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Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux)

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Ruben Sinclair
Deuxième génération

Ruben Sinclair


Date de naissance : 21/12/1989
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MessageSujet: Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) EmptyVen 28 Jan - 22:05

And that's how it started.
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Si on avait dit au petit gars de Thermopolis dans le Wyoming, qu’il allait un jour partir à Los Angeles il… vous aurait sûrement cru. J’avais pris mon petit baluchon sur mon épaule le jour des résultats de l’admission à la fac et je suis parti sans vraiment me retourner. Rien ne me retenait dans mon petit état si ce n’était mes parents, mais ils s’en sont remis. Ma merveilleuse personne allait leur manquer, mais que je n’aurais pas manqué de faire un crochet par le Wyoming pour les prochaines vacances, sait-on jamais que la neige vienne à me manquer en Californie. Un double cursus en Management et Tourisme dans l’une des meilleures facs du pays, une ville pleine de nana incroyable et du soleil presque toute l’année. Vraiment comment j’aurais pu dire non à une chance pareille ? Je comptais bien sur ces années de fac pour être les meilleures de toute ma vie. Je m’étais juré de mettre toutes les chances de mon côté pour qu’elles soient gravées à jamais. Ça avait commencé par arriver en plein milieu de l’été en ville, dans un tout petit appartement en attendant de trouver mieux. La seconde étape à été de remplir mon journal de contact d’un nombre incalculable de prénom de nanas. Il fallait que je mette toute les chances de mon côté. La troisième et pas des moindres à été de trouver un pote. J’avais donc épluché les annonces pour des colocations. C’était le moyen de sortir de ma cage à lapin pour pas cher et de tisser des liens. Quelle chance, quel miracle j’ai eu de tomber sur Oswald Landolt. Grand, brun aux cheveux longs, terriblement charismatique, capable de faire virer un hétéro-curieux de bord, mais surtout, mesdames et messieurs, un humour d’une qualité sans pareille. Trouvé un pote, étape réussi mes chers amis. Mais il nous restait une place dans notre garçonnière.

Nouvelle annonce, nouvelle rencontre.

L’énergumène était de type féminin et débarquait de l’autre côté de la planète de se que l’on avait pu comprendre lors de nos conversations avec la dame, mais nous n’en savions pas vraiment plus sur elle. Elle devait arriver à ce jour et je peux vous assurer que l’on avait fait un effort. Plus aucune canette de bière ne trainait sur le comptoir de la cuisine, les cartons de pizzas étaient dans la poubelle et la télévision diffusait autre chose qu’un match de basket. Mais elle ne diffusait pas non plus Orgueil et préjugés, on se détends. « Oz ? T’as fait la vaisselle ? » Je demande en sortant enfin d’une douche bien méritée après cette éreintante séance de rangement. Plus habillé que jamais quand je suis à l’appart. Autant dire que le boxer t-shirt est une règle d’or. J’avais bien vite compris qu’on n’était plutôt pas trop mal ici, autant être à l’aise. « Tu crois qu’on va devoir porter des jeans tous les jours pour pas la choquer ? Mes jambes de rêve ont besoin de bronzer ! » Je lance à mon nouveau comparse, qui s’avère être un pote plutôt incroyable, je tiens à le préciser à nouveau. J’étais vraiment curieux de découvrir l’anglaise. Elle semblait plutôt cool par message mais on ne peut se rendre compte qu’en visu de ce que ça allait donner. Une petite voix dans ma tête se voulait pourtant optimiste. On avait sélectionné la personne qui nous semblait la mieux pour prendre la dernière place dans l’appartement. Soudain, comme si on avait lu dans mes pensées, la sonnerie retentie. « C’est le grand moment ! » Je lance en allant ouvrir la porte aussi excité qu’une marmotte au salon du sommeil. Mais si je m’étais attendu à ce qui se trouvait de l’autre côté de la porte.
   


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Oswald Landolt
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MessageSujet: Re: Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) EmptySam 29 Jan - 16:56

