We are one Ohana (Les gueux 2.0)

J’accepte le kidnapping ce soir, cela dit. Un sourire goguenard étire mon visage et mon étreinte se resserre autour d'elle, mon nez venant fourrager dans le creux de son cou. « Je note. Aime les jeux de rôles. » Puis après un baiser qui me fait presque douter de ma motivation, je trouve la force de me redresser pour aller farfouiller dans mon sac de voyage. Ma douce est toujours aussi belle, parée pour profiter du soleil et j'ai moi-même enfilé ma plus belle chemisette de touriste. Même si je n'ai que de beaux habits de touriste, parce que la perfection c'est même pendant les vacances. Avec plein de feuilles dessus, tel un explorateur de génie débordant de charisme. Et dire que je vais devoir partager cette vision avec tous les vacanciers. « Je compatis. C'est difficile à vivre tu sais, d'être aussi beau. » je roucoule, dramatique mais avec un large rictus. Irrécupérable, le garçon. Mais drôle. Et ça, on valide. « Tu peux parler, en plus. » je rajoute, en lui jetant un coup d'oeil largement appréciateur. Avant de lui tendre une main, l'observant récupérer ses derniers effets et me rejoindre pour partir à l'aventure dans le complexe. « Allons éblouir la plèbe, très chère. »

Un autre baiser plus tard, nous délaissons notre chambre confortable pour aller fureter dans les couloirs et atteindre l'extérieur. C'est tout en palmiers, en cris d'enfants qui sautent dans la piscine, en parfums de fleurs et en douceur de vivre. J'aime beaucoup. Sauf les enfants qui crient, n'abusons pas. « Il paraît qu'il y a un bar à mojitos, dans un coin. » je souffle, amusé. « Et un stand pour louer des pédalos... » Petit regard en coin, air parfaitement innocent. « ...ou des jet-skis. »

Watch me faire vroum vroum sur l'eau, tel un croustibat motard de l'espace.

« Tant que c’est toi et moi, tout me va. » Je lance, mon regard complètement entendu. Je m’extirpe à contre-cœur de ses bras pour aller me changer et revêtir un petit maillot de bain acheté spécialement pour cet été de plage et de farniente. Un habit d’une couleur lavande qui complimentait parfaitement ma peau pâle, supplémentée d’un short et d’un kimono, juste histoire de dire. Mais autant Noen que moi, étions plus beaux que jamais. Un vrai couple star. Je pourrais admirer Noen à longueur de journée, tant il est beau. « Oh mais je n’en doute pas. Que le poids de ta beauté doit peser sur tes frêles épaules, mon pauvre amour » Je lui réponds sur un ton tout aussi dramatique. Un sourire m’échappe à son compliment. Noen avait la capacité de me faire sentir magnifique. Son regard valait toujours plus que mille mots.

Nous sortons de la chambre, nos petites affaires sur les épaules, main dans la main pour découvrir l’hôtel où nous allions passer la semaine. Je me sens vraiment comme au paradis. Le soleil est chaud et tape doucement sur ma peau, tandis que le bruit de l’eau et le parfum de l’iode nous entoure. J’adorais ce lieu, et si je pouvais y passer bien plus qu’une semaine, je n’hésiterais absolument pas. « Mojito ? Tu me parles d’amour là, Noen. » Je commente dans un sourire en coin. « Ce serait très drôle de te voir sur un jet ski, même si je ne doute pas du tout de tes talents de pilote. » J’ajoute. Nous nous arrêtons proche d’une piscine et d’un bar immergé. De quoi nous faire une belle après-midi. « Lançons les paris de qui seront les premiers à nous rejoindre ! Dix dollars sur Neven et Tam ! » Je lance, joueuse.

