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Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2)

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Emory Bullman

Emory Bullman


Date de naissance : 07/11/1990
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MessageSujet: Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) EmptyJeu 26 Aoû - 8:35

Is it mine ?
Emory & Charlie

Le ranch. Presque comme une seconde maison. J’avais presque grandi ici, tenant fermement la main de Charlie, alors qu’on traversait les années. Je connaissais sa famille, chaque recoins de ces lieux, pour les avoir parcourus, encore et encore, quand nous n’étions que de jeunes être humains. Aujourd’hui le temps a passé, et bien que je m’y rendais de moins en moins, par manque de temps, et dû au fait que ma meilleure amie ne vivait plus ici, maintenant qu’elle était fiancée, j’aimais toujours m’y balader, dès que j’avais l’occasion. Voir toute la famille qui vivait encore là, même si chacun avait fait son chemin désormais. Si je m’y étais rendu aujourd’hui, c’était par pure envie. J’avais besoin de venir dire bonjour, de voir comment allait les animaux là-bas, ainsi que les âmes qui habitaient ces lieux. C’est Neil qui m’a accueilli, les bras grands ouverts, comme toujours, et son éternel sourire. Cette femme était tout bonnement incroyable, sans mentir, elle était terriblement impressionnante, inspirante. Elle avait retapé ce lieu par deux fois, et en avait fait un véritable havre de paix. C’était parfait pour sortir du tumulte de la ville. Voir autre chose que simplement les buildings, et les immenses villas de Beverly Hills. J’avais pris le temps de dire bonjour aux différents animaux qui peuplaient le domaine, d’aller caresser le museau de chevaux que je connaissais depuis que j’étais enfant. Autour d’un café, et de biscuits, Neil et moi avions commencé à discuter. La  mère de famille, prenait des nouvelles de ce que devenait mon petit quotidien, comme toujours. Où en étais-je dans ma vie ? Et si sentimentalement ça allait ? J’en aurais presque avalé ma boisson de travers. Si ça allait ? La joyeuseté d’une nuit d’ivresse me revient soudainement à l’esprit pour me rappeler que c’était un peu le chaos dans ma vie sentimentale, parce que mes sentiments envers la fille de mon hôte n’avaient jamais autant été en pagaille. Mais je reste vague. Je réponds que c’est toujours la même chose que d’habitude rien de bien sérieux avant de porter l’attention sur elle. De lui retourner les questions. Je suis tellement ravie de devenir grand-mère qu’elle lâche de but en blanc, avant de poser la main sur sa bouche devant ma surprise. Je doutais que Sindri ait conçu si tôt après ce qui avait pu se passer, et j’étais sûr à mille pour-cent que ce n’était pas dans les projets si tôt d’Ester ou de Jessie.

Ne restait qu’une personne. Charlie.


Plus d’une fois la jeune femme m’avais parlé de son envie d’avoir des enfants. Elle approchait de la trentaine, était fiancée. Ça ne faisait aucun doute. Neil avait vendu la mèche pensant que moi aussi, j’étais au courant. Mais il n’en était rien. Celle qui m’avait toujours tout confié m’avait tenu à l’écart de cette nouvelle. Je devais savoir pourquoi. Je me renseigne sur une chose. La date du terme. J’avais besoin de lever le questionnement sur un petit détail. Puis le cheminement se fait dan mon esprit assez rapidement. Du moins les suppositions. Je n’étais sûr de rien et je ne voulais pas précipiter un chemin de pensées un peu bancal. Mettre la charrue avant les bœufs n’avait pas réellement amené que du Bon à ceux qui l’avaient fait. Malheureusement ça tourne en boucle dans ma tête. Je sais ce qui s’est passé, comment ça s’est passé. Rien de plus que des sentiments qui remontaient à la surface, une chaleur qui avait émanée sans crier gare, un désir qui nous as submergé. Exacerbé par l’éthanol qui avait pris place dans nos veines, nous avions laissé nos instincts faire, nos corps se mêler. Et je n’avait pas réussi à effacer les images de mon esprit. Qu’importe ce que ça impliquait.


J’avais écourté ce petit café avec Neil, pour filer aussi vite que je le pouvais sans que ça ne paraisse trop suspect. Au lieu de rentrer chez moi, c’était la direction de chez Charlie que j’avais pris. Espérant qu’elle soit là. Je ne savais pas quelle pauvre excuse j’allais trouver pour ma présence sans lui envoyer de but en blanc au visage que je savais. En temps normal, non seulement elle se serait certes confiée à sa mère mais elle m’aurait annoncé la nouvelle. On s’était toujours tout dit. Si je ne regrettais pas ce qui avait pu se passer l’autre soir, même si ce n’était qu’un égarement pour Charlie, qu’elle regrettait, je ne pouvais pas oublier ses mots. Je me sens tellement bien avec toi. Qu’elle avait murmuré le corps encore tremblant, la tête qui reposait tout contre moi. C’était dans mes bras qu’elle avait passé la nuit, avec moi, qu’elle s’était réveillée au petit matin. Alors c’était peut être carrément égoïste, mais je n’avais jamais été aussi heureux qu’à ce moment là, jamais senti aussi entier, aussi bien. Comme si ma place, mon confort avait toujours été la, avec elle. Quelque part c’était presque évident. Mais ça ne sonnait pas juste, parce qu’elle ne m’étais pas promise, que je l’avais laissée partir avec Warren. Que dans quelques semaines je la verrais l’épouser, et à jamais, elle allait m’échapper. Alors s’il y avait une infime chance, dans notre ivresse, que l’on se soit liés d’une toute autre manière, je devais le savoir. Quitte a me confronter à une vérité qui n’allait pas me plaire, si le contraire s’avérait la vérité. J’arrive devant chez elle, heureusement sa voiture était garée dans l’allée. Je me stationne a l’arrache devant. Un souffle plus tard, je suis posté devant sa porte, quelques coups pressés contre cette dernière. J’essaie de me détendre avant qu’elle arrive. Je ne suis même pas en colère, je veux juste m’assurer d’une chose. Je tombe finalement nez à nez avec ses grands yeux bleus, pleins d’interrogations. Il est vrai que d’habitude je préviens avant de passer, là, je n’y avais même pas pensé. « Ne me regardes pas comme ça, je voulais juste passer te voir.» Je lance dans un petit sourire. « T’es toute seule ? » Je demande en entrant. Ce sera mieux pour discuter si son fantôme de fiancé n’était pas là.