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Il fait beau, je suis vêtu de mon caleçon sur lequel s'étale le visage de Lebron James en moult exemplaires et nous allons avoir une colocataire de type femelle. Que demander de mieux ? Los Angeles était aux antipodes du canton de Vaud, sur tous les points. Absence de températures inférieures à zéro, absence de vin blanc du Lavaux, absence de Lac Léman. Absence de fromage digne de ce nom et pire encore, de raclette. Ô Haine, Ô Désespoir. Je n'ai jamais réussi réparer les morceaux brisés de mon coeur à cette constatation. Cependant, j'avais pu remarquer la présence d'autoroutes avec un nombre de voies qui me semblait tout à fait scandaleux, de psychologues pour chiens et de hamburgers physiquement impossibles à rentrer dans ma bouche. Mais c'était grand, ça fourmillait de partout, il y a un trilliard de choses à voir et à essayer. Et surtout, surtout, il y avait l'espoir de pouvoir croiser toutes mes stars préférées. Dont l'homme incroyablement charismatique qui s'étalait partout sur mon sous-vêtement. Comment est-ce que j'en suis venu à quitter ma Suisse natale pour traverser l'océan pour atterrir aux États-Unis ? Eh bien, remercions l'homme qui a participé à ma conception. Même si, putain, le fromage quoi. Que personne n'essaye de me faire croire que le cheddar provient d'un animal. Cette chose est orange. Orange. Je refuse d'y croire. Je serai éternellement fidèle avec mes amies poilues de la Vallée de Joux.

Oz ? T’as fait la vaisselle ? Ma tête pivote et je croise le regard céruléen de l'être que j'avais récemment élu comme ma personne préférée, au moment où je glisse la dernière assiette dans le petit support en plastique. Après avoir manqué de toutes les voir s'écraser sur le sol; « Tout est parfaitement propre. Et ton égouttoir est à chier, soit dit en passant. Je crois que cette chose a atteint la première place dans mon classement des objets les plus insupportables du monde. » Ce qui lui tire un gloussement. Ruben était beau - dans le genre propret malgré son absence de pantalon, mais surtout terriblement drôle. Il lui avait suffi de quelques vannes que le commun des mortels qualifierait de beauf pour conquérir mon coeur. Et il ne m'en avait pas fallu bien plus pour accepter de partager un appartement avec lui. Néanmoins, il restait une place vacante dans notre charmante garçonnière et il se trouvait qu'une demoiselle du doux nom de Penelope-mais-appelez-moi-Poppy-d'accord allait nous faire la grâce de son arrivée. Une anglaise. Une compatriote européenne. Je n'étais que joie et trépignement. La sonnerie retentit et je laisse échapper un couinement d'exaltation, me précipitant à la suite de Ruben jusqu'à la porte. Et quand il l'ouvre, j'aperçois un teint pâle, des tâches de rousseur, des cheveux partiellement colorés en rose et des yeux maquillés de noir. Une tenue aussi désordonnée que mes cheveux, maladroitement regroupés en chignon à l'arrière de ma tête.  « Première question : est-ce que tu es un sosie presque officiel d'Avril Lavigne ? » je l'interroge, avec un sourire plein de dents. « Deuxième question : est-ce que je peux avoir un autographe ? » Puis je lorgne sur mon ami et colocataire, sur nos tenues absolument pas présentables, sur l'incongruité de la situation. « Bienvenue chez toi, Penelope-mais-appelez-moi-Poppy-d'accord. Ta mission, si tu l'acceptes : essayer de survivre en compagnie des deux créatures que nous sommes. » Puis je lui adresse un clin d'oeil goguenard. « Mais on ne mord pas, promis. Et on fait soirée pizza tous les vendredis. » je termine, en battant follement des cils.
   


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Poppy Walters


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MessageSujet: Re: Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) EmptyDim 30 Jan - 19:48

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« Tu as fait bon voyage, ma chérie ? » Je laisse quelques secondes s’écouler, le temps de donner l’adresse au chauffeur, avant de me relaisser tomber dans le siège arrière. « Ouai’p. » je réponds simplement, mon visage venant presque se coller contre la vitre pour observer tous les nouveaux paysages qui s’offrent à moi. Nouveau pays, nouvelle ville, mais surtout, nouvelle vie. « Tu nous appelles pour nous dire que tu es bien arrivée, d’accord ? » Je soupire. « J’enverrai un message. » Je n’avais sincèrement pas envie que mes mères me tiennent la grappe pendant vingt ans, encore moins devant mes colocs. « Je vais vous laisser. Embrassez Oly de ma part et oui, je n’oublie pas de vous prévenir quand je suis dans mon nouveau chez moi. Je vous aime. » Je n’attends aucune réponse pour raccrocher, fourrant mon téléphone au fond de mon sac. J’avais pris la décision de partir faire mes études à Los Angeles, dans le seul et unique but de fuir le plus loin possible de ma famille. Partir à l’autre bout du Royaume-Uni n’aurait pas était suffisant pour apaiser les tensions accumulées ces dernières années et j’étais persuadée qu’un océan ne serait donc pas de trop. Et puis ma mère, Tessa, étant américaine, c’était l’occasion rêvée pour découvrir cet aspect de mes origines. Toutefois, derrière mes airs d’adolescentes rebelles et en quête de liberté, je savais pertinemment que si je m’étalais au téléphone avec elles, j’allais finir par craquer. Je ne m’étais jamais retrouvée aussi loin de ma famille et mon petit frère me manquait déjà cruellement. Une trentaine de minutes plus tard, je suis déposée en bas de mon immeuble, mes valises à la main, prête pour rencontrer les deux énergumènes qui allaient m’accompagner dans cette nouvelle vie.

