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Multiplication passive (LEA)

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AuteurMessage
Raina Skriver
Première génération

Raina Skriver


Date de naissance : 22/09/1995
Messages : 15
Date d'inscription : 18/04/2019


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MessageSujet: Re: Multiplication passive (LEA) Multiplication passive (LEA) EmptyJeu 18 Avr - 21:45




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Skriver, court et qui dénote de mes origines lointaines. Patronyme danois, pays d'origine de mon père qui est né et a grandi dans la ville d'Esbjerg. Le côté blond, pâle et rigide dont je n'ai pas gardé grand chose, à vrai dire.   

• PRÉNOM : Raina pour faire encore moins commun, hérité de ma mère originaire d'Espagne, de la belle ville de Grenade. Disons que ça perd tout son charme quand c'est prononcé avec l'accent américain mais je m'y suis accommodée avec le temps.

• SURNOM : Ray, pour la plupart de mes amis même si mes parents et mon petit frère me surnomment Nana, en général.  

• ÂGE : Vingt-quatre ans, je suis née au début de l'automne, soit le 22 septembre 1995.  

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née au Danemark, y ai vécu mes premières années avant que mon père ne soit muté à San Francisco, il y a dix ans. Quant au côté hispanique, je ne l'oublie pas pour autant, je rends régulièrement visite à mes grands-parents. J'aime ce doux mélange de deux opposés, de cultures diamétralement différentes qui se sont trouvées et ne se sont jamais quittées. 

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Disons que j'ai eu un coup de chance, parce que j'ai eu la possibilité de pouvoir reprendre la boutique d'antiquités de Jo, une vieille dame que la maladie n'a pas épargné. Ça fait longtemps que je travaille pour elle, par fascination pour l'univers entier qui se cache dans son échoppe et elle m'a demandé si je voulais prendre sa suite, parce qu'elle me faisait assez confiance pour passer derrière le comptoir. Et je n'ai pas mis longtemps à accepter sa proposition.  

• STATUT MARITAL : Est-ce que ça se mange ? Je n'ai jamais été très douée en relations amoureuses : trop timide, trop maladroite, trop prude, trop quelque chose. Mon père essaye toujours de me présenter des garçons convenables, mais il leur manque toujours quelque chose pour m'intéresser un tant soit peu. Une petite flamme, quelque chose qui viendrait faire pulser mon coeur hors de ma cage thoracique.

• ORIENTATION SEXUELLE : Désolé mesdemoiselles, même si j'ai beau y avoir pensé pour exprimer mes difficultés avec la gente masculine je n'arrive pas à me concevoir à vos côtés. Je préfère les hommes. Mais je soutiens largement la cause, je me bats pour les droits de tous.  

• AVATAR : Jocelyn she'sJakegirlfriendbtw Hudon


II. LES ANECDOTES


• Le mélange surprenant de mes parents vient d'un voyage autour de l'Europe entrepris par ma mère, après ses études. Un arrêt au Danemark pour visiter l'étendue scandinave et elle est tombée folle amoureuse de mon père, décidant même de stopper son escapade et d'y rester. Puis je vis le jour, au début de l'automne. Je suis restée à Esbjerg jusqu'à l'âge de dix ans, vivant comme une parfaite petite danoise, malgré ma peau bronzant plus vite et mes cheveux sombres, hérités de ma génitrice. Nous sommes venus vivre à San Francisco et j'ai du apprendre l'anglais sur le tas, en plus de maîtriser l'espagnol et le danois. Les premières années étaient difficiles parce que j'avais un accent qui ne voulait pas s'effacer mais après quatorze ans aux États-Unis, je gère.

• Je vais régulièrement rendre visite à mes grands-parents, qui habitent le vieux quartier arabe de Grenade, un endroit riche en histoire et en architecture, à deux pas de l'Alhambra. C'est un peuple aux mœurs littéralement opposés à ceux des Danois, plus expansifs, plus chaleureux, plus axés sur la famille. Des effusions de joie à la pelle, des apéritifs qui se terminent tard le soir, une agitation qui ne s'arrête que lors de la traditionnelle sieste. Un autre monde qui me ressemble beaucoup plus, au fond.

• La boutique de Jo, ça a été une pure coïncidence. Elle se trouve à quelques mètres de notre quartier et je suis tombée dessus par hasard, intriguée par ce qui pouvait bien s'y trouver. J'ai autant apprécié l'endroit que la bonne femme qui y régnait, vendeuse et réparatrice d'antiquités. Étudiante en histoire de l'art, j'ai tout de suite été passionnée par les anecdotes qu'elle me servait, par les origines de certains de ses articles. Elle a accepté de me prendre sous son aile pour l'aider, pas certaine de pouvoir tout gérer seule, avec l'apparition de sa maladie. Une sclérose en plaque. Une saleté qui a fini par la maîtriser quasiment totalement, de violentes crises qui l'empêchent de se mouvoir et de pouvoir continuer à exercer son métier. J'ai obtenu mon diplôme et elle m'a demandé de reprendre le magasin, sous sa supervision, pour continuer à le faire vivre. Que demander de plus ? J'aime ça. Réellement. Je n'aurais jamais refusé.

• Je ne suis pas la seule enfant de la famille, mes parents ayant donné naissance à mon petit frère, Samuel désormais âgé de sept ans. Ma mère avait passé la trentaine, déjà, mais c'est arrivé comme ça et elle a accepté ce don du ciel avec félicité. Nous avons beaucoup d'années d'écart, c'est vrai, mais il est un réel trésor à mes yeux. Une petite boule d'énergie et d'amour qui aime s'agripper à mes jambes et me suivre partout où je vais. Qui pose beaucoup de questions, dont la curiosité est sans égal, qui fait pétiller mes yeux dès qu'il apparaît dans mon champ de vision.

• J'ai peur de l'orage. C'est impossible d'expliquer pourquoi mais je suis terrifiée par le tonnerre qui éclate, par ce grondement violent qui vient de la nature et annonce la tempête, par les éclairs qui fendent le ciel et sont capables du pire. Je tremble, je suffoque, mes yeux restent clos jusqu'à ce que le calme revienne. Je redeviens l'enfant angoissée qui sommeille en moi, dans ces moments, allant jusqu'à rejoindre la chambre de Sammy, dans la nuit, pour me blottir contre lui, quelques années auparavant. Maintenant que j'habite seule, c'est beaucoup plus compliqué.       

Petits plus : Je me débrouille plutôt bien en bricolage, vu l'activité manuelle que je dois exercer à la boutique. Je répare souvent mes petits couacs toute seule, dans ma fidèle salopette tachetée de peinture. • Je bois très peu d'alcool, parce qu'en général, j'ai du mal à me maîtriser, ça fait ressortir le pire de ma personnalité. • Je collectionne les vieux appareils photos en argentique, qui s'alignent doucement sur une étagère, dans ma chambre. • J'adore les plantes vertes, je prends un plaisir tout particulier à m'en occuper. • J'ai un sens de l'orientation déplorable. • Il m'arrive de réfléchir à voix haute en danois et de jurer en espagnol, selon les circonstances. • J'adore le caramel et tout ce qui en contient. Et je me tuerais pour un pot de dulce de leche. • Ma mère m'a transmis sa passion pour la cuisine, je me débrouille pas mal de ce côté là. • Un chat traîne régulièrement dans l'appartement, mais il n'est pas à moi. Je le nourris et il se laisse caresser parfois mais il va et vient comme bon lui semble.


III. L'HISTOIRE.


Le message de Jo avait été bref, comme d'habitude. Ses articulations étaient de plus en plus douloureuses et il devenait difficile de se mouvoir sans craindre une violente douleur ou une paresthésie. La vieille dame m'avait interdit de la regarder comme si elle était au bord du précipice mais je ne pouvais m'empêcher d'éprouver une profonde tristesse pour sa condition qui devait être intolérable, pour une femme active réduite à ne plus pouvoir faire grand chose. Ma place à la boutique était devenue plus importante à mesure que son activité régressait et je m'étais retrouvée à devoir gérer la plus grande partie des choses, toujours sous sa supervision et ses précieux conseils d'experte. Prendre les commandes de clients, recevoir et vendre, retaper des objets achetés dans un état lamentable pour leur rendre leur beauté d'antan, garder les étagères en état et m'occuper de jeter un oeil pour trouver de nouveaux articles. J'étais la main droite de Josephine et j'acceptais toutes les missions qu'elle me confiait avec une immense joie, parce qu'elle me faisait assez confiance pour laisser aller vagabonder à sa place et prendre les commandes lorsqu'elle était trop faible pour les tenir elle-même. J'avais une grande tendresse pour cette femme qui avait accepté de me laisser une place dans son univers et j'avais rappliqué aussi vite que possible en direction de la boutique.

