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Acting like lovers pt.2 (Wigel #2)

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Winona Hells

Winona Hells


Date de naissance : 17/05/1996
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MessageSujet: Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) EmptyJeu 9 Déc - 15:36

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Un miaulement, puis un deuxième, puis ça a très vite viré au harcèlement à peine le réveil avait-il bien décidé de sonner. Je me suis même faite attaquée par des petit coups de langues râpeuses et les griffes aiguisées de ces petits fauves qui accompagnent la moindre des mes journées. C’était le plus brun des deux, Elijah, qui avait décidé de venir me secouer à coup de museau dans ma joue. Puis Klaus n’avait pas tardé à suivre, à carrément me grimper dessus. C’était la fiesta du matin. D’autant plus que ces gueux, en bons fauves irrespectueux, ne faisaient ça, dans l’unique but d’avoir leur rations journalière de croquettes, et de pâtée. Pour être tout à fait honnête, j’avais déjà plus d’une fois songé à leur offrir une gamelle avec un distributeur automatique de sorte qu’ils aient à manger sans que je n’ai à me lever. Mais ça aurait peut-être fait de moi une maîtresse indigne. « Si vous me laisser me lever, je pourrais peut-être vous nourrir. » Je lançais en leur râlant dessus. Ce à quoi ils ne m’avaient répondu que par un miaulement mécontent. Et ça se permettait en plus de répondre. Quels enfants indignes j’avais. Je les avais recueillis tous les deux, Klaus en premier, lorsque j’avais fait un stage dans la clinique vétérinaire où je travaille désormais. J’avais eu un coup de cœur sur ce petit chat à l’oreille mutilé, qui avait été abandonné devant le bâtiment, complètement sous-nutri et abattu. Il n’avait aucun moyen d’identification, j’avais donc proposé de le garder avec moi, le temps des soins et de payer pour les soins dont il aurait besoin. Puis il n’était jamais reparti. Trouvant un foyer qui prendrait bien soin de lui. Elijah nous avait rejoint un an et demi plus tard, au plus grand malheur de son frère, qui, les premiers temps, avait largement préféré lui casser la figure qu’autre chose. Finalement après les avoir poussés sur le côté, avec tendresse et amour, bien évidemment, j’avais enfin pu quitter mon lit, pour me rendre dans la cuisine. S’occuper d’eux en premier pour être tranquille. J’avais allumé la cafetière au passage et déversé un petit pot de croquette dans la gamelle, sur laquelle ils n’avaient pas tardé à se jeter sur leur repas, comme s’ils n’avaient pas mangé les dernières semaines. Ayez des animaux qu’ils disaient. Ils ont bien de la chance d’être la seule chose qu’il me reste.

J’avais la chance de ne pas travailler aujourd’hui, toute la clinique avait pris des congés pour quelques jours. C’était la bonne occasion d’aller finaliser mes paquets de Noël. Parce que nous étions en plein décembre, que j’étais bien évidemment, comme toujours, hyper en retard. Irrattrapable la fille. Un vrai cas désespéré. Plus rien ne pouvait être changé. Si je ne me bougeais pas les fesses, mes frères et sœurs allaient se retrouver sans cadeaux, et allaient me faire la peau le soir du réveillon. Je m’étais déjà assez tapée l’affiche quelques semaines plus tôt lorsque je me suis faite plantée comme une bleue avant même de pouvoir remonter l’allée, alors que l’entièreté du mariage était payée. Il ne me restait plus qu’à dire oui, mais au lieu de ça, j’avais passé des semaines dans le brouillard, avant de rencontrer un garçon assez surprenant dans un bar qui m’avait fait jouer le rôle de la fausse petite amie. Si je n’étais plus sûre de la fin de la soirée avec mes amies, je n’avais pas oublié la tendresse de ses lèvres, quand il m’avait rageusement embrassée, pour faire fuir les bougres qui m’avait suivie jusqu’au petit coin. Autant dire qu’un baiser dans ces conditions, ça ne s’oublie absolument pas. Je m’étais même empressée de le raconter à mes copines qui avaient couiné en parfaite synchronisation. J’aurais presque eu peur. De toute façon, pas de quoi réveiller les morts, je n’étais même pas certaine de le revoir. Ce serait vraiment un miracle de noël. Si vous voulez tout savoir, je n’étais pas sûre qu’ils existent.

 
Je me suis rapidement retrouvée au milieu des allées ouvertes du One Westside Shopping Center, dans le quartier de Westwood, un manteau sur mes épaules pour palier au manque conséquent de chaleur qui arrive. Ce n’était pas la saison pour attraper froid. Ce serait bien malheureux. En plus, j’avais une sainte horreur des rhumes et tout ce qui s’y rapporte. Je déteste la fièvre, avoir le nez qui coule, ah oui, ça crie le glamour, je sais. Ce que je ne savais pas c’est qu’en sortant d’un magasin de décoration, j’allais tomber sur deux hommes. Le premier étant mon abruti, d’espèce de con, d’ex-fiancé. Et quelques mètres derrière lui, le garçon de la soirée de l’autre fois. Eh bah je suis bien dans la merde moi. D’autant plus que l’ex décide de s’approcher. FUIS, NONA ! FUIS !! Me cries mon esprit. Ni lui ni moi, n’avions envie de le croiser, et encore moins de lui parler. Mon coeur restait encore complètement en miette depuis qu'il avait décidé de le briser en milliers de petits morceau, et de taper ses meilleures vacances au Bahamas, avec ce qu'il restait de moi. Mon cerveau fulmine, cherche une solution. Je croise à nouveau le regard du gars de l'autre soirée. L'idée est là. Il m'en devait une. Puis ça avait marché l'autre soir, et j'en gardais un bon souvenir. Je me précipite alors pour lui échapper, et aller enlacer le brun, comme il avait pu le faire avec moi la dernière fois. « Tu vois que tu m’as trouvé ! » Je lance joyeusement, en déposant mes lèvres sur sa joue et de chuchoter complètement désespérée. « Pitié, aide-moi. Il faut à tout prix que j’évite le mec derrière nous. » Il me devait bien ça, pour le service que je lui avais rendu la dernière fois. D’autant que je pouvais sentir un regard dans mon dos, et pour le connaître, il n’allait pas lâcher l’affaire comme ça.