Une fois devant la porte, je sonne pour annoncer mon arrivée, mes sourcils se rehaussant en découvrant les deux hommes, vêtus d’un pauvre tee-shirt et d’un caleçon, qui me font face. Au moins, ça avait le mérite d’annoncer la couleur. De toute façon, je ne m’attendais pas à grand-chose en partageant un appartement avec deux gars. « Ça dépend, si je deviens célèbre et que tu le revends, est-ce qu’on partage les bénéfices ? » Parce que si on parvenait à un arrangement, j’étais d’accord pour lui en signer toute la nuit. Je le foudroie toutefois du regard en entendant mon prénom être employé, croisant les bras sur ma poitrine. Je le détestais et il me rappelait un peu plus tous les jours à quel point mes mères avaient un humour franchement douteux. « La vraie question, c’est, est-ce que vous allez survivre avec moi ? » Ils n’avaient pas la moindre idée de qui ils avaient en face d’eux et je n’avais jamais signifié que j’étais une personne facile à vivre. J’étais le genre de nana à écouter la musique beaucoup trop fort et à laisser traîner absolument toutes ses affaires de dessins, partout. C’était nécessaire pour invoquer mon inspiration. « Soirée pizza tous les vendredis, ça me va. » j’acquiesce, un grand sourire sur les lèvres. « Et les autres jours ? J’espère que vous ne compter pas sur moi pour faire la cuisine, parce que la seule chose que je sais faire cuire, ce sont les nouilles instantannées. » Et encore, je me savais capable de faire une catastrophe avec la bouilloire.


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MessageSujet: Re: Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) EmptyDim 30 Jan - 21:54

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Le Smalltown boy que j’eusse été, en arrivant été déjà bien loin, je l’aimais ma vie dans la cité des anges, je pouvais le garantir. Ici, ça fourmillait de partout dans les rues, il faisait beau et assez chaud pour ne pas avoir à porter de gros manteau en plein mois de janvier. J’allais pouvoir avoir la liberté de me taper un bronzage de qualité, et devenir aussi beau qu’un dieu grec. Ah la belle Californie. Elle faisait du bien aux cœurs. Vivre dans une grande ville, qui bouge, c’était tout ce dont l’ado en moi, avait toujours rêvé. Avoir toujours plein de chose à expérimenter, à découvrir. Ne jamais voir la même chose au coin de la rue. Ça vous change un homme. Quelque chose, une petite voix, m’avait chuchoté à l’oreille avec une voix délicate que c’était le début du reste de ma vie. J’avais tendance à y croire. J’avais hâte de prendre les meilleures mines de ma vie, de rire à en pleurer, d’essayer tout et n’importe quoi juste pour le fun de me dire que j’aurais passé les meilleures années de ma vie. J’avais déjà eu de la chance en tombant sur l’Apollon Suisse qu’était mon colocataire. L’homme avait le même humour douteux que moi. Des références un peu trop similaire, un amour prononcé pour LeBron James et le sport en général. Autant dire qu’il ne pouvait pas y avoir meilleure paire possible. J’avais adopté cet homme au premier regard ! Un véritable coup de foudre, mesdames et messieurs. « Je sais, mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a, mon cher ami. » Je lance en gloussant. Notre colocation se résumait à cela aussi, énormément de glousseries. Je n’avais aucune pitié pour les voisins, je vivais ma meilleure vie.