« Jo ? » j'avais scandé, me glissant entre les étagères à la recherche de la dame aux cheveux gris, avant qu'un crissement sur le carrelage ne m'interpelle. « Je suis là, gamine. » avait-elle soufflé, m'offrant la vue de son visage parcouru par les rides de l'âge et les yeux cerclés de fatigue. Elle me semblait beaucoup plus vieille que d'habitude, quelques mèches folles s'échappant de son chignon habituellement strict. Son corps mince prostré dans une chaise roulante, signe de l'avancée de sa maladie. « Bonjour ! Je suis venue dès que j'ai pu. » je la salue, avec un doux sourire. Ses traits se détendent imperceptiblement et elle m'invite à la suivre dans l'arrière-boutique, où se trouve l'atelier. L'endroit est toujours aussi apaisant qu'à chaque fois que je m'y rends. Une odeur de pot pourri qui traîne inlassablement, laissant flotter un parfum de rose séchée, des effluves boisées, la fragrance tenace du produit servant à lustrer les meubles anciens. Deux chaises vacantes, dont l'une n'a plus d'autre utilité que d'accueillir certains connaisseurs et des amis de la propriétaire. Je me laisse tomber dans l'autre, genoux resserrés et mains posées platement dessus, les yeux dardés sur elle. Son regard est perçant, ne me quittant pas une seule seconde. Je déglutis violemment, le doute s'insinuant dans mon esprit. « Vous vouliez me voir ? » je demande, d'une petite voix faiblarde, baissant subitement les yeux. J'avais peur de ce qu'elle pouvait me dire. Peut-être que je n'avais pas été suffisamment efficace ? Peut-être qu'elle n'avait plus besoin de moi ? « Je veux que tu reprennes le magasin. » Arrêt sur image. Mon souffle qui bloque dans ma gorge et mes yeux qui s'écarquillent. « Pardon ? » j'interroge, pour être certaine d'avoir bien entendu. « Ma maladie est à un stade avancé, Raina. Je ne peux plus m'occuper de la boutique comme avant. Mais je ne veux pas la laisser s'éteindre sans rien faire. J'ai confiance en toi et je sais que tu es capable de le faire, gamine. » me répond-elle, avec le calme et le sérieux que j'ai toujours vu en elle. Elle ne s'encombrait pas de paroles superflues et elle était d'une franchise étonnante. « Mais je- vous- » je bafouille, incertaine. J'avais du mal à comprendre l'exactitude de ses paroles. « Comment ? Pourquoi ? » Un léger sourire étire ses lèvres pâles et elle passe une main tremblante dans ses cheveux tirant sur le blanc. « Tu as le feu de la passion qui brûle en toi, petite. Le même qui m'anime et qui m'a permis d'en arriver jusqu'ici. Je serai là, derrière, je t'aiderai, je te transmettrai exactement tout ce que je sais. Je ne veux confier le travail de ma vie qu'à toi et personne d'autre. » rajoute-t-elle, sans concession, une lueur brillant dans ses yeux gris. Je sens mes pommettes prendre une teinte certainement rouge, picoter et j'ai l'impression que des larmes pointent au bord de mes yeux. Tant d'émotions qui se bousculaient à l'intérieur, à l'entente d'une telle confiance en moi. Je ne me sentais pas tout à fait digne de l'importance qu'elle plaçait en ma personne. Mais c'était une chance inestimable et je voulais honorer sa demande, la rendre fière. Lui montrer qu'elle ne se trompait pas, que je valais la peine. « Comment vous remercier...? » je souffle, du bout des lèvres, mes poings serrés sur le tissu rêche de mon pantalon. Ma tête est baissée et mon coeur bat la chamade. « En continuant de faire vivre la boutique, Raina. En continuant de distribuer ce savoir et cette passion à ceux qui t'entourent. » termine-t-elle, désormais ornée d'un réel sourire. Lui rendant justice et la rajeunissant de quelques années. La femme combative et imperturbable que je connaissais était de retour, le temps de quelques minutes.

 


FICHE PAR FALLEN SWALLOW


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Ismaël Tahan
Première génération

Ismaël Tahan


Date de naissance : 03/03/1996
Messages : 15
Date d'inscription : 30/07/2019


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MessageSujet: Re: Multiplication passive (LEA) Multiplication passive (LEA) EmptyMar 30 Juil - 14:16




I. LE PERSONNAGE.


• NOM :Tahan, qui dénote de mes origines égyptiennes. C'est très peu courant à San Francisco, pourtant il reste farouchement célèbre, merci Papa. Tahan le délaissé, Tahan le solitaire, Tahan le coeur brisé.

• PRÉNOM : Ismaël. Le seul souvenir assez vivace qu'il me reste de ma mère.

• SURNOM : Isma, la plupart du temps. Maël, également, mais c'est plus rare.  

• ÂGE : Vingt-deux ans, malgré le fait qu'on me donne plus, en général. C'est ma grande taille qui fait ça, sûrement. (3.03.1996)   

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis né à San Francisco, où mon père s'est établi, un peu avant ma naissance. Mais je suis égyptien de son côté, d'origine hébraïque de part ma mère et c'est bien la seule chose que je sais à son sujet.     

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Traducteur pour une maison d'édition, ce qui me permet de travailler à la maison et dans un rythme qui me convient, en plus de me lier à ma passion pour les langues à celle pour les livres.      

• STATUT MARITAL : Je suis célibataire. Et c'est certainement mieux comme ça, ça garde mon petit coeur fragile loin de tous les maux.

• ORIENTATION SEXUELLE : J'ai toujours été attiré par les femmes. Et ce, malgré mon coeur d'adolescent brisé. Disons que l'attraction qu'elles procurent se fait plus méfiante, depuis lors.

• AVATAR : TAMINO MY KING AMIR


II. LES ANECDOTES


• La solitude, c'est une compagne à laquelle j'ai fini par m'habituer, avec le temps. Enfant, c'était difficile de comprendre que ma mère n'avait jamais réellement souhaité ma présence, parce que ça l'éloignait d'autant plus de mon père. Musicien de renom, il était régulièrement absent à cause de ses multiples voyages et elle a fini par s'en lasser. Je n'étais qu'un prétexte de plus pour qu'elle s'en aille.

• Je n'ai jamais manqué de rien, en fin de compte, si ce n'est d'une présence parentale. Mon père a toujours tenu à ce que je vive dans les meilleures conditions, malgré le manque de temps qu'il avait à m'accorder. J'ai vécu chez son meilleur ami jusqu'à ma majorité et il n'a jamais cessé de m'envoyer de l'argent pour que je puisse vivre convenablement.

• Il évoluait dans la lumière et je n'avais jamais été que son ombre. L'enfant qui ne se mêlait jamais vraiment aux autres, qui parlait peu, qui préférait nettement le silence et la lecture aux activités de groupe. Je n'irais pas dire que j'étais asocial mais plutôt timide et réservé, avec des difficultés à aller vers les autres. Et en en grandissant, ça ne s'est jamais vraiment arrangé, à vrai dire. Le rat de bibliothèque, à qui on venait seulement s'adresser pour récupérer des notes ou des compliments d'explications sur le cours précédent.

• Jusqu'à ma rencontre avec Rosie. Ce brin de fille aux yeux de biche, à l'aura aussi lumineuse qu'une aurore boréale. J'étais jeune, j'étais un peu dépité par la vie et elle, elle rayonnait littéralement. Pourtant, nous n'avions littéralement rien à faire ensemble : elle appartenait aux intouchables, ceux sur qui tout le monde se languissait, ceux que tout le monde jalousait. Sauf que la demoiselle avait quelques lacunes et que j'avais de quoi y remédier, nous retrouvant dans une salle de classe pour quelques cours de soutien. Et j'ai même pensé qu'elle avait de quoi panser mes blessures, avec son sourire à mille watts et sa petite voix fluette.

• Dieu sait comment, nous avons fini les doigts entrelacés, dans la plus grande discrétion. Quelques baisers volés au détour d'un couloir désert, quelques rires qui n'avaient pour juge que le plafond de la piscine et mon coeur qui battait la chamade, qui se découvrait de nouvelles sensations inconnues, enivrantes. Jusqu'à ce qu'un jour elle le brise, en quelques minutes, à base de vagues explications sur le fait que nous n'avions rien à faire ensemble, en fin de compte. Même après son départ, je suis longtemps resté là, muet, à me demander ce qu'il s'était passé, ce que j'avais bien pu faire pour qu'on en arrive là. Finalement, la boucle était bouclée, sauf qu'une plaie béante siégeait désormais dans ma cage thoracique.