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MessageSujet: Re: Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) EmptyJeu 9 Déc - 18:49

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« Chéri, est-ce que tu peux aller me chercher des épices pour les biscuits de Noël ? Tu sais, celles qu'on trouve chez Penny's ? Il me faudrait aussi du thé noir et une nouvelle guirlande lumineuse, pour mettre le long du porche de la maison. » Soupir. Deuxième soupir. Regard en coin, clairement exaspéré. « Désolé, je suis occupé. » C'est faux. Je suis étalé de tout mon long sur le canapé, vêtu d'un classique pull aux couleurs chatoyantes. Oui, je fais partie des gens qui sont d'énormes clichés sur pattes pendant les fêtes. Et je n'ai même pas honte. Mais je suis, je ne sais pas trop comment d'ailleurs, en congé et j'en ai profité pour aller rendre visite à mes parents. Prouver que je suis en vie, que je vais bien, que je n'ai pas fini dans un gang à prendre de l'héroïne. Ma mère est passée professionnelle dans l'art de l'exagération. Et non, ça ne s'est pas du tout transmis de génération en génération. « Oh. Est-ce que ça sonnait comme une question ? » J'entends sa voix monter légèrement dans les aigus et mon corps se raidit de lui-même. Je connais cette intention. Je sais ce qui va se passer. « Parce que c'était plutôt une affirmation. Mon seul et unique fils adoré va lever son royal postérieur d'agent de police pour aller rendre service à sa chère maman. Sinon il sait qu'il va manger sur le paillasson pour Noël, cette année. » ajoute-t-elle, sur un ton dégoulinant de sarcasme. Et ça me tire un éclat de rire, à gorge déployée. Mais je me redresse, m'extirpant du sofa moelleux pour la rejoindre, glissant un bras autour de ses épaules. « Tu es tyrannique. » je murmure, puis nos regards se croisent et nous gloussons en choeur. Je dépose un rapide baiser sur sa tempe quand mon père apparaît dans l'encadrement de la porte, faussement surpris. « Vous là ! Qu'est-ce que vous fichez avec ma femme ? » s'exclame-t-il et je fais mine d'être pris sur le fait. « Merde, le mari ! » je rétorque, sur le même ton. Puis je déguerpis en direction de l'entrée, vissant un bonnet sur le sommet de mon crâne et glissant mon porte-monnaie dans la poche de ma veste alors que leurs rires résonnent dans mon dos.

Et je me retrouve à Westwood, flânant un peu dans l'allée principale avant de me décider à affronter la marée humaine qui prépare également les festivités. J'aime cette atmosphère. Les effluves de cannelle et d'orange, de marron chauds. Les lumières qui scintillent, les couleurs vives. Et cette impression de féerie. Tout est décoré à outrance, les lieux regorgent de faux paquets et de lutins, j'ai envie d'aller m'asseoir sur les genoux du Père Noël. Mais je suis un homme adulte et on va me prendre pour un malade mental si je fais ça. Alors je ravale ma frustration et je m'apprête à prendre mes responsabilités en main quand mes yeux rencontrent un visage familier. Des images affluent devant mes yeux et mes joues cuisent instantanément. La boîte de nuit. Les cocktails. La mission ratée et la gueulante de mon chef. Le baiser dans le couloir des toilettes. Je peux encore sentir le goût du jus d'ananas sur ma langue, à ce souvenir. Je suis figé et mes yeux s'arrondissent en la voyant fuser dans ma direction.

Mayday, mayday. Qu'est-ce qu'il se passe ??? Au secours.

En deux secondes, elle est là et ses bras se referment autour de moi. Et je dois être aussi réactif qu'un caillou, pendant quelques secondes. Il y a des connexions qui ne se font pas dans ma tête. Encore moins quand ses lèvres se posent sur ma joue. Je rappelle que je suis un être faible. Et qu'elle est charmante. Surtout avec des pommettes aussi roses. « Qu'est-ce que- » je commence, mais sa voix résonne faiblement dans le creux de mon cou, affolée. Pitié, aide-moi. Il faut à tout prix que j’évite le mec derrière nous. J'ose jeter un coup d'oeil sur le côté, pour apercevoir un mec effectivement en train de nous reluquer, les sourcils froncés. « Winona ? C'est toi ? »  Nouveau regard suspicieux en direction de la blonde. « Un ex ? » je demande, à voix basse. Elle hoche faiblement la tête mais je peux discerner un éclat étrange dans ses yeux quand elle la relève vers moi. Une tristesse profonde. De l'amertume. « Il se trouve que je t'en dois une, très chère. » je murmure, avec un léger sourire. Avant de me relâcher, secouant les épaules et glissant un bras autour de sa taille. Puis d'un geste, je nous fais pivoter dans l'autre sens, déployant un sourire éclatant sur mon visage. J'ai toujours adoré jouer la comédie. Je faisais des représentations dans le salon, pour Thanksgiving. Sauf que le gars en question s'est rapproché et qu'il a contourné tout le monde pour nous rejoindre. Je baisse les yeux vers la jeune femme, des excuses dans le regard avant de secouer furtivement la tête pour reprendre le fil. « Tu le connais, mon coeur ? » je l'interroge avec une mine faussement curieuse, resserrant ma prise contre sa hanche pour la rapprocher de moi. Son regard est vissé sur lui et l'inverse est tout aussi vrai. Quelque chose se noue dans mon estomac et je toussote pour attirer l'attention de mon côté, me penchant pour aller susurrer contre sa tempe. « C'est un de tes collègues ? Ou c'est ton prof de yoga, c'est ça ? » je demande, en prenant un air amusé. Avant de déposer mes lèvres au même endroit, tentant de combattre la chaleur qui se loge dans mes joues et au niveau de ma nuque. Ce qui est bien, c'est qu'on pourra dire que c'est le froid, hein. Finalement, je tends la main vers lui avec un charmant sourire. « Nigel. Son petit-ami. » Et j'ai tout de même le plaisir de le voir se décomposer un peu.   



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MessageSujet: Re: Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) EmptyLun 13 Déc - 18:44

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J’aimais Noël. La saison. Les fêtes. Les films niais et dégoulinants d’amour à la télé. Mariah Carey et Micheal Bublé toute la journée à la radio. Les gens qui crient et hurlent même dans la rue en apercevant un sapin de Noël. La bonne odeur des cookies à la cannelle de ma sœur et du chocolat chaud à la menthe glaciale de mon frère. Un savoureux bien qu’étrange mélange, mais que j’adorais dévorer à contrario du lait de poule, qui me donnait envie de rendre mon dîner. Franchement, ce n’était pas du tout un plaisir, contrairement à mes sœurs qui adoraient ça et qui n’hésitaient pas à harceler ma mère pour qu’elle leur en fasse. Ah ce n’est pas facile de vivre avec des estomacs sur pattes. Franchement, je ne sais pas comment ma mère avait fait pour tous nous supporter pendant aussi longtemps avant que chacun ne parte faire sa petite vie. Moi j’avais rapidement fui à Los Angeles, une fois le lycée terminé, et j’y avais fait ce qui semblait la plus belle rencontre de ma vie. Que j’avais été stupide. Résultat. C’est le premier Noël depuis presque 5 ans que je passe célibataire et ça me fends un peu le cœur, je devais bien l’avouer. J’allais être la seule sans partenaire à Noel, alors que j’aurais dû filer le parfait amour. Ouais ça fait mal un peu. C’était vraiment une année de merde. Je détenais sûrement le pompon de la fille la plus malchanceuse. Il fallait bien se dire que ce n’était pas toutes les futures mariées qui se faisaient larguer par sms la veille de leur mariage. Le pire c’était sûrement de se dire que j’aurais pu être heureuse, et que je m’étais salement faite rouler dans la farine, tel les beignets que je ne m’étais pas faite prier d’avaler pour éponger mon chagrin, le lendemain. Si seulement des beignets y étaient passés, d’ailleurs. Je n’avais pas compté les heures à pleurer et m’emplir l’estomac de tout et n’importe quoi, pendant que mes larmes , pendant que mes larmes remplissaient des poubelles entières de mouchoirs usagés. Ah la grande classe. Je sais. Ça donne envie de passer des journées avec moi quand j’ai le cœur brisé.

