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MULTIPLICATION MASSIVE (Léa)

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Alix Young
Deuxième génération

Alix Young


Date de naissance : 04/05/1998
Messages : 78
Date d'inscription : 06/04/2019


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MessageSujet: MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) EmptyDim 7 Avr - 12:08




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Young, comme l'homme qui m'a procrée et qui m'a doucement susurré de dégager de la maison.

• PRÉNOM : Alix, un prénom neutre. Ils n'avaient voulu connaître le sexe de l'enfant avant ma naissance.

• SURNOM : Al, Lix, Ali dans certains cas. J'suis open.

• ÂGE : Vingt-et-unes années passés, j'peux enfin boire de l'alcool en toute impunité et balancer mes fausses cartes d'identité.

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : J'ai vécu les dix premières années de ma vie dans le comté du Yorkshire Sud, en Angleterre, d'où mon accent très très marqué. Fookin' amusant, apparemment. Puis mon père a été muté à SF, où j'ai atterri et où je vis depuis.
 
• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Squatteur intempestif chez les Grimm, musicien à ses heures perdues. Barista au Farley's, parce qu'il faut bien pouvoir payer toutes les clopes que je m'enfile et que je refuse qu'Oliver m'héberge sans rien recevoir en retour.

• STATUT MARITAL : Célibataire. J'suis trop impulsif et imprévisible, trop amoureux de ma liberté pour me cloisonner dans une relation. Pour le moment en tout cas. Mais je vogue trop à droite à gauche, menant ma vie comme je l'entends pour trouver quelqu'un qui veuille bien me suivre dans mes délires.

• ORIENTATION SEXUELLE : J'me laisse porter par le vent et mes envies. J'ai jamais défini ce qui me plaisait le plus, j'fais au feeling. Ce que je ressens, je le verbalise ou je le fais, tout simplement. J'me suis déjà pris des pains, mais c'est jamais grand chose tant que j'me sens bien.

• AVATAR : Dominic jesuschristilovehimsomuch Harrison


II. LES ANECDOTES


• Je n'ai jamais connu ma mère. Ou alors, je ne m'en souviens pas. Elle est partie tôt et quand j'ai osé poser la question à mon père, sa mâchoire s'est serrée. Je sais simplement qu'elle n'est plus à la maison et qu'il en ressent encore la souffrance. Je me suis posé beaucoup de réflexions à son propos, mais bon, tout ce que je sais, c'est ce qu'elle n'a jamais été là et qu'elle n'a jamais eu le temps de me manquer vraiment.

• Je suis devenu très vite indépendant, mon père étant rarement à la maison. J'me suis quasiment élevé seul, je cuisine pas trop mal, je sais faire la lessive. Son boulot est prenant et j'me fais plus d'illusions, j'ai rapidement compris qu'il préférait passer son temps là-bas plutôt qu'à mes côtés. Parce que je n'ai jamais été l'enfant modèle dont il rêvait pour épater les copains.

• En parlant de ça, les études ça n'a jamais été mon fort. Trop éparpillé, trop actif, trop à l'ouest. Je m'imaginais déjà crapahuter dehors alors que je devais travailler ma trigonométrie, alors j'ai fait ce que j'ai pu, j'ai roulé à la limite de la moyenne jusqu'à obtenir mon diplôme, au lycée. Mais l'université, j'en ai jamais voulu. Je préfère largement travailler au comptoir et servi des cafés en sifflotant Should I Stay or Should I Go, sourire pour faire chier les gens pressés. Et ça me donne une certaine indépendance financière qui m'est d'autant plus nécessaire depuis mon déménagement forcé. Puis j'aime bien aller faire les courses de manière tout à fait impulsive et voir le désespoir se peindre sur les traits des Grimm. Ils m'accueillent avec toute la gentillesse du monde et ils refusent que je paie ma part, alors c'est la moindre des choses.   

• La musique, ça toujours été mon échappatoire, mon havre de paix. Gratter des mots sur un papier, faire glisser mes doigts sur une guitare, m'évader ailleurs, pendant quelques heures. Quand j'ai de la chance, j'arrive à me faufiler sur les listes pour jammer au Knockout, faire profiter aux habitants de mon accent si distinctif et de mes paroles qui font parfois mal.  

• Mon père m'a viré de la maison parce qu'il m'a vu embrasser un garçon. L'homosexualité a toujours été un sujet tabou, à ses yeux. Et il fermait les yeux sur la personnalité propre à son unique enfant : tant qu'il ne voyait rien, il ne disait rien, même s'il ne tolère pas. Absolument vieux jeu. Sauf que je me suis fait griller et que désormais, j'habite temporairement chez les Grimm qui ont bien voulu me donner un toit. Il ne répond à aucun de mes messages et ne veut plus me voir. Parce que je suis une anomalie, à cause de mes préférences.

• La cigarette et moi, c'est une indécrottable rencontre. C'est un souvenir de mon adolescence, à traîner jusqu'à pas d'heure dans les parcs, à contempler les étoiles en buvant quelques petits rafraîchissements. Et des sodas, on est passés à la bière. De rien, j'ai fini par consommer ces petits bâtons de mort. Mais ça me détend et c'est plus une habitude qu'un besoin. Néanmoins, interdiction de cloper devant Sofia, sinon je peux être sûr qu'elle va réduire mon paquet à néant. Et ça coûte cher ces merdes.

• La vulgarité et moi ? Nous ne faisons qu'une seule et même entité. J'me fais souvent reprendre par Alice parce que je jure tout le temps. Parfois même un peu trop, sans m'en rende compte. Mais je ne me pose aucune barrière, aucune limite, je dis toujours ce que je pense, même si c'est douloureux. J'agis en conséquence, au final. Je fonce dans le tas, sans me restreindre. Je préfère essuyer une défaite mais me dire que j'ai essayé, au moins.

Les petits plus : J'adore exagérer les choses, c'est vraiment un petit plaisir personnel d'être une drama queen en puissance. • J'adore le kiwi, mais j'peux pas dire pourquoi. • J'me balade quasiment toujours à vélo ou en skateboard, j'aime pas la voiture. En plus, c'est éco-friendly. • Je joue de la guitare et j'ai appris le piano en autodidacte. • Je tombe dans les pommes si je vois du sang couler, c'est comme ça, j'y peux rien. • Je retourne dans le Yorkshire au moins une fois par an, pour rendre visite à Granny. Et là-bas, j'ai un peu moins l'impression d'être un extraterrestre avec mon accent. • J'ai failli mettre le feu à ma classe de chimie, en dernière année de lycée. • Quand mon moral est au plus bas, j'aime me réfugier dans la cabane perchée au beau milieu d'un vieil érable, dans le jardin. C'est mon petit coin à moi et la vue est stupéfiante en automne. • Je porte toujours des chaussettes rose flash lors des grandes occasions. C'est mon porte-bonheur. • J'aime bien porter du vernis à ongle noir, ou blanc, et ceux que ça emmerde, ils pourront apprécier mon talent au niveau du majeur droit.


III. L'HISTOIRE.


Il faisait foutrement chaud. Et j'avais l'impression que mes habits noirs essayaient désespérément de fondre à l'intérieur de moi. Peu importe les litres d'eau que j'avais pu déverser sur mon crâne, lissant les mèches que je gardais volontairement plus longues, le soleil venait assécher ma crinière qui finissait inlassablement par rebiquer vers le haut. « Tu fais quoi, cet été ? » J'avais pris le temps de terminer mon ollie dignement avant de rouler en direction de l'énergumène blond qui m'accompagnait. Je ne comprenais toujours pas pourquoi Louis acceptait de me tenir compagnie quand je voulais rejoindre le skate-park, mais il me soufflait toujours qu'il alternait entre me regarder jongler avec la planche et grignoter quelques pages des bouquins qu'il traînait toujours avec lui. Et que ça ne le dérangeait pas. Puis ça le fait prendre l'air, au scientifique de la mer. « Comme chaque année, prendre l'avion avec la certitude d'avoir oublié quelque chose à la maison et me faire gaver comme une oie par Granny. » Voir un sourire amusé parcourir les lèvres de Lou, c'était une des rares choses qui me mettait d'excellente humeur. Ça lui donnait un petit air de lutin particulièrement adorable. « Et avant qu'tu le dises, oui, j'te prendrais des putain de fudges, Grimm.  » je rajoute, avec malice. Ses sourcils s'étaient froncés et je pouvais voir les rouages tournicoter dans son cerveau génial, sous cette masse de cheveux clairs. « Langage, Young. » Il était insupportable, avec ses manières. Et ça me divertissait d'autant plus de le mettre sur les nerfs. Voir jusqu'où je pouvais aller avant qu'il ne soit réellement en colère. « Meh, je dis putain si je veux. » je réplique, le nez levé, les bras croisés sur mon torse. Mon tee-shirt était humide de transpiration à rouler sous la chaleur du mois de juin et je sentais quelques gouttes de sueur parcourir le creux entre mes omoplates. Louis avait levé les yeux au ciel et j'avais souri avant de reposer ma planche sur le sol, lui tirant ostensiblement la langue avant de repartir glisser sur le petit half-pipe. Nous n'avions pas besoin de beaucoup de paroles échangées pour s'apprécier, même si je faisais le trois-quarts des conversations, en règle générale. Le fils Grimm était plutôt calme et posé, tout à mon contraire. Pourtant, on ne s'était jamais quittés, depuis notre rencontre.

Il contribuait au semblant d'équilibre que je m'étais constitué.

Et il avait tenu à me raccompagner à la maison, sur le chemin pour retrouver la sienne. Je babillais avec énergie, comme d'habitude, glissant doucement à ses côtés, ralentissant la vitesse de ma board pour me calquer au rythme de ses pas. Le quartier était plutôt calme, pour un plein mois d'été et on entendant encore le chant des oiseaux résonner dans les arbres qui bordaient l'avenue. « Je pleure déjà à l'idée de devoir embarquer des pulls dans mon sac. Il fait à peine vingt degrés en plein été, à Mexborough. Vingt degrés. Comprends-tu ma souffrance ? » que je dramatise au beau milieu de la rue, avec un petit rire pour récompense. « Je comprends surtout que t'es une drama queen en puissance, Al. » Excuse-me, sir ? Pas du tout. Si personne ne veut comprendre que ça me rebute à l'idée d'aller me peler le jonc en Angleterre, je ne sais plus vers qui me tourner. « Pourquoi est-ce que je te côtoie déjà ? » je lui demande, avec un large sourire. Et je récolte un léger coup de poing dans l'épaule. Je fais mine de m'enfuir avec mon skate-board, m'arrêtant dans la rue déserte pour l'attendre, poing sur les hanches et un pied conquérant posé sur mon moyen de transport. « Le dernier arrivé est- » et mes mots s'arrêtent soudainement dans ma gorge quand je vois les yeux de Louis s'écarquiller d'horreur, me poussant à me retourner.

Je ne vois que la voiture qui s'approche dangereusement de moi, à toute allure, déviant de sa trajectoire pour revenir à la charge. Et je peux imaginer les litres d'alcool qu'a du ingurgiter le conducteur, pour avoir une conduite aussi ignoble.  « ALIX ! » j'entends, hurlé dans mon dos. La voix du blond ne m'avait jamais semblé aussi terrifiée. Je peux aussi imaginer ma vie qui défile devant mes yeux, en l'espace de quelques secondes, où mon coeur bat beaucoup trop vite. Puis d'un seul coup, je me sens tiré sur le côté et je m'écroule sur le trottoir, le ventre noué, la gorge sèche. Mes mains tremblent. « Est-ce que ça va ? » me souffle Lou, agenouillé à mes côtés, la mine creusée par l'inquiétude. Et je ne sais pas comment je vais. « Je- je...'veux rentrer à la maison. » je bégaie fébrilement avant d'être doucement relevé. Un bras passe autour de ma taille et ma main droite est serrée convulsivement sur ma board. Je me laisse traîner par le blondinet, qui m'amène doucement en direction de ma maison, les yeux dans le vide. Jusqu'au milieu de l'allée, où je m'agrippe à son bras, sans la certitude de tenir debout. J'ai failli mourir, à cause de mon inconscience. Enfin, je me trouvais simplement là où il ne fallait pas, au mauvais moment et personne ne devrait prendre le volant après avoir bu, mais je ne pense qu'à ce 4x4 qui filait à toute allure, qui se rapprochait inexorablement. Sans la vigilance et la rapidité de Louis, on m'aurait mis dans une jolie boîte et jeté dans un trou. La tête basse, je contemple mes converses défoncées, essayant de réduire le tremblement de mes mains. « Tu veux que je reste avec toi jusqu'à ce que ton père revienne ? » me demande-t-il, avec toute la douceur dont il a été naturellement doté. Mais je ne pouvais pas me l'accaparer tout le temps. Le blond avait une famille, une soeur, un frère, des parents, une existence à mener de son côté. « T'inquiètes. Ça va aller.  » je murmure du bout des lèvres, fermant les yeux pour essayer de reprendre du poil de la bête. J'étais vivant, c'est tout ce qui comptait. « Alix. » qu'il gronde et rien que cette simple idée associée à Louis Grimm me fait lever la tête d'un seul mouvement. J'y vois tellement de choses que ça me fait tourner la tête. Un air concerné que je ne lui voyais qu'avec les siens. Une sorte d'irritation difficilement contenue. Il était la seule personne à réellement se soucier de moi, à veiller sur l'être insolite que je représentais. Je me sentais important, sous son regard. J'avais l'impression d'exister réellement.

