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Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1)

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Leyla Sankali

Leyla Sankali


Date de naissance : 15/06/1996
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MessageSujet: Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) EmptyLun 19 Juil - 11:55

If you were a vegetable
you'd be a cutecumber.
Sawyer & Leyla

« Merci d'être venue, Leyla. » La voix rauque de Jerry, héritée de dizaines d'années à s'enfumer les poumons, résonne sur le côté et je pivote dans sa direction, déposant mon manteau sur la patère à l'entrée des vestiaires. « Je note seulement que j'ai encore du décaler ma soirée "peignoir en satin, prosecco et marathon Marvel". » je souffle, avec une moue boudeuse. J'avais attendu cet instant depuis très longtemps. Puis je fais demi-tour pour récupérer l'un des petits tabliers noirs qui constituent notre seul uniforme, le nouant distraitement autour de ma taille. « Je note que je vais commencer à déduire tes complaintes de ton salaire, surtout. » ironise-t-il et je lui tire la langue avec un "gnagnagna" puéril, comme une adulte parfaitement responsable. Le quarantenaire qui me faisait face intimidait par ses larges épaules et la profondeur de ses yeux sombres, lui donnant un genre d'ours mal léché, mais j'avais rapidement compris qu'il avait trouvé l'art et la manière de mener son monde à la baguette en toute impunité, sans que la plupart des gens ne s'en rendent compte. « Avec le concert, la fin des travaux, les gens vont se ruer ici et je ne pouvais pas me permettre de tourner avec seulement deux serveurs. » rajoute-t-il, comme pour se justifier et je hoche doucement la tête. « Dis juste que tu ne peux pas te passer de moi. » je roucoule, avec un sourire goguenard avant de me faire chasser en direction du comptoir.

J'aimais mon travail au bar, l'ambiance chaleureuse qui se dégageait de cet endroit. Le concept en lui-même était juste édifiant. Un endroit qui ressemblait trait pour trait à un immense bungalow, séparé en plusieurs pièces similaires à celles d'une maison. Un salon, une salle de billard, une véranda avec terrasse. Comme si on retrouvait téléportés chez soi, en quelques instants. Le propriétaire initial avait légué le bâtiment à Jerry après de longues années de bons et loyaux services mais il venait de temps à autre pour observer la continuité de son activité. Il paraît qu'il était un ancien membre des services secrets autrichiens et qu'il avait décidé de changer de vie en arrivant aux États-Unis. Et j'avais du mal à voir l'espion en l'homme d'un certain âge qui passait saluer son ancien employé, les yeux pétillants. Comme quoi, les apparences sont trompeuses. J'en savais quelque chose. Mais je secoue la tête avant d'aller vérifier le comptoir, veillant à changer les bouteilles vides, à regrouper celles dans lesquelles il ne restait presque plus rien et à aligner quelques verres en avance. Question pratique, histoire de ne pas avoir à se tortiller comme un ver pour en récupérer un alors qu'une foule attend plus ou moins patiemment sa commande. L'atmosphère conviviale du Bungalow attirait énormément de gens et Jerry avait raison, il y allait avoir beaucoup de monde ce soir. Les travaux pour agrandir la terrasse étaient enfin terminés et une scène de taille respectable trônait en son centre, suffisamment grande pour accueillir un groupe et ses instruments. L'occasion était parfaite parce des artistes locaux avaient été réquisitionnés pour inaugurer cet événement. Et il fallait tout préparer pour que ce soit parfait avant l'ouverture, pour être prêts à réagir et gambader d'un endroit à un autre toute la soirée.

L'absence de glaçons de mon côté du bar me fait prendre le chemin inverse, traversant les différentes pièces de la "maison" pour rejoindre ce que l'on appelait la "cuisine". Qui était une vraie cuisine, à proprement parler. Derrière le bar intérieur, se trouvait le repaire de Marco qui préparait les plateaux de tapas proposés sur le menu. Puis dans un grand local à côté trônaient les réfrigérateurs et une montagne de cartons contenant les ingrédients pour les boissons affichés sur la carte. Et c'est là-bas que je me rends, en quête de petits cubes gelés pour agrémenter mes breuvages. Il faisait chaud et les gens allaient vouloir constamment siroter un cocktail pour s'hydrater. Je me fige en voyant la porte ouverte et j'approche silencieusement, un sourire étirant mes lèvres en apercevant une tête couronnée de cheveux blonds. Parfait. J'avance à pas de loup pour me retrouver près de lui, observant sa silhouette immense. Oui, ce mec est une girafe. Ou alors je suis une pygmée. Au choix. Je me glisse sur le côté pour atteindre furtivement son oreille, le saluant à voix basse. « Bonsoir, vous. » Avant de planter furtivement mes lèvres le long de sa mâchoire. Puis je recule pour m'appuyer contre le mur, mes yeux cherchant les siens. « Je t'ai manqué ? » je l'interroge, papillonnant faussement des cils. Avant de tapoter mes lèvres de la pulpe de mon index, faisant mine de réfléchir. « Bien sûr que je t'ai manqué, c'est indéniable. » Non non, je n'ai pas du tout le melon. C'est un fait. J'apporte joie et bonne humeur sur mon chemin. C'est bien pour ça que Jerry m'appelle moi quand il faut dépanner quelqu'un. Et pas cette morue de Lola qui semble toujours constipée. « Ma présence exceptionnelle ne peut que rendre tes heures de service encore meilleures. N'est-ce pas ? » je souffle, avec un large sourire parfaitement innocent.  

Je suis insupportable. Mais drôle. Donc, on me pardonne.


