarement être utilisé en entier. C'est assez vieillot et ça craint, je préfère nettement mon surnom.  

• SURNOM : Emma, c'est plus doux et plus agréable à entendre. C'est surtout plus facile. Mais je l'aime bien.  

• ÂGE : J'ai fêté mes vingt-deux ans il y a quelques semaines, le premier mars. Je suis la plus jeune de la fratrie mais je ne m'en porte pas plus mal. (01.03.98)  

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née à Nice, dans le sud de la France. Mais je n'ai pas pu en voir les paysages parce que nous avons déménagé à Los Angeles juste après ma naissance. Du pays de la baguette, je n'ai gardé que mon prénom typique et quelques notions de la langue que Sophie a bien voulu m'apprendre. Des choses que j'ai lu dans les livres.     

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : En amoureuse de la lecture, j'ai toujours travailler dans un domaine littéraire. Et comme je n'ai pas pu continuer mes études à cause de ma maladie et de notre situation financière désastreuse, j'ai préféré m'orienter vers un travail avec un salaire à la clé. J'ai trouvé un annonce cherchant quelqu'un pour un job dans une librairie et j'ai sauté sur l'occasion.    

• STATUT MARITAL : Joker ?   

• ORIENTATION SEXUELLE : Je n'ai pas vraiment eu beaucoup d'expérience en la matière alors je ne peux pas réellement me situer à ce niveau. Je ne sais pas.    

• AVATAR : Dasha pretty Sidorchuk

▲  Dans la famille Grimm, je demande les frères et soeurs :  Oliver et Sophie. Nous sommes tous nés en France d'une mère française et d'un père américain et on a déménagé à Los Angeles après m'avoir mise au monde. Tout était beau et paisible, jusqu'à ce que les parents ne disparaissent du jour au lendemain. Oliver nous a annoncé leur mort, à cause d'un accident de voiture. On perdait nos parents, subitement, la vie prenait un autre tournant mais je m'en souviens peu, j'étais encore jeune. Tout a changé, subitement. Nous avons été confiés à la garde de notre oncle paternel et de sa femme. Ils n'avaient aucune considération pour nous. Oliver a visé juste quand il les soupçonnait d'en vouloir au peu d'argent qu'il nous restait. À sa majorité, on a quitté cet enfer pour vivre ensemble, rien que tous les trois. C'était la pire idée possible mais aussi la meilleure. On se suffisait, on savait que rien ne viendrait égratigner notre lien.

▲ Mais je suis tombée malade l'année de mes 16 ans, d'une leucémie. J'ai été très vite diagnostiquée et bien traitée, ce qui m'a permis un rétablissement rapide. Je me suis détestée d'avoir été aussi faible pendant un certain temps et j'ai donné tout ce que j'avais pour tenir bon, pour prouver à Oliver qu'il ne se battait pas pour rien. Parce que je sais que c'est majoritairement lui qui a financé mes soins et j'aurais jamais assez de gratitude pour lui. Ça a beaucoup marqué mon frère et ma sœur, mais ils trouvent que je le traite presque comme une simple anecdote. Je fais attention et je vais régulièrement chez le médecin, plus pour les rassurer qu'autre chose. Je connais mes limites, je ne veux juste pas être traitée comme une petite chose fragile.

▲ L'année 2018 a été riche en rebondissement pour nous. Pendant l'été, notre père est revenu d'entre les morts et la vérité a éclaté. Mon grand frère avait préféré baser notre vie sur un mensonge, même si c'était pour nous protéger. Je lui en ai voulu, j'ai crié, j'ai pleuré, longtemps. Mais j'ai vite compris la raison de son geste, malgré une douloureuse envie d'en avoir plus à son propos. D'avoir de vraies réponses à mes questions. Puis tout s'est enchaîné de manière infernale : le retour de Stella, Maxime et tout un bazar qui ont conduit mon frère en prison. Et ça a été les trois mois les plus longs de ma vie. Oliver était le pilier de notre famille, celui qui maintenait la barque à flots. Puis le soir du Nouvel-An, Sophie a été kidnappée par le frère de Maxime, pour venger sa mort. Encore un nouveau coup derrière la nuque pour notre famille. Nous avons retourné la ville de fond en comble mais ma soeur a toujours été une battante. Elle a réussi à s'enfuir à réduire sa geôle en cendres. Mais elle a sombré, après cette histoire. Et il a fallu du temps pour qu'elle remonte la pente, grâce à Alex. Pour finir, notre père est décédé après une maladie et il a disparu de nos vies aussi vite qu'il est arrivé. Oliver a joué les troubles-fête mais ça aurait été anormal qu'il reste silencieux. Des fois, je me dis qu'on aurait du le pleurer un peu, il restait notre père. Mais il a été trop longtemps absent pour qu'on ressente de la peine à son égard. Je pleure simplement cette absence, ce manque, cet équilibre qui nous a toujours fait défaut.