Et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai ressenti le besoin d'aller écraser mes lèvres contre sa bouche à l'arc de cupidon si marqué. Ressentir la douceur et la tiédeur de sa peau, le tremblement de son visage, identique à celui de mes mains posées de part et d'autre de sa mâchoire. L'espace de quelques secondes, avant de reculer, avant de voir la surprise orner ses iris, arrondir ses lippes. « Merci d'avoir sauvé ma vie, Lou. » je souffle, avec tout le sérieux dont je suis capable. Ce qui est fichtrement rare. Je n'ai aucune explication à lui donner concernant mon geste, ça m'a simplement semblé la chose à faire, sur le moment. J'ai toujours suivi mon instinct, sans réfléchir et ça n'allait pas changer. « Je passe mardi après le travail. »  Il avait secoué la tête de haut en bas et il m'avait semblé vitreux, pendant quelques minutes, avant de se détourner pour rentrer chez lui, sans le moindre mot. Cependant, j'avais cette drôle d'impression qui me tordait l'estomac, ce pressentiment étrange dont je ne comprenais l'origine. Me figeant dans l'allée, les jambes encore faibles, à la vue de mon père dans l'encadrement de la fenêtre. Les yeux rivés sur moi. Une flamboyante lueur dans le regard. Je déglutis bruyamment, avançant à reculons jusqu'à l'entrée.

Le danger de mort était nettement plus probable, actuellement.
Et je n'étais plus aussi sûr d'aller à Mexborough. 



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Tate Walker
Deuxième génération

Tate Walker


Date de naissance : 02/06/1994
Messages : 63
Date d'inscription : 07/04/2019


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MessageSujet: Re: MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) EmptyLun 8 Avr - 10:05




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Walker. Comme Ashton Walker, ouaip. Le batteur des Bottes de l'Espace, un groupe qui perdure, depuis le temps. Même si je suis plus classe, côté maternel. Un Montgomery, s'il vous plaît. Bonjour, mesdames.

• PRÉNOM : Tate, on se complique pas trop dans la famille. Même si j'ai écopé de Gaspard en deuxième prénom, pour rappeler mes origines. Mom, were you drunk ?

• SURNOM : Y'a pas plus court, ça va être compliqué de trouver des surnoms. Ah. Ah si. Y'a "Tête de Noeud" qui revient souvent.

• ÂGE : Vingt-cinq ans. Même si je fais plus jeune, la pilosité ayant décidé de ne pas vraiment vouloir me rencontrer. Quelques poils ici et là.

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis né à San Francisco. Mais grâce à Papa et Maman, j'ai le droit à des origines australiennes et françaises.
Mi-Vegemite, Mi-Emmental. Que demande le peuple ?

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je suis en dernière idée de management dans l'administration de la production et du spectacle. J'en vois déjà qui tournent de l'oeil. Grosso merdo, je fais des études pour être agent artistique.
• STATUT MARITAL : Single and ready to mingle. J'aime les gens, les gens m'aiment, j'ai de beaux yeux et des parents célèbres.

• ORIENTATION SEXUELLE : J'ai déjà embrassé un garçon. Le fils de Zig et Ivy, en l'occurrence. C'était pour un défi et c'était pas si terrible, même si ma joue s'en souvient encore. Après, je préfère largement les demoiselles.

• AVATAR : Jake heygorgeous Manley


II. LES ANECDOTES


• La discrétion, qu'est-ce que c'est ? En tout cas, ça n'existe pas dans notre famille. En même temps, entre le père batteur d'un groupe célèbre et la mère styliste de renom, c'est difficile de passer inaperçu. Mes premières années, je les ai passé dans la ville de ma naissance, entourée d'une bande d'énergumènes foutrement attachants, nommés affectueusement le "Squad". Un mélange bien hétéroclite mais qui m'a appris que la famille, ce n'est pas que les personnes dont on partage le sang.

• Mes parents ont eu l'immense bonheur de pouvoir vivre de leur passion mais ils n'ont jamais placé celle-ci devant la vie familiale. Je n'ai pas eu à souffrir d'une absence de leur part et j'en suis conscient. Ils ont toujours fait leur possible pour rester au maximum à mes côtés, pour être certains que je ne manquais de rien. Et je continue encore à être la poupée Barbie de ma mère et le critique principal des nouvelles compositions des Space Boots.

• Plus tard, en grandissant, j'ai pu accompagner le groupe pendant leurs tournées, quelques fois. Expérimenter la folie des grandeurs, l'agitation qui secoue les coulisses avant un concert, les cris de la foule qui acclame les artistes, l'extravagance de la célébrité. Vivre dans un putain de bus ultra confort. Et ça c'est le pied. Je ne voudrais pas faire ça de ma vie, mais c'était quelque chose à vivre. Plein de souvenirs.

• Et j'ai trouvé le parfait compromis, à ce niveau. Agent artistique, c'est le maillon de la chaîne qui fait bouger les choses, qui déniche les petites étoiles cachées ici et là dans le monde, qui pousse les gens à prendre leur envol et à passer dans la lumière. À dévoiler leurs talents. Comme une ombre discrète et pourtant fichtrement nécessaire à l'évolution d'un artiste.

• "Tête de Noeud", ça n'a pas été trouvé comme ça. Quand j'ai une idée dans la tête, impossible de la déloger, j'y vais jusqu'au bout. J'ai des tendances à pousser les choses à l'extrême, je suis un peu collant quand je m'y mets, voir fatiguant pour la plupart des gens. Mais ça me rend attachant, au bout d'un moment, je vous jure. J'ai écopé de l'humour douteux de mon père auquel on rajoute un maximum de références de toutes sortes et de facilité à virer au quart de tour lorsque l'on touche à quelque chose auquel je tiens. J'ai toujours réponse à tout, aussi, c'est extrêmement jouissif de voir la petite veine pulser sur le front des gens.

• Ma mère, elle m'a transmis des valeurs beaucoup plus raffinées. À la française. Une certaine douceur et une sensibilité que je n'aime que rarement dévoiler, une certaine écoute et une vision positive de la vie que j'ai appris à voir depuis ses yeux si lumineux. Et normalement, je sais éviter d'être un goujat avec les femmes. Normalement. Disons que mon père n'est pas un exemple, aux débuts de leur relation. Mais je respecte les demoiselles, autant que possible. Je suis toujours clair dans mes propres, je n'aime pas leur donner de faux espoirs. Si elles s'attachent, c'est juste parce que je suis un être exceptionnel.

• Je pense que ma mère ne va pas faire de vieux os, avec les frayeurs que je lui fais. Mais longer la limite de la légalité, du danger, ça me permets de me sentir vivant, d'avoir le plein contrôle sur mon existence. Sentir l'adrénaline tambouriner, filer à toute vitesse dans mes veines, c'est grisant. Piquer une tête dans la piscine municipale, de nuit. Emprunter une voiture pour faire une virée puis la ramener en tout bien tout honneur. Grimper au sommet de bâtiments interdits, pour observer les étoiles. Sauter en parachute. C'est le kiff, réellement.

Petits plus : Je suis bordélique à souhait. • Je fais beaucoup de roller depuis l'enfance, me retrouvant régulièrement avec les genoux éraflés et je me déplace pas mal comme ça actuellement. DE plus, je pratique régulièrement la natation, l'eau me détend énormément. Ce corps de rêve, il ne vient pas de nulle part, eh. • J'ai une passion dévorante pour la nourriture étrangère : thaï, indienne, japonaise, mexicaine, libanaise. Tout y passe. Mon compte en banque aussi. • J'ai pas hérité du sens du style de mes parents. Mon père est plutôt blazer à paillettes et bandana, ma mère en jolie robe et petits talons. Moi c'est plutôt jean et tee-shirt. Voir juste jean, quand je traîne à la maison. J'suis un peu exhibitionniste, dans mon genre. • Le café est une création de Dieu, offert à nous autres hommes pour survivre en tant de crise.


III. L'HISTOIRE.


« Tate ? Tu reviens au lit ? » Il y avait une superbe créature dans mon pieu qui n'attendait que mes attentions et qu'est-ce que je faisais moi ? « Je vais chercher un truc à manger, j'ai la dalle. » Irrécupérable, le gamin. Mais cette gonzesse était insatiable et j'avais grillé un maximum de calories. Ce qui veut dire que je devais aller me sustenter. Mon estomac se faisait un devoir de me le rappeler régulièrement. Et je ne refusais jamais l'appel de mon estomac. M'étirant comme un chat, glissant mes jambes nues dans un short gris, je fais quelques pas jusqu'à la porte de ma chambre. « Je reviens vite. » je souffle, avec un clin d'oeil appréciateur à sa silhouette dissimulée sous les draps. Mon instinct ne me trompait décidément jamais, vu l'odeur de bacon qui remontait jusqu'à l'étage. Goddamn. Si bacon il y a avait, ça voulait dire que mon père était rentré plus tôt que prévu. Mais vu l'heure dispensée par le petit cadran accroché dans le couloir, il n'était certainement pas réveillé. La dernière tournée avait été éreintante, d'après les dernières conversations que l'on avait eu avec lui et il devait rattraper les innombrables semaines de voyage. Tant mieux, ça fait plus de petit-déjeuner pour votre serviteur.

Me faufilant à pas de loup dans la cuisine, j'aperçois la silhouette de ma mère, se mouvant doucement sur la musique diffusée par l'enceinte à ses côtés. Qui pourrait dire qu'elle avait déjà passé les quarante ans ? Peu importe que du blanc se soit doucement fait une place dans sa longue chevelure couleur de blé, peu importe que quelques sillons se soient creusés sur son visage, elle restait intemporelle. Lumineuse et douce, comme un rayon de soleil en début d'été. M'approchant toujours silencieusement, jusqu'à l'atteindre d'un « Salut M'man ! » et d'un baiser sonore sur sa joue dorée. Je la vois osciller entre une possible crise cardiaque et un petit rire amusé avant qu'elle ne fasse sauter la crêpe qui repose dans la poêle, la faisant glisser dans une assiette. « Tu es bien matinal, chéri. » me souffle-t-elle avec cette petite voix fluette qui la caractérise. Et je passe une main dans mes cheveux plus foncés que ceux de mes parents, avant de me laisser tomber sur une chaise. « J'avais faim. » Elle lève les yeux au ciel et je sais déjà exactement ce qu'elle va dire. « Tu as tout le temps faim, Tate. » « Tu as tout le temps faim, Tate. » se rejoignent à l'unisson dans la pièce, dans la même intonation désespérée. On croirait pas, mais je coûte cher en nourriture. Un rire franc et bruyant éclate entre les murs et j'ai envie de serrer ma mère entre mes bras. Pour toute la sérénité et le bonheur qu'elle faisait naître en moi, avec sa simple présence. Je suis clairement un fils à sa maman, yep. Même si j'ai plus pris de mon père, côté caractère.