La seule fois où je m’étais réellement sentie vivante depuis ma rupture avec Colton, c’était cette soirée que j’avais passée avec Nigel, dans ce bar. J’avais gardé le souvenir de cette soirée, ce qui était tout de même salement étonnant vu la quantité d’alcool que j’avais ingéré ce soir-là. Mais au moins, c’était rigolo. On s’était plutôt bien amusé. On avait dansé et il m’avait même embrassée. Autant dire que je m’étais fait l’impression d’une ado, vierge et en chaleur au moment où il avait fougueusement posé ses lèvres sur les miennes. Un vrai plaisir. J’étais passée par moult émotions. J’ai eu chaud, j’ai été toute émoustillée et surprise un peu aussi, parce qu’il n’avait même pas pris le temps de me prévenir. J’aurais pu crier à l’agression, mais primo, ça aurait ruiné notre couverture, deuxio, ça avait été bien trop agréable pour que je m’en plaigne. J’avais gardé une franche image de cette soirée. Les petits guillis dans mon estomac, aussi. Alors autant dire que quand ma route a croisé celle de Colton et Nigel en même temps, le premier vers qui j’ai accouru, toute paniquée, c’est Nigel. Il me devait une sacrée contrepartie pour l’autre soir et j’avais, terriblement besoin d’aide aujourd’hui.

Je lui saute presque dans les bras sans le prévenir mais avec une fausse mine ravie et joyeuse. Pourtant, au fond, je suis complètement désespérée. Je veux me faire toute petite, mais il fallait que je sauve les apparences. Je ne pouvais m’écraser devant Colton. Je devais être forte et mettre toute les chances de mon côté pour lui faire comprendre qu’il n’aurait plus jamais rien à voir avec moi. Ce qu’il m’avait fait était impardonnable. J’entends sa voix dans mon dos, alors que je demande désespérément de l’aide à Nigel. « Oui… Un véritable enfoiré. » Je murmure rapidement, avant de relever les yeux vers lui. Je sais qu’il a compris, quand enfin il accepte de me venir en aide. Je mime un merci du bout des lèvres, avant qu’on ne fasse face à celui qui était et restera l’homme qui avait brisé mon cœur et qui s’approche de nous. Je glisse un bras dans le dos de Nigel, et affiche un sourire fait de toute pièce. J’aurais du être actrice ! Mais je perds doucement pied quand le regard de Colton plonge dans le mien, et que je me retrouve bloquée là. Je pouvais parfaitement y voir de l’incompréhension. Doucement la présence de Nigel me ramène à la réalité. Ses lèvres sur ma tempe, sa main sur ma taille. Il arrive finalement à notre hauteur et Nigel, qui prends l’initiative de tendre sa main en premier. « Ne dis pas de bêtises, chéri. Tu sais que je préfère le Pilate au yoga. Je te présente Colton, mon ex-fiancé. » Je lance, amère. « Enchanté. » Il réponds brièvement, tout en allant serrer poliment la main. « Je ne savais pas que tu t’étais remise avec quelqu’un. » Dit-il en ma direction, alors que j’ai un mouvement de recul quand il s’approche. « Tu m’as très ben fait comprendre que c’était terminé, pourquoi n’aurais-je pas rencontrer quelqu’un ? » Je commence, avant d’aller poser une main sur buste de Nigel. « D’autant qu’il me rends très très heureuse. » J’ajoute, mielleuse, dans l’unique but de lui faire regretter de m’avoir lâchement abandonné, comme un animal au bord de la route. « Winona… Je suis désolé. » Je m’accroche à Nigel, en guise de soutien, je voulais que cette conversation soit courte. Je ne voulais pas passer ma vie ici. Partir plus le plus vite possible.





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MessageSujet: Re: Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) EmptyLun 13 Déc - 22:02

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Oui, j'assume pleinement de faire partie intégrante des gens qui chantent à tue-tête sur Wham ou qui déploient des trésors d'imagination pour créer des chorégraphies grandioses sur Mariah Carey. J'ai eu vingt-quatre ans pour perfectionner mon vibrato et impressionner Tante Beth au repas du réveillon. Même si une bouteille de vin suffit à faire miroiter ses yeux. Et rougir le bout de son nez. Mais ceci est un détail qui sera approfondi une prochaine fois. Oui, je porte des pulls hideux et je prépare des biscuits à la cannelle avec ma maman. Le parfait exemple de l'homme adulte et responsable, mesdames et messieurs. Je ne suis jamais lassé de cette période de l'année, parce qu'elle embaume l'air de doux parfums et réchauffe les cœurs, même ceux les plus meurtris. On prend le temps de revenir à l'essentiel, de se rassembler, on partage des moments qui sont parfois rares et qui n'en deviennent que plus précieux. Pour ma part, ça me permets de retrouver mes parents, de savourer quelques heures en leur compagnie alors que ma vie se résume à des missions qui s'enchaînent les unes après les autres. J'essaye de les maintenir le plus à l'écart possible de mon travail parce que je ne veux pas assombrir leur quotidien, ni en souffrir s'ils venaient à être impliqués, d'une manière ou d'une autre. Moins ils en savent, mieux ils se portent. Surtout que le chemin de la drogue mène la plupart du temps à des choses qui sont loin d'être reluisantes. Je préfère entendre ma mère critiquer ses voisines ou me questionner sans cesse sur l'hypothétique jeune femme qu'elle aimerait bien que je ramène à la maison. Tant qu'on est ensemble et que la paix règne, c'est l'essentiel. En plus, je peux me goinfrer en toute impunité et ça, ça n'a pas de prix. Et personne ne cuisine aussi bien la dinde que Maman Greenwood.