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MessageSujet: Re: Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) EmptyVen 10 Sep - 23:42

"Non, you're not the father"
Lie.
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J’allais devenir maman. Cette information ne faisait pas encore réellement sens dans mon cerveau, tellement elle me paraissait abstraite, improbable… J’avais toujours désiré devenir mère, voir mon ventre s’arrondir au fil des mois, donner naissance à un petit être qui ne demanderait qu’à être aimé et protégé. C’était quelque chose que je désirais au plus profond de moi et que j’avais pourtant mis de côté depuis plusieurs années. Warren n’avait jamais montré son désir de fonder une famille et je sentais bien à sa façon d’éviter le sujet, que ce n’était pas réellement dans ses projets. De toute façon, je n’étais pas certaine de vouloir élever un bébé dans ces conditions. J’étais persuadée qu’il serait un père formidable et aimant, là n’était pas la question, mais combien de fois dans l’année allait-il pouvoir serrer son enfant dans ses bras en étant toujours absent ? Allait-il sincèrement le voir grandir à travers des appels vidéos, à l’autre bout de la planète ? Ce n’était pas vivable. Pour lui, comme pour moi. J’arrivais à supporter ses départs précipités, pas toujours prévus grâce à mes journées bien chargées et à mon entourage. Mais tout ça, ce serait forcément différent enceinte. Et ça allait l’être, parce que dans quelques mois, notre vie allait être chamboulé, pour toujours. Pourtant, je savais pertinemment qu’il ne changerait pas son mode de vie pour autant. Il avait accueilli la nouvelle de ma grossesse avec une joie que je ne lui connaissais pas et j’avais ressenti mon cœur se serrer dans ma poitrine en découvrant les quelques larmes perler le coin de ses yeux. On allait devenir parents et j’avais conscience que tout ça n’était bâti que sur un putain de mensonge. Il n’était pas le père. Les dates ne collaient pas, mais il n’en saurait jamais rien. Je ne pouvais pas lui avouer ce qui s’était passé avec Emory, parce que notre couple ni survivrait pas. Je refusais catégoriquement de le perdre pour une erreur, pour une putain de connerie. J’avais bu, j’étais en colère et j’avais terriblement besoin de quelqu’un capable de me rassurer, de me donner toute la tendresse que je recherchais désespérément à ce moment-là. Ça avait dérapé, mais ça ne représentait rien. Ou en tout cas, je ne voulais pas que ça signifie quoi que ce soit. J’allais me marier, fonder une famille et c’était le plus important.

Alors pour m’éviter de penser au tsunami que deviendrait ma vie si la vérité finissait pas éclater au grand jour, je me plongeais corps et âme dans les derniers préparatifs de notre mariage. J’avais désiré tout préparer moi-même, du début jusqu’à la fin, avec l’aide inestimable de ma mère, mais il me restait encore une montagne de choses à faire et le jour J approchait à grand pas. Et présentement, je subissais le supplice des plans de tables. Un véritable casse-tête chinois qui nécessitait une profonde concentration. Entre l’impossibilité de placer certaines personnes à côté, aux risques de déclencher une troisième guerre mondiale et celle de vouloir contenter tout le monde, j’en avais déjà le tournis. Voilà pourquoi, moi, j’avais souhaité un mariage intimiste, avec pour unique présence, celle de nos proches. Mais Warren avait vu les choses en grand, comme à son habitude, et il avait fallut peupler l’immense espace de l’immense salle de réception de l’immense manoir où nous allions nous dire oui. Autant dire qu’on était plus proche d’un mariage princier que du mariage champêtre que j’aurais rêvé avoir. Et si le lieu, aurait pu faire pâlir n’importe quelle femme, moi, j’avais sincèrement l’impression de ne pas avoir ma place dans cet endroit. Il ne me ressemblait pas et pire encore, il ne me touchait pas. Je ne ressentais rien à chaque fois que j’y mettais les pieds pour terminer l’installation de la décoration. Et même décorée, avec mes goûts et mes envies, ça me laissait particulièrement indifférente. Un comble, quand il s’agissait de son propre mariage. Je laisse échapper un soupir, avant de me laisser retomber contre le dossier de ma chaise. Je froisse, pour la quatrième fois, la feuille sur laquelle j’essayais vainement de placer les convives quand la sonnerie de l’entrée parvient jusqu’à mes oreilles. Je n’attendais personne. Mes sourcils se froncent et je quitte mon siège pour me diriger vers l’entrée. La porte s’ouvre sur la silhouette d’Emory, que j’avais soigneusement pris soin d’éviter depuis cette fameuse nuit. Je suis étonnée de le trouver sur mon perron et ma surprise doit se lire sur mon visage au vu de sa remarque. « Tu me préviens d’habitude, c’est tout… » je chuchote en secouant la tête. Ou en tout cas, quand Warren était là, il ne passait jamais à l’improviste. Par respect, j’imagine. Je l’invite à entrer en me décalant de l’encadrement de la porter, refermant derrière lui. « Oui. Warren est à unee réunion. » Pour changer. Même quand il était dans le coin, je finissais toujours par me retrouver seule. Telle était ma vie. « Fais comme chez toi. » je dis en lui emboîtant le pas pour rejoindre le salon où je rassemble mes affaires pour en faire une pile au bout de la table. « Tu veux boire quelque chose ? » je demande en croisant son regard, mon cœur s’accélérant brutalement dans ma poitrine, tandis que des images de notre nuit se mettent à défiler devant ma rétine. Bordel. Je n’attends même pas sa réponse que je fuis en direction de la cuisine afin de me servir un immense verre d’eau que je bois d’une traite.

Première étape : Survivre à sa présence.


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MessageSujet: Re: Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) EmptyDim 10 Oct - 22:46

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C’était rien qu’une seule nuit. L’histoire de quelques heures simplement. Ça aurait pu ne rien signifier. Ne pas être important. Au fond, je crois que j’aurais aimé que ça ne l’ait pas été. Pourtant, au fond de mon cœur, je savais d’avance que ça allait changer quelque chose. Ce n’était plus quelques étreintes volées au temps, ce n’était plus des baisers innocents posés sur sa joue pour la faire sourire. On était loin de quelque chose de typiquement adolescent, et encore moins, amical. Pur, sincère, évidemment. Je le savais pourtant. Elle n’était pas mienne. Elle n’appartenait qu’à elle. La bague à sa main, n’était qu’une promesse. Une promesse a un autre que moi. A un homme que je n’étais pas, que je ne serais jamais. Warren était celui qu’elle avait toujours aimé. Mais moi ? Moi, je n’étais que son meilleur ami. Celui avec qui elle avait grandi. Pourquoi, et surtout, comment, j’étais autorisé à penser que ça aurait pu changer quelque chose pour elle ? Pourtant, j’y ai cru. Dans le fond de mon âme, je m’étais dis que peut-être, ça aurait eu une once d’importance à ses yeux. Je n’avais été qu’un réconfort. Une passade pour apaiser son chagrin, comme je l’avais toujours été au final. Une personne sur qui elle pouvait s’appuyer en cas de besoin. Mais elle avait toujours fait en sorte de ne pas m’ignorer. Aujourd’hui, c’était profondément différent. Elle me parlais a peine, m’évitais presque. Ça me touchais. M’atteignais plus que je ne l’aurais voulu. Je n’aimais pas le fossé que ça avait créé entre nous, ni même la froideur de nos quelques échanges. J’en étais venu à même penser que je n’aurais jamais du accepter. J’aurais du l’arrêter au moment même où j’ai senti la flamme venir attiser mon désir, au moment-même où nous avons échangé un baiser. J’en avais été incapable. Pendant combien d’années en avais-je rêvé ? Combien de temps avais-je passé à espéré n’être que le seul et l’unique à ses yeux, celui avec lequel elle ferait son chemin ? Je l’avais aimé avant même de savoir vraiment ce qu’aimer voulait dire. Avant de comprendre qu’on pouvait aimer quelqu’un au point de sacrifier ses propres sentiments pour le bon plaisir de ceux d’un autre. Et la nouvelle de cette grossesse, que je n’aurais peut-être jamais appris dans la gaffe de Neil, était un véritable coup de massue. Celui auquel je ne m’attendais pas.