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Sawyer Grimald
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Sawyer Grimald


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MessageSujet: Re: Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) EmptyLun 19 Juil - 23:44

Did you just come out of the oven?
Because you’re hot
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Il faisait beau, chaud, l’air sent bon la noix de coco et le monoï. Bref, c’est l’été à Los Angeles, et il fait plutôt bon vivre par des temps pareil. J’avais prévu de bronzer dans le jardin de mes parents tout l’aprem, histoire d’être en forme, mais mon très cher petit frère n’était pas franchement du même avis, préférant me faire clairement des blagues tout l’après-midi. Jugeant bon de m’arroser, dans l’unique but d’attirer mon attention, et surtout, de jouer à la perfection son rôle de petit frère sacrément agaçant. J’avais un bronzage à parfaire, pour mettre en valeur ce corps de rêve que mes parents avaient confectionné avec amour. « Dec, si tu continues, tu vas finir par boire l’eau de la piscine par les trous de nez. » Je lance d’un air faussement menaçant. On se cherchait constamment, mais on s’aimait bien quand même. C’était encore pire avec Violet, quand elle était là, à blablater pendant des heures avec ses copines tandis que j’essayais tant bien que mal de me remettre du service de la veille. « T’oseras pas. » Je lève rapidement mes lunettes de soleil pour jauger si il est sérieux ou pas, avant de me rallonger sur mon transat, mes verres teintés protégeant mes sublimes yeux clairs. « J’ai autre chose à faire que de m’épuiser pour tes beaux yeux, le minus. » Ca lui tire un rire satisfait, avant qu’il ne retourne se prendre pour un champion du plongeoir, aspergeant tout le pourtour de la piscine. Vraiment pas moyen de se reposer ici. C’était l’inconvénient d’avoir des cadets, on n’est jamais en paix nulle part. Imaginez quand il s’agissait d’assurer les arrières de ma petite sœur à l’école. Ahlala, que de souvenirs. Heureusement qu’on s’aime tous dans cette famille, sinon, ce serait difficile de cohabiter. D’autant que j’aurais les moyens de partir, de me prendre un appartement en ville, mon travail me payais suffisamment pour que je puisse me le permettre, mais j’appréciais un peu trop le confort de la maison familiale pour ça.

En parlant du travail, ce soir, on avait une bonne grosse soirée au Bungalow, et ça promettait un service bien long, des gens bien ivres, et des litres d’alcool répandus sur la plage, et sur le sol du bar. Autant dire qu’on allait passer des heures incroyables à nettoyer derrière ces porcs maladroits. Un petit groupe du coin venait jouer ce soir, et on avait plutôt intérêt à assurer. Depuis que l’ancien propriétaire avait passé la main au vieux Jerry, il n’avait pas du tout perdu de sa bonne réputation. Bien au contraire. Il se développait, et ne cessait même de ramener de nouveaux clients, et ça, c’était plutôt une très bonne nouvelle. J’avais commencé à bosser ici, depuis mes premiers stages, jusqu’à aujourd’hui, et j’avais choisi ce métier vraiment plus par choix que parce qu’il me fallait un boulot. J’adorais ce monde, préparer des cocktails, pouvoir faire un peu la fête entre deux grosses vagues de clients. C’était différent, et on avait un rythme plutôt décalé, c’était certain, mais qu’est-ce que ça pouvait être cool de bosser ici. On avait le meilleur spot de toute la ville, et on avait aussi les meilleurs soirées, et ça allait aller de mieux en mieux avec les nouveaux investissements de Jerry pour la terrasse. Franchement, on allait mettre la misère à tous ces pseudos bar, qui ne sont que des vulgaires petites paillottes. Je n’avais pas tardé à me mettre en route, je passe une fois tous mes verres au lavages, je range mon bar, je sors toutes les bouteilles dont j’aurais besoin ce soir. Je recharge mes bacs d’ingrédients pour les cocktails.

Rapidement, je me rends compte qu’il va vite me manquer de la menthe pour les mojito. Je prends donc la direction de l’arrière de mon bar, pour aller trouver les yeux rieurs de Marco dans la cuisine, alors que je passe dans la petite chambre froide, prendre une boîte de feuille de menthe. J’allais repartir vers mon comptoir, quand j’entends un murmure dans mon oreille qui me fait sourire grandement. « Salut, toi. » Ses lèvres se posent sur ma mâchoire, et je n’ai même pas le temps de répliquer qu’elle recule déjà. Oh Leyla. « Je sais pas, t’as des raisons de me manquer ? » Je demande, un sourire amusé sur les lèvres, alors que je m’approche pour glisser une main sur ses hanches, lentement. « Il est vrai que mon talent ne dépends que de ton sourire, minimoy. » Je souffle sur cet air un peu flirty, que nous avions depuis toujours. On n’avait jamais fixé de limites entre nous, et ça laissait la porte ouverte à bien des choses. Et j’y prenais un malin plaisir. Je me recule finalement pour rejoindre mon comptoir, persuadé qu’elle me suivrait de toute manière. « Pourquoi t’es là d’ailleurs ? T’étais pas de repos ce soir ? » Je lance curieux. Non pas que sa présence me dérange, bien au contraire. J’étais ravi qu’elle soit là, ma soirée en sera d’autant plus amusante.


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MessageSujet: Re: Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) EmptyVen 23 Juil - 18:18