▲ Désormais, tout s'est calmé. Au fond de nous, je pense qu'on a peur que quelque chose d'autre surgisse de nulle part, pour nous accabler encore plus. Mais rien de vient et on a du mal à profiter de ce nouveau départ, tout en douceur. Pourtant, je le prends avec un éternel optimisme, je me dis qu'on a survécu à ces épreuves, mains dans la main, que ce n'était que des moyens de prouver qu'on était suffisamment forts pour surpasser tout ça. Les Grimm, unis envers et contre tous. Les trois mousquetaires. Les trois survivants. Toujours debout, malgré les épreuves. Je sens qu'un souffle frais va venir balayer les souffrances du passé, qu'on va pouvoir repartir du pied, petit à petit. Pas à pas.

Emma a écrit:

▲ J'emporte toujours un livre avec moi, que ce soit pour bouquiner en mangeant mon sandwich ou pour occuper les trajets en bus. ▲ On a souvent tendance à me dire que je vois le bien partout, en chacun, que je prends la vie du côté le plus lumineux, que c'est presque idéaliste. Mais je préfère voir le meilleur, le verre à moitié plein qu'à moitié vide. ▲ S'il y a bien quelqu'un qui sait détendre l'atmosphère entre mon frère et ma soeur, c'est bien votre dévouée servante. Je sais qu'ils s'assagissent en ma présence, j'aime bien mon rôle de dernière née quand ça peut me servir, même si ils me prennent toujours pour une petite poupée à protéger. ▲ Mon parfum de glace préféré est la menthe. J'aime le parfum frais et le goût intense en bouche. ▲ J'adore aller me balader sous la pluie. ▲ Je ne bronze pas. En même temps, avec une peau pareille vous vous attendiez à quoi ? ▲ Ma chambre commence à devenir trop petite, avec tous les livres que j'ai emmagasiné sur mes étagères et mon bureau. Déso pas déso. ▲ Je vais souvent à l'hôpital pour rendre visite aux personnes avec qui j'étais en soins, qui s'y trouvent toujours. Ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir guérir. ▲ J'adore les oeufs mayonnaise. Et la moutarde. Partout. ▲ J'aime beaucoup récolter des fleurs et les faire sécher pour les encadrer par la suite. ▲ J'adore le monde de Disney et l'univers de Miyazaki. Ça m'a toujours fait rêver. ▲ Contre toute attente, je suis Poufsouffle. ▲ Je raffole des sushis. ▲

BRIAN IS IN THE KITCHEN    

 

• NOM : Debrand. Vivre en toute discrétion, on a abandonné depuis bien longtemps. Notre père est un magnat des affaires et notre nom, connu sur la plupart des bouches.  

• PRÉNOM : Reginald. Qui ose donner une horreur pareille comme prénom à un enfant après le douzième siècle, sérieux ? Au moins, ils ont équilibré les choses avec mon frère. Y'a pas moyen d'être le seul avec un prénom pourri.  

• SURNOM : Reggie et j'ordonne qu'on m'appelle uniquement comme ça. Reg, à la limite. Je tiens à mon honneur.

• ÂGE : Je suis né le 1er février 1992, comme mes deux autres jumeaux. Nous avons eu vingt-huit ans il y a peu et on le vit plutôt mal. On est trop beaux pour avoir trente ans.   

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Los Angeles, born and raised. Ajoutez une pincée d'origines allemandes et nous voilà, plus merveilleux que jamais.      

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Si mon frère est graphiste, je me suis spécialisé dans la photographie. Je fais quelques expositions, de temps en temps, mais je préfère vagabonder en solo, appareil autour du cou. En plus, ça fait de l'effet aux dames. Et ça fait rager notre père, en bonus.   

• STATUT MARITAL : Je dois dire que j'aime bien accompagner mon frère à l'hôpital parce qu'il y a une jolie brune qui me fait de l'oeil.   

• ORIENTATION SEXUELLE : Le feeling, my frends. Le feeling. C'est le plus important.   