Cette nouvelle avait déclenché un flot de questions incessant dans ma tête. Des questions auxquelles il me fallait absolument des réponses. Je ne pouvais pas rester dans le flou. Pas quand c’était à ce point le déluge dans mon esprit.

Je voulais des réponses. J’étais prêt à l’éventualité selon laquelle, mes pensés n’étaient pas fondées et que je me trompais peut-être. Cela dit, dans mes tripes, je le sentais. Cet instinct, qui me poussait à croire que ce n’étais pas si stupide que ça. Nous étions ivres. Assoiffés d’un puissant désir. Je n’avais ni la force, ni l’envie de résister à l’appel. Il s’était présenté avec un naturel terriblement déconcertant. Sans que nous l’ayons même prévu. Et dans la précipitions et l’exaltation, résidait aussi l’oubli. Aucun de nous n’avait vraiment pensé à ce détail qui aurait pu nous éviter de nous retrouver dans une telle situation. Mes idées, a aucun moment, n’avaient été rationnelles. Je n’y avais pas songé. Ni sur le moment, ni même après. Tout s’était fait trop vite, trop naturellement, pour qu’on se dise que c’était important. Pourtant loin d’être des ados, nous aurions du le savoir. Tout coïncidait un peu trop pour que tout ne se lient pas dans ma tête. L’éventualité était beaucoup trop palpable. Il fallait que je la confronte. Je devais savoir. Je me rends chez elle, le cœur et la tête blindés d’émotions que je n’étais pas certains de vouloir ressortir, une sorte de mélange contrarié d’incompréhension, de surprise, surmontée d’une pointe de colère et d’appréhension. Je tombe nez à nez avec son visage surpris et m’amuse même de cette surprise. Je n’étais pas du genre à me pointer à l’improviste. D’autant plus maintenant. Le risque de tomber sur Warren était trop grand. Je ne voulais ni le croiser, ni même avoir à tenir la chandelle entre les deux. L’idée même de l’entendre fanfaronner sous mon nez, me donnait des sueurs froides. « Encore faudrait-il que tu répondes à mes messages. » Je lui réponds, sur un ton parfaitement plat. J’entre et dépose ma veste sur le dos d’une chaise. La même que d’habitude. J’apprends que Warren est absent et l’occasion est parfaite, puis alors que je m’assois à la table, sa voix résonne encore, malgré son regard fuyant. Et dieu sait que je hais ce regard.. « Avec plaisir. Une bière si tu as. Il parait qu’on a quelque chose a fêter, faisons-le dans les règles de l’art » Je lance, une flopée d’insinuations dans la voix. « Même si l’alcool est proscrit pour toi, en ce moment. Je crois même que les félicitations sont de rigueur. Tu transmettra à l’heureux futur papa. » Qui qu’il soit. Même si elle l’avait peut-être en face d’elle.



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MessageSujet: Re: Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) EmptyMer 17 Nov - 15:25

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Emory était le meilleur ami que tout le monde rêverait d’avoir. J’avais passé tellement de temps inoubliables à ses côtés, que si on me demandait de citer mon souvenir préféré à ses côtés, je serais tout simplement incapable d’en choisir qu’un seul. Je crois, que lors de notre première rencontre, on savait que nous serions fait l’un pour l’autre. Il y avait eu comme un coup de foudre amical et je n’avais jamais de retrouver ce petit quelque chose, entre nous, qui faisait que notre amitié durait depuis des années. Notre complicité était toujours la même et si la vie d’adulte nous avait un peu éloigné, comparativement à nos années étudiantes, je savais que, quoi qu’il puisse se passer, il serait là pour moi. Et j’en avais toujours eu la preuve. Il suffisait d’un simple coup de fil de ma part, parfois d’un simple message le suppliant de se ramener chez moi au plus vite, et il débarquait, dans l’heure qui suivait. Il était l’un de mes piliers, au même titre que mes parents ou mes sœurs et mon frère et se savoir bien entourée, c’était toujours quelque chose d’extrêmement important. Je l’aimais tellement, que c’était sans doute pour ça que je n’avais jamais réussi à me projeter plus loin avec lui, au-delà de cette amitié extrêmement forte qui nous unissait. Je n’avais aucun doute quant à mon bonheur à ses côtés, mais j’avais tellement peur de le perdre, définitivement, que quelque chose se brise si ça ne marchait pas entre nous, que je m’étais toujours interdit de me poser la question. Et puis, il ne m’avait jamais fait comprendre qu’il espérait plus de son côté, et au fond, c’était peut-être mieux comme ça. Il suffisait de voir l’état dans lesquels j’étais depuis que nous avions passé la nuit ensemble pour comprendre. J’avais soigneusement évité mon meilleur ami, par peur, par incapacité à le regarder en face après ça. J’avais déjà du mal à observer mon propre reflet dans un miroir ou à mentir en regardant Warren droit dans les yeux, alors je préférais gérer un problème après l’autre. Sans compter le fait que, venez s’ajouter à ça, le mariage et mes doutes à ce sujet. Si je m’étais sentie perdue ces dernières semaines, ce n’était en rien comparable à ce que j’éprouvais maintenant. Si j’en avais eu la capacité ou la possibilité, je crois que je me serais simplement enfui à l’autre bout du monde. Je ne me sentais plus capable de réfléchir, de peser le pour et le contre comme je l’avais toujours fait. Je n’étais pas au clair avec mes sentiments, ça me faisait horriblement peur, alors je m’étais, sans doute, faite à l’idée qu’en me mariant, ça réglerait tout. Alors je m’étais plongée sur les derniers préparatifs sur mon temps libre, en plus de me donner corps et âme dans mon travail, ou en tout cas, encore plus que d’habitude, pour avoir constamment l’esprit occupé et m’éviter de tergiverser à toute heure de la journée.