• J'ai refermé mon coeur et l'ai bouclé à double tour. J'ai décidé d'oublier l'amour et de ne penser qu'à mon avenir, optant pour la traduction. Lier ma passion pour l'étude des langues à celle des manuscrits. Obtenir des histoires arrivées d'autres pays et permettre à d'autres de pouvoir les savourer. Et je dois dire que travailler chez moi, dans la plus stricte intimité, c'est satisfaisant. Pas besoin de me mêler aux autres êtres humains.

• Petits plus : Je suis végétarien depuis trois ans déjà et je ne m'en porte pas plus mal. + J'ai un petit faible pour les glaces, surtout au café. + Je suis grand. Très grand. À deux centimètres d'atteindre les deux mètres, si vous voyez ce que je veux dire. J'ai constaté que c'était plutôt intimidant. + Je porte des lunettes pour reposer mes yeux, à force de compiler des heures derrière un écran et de relire des textes toute la journée. + J'ai adopté un furet, qui avait été abandonné et récupéré par un centre de soins pour animaux. + J'aime beaucoup arpenter les musées et m'y poser quelques heures, dans un calme tout relatif. + Mes murs sont infestés de polaroids pris plus ou moins au hasard, de quelques rares portraits, du visage rieur de mon meilleur ami.


III. L'HISTOIRE.


BRIAN IS IN THE KITCHEN    

 


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Lula Malone
Première génération

Lula Malone


Date de naissance : 07/10/1995
Messages : 12
Date d'inscription : 30/07/2019


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MessageSujet: Re: Multiplication passive (LEA) Multiplication passive (LEA) EmptyMar 30 Juil - 21:30




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Malone. Malone on y vient acheter des petits pains, des éclairs, un donut au glaçage surprenant. Malone's Bakery, c'est mon havre de paix, la consécration de toute la vie de ma mère et c'est toute une histoire de famille.

• PRÉNOM : Tallula, parce que ma gentille môman n'a jamais su faire simple. C'est un peu mystique mais j'ai du mal à m'y faire, même avec le temps. Isobel, c'est juste un hommage à ma grand-mère.

• SURNOM : Lula. Lula c'est ancré en moi depuis longtemps. Et ça me colle à la peau. La jolie Lula, la douce Lula, la lumineuse Lula.

• ÂGE : Vingt-trois ans, vingt-quatre dans quelques mois. (7.10.95)  

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née à Annsville, mais nous avons rapidement déménagé à San Francisco quand une connaissance de ma mère lui a fait part d'un local à louer pour sa pâtisserie.

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : C'est là que ça devient compliqué. Malgré la célébrité juste grandissante de la pâtisserie, nous n'avons jamais eu assez d'argent pour me permettre d'entreprendre des études supérieures. Alors je travaille à mi-temps aux côtés de ma mère, laissant le soir à des activités moins reluisantes. J'use de mon joli minois pour arrondir mes fins de mois, j'accompagne des hommes seuls qui demandent un peu de compagnie, mais toujours dans une certaine limite. Mais moi, mon rêve, c'est le théâtre. Merci Romeo qui m'a permis d'entrer dans sa petite troupe, le temps de m'essayer au métier.     

• STATUT MARITAL : Seule, je me sens mieux seule. J'ai failli détruire un couple sans le savoir, mais notre relation s'est terminée aussi vite qu'elle a commencé et c'est mieux ainsi. Qui voudrait d'une potiche payée pour battre des cils ?  

• ORIENTATION SEXUELLE : J'ai essayé. Évidemment. Il le fallait, c'était l'une des nombreuses choses sur ma liste. Je ne dis jamais vraiment non, c'est toujours sympa, mais j'ai une nette préférence pour le sexe masculin. Un ÉNORME faible pour les ondulations grondantes éraillées.

• AVATAR : Bridget cutie Satterlee


II. LES ANECDOTES


• Papa, il travaillait comme facteur pour Annsville, il était souriant comme pas deux, il sentait bon le savon à la fleur d'oranger, il t'appelait toujours "petite fleur". Papa, il ravivait les couleurs là où il faisait sombre, il venir embellir le moral. Papa, il vous a quitté quand t'avais douze ans, d'un accident vasculaire-cérébral. Il n'a jamais cessé de te manquer, chaque putain de jour que Dieu faisait. Papa il n'avait pas un gros héritage, assez pour rembourser quelques prêts et pour partir loin de la ville. Ta mère, elle a voulu revisiter le rêve américain, elle a pointé San Francisco du doigt et elle a décidé de t'y embarquer, pour tenter de percer un peu. Et puis, tout le monde aime les gâteaux, non ? ★ Puisqu'on en parle, la pâtisserie, ça a rythmé ta vie depuis aussi longtemps que tu t'en souviennes. L'odeur des brioches qui doraient dans le four, le sucré des glaçages bariolés, le doux-acide des citrons meringués. T'as les doigts dans la pâte depuis gamine et t'as jamais réussi à t'en défaire. Tu travailles avec un grand plaisir dans le magasin de ta maternelle, quand le besoin s'en fait sentir. Elle tient à te payer les heures passées à confectionner ou servir les clients et même si tu refuses à chaque fois, y'a toujours une enveloppe qui finit par glisser sous ta porte. ★ Mais c'est pas assez, tu le sais. Et par un concours de circonstances, t'as fini par escorter des mâles dans des soirées, des réunions, des galas, des repas de famille. La vingtaine, la trentaine, la quarantaine. Amie, amante, compagne. Chaque soir un nouveau rôle à porter. Tu fais pas dans les "extras", très peu pour toi. Tu t'en tiens à la compagnie, quelques baisers, quelques marques d'attention. C'est le prix à payer pour se pavaner à tes côtés. Et même si c'est pas toujours agréable, ça paie pas de mine et ça rapporte. Pas mal, parfois. Alors tu serres les dents et tu continues, tant que le but ne sera pas atteint. ★ T'aurais pu être comme tout le monde et te contenter d'un petit animal tout mignon à cajoler. Mais tu es unique, Lula. Assez unique pour qu'un énorme chat (Big Mac, surnommé Biggie), une tortue (Caroline, cliché as fuck) et deux cochons d'inde (Bradley et Cooper, jugez pas) soient les maîtres incontestés de la maison. T'y peux rien, t'as toujours aimé les animaux. Tous, sans exception. C'est l'arche de Noé, chez vous. ★ T'as une liste. Depuis toujours. Une liste qui ne cesse de grandir mais que tu continues de suivre à la lettre. Toutes les choses qui t'ont toujours fait envie et que tu comptes réaliser avant de mourir. Une bucket list, eh ouais. Voler un vêtement dans un magasin, faire un saut en parachute, aimer à la folie, faire de la moto, manger ton poids en churros. Tu veux vivre le plus possible, Lula. Ne regretter aucune minute de ton existence. ★ Tu ne fumes pas. Jamais. Quoi que ce soit, d'ailleurs. À boire, ou rien. T'es du genre à chiper les cigarettes et les écraser sur le sol, insolente. Et si jamais, pour info, t'aimes bien le rhum.

Gauchère contrariée. Sa maîtresse d'école était un peu vieux jeu, elle l'a forcé à écrire de la main droite alors qu'elle est gauchère. Elle finit donc presque totalement ambidextre. ★ Fan d'ananas, de sushis végétariens, de churros, de toutes les pâtisseries possibles et inimaginables, de diabolo fraise, de salopettes, de romans érotiques, de dessous de verres en carton (qu'elle collectionne sur un mur de sa chambre). ★ Imprévisible. Elle change d'avis comme de chemise, apparaît, disparaît. Un feu follet. Elle est dure à suivre, Lula. ★ En cas de situations difficiles, elle fait des crises d'angoisse. Tremblements, hyperventilation, le starter pack "j'suis perdue, j'sais pas quoi faire". ★ Très bonne comédienne, la gamine. Elle sait pousser la larme à l'oeil, sortir le grand jeu, pour attendrir les gens ou se sortir d'une situation gênante. ★ Effectue tout ses transports à vélo. Économique, écologique. Pas toujours très pratique mais c'est son choix. ★ Très matinale, en règle générale. Et couche-tard. Ce qui ne fait pas très bon ménage. ★ Ne vit pas sans musique. Presque toujours avec le casque vissé sur les oreilles. Chantonne sous la douche, accessoirement. ★ Sa mère a retrouvé un homme dans sa vie, qu'elle a eu du mal à accepter au début mais qui se trouve être quelqu'un de très agréable et bosseur, Pierrick. Vient s'ajouter à cette famille recomposée, un demi-frère étrange. ★ Aime beaucoup les plantes vertes. ★


III. L'HISTOIRE.


BRIAN IS IN THE KITCHEN    

 


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Joan Kinsella
Première génération

Joan Kinsella


Date de naissance : 04/04/1989
Messages : 14
Date d'inscription : 30/07/2019


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MessageSujet: Re: Multiplication passive (LEA) Multiplication passive (LEA) EmptyMar 30 Juil - 21:44




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Kinsella. Et rien que prononcer ce nom, qui est désormais le mien, c'est étrange et rassurant à la fois. C'était parti de rien, de quelques messages à travers l'écran d'un téléphone et ça a pris une place considérable, indispensable dans mon existence.  