« J'espère que tu comptes l'inviter à passer le repas de midi avec nous. » Gné ? J'arrête subitement de mâcher ma crêpe, la bouche à moitié ouverte. Ses yeux bruns sont dardés sur moi et un sourire malicieux étire ses lèvres. Presque diabolique. Mayday, je crois qu'Ashton Walker a déteint sur sa femme. « De quoi tu parles ? » je demande, les sourcils arqués. Sa bouche s'étire d'autant plus et elle baisse les yeux plus bas que mon visage. « De l'énorme tâche violette qui se trouve dans ton cou. Dis-moi juste que ce n'est pas la gamine de Casey, Tate. » Oh la sale- ! Je me précipite dans le couloir pour atteindre le grand miroir près de l'entrée, les yeux inexorablement dirigés vers l'immense suçon qui gît dans le creux de mon cou. Damn. Est-ce qu'on peut porter des écharpes en laine, en plein été ? Je reviens piteusement dans la cuisine, les joues rosies. « Non, c'est pas la gamine de Casey, t'en fais pas. Je ne m'abaisse pas à fouiller dans les poubelles, non plus. Tu me prends pour qui ? » je réponds, sachant toute l'aversion que ma mère pouvait avoir pour cette femme. En même temps, elle avait causé assez de souffrance à mon père et mis à mal leur relation avec Mom, au tout début. « Est-ce que cette situation peut ne jamais avoir existé, M'man ? C'est fichtrement gênant. » je bougonne, retournant terminer mon petit-déjeuner. Mais je savais qu'elle n'allait pas se départir de son fichu sourire de la journée et certainement en glisser deux mots à mon père. Qui allait certainement venir me taper l'épaule avec un "Champion !" goguenard avant de se ratatiner un peu sous le regard de la terrible Léna Montgomery.

Au moins, les jours passent et ne se ressemblent pas, chez les Walker.
Et c'est ce que j'aime le plus, chez nous.


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Lennon Kinsella
Deuxième génération

Lennon Kinsella


Date de naissance : 09/11/1997
Messages : 21
Date d'inscription : 10/04/2019


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MessageSujet: Re: MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) EmptyMer 10 Avr - 10:53




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Kinsella. Nom de famille qui malgré un certain remue-ménage, ne m'inspire que de la fierté. Des combats pour la liberté, des batailles pour enfin vivre pleinement soi-même.  

• PRÉNOM : Lennon. Parce que les Beatles. Mais j'aime bien, ça ressemble à Lemon et j'ai une certaine passion pour les agrumes.

• SURNOM : Lenn, Lenny, c'est open bar, faîtes-vous plaisir.

• ÂGE : Vingt-deux ans, même si on m'en donne souvent dix-huit. Qu'est-ce que vous voulez, c'est la babyface. Mais suffit que je maquille mes yeux et ma bouche et ma mère fait une syncope.  

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née ici, à San Francisco. En plein mois d'hiver, pas loin de Noël. Mes deux parents sont américains, je suis une enfant du pays. Burger and cheddar and burger again.

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Si on me demandait vraiment ce que je voulais faire dans la vie, ça serait de vivre dans une immense maison avec à peu près 23493480495 animaux. Mais de 1, ce n'est pas faisable. De 2, ce n'est pas faisable. Du coup, je le vis à moins grande échelle. Je veux être soigneuse animalière. (Et je ramène quand même des bestioles à la maison. On dirait les Gallagher.)

• STATUT MARITAL : Fraîchement séparée d'un fauteur de troubles. Disons que l'association "rebelle dealer de drogue" et "petite fille d'une famille très influente" ne font pas bon ménage. Et puis, je l'ai découvert bien trop tard. Quand le trop plein de coke qu'il s'enfilait dans les narines l'a changé, à tel point que je ne reconnaissais plus l'homme dont j'étais tombée amoureuse.

• ORIENTATION SEXUELLE : Je soutiens largement la cause LGBT, je suis pour une existence où tout le monde peut s'aimer librement, sans contraintes. Mais je ne me sens réellement attirée que par les hommes, sorry ladies.

• AVATAR : Haley Lu lookatthatsmile Richardson


II. LES ANECDOTES


• Est-ce qu'on peut parler de la relation entre mes parents ? Parce que je ne m'en remettrais jamais. Pour résumer : ils se font accidentellement rencontrés par téléphone interposé, pour se foutre sur la gueule, pour se rendre compte qu'ils étaient leur mystérieux inconnu respectif. Après ça, mon père a demandé ma mère en mariage afin d'échapper à une union arrangée. Ma mère a accepté en omettant d'expliquer à Daddy qu'elle avait déjà un fils, mon grand frère Blake. Et bon, faut préciser que Joan Kinsella, anciennement Jefferson, a toujours eu une sacrée dégaine qui ne devait pas convenir à Grand-Père. Tout ça pour dire, que même si la vie est belle à la maison, nous n'avions jamais rien eu de normal. Après tout, qu'est-ce que la normalité, hein ?

• Je n'ai jamais manqué de rien, merci la fortune familiale paternelle. Ma mère me répète néanmoins tous les jours de me donner les moyens de réussir, de ne jamais abandonner et je me fais un devoir de lui faire honneur, après tout ce qu'elle a vécu pendant une majeure partie de sa vie. Je connais pas mes grands-parents maternels, elle n'a jamais voulu que je les rencontre. "Ce n'est pas une grande perte", me dit-elle à chaque fois. Mais je sais simplement qu'ils n'ont jamais été là pour elle, très tôt, la laissant s'occuper de son petit frère comme une adulte qu'elle n'était pas encore. Elle a été extrêmement courageuse et j'admire sa force, je m'en inspire tous les jours.

• Malgré sa personnalité de feu, j'ai plutôt hérité du caractère plus doux de mon père. Monsieur est très vif dans ses paroles, tout de même, mais il est celui qui fait redescendre la pression à la maison. Il se donne à 400% dans son métier et il essaye de sauver autant de vies que possible. En plus, la blouse lui va toujours aussi bien, malgré le gris qui vient doucement plomber ses boucles brunes. Sa vie a été diamétralement opposée à celle de ma mère, dans un luxe et des manières qui transparaissent dans ses gestes et quelques habitudes. Pourtant, j'ai plus de facilité à me confier à lui qu'à ma mère, parce que je sais qu'il ne partira pas au quart de tour, qu'il est assez posé et ouvert pour essayer de m'aider à trouver des solutions. Sauf quand ça concerne Cliff.

• Cliff, c'est une toute autre histoire, remplie de complications. Mon grand-père a toujours été très conventionnel et certaines de ses actions ont mécontenté pas mal de gens, au fond. Quand plus de la moitié des bâtiments de San Francisco nous appartient, on est plutôt influent. Et j'ai été la victime d'une tentative de kidnapping, un soir en rentrant de l'école. Tentative seulement, grâce à sa simple présence. Je n'avais jamais pris réellement mesure de sa réputation jusqu'à ce que je surprenne une conversation pleinement illégale. Sortir depuis plus de huit mois avec un des plus gros dealers de drogue de la ville, c'est pas foufou. Je ne voulais porter préjudice à personne et je n'aimais pas les mensonges. Vraiment pas. Je n'ai pas supporté ses conneries et tout ce que ça pouvait engendrer. Et Gabriel a eu beau me prévenir un bon nombre de fois, je ne l'ai jamais écouté, éperdue dans mes propres sentiments. Il se fait un malin plaisir de me le rappeler, depuis.

• La seule chose de bien qu'il m'ai laissé, c'est ma passion pour le graffiti. Mes parents n'en savent rien, pour le moment et je préfère que ça reste comme ça. Vandaliser les murs de la ville pour transmettre des messages, pour faire valoir des idéaux, réagir la population, c'est grisant. Totalement illégal et surtout dangereux, quand on s'attaque aux bâtiments qui appartiennent à sa propre famille. Mais c'est un pied de nez aux valeurs de mon grand-père, largement dépassées. Pour lui faire comprendre qu'il faut vivre avec son temps et que les choses changent, inexorablement.    

Petits plus : Chez les Kinsella, on est plutôt chats. J'ai eu la chance de voir vieillir Kieran, le matou de mon père et la maison semblait trop vide, sans sa présence. Du coup, on a repris un chaton qui est désormais un joli damoiseau répondant au nom de Flake, logique vu la blancheur de son pelage et son étrange passion pour les céréales dont s'empiffre mon frère. • J'aime les agrumes. C'est un fait. Je suis membre du groupe restreint des gens qui aiment l'acidité du pamplemousse, qui me vaut toujours un froncement de nez de la part de ma mère. • Je me balade rarement sans un appareil photo, j'adore capturer des moments de vie, des objets insolites ou les sourires des gens que j'aime. • Je passe mon temps à chantonner et à rire. • J'ai tendance à ramener des animaux errants ou abandonnés à la maison. Même si c'est à durée indéterminée et que le chat m'a fait la gueule certaines fois, exclusif comme il est. • Je collectionne les bouteilles de bière. Juste par les étiquettes sont jolies. • Ma mère m'a transmis son amour pour les pancakes et la recette de ces merveilleuses petites crêpes moelleuses. I'm the Pancake Princess, dudes. • J'ai commencé à apprendre à jouer de la guitare avec mon oncle mais j'ai du mal à m'entraîner régulièrement, à cause des études. Mais ça ne m'empêche pas d'aller les voir jouer, ma mère et lui, à l'Oasis, leur lieu de prédilection. • Oncle Kevin et Alban sont des phénomènes qu'il m'est impossible de décrire. Mais ils sont drôles. Vraiment très drôles. Surtout quand ils essayent de jouer aux mâles alphas alors qu'ils ne feraient pas de mal à une mouche. Je plains Tasnime, réellement.


III. L'HISTOIRE.


J'étais face à un obstacle d'une grande importance. Qui pouvait entraîner moult complications. Et je détestais les complications. Sauf que celle-ci pouvait miauler et ameuter toute la maison dans la cuisine. Ce que je ne souhaitais évidemment pas, sous peine d'être séquestrée à la cave jusqu'au restant de mes jours. Flake était posté devant moi, avachi sur son arrière-train, les oreilles bien droites. Ses yeux fluorescents m'observaient, sa tête penchée sur le côté, dans un geste typiquement félin. « Hey mon beau, tout va bien. » je susurre, venant flatter le haut de sa tête, mes doigts glissant dans le doux pelage. Ses oreilles avaient frétillé à la caresse, avant que je ne sente son museau presser dans la paume de ma main pour quémander plus de câlins. Ce chat était vraiment un pot de colle, quand il s'y mettait. Mais je ne pouvais pas rester longtemps, sous peine de passer une soirée avec un garçon à l'humeur massacrante. Cliff était encore pire que le matou, dans ses mauvais jours. « Je dois y aller, minou. Tu ne veux pas aller, je sais pas, chasser des rats dans ton coin ? Tu serais vraiment sympa. » je murmure, me retenant de rire de manière hystérique en pensant au fait que j'étais en train de dialoguer avec mon chat. Il ronronna quelques minutes, avant de lever soudainement la tête. Il avait certainement entendu quelque chose et il finit par se désintéresser de moi, ce qui était tout à mon avantage. Sautant du comptoir laqué, il déguerpit rapidement en direction de la véranda et je fis de même, me glissant par la porte fenêtre. Mon père était de garde cette nuit et je priais pour que ma mère continue son habitude de traîner au lit, le dimanche matin.

J'avais retrouvé la haute silhouette de Cliff au coin de la rue, également vêtu de noir des pieds à la tête. Sauf qu'il respirait l'élégance, lui. Capuche rabattue sur la tête, dissimulant ma crinière folle, nous avions longé le pâté de maison avant de rejoindre sa voiture et de s'éloigner du lotissement huppé dans lequel je vivais. Bien loin de l'endroit où nous nous rendions. Et autant mettre le plus de distance possible entre mon chez moi et ce que nous nous apprêtions à faire.

Quelques gouttes de sueur glissaient dans ma nuque pour s'enfiler entre mes omoplates, sous mon pull couleur charbon. Mais le rendu était saisissant. Tout un pan de mur sombre était frappé de couleurs vives, attirant ostensiblement l'oeil. Une silhouette aux courbes voluptueuses s'étalait sur la droite, vêtue d'une courte robe blanche, les pieds nus. Une cape rouge à la capuche rabattue sur son visage retranscrivait fidèlement le personnage, reconnaissable entre tous. Un panier en osier rempli de fruits dans sa main, une bombe de spray dans l'autre, le visage baissé et les pommettes rougies. Une prairie fleurie bordait ses orteils, laissant à penser à un paysage délicat, presque paisible. Mais le poteau métallique où était accroché une caméra de surveillance détruisait toute la sympathique de l'image, braquant sa tête mobile sur la demoiselle, lui faisant face. Et les quelques mots tracés en lettres capitales entre les deux, d'une justesse effroyable. "Fear makes the wolf look bigger". La peur fait paraître le loup plus gros. Sous la lumière d'un réel candélabre qui longeait l'allée principale, le dessin était captivant et je me sentais réellement honorée d'avoir pu en faire partie. Surtout sachant qu'il allait être exposé à la vue de tous, dès le lendemain.