Les voisins qui allaient tout bientôt profiter de la présence d’une troisième personne entre nos murs incessamment sous peu, puisque notre nouvelle colocataire n’allait pas tarder à poser ses valises au milieu de notre appartement. Penelope qu’elle s’appelle, la dame. Joyeux prénom, qui sonnait comme celui d’une petite créature toute guillerette. Mais il parait qu’elle préfère Poppy. Si elle n’arrivait pas avec les cheveux rouge en référence à son petit nom, j’allais être franchement déçu. Ah oui, j’ai des grandes attentes, moi. Mais derrière la porte c’est une jeune femme mi-rousse, mi-rose, avec moult taches de rousseur qui se présente. Je crois que je l’adore déjà. Elle est jolie et elle a l’air gentille, quoi qu’un peu rebelle, mais il faut ce qu’il faut ! Sa tenue est même aussi particulière que la nôtre. Nous sommes des êtres particulièrement incroyable. Ce n’est pas tout le monde qui offre un accueil en caleçon à ses colocataires, mais que voulez-vous, nous sommes uniques. « Comme il dit, bienvenue chez toi ! On essayera de pas laisser trop de chaussettes trainer. » J’ajoute dans un large sourire. « Essayons de survivre tous les trois, du coup. » J’ajoute tout aussi taquin. On signe où pour la garder pour toujours ? « Entre donc ! Le paillasson est fidèle mais pas hyper confortable. » Je lance avant de lui laisser la place pour passer. « Bœuf ou poulet pour les nouilles instantanés ? » Je demande, parce que oui, c’est important. « Je crois qu’on peut se débrouiller pour la nourriture. Au pire, l’indien d’en bas est délicieux. » J’indique finalement. Oui nous n’avions pas forcément beaucoup cuisiné. Mais ma maman m’a toujours dis de goûter les spécialités locales, autant voir qui est le meilleur restaurant dans le coin. Pour la science.



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MessageSujet: Re: Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) EmptyJeu 3 Fév - 17:18

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Ça dépend, si je deviens célèbre et que tu le revends, est-ce qu’on partage les bénéfices ? Un main sur le coeur, un air solennel. « Je suis un homme d'honneur, gente dame. » Puis un sourire vient éclore sur mes lèvres. « Après ça, je prendrais tes rendez-vous, on voyagera en limousine pour aller faire des courses et on aura plein de trucs gratuits offerts par tes futurs sponsors. » Oui, j'avais tendance à voir les choses en grand. « Puis je pourrais doubler les gens dans la file en disant que je suis ton agent, que tu as ab-so-lu-ment besoin d'un grand thé chai de toute urgence et qu'on ne fait pas attendre l'Illustre Poppy. » je rajoute, hochant la tête pour appuyer mes dires. « J'ai grand hâte. » Moi ? Exagérer ? Pas du tout. Je souhaite néanmoins la bienvenue à notre nouvelle colocataire, l'interrogeant sur sa capacité à survivre aux deux énergumènes que nous étions, Ruben et moi. Sa réponse me met en joie et je donne un coup de coude à mon acolyte, lui jetant un regard émerveillé. « Je l'aime bien. » je lâche, avec un large sourire tout plein de dents. « On l'adopte. » Parce qu'elle a une dégaine incroyable et une répartie qui me fait trépigner d'impatience quant à notre cohabitation.

J'invoque les saintes pizzas du vendredi soir et je vois que je fais mouche, laissant échapper un gloussement à sa remarque. Nous la laissons entrer avant de la suivre à notre tour, l'observant évoluer dans la pièce principale tandis que le châtain lui explique que nous ne sommes pas dénués de talent en cuisine mais qu'il y a toujours l'indien d'en bas pour les cas de flemmingite. « Mes aïeux, ils font un butter chicken à tomber par terre. » je gémis, le dos de la main sur le front. Qu'on me laisse noyer mon nan au fromage dans leur sauce, jusqu'à ce que mort s'en suive. « Mais il se trouve qu'on ne se débrouille pas trop mal, quand on veut. » je rajoute, avec un petit sourire. « Et tu auras l'insigne honneur de pouvoir goûter à mes célèbres röstis. Toute l'essence de la pomme de terre réunie dans un plat simple et incroyablement réconfortant. » Est-ce que mon pays natal me manquait un peu ? À peine. Il est possible que j'eusse lâché quelques larmes lorsque ma mère est revenue avec des paquets de fondue moitié-moitié. Et des berlingots de deux litres du magistral thé glacé de la Migros. La boisson des dieux, pour les érudits. Seuls les vrais savent. Puis j'attrape une de ses valises avant de lui indiquer sa chambre d'un signe du bras. « Voici votre nouveau palace, milady. » je déclare, théâtralement, l'aidant à déposer ses affaires à l'intérieur avant de retrouver Ruben dans le salon. « Est-ce qu'on ne célèbrerait pas ça avec une petite bière de bienvenue ? » j'interroge, en glissant une mèche folle derrière mon oreille.

Il y a toujours une bonne raison pour picoler.
   