Et là, je me trouvais dans le pire cas de figure qui pouvait se présenter. Je n’étais pas totalement une imbécile et je me doutais bien qu’Emory n’était pas juste là pour boire le café et papoter comme si de rien n’était. Je n’avais pas donné le moindre signe de vie, ce qui ne me ressemblait pas du tout et j’étais persuadée qu’il venait pour obtenir des explications. Sur ça et sans doute sur notre dérapage de l’autre soir. « Désolée, j’avais beaucoup de choses à faire. » je réponds sur le même ton que lui. Je pouvais sentir la tension déjà grandissante entre nous. Sans doute parce que je mentais, en partie. Effectivement, j’avais énormément été occupée, mais parce que je l’avais voulu. D’autant plus que ça ne m’avait jamais empêché de répondre, même brièvement, à ses messages. Je lui indique de s’installer à la table du salon, où je rassemble en vitesse mes affaires dans un coin avant de fuir, lâchement, dans la cuisine pour aller nous chercher de quoi boire. Je lui demande ce qu’il souhaite tout en ouvrant la porte du frigo, lorgnant devant la bouteille de vin ouverte et que je finirais bien d’une traite pour espérer survivre aux prochaines minutes, me rabattant finalement sur un soda. Je n’avais pas bien le choix de toute façon. Puis je sors une bière à sa demande avant de froncer les sourcils dans sa direction. Mais je n’ai pas le temps de poser la moindre question que la suite de ses paroles viennent me heurter en pleine face et ma main se resserre autour de nos boissons, tandis que je le rejoins, déposant sa bière en face de lui. J’essaie de garder mon sang-froid, de ne rien laisser transparaître, mais honnêtement, c’est compliqué. « Comment es-tu au courant ? » je demande alors qu’au fond, je connaissais déjà la réponse. Ma mère. Il ne pouvait s’agir qu’elle, puisqu’elle était l’une des rares personnes à qui je m’étais confiée et à qui j’avais annoncé la bonne nouvelle. Si mon père devait également être au courant, je n’étais même pas certaine que mon frère et mes sœurs le soient. « Merci. » je réponds en versant mon Pepsi dans mon verre. « Et je transmettrais à Warren…. » Qu’est-ce que j’aurais pu dire d’autre, de toute façon ? Me confondre en excuses et lui dire que l’enfant que je portais était de lui ? Non, je n’en étais pas capable. Je préférais qu’il l’ignore et qu’il s’imagine que nous avions simplement eu beaucoup de chances, Warren et moi, que ça marche aussi rapidement et du premier coup.

Tant pis si ça me faisait mal, si cette situation me donnait envie d’hurler. Tant pis si je me haïssais un peu plus après ces mensonges.


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MessageSujet: Re: Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) EmptyJeu 6 Jan - 21:06

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La ligne avait toujours été si fine. Celle de mes sentiments. Un jour j’étais persuadé que rien ne pouvait nous séparer, qu’on serait toujours les meilleurs amis du monde, qu’on était nés pour ça. Je n’étais pas certain que le concept d’âme sœurs au sens amical puisse exister, mais si c’était le cas, alors nous y répondions facilement. Charlie avait toujours été cette personne que j’aimais plus que tout, qui me manquait quand nous étions trop longtemps séparés. Nous nous étions suivis dès lors que nous nous étions rencontrés. Elle était la plus belle rencontre de ma vie. Personne d’autre n’avait jamais eu autant d’importance à mes yeux. J’aurais voulu avoir le courage de tenter ma chance plus tôt, avant que Warren n’arrive dans sa vie et ne prenne la place que je convoitais dans le creux du palpitant de la blonde. Mes espoirs furent peu à peu réduits au silence. J’avais dû les voir naître, évoluer ensemble sous mes yeux, tout en restant près d’elle, toujours. Être là quand elle avait besoin de moi, répondre au moindre de ses appels au secours dans la seconde. Faisant passer notre amitié avant tout. Je n’avais jamais voulu tout gâcher entre nous. C’était ce que j’avais de plus cher, je n’étais pas prêt à y renoncer. Elle était ma meilleure amie et c’était comme ça que nous devions être, sans jamais tenter quoi que ce soit. Sans franchir les barrières interdites. Peut-être qu’elle avait fait ce qu’il y avait de mieux, en évitant que l’on en parle, comme si rien ne s’était passé. C’était peut-être elle, la plus intelligente de nous deux dans cette histoire, parce que moi, je n’ai cessé d’y penser. De me repasser le film de cette soirée, de l’harmonie entre nous. Ce sentiment d’évidence, d’extase. Rien n’avait jamais été aussi savoureux que la douceur de sa peau sous mes mains, sous mes lèvres. Parfois même, l’écho de mon nom murmuré dans un souffle trop court, venait me rappeler que cette nuit ne serait jamais qu’un souvenir parmi tant d’autre. Une nuit d’ivresse, d’allégresse pour combler un vide et attiser une flamme qui avait toujours tenté de se transformer en brasier dans le fond de ma poitrine. J’étais incapable d’oublier. Je ne le voulais pas. Ca signifiait rien et tout en même temps. Mon cerveau était partagé entre l’envie sournoise de la confronter, d’avoir des explications sincères et celle de tout garder, par orgueil. L’avoir eu rien qu’à moi. Ses suppliques, sa chair tremblante d’un plaisir partagé entre elle et moi. N’en avais-je pas secrètement rêvé, alors que nos hormones nous travaillaient déjà à l’âge des découvertes ? C’était mon nom, qui avait franchi la barrière de ses lèvres, roulé sur sa langue.

Il fallait que l’on se parle, que l’on crève l’abcès. Le silence n’avait que trop duré et cette nouvelle que m’avait appris Neil, ne faisait qu’alimenter ce besoin de la confronter. La vérité, elle devait éclater, douloureuse ou pas. J’étais incapable d’attendre encore après un message ou un appel. Elle ne saura pas m’éviter, si je suis en face d’elle.

C’est le cœur battant, une pointe d’amertume en bouche, que je me présente à sa porte, prétextant un passage dans le coin pour venir chez elle prendre un simple café. Elle n’était pas dupe, elle avait très bien compris que son silence m’avait chiffonné. D’autant plus après un tel évènement. Je n’étais même pas certain que nous ayons passé autant de temps loin l’un de l’autre dans un cas où le travail nous permettait de nous voir. Au pire des cas nous discutions par messages. Mais là, j’étais à chaque fois resté sur répondeur, ou encore sur des accusé de réception. « Je ne savais pas que ton mariage t’empêcherais de prendre 30 secondes pour au moins répondre à ne serait-ce qu’un seul message. » Je réponds à mon tour alors qu’elle se veut fuyarde. Je n’aimais pas ce qui se passait entre nous, mais toute cette situation avait franchement le don de me chauffer. D’autant qu’elle n’était pas honnête. Elle m’invite à m’installer et me ramène gentiment une bière, se préférant un soda. Pas d’alcool, ce serait malvenu. Je ramène la petite bouteille de verre devant moi, et la fait tourner entre mes doigts tout en ne quittant pas la blonde du regard. Comment tu es au courant ? Elle demande, comme si elle ne connaissait pas la réponse. « On sait tous les deux que ta mère n’est définitivement pas très douée pour garder un si grand secret. » J’ajoute sans aucune animosité contre Neil. J’adorais cette femme comme une seconde mère. Elle avait toujours été adorable avec moi. Elle me remercie brièvement, tandis que j’apporte la bouteille à mes lèvres. Je pouvais ressentir à quel point elle était tendue, rien qu’au ton de sa voix. Je connaissais Charlie par cœur. « J’imagine que vous devez être ravis. Tu en rêvais tellement. » Je commente en levant les yeux vers elle. « Quel super papa il va faire ! » J’ajoute plein d’ironie. Si c’était bien lui le père – et honnêtement, ce serait un miracle, parce que plus fantomatique que lui, je ne connais pas ; cet enfant allait grandir avec un demi-père. « Tu l’as appris il y a combien de temps ? » Je demande finalement. Je voulais simplement être sûr. Entendre de sa bouche cette éventualité avant de poser la question qui me brulait les lèvres.