Mais mes courses pour cette dernière sont mises entre parenthèses quand une silhouette familière fonce à toute allure dans ma direction. Des cheveux blonds, un visage de poupée, de grands yeux clairs. Et des souvenirs qui traversent furtivement ma rétine. Des spots lumineux, une chaleur à crever et la saveur de la piña colada sur le bout de mes lèvres. Winona. De un, je ne m'attendais pas à le croiser là. Même tout court. Vu qu'elle n'a jamais utilisé le numéro que je lui ai donné, en portant fièrement mes testicules d'être humain de type masculin. Parce que ça m'arrive de ne pas être un faible, de temps à autres. Eh oui. De deux, vu l'air affolé qui étire ses traits, il y a quelque chose qui se trame dans les alentours. Parce que je devais avoir à peu près la même tête quand je l'ai rejointe sur la piste de danse pour m'en servir comme d'un alibi. On ne reparle pas de cet échec cuisant, merci, bisous. Elle baragouine à propos d'un mec qu'elle cherche à éviter à tout prix et je l'interroge brièvement pour avoir une idée de la réaction à adopter. Un ex ? Un véritable enfoiré. Ah. Très bien. Donc, l'idée c'est de mettre la haine à l'ex en question. Presque trop naturellement, mon bras s'enroule autour de la taille de la jeune femme pour la rapprocher de moi, un sourire avenant étirant mes lèvres. Ma mère m'a toujours dit que j'aurais du faire du théâtre. J'aurais peut-être du l'écouter, finalement. Peut-être que j'aurais plus de succès. Mais ma fausse compagne semble figée dans la glace et je penche la tête pour déposer un léger baiser sur sa tempe, reproduisant des gestes qui me paraissaient désormais lointains mais qui restaient imprégnés à l'intérieur de mon être. Sa voix dégouline d'amertume quand elle me présente Colton, son ex-fiancé. Ah. Ah oui. On ne rigole plus, là. C'est bien un nom de trou du cul, d'ailleurs. Sa poignée de main est relativement ferme, presque défiante et je me permets de la lui presser davantage pour lui signifier qu'il ne faut pas me prendre à la légère. Je suis un représentant de la loi, moi monsieur.

Je ne savais pas que tu t’étais remise avec quelqu’un. Mes paupières se plissent et je l'observe, tandis que Winona se crispe contre moi. Il fait un pas en avant et je la sens tenter de se rapprocher davantage. Nous allons donc bientôt rentrer en fusion, d'accord. Je ne savais pas depuis combien de temps ils étaient séparés mais d'après toute logique, ça venait de lui et ça n'avait pas été tendre. La blonde semblait prête à détaler comme un lapin au moindre mouvement. Sa main se pose sur mon torse et je ne peux empêcher le sourire amusé qui rehausse mes lèvres à sa réflexion. « Je ne savais pas que j'étais si doué. Tu m'en vois ravi. » je murmure avec un air canaille, avant de presser mes doigts contre sa taille. « Mais je suis très heureux de t'avoir rencontré aussi, amour. » je rajoute, avant de pencher la tête sur le côté. Ce n'était pas totalement faux. Je le jauge du regard quelques secondes avant de reprendre, ma voix remplie d'une curiosité qui n'était que partiellement factice. « Mec, comment t'as pu laisser partir un tel trésor ? » Oui, je me délecte peut-être un peu de la culpabilité qui emplit ses traits à cette question. « Enfin, je ne vais pas me plaindre. Elle est toute à moi, maintenant. » je rajoute, resserrant mon étreinte sur la jeune femme. Soudain, des excuses s'échappent de sa bouche et sa prise contre moi se raffermit. Je pouvais sentir la chaleur de sa paume à travers mon pull mais j'espérais qu'elle, elle ne pouvait pas ressentir le rythme des battements de mon coeur. « On apprend de ses erreurs. » je lâche, en haussant distraitement ses épaules. « Mais c'est souvent quand on perd quelque chose ou quelqu'un qu'on se rend compte de sa valeur. C'est dommage de devoir en arriver là pour le réaliser. » je rajoute, platement, sans toutefois cacher une certaine acidité. Je pose mon menton sur le haut de son crâne, un parfum fruité flottant près de mon nez. « Moi, j'ai tout de suite compris que Winona était quelqu'un d'unique en son genre. » je souffle, avec un léger sourire qui cette fois, n'avait rien de simulé. Il avait suffi de la voir se trémousser sur la piste, avec sa robe minuscule et ses yeux brillants pour le réaliser. Puis quelques paroles s'en étaient suivies et je savais que j'avais affaire à une créature dont le naturel était tout à fait charmant.



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MessageSujet: Re: Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) EmptyMer 12 Jan - 23:40

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Noël ça avait toujours été la plus belle fête de l’année. Ayant grandi dans une grande famille – et même si c’est terriblement chiant, nous avions toujours passé des fêtes magiques. Principalement parce que nous avions toujours été entouré de beaucoup d’enfants et qu’il fallait garder la magie pour eux. Que j’avais toujours adoré décoré un immense sapin avec mes frères et sœurs, même si nous manquions de mourir à peu près 50 fois en essayant de deviner qui était le plus apte à monter sur l’échelle pour mettre des décorations sur le haut de l’arbre, ou qui avait l’honneur de mettre l’étoile. Il n’en restait pas moins que les souvenirs étaient impérissables, et que pendant longtemps, moi aussi, j’avais rêvé de pouvoir fonder une famille et de transmettre cette magie des fêtes entourés de joie et de chaleur. Mais mes espoirs avaient été réduits à néant. Jeté dans le brasier violent et traitre de ce putain de destin un peu moche qui m’avait fait coucou sans que je ne m’y attende vraiment. Un SMS qui avait gâché presque 6 ans de ma vie et foutu toute mes croyances en l’air. Vraiment un plaisir. Depuis je n’avais pas espéré finir autrement qu’avec 15 chats, regarder The Holidate pendant des heures en me goinfrant de glace au brownie. Klaus et Elijah seraient ravis d’avoir des frères et sœurs – ils avaient déjà mêmes des noms tout trouvés. La magie d’un cerveau très peu inventif. Mais les Mikaelson avaient un certain pouvoir sur mon cerveau – et pas que. Appelez-moi si vous êtes désespérés ou en manque messieurs. Cela dit, j’appréhendais vraiment le réveillon de cette année, les questions que l’on allait me poser, les interrogations de mes oncles et tantes. De mes nièces et neveux, qui adoraient Colton pour la plupart. Noel allait avoir une saveur à double tranchant cette année et je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même pour avoir été aussi peu intelligente. J’avais passé bien trop de semaines à pleurer. Petite idée pour les personnes qui se mettent en couple, investissez chez Kleenex, ça pourra vous être utile lorsque vous aurez dépensé trois milles dollars dans une robe de mariée qui prends la poussière dans un placard parce que ledit mariage n’a pas eu lieu.

Et il fallait bien, à un moment donné que mon passé me revienne dans la gueule, parce que c’est pas drôle sinon, d’essayer de tourner la page. Fallait bien que je le croise et qu’il prononce même mon nom. Mon cœur avait même fait une sacrée embardée à l’entente de ce dernier, parce que putain, ça faisait si longtemps que je n’avais pas entendu sa voix. Nous ne nous étions pas revus depuis la soirée où je l’avais laissé à l’appartement pour aller dormir avec mes demoiselles d’honneurs et amies dans un hôtel que nous avions réservé. Ce soir-là, il avait pris la moindre de ses affaires, m’avait laissé notre appartement sans plus aucune trace de son passage. Rien depuis cette soirée-là, si ce n’était même que ce SMS qui me faisait encore bien trop de mal aujourd’hui. Mais Nigel est là. Nigel est l’excuse parfaite pour mettre le seum à cet immense batards qui m’avait brisé le cœur. Moi ? La rancune tenace ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Je me colle du coup, à cet homme auquel j’avais quand même relativement beaucoup pensé ces derniers temps. Depuis la soirée au bar, qui accepte bien généreusement de m’aider à affronter mon connard d’ex.