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MessageSujet: Re: Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) EmptySam 5 Fév - 12:40

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Est-ce que mes mères avaient paniqué quand je leur avais appris que mes deux colocataires allaient être des garçons ? Oui, absolument. Était-ce un peu l'effet recherché ? Sûrement. J'avais eu droit à un énième cours sur l'anatomie masculine et sur l'usage qu'ils font de leur attribut. Je ne savais pas ce qu'elles étaient allées s'imaginer et en toute honnêteté, je préférais ne pas le savoir. Quoi qu'il en soit, je m'étais retrouvée avec un stock de capotes dans la valise, juste par précaution et parce que, je cite, je suis jeune et jolie et que si je ne m'amuse pas maintenant, je ne le ferais jamais. Soit. Nous étions d'accord sur un point. Le truc, c'est que présentement, j'étais plutôt attirée par les nanas et qu'en conséquent, je n'allais pas avoir besoin d'autant de préconisation. J'allais peut-être suggéré de faire un pot de tous ces préservatifs et les laisser en libre accès pour chacun d'entre nous. Vu les spécimens que j'avais en face de moi, ça pouvait servir. Enfin... ça, ça allait dépendre de leur manière d'aborder une fille. De préférence avec un bas. Mais passons. « Nous avons un deal, très cher. » j'appuie expressément sur les derniers mots avec mon accent anglais, parce que oui, nous, contrairement aux américains, on a du style et de la classe quand on parle. « Tu ferais un merveilleux agent. Rappelle-moi, tu as pris quoi comme cours à la fac ? Ce n'est peut-être pas trop tard pour changer. »

Je les remercie pour l'accueil, un léger sourire narquois fleurissant sur mon visage à la réflexion de l'un d'entre eux. « Oh ce n'est pas pour vos chaussettes que je m'inquiète. » je réponds, légèrement moqueuse. Puis j'entre dans l'appartement, découvrant la pièce principale et très certainement l'effort considérable qu'ils avaient dû faire pour tenir ce lieu en état ou pour le ranger de fond en comble avant mon arrivée. « J'imagine que c'est le moment où je vous dis que je suis bordélique ? Mais une bordélique organisée et artistique. » Bitch please. Je ne suis pas n'importe qui, je le rappelle. « Mais pour deux mecs seuls dans un appartement, je suis épatée. Il n'y a même pas une couche de poussière sur le meuble TV. » Je me fais une note mentale pour l'utiliser comme moyen de rassurer mes mamans. La discussion s'oriente sur la cuisine parce que, ah ah ah, je suis une sacrée nullos et que si on ne souhaite pas finir sous les ponts, mieux vaut m'en tenir éloigné au maximum. Les nouilles je maîtrise. Et c'est bon. « Les deux. Il faut toujours varier les plaisirs. » Est-ce que sortie de son contexte ça peut porter à confusion ? Oui. « Mais légère préférence pour le poulet. » Je note toutefois qu'on est entouré de bon restaurant, sans oublier le Saint Graal de la flemmingite aiguë, notre cher ami Uber Eats. « C'est à mon tour d'avoir hâte. J'espère que ce sera aussi bon que ce que tu avances. » je termine en français, le tout agrémenté d'un petit clin d'œil. Je suis un puit de surprise.

Je me fais porter une de mes valises et escorter dans ma chambre. Elle est simple, mais plutôt charmante. Un mur est peint en rouge, le reste est blanc et je trouve que ça me correspond assez bien. Je dépose sur le lit mes deux autres sacs avant de rejoindre Ruben et Oswald dans le salon. Je lève le bras bien haut à l'entente du mot bière. « Je suis pour ! » Il faisait chaud dans ce pays et je commençais sérieusement à me déshydratée. « Et ça vous dérange si je fume ? » je leur demande en indiquant le joint que je tiens entre mes doigts.


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MessageSujet: Re: Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) EmptySam 5 Fév - 15:08

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« Je me chargerais de vous trouver les meilleurs spots pour résider. Les meilleurs hôtels, le tout en cinq étoiles évidemment. » J’ajoute, histoire d’avoir un avantage moi aussi dans le deal. Mes études et ma passion pour les voyages devait bien nous servir à quelque chose, si notre nouvelle colocataire et amie – parce qu’il n’allait pas pouvoir en être autrement, elle rentrait parfaitement dans notre dynamique. Je trouvais ça même plutôt incroyable. Elle répond à Ozzie sur le même ton et ça me tire presque un rire quand ils concluent un deal. A croire qu’ils sont terriblement sérieux. Cela dit ça ne serait pas vraiment étonnant. Si la colocation se passe bien, dans dix ans, on en aura des histoires à raconter. Suffisamment pour remplir des biographies entières. Je ne comptais déjà plus le nombre de moment mémorables que j’avais passé avec Oswald depuis que j’avais déposé mes valises dans notre appartement. « Je suis plutôt d’accord. » Je réponds dans un immense sourire. Nous n’allons pas être au bout de nos peines, et nos voisins non plus.