If you were a vegetable
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Je me suis toujours considérée comme une personne avec une immense générosité. Par exemple, j'accepte volontiers d'annuler encore une fois ma soirée "bavons sur Bucky Barnes et le reste des Avengers", enroulée dans un peignoir en soir et accompagnée d'un merveilleux verre de prosecco. Tout ça pour répondre à la demande de mon patron. Qui est plutôt une menace, en toute honnêteté. Mais soit, je me retrouve à devoir dire au revoir à des hommes virils en armures et à la bouteille qui git dans mon frigo pour enfiler des habits et coiffer ma tignasse. La vie est injuste. Néanmoins, j'ai de la chance d'avoir un boulot qui me plaît, dans un cadre plus qu'idyllique. Il y avait plein de bars sympas en ville, mais un seul Bungalow. Cet endroit était unique en son genre et sa popularité ne faisait que croître avec le temps. J'appréciais son charme et l'atmosphère conviviale qui s'en dégageait. L'authenticité de son cadre et l'ambiance que l'on avait réussi à créer, à mesure d'efforts de la part de tous. Les clients qui passaient la porte de la maison étaient à la recherche de cette sensation d'avoir atterri "chez soi", de cette tranquillité et des effusions de bonne humeur qui caractérisaient ce lieu. Je m'y sentais bien et j'appréciais l'effervescence incessante qui y régnait. On ne s'ennuyait jamais. Il y avait tant de gens, de visages à observer, de demandes auxquelles répondre, de personnes à contenter. J'étais tombée sur cette offre d'emploi il y a un certain temps et j'avais sauté sur l'occasion. Même le caractère un peu rustre de Jerry n'avait pas su me décourager et j'avais rapidement réussi à faire mes preuves. C'était bien la seule chose qui me motivait au quotidien, à part l'alléchante perspective de picoler devant un marathon Marvel. Mais l'affluence avait été nettement diminuée à cause des travaux qui occupaient la partie extérieure du bar, empêchant la plupart des clients de se poser dehors. La réouverture et le concert que l'on allait abriter ce soir allait déchaîner les foules, qu'elles soient composées d'habitués du lieu ou de nouveaux curieux d'en découvrir plus sur cette curiosité qui bordait la plage de Santa Monica. Alors je pouvais bien délaisser un soldat sexy avec un bras robotique pour un jour de plus.

Une fois arrivée, je passe rapidement aux vestiaires. Croisant mon supérieur, avec lequel je ne peux m'empêcher de bavasser. Et l'on comprend là-dedans des petites piques affectueuses d'un côté et de l'autre. Puis je file en direction de mon territoire, c'est à dire le comptoir situé sur la terrasse nouvellement rafraîchie. Une sorte de tiki bar, tout à fait dans l'ambiance "coquillages et crustacés" mais qui me laissait tout le loisir de profiter de la douceur du climat. En plus, j'allais pouvoir écouter le concert en direct live. Chouette. Mais je me rends compte que mon stock de glaçons est littéralement inexistant, me forçant donc à revenir en arrière pour rejoindre la cuisine. Saluant distraitement Marco, que j'allais forcément revenir voir plus tard pour récupérer les commandes de tout le petit monde qui allait s'amasser ici et là. La porte est déjà ouverte et je m'y glisse, un sourire taquin étirant mes lèvres à la vue de la silhouette devant moi. Sawyer. Un mètre quatre-vingt-douze de charme, des yeux bleus et une voix aux accents légèrement traînants. Et cette attraction qui nous poussait l'un vers l'autre. Sans la moindre attache, sans chaînes autour du cou. Juste quelque chose de léger, d'agréable. J'étais libre. Lui aussi. Et nous savourions simplement la tension et les instants passés ensemble. Habités par cette envie d'aller raviver la flamme chez l'autre, constamment. Comme à cet instant, où je viens suavement murmurer à son oreille avant de reculer. Je sais pas, t’as des raisons de me manquer ? « À toi de me le dire. » je souffle, sans le lâcher des yeux, malgré le léger frisson qui me traverse à la sensation de ses doigts contre ma hanche. Avant de surenchérir, pareille à une comédienne, fronçant les sourcils devant sa réplique. Certes, il y avait quasiment trente centimètres qui nous séparaient mais force était de constater qu'il faisait toujours l'effort de se courber pour venir jusqu'à moi. Mes doigts viennent effleurer la courbe de sa pommette, glissant le long de ma mâchoire. « Vil flatteur. » je rajoute, avec un sourire amusé. « Mais venant d'un membre des giraffidés, je ne sais pas si c'est vraiment un compliment. » Il était vraiment grand. Mais il recule déjà et je le vois faire demi-tour pour rejoindre son propre fief. Très bien. Il voulait jouer à ça. Je récupère mes glaçons dans le grand congélateur, les emportant dans un grand seau avant de rejoindre le blond. « Il y a eu un changement de programme. » je réponds, avant d'approcher à nouveau. « Je devais me prélasser devant un film, uniquement vêtue d'un peignoir en soie et mon programme est tombé à l'eau. » je lâche, d'un ton badin, alors que mon regard est focalisé sur les expressions de son visage. Mon bras se tend aussi haut que possible pour poser mes doigts à la base de sa nuque, l'effleurant du bout des ongles avant de sinuer le long de sa colonne vertébrale. « C'est vraiment dommage. » je murmure, avec une moue boudeuse. « Il était si confortable, en plus. Incroyablement léger. » M'arrêtant volontairement dans le creux de son dos et laissant ma main traîner plus longtemps en la retirant. Puis glissant le long du comptoir avec un sourire ravageur, reculant pour récupérer mon seau. « Tu sais, le bleu clair là. » je termine, en papillonnant des cils.


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MessageSujet: Re: Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) EmptyDim 25 Juil - 17:55