Je m'étais retournée vers l'instigateur de cette idée, les yeux brillants d'une fierté incommensurable. Sautillant jusqu'à lui, les joues rosies d'excitation, quelques mèches s'échappant de leur cachette. « C'est tellement incroyable ! Quand est-ce qu'on peut recommencer ? J'ai tellement d'idées qui me viennent en tête ! » je m'exclame, remplie d'une allégresse inédite. « Lennon, moins fort, putain ! » me souffle vivement Cliff, levant les yeux au ciel. Quel rabat-joie. J'avais attrapé ses mains dans les miennes, emportée par ces émotions si grisantes, voulant lui exposant les images qui me venaient à l'esprit. « Laisse-moi t'expliquer ! Tu vois cette im- » Avant d'être brutalement interrompue. Par ses lèvres ravageant les miennes, de manière inexplicable. Fondant sous la chaleur de ses mains venant encercler mon visage, son corps ployant contre le mien. Oubliant toute explication artistique, uniquement concentrée par l'intensité des papillons qui s'envolaient dans mon estomac. Et je n'ai jamais su si ça n'avait duré que quelques secondes, quelques minutes ou des heures. L'embrassant à en perdre haleine, les paupières closes, jusqu'à devoir m'en séparer pour retrouver un semblant de souffle. Front contre front, mes yeux plongés dans les siens. Et nos respirations erratiques. Puis le silence. Durant un instant qui m'avait paru si longtemps, tellement longtemps qu'il m'avait fallu le couper. « Est-ce c'était vraiment pour m'empêcher d'alerter les voisins ? » avais-je demandé, d'une petite voix penaude, entremêlant mes doigts. Il avait ri, faisant trembler sa cage thoracique pressée contre la mienne. Avant de venir longer ma joue d'un index, me rendant plus tremblante que je ne l'étais encore. « Devine, Lenn. » m'avait-il susurré, ses pupilles brillant dans la nuit, ses lèvres recourbées dans un sourire. J'avais toujours fondu devant son sourire énigmatique, ses airs de canaille. Il avait reculé, prudemment, avant de me tendre une paume, que j'avais rapidement accepté. « Rentrons, ma belle. Te ramener dans ta tour avant que le soleil ne se lève. » Et je le suivis. Sans hésiter.

À ce moment-là, je l'aurai suivi n'importe où.


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Teddy Scott
Deuxième génération

Teddy Scott


Date de naissance : 28/05/1998
Messages : 15
Date d'inscription : 17/04/2019


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MessageSujet: Re: MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) EmptyMer 17 Avr - 22:06




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Scott. Comme la famille qui se multiplie plus vite que son ombre. Disons que niveau cousins et cousines, je suis plutôt bien servi. Mais moi, j'ai hérité des cheveux bruns de mes parents et ça reste la petite private joke sur l'hypothétique adoption de mon père. Le seul enfant non-roux de la famille, quand même, ça donne le droit de se poser des questions.   

• PRÉNOM : Theodore, pour faire hyper moderne et dans l'air du temps. *tousse* Je ne cherche même plus à savoir comment on en est arrivés là. Et je ne vous révélerai jamais mon deuxième prénom. Sachez simplement que ça a un rapport avec un suricate qui aime la vie, chante la vie et n'est qu'amour. Et j'en veux toujours à mon géniteur pour ça.

• SURNOM : Teddy, c'est comme ça qu'on m'appelle le plus souvent. J'avoue que ça va pas tellement à la gueule de rebelle et l'encre disséminé sur ma peau, mais on fait avec ce qu'on a. Par contre, je déteste qu'on m'appelle Ted. Vraiment. Quand j'aurai 50 ans, on en reparlera. 

• ÂGE : 28 mai 1998, quelques minutes avant ma soeur jumelle, Maia. Nous avons donc vingt-et-un ans tous les deux. J'fais plus vieux qu'elle, ça efface les preuves.    

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Born and raised American. Mes deux parents sont nés à San Francisco et malgré quelques voyages pour l'un comme pour l'autre, ils sont toujours revenus dans la ville de leur enfance. SF, c'est un peu notre terrain de jeux, on le connaît comme notre poche.

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je suis étudiant en littérature. Comment se tourner vers autre chose quand j'ai passé la quasi-totalité de ma vie à voir mes géniteurs manier les mots avec une aisance toute relative, peu importe le sujet ? Et puis, j'ai toujours aimé bouquiner, m'immerger dans des épopées fantastiques, m'oublier dans des biographies rocambolesques, dévier de mes idéaux pour en découvrir d'autres, tant au passé qu'au présent. Et puis, on ne va pas se mentir, ça me donne un petit côté séduisant. Brainy is the new sexy.  

• STATUT MARITAL : J'arrive jamais à m'attacher réellement à quelqu'un, je butine de fleur en fleur, je me laisse apprécier ce qui se trouve à ma portée. Pas forcément de ma volonté, mais j'ai jamais eu le déclic pour qui que ce soit.

• ORIENTATION SEXUELLE : Franchement, je fais ça au feeling. J'pose pas d'étiquettes sur les gens, je trouve ça fichtrement scandaleux. L'histoire de Tante Ariel me rappelle au quotidien la barbarie des êtres humains qui n'acceptent pas les différences des autres.

• AVATAR : Hero dfjvgkbrtkjgnhktr Fiennes-Tiffin


II. LES ANECDOTES


• Les mots, ça a toujours été mon arme favorite. Disons que mon air parfois ténébreux couplé à mon regard clair suffit à imposer le respect, mais je n'ai jamais vraiment aimé me battre. Le poids des paroles fait toujours plus de mal que celui des poings. Et j'ai de quoi m'entraîner avec mes parents, qui ont toujours un mot au-dessus de l'autre, frétillants de savoir qui craquera le premier. De vrais enfants, je vous jure.

• La normalité, c'est pas vraiment une notion adéquate, dans la famille. Disons qu'autant du côté de ma mère que de mon père, il s'est passé beaucoup de choses et ça m'a beaucoup appris. Pas forcément en bien, mais de manière à faire pour le mieux, pour protéger les miens. Disons que ça a renforcé ma méfiance envers les autres et que j'ai du mal à m'ouvrir à autrui, parce qu'il y a le rappel de ce que l'Homme a pu faire de pire, qui tournoie dans ma tête.

• Autre plaisir que les mots, il y a le dessin. Disons que j'suis pas mal habile du crayon gris et que j'aime énormément ça. Tous les tatouages qui parcourent ma peau sont de mon fait et je prends un immense plaisir à les griffonner sur papier avant qu'ils ne soient piqués dans mon épiderme. Mes cahiers de cours sont remplis de petits croquis, de visages dessinés pendant mes heures d'interminable ennui, de symboles qui me viennent à l'esprit. Ça reste une passion et ça me fait vraiment du bien, quand je prends le temps de m'immerger là-dedans.

• Est-ce que je dois résumer l'évidence de ma relation avec Maia ? Parce qu'elle est aussi profonde et absolue que ce que l'on dit sur les jumeaux. Il y a un lien vibrant entre nous, comme un petit fil doré qui nous rejoint l'un et l'autre, qui tire lorsque l'autre ne va pas, qui crée cette connexion métaphysique entre nous. Elle est la personne que j'aime le plus au monde, pour laquelle je serai prêt à traverser l'univers, s'il le fallait. On a longtemps refusé de dormir autrement qu'ensemble, à tel point qu'on partageait la même chambre et qu'ils ont du investir dans un lit double. Maintenant les choses ont changé, on a grandi et on a pris nos marques chacun dans des voies différentes mais notre affection est restée immuable. Je n'arrive pas à m'empêcher d'être tactile avec elle, de me rassurer sur le fait qu'elle va bien. À tel point qu'on a parfois fait l'amalgame et que j'ai du répéter un nombre incalculable de fois que non, je ne fais pas dans le remake de Game of Thrones (#inceste) ou que ce n'est pas ma petite-amie. Yikes.

•  C'est mes parents qui m'ont donné le goût de l'aventure. Mon père, outre son métier prenant, est un vrai amateur de sensations fortes. Mon premier saut en parachute, c'était à ses côtés. Ma première virée en moto, c'était accroché à la selle, mes bras autour de sa taille. Il s'est calmé avec le temps, pour profiter de nous autant que possible, pour nous voir grandir, mais il ne se refuse jamais quelques petites folies, de temps en temps. Et je ne rechigne jamais à l'accompagner. Le reste du temps, je crapahute dans la ville avec Sofia, ma cousine. Une vraie terreur, celle-là et je pèse mes mots. Ma mère elle, m'a transmis son envie de voyages, de découvertes dans d'autres contrées. Elle a eu la chance de pouvoir aller ici et là, s'intéresser à d'autres peuples, d'autres coutumes. Nous avons toujours eu la chance de partir à l'étranger quand leur emploi du temps coïncidait et j'adore la sensation de dépaysement qui accompagne ces escapades.     

• On aime bien les animaux à la maison et j'ai pu récupérer un petit rat, raton d'une portée obtenue par un camarade de classe qui cherchait des familles pour s'en occuper. Nyx, merci le pelage sombre, aime bien se loger dans le creux de mon cou et me chatouiller avec les vibrisses de son museau, quand il ne s'enfile pas dans les poches de mes vestes. Imaginez la surprise quand je débarque à l'université avec un rongeur dans le manteau.

Petits plus : Je porte rarement autre chose que du noir, du gris, du blanc et du bleu marine. Les couleurs et moi, c'est pas une grande histoire d'amour. • Mon premier baiser, c'était la grande classe : enfermé dans un placard à balais minuscule, avec une fille que je détestais, sur le principe. • J'adore les céréales. Le matin, c'est un petit bol avec du lait et un grand verre de smoothie préparé affectueusement par ma mère, sinon rien. J'ai des goûts de luxe, c'est comme ça. • Est-ce que je dois dire noir sur blanc que je n'ai jamais vraiment apprécié les films Disney ? Je mérite le bûcher d'après certains membres de ma famille, mais disons qu'avoir le nom d'un suricate sur mon état de naissance ne m'a jamais vraiment réjoui. • J'aime bien passer des heures dans la bibliothèque, assis à même la moquette, pour bouquiner. Même que je porte des petites lunettes pour lire, mais ça reste entre nous. • Je ne veux plus jamais boire de tequila de toute ma vie. C'est une promesse. Mais j'dis pas non à une bonne bière fraîche. • Les murs de ma chambre sont remplis de dessins en tous genres, c'est genre une exposition à elle toute seule. • Je peux passer des heures sous la douche et encore plus longtemps si ça fait hurler ma soeur de rage. J'suis terrible, je sais.