Quelque part, j’espérais presque être en train de me faire des films. Non pas que l’idée d’un enfant me déplaise. Mais elle ne renoncerait pas à son mariage. Je ne voulais pas avoir tout gâcher. Je tenais tellement à elle, si je venais à la perdre, ma vie serait bien triste.




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MessageSujet: Re: Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) EmptyMer 19 Jan - 22:44

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Je sens l’agacement et l’énervement, ainsi qu’une pointe de déception, dans sa voix. Ce que, très honnêtement, je comprends. Je ne m’étais pas comporté comme la meilleure des amies ces derniers jours, mais à juste titre. Je ne savais plus comment me positionner après ce qui s’était passé entre nous et je n’avais pas trouvé de meilleure solution que celle de ne pas prendre le temps de répondre à ses messages. Me consacrer à cent pour cent à l’organisation de mon mariage m’avait permis de penser à autre chose qu’à nos corps blotti l’un contre l’autre, qu’à son souffle chaud dans mon cou et ses nombreuses caresses d’une extrême douceur qui surgissait de ma mémoire à chaque fois que je fermais les yeux ou que je pensais à lui. J’avais bien conscience que mon comportement était condamnable, que je méritais une ou deux claques pour me faire réagir, mais qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? J’étais perdue. Encore plus qu’avant et je flippais, de toutes mes forces. Je ne voulais pas perdre Emory et encore moins à cause d’une nuit qui ne voulait certainement rien dire. J’avais toujours éprouvé de forts sentiments à son égard, mais je n’avais jamais imaginé le considérer autrement que comme mon meilleur ami. Parce que c’était ce que nous étions. Deux adultes qui ont grandi ensemble et qui s’aiment, mais pas de la même façon que je peux aimer Warren. Pourtant, cette pensée m’enserre le coeur avec une telle férocité que j’en viens à me demander si je ne suis pas en train de me mentir à moi-même. Au fond, peut-être, mais je refusais d’approfondir la question. J’allais me marier et je ne pouvais pas foutre en l’air mon mariage pour une erreur. Nous avions bu, nous nous étions tous les deux laissés emporter par nos sentiments, moi la première. Je vivais mal l’absence de mon fiancé et j’étais allée cherche du réconfort dans les bras d’un autre. Je n’avais littéralement aucune excuse, mais je préférais faire comme si rien ne s’était passé et reprendre le cours de ma vie… C’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Pour lui, pour nous, pour Warren, mais surtout pour moi. « Parce qu’il approche et que j’ai pris énormément de retard dans la finalisation des préparatifs. » je réponds un peu plus sèchement que je l’aurais souhaité. « Et franchement, je ne devrais pas avoir à me justifier. » je termine en poussant un long soupir.

Puis j’ai l’impression de me prendre le ciel sur la tête quand il vient à me parler de ma grossesse, alors que personne, à part mes parents et Warren, évidemment, sont au courant. Mais la question qui me turlupine, c’est comment est-ce qu’il sait ? Puis l’évidence est énoncée et pendant un court instant, je maudis ma mère de ne pas savoir garder sa langue dans la poche. Je l’avais prévenu parce que sur le moment, c’est ce qui m’avait semblé être la meilleure chose à faire. Je ne m’attendais pas à tomber enceinte maintenant et j’avais légèrement paniqué en découvrant le test positif. Je lui avais fait jurer de ne rien dire au reste de la famille, mais évidemment, elle ne s’était pas dit qu’Emory faisait également partie des personnes à qui je n’avais pas l’intention d’annoncer la nouvelle immédiatement. Mais comment est-ce que j’aurais pu en vouloir à ma mère ? Elle savait que devenir maman me tenait énormément à coeur et que j’espérais rapidement le devenir. Sa joie et ses mots m’avaient rassuré, quand je lui avais appris la nouvelle et il ne faisait aucun doute qu’elle était encore en proie à une vive émotion rien qu’en y pensant. « Désolée. J’aurais préféré te l’annoncer moi. » Et ça, c’était au moins l’une des rares choses pour lesquelles j’étais certaine. Puis mes yeux se relèvent dans sa direction, croisant les siens. Je sens mon coeur rater un battement et je hoche légèrement la tête. « Evidemment, qu’on est content, Emory. » Et je lui interdisais d’en douter. Puis sa remarque me fait grincer des dents et je le foudroie du regard. J’avais le droit d’être médisante au sujet de Warren, parce que j’étais fiancé à lui et que je lui avais déjà dit en face tout ce que je lui reprochais afin qu’on améliore notre relation. Alors oui, il n’allait pas être le père le plus présent de l’univers, ça, c’était une certitude, mais ça n’allait pas enlever toutes les autres qualités qu’il avait. « Et ça veut dire quoi, ça ? » je demande froidement. « Je pense que je suis la seule qui possède le droit de faire ce genre de commentaires. » D’autant plus que, je savais ce que c’était d’avoir un connard comme père. Biologiquement parlant. Parce qu’Eliott était le père que n’importe quel enfant pourrait rêver d’avoir et qu’à mes yeux, il l’était. Il m’avait élevé, avait panser mes blessures, m’avait rassuré et aimé comme si j’étais sa propre fille. Je lui étais infiniment reconnaissante pour tout ce qu’il avait fait pour moi, petite et encore plus pour ma mère. J’avais vu les étoiles se remettre à briller dans ses yeux, son visage s’illuminer de bonheur et notre vie reprendre des couleurs. Je rêvais de ça, moi aussi, d’un amour aussi pur et sincère que celui que mes parents vivaient depuis de nombreuses années, mais je m’étais fait à l’idée que leur idylle, elle était à part. Personne ne pouvait vivre quelque chose d’aussi intense, pas même moi. Je passe mes mains sur mon visage, avant de les glisser dans mes cheveux, m’enfonçant dans ma chaise. Je n’aimais pas la tournure que prenait cette discussion et je n’avais pas besoin qu’Emory me pose la question de but en blanc pour comprendre où est-ce que, petit à petit, il essayait de m’emmener. Moi aussi, je savais faire les calculs. « Quelques jours seulement. » Je reste évasive exprès, mais à quoi bon ? Son cerveau est très certainement déjà en train de surchauffer. Alors je prends une profonde inspiration, consciente que je m’apprête à avouer quelque chose qui aura forcément un impact. « Mais ça fait plusieurs mois qu’on essaie… »


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MessageSujet: Re: Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) EmptyDim 30 Jan - 12:35