• AVATAR : Dylan twinnytwin Sprouse

▲ Dans le registre des familles puissantes et influentes, on se place en assez haute position. L'empire Debrand est sur le marché depuis de nombreuses générations, avec de nombreuses possessions à son actif, polyvalente est diversifiée. Immobilier, financier, quelques contacts dans le milieu du pétrole, quelques entreprises dispersées ici et là dans le vaste monde. Et tout le monde a toujours voulu tirer son épingle du jeu dans cette famille. Tout le monde s'est toujours conformé aux règles pour faire prospérer le clan. Suivre les consignes à la lettre. Nos prédécesseurs se sont employés à faire grandir l'empire, à assurer la sécurité de la famille et à garder celle-ci dans les meilleures dispositions pendant toutes ces années. Jusqu'à notre arrivée. Les vilains petits canards.

▲ Au lieu d'un héritier, nos parents ont gagné le gros lot. Trois enfants, nés le même jour à quelques minutes d'intervalles. Ma mère était énorme et c'est un euphémisme. Lexa est arrivée la première, apparemment elle était déjà en quête d'évasion avant même de s'échapper de l'utérus maternel. Ma merveilleuse personne est arrivée en seconde place et Al en dernière. Il se fait toujours un plaisir de me rappeler qu'il a été conçu en premier mais je reste le plus beau des deux, c'est un fait. Trois enfants à éduquer et c'était déjà un désastre familial au niveau de la succession. On aurait pu leur faciliter la tâche mais on a eu la chance d'avoir grandi au vingt-et-unième siècle, où les choses bougent. Où les esprits s'ouvrent et les traditions deviennent plus malléables.

▲ Malheureusement pour eux, nous n'avons pas été des enfants dociles. Le manoir a été un grand terrain de jeu pour nous et les farces n'ont jamais vraiment cessé. (Les nuits à se gaver de biscuits dans la cuisine non plus, les rares fois où l'on vient dormir à la maison.) Notre éducation stricte n'a jamais anéanti notre volonté d'exister par nous-mêmes, malgré les sermons et les heures de supplice à devoir attendre que la porte de notre chambre s'ouvre. Papa voulait des enfants modèles, à l'image de l'empire mais il n'a jamais voulu lever ses œillères et accepter que plus rien n'allait fonctionner comme ce fut le cas, auparavant. Al et moi, on ne veut pas succéder à notre père. Et on s'est battus pour qu'il comprenne. Ce n'est toujours pas le cas et il pense que ce n'est qu'une passade. Il n'y a que Lexa qui bosse dans la boîte. Qui survit encore au caractère tyrannique de notre père. Pour combien de temps ?

▲ Alphonse a choisi le graphisme, j'ai décidé d'opter pour une autre forme d'esthétisme visuel. La photographie. J'ai toujours aimé capturer l'essence d'une personne, d'un objet, d'un paysage. Essayer de trouver le moment idéal, les quelques précieuses secondes qui en feront quelque chose d'unique en son genre. J'ai toujours pris des photos de tout et n'importe quoi, en tout temps. Mon frère et ma soeur n'en peuvent plus du flash, mais ils ne disent rien, parce qu'ils m'aiment.

▲ Est-ce que c'est étonnant si je vous dis que j'essaye de faire comme si de rien n'était alors que je supporte difficilement la maladie de mon frère ? Je m'estime chanceux de ne pas être dans son cas, je sais que ça se soigne, mais j'ai peur. En fait, je me rends compte que je n'ai jamais vraiment cessé de m'inquiéter pour lui, depuis qu'on a appris pour la leucémie. Je me réveille certains matins en appelant mon frère pour être certain d'entendre sa voix me répondre au téléphone. Juste pour être sûr qu'il est encore là. On est tellement jeunes, putain. Je veux pas perdre le tiers de notre équilibre. On forme un tout, tous les trois.

BRIAN IS IN THE KITCHEN    

 

• NOM : Forbes. Comme le magazine. Que ma famille a fondé il y a longtemps, maintenant. L'économie et les affaires, c'est dans les gênes depuis des générations et ça a toujours été parfaitement entretenu.

• PRÉNOM : Wyatt, parce que mon artiste de mère a toujours aimé l'originalité. Et qu'elle a certainement trop du regarder Charmed dans une autre vie. Salomon, en l'honneur de mon grand-père paternel, comme la tradition l'exige.   

• SURNOM : Les petits surnoms affectueux ne sont pas acceptés dans cette maison (déso pas déso). Il n'y a que ma mère, dans la stricte intimité, qui se permet de me donner des sobriquets dégoulinants d'affection.    

• ÂGE : La trentaine déjà entamée depuis trois ans mais je sens que je ne vais pas me faire vieux, avec les ennuis qui arrivent.    