« Est-ce que c’est sensé nous faire peur ? » Je réponds en refermant la porte dans son dos. « On essaye de faire de notre mieux, mais je suis profondément touché par ce compliment. » Notre don pour ‘l’amusement n’est donc plus unique, nous avions fait le ménage bien sûr avant qu’elle arrive, mais nous nous forcions déjà auparavant à ranger un peu, sous peine d’une visite surprise de l’inspection des travaux finis. Ca n’avait jamais empêché des cartons de pizzas et des bières vides de traîner, je le rappelle. Nous étions des êtres humains un peu faibles parfois, quand la flemme, cette chère flemme, nous clouais dans le canapé. C’était ça ou rouler sur le sol pour excès de malbouffe. La bouffe, cette chose sacrée. « Tu as raison. Il ne faut rien se refuser. » Je réponds à mon tour plein de sous-entendus. Puis je l’entends parler français pour répondre à Oswald et je geins de désespoir. « Comme si un seul francophone ne suffisait pas ! » Même si le français est super sexy et que la seule phrase que je sais dire est une phrase pour pécho. « Vous avez intérêt de m’apprendre. » Je les pointe tour à tout du doigts, un semblant de regard menaçant qui ne convainc absolument personne.

Je laisse notre Oswald préféré monter sa chambre au troisième membre de notre groupe, restant dans le salon pour attendre. Ozzie revient quelques seconde plus tard avec la meilleure proposition du monde. Boire. « Trinquons a notre nouvelle vie les copains. » Je lance en allant chercher les bouteilles dans le frigo. Le tiroir du bas était plein, on n’allait clairement pas manquer de carburant. Je décapsule les trois bouteilles à la vitesse de la lumière. On est doués ou on ne l’est pas. L’anglaise nous pose la question ultime, brandissant un cône de joie entre ses mains. Je la regarde avec un immense sourire, avant de lancer un regard complice au Suisse. « On a vraiment choisi la meilleure. » Je prononce une excitation presque palpable dans la voix. « C’est oui. Mais uniquement si tu partages ! » J’ajoute en allant donner une bouteille à chacun. A la coloc la plus incroyable du monde.



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MessageSujet: Re: Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) EmptySam 5 Fév - 21:02

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« Très chère, la possibilité de devenir l'agent d'un presque sosie d'Avril Lavigne, aussi tentante soit-elle, ne saurait me détourner de la relation torride et passionnée qui m'unit à Lebron James. » je réponds, avec un profond sérieux. Il suffisait de baisser les yeux sur mon triomphal caleçon à son effigie pour le comprendre. Sans parler de l'autographe signé de sa main et accroché au mur de ma chambre, sous lequel je venais me recueillir avant de passer un examen. « Ou toute autre d'activité de type sportive, de manière générale. » J'aimais trop le sport et l'univers dans lequel il gravitait pour dévier du chemin que j'avais choisi d'emprunter. « Mais si je cherche à me reconvertir un jour, j'y penserai. » Grand sourire sur la face, on est contents, c'est rigolo. Puis nous accueillons dignement notre nouvelle colocataire-slash-future-bestie-parce-que-je-l'aime-déjà avant d'entrer à l'intérieur et je la regarde inspecter la pièce principale, laissant échapper un immense soupir de soulagement à sa remarque. J'imagine que c'est le moment où je vous dis que je suis bordélique ? « Aaaaaah punaise, dieu merci. Je pensais qu'on allait devoir trier les couverts par couleur de manche et nettoyer les vitres tous les trois jours. » je lâche, sur un ton éminemment rassuré. Nouveau coup de coude complice au châtain qui se tient à mes côtés. « On est sauvés, mec. » Pourtant, sa remarque me fait hausser un sourcil et je prends l'air le plus outré que je possède en réserve. « Nous sommes des créatures propres et responsables, ok ? Je ne te permets pas. » Le retour du dos de la main sur le front, rajout de l'air dramatique en supplément. Finalement, Poppy nous annonce que ses talents culinaires se résument à des nouilles instantanées. Et c'est déjà un début, ma foi. Surtout qu'elle ne fait pas la difficile. Ma bouche s'arrondit quelques secondes à son sous-entendu. « Oh. » Avant de sourire, goguenard, en jouant des sourcils. « Petite friponne. » Pourtant, la réalité s'impose subitement à moi : on ne peut pas avoir autant d'humour et être un cordon bleu, que voulez-vous. Néanmoins, la dame est chanceuse parce que je suis le roi des röstis à la poêle et qu'il y a un super restaurant indien à deux pas. « Tu ne seras pas déçue, je suis toujours à la hauteur. » je rétorque en finissant par du français, sur un ton grivois. « On t'apprendra toutes les subtilités de cette merveilleuse langue avec plaisir, mon cher. » Nouveau mouvement de sourcils appuyé.   

Est-ce que j'ai mentionné que je l'aime déjà ?