Est-ce que je couine en silence ? Oui. Est-ce que je me retiens de pousser des petits cris bien stridents dans tout l’hôtel ? Absolument. Est-ce que je promettais de garder mon calme ? Non. Pas après les paroles de Loxley. Le mariage, j’en rêvais depuis petite. Je voulais vivre ce bonheur immense, je voulais voir les yeux de mes parents briller, vivre cette journée comme une princesse et promettre amour et fidélité à l’homme de ma vie. Et il était l’homme de ma vie. Il était mon premier amour, ma première fois, mon premier tout et je l’avais dans la peau depuis maintenant tellement d’année. Je voulais m’endormir et me réveiller chaque matin à ses côtés, lui passer la bague au doigt et voir des minis nous courir dans notre futur et grand jardin. Le futur, il n’était qu’avec lui. Pourtant, j’ai l’impression que tout ça sonne comme dans un rêve. Un magnifique, rêve. Non, je pensais plutôt demander à l'un de tes frères. Je lui donne un léger coup de coude dans les côtes, secouant négativement la tête. « Ils ne t’aiment pas autant que moi je t’aime. » Ses mains viennent prendre mon visage en coupe et ses mots me font fondre de l’intérieur. Je ne suis plus que  guimauve grillée.

Changés, nos mains se lient pour entamer notre petite balade et un immense sourire vient étirer mes lèvres. « Ma mère n’en a pas fait tant que ça… » D’accord, on n’avait peut-être pas la même notion de ‘quelques photos’ chez les Portters, mais au moins, les souvenirs étaient gravés dans l’instant. « J’ai vidé la totalité des photos de mon téléphone exprès pour avoir autant de place que nécessaire. » Ça montrait bien à quel point j’allais immortaliser chaque instant. « En plus, j’ai besoin de changer mon fond d’écran de téléphone. » je poursuis, ma main se pressant contre la sienne. « Allons à la piscine voir si nos chers amis sont déjà là ou si ils ont préféré passer un peu de temps seuls. » On prend donc la direction de l’extérieur et je remarque deux de nos amis dans la foule. Nous les rejoignons et je ne peux pas m’empêcher de pousser un immense soupir de contentement. « Cet endroit est bien trop proche du paradis… »

Ils ne t’aiment pas autant que moi je t’aime. Un sourire étire pleinement mon visage et je viens délicatement prendre son visage en coupe. Je n'avais jamais été sérieux. J'étais le premier à faire de l'humour, sur tout un tas de choses. Mais pas sur ça et encore moins quand ça concernait mes sentiments. Et ils avaient toujours été concentrés sur Hadlee. Je suis amoureux d'elle depuis si longtemps que je ne saurais plus dire quand tout a commencé, quand mes émotions ont pris le pas sur tout le reste. Elle faisait partie de ma vie depuis toujours et se trouvait dans la plupart de mes souvenirs, jusqu'aux plus vieux d'entre eux. « Je n'en doute pas. » je souffle, en venant lui voler un baiser. « Alors ne perdons pas de temps et partons à l'aventure, future Mrs. Blackwell. »

Les doigts entrelacés, nous parcourons les couloirs pour rejoindre la partie extérieure et les explications de la brune me tirent un éclat de rire. « Tu es incorrigible. » je murmure, avec un rictus amusé. Nous allions avoir droit à toutes sortes de photos, des plus esthétiques aux plus loufoques. Celles-ci allaient rejoindre le dossier qu'elle gardait soigneusement dans son ordinateur, pour pouvoir faire du chantage en tout impunité. « Tu as fait ça pour agrandir ta collection de photos de moi en train de dormir ? » je l'interroge, goguenard. Oui, c'était un fait réel. J'avais eu le malheur de jeter un coup d'oeil au fameux document confidentiel. Et ça me faisait toujours rire de lui en toucher deux mots. Nous arrivons enfin dehors, décidant d'aller fureter du côté de la piscine. Nous apercevons un de nos duos d'amis et la distance est vite réduite. « Pour ma part, le paradis sera atteint si j'arrive à noyer Gino ou Noen dans la piscine. Histoire qu'on puisse boire des cocktails en paix, un petit moment. » je souffle, malicieux. « En parlant de cocktails...Est-ce qu'on ne commencerait pas officiellement nos vacances avec un verre ? »