• PRÉNOM : Joan. Parce que ma mère lovait le rock'n'roll.  

• SURNOM : Jo, JJ, principalement. Tant que c'est pas neuneu, ça me va.

• ÂGE : Trente ans, désormais. J'suis vieille, putain. (4.04.89)  

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : J'suis née à San Francisco mais mes parents sont restés bloqués à Woodstock, depuis le temps.

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Depuis que la situation est devenue stable, je n'ai gardé que mon travail à l'Oasis, parce que je tiens quand même à garder une certaine indépendance financière et que j'aime l'ambiance qui siège là-bas. Ce qui me laisse plus de temps pour penser à la musique, à cette passion qui m'a gardé la tête hors de l'eau depuis si longtemps.       

• STATUT MARITAL : J'ai encore du mal à croire qu'on m'a passé la bague au doigt. Qui aurait pensé que Joan Jefferson allait se marier un jour ? Certainement pas moi. Certes, c'est une question de convenances pour éviter à Mason d'avoir eu quelqu'un qu'il n'appréciait pas dans sa vie et d'un côté ça me fait plaisir de savoir qu'il tient assez à moi pour m'avoir choisi. MAIS BON DIEU, MADAME KINSELLA, PLEASE WATCH ME FREAKING OUT.  

• ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les deux, parce qu'il y a autant de beauté et de bonheur à vivre avec l'un et l'autre. Mais ma préférence ira toujours vers les intonations graves et les odeurs musquées.

• AVATAR : Hayley kween Williams


II. LES ANECDOTES


• La discrétion, ce n'est pas le fort de la famille Jefferson. Des parents célèbres pour leur addiction à la drogue, comme restés bloqués dans un Woodstock qu'ils n'ont pas connu, au cadet à la gueule grande ouverte et connu pour sa charmante insolence, Joan ne déroge pas à la règle. Des cheveux colorés depuis qu'elle a atteint l'âge de gagner son argent seule, des vêtements bariolés et des mélanges d'imprimés. Peut-être un moyen inconscient de rajouter du piment et de la folie dans sa triste vie, mais c'est clair qu'on ne peut pas la manquer.

• Du à son manque d'éducation, JJ est quelqu'un de franc, sans réelles manières, qui n'hésite jamais vraiment à dire ce qu'elle pense, à faire ce qui doit être fait pour survivre. La bienséance, elle ne connaît pas, ou très peu, merci aux parents Gallagher de lui avoir inculqué certaines valeurs. Mais on ne se refait pas et ça ne lui vient pas spontanément, alors elle outrepasse parfois certains droits. Elle est imprévisible et brute de décoffrage, elle agit parfois sans vraiment réfléchir. Maintenant qu'elle est mère, elle fait un peu plus attention mais son besoin de protection envers son fils la pousse parfois à s'engager dans des voies desquelles elle ne peut plus reculer.

• Elle en veut énormément à ses parents d'être ce qu'ils sont, de ne jamais avoir pris leur rôle au sérieux, de les avoir laissé se débrouiller seuls, balancés dans un monde vicieux et brutal. Pourtant, elle ne peut s'empêcher d'aller rendre visite à ses parents quelques fois, pour vérifier qu'ils vont bien. Une dualité qu'elle ne comprend pas elle-même, mais qu'elle ne peut s'empêcher de ressentir à leur propos.

• Son petit frère, c'est quasiment toute sa vie. Elle l'a élevé seule, prenant très jeune la place de sa propre mère. Ils sont chacun la force de l'autre, le pilier sur lequel se reposer, se battant ensemble pour vivre plus ou moins correctement. Ils vivent ensemble même s'il passe plus de temps chez son meilleur ami, travaillent pour garder un train de vie aussi équilibré que possible, financièrement. Ce n'est pas facile mais elle se gorge de la positivité de son frère, de cette lumière qu'elle envoie tout autour de lui.

• Pour rajouter encore plus de responsabilités dans sa vie, elle a ramassé un chien dans la rue, une espèce de chose frisée et baveuse qui aime s'amuser à léchouiller le visage de Blake à chaque fois qu'il est à portée de museau. Il s'appelle Chien.

• La musique, c'est toute sa vie. C'était un moyen de hurler au monde sa colère, sa rage, son désespoir, de se dépenser, de coucher ses émotions sur le papier. De mettre des formes à son fond, d'extérioriser tout cette tempête qui vibrait en elle. Et c'est devenu une passion, quelque chose de vital, qui la maintient debout. L'Oasis, ayant apprécié une performance, lui permet de jouer sur scène, certains soirs, quand elle n'est pas au bar à servir les clients. Et ces quelques petites heures sont une libération pour elle. Même si elle joue parfois de la guitare chez elle, en compagnie de son frère.

• C'est parti sur un numéro erroné, un message envoyé à une personne qui se trouve être un inconnu, ça a continué sur une première rencontre explosive et des pare-choc défoncés, une seconde première rencontre dans laquelle elle est tombée dans les pommes. Puis la douceur et les paroles incisives de Mason Kinsella ont fini par l'attendrir, au fur et à mesure du temps. Comme ses petites gestes auxquelles elle ne savait comment réagir, peu habituée à autant d'attention. Jusqu'à ce qu'il apprenne pour Blake et qu'elle accepte son marché rocambolesque. L'épouser pour de vrai-faux histoire que ses parents le laissent tranquille et obtenir un train de vie plus acceptable pour son fils. Mais parfois, elle a du mal à démêler le vrai du faux, à comprendre ce qui résonne étrangement en elle. Est-ce que la supercherie est finalement train de prendre une forme bien plus réelle ?

Infos en vrac : Son animal préféré est le renard + elle déteste laisser son fils à la crèche pour partir travailler + elle adore la bouffe italienne et le guacamole, c'est une vraie passion + elle dort très peu mais c'est une grande adepte des siestes à l'improviste, dès qu'elle a un moment de libre + elle vient d'avoir le permis, après avoir assez économisé donc elle n'est pas encore très à l'aise sur la route + elle se débrouille plutôt pas mal en cuisine, à force d'expérience + mais c'est une quiche en bricolage, elle supplie toujours Patrick de lui filer un coup de main + elle aime aller se percher sur le toit de l'immeuble pour observer les étoiles, son petit garçon lové contre elle, lui murmurant des chansons jusqu'à ce qu'il s'endorme.


III. L'HISTOIRE.


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Eliott Fjeld
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Eliott Fjeld


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MessageSujet: Re: Multiplication passive (LEA) Multiplication passive (LEA) EmptyDim 18 Aoû - 15:35




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Fjeld. Ça vous dit quelque chose, hein ? Si ça vous parle de popularité et de charisme, moi ça m'inspire le dégoût et la déception. Je ne veux pas être relié à ce père que je ne considère plus comme tel. Pourtant, tel est le poids que je porte sur mes épaules.

• PRÉNOM : Eliott. Un vague rapport entre mes cheveux blonds, le soleil, un dessin animé à l'ancienne. Rien de bien extravagant, comparé à ma petite soeur.  

• SURNOM : El, Eli, Liott. Mais ça c'était avant, avant de devoir réduire mon âme à une forteresse pour ne pas craquer, pour ne pas hurler à plein poumons. J'ai eu le droit à des petits sobriquets amusants, en prison. Blondie, Princesse, Barbie. Toujours dans la plus grande virilité. Mais j'ai fait ravaler quelques dents à certains et les surnoms ont vite cessé, pour la plupart.   