Surtout quand elle approuve vivement ma proposition de bière. Avec les deux bras. Telle une membre de la famille des souillons. Moult points bonus pour Penelope-mais-appelez-moi-Poppy-d'accord. Ruben s'en va chercher le ravitaillement et mes yeux pétillent devant le pétard que la rouquine aux mèches roses brandit devant elle, me faisant hocher vigoureusement la tête pour approuver ses paroles. « Absolument. De la bière, de l'humour à foison. Je suis un homme comblé. Que demander de mieux ? » je lâche, dans un râle de bonheur. Avant d'ouvrir le petit tiroir de la table basse pour en retirer un briquet que je tends à la demoiselle. « Mets-toi à l'aise ! » je déclare avant d'aller me laisser tomber dans le canapé, à ça d'atteindre la plénitude éternelle. 
   


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MessageSujet: Re: Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) EmptyDim 6 Fév - 0:24

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« Tu me vends déjà du rêve. » Les palmiers, les plages de sables blancs, un Piña Colada dans une noix de coco, le comble du paradis. Même si, vu mon teint pâles et ma peau sensible, l’exposition au soleil, ce n’était pas réellement fait pour moi. Il faut dire que la pluie presque constante de Londres n’arrangeait pas franchement les choses. Et j’avais choisi la Californie, plus précisément Los Angeles pour mes études, oui absolument. J’aimais vivre dangereusement. Peut-être même un peu trop. J’observe Oswald, les sourcils froncés, l’air pensive. « Qui ça ? » je demande avant de me mettre à pouffer devant le presque arrêt cardiaque du châtain. C’était trop facile. « Je plaisante. » je m’empresse d’ajouter avant qu’il nous clamse entre les doigts. « Tu peux respirer. » J’avais rapidement compris que le monsieur était un immense fan de LeBron James et qu’on ne plaisantait pas sur le sujet. Et si, jamais je n’avais pas encore bien saisi son amour pour le joueur de NBA, je ne pouvais dorénavant plus passer à côté, au vu de son caleçon à son effigie. D’ailleurs, ça attire un peu trop mon œil à mon goût, ça en devient presque gênant. Je pose de nouveau mon regard sur son visage, hochant la tête. « Je vois. Plutôt sport solitaire ou qui se pratique minimum à deux ? » Une petite auréole apparaît au-dessus de ma tête et j’affiche mon sourire le plus innocent. Je ne fais que prendre des renseignements sur mes nouveaux colocataires, sait-on jamais que je retrouve le goût au footing matinal. Puis vient le moment de découvrir l’appartement et je sens déjà que je vais m’y plaire, même si, je dois bien l’avouer, je suis étonnement surprise par la propreté des lieux. Ils s’étaient donnés du mal pour pas grand-chose. Je ne suis pas maniaque, loin de là. J’aime que les choses soient un minimum ordonnée, mais je ne suis pas à cheval sur le rangement. Du moment qu’on ne vit pas dans une porcherie, ça me convient. « Vous voilà sauvez. Même si j’avoue que l’image de vous en costume de domestique en train de nettoyer les vitres me séduit beaucoup. Notamment parce que je regarderai tout ça depuis le canapé. » Petit papillonnement de cils, histoire de les charmer, des fois que ça fonctionne. Tout ça pour mieux pouvoir les tacler dix secondes après. Un plaisir, je vous jure. Je les adorais déjà. « J’en jugerai par moi-même. »

Petite friponne. Moi ? Non, vraiment pas. Pas du tout. Je ne suis qu’ange et pureté. Bref. Je note que j’ai des cuistots à porté de mains, ce qui très sincèrement, m’arrange. Non seulement je pourrais me nourrir d’autre chose que des nouilles, mais en plus, ils ont l’air en accord avec le fait que je ne mettrais probablement jamais un pied dans la cuisine. Sauf pour me faire du thé, parce que le thé, c’est la vie. Après un petit échange en français avec mon voisin européen, je me toune vers Ruben qui se lamente de notre incroyable bilinguisme. Et encore, mon français n’est pas parfait. Je n’ai que rarement eu l’occasion de le pratiquer et ça se ressent. « Je ne suis pas sûre d’être une excellente professeure, mais je ferai de mon mieux, jeune Padawan. » Je superviserai les cours de notre petit Suisse, c’était quand même plus sécure.