Are you a keyboard?
Because you’re just my type.
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Oiseau de nuit. J’avais toujours préféré l’éclairage et la folie de ce que la lune pouvait engendrer. L’ambiance qui changeait, les tonalités des musiques qui se faisaient plus électroniques et entraînantes. L’entrain à vivre comme s’il n’y avait pas de lendemain après le coucher du soleil. Vivre, comme jamais. Longtemps j’avais fait profiter à mon père de longues balades nocturnes en poussette, pour m’endormir, ce qui marchait presque à tous les coups, mais au bout d’une bonne heure de balade. Tout attirait déjà mon œil, la lune, les étoiles, les lampadaires qui parfois changeaient de couleurs. C’était fascinant. En grandissant, et une fois devenu ado, j’avais commencé à faire la fête, ça et là, jamais trop longtemps d’abord, puis dans les soirées de lycée, puis celles que j’avais fait lors de mon année d’étude en hôtellerie. Autant dire que je n’étais jamais le dernier à entrer dans la pièce, ni à le premier à en sortir. C’était presque le destin. On allait partout, et j’avais appris autant à l’école, qu’en regardant les gens au bar faire, en m’exerçant auprès de mes parents, et de ma plutôt grande famille. J’avais longtemps rincé mon frère et ma sœur, mes cousins, mes parents et tout le reste de la famille de cocktails et de mocktails pour les plus jeunes, avant de terminer au Bungalow, où je m’étais lié d’amitié avec le nouveau patron des lieux, qui m’avait laissé prendre ma place ici, en tant qu’employé. Il savait ce que je valais, il n’allait pas embaucher un petit mec qui n’en avait rien à foutre, et qui allait faire constamment de la merde derrière le bar. Un sourire ravageur et un charisme à faire pâlir Apollon, il savait qu’il était loin d’avoir misé sur le mauvais cheval. Puis c’était presque ma deuxième maison, le Bungalow. Je m’entendais avec presque tout le monde, j’avais ma petite troupe de clients habituels, mes habitudes de travail, et des collègues de très très grande qualité. Je m’entendais d’ailleurs avec la plupart. Certains venaient et partaient, mais d’autres étaient là depuis assez longtemps pour qu’on a pu tisser des liens. Après tout, c’est aussi ça, l’univers dans lequel je travaillais. On était ouvert tôt dans la journée, jusqu’à tard dans la nuit. Les horaires parfaites pour satisfaire les jeunes et les moins jeunes. Ce soir on accueillait un concert d’un petit groupe de 3 gars, un peu dans le vent. Des petits gars qui avaient commencé dans leur garage, ce qui me faisait beaucoup penser au groupe que ma grand-mère avait longtemps côtoyé. A voir si leur carrière pourrait aussi décoller de la même manière avec cette soirée. On avait fait une communication de fou, pour rameuter le plus de gens, et ça avait payé. De derrière mon bar à l’intérieur, je n’allais pas pouvoir profiter de la vue, mais je comptais bien profiter de la musique.

Enfin ça, c’est surtout si j’arrive à être concentré. Parce qu’alors que je rechargeais mon bar en ingrédient pour les cocktails, une petite brune que je connaissais par cœur, m’approche, et me fait du charme. Layla n’est pas très haute, mais je peux promettre que cette nana en a à l’intérieur. Un physique de déesse et un caractère bien trempé. On s’était rencontré ici, au Bungalow. Elle était arrivée peu de temps après que Jerry m’ait recruté, et le courant était de suite passé entre elle et moi. Quelque chose qui nous attirait l’un vers l’autre sans qu’on ne puisse y faire grand-chose. On ne s’était rien promis, ni même posé une quelconque barrière. On faisait notre bonhomme de chemin en toute liberté, sans jamais s’empêcher, comme maintenant, de flirter ouvertement, d’être tactiles, ou même plus encore. C’était comme ça et ça nous allait, j’en était persuadé. Nous n’avions de compte à rendre à personne, et même pas à l’autre, très sincèrement ça me convenait parfaitement. J’étais trop jeune pour m’enchaîner à une relation exclusive. J’avais ce qu’il me fallait avec Leyla. Des flirts, de la tension, des rires. C’était parfait. « Peut-être que ça, en effet… » Je murmure un sourire aux lèvres, en posant la pulpe de mes doigts sur sa taille, pour aller tracer lentement cette dernière, et redescendre jusqu’à ses hanches, uniquement parce que je sais ce que ça provoque. « C’est toujours un compliment. » Je lance, amusé, avant de la lâcher et de retourner derrière mon bar, dans un sourire. Elle allait me suivre, c’est toujours comme ça. Je m’affaire à remplir le bac, tandis qu’elle m’explique la raison de sa présence, m’arrêtant peu à peu dans mon action. Je visualise très exactement le vêtement dont elle parle, pour l’avoir vue plus d’une fois dedans. Ses doigts m’effleurent lentement, et ça réveille tout mon corps, avant qu’elle ne s’échappe à son tour. « Pas si vite, Minimoy. »  je la rattrape, lui ôte le seau de glace des mains avant de la hisser sur le bar, afin qu’elle ne s’échappe plus. « Tu veux parler de celui qui n’a pas fait plus de trente secondes, la dernière fois que je suis passé chez toi. » Il avait rejoins le sol en moins de temps qu’il fallait pour le dire. Je glisse mes mains le long de ses cuisses. « La prochaine fois, n’hésite pas à m’appeler, je serais ravi de t’accompagner dans ton programme. » Je lance d’un air aussi assuré que taquin. « Ni même à me le montrer quand tu rentreras. Pour me souhaiter une bonne nuit. » Je suggère, aguicheur au possible.

Bon sang que cette soirée allait être encore une fois intéressante au possible. Elle l'était toujours quand Leyla était là.



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MessageSujet: Re: Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) EmptyLun 26 Juil - 11:09

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J'aimais ce quotidien paisible, où je n'avais de comptes à rendre à personne. Si je voulais que mon avenir soit constitué de cocktails et de sourires à la pelle dans un bar, c'était mon choix. Les études, ce n'était pas pour moi et je l'avais toujours su. Trop barbant. Le cul posé sur une chaise à écouter des gens causer de sujets qui m'intéressaient vaguement, non merci. Je préférais nettement l'agitation incessante, les interactions, le contact avec les gens. Le mouvement et les relations humaines. J'avais besoin de bouger, de parler, d'établir une connexion avec les autres. Et le Bungalow était l'endroit rêvé pour ça, avec la multitude de personnes qui y allaient et venaient, qui se rassemblaient pour certains mais qui n'étaient jamais les mêmes. Il y avait bien quelques habitués et c'était toujours satisfaisant d'apercevoir des visages familiers mais j'aimais la diversité des gens qui se rendaient dans cet endroit. Tous les âges, tous les modes de vie. Des banquiers qui viennent se relaxer avec un petit cocktail sur les banquets aux babas cool à breloques qui rient, une bonne pinte de bière dans la main. Un curieux rassemblement d'êtres qui ne se seraient peut-être jamais côtoyés s'ils ne s'étaient jamais retrouvés là. Je n'aurais échangé ma place pour rien au monde. Parce que ça m'apportait tellement, avec si peu de choses en fin de compte. Et ça suivait ma ligne de conduite. Je vivais, je voguais ici et là, je m'autorisais toutes sortes de frivolités. Je perpétuais cette indépendance qui m'était propre, que j'avais toujours recherché, que je cherchais désespérément à conserver. Je détestais être entravée, ressentir des chaînes s'enrouler autour de mes poignets.

