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I can't help but come to you, no matter how hard I try. (Dimian #2)

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Cassian Mooncroft
Quatrième génération

Cassian Mooncroft


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MessageSujet: Re: I can't help but come to you, no matter how hard I try. (Dimian #2) I can't help but come to you, no matter how hard I try. (Dimian #2) - Page 2 EmptyLun 21 Aoû - 9:52

I don't know how to act
when I'm around you.
Dimitri & Cassian

Je n'avais jamais aimé jouer à qui que ce soit. Parce que ça demandait trop d'investissement, des complications et une confiance que je n'avais jamais été prompt à donner à personne. Un duo, c'était quelque chose d'intime. Une connexion qui s'établissait entre deux personnes partageant une même passion pour la musique, qui demandait de s'accorder sur de nombreux plans. Si les deux parties n'étaient pas en parfaite harmonie, il en résultait des dissonances et des retards, créant un chaos qui n'avait plus rien de plaisant. Mais ça demandait de s'ouvrir, de s'approcher, d'accepter l'autre, de ne pas avoir peur. Et je ne savais pas si j'étais prêt pour ça, si j'allais réussir à aller jusqu'au bout. Pourtant, il y avait quelque chose dans le regard de Dimitri qui me poussait inlassablement dans sa direction, une sorte d'attraction à laquelle il m'était presque impossible de résister. Il émanait une lumière qui scintillait tout autour de lui, qui semblait raviver les couleurs fades de mon existence. Et je me dis que peut-être...Peut-être qu'il en résultera quelque chose de bien. J'accepte sa proposition de chant, ses traits s'illuminant d'un seul coup et le souffle vient à me manquer. Sa voix résonne dans le creux de ma tête et je le revois assis devant le piano, les yeux fermés et les doigts voguant d'une touche à l'autre. Les paroles, vibrer dans la cage thoracique. Et je me remémore la sensation qui m'avait pris à la gorge en voyant le détachement avec lequel il avait joué, le mot "liberté" prenant tout son sens pendant cette courte prestation. Puis je secoue la tête pour chasser ce souvenir, retrouvant le fil avec la réalité au moment où il appuie l'incongruité de notre choix pour en faire une force. « Peut-être même qu'on aura le droit à notre photo sur le mur des étoiles. » je souffle, en haussant une épaule, un rictus au bord des lèvres. Mrs Thomas ne tarissait jamais d'éloges à propos de ses élèves, surtout ceux qui réussissaient à conquérir le coeur du public pendant le spectacle. Et elle demandait toujours à tirer leurs portraits avant qu'ils ne quittent l'établissement.  

Dimitri revient à la charge avec ses questions et je m'entends me confier au sujet de la musique, de la fierté que j'en tire et qui est certainement la seule en ma possession. Je n'ai jamais parlé de moi à qui que ce soit et ceux qui me suivaient au quotidien n'étaient que des connaissances. Des personnes qui recherchaient ma compagnie pour se faire valoir et qui n'avaient pas le moindre intérêt envers mes états d'âme. Je servais leurs intérêts, rien d'autre. Et ils servaient les miens, dans un sens. L'argent et le pouvoir permettaient beaucoup de choses. Mais tant qu'ils ne m'atteignaient pas d'une façon ou d'une autre, je n'avais pas d'intérêt à les chasser. Je faisais simplement ma vie, tant bien que mal. Et le violon, c'était mon seul échappatoire. La seule chose qui me donnait l'impression d'être véritablement vivant. C'était mon déversoir, mon havre de paix. Un endroit où je n'étais plus personne et en même temps, vraiment moi-même. Un lieu dont j'étais le seul à avoir l'accès. Et jouer de la musique me rendait profondément heureux, dans cette vie qui était la mienne. Je n'étais pas le plus à plaindre, loin de là. Mais si j'en avais eu la possibilité, j'aurais donné n'importe quoi pour être quelqu'un d'autre. Tu fais le conservatoire ? Mon attention se porte à nouveau sur lui. « Non. J'ai simplement eu des cours particuliers. » je réponds platement. Et son compliment, qui tombe comme un cheveu sur la soupe, me trouble plus que je n'aurais voulu l'admettre. Je sens une chaleur se déployer sur mes pommettes et sur ma nuque, mes doigts venant nerveusement repousser une mèche de cheveux en arrière. Mais mes yeux ne semblent pas pouvoir se détacher de lui. Je ne sais pas quoi lui répondre. Il sirote une gorgée de son milkshake avant de faire une remarque supplémentaire et je me tasse dans mon siège, mes mains glissant de la table pour se poser sur mes cuisses. « Très peu pour moi, merci. » j'assure, avant de déglutir. « Je dois hériter de l'entreprise familiale. » C'est ce pour quoi j'avais toujours été destiné, même si cette perspective d'avenir ne faisait pas partie de mes envies premières. Mais j'avais eu vite fait de me rendre compte que celles-ci n'avaient jamais été prises en compte dans la mise en place de mon futur.