III. L'HISTOIRE.


« Je- S'il te plaît ? » Une voix fluette et une main qui tapote doucement sur mon épaule m'interrompent dans ma lecture et je referme brusquement le livre dans lequel j'étais plongé, levant la tête pour apercevoir une jeune fille aux joues étonnement roses. Ses longs cheveux bruns retombent sur ses épaules et une frange grignote la moitié de son visage. Mignonne. « Oui ? » je souffle, d'une voix basse, remontant mes lunettes sur mon nez. « Je- Le livre est trop haut. Tu peux m'aider ? » me demande-t-elle, les yeux baissés vers la moquette sur laquelle je m'étais assis pour bouquiner tranquillement. Je déplie mes jambes avant de me relever lentement, étirant mon corps pour me remettre debout, surplombant la demoiselle d'une bonne quinzaine de centimètres. Fichtre, les gens sont minuscules de nos jours. Ou peut-être que je suis trop grand ? Bref. Je passe une main dans ma nuque avant de jeter un coup d'oeil à la grande étagère à nos côtés. « Lequel je dois récupérer ? » je l'interroge, avant qu'elle ne me pointe l'avant-dernière rangée. « Celui avec la couverture orange et le titre doré, s'il te plaît. » Très bien. Je tends le bras vers le haut, faisant délibérément glisser mes doigts sur les différentes couvertures de ouvrages, jusqu'à atteindre celui désiré, l'attirant dans ma direction avant de l'attraper et de le descendre au niveau du visage de l'inconnue. Inconnue qui le prend presque vivement, le calant contre sa poitrine, les joues toujours aussi roses. Je ne comprenais absolument pas l'effet que je faisais aux gens, sachant que je n'étais pas l'être sombre que l'on décrivait. Juste silencieux et observateur, plutôt. Mais apparemment ma dégaine faisait des ravages, dans les deux sens du terme. « Merci beaucoup... » me glisse-t-elle, sans avoir encore eu l'audace de me regarder. Et ça m'agace autant que ça m'amuse. J'aimais analyser l'effet que je faisais aux gens, mais je ne voulais pas intimider pour autant. « Tu peux me regarder, tu sais, je ne vais pas te manger. » je lui réponds, avec un petit sourire. Qui s'agrandit à la vue de ses pommettes qui s'empourprent encore plus. Le charme Scott, qu'est-ce que vous voulez. Elle lève enfin les yeux et je peux contempler une jolie paire d'iris couleur noisette, qui me semblent presque dorés à travers la lumière qui perce depuis les fenêtres. Et un petit nez constellé de légères tâches de rousseur. « Enchanté... » je débute. « Rose. » Très joli. « Enchanté Rose. Teddy- » j'enchaîne, avant d'être interrompu. « Teddy Scott. Beaucoup de gens te connaissent ici. » complète-t-elle, tout en remettant une mèche brune derrière son oreille percée. Résultat de l'effet ténébreux qui je dispersais aux quatre coins de l'université, sans réellement le voir. Je n'avais massacré personne, aux dernières nouvelles.

« Les présentations sont fai- » « TEDDY ? » Une voix rendue aiguë par l'exaltation, sur laquelle il est impossible de me tromper résonne dans la bibliothèque et j'imagine très bien l'air courroucé de l'homme assis derrière le comptoir, à l'entrée. Si ma soeur prenait l'initiative de se rendre ici, c'est qu'il y avait une raison toute particulière ou une urgence. Au choix. Je recule d'un pas pour sortir de l'ombre et plisse les yeux pour essayer de distinguer sa mince silhouette entre les allées, avant qu'une paire de bras ne s'enroule autour de mes épaules. « T'es là ! Je t'ai cherché partout ! » qu'elle scande, déposant ses lèvres sur ma joue avant de faire de même avec sa tête, sur mon épaule. Je lève un sourcil avant de glisser une main partiellement remplie d'encre sur la sienne, tout de suite rasséréné par sa simple présence à mes côtés. « Où est-ce que tu voulais que je sois d'autre, hein ? » je demande à ma jumelle, de manière ironique. Elle savait très bien que je passais le plus clair de mon temps ici. « J'ai besoin de toi. » geint-elle à mon oreille, s'accrochant presque désespérément dans mon dos, tel un parfait koala. Je détourne le regard vers mon interlocutrice principale pour l'observer se retourner, sac à dos vissé sur l'épaule. « Qu'est-ce que tu fais ? » Elle s'arrête, les yeux à nouveau baissés. « Je vais vous laisser, je ne veux pas vous déranger. » souffle-t-elle du bout des lèvres et j'ai presque l'impression d'y décerner de la déception. Qu'est-ce que...? Mais je n'ai pas le temps de la retenir qu'elle disparaît au bout de l'allée, volatilisée. Et je suis mécontent. Parce que je savais pourquoi elle s'était enfuie aussi vite. « Maia, t'es vraiment insupportable, quand tu t'y mets. » je gronde, me retournant pour lui faire face, maintenant qu'il ne restait que nous deux. Son sourire malicieux ne fait que confirmer mes doutes et je me rappelle que je vis avec une diablesse personnifiée. Qui se faisait un plaisir de casser mes coups, en toute discrétion.  


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Jasper Thompson
Deuxième génération

Jasper Thompson


Date de naissance : 02/07/1996
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MessageSujet: Re: MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) EmptyVen 19 Avr - 15:06




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Thompson, rien de bien folichon. Un patronyme qui se perd parmi les autres, mon père étant simple maraîcher et ma mère céramiste. On ne croule pas sous les billets mais la vie est paisible.   

• PRÉNOM : Jasper. Et non, je n'ai aucune relation avec la famille Cullen, qu'on soit d'accord. Mais quand mon prénom complet est énoncé, c'est que ça va barder pour moi, en général. 

• SURNOM : Jazz, la plupart du temps. Même si ma mère s'obstine à m'appeler Doudou et surtout devant les amis que je ramène à la maison. C'est toujours un épisode assez traumatisant et j'ai perdu toute crédibilité.

• ÂGE : Vingt-trois ans. Je suis né en plein été, à la maison, le 2 juillet 1996. J'ai toujours apprécié mon petit confort, je dois dire.  

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Mon père est un américain typique, avec la clope au coin du bec et une voix rocailleuse. Ma mère par contre, possède des origines roumaines, qu'on distingue encore réellement dans sa manière de rouler les "r". Mais j'ai toujours vécu à San Francisco et je connais juste les expressions d'usage utilisées en Roumanie. Ainsi que les vilains mots, obviously.   

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : La vie c'est compliqué, quand on roule pas sur l'or. À la place de faire des études, j'ai préféré aider mes parents autant que possible et j'ai réussi à dénicher un poste de réceptionniste au Fairmont Hotel, grâce à ma belle gueule et à ma langue bien pendue. C'est assez emmerdant de devoir porter un costume de pingouin, mais y'a plein de choses intéressantes à observer et ça paie bien, alors j'fais pas le difficile.    

• STATUT MARITAL : Les femmes mariées ont un faible pour moi, d'après ce que je constate. Ou alors elles pensent que je fais des extra, en plus de leur donner le pass de leur suite privée. M'enfin, disons que je sais profiter de ce qui se trouve devant moi, j'ai pas assez de temps à consacrer exclusivement à quelqu'un. J'suis open et pas vraiment possessif.   

• ORIENTATION SEXUELLE : Disons que j'suis principalement axé sur les femmes mais j'ai toujours un oeil qui traîne de l'autre côté, des fois qu'il y ai des bonhommes séduisants à aller conquérir quelques temps.   

• AVATAR : Ross myhusband Lynch


II. LES ANECDOTES


• La vie de paysan, c'est ancré chez les Thompson depuis des générations. Travailler la terre, cultiver, produire de quoi nourrir la population, c'est dans nos gênes et ça n'a jamais changé, c'est une tradition qui continue de se transmettre au fil du temps. J'ai commencé très tôt à aider mes parents, à me balader dans les champs pour récolter le blé, planter les oignons, désherber le jardin. Ils m'ont appris à chérir la nature et à l'utiliser de la bonne manière, à récolter les fruits d'un labeur pacifiste, à apprécier les plantes et leurs bienfaits. Je suis capable de survivre dans une forêt en reconnaissant simplement les baies et les espèces comestibles, mais je connais aussi une dizaine de moyens d'empoisonner quelqu'un et cela, de manière totalement subtile. Les gens font souvent l'erreur de me penser stupide parce que je viens d'une famille campagnarde, parce que j'ai arrêté l'école tôt, mais ma mère a toujours tenu à m'instruire autant que possible. La curiosité s'occupe du reste.

• J'ai arrêté l'école au milieu du lycée, pour alléger mes parents en voyant qu'ils avaient sacrément besoin d'aide pour garder la ferme et la famille à flots. J'ai préféré me déscolariser que de leur infliger un poids de plus sur les épaules et au final, je ne m'en suis jamais porté plus mal. Mes amis sont restés en contact et viennent régulièrement à la maison, ils en profitent pour me raconter les petits potins de l'université.

• Je viens de trouver un petit poste de réceptionniste au Fairmont Hotel, grâce à un ami de mon père qui y bosse comme cuistot. Ils avaient besoin d'un petit jeune qui présente bien pour accueillir les clients et je crois que même si je parle un peu trop, ils m'aiment bien. Et ça fait un petit supplément à ramener à la maison. Le seul point négatif ? La chemise et le pantalon qui me moulent comme une seconde peau. Ma mère me dit que je suis beau comme un camion, là-dedans, mais c'est foutrement inconfortable.

• Je ne peux pas expliquer clairement pourquoi, mais je crois que je fais de l'effet aux clientes de l'hôtel, surtout celles qui portent une alliance au doigt. Au point d'avoir des cartes de visites avec des numéros de téléphone derrière ou des mains aux fesses quand je prends l'ascenseur, c'est surprenant, voire même flippant, dans certains cas. Le Charme Jasper, qu'est-ce que vous voulez ? Je crois même que le barman de l'hôtel me fait des clins d’œil, parfois.

• J'ai peur des grandes étendues d'eau, depuis que j'ai failli me noyer dans l'étang qui jouxte la priorité. Je voulais attraper un nénuphar en fleurs non loin de la berge et je suis tombée dedans. C'est un garçon qui m'a sauvé in extremis et depuis, je n'ai plus jamais nagé. J'étais terrorisé lorsqu'il s'agissait de devoir prendre un bain et finalement mes parents ont lâché l'affaire. La douche me suffit amplement, m'voyez.

•  Mon petit plaisir, c'est la musique. Mon père m'a offert une guitare sèche pour mes treize ans et je ne m'en suis jamais séparé. J'aime bien pousser la chansonnette et m'accompagner de mon instrument, que ce soit seul dans ma chambre ou auprès de mes parents. Ils m'encouragent toujours à aller plus loin dans cette voix mais tant qu'ils ne seront pas stables et déchargés de bien des choses, je n'y penserai pas réellement.          

Petits plus : J'adore aller me balader dans les cuisines de l'hôtel pour goûter aux restes des plats qui y sont fabriqués. Parfois, ils me laissent même embarquer des barquettes, à la fin du service, avant de rentrer chez moi. • J'adore les chemises, c'est hyper contradictoire avec ce que je raconte plus haut, mais les miennes sont toujours bien plus larges et confortables, ma mètre me traite toujours d'exhibitionniste. • Je voue un culte à ma veste en jean. • Je sais monter à cheval. • J'ai quelques compétences en mécanique et en menuiserie. • J'adore lire et je vais souvent emprunter des bouquins à la bibliothèque. • J'ai couché avec une femme mariée et je regrette profondément. Une seule fois et ça ne risque pas de se reproduire. • J'adore les framboises et le lait d'amande. • La technologie c'était pas vraiment mon truc, on avait pas beaucoup d'argent pour se le permettre. Je galère encore avec mon téléphone, que j'ai acheté très récemment. • J'ai beaucoup de mal avec le second degré, je prends souvent les choses personnellement. • J'ai envie de me teindre les cheveux en brun. • Je déteste les choux de Bruxelles. • J'ai eu un escargot de compagnie, quand j'étais gamin.


III. L'HISTOIRE.


Il faisait beau, le ciel s'était paré d'un bleu éclatant, sans le moindre nuage. L'air était doux, vibrant de la chaleur perpétrée par le soleil, qui s'étendait haut dans la voûte céleste. Seulement troublé par une brise qui venait s'égarer dans mes cheveux blonds, dans une légère caresse. « Doudou, je dois aller aider ton père au champ. Tu ne t'éloignes pas de la maison, d'accord ? » m'avait doucement ordonné ma mère, avant de s'éloigner en direction des cultures. Et je n'avais jamais désobéi à ma mère, me divertissant à passer mes mains dans le poil poussiéreux du chat qui errait autour de la propriété, appréciant simplement l'effleurement de l'astre solaire, le chant des insectes et le piaillement des oiseaux perchés dans les arbres. Mais le miroitement de l'étang avait attiré mon oeil et j'avais observé celui-ci, de longues minutes, la main en visière. Avant d'être intrigué par les nombreux points colorés qui fendaient la surface, le coeur battant de curiosité. Qu'est-ce que c'était ? Tous ces points chatoyants et immobiles sur l'eau ?  