Chaque jour était une nouvelle aventure et c'était ce qui me plaisait le plus, au final.

Cette chose qui me liait à Sawyer, c'était pareil. Aucun engagement, aucune corde au cou, aucune responsabilité. Nous ne nous devions rien, nous n'avions aucun compte à nous rendre. On se satisfaisait simplement des instants passés ensemble et de cette alchimie qui avait le don d'envoyer des vagues d'électricités dans la plus petite parcelle de mon corps. C'était léger, c'était agréable. Prendre le temps d'apprécier cette tension mutuelle, cette tentation à peine déguisée. Je ne m'étais jamais sentie aussi libre qu'à ses côtés, alors que sa main effleurait la courbe de ma hanche. Ici, ça n'avait rien d'inhabituel. Et ça faisait partie du divertissement. Appâter l'autre avec quelques paroles, de légères caresses, faire monter la pression. Puis souffler le froid, se cacher derrière le travail pour attiser la convoitise. Pour laisser exploser ce cocktail, pareil à un grand final et récolter les fruits de la manœuvre. Un frisson me traverse à la chaleur de ses doigts qui atteint ma peau, à travers le fin tissu de mon haut. Ces paumes larges, qui oscillaient entre une force presque étonnante comparé à la finesse de son visage et une incroyable délicatesse quand il s'agissait d'approfondir les étreintes. Mon regard ne quitte pas le bleu du sien et un fin sourire étire mes lèvres. Puis déjà il recule, me tirant un sourcil arqué. Je ne le suivais pas juste pour satisfaire son ego de mâle alpha qui avait parfaitement conscience de son charisme, qu'on soit d'accord. J'avais des glaçons à ramener dans ma tanière moi, messieurs dames.

Mais je m'arrête à quelques pas, une idée sinuant dans le creux de ma tête. Je suis un être diabolique. Et j'étais pleine de ressources. Frôlant son dos de mes ongles, m'arrêtant à la limite, testant les siennes au rappel d'un fin vêtement qu'il s'était fait un malin plaisir de m'ôter, quelques fois. Mais je recule, prête à revenir sur mes pas pour rejoindre mon fief, amusée par ses réactions. Pas si vite, minimoy. Mon seau m'est retiré des mains, subitement et les siennes s'amarrent à ma taille, m'arrachant un glapissement de surprise quand il me hisse sur le comptoir. « C'est fort possible, oui... » je murmure, faisant mine de réfléchir. Je n'en avais pas tant que ça et ils avaient tous fini étalés sur le sol, complètement oubliés. Je ressens la pression de ses doigts sur mes lèvres et ma langue passe inconsciemment sur mes lèvres pour les hydrater. Sa réflexion me tire un léger gloussement et mes yeux brillent de malice. « Je suis ravie de savoir que nous sommes sur la même longueur d'onde en tout cas, Grimald. » je rétorque, taquine. Avant de crocheter mes jambes autour de ses flancs, croisant mes chevilles à l'arrière de son dos. Puis je me penche en avant, approchant mon buste du sien et gagnant quelques centimètres pour atteindre à nouveau le creux de son oreille. « Baver sur Bucky Barnes est un excellent programme. » je rajoute, sans dissimuler le sourire qui étire mes lèvres et imprègne mes paroles, me redressant pour lui faire face. « Mais on peut toujours s'arranger, pour ce soir. » Ma voix est plus basse, plus suggestive. Mon index se pose légèrement dans le creux de sa gorge, descendant jusqu'à la lisière de son tee-shirt. « Si tu es sage, peut-être que tu auras le droit à plus qu'un peignoir pour t'aider à bien dormir. » je susurre, sans le quitter des yeux, les miens allumés par une flamme qui oscillait entre défiance et une pointe de désir. Pourtant, un branle-bas de combat résonne dans la pièce d'à côté et je comprends qu'il est tend de laisser tout ça de côté pour se remettre dans le bain. Nous allions être submergés et il allait falloir tenir le rythme. « À tout à l'heure, blondinet. » je roucoule, avant de déposer brièvement mes lèvres sur l'arête de sa mâchoire, décrochant mes jambes et tendant mes bras pour le faire doucement reculer. Puis je me laisse glisser du comptoir, frôlant délibérément sa silhouette avec un air amusé, pivotant pour rejoindre mon propre espace de travail avec un petit signe de la main.

Très vite, les clients affluent en masse et je remercie mes mois d'expérience pour réussir à servir les commandes les unes après les autres. Mes bras se meuvent, mes hanches oscillent au rythme de la musique et le temps avance à une vitesse folle. Mais l'ambiance grimpe d'un étage lorsque les trois garçons qui constituent le groupe de ce soir s'installent, préparent leurs instruments. Les gens sortent à l'extérieur et je ne suis pas encore la réincarnation de Shiva, aux dernières nouvelles. Je vais avoir besoin d'un petit coup de main pendant ce rush et j'envoie un rapide message à Jerry pour lui demander quelqu'un. Puis je retourne à la confection de mes cocktails, observant les gens aller et venir, les mains qui se tendent et cette ambiance survoltée qui m'avait manqué, le temps des travaux.    