C'est à son tour de parler de lui et je ne suis même pas étonné en l'entendant dire qu'il est fier de ce qu'il est, parce que cette impression suinte par le moindre pore de sa peau. Difficile de le manquer, de le saisir. Et j'imagine qu'il doit en être de même avec les autres, avec tout ceux qui n'ont pas peur de révéler toutes leurs facettes, d'embrasser leur pleine personnalité. Et faire face à Dimitri me rappelait à quel point je me sentais cloîtré dans ma propre carcasse, à quel point la liberté me semblait être abstraite, comme si je l'effleurais du bout des doigts sans pouvoir réellement l'attraper. Mais il dévie sur ses compétences en maths et ça me tire un rictus. McAdams pouvait se transformer en harpie, quand elle le voulait. Et ça signifiait des montagnes de devoirs supplémentaires pour faire intégrer les notions aux élèves les plus récalcitrants. « Ce n'est pas si compliqué. C'est comme déchiffrer une partition, dans un sens. Je te montrerai. » Et je me fige à l'instant où les paroles s'échappent de mes lèvres entrouvertes. Merde. Je n'ai pas réfléchi. La proposition est sortie d'elle-même, comme si quelqu'un avait subitement pris possession de mon corps. Et je sens mes joues cuire d'un seul coup, mes doigts venant s'entremêler. Avant de se démêler aussitôt, pour entourer mon verre. Et je sirote mon milkshake, sans un mot. L'atmosphère était devenue plus lourde, d'un seul coup. Vite, trouve autre chose. Je désigne son carnet d'un geste du menton, l'interrogeant sur ce qui se trouve à l'intérieur. C'était trop personnel pour que je me permette d'y toucher. « Quel honneur. » je lâche, avec un demi-sourire. Je l'observe tourner les pages noircies de notes et de gammes pour s'arrêter à un endroit précis. Avant de tourner l'ouvrage et de le pousser dans ma discussion. Mes yeux croisent les siens pendant qu'il se renfonce dans son siège avant de se focaliser sur ses annotations. Remontant de temps à autre pour lui jeter un coup d'oeil pendant ma lecture. C'était pas mal. Même plutôt bien. En tout cas pour la partie mélodie. Je pouvais l'imaginer flotter dans ma tête. Les paroles quant à elles, restaient plus mystérieuses, moins familières. Je passe des unes aux autres, rapidement, essayant d'imaginer le rendu. Puis je pointe l'une d'entre elles, relevant la tête vers lui. « Celle-ci pourrait faire l'affaire avec des adaptations pour un duo, comme on le disait plus tôt. » je déclare, mes doigts tapotant machinalement le début de mélodie sur le carnet. « Il y a quelque chose d'intéressant dans l'association des notes. Elle a un nom ? » je l'interroge, la tête penchée sur le côté.               
         



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Dimitri Grimm-Black
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Date de naissance : 20/11/2005
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MessageSujet: Re: I can't help but come to you, no matter how hard I try. (Dimian #2) I can't help but come to you, no matter how hard I try. (Dimian #2) - Page 2 EmptyMar 5 Mar - 16:47

I don't know how to act
when I'm around you.
Dimitri & Cassian

Je n’avais pas eu la même enfance que quatre-vingt dix-neuf pourcents des adolescents de mon âge et j’en avais bien conscience. Je connaissais le monde du showbiz sur le bout des doigts, mais je ne connaissais pas grand-chose de la vraie vie. J’avais suivi mes parents à chacune de leur tournée, j’avais grandi en voyageant au quatre coins du monde, bercé par les kilomètres avalés dans le bus de la tournée. J’avais dansé sur les sons de ma mère, chanté à en perdre la voix sur ceux de mon père avant de finalement m’endormir, comme à chaque fois, dans les loges. Je n’avais aucun souvenir d’école, aucun souvenir d’après-midi passées avec des camarades de classe, mais de nombreux passés sur les routes avec mes parents que je chérissais de toute mon âme. L’école, les sorties scolaires, la vie d’écolier ou de lycéen, ça ne m’avait jamais réellement manqué. Jusqu’à maintenant. Je ne regrettais rien, parce que je n’avais rien à regretter, mais je voulais faire de cette année une année mémorable. Et si fallait que ça passe par la musique pour que ce souhait se réalise, j’allais mettre tout en œuvre de mon côté pour que ça fonctionne. Si j’étais bien doué dans une chose, c’était celle-ci. Je détestais qu’on pense que je réussissais tout ce que j’entreprenais parce que j’étais le fils de et que c’était uniquement grâce à la notoriété de mes parents que je pouvais espérer avoir un avenir dans ce domaine. Quelque part, si je voulais à ce point réussir, c’était pour prouver à tou, et en grande partie à moi-même, que j’en étais capable. Je devais donc faire honneur à la confiance de notre professeure. « Tu crois qu’on a notre chance ? » je demande alors qu’il évoque le mur des étoiles et la possibilité que notre photo y soit affichée. Je ne m’étais même pas permis de me projeter aussi loin parce que je savais à quel point il fallait mériter sa place pour y être. Les rares personnes a avoir leur portrait sur ce pan de murs étaient, aujourd’hui, tous de très grands artistes dans leur domaine.