De jolies fleurs, aux pétales doucement teintés, qui flottaient paisiblement. Qui s'ouvraient à la vie, à la lumière, qui illuminaient mon visage d'un regard nouveau, émerveillé. L'adaptation de la nature à son environnement et tout ce qui s'en suivait. C'était beau et je voulais montrer ça à ma maman. Alors j'avais tendu le bras, aussi loin que possible, campé sur mes deux petites jambes repliées. Jusqu'à l'inévitablement moment. Où j'avais senti mes talons se décoller du sol et mon corps basculer dans le vide, atteignant la surface. Tout mon être englouti par le liquide verdâtre, mes poumons rapidement obstrués par ce mélange d'eau et de vase, dans un bouillonnent de bulles, à mesure de mes gestes paniqués. Sauf que je ne savais pas nager et je retombais doucement vers le fond. Le souffle court, le coeur battant, à gesticuler pour essayer de remonter à la surface, sans comprendre comment faire. Hurlant et me réduisant au silence, la trachée remplie d'étang immuable. Maman était si loin et elle ne m'entendrait pas. Est-ce que c'était ça, mourir ? Cette sensation d'urgence et de peur qui se mêlent à tel point qu'on ne sait plus distinguer l'une de l'autre ? J'avais fermé les yeux et pensé qu'il fallait beau, pour une dernière journée sur Terre et j'étais tombé dans le néant.

Une douleur cuisante contre ma joue m'avait fait reprendre connaissance et j'avais toussé, crachant de l'eau puante. J'étais vivant. Respirant de longues minutes, la gorge douloureuse, les membres crispés. Un froissement dans l'herbe m'avait fait tourner la tête et j'avais simplement aperçu une ombre s'enfuir, disparaître derrière la haie qui bordait la propriété. Quelqu'un m'avait sauvé la vie. Des larmes où se mêlaient terreur et gratitude roulèrent sur mes joues quand ma mère me trouva, au bord de l'étang, penaud et sali par la crasse qui gisait au fond de l'eau. Me serrant puissamment contre elle avant de me tirer la seule et unique gifle que je reçus de ma propre génitrice. Réchauffé au coin de la cheminée, le corps encore tremblant et le coeur parsemé de questions à propos de cette ombre fugitive qui m'avait tiré hors de l'eau.


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Wilhelmina Thorne
Deuxième génération

Wilhelmina Thorne


Date de naissance : 03/10/1982
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MessageSujet: Re: MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) EmptyMar 23 Avr - 14:28




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Thorne, que je dois à mon avocat renommé de père, qui malgré sa retraite, ne passe jamais inaperçu. Mais que je n'ai jamais laissé mon patronyme entraver mon ascension professionnelle. J'ai toujours voulu prouver que je pouvais me passer de son nom pour réussir dans la vie, que je pouvais atteindre mon but sans aucune aide.   

• PRÉNOM : Les prénoms désastreux vont de pair avec les origines germaniques, je n'y peux rien. Mais je préfère largement Wilhemina, j'aurais pu m'appeler Hildegarde ou Brunhilde.   

• SURNOM : Mina. J'ai toujours été appelée comme telle et ça n'a jamais changé. C'est plus joli, plus simple à prononcer et terriblement familier. Même si la plupart du temps, on m'interpelle par mon nom de famille, vu que je passe plus de la moitié de mon temps au bureau.

• ÂGE : Trente-sept ans, même si les gênes me conservent plutôt bien. Après, j'aime les creux qui sillonnent mon visage, je les accepte et les chéris. C'est le signe de l'évolution et de la vie qui suit son cours. (3.10.1982)  

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née à Leipzig, en Allemagne. Mais je n'ai pas eu le temps de connaître la ville de ma naissance, parce que mes parents ont décidé de s'établir à San Francisco peu après ma naissance.     

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je suis directrice marketing pour Lemmington Enterprise : je m'occupe de la gestion des ventes, du développement des canaux de distribution, de la communication de l'entreprise. La visibilité de l'entreprise dépend de la qualité de mon travail et je prends celui-ci très à coeur.     

• STATUT MARITAL : Je suis célibataire, officieusement et trop intéressée par ma carrière pour jeter un coup d’œil de ce côté là. Officiellement, c'est une autre histoire. Disons que je me suis un peu empêtrée dans le mensonge pour faire plaisir à ma mère et que je dois désormais me coltiner quelqu'un qui me fait tourner en bourrique. Oh Joie.   

• ORIENTATION SEXUELLE : J'ai déjà embrassé une autre femme, sous le coup de l'alcool et je n'ai rien ressenti de bien précis. Ce qui m'amène à penser que mon attirance est uniquement tournée vers les hommes. Mais disons que ça se résume à quelques coups d'un soir, pour me détendre, rien de plus. Je n'ai pas le temps pour plus.     

• AVATAR : Lauren kween German


II. LES ANECDOTES


• Mon père est un avocat de renom et j'ai passé la majeure partie de ma vie à l'observer, à m'inspirer de lui, pour son intelligence rare et sa détermination. Thaddeus Thorne est un homme pragmatique et très porté sur l'analyse plutôt que sur l'action et ces traits de caractère lui ont plutôt bien réussi, avec le temps. Mais à la maison, il n'était qu'un père comme les autres, malgré un travail prenant. Les instants de libre, il se faisait toujours un devoir de les passer avec nous, d'en profiter au maximum. C'est lui qui m'a poussé à choisir ma voie, à me démarquer, à travailler par moi-même pour obtenir ce que je voulais.

• Ma mère est germanique et j'ai appris l'allemand très tôt, à la maison. Partagée entre ma langue d'origine et celle de la ville où j'ai toujours grandi. J'aime autant l'une que l'autre, même si la première m'est plus familière pour converser avec mes parents. C'est en allemand que je reçois les cartes postales de ma petite soeur, Charlotte. Partie s'exiler en Nouvelle-Zélande avec son mari, même si j'admire sa dévotion pour l'amour de sa vie, elle me manque terriblement.

• Le seul être qui partage ma vie, c'est Buck, mon berger-allemand. Je devais aller récupérer un chaton pour une amie et il s'est littéralement assis sur mes pieds, alors que je réglais la responsable du refuge. Il m'a regardé avec ses grands yeux et j'ai craqué, sans une once de regret. C'est une compagnie qui m'allège le coeur et qui me fait du bien. J'apprécie beaucoup d'aller me balader en forêt avec lui, pour me vider la tête.

• Ma mère a toujours été désabusée de savoir que je n'avais personne dans ma vie et aucune descendance à venir. À presque quarante ans, elle se désole de ne pas avoir de petits-enfants et elle a commencé à me présenter des gens régulièrement, à me forcer la main pour rencontrer quelqu'un. Je n'ai pas supporté toute cette pression qu'elle rajoutait à ma vie déjà bien remplie et j'ai fini par lui ramener quelqu'un pour apaiser ses craintes, histoire qu'elle me lâche la grappe. Sauf que j'aurais peut-être dû réfléchir avant de venir au bras de Samuel Lemmington, le fils de mon patron et bras-droit de l'entreprise où je travaille.

• Sam et moi, c'est une histoire qui dure depuis le lycée. Il gravitait toujours non loin de moi, avec ses manières de séducteur à deux dollars et son côté blagueur qui m'excédaient. Il n'était rien de plus qu'une belle gueule doublée d'un rigolo de service qui s'amusait à me tourner autour malgré mes innombrables refus. À la fin de l'école, je savais que je pouvais souffler et que nos chemins ne se croiseraient plus. J'ai voyagé, j'ai travaillé ailleurs, j'ai profité de ma jeunesse et de mon ambition pour découvrir d'autres choses, m'investir dans différentes entreprises. Avant de revenir à San Francisco, postulant ici et là pour être engagée dans une entreprise dont le nom m'était drôlement familier. Ma surprise a été immense quand j'ai retrouvé un jeune homme embelli par l'âge mais quasiment identique à celui que j'ai quitté, bien des années plus tôt.

• La raison de mon retour ? Mon père est tombé malade. Alzheimer. Une maladie neuro-dégénérative qui détruit doucement le génial cerveau de mon paternel et qui lui arrache sa mémoire. Il n'en est qu'à un léger stade pour le moment, mais c'est douloureux de le voir oublier des choses qu'il vient à peine d'effectuer, de savoir qu'un jour, de précieux moments lui seront enlevés. J'ai voulu revenir dans ma ville pour être à ses côtés, pour apporter du soutien à ma mère.              

Petits plus : Je ne tiens absolument pas l'alcool. Comme ça, c'est dit. • Je faisais du tennis quand j'étais gamine, j'en ai gardé un sacré coup du droit. • Je déteste la nourriture épicée, ça me donne juste l'impression d'avoir allumé un feu de camp dans ma gorge. Mes yeux pleurent et je deviens ridiculement rouge, c'est pitoyable. • Je ne porte des talons qu'au travail, parce que ça fait classe et que ça me rajoute quelques centimètres à ma taille minuscule. Je vis pieds nus, chez moi. Sinon, les baskets, c'est pas mal aussi. • Est-ce que je suis la seule femme à ne pas aimer le shopping ? Disons que je dois bien y aller de temps en temps, pour être présentable, mais c'est plus une corvée qu'autre chose. • Quand j'ai le temps, ce qui veut dire quasiment jamais, j'aime bien aller visiter des musées. J'ai une étrange passion pour tout ce qui se rapporte à l'Égypte. • J'adore les smoothies. De toutes sortes. Et le chocolat chaud, je n'aime ni le café ni le thé. Le seul rappel à mon enfance que j'ai réellement gardé.


III. L'HISTOIRE.


« Et toi, Mina ? Quand est-ce que tu viens accompagnée ? » Si mes yeux pouvaient tuer, ma petite sœur serait déjà six pieds sous terre. Le regard de tous les convives sont tournés vers moi et je peux sentir le rose piqueter mes pommettes. C'était à chaque fois la même rengaine, la même question qui revenait éternellement. Comme si une femme ne pouvait pas se passer de la compagnie d'un homme pour être heureuse, pour avoir une vie saine et équilibrée. Je peux sentir l'espoir dévorant qui brille dans les yeux de ma mère, qui attend une réponse qui saura la contenter après tant d'années à me sermonner sur l'absence de marmaille gesticulant dans la maison familiale. J'avais eu beau lui rétorquer que je n'étais pas la seule enfant de cette famille mais le mariage de Charlie semblait lui suffire amplement, pour le moment. Savoir qu'à bientôt quarante ans, je n'avais personne dans ma vie, lui hérissait le poil et elle se désespérait de me voir avec la bague au doigt. Mais désormais, les femmes s'étaient émancipées et certaines d'entre elles privilégiaient leur carrière à leur vie personnelle. Comme moi. « Euh, je- » je bégaie, en proie à la même pression que celle qui ploie sur mes épaules depuis que ma mère s'est mis en tête de me présenter des potentiels compagnons. Des questions incessants sur ma vie privée, une main mise sur ma vie sentimentale, dont je ne voulais pas. Et ça commençait à faire beaucoup, additionnée à la charge de travail que j'avais au boulot. Pour combler le tout, le bonheur de ma soeur et de son alliance clinquante au doigt qui m'éclaboussait le visage eut raison de moi et ma fierté.

Je me préparais à faire une chose que je détestais pour qu'on me foute enfin la paix : mentir.

« J'ai rencontré quelqu'un. » je lâche, comme une bombe. Et le silence se fait, me rendant encore plus mal à l'aise que je ne le suis. Puis d'un seul coup, je suis renversée dans une étreinte féroce, prise en sandwich entre ma mère et ma soeur qui m'étreignent sauvagement. « Qui !? Comment !? Depuis quand !? Pourquoi tu n'as rien dit ? » m'agressent-elles, les yeux brillants, souhaitant de plus amples informations. Alors que je sentais toutes les foudres du ciel s'abattre sur moi, ma langue se déliant pour sortir le nom le plus improbable qu'il m'ai été donné de prononcer. « Samuel Lemmington. » Un autre silence, qui se prolonge et les yeux de ma mère qui s'étrécissent. « Le fils du magnat du pétrole ? Ce n'était pas ce garçon que tu trouvais insupportable à l'école ? » J'ai envie de hurler. Autant la mémoire de mon père lui faisait défaut, autour celle de ma mère était parfaitement intacte. Je dessine une parodie de sourire sur mes lèvres avant de répondre, entre mes dents. « Les temps ont changé, maman. » Et Samuel était toujours un sombre petit emmerdeur au sourire scandaleusement séduisant. Mais elle se fiche déjà de mes explications, piaillant à gauche et à droite, ravie d'avoir un autre gendre à mettre mal à l'aise. Je la connaissais sur les doigts de la main. « Donc tu ne vois pas d'inconvénient à ce qu'il vienne dîner à la maison la semaine prochaine, n'est-ce pas ? Je suis impatiente de voir à quel point il a changé pour avoir réussi à te séduire, ma chérie. » Diablesse. Je reçois les félicitations des voisins, des cousins, des cousines, de la tante au troisième degré alors que je vire au violet, au bout de la table. Mais il est trop tard pour reculer, maintenant. « Je vais regarder s'il peut se libérer, M'man. » je réponds faiblement avant de trouver la bûche subitement plus intéressante que le reste de la tablée. Mon cerveau tournant à plein régime, à mille lieux de la réunion de famille.