• ÂGE : J'ai eu vingt-huit ans il y a quelques semaines, seulement. Mon quatrième anniversaire d'affilée entre les barreaux. Et j'aurais donné n'importe quoi pour avoir quelques bougies et un peu de musique. (23.07.1991)

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis né à Tórshavn, la capitale des Îles Féroé, en plein milieu de l'été. Nos deux parents sont danois d'origine, avant que l'on déménage à San Francisco. J'avais treize ans et j'ai l'impression que ça a été la pire décision possible pour cette famille.

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je sors à peine de prison. J'ai été relâché la semaine dernière pour bonne conduite, après quatre ans de réclusion pour vol à main armée ainsi que coups et blessures dans une station-essence. Si on me demande mon avis, j'ai toujours voulu être écrivain. Mais trouvez-moi une maison d'édition qui accepte les taulards, qu'on rigole.  

• STATUT MARITAL : Inexistant ? À moins de vouloir fricoter avec le maton chauve et musclé qui gardait notre étage ? Ew. Merci mais non merci. L'abstinence c'était bien aussi.   

• ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel. Je n'en ai jamais beaucoup parlé parce que mon père m'aurait foutu dehors du jour au lendemain, mais je l'ai toujours su.  

• AVATAR : EVAN MY BOUBI PETERS


II. LES ANECDOTES


▲ La famille Fjeld, ça a toujours été une très belle représentation de théâtre. Un jeu d'acteur étonnant, quasiment sans fausses notes. Le décor d'une belle famille, aux enfants aussi blonds que les blés, même si ma petite soeur avait hérité d'une teinte quasiment lunaire. On quitte notre Danemark natal pour les États-Unis, ma mère est aussi exigeante avec Malyana que mon père l'est avec moi. Puis survient le drame, le plot twist. Mon père est un porc qui se tape son assistante dans notre propre maison. Ma soeur se réfugie dans le mutisme, ma mère dans l'alcool, pour oublier qu'elle pleure tous les soirs. Mon père dans le travail et moi j'en profite pour vivre ce qu'aurait du être une vie normale.

▲ Je m'enfonce dans l'obscurité des soirées confinées, dans des espaces remplis de fumée, de musique vrombissante et de pilules colorées. Je m'enfonce dans les mauvaises fréquentations, je finis par rentrer dans un groupe qui me procure des sensations mille fois plus vibrantes qu'une existence stoïque près de mes parents. Je ne veux pas faire de politique, je n'en ai jamais voulu. Je veux vivre, pleinement. Faire des conneries, comme les jeunes de mon âge. Jusqu'à la grosse connerie, celle qui fait tout basculer.

▲ C'était une idée de Cliff, d'aller voler quelques trucs dans une station-essence. Sauf que les flingues étaient réels et qu'on devait seulement s'en servir pour intimider le caissier ainsi que les clients, histoire qu'ils restent tranquilles. Sauf que je n'avais pas prévu d'assister à un tabassage en règle et de l'arrivée des flics. Encore moins d'être envoyé en prison, sans aucune aide de la part de mon père et de ses prétendues relations, alors qu'il affirmait que je repartais au Danemark pour des études. Mais au final, ça a été une école, une école de la vie. Et j'en ai bavé, putain, pendant quatre ans. Ma mère est venue me voir, quelque fois. Mais ce n'est pas elle que je voulais retrouver, même pour quelques précieuses minutes. Mal n'est venue qu'une seule fois. Et même si je lui en veux au fond, de m'avoir abandonné dans un sens, j'étais heureux qu'elle se présente dans cette salle impersonnelle. Elle avait grandi. Et j'avais manqué tellement de choses que ça me donnait envie de hurler.

▲ Je suis sorti la semaine dernière, après plusieurs années à tourner comme une bête en cage. Pour bonne conduite. Si survivre aux autres, peu importe le moyen, consiste à bien se conduire. Mais maintenant ? Qu'est-ce que je fais ? Je ne veux pas rentrer chez moi et je ne veux pas être seul. Je ne pourrais jamais travailler normalement, comme les autres. Un casier judiciaire, surtout comme le mien, ça ne pardonne pas. J'ai toujours voulu écrire et je me dis que peut-être, j'y arriverai. Mais d'abord, je veux faire tomber le gang. Je veux qu'il soit anéanti, en réponse à ces quatre années d'emprisonnement qu'ils ont causé. Je veux voir Cliff me supplier de l'épargner, alors qu'il est celui qui m'a envoyé au trou.

▲ Je rêve de manger à nouveau une frugtsalat. Imaginez une salade de fruits avec de la crème vanillée et du chocolat râpé. Je bave déjà. ▲ J'ai toujours voulu un chat. Et je pense que je vais faire raquer mon père pour l'avoir. J'adore les persans. ▲ J'ai une vieille voiture, une Cadillac noire obtenue à moitié légalement, que je dois récupérer chez moi, si elle toujours en vie. ▲ J'adore la mangue. ▲ J'aime l'odeur de la lessive, celle de ma mère était à la lavande et ça m'a marqué. ▲ J'ai pris l'habitude de dormir et de manger peu, je dois ressentir à un grand machin tout maigre, aux yeux cernés, ça doit pas être beau à voir, de l'extérieur. Moi j'ai pris l'habitude. ▲ Quand j'ai commencé à sortir tard le soir, j'ai embarqué une boîte, avec moi. Une boîte qui contient beaucoup de précieux souvenirs, une boîte qui contient des preuves assez compromettantes pour faire chanter certains personnes, pour en motiver d'autres à m'écouter attentivement et à m'accompagner dans mon enquête. On m'a parlé d'un Walters qui serait potentiellement intéressé.


III. L'HISTOIRE.


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Liam Van Acker
Première génération

Liam Van Acker


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MessageSujet: Re: Multiplication passive (LEA) Multiplication passive (LEA) EmptyJeu 22 Aoû - 22:27




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Van Acker. J'aurais pu être autrichien ou hollandais, avec un patronyme comme ça, ouais. Mais non, parce qu'il ne faut pas abuser non plus : on ne peut être beau, intelligent, talentueux ET avoir un nom de famille qui déchire.

• PRÉNOM : Liam. Court, net, précis. Et ça fait mail à l'envers. J'espère que cette information aura été utile, bisous.

• SURNOM : "LIAAAAAAAAAAAAAM", hurlé par des adolescentes en chaleur, ça convient ? L, à cause d'une histoire de code secret utilisé pendant mon enfance avec les voisins, qui a fini par rester.

• ÂGE : Vingt-trois ans, et ouais. Si je me coupe les cheveux, je fais plus jeune. Si je laisse pousser mes poils, je fais un poil plus. (21.07.96)

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis né à Bruges, la Venise du Nord. Mais mes parents ont vite déménagé aux États-Unis, après la mutation de mon père dans un centre de recherche à San Francisco. Mais je retourne souvent manger des frites et des gaufres chez ma grand-mère.    

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je fais des études en musicologie et je suis chanteur-slash-musicien à peu près partout où on me demande. Bars, festivals, tremplins. Tout ça grâce à un morceau de guitare dans un square. C'est pas encore les Space Boots, je sais bien, mais j'essaye de suivre un peu leurs traces : partir d'un garage et atteindre les sommets.

• STATUT MARITAL : En relation libre avec ma plus vieille amie d'enfance, qui sert accessoirement de petite-amie officielle pour éviter qu'on m'emmerde dans la rue. (Avec son accord, je précise.)  

• ORIENTATION SEXUELLE : Pansexuel, c'est le feeling qui m'inspire, qui m'attire, comme pour la musique. Pas de visuel, juste des ressentis.

• AVATAR : Luke weneededthefourthlad Garcia


II. LES ANECDOTES


▲ Mon père est chercheur pour un centre pharmacologique et ma maman, ancienne professeur de flûte dans un conservatoire, désormais propriétaire d'un magasin d'instruments de musique. La musique, c'était déjà dans la famille, je ne pouvais pas passer à côté. On m'a glissé une guitare dans les mains déjà très jeune et elle n'a jamais cessé de me suivre, peu importe où j'allais.

▲ Je jouais dans un des nombreux squares qui parsèment la ville, avec Nova, quand on s'est approché de moi, carte de visite à la main. Un homme, qui m'était totalement étranger, m'a complimenté sur ma voix ainsi que ma musique et m'a dit que j'avais une assez belle gueule pour intéresser plus que trois pigeons sur une place publique. J'ai pris mes cojones en main, j'ai bu une petite bière avant et j'y suis allé, j'ai discuté comme la grande personne de vingt-deux ans que j'étais l'année dernière et on a fait un test dans une pièce énorme.