Mes interactions sociales s’étaient souvent limitées à celles que je pouvais entretenir avec ma famille. Encore aujourd’hui, en dehors de Tikka, mes relations étaient plus que limitées. Par choix et par méfiance, entre autre. Mais de ce fait, je n’étais pas la personne la plus indiquée pour le milieu sociétal et j’ignorais quelque peu comment me comporter avec Cassian. Je n’arrivais pas à savoir si c’était ma présence qui le mettait mal à l’aise, le contexte ou quelque chose d’autre. Pour autant, ça ne m’empêche pas de le questionner sur ce qui le rend fier à l’heure actuelle. Je m’attendais à une réponse comme la sienne parce qu’il avait de quoi être fier de son immense talent pour le violon. Mais il y a quelque chose de plus profond, quelque chose qui vient m’enserrer le coeur avec une infinie tristesse. Comment est-ce qu’il pouvait n’avoir que ça, comme fierté ? J’aurais aimé l’interroger plus en détails, comprendre pourquoi est-ce que je me sentais ainsi à cause de sa réponse, mais je n’avais aucune envie de créer un plus grand malaise entre nous, malgré mon immense curiosité. « Je vois. » je réponds en hochant la tête. Il avait déjà tout d’un grand et je ne doutais pas un seul instant qu’il réussisse à aller loin. À moins que la musique et le violon ne soit qu’une passion, un passe-temps, et qu’il ait d’autres projets d’avenir, mais pour quelqu’un d’aussi passionné et talentueux que lui, j’émettais quelques doutes. Mon regard se relève dans sa direction après ma question et je fronce les sourcils. « Quel genre d’entreprise ? » je demande en l’observant. Il n’avait pas l’air d’être particulièrement ravie par ce choix de carrière et j’étais même presque certain qu’il s’agissait sans doute d’un sujet de discorde entre lui et ses parents. « Mais toi, t’aimerais faire quoi ? Pour de vrai, pas pour faire plaisir à tes parents. » Je me rends compte trop tard de l’importance de mes mots et de la forme d’intrusion que je suis en train de faire dans sa vie alors qu’on ne se connaît pas suffisamment pour ça. « Désolé. Oublie. » Je n’avais aucune envie de lui manquer de respect, encore moins à sa famille. D’autant plus que nous avions ce duo à faire ensemble et je ne pouvais pas me permettre de le braquer, pas alors que j’avais enfin l’impression qu’on avait avancé d’un pas, ensemble. « Ça ne me regarde pas… » je chuchote en baissant les yeux.

La discussion s’oriente vers mes compétences en mathématiques ou plutôt devrais-je dire mon incompétences. Je n’étais pas une lumière avec les chiffres et j’avais cessé de compter le nombre d’heures passées avec mon père sur des exercices dans l’espoir d’obtenir un score correct à mes futurs examens. Mes parents étaient plus que compréhensibles pour ça, mais ce n’était décemment pas le cas de McAdams qui me terrorisait légèrement avec ses yeux de vipères. Je te montrerai. Je manque de m’étouffer avec mon milkshake, me redressant sur ma chaise, le dos bien droit. « Vraiment ? » Je crois que le timbre de ma voix est plus aigu qu’à l’accoutumer et je me racle la gorge, gêné par cet enthousiasme à peine masqué venant de ma part. « Merci. Ce serait vraiment chouette… de m’aider. » L’atmosphère devient presque irrespirable entre nous tant il s’est alourdi en l’espace de quelques secondes et j’en conclu que je suis vraiment un manche avec les autres. Est-ce que j’allais vraiment tout faire foirer en moins d’une heure ? Il ne prend finalement pas la fuite, m’indiquant d’un geste le carnet toujours posé entre nous et je me confie sur le fait que personne n’a jamais eu connaissance de son contenu. Il allait être le premier et je crois que mon coeur s’emballe plus que de raison. Je le tourne dans sa direction lorsque je trouve les pages en lien avec le spectacle, avant de me reculer sur le dossier de ma chaise, plus stressé que jamais. Son attention s’arrête finalement sur l’un de mes nombreux essais, le dernier en date pour être honnête. « It takes a fool to remain sane. » Il n’y a aucune hésitation dans ma voix alors que je ne m’étais pas posé la question en l’écrivant. « Content que ça te plaise. » j’annonce, un sourire étirant mes lèvres. « Surtout que c’est loin d’être parfait. » La plupart de ce que j’écrivais ou composais se faisait le soir, lorsque je peinais à trouver le sommeil. Si c’était libérateur pour mon esprit créatif et ma fâcheuse tendance à trop réfléchir, je n’étais pas certain que ce soit d’une grande qualité. « Tu crois que la mélodie sera facilement transposable pour du violon ? » Je ne doutais pas un seul instant de sa capacité à le faire, mais plus des heures que ça allait lui prendre pour tout adapter.


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