Pardon pour la vulgarité, mais j’ai mal au cœur, moi, messieurs dames.

Il tente de s’approcher après les présentations faites avec Nigel et je ne peux pas retenir ce mouvement de recul. Je ne voulais plus entrer en contact avec Colton. Plus jamais. J’avais trop souffert. « Ne sois pas si modeste, chéri. » Je lance sur un petit ton mielleux. Quelques minutes plus tard, ses mots ne sont que des compliments, qui font s’emballer mon rythme cardiaque. Putain quel bon acteur ! J’étais tombée sur le Jackpot. Je prendrais le temps de remercier n’importe qui voudra bien entendre mes remerciements plus tard, mais je savourais ma chance et le regard en décomposition de mon ex-fiancé. « Effectivement. » Il lâche penaud, en posant des yeux de chiens battus sur moi. « Je regrette la manière dont tout s’est terminé, Win, il faut que tu me crois. » Je peine à retenir un rire amer. « Tu regrettes presque 1 an après, tu ne crois pas que c’est trop tard ? » Je lui réponds du tac au tac, sans cherche rà peser mes mots. « Tu as décidé de m’abandonner à quelques heures même de notre mariage avec un message. » Et c’était un sacré manque de couilles. « Heureusement que j’ai réussi à tourner la page et à trouver quelqu’un qui m’aime vraiment. N’est-ce-pas, mon amour ? » J’ajoute, tendre et le regard pétillant, dirigé sur Nigel. J'agrémente même mes mots, d'un baiser délicat et furtif déposé sur sa joue, non loin de ses lèvres, pour donner le change. On joue la comédie ou pas, par ici. « Je n’ai pas peur d’être abandonnée à nouveau, grâce à lui. Je l'aime tant.» J’ajoute, le cœur battant. « Si tu es heureuse… » Il lâche sur un ton beaucoup plus froid à son tour, ne faisant hausser un sourcil. Attention, chien méchant.






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MessageSujet: Re: Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) EmptyJeu 13 Jan - 0:54

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Est-ce que je pensais sincèrement revoir la jolie blonde qui m'avait gentiment servi d'alibi pendant une mission de réparage s'avérant tout à fait foireuse ? Pas vraiment. Et ce n'était pas faute d'avoir porté mes coucougnettes, parce que je lui avais même donné mon numéro de téléphone. Mais je n'avais reçu aucun signe de sa part alors la vie avait continué son cours. Même si mes pensées s'étaient plusieurs fois tournées vers elle. Il suffisait que je passe devant un bar aux lumières colorées pour me rappeler son visage traversé par un immense sourire et les mèches pâles qui effleuraient son visage au rythme de ses pas de danse. Cette soirée avait été rafraîchissante. Et l'espace de quelques instants, je m'étais rappelé ce que c'était de vivre normalement. J'aimais mon travail et toute l'adrénaline que ça pouvait me procurer au quotidien. Je faisais ça pour une juste cause, pour éviter que d'autres drames ne s'accumulent dans les rues de Los Angeles et même au delà. Mais tout ces efforts grignotaient autant mon temps que mon énergie et je n'avais pas suffisamment de moments de libre pour faire tout ce dont j'avais cruellement envie. Rien que le fait d'aller me balader dans une galerie marchande relevait de l'exploit et j'en savourais la moindre seconde. Tous ces parfums, toutes ces teintes chaleureuses, toute cette énergie accueillante et cette joie qui se diffusaient ici et là, tout autour de moi. Des instants d'une banalité affligeante pour la plupart des gens, mais qui prenaient tout leur sens quand on flirtait constamment avec le danger. Ils étaient significatifs pour moi et j'allais en profiter au maximum.

Enfin, ça c'était ce que je pensais avant d'être intercepté par un missile aux cheveux clairs. Il me faut jouer la comédie. Très bien. Ce n'est qu'un juste retour des choses, après tout. Et puis, c'est un domaine dans lequel je suis doué. Peut-être que j'aurais du faire du théâtre au lieu d'arrêter des trafics de drogue, en fait. Je prends note pour une potentielle reconversion. Présentement, j'ai le nez plein de Winona qui est serrée au maximum contre moi, dans une vaine tentative de fusionner avec ma personne. Intérieurement, je ne crois pas être en mesure de refuser cette alléchante perspective mais nous sommes en public et je ne voudrais pas aller en garde à vue au lieu de m'empiffrer chez mes parents. Merci, mais non merci. Le monsieur est plutôt tenace, en plus d'être casse-pieds. Trace ta route, vil gredin. Mais grand bien lui fasse, nous allons donc lui mettre le seum, comme disent les jeunes. Et c'est presque un peu trop naturel, de rentrer dans la peau du petit-ami actuel de la jeune femme. C'est un personnage que je retrouve avec une aisance étonnante, qui aurait presque le don de me faire paniquer si j'avais davantage le temps de réfléchir. Surtout que Mimi Ouinouin devant nous s'essaye aux excuses quasiment larmoyantes. À d'autres.

Tu as décidé de m’abandonner à quelques heures même de notre mariage, avec un message. Mes mâchoires se contractent douloureusement et mon bras se resserre instinctivement, à l'entente de ces paroles. Une vraie baltringue des familles, comme on dit par chez moi. Je baisse la tête en direction de la jeune femme, accueillant ses yeux qui retrouvent tout leur pétillant quand elle retrouve le fil de notre performance. « Absolument. » je souffle, avec un sourire. Avant de me figer lorsque ses lèvres trouvent le chemin de ma peau, dangereusement proche de ma bouche. Oh, la diablesse. Puis je me penche dans sa direction, non loin de son oreille. « Pour toi, poupée, je me couperais en quatre. » je rajoute furtivement, en prenant un air ronronnant et un horrible accent italien qui lui arrache un petit gloussement. Notre mascarade va bon train, mais le regard du malotru se plisse et son ton se fait plus froid. « Elle l'est. » je rétorque, sans ciller. « Et c'est loin d'être grâce à toi. » Je n'allais pas faire de détour. La subtilité et moi, on était pas du genre à se fréquenter. « Tu ferais mieux de reprendre ton chemin, l'ami. Tu lui as fait suffisamment de mal comme ça. » je lâche, d'une voix plate. Je vois ses poings se crisper et je sens la méfiance m'envahir, entourant la blonde mes bras pour prévoir le pire. Mais il se relâche d'un seul coup avant de chercher le regard de la jeune femme, les yeux remplis d'une expression purement coupable. « Je suis vraiment désolé, Winona. » finit-il par souffler, en baissant la tête. « J'ai eu peur. J'ai flippé, ok ? Je ne savais pas quoi faire et tu avais l'air tellement heureuse... » Je l'écoute se confesser, au beau milieu de la rue commerçante. Je savais que ça ne changerait probablement pas grand chose mais peut-être que ça donnerait des éléments de réponse à ma compagne de comédie. « J'ai agi comme un abruti. » Auquel je réponds un « Ah bah ça, c'est le cas de le dire. » tout à fait spontané, ce qui m'attire un regard noir de sa part. Il n'y a que la vérité qui blesse, mon petit pote. « Je ne sais pas si tu sauras me pardonner un jour mais je ne voulais pas te faire du mal. » termine-t-il et je penche la tête sur le côté pour observer les réaction de Winona face à cette déclaration. « Eh bien, j'aurais ramené des mouchoirs si j'avais su qu'on allait passer par la séquence émotions. » je commente, toujours en finesse et avec humour. « Qu'est-ce que tu en dis ? » je termine, murmurant cette interrogation dans le creux de l'oreille de la blonde sans relâcher ma prise.