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MessageSujet: Re: Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) EmptyMar 27 Juil - 13:05

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Sawyer & Leyla

J’avais, très jeune, eu envie de liberté. Vivre au grand air, apprendre sur le tas, faire mes propres expériences. Mes parents, comme mes grands-parents maternels, m’avaient transmis cette passion. Bouger partout, tout le temps. Parcourir le monde et apprendre comme ça, des merveilles dont le monde regorge. Ma mère avait vu plus de pays qu’on ne pouvait le compter depuis le début de sa vie, et elle n’avait pas manqué d’embarquer mon père tout aussi féru de voir les monuments du monde. Autant dire que ma venue, celle de Violet ou Declan, ne les a jamais arrêtés. Alors autant dire que le seul intérêt qu’avait l’école pour moi, c’était de me dire que les vacances allaient arriver, et qu’on allait sûrement partir ça et là, dans un coin du pays ou du monde. J’en avais ramené des souvenirs, des goûts et des saveurs sans nul autre pareil. J’avais fait mes propres petites créations de cocktail dans la cuisine de mes parents, un carnet plein d’idées. Des formes, des couleurs, qui faisaient hurler les papilles d’une sensation toute particulière. Ça m’avait permis d’avoir mon examen de mixologie haut la main, et même de mettre mes petites créations à la carte du Bungalow de temps à autre. Bref. Le terrain m’avait appris mille fois plus que les pseudos profs que j’avais dans les établissements scolaires. Ça ne m’avait pas empêché d’avoir mon diplôme au lycée, mais je n’avais jamais eu la force d’aller plus loin, ça ne me correspondait pas. Je voulais du vrai, du concret. Une brève formation en hôtellerie et j’avais atterri ici, pour mon plus grand plaisir. Je n’étais dépendant de personne d’autre que de moi-même, et c’était tout ce que j’avais toujours voulu. Ça ne m’empêchait pas pour autant d’avoir pas mal d’amis, et une famille de laquelle je suis plus que proche.  Je ne me refusais rien.

Pas même les plaisirs d’une vie sans aucune attaches. La satisfaction de se dire que si on en a envie, c’est là, sans rien se promettre. Laisser l’alchimie parler, la tension monter. Se chercher, se charrier, se charmer. Attiser le feu sous nos épidermes. Effleurer sa peau, lui susurrer quelques mots à son oreille, sentir la chaleur émaner de sa peau, avant de se séparer et de recommencer plus tard. Entretenir ce que nous avions sans jamais s’imposer quoi que ce soit. Leyla était vraiment l’atout en plus de tout ça. Celle avec qui danser au milieu des flammes, frôler l’interdit, était presque trop naturel. Voir cet éclat de malice dans son regard, lorsque ma main frôle sa peau. Je pourrais passer des heures à faire ça. Connaissant déjà l’issue de ce genre de petit manège entre elle et moi. Mais il fallait étouffer la flamme avant que ca n’aille trop loin. Ce n’était ni le lieu, ni le moment, il fallait être raisonnable. Mais ma collègue, amie et plus encore, est une diablesse sous un visage d’ange. Elle fait appel à mes souvenirs, ce vêtement fin, brillant, délicat, qui, sur elle, avait le don de mettre tous mes sens en éveil. Il n’en faut pas plus pour que je la retienne et fasse en sorte, qu’elle ne m’échappe plus, alors qu’elle s’enroule autour de moi, plus proche que jamais. « Il y a des choses qui me changent pas, Leyla. » Je réponds dans un souffle, avant qu’elle ne se hisse pour venir murmurer à mon oreille, et mon dieu que je suis faible à ce genre de choses. Elle prononce le nom d’un de ces héros de Marvel, sur lequel elle simp. « Je vois… Je doute que tu aies le temps de t’attarder sur lui. » Je réponds dans un murmure comme une proposition silencieuse. Aucun répits. Nos occupations étaient plus intéressantes qu’un soldat de l’hiver repenti. Je laisse la pulpe de mes doigts courir sur ses cuisses, de plus en plus haut sans jamais franchir aucune limite, assez pour éveiller chacune des parcelles de sa peau. « N’hésite pas à me rejoindre à la fin du service alors… » Je susurre à mon tour, un sourire et une pointe de luxure dans la voix. Il n’y avait personne pour nous dire quoi que ce soit de toute manière. « A toute, Minimoy. » Je réponds, avant qu’elle ne se détache et s’enfui avec son seau de glaçons non sans un sourire, et un geste de main.

Cette nana…

Je reprends mes esprits, et peu de temps après, les clients affluent, et c’est l’effervescence autour de mon comptoir. Il y a des habitués, et des nouveaux. Des airs qui sentent bon l’été sonnent dans les enceintes accrochées aux murs. Il y a une super bonne ambiance, avant même que le concert ne commence, et que je sois arrêté dans la confection d’une commande, par le boss. « J’ai besoin de ta rapidité et de ton génie au tiki, Grimald. » Qu’il crie dans mon oreille. « Je vais pas laisser Lola se démerder seule ici, sinon on va passer la clé sous la porte. » Je lui réponds tandis que ma collègue est de l’autre côté. « Je vais gérer. Va filer un coup de mains dehors, Leyla a besoin d’un coup de main. » Qu’il ajoute. Et ça, c’est l’occasion du siècle. Je termine de préparer la commande, j’encaisse mes clients, et je me tourne vers Jerry. « Normalement t’as tout ce qu’il faut, j’avais prévu large. Bon courage, vieux ! » Je lui lance, avant de sortir du bar, et de me faufiler jusqu’à l’extérieur, où c’est la fête à mort. Ces petits jeunes foutent le feu à la scène. On avait bien fait de leur faire confiance. Je me dirige vers le bar, et me glisse derrière sans que Leyla ne m’ait remarqué, et je frôle délibérément le bombé de sa chute de rein, avant de venir chuchoter à son oreille. « Il parait que tu as besoin d’un petit coup de main.. » Mes lèvres s’étirent dans un sourire, avant que je ne prenne mon poste, et que je ne prenne une commande, m’attelant à la préparation rapide de deux cosmos et de deux sex on the beach.