▲ Un an plus tard, ça commence à gentiment décoller, à force d'enchaîner les événements. C'est pas encore la grande folie mais on commence à s'extasier sur ma modeste personne, à l'université. C'est assez marrant, je dois dire. Mais je tiens à terminer mes études, qui ne feront que m'aider dans mon boulot et m'améliorer dans mes performances. Mais l'exaltation de chanter devant une foule, micro à la main, c'est indescriptible. Même dans une petite salle, dans un café, sur le terrain boueux d'un festival.

▲ Nova, c'est la femme de ma vie. Après ma mère, évidemment. Nova, elle boit comme un trou, elle fume des clopes même si elle sait que ça lui fait une voix de camionneuse, elle dessine divinement bien, elle a une âme libre, une âme d'artiste. Elle m'engueule quand je prends trop la confiance, elle m'encourage comme jamais à suivre mes rêves. Nova, c'est ma première pour tout. Premier baiser, premières caresses, première fois. En toute amitié, pour découvrir, pour ne pas être déçus.

▲ Nova, je l'aime du plus profond de mon coeur. Pas assez pour l'épouser, pas assez pour lui demander d'être la mère de mes enfants. Assez pour ne jamais vouloir la lâcher, pas assez pour lui offrir l'exclusivité. Amis avec bénéfices, amis avec une confiance absolue. Une amie, une amante, une soeur, tout ce dont je n'avais jamais osé rêver. Petite-amie officielle pour éloigner les paparazzis, même si l'on vole parfois ailleurs, d'un commun accord. De toute manière, on sait qu'on finira toujours par revenir l'un vers l'autre, peu importe ce qu'il arrive.

▲ Gabriel aussibavardqu'uncaillou Harmon est mon cousin adoré. Ma maman, avant d'être un Van Acker par le mariage, était une Harmon, elle aussi. La soeur de son papa, pour tout avouer. Décoincer le balais logé dans le machin, c'était mon but ultime pendant les réunions de famille et c'était fun. En vrai, je l'aime beaucoup, même s'il reste très énigmatique. C'est un peu le mystérieux de la famille, Gab.

▲ Je voue une affection toute particulière aux bottes et aux chemises. ▲ Je ne retire jamais les chaînes autour de mon cou, ce sont des cadeaux de mes parents et de ma grand-mère. ▲ J'adore tout ce qui contient du caramel. Surtout les gaufres. Liégeoises. ▲ Je parle couramment français et j'ai trop peu habité là-bas pour avoir leur accent bizarre, dieu merci. ▲ Je joue du piano -donc du synthé- et je connais les bases en flûte, obviously. Même si la guitare, ça reste mon instrument de prédilection. ▲ J'ai tout le temps l'air d'avoir dormi une heure par nuit et c'est normal. Je dors peu, j'ai du mal à pioncer, je réfléchis beaucoup trop. Faire des introspections sur ma vie à la place de me reposer, c'est mon dada. ▲ J'adore les westerns. J'en ai une collection faramineuse chez mes parents. ▲ J'ai un chien, un bouledogue anglais, une énorme masse baveuse remplie d'affection.


III. L'HISTOIRE.


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Lucas Beaumont
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Lucas Beaumont


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MessageSujet: Re: Multiplication passive (LEA) Multiplication passive (LEA) EmptySam 24 Aoû - 14:01




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Beaumont. Et même si c'est celui que je possède depuis de nombreuses années maintenant, je sais que ce n'est pas l'original. Celui que je veux découvrir, peu importe le moyen, celui pour lequel je me suis déplacé jusqu'aux États-Unis.   

• PRÉNOM : Lucas, classique, sans fioritures. Passe-partout, ce qui m'arrange assez, je dois dire. Arsène, comme deuxième prénom, parce que ma mère a toujours aimé les aventures de Maurice LeBlanc.    

• SURNOM : J'ai eu droit à Calu, transformé en Calumet, fut un temps. Est-ce que je dois réellement expliquer pourquoi ?  

• ÂGE : Vingt-huit ans (la cinquantaine selon les moments). (1.02.91)

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Le pays du bon pain, du fromage (que je regrette énormément depuis mon arrivée ici) et du vin. Je suis un parfait cliché du français et je l'assume, parce que j'aime les bonnes choses de la vie. Je suis un épicurien, messieurs dames. Nice, il y fait beau, y'a la mer et les mouettes qui vole vos frites. La France est un merveilleux endroit, vous saurez. Merci Maman.

Je pensais être un pur produit français jusqu'à ce que j'apprenne que y'avait de l'américain dans mon sang.      

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je suis maître d'école. J'aime bien les enfants (en tout bien tout honneur, je vous vois déjà venir, you filthy readers), c'est la catégorie de personne que j'apprécie réellement. Ils sont honnêtes et curieux de tout, ils voient la vie sans ce cynisme qui nous caractérise, nous adultes. C'est pas toujours reposant mais je me sens bien plus en adéquation avec eux qu'avec le reste de la population. 

• STATUT MARITAL : Je suis un homme pris, désolé. La seule femme de ma vie est âgée de six ans et je lui ai sauvé la vie.  

• ORIENTATION SEXUELLE : J'me pensais hétéro et puis j'ai fini dans un pieu avec un mec à une soirée et j'ai fini par penser autrement, depuis. Mais j'me définis pas, je me laisse vivre, tout simplement.  

• AVATAR : Jeremy blblblbl Allen White


II. LES ANECDOTES


▲ J'ai toujours pensé être un bon petit français, issu d'une maman travaillant dans le social et d'un papa cadre dans une entreprise, jusqu'à ce que la curiosité me rattrape. Et j'apprenais, à vingt-six ans, que mon père ne l'était pas, biologiquement. Mon vrai paternel avait quitté ma mère avant même qu'elle n'apprenne être enceinte et s'était envolé pour d'autres cieux.

▲ J'ai beau aimer mon père et l'admirer de tout mon saoul, j'ai toujours été de nature curieuse. Je voulais en savoir plus, je voulais découvrir mon véritable père et savoir s'il était là, quelque part. En apprendre plus sur lui, savoir ce qu'il avait fait. Et je n'avais qu'un nom. Conrad Grimm. Originaux, ces amerloques, en tout cas. Il y avait de fortes chances qu'il se trouve là-bas alors j'ai terminé mes études et j'ai fais une valise, direction les States.

▲ J'ai approfondi mes recherches et terminé à San Francisco, mais dans l'équation je n'avais pas compté Kala. Cette petite fille muette, adoptée par une famille, le temps de quelques mois. Jusqu'à ce qu'ils se lassent et n'essayent de la faire adopter par le biais d'internet. Ma mère m'avait envoyé un article par mail et quand j'ai découvert ces moyens scandaleux de refourguer des enfants aussi simplement que des jouets défectueux, j'ai failli gerber. J'ai retracé quelques liens et j'ai découvert un système abject, qui n'était pas prohibé par l'état où je me trouvais à l'époque. Au cours d'une recherche, je suis tombé un peau couleur café et de grands yeux noirs, très expressifs. Je suis tombé sous le charme de la petite et j'ai décidé, sur un coup de tête, de la prendre avec moi. Je l'ai arraché à une famille dégueulasse et des perspectives de retomber sur quelqu'un d'encore pire.

▲ Kala, peu importe qu'elle ne parle pas, on arrive très bien à se comprendre. Les gestes comptent plus les mots, c'est ce qui importe. Et même si c'était difficile, niveau confiance, on s'entend beaucoup mieux. Et je sais qu'elle raffole des crêpes, désormais. Je peux veiller sur elle, autant à la maison qu'à l'école, veiller à ce qu'elle soit enfin heureuse.

▲ J'ai finalement retrouvé mon père, après de longs mois de recherche. Conrad Grimm, à San Francisco. Je l'ai retrouvé et on s'est installés autour d'un café, je lui ai appris que j'étais son fils, qu'il ne l'avait jamais su parce qu'il était parti trop tôt et j'ai voulu savoir qui il était. Il m'a soufflé qu'il avait fait beaucoup d'erreurs dans sa jeunesse, qu'il avait essayé de se racheter. Que j'avais un frère et deux soeurs, plus jeunes, qui avaient refusé de le pardonner, qui avaient refusé de renouer une quelconque relation avec lui, malgré tout. Je n'ai jamais su ce qui s'était réellement passé mais je me pose énormément de questions, je réfléchis, longtemps, j'essaye d'imaginer ce qui aurait pu être.