Je savais que Samuel n'allait pas refuser, c'était une trop belle occasion de s'immiscer dans ma vie et de m'en faire voir de toutes les couleurs.

Je savais aussi que ça allait entraîner des complications.
Beaucoup de complications.    

 


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Caleb Bradford
Deuxième génération

Caleb Bradford


Date de naissance : 06/07/1988
Messages : 19
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MessageSujet: Re: MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) EmptyVen 3 Mai - 20:49




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Bradford. Avec la voix plus profonde sur le "o" et le "r" traînant, merci bien. Pas à moitié bouffé par l'américain typique. Patronyme somme toute britannique, typique du Yorkshire. On en trouve des dizaines dans l'annuaire, promis.   

• PRÉNOM : Ma mère est une femme de lettres et elle l'a indirectement transmis à son seul et unique fils, alias votre serviteur. J'ai donc l'insigne honneur de porter le prénoms de Caleb ainsi que de Tybalt, pour faire encore plus banal. Autant j'aime le premier, autant j'évite de parler du deuxième.       

• SURNOM : Cal, ni plus, ni moins. Ou Monsieur, depuis que j'enseigne. Obligatoire, j'en conviens, mais qui me donne l'impression d'avoir le triple de mon âge.   

• ÂGE : J'ai déjà passé la trentaine, je vagabonde non loin de la fleur de l'âge. - J'ai déjà quelques cheveux blancs, dissimulés ici et là, on dit "merci pas" à la génétique. - (7.7.1988)   

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis né dans le Yorkshire, comme précisé plus haut, dans la ville de Selby. Ma mère est britannique et j'en suis le fier représentant, fidèle au tea time et aux scones recouverts de clotted cream. Mon père, lui, possède est également anglais mais possède de vagues origines italiennes de par de son grand-père paternel.     

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je suis enseignant à l'université. En quoi ? *roulement de tambour théâtral* Bingo, en littérature.    

• STATUT MARITAL : Je suis libre comme l'air et j'y tiens, je me laisse porter par le vent et j'ai l'impression que ça me donne une image inaccessible qui ne fait qu'enflammer les foules. Je n'aime simplement pas que l'on joue avec les sentiments et que l'on se fiche de l'autre. Je suis honnête et je ne tends jamais plus que ce que je ne peux donner, sachant que je n'ai jamais ressenti cet éclat sensationnel dans mon estomac.  

• ORIENTATION SEXUELLE : J'ai eu une brève aventure avec un homme, étant plus jeune qui s'est arrêtée lorsqu'il a déménagé mais je reste foncièrement attiré par les femmes.     

• AVATAR : Sam krkrkrkr Claflin


II. LES ANECDOTES


• J'ai vécu en Angleterre jusqu'à l'âge de dix ans. Mes premières années ont été rythmées par différentes saveurs de thé, par l'ancestrale recette des scones de Nanny, que ma mère accompagnait toujours d'une merveilleuse marmelade à la framboise, par mon incapacité à faire un noeud de cravate correct pour ajuster mon uniforme. Parce que oui, en Angleterre, on porte de ridicule petits costumes pour aller à l'école. Comme ça vous savez.

• De là-bas, je garde l'odeur du bois et du vernis frais des créations de mon père, menuisier de son état. La parfum poudré de ma grand-mère et l'entêtante fragrance de ses rosiers nains. Souvenirs souvent ravivés par nos incessants voyages pour y retourner, pendant les vacances scolaires estivales. Puis les visites se sont espacées, lorsque mes parents ont divorcé.

• On pourrait penser que ma famille s'est disloquée lorsque mes parents ont rompu leur mariage, mais c'est tout le contraire. Ils avaient simplement arrêté de s'aimer et ils ont décidé d'un commun accord de se partager ma garde. Ça a été la fin d'une époque et le début d'une autre, en fin de compte. Un été, nous partions à Selby, l'autre, en Toscane. Deux univers totalement opposés.

• Les lettres, c'est une vocation, je n'y ai pas réfléchi bien longtemps. Ma mère m'avait infesté de sa passion pour les mots déjà tout petit et je n'ai pas su y résister. Enseigner, c'est venu avec le temps, mais j'aime l'idée de transmettre son savoir aux générations futures pour entretenir l'histoire, pour garder cette flamme intacte. Après, enseigner à ses voisins, ça reste profondément perturbant.

• Parlons-en, de la famille Scott. Une tribu immense qui semble ne jamais avoir de fin. Entre quatre enfants qui ont décidé d'engendrer d'autres marmots, je n'ai jamais su où donner de la tête. Mais nous sommes voisins depuis toujours, déjà à l'époque où j'habitais avec mes deux parents. Depuis qu'ils ont chacun refait leur vie avec quelqu'un d'autre, j'ai simplement récupéré la maison familiale qu'ils m'ont légué et l'histoire continue, sans anicroche. J'ai vu grandir Teddy, Maïa et Leilani, à mesure des années, de bambins baveux à jeunes adultes. Dire que je promenais notre chien avec la fille d'Ariel, quand nous étions gamins et que désormais je me retrouve à lui enseigner la littérature.

• Parenthèse, j'ai l'impression qu'elle se comporte étrangement, depuis quelques temps. Affaire à suivre.

• Petit plus : Je refuse de me séparer de ma petite voiture, la vieille Ford Anglia de mon grand-père, d'un joli bleu ciel. Oui elle ressemble à celle de la franchise Harry Potter et non ce n'est pas une coïncidence, for fuck sake. + Je déteste les haricots verts. Essayez donc de m'en faire manger, vous verrez bien. + J'adore lire des livres adaptés en film, regarder les seconds et les comparer l'un à l'autre, parce que c'est généralement de viles adaptions absolument déplaisantes. Mon sale côté critique, peut-être ? + Parce que l'absence d'Hamlet a toujours pesé sur mon petit coeur, j'ai adopté un chien dès que j'ai eu la possession de la maison familiale. Un basset hound que j'ai appelé Poe et qui adore traîner ses longues oreilles sur mon parquet ciré. + Je suis traumatisé par les chemises (cf. voir plus haut) et je refuse d'en mettre avec mes chemises. C'est la gorge découverte ou rien. + Mais je voue une passion irraisonnée aux écharpes et aux bonnets, comme ça vous savez.    



III. L'HISTOIRE.


BRIAN IS IN THE KITCHEN    

 


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Nash Bennett
Deuxième génération

Nash Bennett


Date de naissance : 25/11/2001
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MessageSujet: Re: MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) EmptyMar 30 Juil - 21:06




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Bennett. Si l'on remonte à loin, très loin, on voyage à travers les colonies, lorsqu'elle débarquèrent d'Angleterre pour découvrir les Amériques. Il y a également une vague ressemblance avec un personnage de Jane Austen, mais j'suis pas trop porté Darcy.

• PRÉNOM : C'est là que ça se gâte. Dans la course au pire prénom du monde, je propose Nashashuk. Un petit cadeau de ma très chère mère, en rappel à mes origines amérindiennes. NASHASHUK. Toute crédibilité a disparu avec ma naissance, merci pas. En vrai, j'aurais pu m'appeler Otoahnacto et j'ai presque un peu d'amour pour mon prénom, en fin de compte.  

• SURNOM : Nash. Et c'est comme ça que les gens me connaissent, parce que rares sont les personnes à connaître la réelle version. Disons que c'est confidentiel et que je sais que soit 1. j'ai fait une connerie soit 2. Anja a une faveur à me demander, quand elle m'appelle par mon prénom entier.

• ÂGE : Dix-huit ans, la majorité c'est pas encore pour tout de suite. (25.11.02)

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis né dans le Sud de la France, près de Marseille. Surprenant ? Pas vraiment. Mes parents sont archéologues sous-marins, à la recherche d'épaves et ma mère a tenu à accompagner mon père quasiment partout, jusqu'à ma naissance. J'ai failli naître sur un bateau, vous vous rendez compte ? Du coup, je suis techniquement français même si je n'y suis retourné qu'une seule fois, depuis. Américain de part mon père et d'origine amérindienne par ma mère.

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : J'suis étudiant, comme la moitié de la population. Mais s'il faut préciser, j'suis en sport-études. J'fais de la crosse depuis gamin et j'ai jamais lâché. Mais même si ça prend beaucoup de mon temps à l'école, j'dois quand même passer par les matières de base.   

• STATUT MARITAL : Libre comme l'air, bitches.

• ORIENTATION SEXUELLE : J'dois dire que j'ai jamais vraiment réfléchi à la question mais j'ai toujours pensé n'aimer que les femmes. Après, ça veut dire s'aventurer sur un terrain inconnu et légèrement flippant.  

• AVATAR : Matthew kewt Rhys Bond (like James Bond, u know)


II. LES ANECDOTES


• Le sport, c'est mon quotidien depuis toujours : j'adore nager, j'suis quasiment né sur un bateau. Courir est devenu une nécessité quand il a fallu fuir le bordel que je causais. J'ai toujours aimé grimper aux arbres, quand j'étais petit. Toute cette énergie, il a fallu la canaliser et ma mère a décidé de me mettre à la crosse. C'est la meilleure idée qu'elle ai pu avoir, parce que je n'ai jamais quitté ce domaine. C'est même ce qui rythme mes journées, à l'université. Entre les entraînements intra muros, extra-scolaires et les matchs, certains week-ends, j'ai jamais vraiment le temps de m'ennuyer.

• Je suis fils unique, bien que j'ai failli être grand frère, à un moment. C'est pas la période la plus heureuse de notre vie, parce que ma petite soeur est morte avant même de voir le jour. Et j'étais si content d'avoir un petit être sur qui veiller, à protéger, une petite chose à chérir précieusement, mes parents étaient si pleins d'amour pour cet enfant que ça a brisé quelque chose chez moi. Une fissure qui ne s'est jamais réparée, que je compense en prenant soin d'Anja.

• Parlons-en, d'Anja. Une petite brunette que j'ai rencontré sur les bancs de l'école, que j'ai "sauvé" d'une bande de débiles qui trouvaient ça amusant d'embêter la pauvre petite fille timide du groupe. Depuis ? On est inséparables. Et faut pas croire, mais elle m'en met plein la gueule, la bougresse. Mais parfois, j'ai du mal à me dire qu'on grandit et qu'elle veut faire sa vie, qu'elle veut découvrir les choses, j'ai juste envie de la garder pour moi et de la protéger autant que possible. La petite soeur que je n'ai pas eu la chance d'avoir, qui reste encore réservée avec le reste du monde. Je ne veux pas qu'elle souffre, ma jolie Anja. Elle est si précieuse.

• Je suis allergique aux poils de chat. Et un petit peu à l'autorité, aussi. Mais juste un petit peu. • J'adore les fruits des bois, je pourrais en manger tous les jours. • Pas de chats, mais un chien, effectivement. Un malinois, qui me suit avec bonheur quand je vais courir, de bon matin. Il s'appelle Utta. • Je suis légèrement claustrophobe, je n'aime pas vraiment les espaces restreints. • J'adore passer du temps à la plage, faire du surf, jouer au volley, mater les filles, avaler des tonnes de glace. • J'ai eu la chance de voyager régulièrement et j'ai toujours ramené des souvenirs de nos escapades avec moi. Des jolies cartes postales pour Anja et des magnets pour le frigo de la maison, je fais la collection. • Je ne suis jamais contre une petite bière bien fraîche. • Je me déplace souvent à roller ou en vélo, pour aller à l'université. •


III. L'HISTOIRE.


BRIAN IS IN THE KITCHEN    

 


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Kellen Walters
Deuxième génération

Kellen Walters


Date de naissance : 11/12/1989
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MessageSujet: grdfxc MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) EmptyMar 30 Juil - 22:07




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Walters. Il y a quelques années, il était assorti à un agent du FBI qui a eu l'audace de s'impliquer un peu trop physiquement dans des affaires qui ne le concernaient pas. Désormais, il est affilié à son fils. Deux noms, un lien du sang et une même histoire que nous lie, à des étages bien différents.