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MessageSujet: Re: Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) EmptyMar 27 Juil - 21:30

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Il y a des choses qui me changent pas, Leyla. Et il y a son souffle, les ondulations suaves de sa voix. Ainsi que la justesse de ses paroles. Je n'aurais pas pu trouver de "relation" aussi avantageuse que la nôtre. La dernière s'étant terminée sur un parfait fiasco, je refusais toute forme d'engagement. Je ne voulais plus devoir quoi que ce soit à quiconque, avoir des responsabilités et des comptes à rendre. Toujours se caler sur l'autre, se ruiner la santé et le mental pour répondre à des attentes avec lesquelles nous n'étions pas toujours en accord. Se restreindre, s'oublier, tout ça pour apaiser des tensions, pour veiller à conserver un certain équilibre. Je ne voulais plus rien de tout ça. Je voulais qu'on me laisse aller et venir en paix sur ce chemin long et sinueux qu'était la vie, butiner de fleur en fleur si telle était mon envie, rouler à fond sur l'autoroute, me saouler jusqu'à en oublier mon prénom à un certain moment dans la nuit. Je voulais pouvoir exister puis mourir sans avoir le moindre remord, sans cette culpabilité de m'être refusé certaines choses "par amour". Pourtant quand on aime, on n'empêche pas l'autre d'être heureux. J'avais décidé de reléguer ce traître sentiment au placard et de me concentrer sur cette liberté qui me tendait les bras et dans lesquels j'avais envie de m'enrouler. Sawyer était littéralement dans la même optique et ça avait été une pierre deux coups. Un homme incroyablement canon, mesdames messieurs, avec lequel flirter et passer du bon temps. Mais sans rien se promettre, sans la moindre chaîne pour nous attacher l'un à l'autre. Rien que des instants volés, des caresses pareilles à des flammes qui léchaient ma peau, des soupirs et des petites joutes verbales dont je raffolais énormément. Mon quotidien était simple avec lui et c'était ce dont j'avais terriblement besoin, actuellement. De la simplicité. J'avais assez donné pour les complications. « Tu es bien présomptueux, très cher. » je murmure, avec un large sourire amusé. Il y avait très très peu de gens capables d'égaler le séduisant et sauvage Soldat de l'Hiver. Cet air brut, cette mâchoire taillée à la serpe, ces grondements féroces. Qu'on me donne un ventilateur. Après, la chaleur des doigts du blond qui effleuraient mes cuisses se rapprochait pas mal de cette sensation et je réprime difficilement un frisson. « Qui sait... » je souffle, sur le même ton, sans le lâcher des yeux. Alors que j'allais forcément l'entraîner chez moi pour terminer ce que nous étions en train de commencer en cet instant précis. Je le savais. Il le savait. Mais c'était plus amusant de jouer les filles faussement inaccessibles. Un brouhaha dans la salle principale nous sort de notre bulle et je finis par me décrocher de sa silhouette, retrouvant la terre ferme et disparaissant en direction de mon territoire.

Mélanger travail et plaisir ne me dérangeait pas, tant que c'était à petite dose et que ça n'empiétait pas sur la qualité de notre service.

La musique résonne dans les baffles, diffusant des airs ensoleillés. Et la foule afflue de plus en plus, vêtue de vêtements légers. On sent que c'est l'été, qu'il fait chaud et que les gosiers ont besoin d'être rassasiés. Mes mains s'agitent ici et là, confectionnent des boissons à la chaîne, mon visage saute de client en client, adressant de grands sourires. Il y a ceux que je connais, avec qui je converse quelques brèves minutes et ceux que je découvre. Qui regardent cet endroit avec cet émerveillement qui avait été le mien, quelques mois auparavant. Mes narines sont remplies d'effluves de fruits, d'alcools et de menthe. Mon corps se meut en rythme avec la mélodie mais je finis par tapoter sur mon téléphone pour demander de l'aide à Jerry. Je voulais bien avancer à vitesse grand V mais je n'avais pas encore six bras et je n'étais pas dotée du don d'ubiquité. Même si ça m'aurait bien servi, certaines fois. Sa réponse me parvient rapidement et je laisse échapper un soupir rassuré avant de me remettre au travail. Les musiciens avaient terminé leur préparation et des notes électriques résonnent dans l'air avant d'éclater devant moi. Yeah baby. Jusqu'à ce qu'un geste m'arrache un glapissement, mes mains tremblants autour de mon verre, un souffle résonnant dans mon oreille. Bordel. Il avait suffi d'un frôlement dans le creux de mes reins pour me faire perdre ma concentration et je plisse les yeux, penchant la tête dans sa direction. « J'en connais un qui n'aura pas le droit à son coup de main après la fin de son service, s'il me fait encore peur comme ça. » je murmure, menaçante. Aussi menaçante qu'un petit lion en peluche, ça va de soi. Mais j'ai toujours adoré les activités manuelles, soit dit en passant. « De l'aide ne serait pas de refus. » je rajoute, retrouvant mon éternelle mimique amusée. Monsieur prépare déjà des cocktails avec un grand sourire et je termine le mien, encaissant le client avant d'entendre mon prénom être hélé de l'autre côté. Allant et revenant le long du comptoir, décalant Sawyer d'un léger coup de hanche pour récupérer de nouveaux verres dans le meuble, le faisant reculer contre l'armoire derrière nous. Et remontant délibérément en cambrant le dos, l'effleurant sans la moindre subtilité et déposant les coupes sur le plan de travail. Avant de me percher sur la pointe des pieds en faisant mine de regarder le groupe de musique, reposant légèrement contre lui. « Le concert est super intense. Tu ne trouves pas ? » je l'interroge, goguenarde. Remuant légèrement les fesses, une légère envie de vengeance en tête, pour l'aguicher davantage. Puis j'avance, glissant sur le côté pour revenir à ma place en apercevant quelqu'un s'approcher. Pointant le seau en inox qui se trouve devant lui du menton. « Les glaçons sont juste là, si jamais t'as un petit peu chaud. » je glousse, les yeux pétillants de malice. Avant de tourner la tête vers les deux jeunes femmes qui m'observent, un billet dans les mains. Retournant dans la valse des commandes, m'immergeant dans cette farandole de boissons qui m'attendent.   