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Dans le fond je n’étais pas vraiment certain de ce qui me blessait le plus dans toute cette histoire. Si ça avait été son silence et son ignorance, tellement déroutante tant elle était inhabituelle. Après ce qui c’était passé, je ne m’attendais pas à ce que les choses se déroulent de cette manière. Je n’avais aucune attente en particulier de toute façon. Je savais que ça ne changerait rien. Aucun incident de parcours ne change vraiment le dérouler d’une si belle relation. De l’autre côté, il y avait cette annonce, qui avait eu l’effet d’une bombe dans ma tête, qui n’avait fais que confirmer, que cette situation ne pouvait plus durer. C’était peut-être cette idée, parmi toutes les autres, qui me serrait le cœur, faisait monter la pression dans ma boîte crânienne, qui me donnait envie de tout casser sur mon passage. Si les pensées qui flottaient dans mon esprit s’avéraient n’être qu’un tissus de mensonge que je me suis crée en quelques secondes, je n’étais pas certain de l’issue. Quelque part, j’étais terrifié. C’était prendre le risque de la perdre définitivement. Je ne m’étais jamais imaginé que l’on puisse devenir quoi que ce soit de plus que des amis. Ça nous avait toujours convenus. Ou plutôt la question ne s’était jamais vraiment posée. Elle n’était pas nécessaire. Pourquoi prendre le risque de tout foutre en l’air ? A l’époque, ou même à chaque étape de nos vies, j’aurais pu me lancer, lui dire ce que j’avais sur le cœur, mais je n’étais jamais prêt, ou ce n’était pas le bon moment. Toujours des excuses qui me poussaient à ne rien dire, à garder cela pour moi. Quand je constatais le résultat et où nous en étions, j’aurais peut-être dû être plus bavard. Aujourd’hui, elle était à quelques jours de son mariage, et je savais qu’une fois ce jour passer, elle sera sienne à jamais, et ce sera tant pis pour moi. Ce qui c’était passé l’autre nuit, ne resteras qu’un instant dont on préfèrera taire le souvenir. Mais je ne pouvais pas faire comme si je ne savais rien. C’était plus fort que moi. Il avait fallu que je vienne la confronter. Son silence était devenu intolérable. « Si tu n’étais pas seule pour le préparer aussi… » J’ajoutais dans un soupire. Comme toute étape importante dans un couple, c’était sensé se faire à deux, mais on savait tous ce qu’il en était vraiment. « Je ne te demande pas de justifications. Je veux juste comprendre pourquoi je suis passé au millième plan. » J’ai répondu à mon tour, d’une voix plate. Je savais que cette discussion ne finirait pas bien. Trop de non-dits et de ressentiments sont voués à polluer nos échanges.

Puis est venu le sujet qui me brûlait les lèvres depuis le début. Celui qu’elle n’avait pas partagé avec moi. Celui que j’avais appris au détour d’une conversation. Celui qui hantait la moindre de mes pensées depuis de trop longues minutes. Bien sûr que j’aurais aimé l’apprendre autrement, surtout après ce qui c’était passé. Ce n’était pas quelque chose d’anodin et ça pouvait tout changer. Dans le fond, je ne pouvais pas en vouloir à Neilina, d’avoir craché le morceau, parce qu’elle connaissait sa fille encore mieux que je pouvais connaître ma meilleure amie. Si moi, je connaissais ses rêves de fonder une famille, sa mère avait dû en entendre parler pendant si longtemps. « Je n’en doute pas. » Dans d’autres circonstances, j’aurais été l’ami le plus heureux du monde, aujourd’hui, il y avait une sorte d’amertume dans mes sentiments. Je ne savais pas quoi penser, réellement de tout ça. Pas après qu’elle s’était confiée sur cette vie dont elle ne voulait plus, sur ces absences à répétition qu’elle détestait tant. « Tant mieux. » Ma voix est plate, j’avais du mal à la croire, mais si elle tenait à se persuader qu’elle était heureuse, alors je devais moi aussi me réjouir pour elle. Parce que je l’avais toujours fait, même si ça voulait dire mettre mes émotions de côté. Pour autant, j’étais incapable de cacher mon animosité quant à la situation. Cet enfant, si Warren en était le géniteur, alors il n’allait pas vraiment voir son père souvent. Des fiançailles ne lui avaient pas fait changer ses petites habitudes, allait-il vraiment s’embarrasser d’un enfant et risquer de mettre en péril ses petites affaires ? Elle me foudroie du regard et je sais que mes mots ne lui plaisaient pas, mais c’était plus fort que moi. « Soit. Mais tu ne m’enlèveras pas de la tête que tu mérites un peu mieux. » Je lance, à mon tour. Warren n’était jamais là, elle l’avait dit elle-même, elle allait devoir tout gérer seule. Je ne doutais pas de la force d’une femme, ni de sa capacité à gérer mille chose, mais être épaulée, c’était tellement important. D’avoir quelqu’un à qui passer le relai. Charlie allait-elle vraiment avoir quelqu’un sur qui se reposer si les choses se compliquaient ? J’essayais de grapiller la moindre information pouvant me laisser confirmer mes doutes, mais elle reste évasive, ne dit rien de concret. Comme pour ne pas alimenter les interrogations qui fourmillaient déjà dans ma tête. Nous nous connaissions trop bien et dans cette situation c’était un profond désavantage. « Je vois. Quelle chance que ça ait fonctionné entre deux voyage ! » Ca pouvait très bien être le cas, qu’il soit tombé au bon moment. Si ce n’était pas lui, c’était moi et je saurais tomber moi aussi sur le bon moment. Lorsque nous nous étions vus, cela faisait plus de deux semaines qu’elle ne l’avait pas vu, autant dire que les calculs étaient vite fait. Même s’il était rentré quelques jours après notre petite soirée, il y avait peu de chance, mais un miracle n’est jamais loin, de nos jours. « Tu comptes être honnête ou pas ? » Je finis par demander de but en blanc, après quelques secondes. Je ne comptais plus passer par quatre chemins.



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MessageSujet: Re: Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) EmptyMar 1 Mar - 13:26

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C’était toujours la même chose, toujours les mêmes problèmes qui revenaient sur la table, encore et encore. Mais j’étais lasse de tout ça. « On ne va pas encore revenir là-dessus. » je lâche dans un soupir agacé. Oui, un mariage, ça se préparait normalement à deux. Mais j'aimerai bien savoir, quel couplé s'était impliqué de la même manière dans les préparatifs. Parce que, soyons honnête deux minutes, la femme était toujours celle qui organisait le plus la journée de ces rêves. Les hommes, même ceux pour qui le mariage représentait beaucoup n'était jamais aussi investi que leur conjointe. Après, j'en faisais très certainement plus les frais que d'autres, en ayant un futur mari presque constamment absent. « Tu n'es pas passé au millième plan. » Si, très clairement, mais je préférais arrondir les angles plutôt que d'avouer la vérité. « Je n'ai salement pas eu le temps pour qui que ce soit. Tu n'as pas idée de tout ce qu'il faut que je termine d'organiser. » Et ça, ce n’était pas totalement faux. Plus la date approchait, plus je me rendais compte de tout ce qu'il me restait à faire pour que tout soit parfait. Heureusement, je pouvais compter sur la générosité de ma mère qui, sans la moindre hésitation, avait accepté de me prêter main forte. J'ignorais sincèrement ce que j'aurais fait sans son soutien, son aide et ses merveilleuses idées pour rendre, ce qui serait normalement, l'un des plus beaux jours de ma vie. Je souhaitais à n'importe qui d'avoir une mère aussi impliquée et dévouée que la mienne. Bon, cela dit, j'aimerais qu'elle le soit un peu moins quand elle arrive à cafter la seule et unique annonce que je souhaite qu'elle garde secrète. Mais comment lui en vouloir ? Elle connaissait mon désir de devenir mère et je savais qu'à travers mon envie, j'avais développé le sien de devenir grand-mère. L'annonce de ma grossesse l'avait simplement rendue tellement heureuse qu'elle n'avait pas réfléchi à si oui ou non, j'en avais parlé à Emory.  Et cette gaffe de sa part me valait cette terrible discussion avec mon meilleur ami. Dire que je pourrais tout donner pour qu'elle s'arrête là serait un sacré euphémisme.