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MessageSujet: Re: Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) EmptyDim 6 Fév - 23:00

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J’avais vraiment voulu rappeler Nigel, en vérité. J’aurai pu le faire mille fois. Si malheureusement son numéro n’était pas parti à la douche que j’ai prise en rentrant de la soirée, où, il faut bien l’avouer j’avais un peu trop bu. Je le reconnaissais, je n’avais pas été très douce sur le nombre de cocktail que j’avais ingéré. Je n’avais pas été très prudente et à vrai dire, je ne me souvenais pas réellement du numéro. C’était un peu idiot, c’était même certain. Mais s’il fallait blâmer quelqu’un, je n’avais aucune honte, à blâmer l’alcool. Sans lui, je n’aurais peut-être pas rencontré Nigel certes, mais je me serais souvenue, dans le cas où nous nous serions rencontrés, qu’il avait écrit son numéro sur ma main. Aujourd’hui nous serions peut-être à notre 10ème date et je l’aurais peut-être déjà embrassé pour de vrai, pas uniquement parce qu’il avait des méchant qui lui collaient au train arrière. La vie est véritablement mal faite. La mienne encore plus. C’était enfin l’occasion de tourner définitivement la page et de refaire ma vie, comme les filles l’avaient attendu depuis que j’avais épuisé mon stock de larmes pour mon abruti d’ex-fiancé. Il avait vraiment foutu un nombre assez impressionnant de trucs en l’air, cet enfoiré. Ma confiance ne moi-même, ma vision du bonheur, ma joie de vivre pendant de longues semaines. Au final, il avait brisé bien plus que mon cœur. Le jour où j’avais fais le constat de tout ce u’il avait ruiné, je m’étais promis de ne jamais refaire les même erreurs. De ne plus laisser quelqu’un me faire autant de mal. Mais c’était effrayant. Effrayant de se dire que je n’aurais peut-être plus jamais assez confiance en l’être humain pour être aussi heureuse que j’aurais pu l’être avec Colton, si tout ne s’était pas brutalement arrêté. Pourtant, quand je repense à cette soirée au bar, l’autre soir, à jouer la comédie auprès de Nigel. Je m’étais sentie vivante à nouveau. J’avais senti l’excitation de l’inconnu, l’envie de rire de l’absurdité de la situation. J’aurais pu me laisser aller pendant des heures à danser contre lui, le cœur léger. Jouer la comédie pendant des heures n’aurait pas été un problème. Je crois que rien n’aurait été véritablement dérangeant ce soir-là et pas seulement parce que j’avais bu trop d’alcool pour une seule personne. Simplement parce que je m’étais sentie vivre, que mon chagrin s’était envolé et que pour la première fois depuis longtemps, je m’étais sentie bien.

Alors quand je le croise, dans ce centre commercial et que je fais également face à mon passé, je me dis que c’est une bonne solution. Après tout nous avions fait une bonne équipe l’autre soir. Nous saurions parfaitement être cohérents et crédibles aujourd’hui. D’autant que s’il venait c’était pour présenter des excuses auxquelles je refusais de croire. Pas après autant de temps à me laisser sans explications. C’était cruel de sa part et je n’avais aucune envie de me laisser berner par sa parole mensongère. Alors j’en profitais pour fusionner dans les bras de Nigel, parce que sa présence et sa chaleur, avaient quelque chose de rassurant. Surtout quand je confronte Colton à ce qu’il avait fait, ce que Nigel apprend par la même occasion. Je sens sa main se resserrer contre ma hanche à l’entente de cette information, comme si ça l’énervait. J’essaie de donner du contenant à notre relation, en venant déposer un baiser non loin de ses lèvres, après une douce déclaration que j’inventais de toute pièce. Vraiment je remerciais de manière infinie mes cours de théâtre au lycée, pour me permettre de donner si bien le change. Il se penche à mon oreille et je ne peux réprimer un frisson, et un ricanement à ses mots et son accent italien à couper au couteau. « Tâche de ne jamais l’oublier. » Je lui murmure doucement. Ce n’était pas rentré dans l’oreille d’une sourde. J’écoute igel prendre ma défense, et répondre sans en démordre vraiment avant que Colton ne reprenne le même argument en boucle. « Bien sûr que j’étais heureuse ! C’était tout ce que je voulais. Le mariage, la famille. Mais t’as tout gâché. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi. » Je souffle rageuse. Il dégaine ses dernières excuses et je relève les yeux vers Nigel, histoire de trouver du courage dans ses traits, du moins, autant que possible. « J’en pense que tu ferais mieux de t’en aller, Colton. Personne ne veut de toi ici. Je n’ai pas la force de te pardonner. C’est terminé et c’est mieux comme ça, finalement. » Je lâche en fixant longuement mon ex, avant qu’il ne finisse par partir, mains dans les poches, en soufflant à nouveau, quelques excuses. Quand il est suffisamment loin, je me permets un soupire de soulagement, me laissant aller dans les bras de Nigel. « J’ai bien cru qu’il allait rester jusqu’à ce que je craque. » Je geins dans son épaule.






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MessageSujet: Re: Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) EmptyDim 13 Fév - 15:18

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J'allais de découverte en découverte, en l'espace de quelques secondes. Monsieur était l'ex de Winona, ça c'était un fait. Mais j'apprenais qu'ils avaient surtout été fiancés, en très bonne voie de se marier l'un à l'autre. Jusqu'à ce qu'il se décide à filer à l'anglaise, du jour au lendemain et sans la moindre explication. Enfin, si un sms envoyé à l'arrache pouvait réellement servir d'excuse pour annuler les projets de toute une vie, un mariage qui avait nécessité des mois d'organisation. Et j'en parlais en connaissance de cause, pour une fois. Mais en baissant les yeux sur le visage de la blonde, j'aperçois la tristesse qui traverse son doux minois et je sens mon coeur se serrer dans ma poitrine. Mes bras réagissent en réflexe et viennent presser davantage la jeune femme contre mon torse, comme si ça pouvait la protéger davantage de la présence du malotru. Je voyais que cette histoire la touchait encore, plus qu'elle ne semblait vouloir l'avouer et je pouvais l'imaginer, dans un sens. Elle devait avoir vu son monde s'écrouler en l'espace de quelques heures, sa confiance dégringoler à la suite et il devait être difficile de faire confiance à quelqu'un d'autre, après ça. Colton - qui au passage, avait un prénom plutôt naze - venait d'être catalogué comme un enfoiré de première classe. Et j'espérais qu'il allait s'excuser platement pour l'erreur qu'il avait commise.