J'ai toujours su que tu n'en avais que pour mon corps, Walters. Un immense sourire étire mes lèvres. « Je n’y peux rien si ma copine est incroyablement sexy. » je réponds, en haussant les épaules. « Mais si ça peut te rassurer, j’aime tout chez toi. En commençant par ton insupportable caractère. » Est-ce que je risquais de me prendre un coup de coude ? Probablement. Mais j’aimais bien lui rappeler qu’elle m’avait pratiquement agressé lors de notre rencontre. Aujourd’hui, notre relation était bien loin de la tempête qui avait sévit lorsque nos chemins s’étaient croisés pour la première fois. La route à ses côtés étaient bien plus douce et agréable que tout ce que j’aurai pu imaginer. À ses côtés, je devenais quelqu’un de meilleur et je comprenais enfin le sens des paroles prononcées par mon père, plus d’un an plus tôt. Tamsin parvenait à me faire m’accepter tel que j’étais, avec ma part d’ombre et mes innombrables défauts.

Un ricanement m’échappe quand elle valide ma proposition de noyer Noen et Gino dans la piscine et je me fais la promesse silencieuse d’essayer. Au moins une fois. Nous parcourons les couloirs de l’hôtel, main dans la main, jusqu’à atteindre l’entrée de la piscine. Les extérieurs sont tout aussi imposants et grands que l’intérieur et je me fais l’effet d’un imposteur. J’avais encor du mal à réaliser que nous étions bien là, tous ensemble. Au loin, j’aperçois quatre de nos amis et nous réduisons la distance pour les retrouver. Sans grande surprise, Gino et Lilah sont les deux qui manquent à l’appel. « Ai-je bien entendu le mot verre ? » je demande en arrivant à leur hauteur. « Même si j’espère, mon cher Lox, que tu as prévu une fausse carte d’identité. Parce que je ne suis pas certain que ta baby face convaincra le barman de te servir autre chose qu’un coca. » Et malheureusement, cette fois, nous n’avions pas le droit aux délicieux mélanges de Noen.

Mes joues rougissent légèrement à sa remarque et je laisse le rideau de mes cheveux me dissimuler un peu à sa vue. Vil flatteur. « Tu n'es pas mal non plus, dans ton genre. » je lâche, sur une fausse nonchalance qui est bien loin de refléter mes pensées. Je n'étais qu'une fille, en pleine croissance et en pleine possession de ses hormones. Et mon petit-ami était un spécimen très agréable à regarder. Surtout quand il était dépourvu de vêtements. Mais c'était une autre histoire et ça resterait confidentiel. Mes paupières se plissent à la suite de ses paroles et je croise les bras contre ma poitrine. « Je vais faire comme si je n'avais rien entendu. » je siffle, faussement menaçante. « Surtout venant d'un énergumène comme toi, Walters. » Parce que niveau caractère, il pouvait causer le bougre. Certes, je l'avais peut-être un peu agressé le jour de notre rencontre. Néanmoins, j'avais des circonstances atténuantes. Et notre relation avait fini par s'adoucir, avec le temps. Pour laisser place à des instants paisibles, remplis d'une joie incommensurable.

Un rire lui échappe quand je mentionne la forte probabilité que Gino se fasse noyer par l'un d'entre nous avant la fin du séjour. Parce que c'était la pure vérité, qu'on se le dise. Mes yeux s'écarquillent devant la grandeur de l'espace extérieur et je me repais de la vue qui s'offre à nous. Un sourire traverse mon visage lorsqu'il est question d'aller boire un verre, davantage à la réaction enjoué de Neven. Nous terminons de rejoindre les autres et un de mes sourcils se hausse, à sa réflexion. « Tu peux parler, très cher. Je pense qu'il choisira un Ice-tea pour toi, à mon avis. » je raille, avant de m'accrocher à son bras et de lui faire les yeux doux. « Mais viens donc me payer cocktail et on pourra en avoir le coeur net. » Je l'aimais très fort mais que ce n'était pas avec ses trois poils au menton qu'il allait pouvoir espérer autre chose.