Je ne m'attendais pas à une explosion de joie de sa part, pas après toutes les confidences que je lui avais faites, mais au moins à ce qu'il soit heureux pour moi. Il savait à quel point fonder une famille me tenait à cœur. Au lieu de ça, je me récupère sa mauvaise humeur et son agacement. « Sincèrement, tu es là pour quoi, Oryn ? Pour me déprimer et me rappeler ô combien tu détestes Warren ? » Évidemment qu'il ne le portait pas dans son cœur, après m'avoir vu pleurer à de nombreuses reprises à cause de ses absences à répétitions et de nos nombreuses discussion qui n'avaient jamais aboutit à quoi que ce soit. Mais ce n'était pas à lui de porter un quelconque jugement sur la situation. Depuis son retour, Warren avait fait des efforts pour rester auprès de moi et il avait prit la décision d'envoyer l'un de ses associés à sa place pour une réunion qui devait se dérouler dans un peu plus d'un mois. Ce n'était qu'une en moins parmi tellement d'autres, mais je prenais. « Détestes-le autant que tu veux. Mais il va bien falloir que tu te fasses une raison. Je vais me marier, que ça te plaise ou non. » je lâche froidement, le tout accompagné d'un profond soupir d'agacement. Et la suite de la conversation, je sais qu'elle ne va pas me plaire. Parce que je vois clair dans son petit manège et je sais très bien où est-ce qu'il veut en venir. Sauf que c'est impossible. Ça ne pouvait pas l'être et je refusais catégoriquement de croire que cette possibilité était envisageable. Puis je fronce les sourcils à sa réflexion, me redressant sur mon siège. « Pardon ? » je demande, le regard vissé dans le sien. « Est-ce que tu sais, ce que ça fait d'essayer pendant des mois, sans aucun résultat ? D'enchaîner les négatifs en se demandant si j'aurais finalement la chance d'être maman ? Alors ton sarcasme, tu te le gardes, Bullman. » Je savais que tomber enceinte ne se ferait pas aussi facilement ou en claquant des doigts, qu'il y aurait des échecs. Seulement, je ne m'attendais pas à ce qu'il y en ait autant. Et ça avait drastiquement joué sur mon moral et ma confiance. Je m'étais fait tout un tas de scénarios, tous plus sombres les uns que les autres. Warren était rentré, on avait retenté le coup, sans grande conviction de son côté et ça avait marché. Tu comptes être honnête ou pas ? « Être honnête à propos de quoi ? » je le questionne, perplexe. « J’ai toujours été honnête avec toi, Emory… »


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MessageSujet: Re: Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) EmptyLun 25 Avr - 22:32

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S’il y avait bien une question que j’étais en droit de me poser, quand je voyais de quoi il en était, c’était bien de savoir s’il l’aimait vraiment, du moins, autant qu’il le disait. Parce qu’à sa place, j’aurais fait n’importe quoi pour m’impliquer à mille pourcent dans cette relation. D’autant plus quand un évènement comme celui qui les attendait, arrivait. Je ne m’étais jamais marié, dans le fond, je ne savais pas à quel point ça prenait du temps. Mais il suffisait de regarder le visage fatigué de Charlie pour comprendre que le poids d’un évènement comme ça, est plus que lourd à porter quand l’intérêt est à sens unique. « C’est simplement un constat. » Je lance, en haussant les épaules. Je ne savais pas si c’était l’incompréhension, la colère ou une profonde jalousie qui me rendait à ce point méchant, mais il n’en restait pas moins que j’étais bien loin d’être dans mon état normal. Je n’avais que rarement été aussi froid et je devais bien avouer que je ne me reconnaissais pas vraiment. « Et ça ne t’es pas venue à l’idée de demander un coup de main ? Ce n’est pas comme si tu n’étais pas entourée, Charlie. » Je réponds. Mais il fallait croire que c’était plus simple de m’éviter, que de me passer un coup de fil. C’est tellement plus facile de faire semblant plutôt que d’affronter la vérité. Elle et probablement sa mère, parce que l’aide de Neil ne faisait aucun doute. Je connaissais la mère de Charlie depuis ma tendre enfance. Je savais bien qu’elle ne laisserait jamais Charlie sous l’eau. Tout, dans sa fille, la rendait si fière. Fière au point qu’elle devait absolument partager la moindre bonne nouvelle, avec les gens qui connaissait la jeune femme. Fierté qui me poussait à avoir une conversation avec Charlie, qui, je le sais d’avance, ne ressortira sur probablement pas grand-chose. Mais qui ne tente rien n’a rien, comme on dit. Alors s’il fallait la confronter, je n’avais pas le droit de ne pas le faire. C’était aussi un cas de conscience. J’avais besoin d’avoir le cœur net.