Un sourire étire néanmoins mes lèvres lorsqu'elle se hisse pour venir y déposer un baiser, non loin de la commissure. J'essaye de faire fi des battements sourds de mon coeur, à ce geste, poursuivant la comédie que nous jouons l'un et l'autre. Mais je suis légèrement étourdi par son parfum, par la chaleur de son corps lové contre le mien et par la sensation fantôme de sa bouche contre ma peau. Je glousse à sa remarque, frottant furtivement le bout de mon nez contre sa joue. Elle oubliait de m'appeler mais elle allait très certainement se souvenir de cette affirmation. « Promis. » je susurre, avec un rictus amusé. Puis viennent les explications bancales de l'ancien fiancé et je l'écoute parler, un sourcil arqué. Avant de prendre la défense de la blonde, appuyant là où ça fait mal pour qu'il comprenne qu'il avait salement merdé. Je pouvais entendre qu'il puisse avoir eu peur, sur le coup. Qu'il panique, à l'idée de s'engager pour la vie. Ce n'était pas quelque chose que l'on faisait à la légère, même si j'étais bien mal placé pour dire ça. Enfin, si, en fin de compte. Mais j'étais allé au bout des choses, moi. Lui, il avait simplement fui, sans prévenir. Alors qu'il aurait pu lui en parler, quitte à la blesser. Pourtant, je pense que ça n'aurait jamais été aussi douloureux que de comprendre que le futur marié n'allait jamais la rejoindre devant l'autel, au dernier moment. Il y aurait plein d'autres manières de mettre fin à tout ça, de façon plus adulte. Cependant, il avait décidé d'opter pour la pire et il en recevait les conséquences en pleine figure. Je sens la rage se déverser dans les paroles de Winona, dans la raideur de sa silhouette, jusqu'à ce qu'elle lève la tête et que ses yeux ne croisent les miens. Je l'observe en silence, quelques secondes, avant de lui demander ce qu'elle compte faire de ces excuses. Et elle choisit de ne pas les accepter, pour le moment. Au moins, elle sait. Mais ça ne veut pas dire qu'elle a la force de lui pardonner. Puis elle lui conseille de s'en aller, consciente de la tension qui s'opère entre nous, de tous ces aveux qu'elle doit prendre le temps de digérer. Nous l'observons s'en aller, après un silence gênant et quelques excuses soufflées du bout des lèvres.

Dès qu'il disparaît de notre champ de vision, Winona se laisse retomber dans mes bras, tel un parfait pudding. Elle est soudainement toute molle et je glisse mes bras autour de sa taille pour la maintenir contre moi. Son front se pose contre mon épaule et je laisse échapper un rire bref à sa remarque. « Je serais intervenu avant que ceci n'arrive, très chère. » je souffle, sur un ton chevaleresque. « Tel un prince venant à la rescousse de la princesse en détresse. » Large sourire et mouvements de sourcils à l'appui. Je n'aurais jamais laissé les choses s'envenimer à ce point, de toute manière. J'avais observé la moindre de ses réactions et elle était restée très digne, malgré tout. « Tu as été très courageuse, tu sais. » je murmure, avec un petit sourire encourageant. « Mais je dois avouer que tes goûts en matière d'hommes sont plutôt discutables. » je lui confie, avec un air taquin. « Colton ? Sérieusement ? Tu t'es crue dans Beverly Hills ? » je l'interroge, railleur. Avant de me redresser, une odeur venant chatouiller mes narines. Oh. Mon visage s'illumine d'un seul coup et je me penche dans sa direction, avec un sourire complice. « Est-ce que ça te dit de boire un chocolat chaud débordant de guimauves ? » Oui, j'étais certainement le plus emballé des deux. Mais je ne refuse jamais un chocolat chaud. C'est bon, c'est doux, c'est réconfortant. « Je te l'offre, tu l'as amplement mérité. » je termine, sans pouvoir dissimuler l'empressement qui me traverse en cet instant. Et qui n'était pas du tout en partie du à sa présence contre moi et son joli visage à proximité du mien.    



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MessageSujet: Re: Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) EmptyLun 21 Fév - 16:16

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J’aurais presque pu regretter cette sortie, si j’avais du faire face à Colton toute seule. C’est tout de même de cette manière que je me rends compte que je ne suis pas du tout remise de ce qu’il m’a fait et que la plaie est encore béante à l’intérieur de ma poitrine. J’ai le cœur complètement brisé, la confiance ruinée. A l’instant comme depuis que je me suis retrouvée seule, je me demandais si un jour, tout allait s’apaiser. Lui faire face c’était me prendre une véritable claque Une floppée de souvenirs aussi bons que mauvais, que j’aurais clairement préféré m’épargner, non seulement en cette période alors que je commençais doucement à me dire que j’avais le droit de tourner la page, mais m’épargner à jamais. Pourquoi continuer à me faire du mal pour quelqu’un qui n’en valait pas la peine ? J’avais basé tous mes espoirs sur un mariage qui n’aura jamais eu lieu. Alors dans l’histoire, ç’avait été moi la plus stupide. Moi qui m’étais persuadé que je vivrais le parfait conte de fée parce que ça en donnait toute l’impression. Moi qui m’étais donnée à cœur perdu dans une relation qui s’était effondrée sans rien demander. J’étais le clown de cette relation. Aujourd’hui, je me reposais presque entre les bras d’un homme qui participait non seulement à un mensonge monté de toute pièces, mais qui se voulait aussi être un soutien indéfectible en cet instant, et je ne saurais jamais le remercier assez pour donner autant le change. Il m’en devait une et me le rendait presque trop bien. J’en joue, je dépose mes lèvres près des siennes. Je me sers contre sa stature. J’aurais presque voulu disparaitre dans sa silhouette pour me libérer de cette situation profondément gênante, pou moi, et sûrement pour Nigel. Plus la conversation passe et plus je me sens mal. J’ai envie de ça cesse, qu’il s’en aille, qu’il me laisse tranquille et ça fait doucement bouillir la colère au fond de ma petite personne. Si bien que lorsqu’il me demande de lui pardonner, c’est avec rage que je refuse. Il ne mesurait pas à quel point il m’avait blessée. Comme si seulement quelque mots et son petit regard désolé allait pouvoir effacer des mois de questions, des milliers de dollars foutus en l’air et des années gâchées. Je les avais entendues, mais elles n’effaçaient rien. Je l’observe tourner le dos et nous laisser tous les deux.