• PRÉNOM : Kellen, qui signifie "mince" et "puissant" en gaélique. Pas très loin de la vérité. Wyatt. Tout simplement parce que ma mère l'aimait.

• SURNOM : Kel, la plupart du temps. Le pitbull, fut un temps. Mais c'est pas pour autant que je ne continue pas de mordre si l'on m'attaque. Les deux personnes qui rendent ma vie infernale s’évertuent à me surnommer “Ken”, parce qu’ils trouvent ça drôle. Ils méritent la perpétuité.

• ÂGE : Vingt-neuf ans.  

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis né à San Francisco mais j'ai vécu quelques années à Austin, au Texas. Question de précaution, lors de la dernière infiltration de mon père. Et c'est la tragique chute de cette mission qui m'a fait rentrer au bercail, à l'âge de vingt-cinq ans.

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : J'ai suivi les traces de mon père, habitué à ce monde depuis toujours. En parallèle de mon intégration au SWAT, j'ai étudié la psycho-criminologie. Une virée dans le cerveau humain et dans ce qu'il peut contenir de plus malsain.    

• STATUT MARITAL : Pas le temps pour ces conneries. Quelques nuits passées ici et là pour satisfaire des besoins primaires. De toute manière, je suis trop emmerdant pour être supporté par qui que ce soit.

• ORIENTATION SEXUELLE : Je ne porte aucun préjugé sur qui que ce soit, mais les hommes ne m'attirent pas, tout simplement.

• AVATAR : Brenton graou Thwaites


II. LES ANECDOTES


▲ Mon père est décédé en 2014, pendant une mission d'infiltration dans un cartel de drogue. Nous n'avons jamais pu inhumer son corps parce qu'il n'en restait quasiment rien, après le passage de mafieux revanchards et malsains qui après l'avoir démasqué, ont décidé de lui apprendre une bonne et dernière leçon. Et je suis resté traumatisé par cette barbarie dont il avait été victime. C'est ce qui m'a poussé à suivre sa voie et rentrer dans les forces de l'ordre. Mais j'ai décidé de m'orienter vers le SWAT, qui gère les missions difficiles, les cas d'urgence. Rendre la justice, combattre le crime, assurer un équilibre entre le bien et le mal.

▲ Dans la même idée, j'ai opté pour des études complémentaires en psycho-criminologie. Comprendre le fonctionnement des esprits torturés, les motivations des criminels, créer des schémas logiques entre les différents éléments et acteurs d'une scène de crime. Afin de composer et d'aider à résoudre des enquêtes, le plus justement possible. Se baser plus sur des faits que des hypothèses est parfois compliqué, mais c'est un aspect qui m'a toujours intéressé. Pourquoi font-ils ce qu'ils font ? Par plaisir ? Par sentiment de puissance, de pouvoir sur l'autre ? Sont-ils dirigés de manière rationnelle ? Tant de travers dans le cerveau humain, à comprendre, à démystifier, à classer et auxquels réagir.

▲ Ma mère n'a jamais réellement supporté la mort de son mari. Même si elle n'est pas absente, je sais qu'elle n'est plus la même depuis cet événement. L'ombre d'elle-même, errant entre les murs de la maison, se nourrissant pour survivre. Je lui rends régulièrement visite, j'essaye de lui redonner courage autant que possible, mais parfois, c'est difficile. De se sentir aussi impuissant face à la détresse d'autrui. Il y a toujours cette peur, au fond de moi, de la trouver inanimée en entrant, un jour ou l'autre.

▲ Toute cette colère qui gît à l'intérieur, j'essaye de la canaliser à travers les sports de combat et le stand de tir. Concentrer toute cette énergie bouillonnante et superflue dans mes membres, frapper, frapper, frapper encore. Réagir avec agilité, contrer, recommencer. Rester figé, arme au poing, attendant le battement de coeur précis avant de presser la gâchette, atteindre la cible. Je savais de quoi j'étais capable si je ne laissais pas sortir toute cette lave brûlante qui coulait dans mes veines.

▲ La patience, c'est sélectif, chez moi. Je peux passer des années à veiller des criminels pour retrouver la trace du meurtrier de mon père mais je peux aussi partir au quart de tour très rapidement. Et il m'arrive d'être rustre, en plus d'être individuel et vulgaire. On m'a parfois reproché mon manque de douceur envers certains accusés mais je n'apprécie absolument pas qu'on se paye ma tête. Je n'aime pas qu'on me dicte ma conduite non plus, c'est bien pour ça que j'avais demandé à travailler en solitaire. Mais vu qu'il faut être deux, question de sécurité et d'effectif, je me coltine une gourde irrécupérable et entêtée.

▲ Parce que jamais deux malheurs sans trois, il me semble qu'il y a un élément perturbateur récurrent, à San Francisco. Une tête brûlée qui s'entête à faire les pires conneries pour se sentir remarqué, qui apprécie me faire tourner en bourrique et à qui je le rends bien. Mais jamais je n'avouerai que sa situation me préoccupe un peu et que je veille, de loin, à ce qu'il ne lui arrive rien.

Hot stuff : Je laisse souvent mes cheveux pousser assez long avant de les couper sur un coup de tête. Souvent suite à un événement important. Mais ils poussent relativement vite. ▲ Je dois avouer que j'ai une bibliothèque assez conséquente, remplie tant de romans divers et variés que de livres sur la psychologie et la criminologie. Pas très glamour quand on veut charmer des demoiselles, j'en conviens. Mais en général, elles n'atteignent jamais le salon, que ce soit en arrivant ou en repartant. ▲ Je suis allergique aux arachides. Quelques morceaux dans la bouche et je rougis violemment avant de gonfler, ce qui n'est ni esthétique, ni agréable. Je dois vérifier tout ce que j'achète pour éviter d'en retrouver dans mes aliments. Et ça m'emmerde royalement. ▲ Je faisais d'athlétisme, au lycée. C'était le seul sport proposé qui me permettait d'évoluer seul et de me défouler un tant soit peu. Je prends le temps de courir encore, le matin, quand j'ai le temps. ▲ Je ne bois pas. J'ai l'alcool mauvais alors j'évite très largement de picoler. C'est rare et généralement en solitaire, pour éviter les problèmes. ▲ Il y a une pièce de mon appartement dédié à mes recherches personnelles, toujours fermée à clé. ▲ C'est mon amie d'enfance, Cosi, qui m'a appris à cuisiner, désespérée que je fasse brûler des oeufs au plat. ▲ Je ne me sépare que très rarement de la veste en cuir que mon père portait toujours pour sortir, elle me suit quasiment partout.


III. L'HISTOIRE.


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Cassie St. John
Deuxième génération

Cassie St. John


Date de naissance : 15/02/2002
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MessageSujet: Re: MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) MULTIPLICATION MASSIVE (Léa) EmptyVen 2 Aoû - 16:09




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : St. John, comme mon père, ce mécanicien de génie. Il a beau avoir le quotient relationnel d'un caillou, c'est un professionnel pour les réparations. Du sang Linskey coule aussi dans mes veines, de par ma mère.

• PRÉNOM : Cassiopée, en relation avec une constellation. Apparemment, du côté maternel, on aime bien donner des prénoms relatifs au ciel, aux astres, alors je n'ai pas dérogé à la règle.

• SURNOM : Cassie, la plupart du temps. C, de temps en temps.   

• ÂGE : Dix-sept ans, quand on ne m'en donne pas quatorze à cause de ma bouille de bébé. Mais j'y peux rien, si j'ai l'air d'une enfant. (15/02/02)

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née en Islande, à Keflavík. Mes parents ont décidé de littéralement changer d'environnement et de partir s'installer là-bas. Je porte donc la nationalité islandaise en premier lieu, en plus de l'américaine grâce à mon papa.  

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je suis lycéenne et je viens de débarquer à San Francisco ? La rentrée est pour bientôt et je ne connais quasiment personne, watch me having fun.  

• STATUT MARITAL : Je suis célibataire. Disons qu'avec l'aura sombre qui suit mon père partout, les prétendants ne courent pas vraiment les rues. Je crois qu'ils ont peur d'être accueillis au fusil de chasse. 

• ORIENTATION SEXUELLE : Je ne sais pas. Je ne me suis jamais posé la question. Je dois dire que je n'ai pas vécu beaucoup d'expériences pour en avoir le coeur net.

• AVATAR : Maddie cutie Ziegler


II. LES ANECDOTES


▲ Mes parents ont eu des vies compliquées, d'après ce qu'il m'ont confié. Mon père a eu beaucoup de différents avec son paternel, qui était violent avec eux, jusqu'à ce qu'il disparaisse de leur vie mais il a laissé beaucoup de cicatrices, tant physiques que psychiques. Quant à ma mère, elle a été enlevée pendant plusieurs années et a beaucoup subi avant de s'enfuir et de rencontrer l'homme auquel elle est actuellement mariée.

▲ Mais malgré tout, ma vie a toujours été plutôt paisible, à leurs côtés. Il y a toujours eu quelques gestes, quelques tics qui restent de cette sombre époque, mais ils ont toujours été formidables avec moi. Ils m'ont laissé toute la liberté donc j'avais besoin, ont encouragé mes rêves, tout en gardant un oeil sur ma trombine. Mon père a beau être un ours, je l'aime profondément et je sais que si je fais le regard adapté, il cède à tous mes caprices. Il a de la chance que je ne sois pas trop porté sur le matériel.

▲ Je parle couramment islandais, pays de naissance oblige. J'y ai vécu jusqu'à il y a quelques semaines encore, avant que l'on ne déménage. La raison ? Nanna est gravement malade. Et ma mère a décidé de nous embarquer, le mari et la fille sous le bras, pour retrouver la ville dans laquelle elle a grandi, afin de profiter du temps qu'il lui reste avec sa propre maman. Ce que je peux comprendre, après tout. Quitter mes habitudes, mon pays et mes amis a été difficile, mais heureusement que Skype existe, thanks technology. Et puis, j'ai toujours rêvé de visiter l'Amérique. Il y fait bien plus chaud qu'à Keflavík. Je vais les faire baver de jalousie.

▲ Par contre, j'ai tenu à embarquer mon furet avec moi. Parce que bon, faut pas pousser mémé dans les geysers non plus. Une longue boule de poils blanche, parsemée de gris. Dîtes bonjour à Sully. Oui, j'aime beaucoup Monstres et Cie, ne me jugez pas. Une créature qui aime beaucoup s'enfuir de la maison dès qu'il trouve un petit moment de libre.

▲ J'aime associer des aliments auxquels on n'aurait jamais pensé. J'ai un faible pour les expérimentations culinaires. Frites et glace ? Fromage et marmelade ? Fruits dans le curry ? Poulet au chocolat ? J'suis votre homme, c'est mon domaine. (i think i heard some "ew" in the back of the room) ▲ Je me sens bien au bord de l'eau, mieux que partout ailleurs, en fin de compte. C'est un élément qui m'apaise, qui me permet de décharger mon trop plein d'émotions, parfois. Heureusement qu'il y a une plage, à SF, sinon ça aurait été la crise, j'vous le dis. ▲ J'suis du type à prendre des photos de tout, tout le temps. J'aime avoir des souvenirs matériels, que je peux regarder sans me lasser, qui me rappellent des instants chéris, bien qu'antérieurs. ▲ J'adore la vanille. Sous toutes ses formes. Achetez moi un vanilla latte et je vous épouse di-rect. ▲ Mon père m'a forcé à prendre des cours d'arts martiaux, depuis petite. Je suis ceinture rouge et je continue de m'entraîner régulièrement, même si je ne suis plus de cours. Et j'aime beaucoup danser, aussi. Ma meilleure amie suit des études sportives dans la danse alors j'ai passé de nombreuses années à ses côtés et je me suis pris au jeu. Même si j'ai définitivement moins de talent, à côté d'elle. ▲ Je déteste les noix. Ça me dégoûte, rien qu'à l'odeur.


III. L'HISTOIRE.


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