« Loin de moi l’idée de te déprimer, Charlie. Mais ne t’ends pas à ce que je saute de joie quand j’apprends que tu es enceinte. Encore moins, parait-il, d’un homme qui passe 300 jours hors de chez vous. » Je réponds à mon tour. Ce n’était pas tant le fait qu’elle soit enceinte qui me dérangeait, en soit, ça pourrait être un vrai bonheur. Charlie avait grandi dans une grande famille, c’était presque la suite logique pour elle que d’avoir des enfants. Elle en avait toujours rêvé, elle en parlait depuis que nous étions ado. Un jour elle aurait des enfants, c’était certain. Le vrai hic dans toute cette histoire, c’était de savoir si cette grossesse était le fruit d’un éclat de conscience de son futur mari, ou de notre petit écart de conduite, l’autre soir. Ça, c’était beaucoup moins drôle. Parce que déjà que je ne portais pas Casper dans mon cœur, en cet instant, je l’avais encore moins. « Ouais, je crois que je l’avais compris. » Je soupire à mon tour. Ce mariage était loin de me plaire. Pas seulement à cause de l’absence constante de Warren. Mais elle n’était pas heureuse. Si c’était ce qu’elle voulait, alors tant mieux, et je n’aurais qu’à ravaler ma fierté et fermer ma grand bouche. Sourire et être là pour elle. Mais je ne pouvais pas être convaincu que tout irait bien, parce que je l’avais déjà vu pleurer bien trop de fois, parce que ça n’allait pas entre eux, parce qu’elle était encore seule. J’ai passé bien trop de moments à prendre le relai, pour être certain qu’elle était profondément heureuse. Charlie méritait bien mieux. Mais si c’était ce qu’il lui convenait, alors je ne pouvais pas aller contre, je n’avais pas le droit. Nous étions amis depuis si longtemps, je ne pouvais pas tout foutre en l’air pour une sale histoire d’égo mal placé. Mais je ne pouvais pas faire comme si les questions qui tournaient dans ma tête, étaient infondées. J’avais mes raisons d’y penser. « Parce que j’étais au courant peut-être ? Je te rappelle ce que tu m’as dit la dernière fois ? Que ce n’était pas réellement dans ses plans ? Alors pardon hein, mais aux dernière nouvelles, tu ne m’avais pas parlé d’un projet d’enfant officiel. » Puis je n’étais pas dans leur couple pour savoir tout ça. Certes on ne crie pas ses échecs sur les toits. Mais je ne pouvais pas savoir. « Cela dit, si ça a fonctionné au bout de tant d’essais, c’est tant mieux pour vous. » Je réponds un poil plus calmement. Finalement, après quelques secondes de silence, je lui demande de but en blanc d’être honnête. « A propos de tout ça, bordel ! Tu me balances au creux de l’oreille que tu te sens bien quand on est ensemble, tu me supplies presque de rester. Puis tu m’évites et j’apprends que t’es enceinte ! Tu peux comprendre ou pas que je me pose des questions ? » Je commence, sourcils froncés, le cœur qui battait plus fort que je ne le voudrais. « Je vais te le demander qu’une fois. C’est le mien ou pas ? »



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MessageSujet: Re: Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) Wasn’t supposed to end like that. ( Emolie #2) EmptyMer 27 Avr - 18:23

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J’avais l’impression d’être en train d’assister à mon propre procès et ça ne me réjouissait guère. J’étais encore libre d’agir comme je le voulais ou de la manière que je le souhaitais. Et pour une fois, j’avais voulu faire passer mes intérêts avant celui d’Emory. Oui, j’avais peut-être mal agit en l’ignorant, en prenant mes distances, mais j’en avais ressenti le besoin et tant pis si mon meilleur ami n’était pas capable de l’entendre et de l’accepter. Je n’avais aucunement eu l’intention de le blesser, mais je pouvais toutefois comprendre qu’il se sente un peu blesser. Je pousse un soupir d’agacement à sa réflexion, pivotant la tête dans sa direction, les sourcils froncés. Il commençait à m’agacer. « Tu me prends pour qui ? » je souffle en levant les yeux vers le plafond. Evidemment, que j’avais demandé un coup de main et ma mère m’avait été d’une aide précieuse ces dernières semaines, dans l’organisation de mon mariage. Mais je lui en avais déjà demandé beaucoup et ça me gênait de la solliciter autant. Même si je savais pertinemment qu’elle le faisait avec plaisir et surtout en y mettant tout son coeur. J’étais sa première fille, j’allais me marier et comme toute maman, en plus de ne plus tenir en place à l’idée de me voir dans ma robe de mariée, elle était plus qu’heureuse que je fasse les préparatifs avec elle. Seulement, elle avait aussi un ranch à gérer, sans parler des maisons d’hôtes et par extensions des clients. Et en cette période de l’année, elle en avait beaucoup, je le savais. « Je sais que je suis entourée. » J’avais une immense famille sur qui j’avais toujours pu compter. « C’est juste que ma mère est déjà débordée et je n’ai pas envie de trop lui en demander, d’accord ? Elle et mon père ont beaucoup à faire… » Et puis c’était mon mariage. Je partais souvent du principe que nous n’étions jamais mieux servi que par nous-même et même si j’aurai préféré avoir un mariage un peu plus intimiste, je voulais que tout soit parfait. Et puis pour entendre Emory râler toute la journée parce qu’il ne comprenait pas ma décision, merci mais non merci. C’était d’ailleurs pour cette raison que je ne lui avais pas annoncé ma grossesse.

Et ça me faisait mal d’entendre ses mots, de voir sa réaction. Il n’était pas capable de se réjouir pour moi et c’était difficile à entendre. « Tu ne peux pas, pour une fois, avoir autre chose dans la bouche ? J’ai bien compris que tu n’aimais pas Warren et tu as tout à fait le droit de le haïr… » je réponds, en le regardant droit dans les yeux. « Mais putain, Emory, tu sais à quel point j’avais envie de tomber enceinte. Tu connais mon désir d’avoir un enfant, de fonder une famille. Alors si, j’espérais au moins que tu serai heureux pour moi. » Sauf que visiblement, je me trompais. En fait, j’avais presque l’impression d’avoir un étranger en face de moi. Je ne reconnaissais plus vraiment mon meilleur ami et je n’arrivai pas à comprendre à quel petit jeu il jouait. Je me sentais complètement perdue. Je ne lui avais jamais caché le fait que je voulais devenir mère, mon envie de voir mon ventre s’arrondir et de créer la vie. Alors oui, je ne lui avais pas expliqué que nous avions pris la décision d’essayer pour la simple et bonne raison que je n’arrivai pas à tomber enceinte. Et plus les mois s’écoulaient, plus j’avais perdu espoir. C’était un véritable miracle que ce soit arrivé aussi vite après son retour. Mais après tous ses essais infructueux, on le méritait. « Je sais. » je réponds en soupirant. « Mais essaie de me comprendre. On n’y arrivait pas, ça me minait le moral. Tu crois sincèrement que j’avais envie de partager ça ? Même mes parents, n’étaient pas au courant. » J’avais voulu leur épargné un soucis supplémentaire et surtout m’épargner des interminables questions. Je secoue la tête à sa remarque, passant mes mains sur mon visage. « Pour dire ça, tu peux garder tes commentaires. » J’étais déçue, oui. Forcément, que je l’étais, il était mon meilleur ami et je n’allais pas obtenir le moindre soutien de sa part. Puis la question de l’honnêteté revient sur la table et je reste perplexe. De quoi diable est-ce qu’il voulait parler ? « Je suis bien avec toi, Em ! Mais comme avec un ami… C’était une erreur ce qu’il s’est passé entre nous l’autre soir. » On avait bu, je me sentais terriblement seule et j’avais craqué. Mais rien de ce qui s’était passé ne devait avoir de sens. Parce que j’allais me marier et que je n’avais pas le droit de douter ou de me permettre ce genre d’écart. C’est le mien ou pas ? « Pardon ? » Ça ne m’avait même pas effleuré l’esprit qu’il pouvait l’être. Et je me refais le film de toute la soirée avant de me rappeler qu’aucun de nous deux ne s’était protégé. Mon coeur se met à battre sourdement dans ma poitrine et je ferme les yeux quelques secondes. Je n’en savais rien, au fond, mais ça ne pouvait pas être le cas… « Non, ce n’est pas le tien. » je mens, en le regardant droit dans les yeux. « Ça ne colle pas… » Alors que si, tout collait et à la perfection.


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