Mes épaules s’affaissent et j’ai l’impression qu’un poids se soulève de mes épaules. Je me laisse tomber dans les bras de Nigel qui me soutien plus qu’il ne le croit. Je me redresse doucement et l’observe d’un peu trop près tenter de me redonner le sourire à travers ses mots et les expressions de son visage. Un petit rire m’échappe lorsque son sourcil ondule suite à ses mots « Sacré conte de fées quand même. » Je réponds. Mes bras sont toujours serrés autour de lui, tandis que ses mains restent sur mes hanches et diffusent une chaleur agréable dans tout mon corps. « J’ai été absolument ridicule tu veux dire. Je n’aurais peut-être pas dû être aussi odieuse, en lui demandant de partir. » Un soupire m’échappe. Tout était tellement compliqué. Il y a-t-il une manière correcte de faire, lorsque tout semble aussi compliqué ? J’avais ressenti tellement d’émotion contraires que tout s’est embrouillé. A sa raillerie sur mes goûts en matière d’homme, je dépose une petite frappe sur son muscle pectoral. « Je ne te permets pas. Beverly Hills était une super série ! Puis j’ai rattrapé ça avec un faux petit-ami plutôt charismatique. » J’ajoute dans un sourire amusé. Il voulait jouer, j’avais des atouts pour le déstabiliser moi aussi. Soudain je vois son regard s’illuminer avant qu’il ne me propose de nous retrouver autour d’une boisson chaude. En plus, il l’offre. J’aurais tord de refuser. « C’est bien uniquement parce que c’est la boisson des dieux, que j’accepte. » Je réponds, observant ses yeux pendant quelques secondes, le sourire aux lèvres. Puis je me détache presque à contre-cœur, attrapant sa main pour l’embarquer à ma suite dans ce petit café d’où émanait l’odeur qui nous était parvenue. L’endroit est calme et parfaitement agencé, on s’installe à une table face à face et je passe commande pour nous à la serveuse qui ne tarde pas à venir nous voir. Je me déleste de ma veste sur le dos de la chaise avant de lui faire face. « Oh et pour l’autre soir… Lorsque je suis rentrée chez moi, j’avais beaucoup bu et j’ai malheureusement effacé ton numéro de ma main. » J'avoue un peu honteuse. Mais je me trouvais profondément stupide tout de même. Il avait surement du attendre mon appel, qui n’aurait peut-être jamais pu arriver si nous ne nous étions pas recroisé. « Je voulais te rappeler, mais je n’ai malheureusement pas pu. » Mais ce n’est pas pour autant, que je n’avais pas pensé à lui. Loin de là.





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MessageSujet: Re: Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) Acting like lovers pt.2 (Wigel #2) EmptyJeu 10 Mar - 10:24

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Sacré conte de fées, quand même. Mon sourire s'agrandit et je ressens une immense bouffée de tendresse à l'égard de Winona, en cet instant. « Je reste convaincu que ça se rapproche plus d'un épisode d'Amour, Gloire et Beauté. » je pouffe, en repensant aux dernières minutes qui venaient de s'écouler. En venant acheter des épices pour le thé de Noël de ma très chère maman, j'étais loin de penser que j'allais être témoin d'une telle scène. Mais nos chemins s'étaient croisés à nouveau, comme si la vie elle-même avait décidé de mettre la blonde sur ma route, d'une manière ou d'une autre. Puis je lui assure qu'elle a été très courageuse, en s'opposant à l'homme qui lui avait brisé le coeur. Elle aurait pu fuir, ne pas vouloir entendre ses explications ou fondre en larmes, tout simplement mais elle était restée incroyablement digne. Elle avait fait face à la douleur, en adulte. « Tu n'as pas à regretter ton comportement. Il a agi de lanière irrespectueuse et il récolte simplement les conséquences de ses actions. » je réponds, en haussant distraitement les épaules. Puis je ne peux m'empêcher de commenter ses goûts en matière d'homme. Récoltant une tape sur l'épaule et un air faussement scandalisé de sa part. Avant de jouer des sourcils à ses paroles, avec un air éminemment hautain. « Terriblement charismatique, tu voulais dire. » je corrige, amusé. « Mais j'accepte le compliment. » Parce que c'en était un, véritablement. Je me regardais à peine dans le miroir en partant de chez moi et je ne m'étais jamais considéré comme quelqu'un de spécialement beau. Enfin, dans la moyenne. Rien de plus. Suffisamment pour ne pas effrayer quelqu'un au saut du lit mais pas assez pour faire se retourner les gens dans la rue. Bref. Ce n'était pas la question, mais ça fait toujours plaisir. Surtout venant d'une demoiselle aussi jolie que Winona.

Soudain, une odeur incroyablement familière s'invite sous mon nez et j'écarquille les yeux, un sourire venant traverser mes lèvres. Du chocolat chaud. J'invite la jeune femme à venir en boire une tasse, offerte par la maison. Elle l'avait bien mérité, après avoir survécu à un tel moment de malaise. Et je voulais grapiller des minutes supplémentaires en sa présence. « Bien évidemment. » je souffle, avec un air entendu. Elle recule, laissant l'air froid se glisser entre nous, avant d'attraper ma main. Mon coeur tressaute dans ma poitrine et je me laisse entraîner dans le petit café d'où émanait cette fragrance réconfortante. Il règne une ambiance calme et nous sommes installés près d'une fenêtre donnant sur la galerie marchande. La blonde s'occupe de commander pour nous deux et je me déleste de mon manteau, affichant l'entier de mon pull de Noël. Je finis par poser un coude sur la table, déposant mon visage dans le creux de ma main. Mes yeux voguent momentanément à l'extérieur, attirés par le mouvement incessant des silhouettes qui vont et viennent pour faire leurs achats. Puis la voix de Winona retentit à nouveau et ma tête pivote dans sa direction, les sourcils légèrement haussés. Ses joues sont roses de gêne et ça me tire un nouveau rictus amusé. « Ah, c'était donc ça... » je murmure, les yeux pétillants. « Moi qui pensais que la menace d'une potentielle agression venant de parfaits inconnus avait tué toutes mes chances. » je lâche, avec humour. Avant de me pencher, avec une grimace. « Ou que j'étais trop rouillé. » Je passe une main dans mes cheveux en désordre, avec un nouveau sourire quand elle affirme avoir voulu me rappeler, sans succès. Tout n'était donc pas perdu, en fin de compte. « Il est peut-être préférable de me donner ton numéro, histoire que je l'enregistre dans mon téléphone. » je souffle, taquin. Une poignée de secondes plus tard, la serveuse revient avec nos commandes, qu'elle dépose sur la table devant nous. Accompagnées de petites assiettes remplies de parts de tarte encore fumantes, qu'elle décrit comme offertes en ces temps festifs et pour faire la promotion de leur enseigne. Je la remercie d'un geste de la tête, avant de faire à nouveau face à la blonde. Puis je m'empare de la tasse avant de siroter une gorgée du chocolat chaud, fermant les yeux sous la saveur riche et gourmande. Un ravissement. « Je crois que je ne pourrais jamais m'en passer. » Même si je devais boire du café pour survivre à des longues nuits de surveillance ou des opérations qui demandaient une parfaite concentration, je restais un enfant avec une passion immodérée pour cette boisson des dieux. « Tu es venue faire tes achats de Noël... » je l'interroge, avant de jeter un coup d'oeil factice à une montre inexistante autour de mon poignet. « ...une semaine avant la date fatidique ? » je rajoute, malicieux.           



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