« Pas sûr que ça fonctionne. Puis au fond, est-ce que c’est vraiment un problème ? » Je réponds avant que toute nos barrières ne s’effondrent et que nos corps se collent l’un à l’autre. Je me perds dans sa chaleur, dans son contact. Tout n’est qu’amour et douceur, l’espace d’une instant, il n’existe rien de plus qu’elle et moi. Que sa peau contre le mienne. Sensation qui m’avait manquée à plus d’une reprise l’année passée, alors autant dire que depuis que je l’avais retrouvée, j’osais sacrément en profiter. Puis j’avais la chance d’avoir le plus belle de toute, alors je n’allais clairement pas me priver de l’admirer dans de telles circonstances. Mais le moment est trop court. Si ça ne tenait qu’à moi, on passait l’après-midi entre ces draps. Malheureusement, la bande de joyeux lurons qui nous servent d’amis, vont nous attendre. « J’aimerais te dire qu’on n’est pas obligés, mais tu les connais aussi bien que moi. » Son baiser sur mon épaule me tire un sourire et je me dépêche de sortir du lit pour aller me rafraichir et enfiler un maillot de bain.

On quitte la chambre, mon bras autour de sa taille, encore sur un petit nuage cotonneux. Nous sommes dans un hôtel somptueux, et les gens que j’aime le plus vont partager ces vacances avec moi. Que demande le peuple. On s’avance en direction de notre groupe d’amis que l’on voit tous réunis à rire grandement. « Les meilleurs pour la fin. » Je chuchote à Lilah dans un sourire amusé, avant de me hisser à la hauteur de mes amis. « Comment ça les cocktails sont toujours pas là ? » Je lance, railleur. C’était à peine si on avait l’âge de boire. On allait tourner aux mocktails pour le reste des vacances.

Quoi qu'il en soit, il fallait qu'on les fête dignement ces vacances.  

J'aurais payé cher pour avoir la possibilité de rester sous les draps quelques minutes de plus, voire même quelques heures, mais nous étions attendus. Gino se lève et je l'observe se mouvoir jusqu'à la salle de bain, me rinçant les yeux de cette sublime vision. Je l'aurais bien rejoins, mais je savais pertinemment que dans ce cas bien précis, nous n'étions pas prêts de rejoindre les autres. Alors je patiente, quittant le lit à mon tour quand il revient en maillot de bain. Je lui vole un baiser au passage, filant prendre une douche rapide avant d'enfiler mon maillot de bain et de nouer un paréo autour de ma taille.

On quitte notre chambre, le bras de Gino autour de ma taille et le mien glissé dans son dos. Il m'avait terriblement manqué durant mon année à Yale. Quand nous nous étions quitté, il y a un peu moins d'un an, j'avais eu peur que la distance ne brise notre relation. Finalement, elle n'avait fait que renforcer l'amour que je lui portais. Nos regagnons l'extérieur et la voix de nos amis s'élèvent au loin. Un sourire étire mes lèvres à la remarque de mon petit-ami. Nous les rejoignons et je ne peux pas m'empêcher de rouler des yeux à la mention des cocktails. Alcoolisées, de préférence, dans leur cas. L'alcool et moi, nous n'étions plus réellement en bons termes et je m'en tenais éloignée. Je m’apprête à m'excuser de notre léger retard, mais mon regard croise celui de Noen et je pourrais presque lire dans ses pupilles ce à quoi il pense. Je le foudroie du regard avant même qu'il ait ouvert la bouche parce que je sais qu'il ne va pas se gêner pour faire le moindre commentaire. « Un mot et tu finis dans la piscine, Whitfield. »