Mes affaires lâchement abandonnés dans ma chambre, je rejoins les deux énergumènes au salon, approuvant la proposition d’une bonne bière pour fêter mon arrivée. Comment refuser, hein ? Non seulement, c’était en mon honneur, mais en plus, je pouvais boire avant l’heure réglementaire de l’apéro. Quel pied ! Ruben part chercher les bouteilles et je me laisse tomber sur le canapé, poussant un soupire d’aise. La classe éco de l’avion n’avait rien de confortable, tout comme la banquette arrière de mon taxi, la fatigue du voyage et le décalage horaires s’ajoutant au tableau. J’avais vraiment besoin d’un remontant. Et d’un stimulant. « Merci du compliment. » J’appréciais d’être considérée comme la meilleure, surtout que ça ne tombait pas dans l’oreille d’une sourde. Ça allait souvent ressortir, mes petits potes. « Je n’ai pas pour habitude de partager, mais je vous aime bien, alors c’est votre jour de chance. » Je prends le briquet qui m’est tendu, portant le bâtonnet roulé à mes lèvres pour tirer une taffe. Je le tends à Ruben alors que je souffle la fumée, levant ma bière pour trinquer. « À cette incroyable collocation. »


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MessageSujet: Re: Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) Et juste là, un petit coquelicot | (Univ!Gueux) EmptyDim 6 Fév - 11:05

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Imaginez ma réaction quand elle prétend ne pas connaître Lebron James. Autant dire que l’ami à ma droite, serait capable de révoquer son bail pour ça. Il faut bien dire que l’homme est expert en la matière et qu’il vénère le sportif, presque comme un dieu vivant. Il suffisait de voir le nombre de vêtements – et de sous-vêtement qu’il possédait à l’effigie de la star. Elle désamorce finalement la chose et je ne peux retenir un soupir de soulagement. Un scandale d’évité, un. Mais je sens vraiment que je vais bien l’aimer, elle fait des sous-entendus salaces et ça me fait beaucoup sourire. Elle a de la répartie, et un bon sens de l’humour. Nan mais vraiment, c’est sûr que c’est une amie en devenir ça. Ce n’était pas possible autrement. « A minimum deux c’est carrément plus intéressant. » Je réponds complètement entendu. On fait entrer la nouvelle arrivante qui découvre avec surprise que nous sommes des êtres civilisés qui n'ont pas laissé un tas de déchets à même le sol, ni la poussière s’installer. Je lance un sourire complice à Oswald tandis que nous nous retrouvons avec la belle annonce, que nous ne serions pas de corvée ménage pendant 3 heures par jours. Autant dire que ça relevait du soulagement, parce que j’avais d’autre passions dans la vie. « Hors de question que j’enfile un costume de soubrette ! Même si mon sex-appeal ne craint rien, je tiens à mon intégrité. » Je réponds avec un petit air dramatique. Être des drama queen, une passion dans cette maison, moi je vous le dis. C’est un sport du quotidien, pour lequel nous passions des heures à s’entrainer.
L’ami Uber Eats était bien utile en cas de flemme, mais nous avions des corps de dieux grecs à entretenir et autant dire que si on ne se contentait que de malbouffe et de plats à emporter, notre silhouette partirait bien vite en fumée, malgré quelques efforts sportifs. Ce n’était pas non plus de la folie furieuse. Je remerciais secrètement les heures à aider ou plutôt à regarder, mon père cuisiner en rentrant du travail, pour mes quelques notions. Ce qu’ils ne m’ont cependant pas appris c’est à communiquer dans plusieurs langues. Résultat je me retrouve bien dépourvu lorsque mes colocataires se mettent à parler dans la langue de Molière. « C’est bien aimable mes chers amis. » Je réponds dans un semblant de reniflement touché, la main sur le cœur, quand ils acceptent de me donner des cours. A connaître un peu l’énergumène des montagnes suisses, je vais surtout apprendre un florilège des meilleures phrases inutiles pour draguer, mais c’est une chose à apprendre.
Et puisqu’il n’y a jamais d’heure pour fêter les bonnes choses, il est temps d’arroser l’arrivée de notre nouvelle rouquine préférée. Les bières décapsulées en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Je me laisse tomber de l’autre côté Poppy. Une belle brochette. Un trio terriblement improbable, mais d’ores et déjà incroyable. J’accède à sa requête, lui proposant même de partager sa petite cigarette qui fait rigoler comme disent les jeunes. Eh, on fête ça de manière moult correcte. « Eh tu entends ça Ozzie ? Elle nous aime déjà bien ! » Ma voix n’est qu’émotion, je suis touché en plein cœur. Quelles belles paroles. Non vraiment, je suis ému. Je récupère le bâton après qu’elle ait tiré dessus une première fois pour y goûter à mon tour avant de trinquer. « A nous les copains. A des années que l’on oubliera pas. » Nos bouteilles s’entrechoquent et je fais tourner le joint jusqu’à Oswald dans un sourire complice, il n’allait pas être déçu du voyage.  




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