▲ Actuellement, CONrad décédé, enterrement et révélations à jouer en rp flashback Multiplication passive (LEA) 3726423776

Fun facts : Je fume comme un pompier. J'suis désolé pour Kala et j'essaie de toujours cloper à l'extérieur pour lui éviter de crever à trente ans, mais c'est mon addiction. C'est bien la seule, d'ailleurs. ▲ N'essayez jamais de me faire manger des bananes. Je déteste ça. ▲ J'adore les écharpes. J'en fais la collection, j'en ai de toutes les couleurs. ▲ J'ai l'air d'un insupportable connard incapable de compatir à quoi que ce soit, mais j'suis soft, en vrai. ▲ J'aime beaucoup le sarcasme, quand même. J'avoue. ▲ Je ne mange plus que du poulet, comme viande. Un steak saignant, ça ne me donne plus trop envie, à l'heure actuelle. ▲ J'apprécie beaucoup le lait de noisette. Comme quoi, changer ses habitudes, c'est surprenant en bien. ▲ Je suis bordélique à souhait. ▲ Mais je suis patient et ça, avec les enfants, c'est essentiel. ▲ On a crée une sorte de code avec Kala, pour communiquer. Comme un langage des signes qui n'appartient qu'à nous.


III. L'HISTOIRE.


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Adam Scott
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Adam Scott


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MessageSujet: Re: Multiplication passive (LEA) Multiplication passive (LEA) EmptySam 24 Aoû - 20:11




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Et Scott, qui aurait pu être banal si notre très cher père n'était pas l'homme de foi le plus apprécié des habitants de cette ville.  

• PRÉNOM : Adam, prénom réellement commun. On pourrait croire que j'ai échappé à la malédiction de la famille mais ne vous y leurrez pas. Sachant que mon deuxième prénom est Archimède. Oui, comme le hibou dans Merlin l'Enchanteur. Soit.

• SURNOM : Difficile de trouver plus court qu'Adam, n'est-ce pas ? Mon air revêche ne donne pas forcément envie de trouver un petit nom sympathique alors on reste sur du classique, le nom de famille. (Même si j'ai le droit à des petits sobriquets adorables de la part de ma famille.)

• ÂGE : Sorti des entrailles de ma mère, le jour de l'été, un certain 21 juin 1993. Ce qui me donne vingt-six ans.  

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Born and raised à San Francisco, la ville de mon enfance.   

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Sapeur pompier, parce que c'est un cocktail d'adrénaline qui me permet d'exister, de me sentir vivant. Parce que sauver des vies, c'est en quelque sorte oublier celles qui ont été prises. Pour rendre justice à ce frère que je n'ai pas été en mesure de secourir. Et puis, les hommes en uniformes, ça en jette hein ? Même si j'ai été rétrogradé et  

• STATUT MARITAL : "Indomptable, imprévisible, comme l'océan. Calme et tranquille, parfois tumultueux et déchaîné. Une dualité que l'on a du mal à suivre, qui peut effrayer. J'ai besoin d'aventure, d'inconnu, d'action, la monotonie ne me sied pas, elle me confine. La monogamie ? Pas vraiment pour moi. Je vis au jour le jour, sans regrets, sans plans tournés vers l'avenir. Il faut se contenter d'un instant, d'un moment précieux." C'est ce que je pensais, pendant longtemps, avant de rencontrer May-Line Linskey. Avant d'être frappé par la foudre et de vivre une aussi étrange que belle aventure à ses côtés.

• ORIENTATION SEXUELLE : Jusqu'à preuve du contraire, les femmes. Je dois avouer que notre éducation stricte et religieuse, malgré mes revendications perpétuelles, ont laissé quelques traces sur mes choix. Pas que je n'apprécie pas les gens qui aiment le même bord, mais je ne suis pas de ce genre. Les courbes délicates et les regards bordés de longs cils teintés de noir me sont une tentation beaucoup plus grande.  

• AVATAR : Nico LONGLIVETHEKING Simoes


II. LES ANECDOTES


▲ Un problème avec l'autorité ? Absolument. J'ai toujours été ce gamin turbulent, qui courrait partout, soulevait les jupes des filles, qui faisait du bruit pendant le silence morbide des messes dominicales, qui refusait de manger ses haricots verts. Je n'ai jamais accepté l'autorité parentale, je ne faisais confiance qu'à mon propre instinct. Et c'est toujours le cas, je suis ma propre conduite, quitte à transgresser, quitte à mentir et dissimuler. J'aime l'expérience et l'ambiance de la fête, j'aime le bourdonnement des basses qui résonnent et les corps chauds qui s'entrelacent. Vous me trouverez toujours où l'on s'amuse, où l'on se perd à travers les notes, où l'alcool est répandu sur le sol. Comme un souverain qui se déplace en maître dans son royaume.

▲ Avec mon père, c'est donc tout aussi compliqué. Nous ne nous entendons pas, depuis toujours. Il est trop centré sur la religion, ce qui est son droit, mais ça n'a pas à empêcher ses enfants de vivre. Mais il est rare que nous soyons d'accord sur un sujet parce que nous n'avons pas la même vision des choses. Je vois plus grand, plus large, j'explore l'horizon des possibles. Je tente l'inconnu, l'hypothèse. Je vis. J'essaye de regarder au delà des vitraux d'une église, de sortir des évangiles et autres psaumes. Je respecte sa manière mais je n'ai jamais apprécié qu'elle interfère avec la nôtre. Chacun des choix, ses expériences, son existence.

▲ J'ai toujours été amateur de sport. Un immense besoin de me dépenser, d'évacuer toutes mes tensions, cette énergie brûlante qui avait du mal à rester à l'intérieur. Le sport m'a aidé à extérioriser, à me dépasser. Le basket et la crosse ont toujours été deux passions qui m'ont suivi jusqu'au lycée. Après, j'ai découvert des choses beaucoup plus intéressantes. Illégales, peut-être. Très bien. Mais elles me convenaient, elle étanchaient la soif d'aventure. Courses de bolides dans les rues de San Francisco, parkour à travers les hauts bâtiments, saut en parachute, slackline sur les plus hauts sommets possibles de la ville. Mettant parfois ma vie en danger. J'ai touché aux drogues, celles qui font voir les sons et entendre les couleurs. Mes parents me feraient exorciser à la seconde même s'ils l'apprenaient. Mais la prise n'était que la seule activité, je n'ai jamais souhaité rentrer dans le business. Trop de responsabilités, de problèmes, de conséquences graves. Je préfère m'en tenir aux sports extrêmes.

▲ Malgré mes airs sombres et indomptables, j'apprécie beaucoup la taquinerie. Sortir des conneries qui ne font rire que moi, la plupart du temps. Les jeux de mots pourris, c'est pour bibi. Mais ce que j'aime le plus, c'est faire sortir de ses gonds mon petit polochon. Voir son visage se décomposer ou se fendre d'un éclat de désespoir, de colère, c'est une tentation à laquelle je me plie sans hésiter. C'est si facile de l'embêter. Beaucoup trop, alors je m'y exerce avec un malin plaisir.

▲ Je possède un petit rat gris aux yeux rubis. Une petite boule de poil discrète et attendrissante, qui adore se faufiler dans mes poches ou contre le creux de mon cou. J'aime beaucoup les animaux, comme tout le monde dans cette famille, mais avec le train de vie que je possède, je ne peux m'autoriser un chien ou un chat, avec lequel il faut souvent composer.

▲ Depuis l'accident de voiture de notre frère, je ne suis presque jamais remonté dans un de ces véhicules. Un blocage psychologique, certainement, mais j'essaye d'éviter au maximum. Je roule en moto, la plupart du temps, une belle demoiselle vêtue de noir et chrome, qui file avec le vent. Faut dire que les dames, elles apprécient plutôt.

▲ Je ne dors que très peu d'heures par nuit. Entre les journées pleines à la caserne et les week-end de repos où le bipeur sonne une fois sur deux, j'ai appris à m'habituer à ce genre de routine. Le café aide beaucoup, vraiment beaucoup. Mais c'est ce que j'aime, donc je le fais de bonne grâce.

▲  Je pourrais me vendre pour un éclair au café. C'est mon péché mignon, gourmand que je suis.

▲ Je dois dire qu'avec la vie que je mène, je suis plutôt bordélique. Une explosion de vêtements répandus à travers la chambre, de la cendre parfois, résultat de mes soirées mouvementées. Mon apparence suit parfois, une barbe mal rasée qui me donne un air antipathique. Le sourcil haussé de notre matriarche me rappelle souvent à l'ordre et le rasoir fait son apparition sur le lavabo.