« On s'y fait avec le temps, tu sais. » je souffle, d'un air faussement nonchalant. Au début, on se surprend dans le miroir, on s'observe sous toutes les coutures. On se dit qu'on doit être l'élu, qu'une force supérieure a décidé de déverser une grosse partie du charisme de ce monde dans un seul corps. Je n'y pouvais rien, après tout. Beau-gosse jusqu'à la fin de mes jours. Et avec un style qui envoie du pâté. Que demander de mieux ? Rien. Mais j'avais de la chance d'être accompagné au quotidien par une beauté aux grands yeux de biche et j'étais loin de m'en plaindre. Autant dire qu'il allait falloir distribuer des éventails aux vacanciers parce que ça allait se pâmer dans les chaumières. Une magnifique chemise de touriste et un maillot enfilés, j'attends ma petite-amie et nous quittons la chambre pour rejoindre la piscine.

Hadlee et Loxley nous rejoignent bien vite, suivis de Tamsin et Neven. Les bons derniers n'étonnent personne à ce niveau et je ne peux empêcher un sourire en coin d'étirer mes lèvres à la remarque de Lilah. « Je n'ai rien dit, Bernthold. Je sais que l'archéologie ça prend du temps. » Regards curieux, sourcils froncés. Un régal. « Comment s'est passée la fouille amygdalienne ? Parce que- » je les interroge, avec un rictus aussi large que celui du chat de Cheshire. Mais en quelques secondes, elle se trouve devant moi avec l'air d'une furie et l'instant d'après, je me sens basculer en arrière. Mes bras moulinent dans le vide quelques instants et je me laisse tomber dans l'eau avec un éclat de rire. Je remonte aussi tôt à la surface, mes habits détrempés et collants avant de battre des jambes pour rejoindre le bord du bassin. « Ta copine n'a vraiment aucun humour, Gino. » je lâche, goguenard, en me hissant pour retrouver la terre ferme.

Longtemps je ne m’étais pas trouvée plus jolie que ça. Ordinaire. Banale. Mais après avoir rencontré Noen, et avoir passé une année entière à ses côtés, je m’étais vite rendue compte que mon estime de moi-même avait fortement grimpée. Principalement parce qu’en plus de ne pas lésiné sur les compliments envers sa propre personne, il n’en lésinait pas sur les autres non plus. Je m’étais retrouvée submergée de mots doux et gentils. J’avais appris à me trouver belle dans ses yeux mais aussi dans les miens. Il n’y avait pas à dire, ça a du bon, de se mettre avec quelqu’un dont l’égo est parfois surdimensionné. Noen, je l’aimais comme ça. Avec ses manières, son caractère flamboyant et surtout, son cœur grand comme le monde. Accordés et préparés comme jamais, les abords de la piscine nous disent bonjour, et je sens déjà le soleil réchauffer ma peau, me procurant un étrange sentiment de bien-être.

« Moi je suis bien d’accord, je ne dirais pas non à un petit Blue Hawaiian. » Je réponds dans un sourire, avant que notre couple de blondinets ne nous rejoignent, tout collés et souriants. Ces deux-là étaient parfaitement assortis, et plus heureux que jamais d’être ensemble. Ils allaient en faire des jaloux sur la côte est du pays. Puis Noen ne peux s’empêcher de faire une remarque et alors que j’allais lui lancer un coup dans les côtes, Lilah se plante devant lui pour le jeter à l’eau. « Il est pas possible. » Je soupire, avant d’aller lui tendre une serviette directement sortie de mon sacs. « Tu veux bien les laisser tranquille ? » Je râle dans un sourire, évitant de me serrer trop fort contre son corps trempé, même si en temps normal, j'aurais adoré l'étreindre. « On va prendre un verre et on pique une tête ? » Je demande à l’intention de tout le monde.