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Mon père est un américain pure souche, ma mère est d'origine roumaine, origine dont j'ai tiré mes cheveux sombres et ma peau pâle. Et étrangement, j'ai hérité de la nationalité italienne, sachant qu'elle a accouché à l'hôpital Santa Maria Nuova.      

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Mon père est le président directeur général de la plus grande banque du pays et investisseur boursier. Autant dire qu'on pèse dans le milieu. Et je vais bientôt hériter de sa place, ce qui va être un moment important dans sa vie comme dans la mienne.  

• STATUT MARITAL : Célibataire. Pour le moment. Je n'ai pas besoin d'une potiche vénale qui ne s'intéressera à moi juste pour grapiller autant de billets que ses poches le lui permettront.   

• ORIENTATION SEXUELLE : Les femmes. Disons que ma famille n'a jamais été très ouverte et que je n'ai jamais été très courageux à ce niveau.   

• AVATAR : Adam BB KYLO Driver

▲ Je suis né en Italie, à Florence. Ma mère avait passé les deux derniers mois là-bas, pour préparer une exposition de grande importance. La sculpture n'attend pas, mon chéri. Même enceinte comme un baleineau, elle avait tenu à être présente et elle a failli perdre les eaux sur place. Elle avait rencontré mon père à une vente d’œuvres d'art aux enchères, dans un but caritatif. Il a été envoûté par sa crinière et ses yeux sombres, son sourire malicieux et son caractère impétueux.

▲ J'ai été éduqué à la maison, par des précepteurs hautement qualifiés. Mathématiques, histoire, littérature. Économie, surtout. Mon père a toujours vu en moi son digne successeur et je me suis toujours fait un devoir d'être à la hauteur de ses espérances. Je me suis toujours efforcé d'être le meilleur, de tenir la distance. J'ai été formaté pour ça, en même temps. Je n'ai jamais réellement réfléchi à autre chose parce que ça m'a toujours paru évident que ce soit mon seul avenir.

▲ Le seul point noir à cet héritage qui arrive prochainement ? La famille Debrand. Qui pèse aussi lourd que nous dans la balance et qui a toujours été une épine constante dans nos pieds. Toute mon enfance s'est résumée à regarder les enfants d'un air mauvais, à jouer des tours et tourner les triplés en ridicule. Nos familles se détestent depuis longtemps et rien ni personne n'a jamais su mettre un terme à ce conflit. Sauf qu'ils sont capables de réduire nos actions en miettes et que mon père n'a jamais laissé passer une occasion de reprendre le dessus. Et je vois dans son regard qu'il ne sait pas si je serai capable d'en faire de même, même si j'essaye de lui prouver le contraire. Mais je sens qu'il prépare quelque chose, ces derniers temps et je n'apprécie absolument pas de me retrouver dans l'ignorance.

Petits plus : Je déteste porter des chemises, je trouve ça inconfortable. Et qu'on ne me parle pas de cravates. C'est la seule chose que j'ai réussi à négocier avec mon père. Je préfère largement un pull en cachemire, qui fait tout aussi élégant. ▲ J'ai été éduqué à l'ancienne, alors je suis assez polyvalent, dirons-nous : équitation, musique, danse de salon, un parfait petit héritier somme toute. Mais j'aime beaucoup jouer du piano quand je suis seul chez moi. ▲ Mais je suis une catastrophe en cuisine. Disons qu'avoir un "gouvernant" qui concocte des plats pour moi ne m'incite absolument pas à changer mes habitudes. ▲ J'adore rouler en moto, seul, sur des routes désertes et sinueuses. C'est vivifiant. ▲ J'ai une étrange passion pour les figurines de dessins animés. Disons que j'ai commencé à rattraper les années perdues à étudier l'histoire mérovingienne. ▲ J'aime beaucoup passer des heures à observer ma mère sculpter. C'est fascinant de la voir travailler la terre. ▲ J'adore les mûres et les myrtilles. Les petits fruits, en fait, de manière générale. ▲ Ma mère m'a appris le roumain et quelques notions d'italien, quand j'étais petit. Mais je ne parle qu'avec elle. ▲ J'adore lire. J'ai une bibliothèque pleine à craquer de bouquins qui n'attendent que d'être dévoré.  

BRIAN IS IN THE KITCHEN    

 

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• PRÉNOM :

• SURNOM :

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• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES :    

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE :  

• STATUT MARITAL :  

• ORIENTATION SEXUELLE :   

• AVATAR : Sophie poupette Skelton

▲ WHO DIS ?

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• AVATAR : Avan myking Jogia

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• AVATAR : Rosamund Pike

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• ORIENTATION SEXUELLE :   

• AVATAR : Oussama Guessoum

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