▲ La musique est quelque chose d'essentiel à ma vie, ancrée depuis tout petit. Notre mère étant musicienne, nous sommes tous passés par la case instruments : je joue du piano essentiellement et j'ai quelques notions de guitare sèche. Mais je n'ai plus vraiment le temps de m'y remettre, ce que je regrette un peu.

Petits plus : Rencontre avec May lors d'une fin de soirée en boîte de nuit, retrouvailles un peu partout sur son chemin (cours de danse improvisé), retour d'Arthur (drama 1) et cassage de genoux à Papa Scott (drama 2). Fusillade à l'école de May (drama 3) = suspension de la caserne pendant un certain temps + rééducation.

▲ Descendance : une jolie paire de jumeaux et un baby à déterminer encore  Multiplication passive (LEA) 1508197369


III. L'HISTOIRE.


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Angus Duncan
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Angus Duncan


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MessageSujet: Multiplication passive (LEA) Multiplication passive (LEA) EmptyMar 11 Fév - 19:45




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Duncan. Encore un des mômes de cette grande et étrange famille qui vit en bordure de la ville, au milieu des bêtes.  

• PRÉNOM : Angus. Un petit rappel de mes origines, rarement utilisé cela dit, à part quand il s'agit de me hurler dessus pour m'annoncer qu'on va bientôt dîner.

• SURNOM : Gus, le plus souvent. Gusgus, parce qu'on est très Disney à la maison, même si c'est fichtrement niais.

• ÂGE : Je suis né le jour de la rentrée à Poudlard. Ce qui me fait vingt-six ans, dans la fleur de l'âge. Parfois j'ai l'impression d'en avoir beaucoup plus, quand les jours sont difficiles. (1.09.94)   

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis né à Los Angeles comme tous les autres membres de la famille, d'un père écossais et d'une mère américaine.    

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : J'ai été diplômé avec un an d'avance en chimie et biochimie, ce qui a provoqué des demandes de la part de plusieurs entreprises. Mais j'ai porté mon choix sur une entreprise pharmaceutique qui produit des médicaments à base de synergies de produits naturels. (Accessoirement, je prends des paris sur des courses équestres pour aider ma grande soeur à tenir le ranch.)   

• STATUT MARITAL : Les relations humaines sont extrêmement intéressantes et pleines de richesses, de mécanismes complexes que j'aime étudier. Mais je n'ai jamais connu cette alchimie dont beaucoup parlent. Je me contente d'expériences, pour voir où ça me mène.    

• ORIENTATION SEXUELLE : Curieux, plus qu'orienté sur quelque chose. J'aime bien m'ouvrir aux possibilités, appréhender mon environnement et mes interactions avec les autres. En plus, à la maison. on est plutôt axé sur les liberté et la compréhension des autres.   

• AVATAR :Ezra theQueerKing Miller


II. LES ANECDOTES


▲ La famille Duncan, c'est l'attraction touristique aux abords de la ville. Autant pour les bêtes qui y vivent paisiblement et font le bonheur des enfants que pour l'histoire familiale digne d'un feuilleton télévisé. Ma mère est partie de la maison quand j'étais petit et je ne m'en souviens que trop bien, même si je n'ai pas su mesurer l'ampleur des conséquences que ce départ allait créer, à cette époque. Et que la raison de sa fuite vivait encore à la maison, à s'enfiler des litres d'alcool sans jamais sembler en être rassasié. Une mère absente, un père alcoolique, une brassée d'enfants sans aucune figure parentale digne de ce nom pour les éduquer. Et aucune de nous ne pourra jamais assez remercier Neil d'avoir su gérer autant de personnes avec aussi peu de moyens, tout en essayant d'écarter notre père de l'équation.

▲ Je suis né avec une maladie congénitale appelée l'algoatharaxie, autrement dit l'insensibilité à la douleur. Une mutation d'un gène qui empêche de lier le ressenti de la douleur aux terminaisons nerveuses. Je reconnaîs la différence entre la sensation de chaud et de froid mais rien de plus. Ce qui fait que je suis en potentiel danger de blessure à tout moment et que je m'en rendrai jamais compte, ce qui peut entraîner un tas de complications externes comme internes. Je me suis mordu la langue sans en avoir conscience, des milliers de fois. Un vrai habitué du médecin et je le prends avec une grande indifférence. C'est contraignant, mais je m'y suis habitué. Simplement, j'ai une certaine tendance à m'exposer au danger de manière plus ou moins inconsciente, dans ma quête de compréhension de ce que ressentent "les autres".

▲ J'ai largement compensé mon retard intellectuel avec une montagne de lecture et d'apprentissage, cloîtré dans ma chambre pour "éviter d'avoir à trop me blesser si je ne suis pas sous surveillance". M'envoyer à l'école était une option trop angoissante et il était hors de question que je sois exposé à autant de potentiels problèmes. Mais je sais qu'il me reste un déficit relationnel à combler. J'ai toujours vécu en compagnie des membres de ma famille, je suis rarement sorti à l'extérieur de la propriété, ce qui fait que j'ai parfois du mal à comprendre certaines réactions. Mais je ne suis pas dénué d'émotions, au contraire. Simplement parfois trop scientifique et terre à terre, trop réaliste. Je me base sur des lectures et des faits, j'essaye de découvrir toutes les nuances de ce monde. Un garçon charmant, quand je n'endosse pas ma casquette de Sherlock Holmes.

▲ J'ai toujours aimé analyser les autres, tenter de comprendre les réactions d'autrui par leur gestuelle, leurs mimiques. Associer des comportements à des zygomatiques, déjouer les mensonges par une observation minutieuse. Déduire des choses rien qu'en regardant, simplement. Ce qui est aussi fascinant qu'agaçant, pour le reste du monde. Mon esprit typiquement tourné vers les mathématiques et les sciences m'a porté vers la chimie et j'ai adoré découvrir toutes les relations moléculaires capables de produire tant de choses différentes. J'ai obtenu mon diplôme avec un an d'avance. Disons que j'ai largement compensé mon retard, à ce rythme. Mais en plus de mon job à l'entreprise, je prends des paris en ligne pour mettre de l'argent de côté, que je donne à Neil pour l'aider à tenir le ranch.

Gus a écrit:
▲ Je me suis toujours senti plus proche des animaux que des êtres humains. Les yeux perdus dans la compréhension des bêtes, dans leur interactivité avec leurs congénères, dans cet instinct naturel que je peine encore à comprendre. Un chat se prélasse souvent dans ma chambre. Il n'a pas de nom. Il est gris. Quand j'ai du temps libre, je le passe le plus souvent dehors, à s'occuper des chevaux et biquettes. ▲ Je me suis remarqué une face assez obsessionnelle : dès qu'il y a quelque chose qui m'attire (un sujet, une personne précise, peu importe ce que c'est), je m'y plonge avec une certaine dévotion, délaissant quasiment tout le reste jusqu'à en être lassé, avant de passer à autre chose, sans aucun remord. ▲ Mon odorat est très réduit à cause de la maladie (et le goût dans la logique), je dois me baser sur le visuel, l'ouïe et le toucher pour me faire une idée de certaines choses. ▲ Dès que je suis angoissé, que je me trouve dans une situation qui me met en état de stress, je me renferme dans la musique, me précipitant sur un casque, des écouteurs, pour me détendre. Peu importe le moment et l'endroit. ▲ Je ne bois que de l'eau et du chocolat chaud. Rien d'autre. ▲ Je dessine un peu également. Quelques portraits d'inconnus, observés depuis la terrasse, croqués rapidement sur un calepin. ▲ Je déteste assortir mes vêtements, Opale me dit que mon goût en matière de mode est franchement discutable mais je dois dire que je m'en fiche un peu.


III. L'HISTOIRE.


BRIAN IS IN THE KITCHEN    

 


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Jimmy Caldwell
Première génération

Jimmy Caldwell


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MessageSujet: Re: Multiplication passive (LEA) Multiplication passive (LEA) EmptyDim 22 Mar - 15:59




I. LE PERSONNAGE.


• NOM :

• PRÉNOM :

• SURNOM :

• ÂGE :  

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES :    

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE :  

• STATUT MARITAL :  

• ORIENTATION SEXUELLE :   

• AVATAR : Tyler poupi Posey


II. LES ANECDOTES


▲ WHO DIS ?


III. L'HISTOIRE.


BRIAN IS IN THE KITCHEN    

 


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