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MessageSujet: Re: Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) EmptyMar 17 Aoû - 9:06

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Qu’est ce qui pouvait nous stopper ? On avait le monde devant nous, des milliers de choses à expérimenter, faire, vivre. On était jeunes, un peu trop pour se prendre la tête avec des choses complètement stupides, et qui ne feront plus vraiment sens dans 5 ou 10 ans. Je n’avais pas envie de me soucier de futilité, je n’avais pas le temps, ni même l’énergie pour ça. Vraiment pas. C’était simplement, que je m’en fichais autant que du possible. A 23 ans, c’est encore jeune pour envisager de se poser. Même si mes parents n’étaient pas plus vieux, quand ils se sont décidés à s’installer ensemble, et à se poser sérieusement. Ils auraient pu être un exemple, et au fond, ils le sont, simplement j’ai envie de pouvoir encore profiter, de n’avoir rien à regretter. De prendre mon temps, afin d’être serein de ce que je faisais, avant de réellement, avoir quelque chose de concret. Flirter, n’avoir de comptes à rendre à personne, laisser le temps au temps, c’était de ça, dont j’avais besoin. C’était ce que j’avais avec Leyla. Pas de prise de tête, pas de questionnement. Rien que le feeling, la tension entre elle et moi, nos moments de flirt. C’était bête, mais au moins, ça valait la peine. On prenait chacun ce qu’on avait à prendre dans cette relation et on était contents comme ça. Aucune questions à propos de sentiments futiles. Cette amitié améliorée, qui nous satisfaisait, dans tous les sens du terme. « Je me base simplement sur les faits. Je suis irrésistible. Et il ne saurait pas faire la moitié de ce que je fais. » Je réponds dans un murmure à mon tour. Je savais qu’elle avait une affection toute particulière, pour ce soldat russe, au bras métallique. Seulement, il était incapable de la satisfaire comme je savais le faire. Aucune prétention, simplement une profonde vérité. Il fallait faire monter un peu le feu, éveiller les sens, réchauffer sa peau. Continuer, encore et encore. Jusqu’à ce qu’une pause ne se fasse, presque nécessaire, avant que nous allions trop loin. Il fallait savoir s’arrêter, avant de mieux se retrouver. Jamais franchir la limite au travail. Je ne voulais que ça empiète. Peur de franchir une à une des lignes que nous nous étions imposés. Le flirt en public, le reste dans l’intimité. Ce qui se passait réellement entre nous ne regardait personne et c’était tout aussi bien de cette manière. Au moins nous n’avions clairement rien à nous reprocher. Tout était clair.

Tout aussi clair que cette soirée promettait d’être incroyable, si tout se passait comme prévu, si le monde se ramenait pour suivre ce petit groupe de petits gars. J’étais certain qu’ils pouvaient aller loin pour les avoir entendu répéter.

Mais la soirée dépasse toutes mes attentes. Le bar est plein à craquer. L’ambiance est au max et les gars dont je parlais plus tôt sont vraiment au top de leur forme. Sans plaisanter, ils envoient carrément du lourd, et la musique qui sort des enceintes est même du sacrément lourd. Ils sont doués les petits. Si toutes les prochaines soirées concerts s’avéraient fonctionner aussi bien, notre bon vieux Jerry allait sûrement devoir réembaucher quelqu’un parce qu’on allait très vite se retrouver sans petites paires de mains. Quand le Boss me demande de décamper pour aller au secours de Leyla, je suis le dernier à refuser, et lui laisse mon poste avec plaisir. Je me faufile entre les gens, me fraye un chemin jusqu’au tiki où une petite foule de gens est agglutinée. Ces gouffres à alcool ne demandaient qu’à recevoir toujours plus d’éthanol. Je me glisse derrière le bar non sans venir effleurer sa peau et me satisfaire de sa réaction. Typiquement celle que j’attendais. Tandis qu’elle me menace de me retirer notre petite animation de fin de soirée, je ne sais pas retenir un sourire joueur. « Tu n’osera pas. » Je lance en lui jetant un regard brillant. « J’ai de très bons moyens de me faire pardonner. » j’ajoute sur un ton entendu. Elle ne saura pas résister. Je le sais, elle le sait, nous le savons. On se connaît assez pour savoir que ce n’est rien que du jeu. Un jeu léger, auquel s’adonner est une véritable partie de plaisir. Mais nous laisser travailler ensemble, ça, c’est un jeu dangereux. Chaque moment est une occasion en or pour faire monter la température et augmenter cette tension entre nous. Ça va me demander un self control sans nul autre pareil, si je ne veux pas l’embarquer ailleurs pour assouvir nos petits besoins. J’étais en train d’essuyer des verres propres, pour remplir les étagères derrière nous, quand d’un coup de hanches, je me retrouve poussé contre l’armoire vitrée. Oh la bougresse. Elle se penche de manière complètement délibérée devant mes yeux me laissant apprécier la vue, avant d’effleurer ma silhouette de manière subtile. Il faudrait que je pense à respirer. « J’ai ma petite idée de ce qui pourrait être super intense, si tu continues » Je réponds à son oreille, plein de sous entendus. Je n’allais clairement pas rentrer chez moi avant le lever du soleil. Elle remue son postérieur, et je sais que c’est simplement de la provocation. Elle sait y faire la petite. Sa remarque alors qu’elle se décale, me tire un rire amusé, elle n’en manque pas une. Je prends à mon tour une commande, une petite idée en tête pour la suite. On glisse l’un et l’autre de chaque côté du bar. Et je ne manque pas une occasion de l’effleurer à chaque fois que je passe près d’elle. À faire exprès, de venir coller mon corps au sien pour attraper les verres qui sont plus hauts, et les bouteilles de liqueur, disposées pour certaines en tout en haut. J’attrape des glaçons à pleine main pour les distribuer dans les verres, plus le temps de le faire à la pelle, il y avait trop de monde devant nous. Jusqu’à ce que je viennes délibérément coller ma main gelée, contre son ventre légèrement dénudé. En passant un bras autour d’elle, le temps de me décaler. « Tu étais un peu rouge, j’ai pensé que t’avais besoin d’un coup de frais » Je chuchote à son oreille, avant de faire comme si de rien était, un sourire satisfait au bord des lèvres.




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MessageSujet: Re: Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) EmptyVen 27 Aoû - 21:28

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Je me base simplement sur les faits. Je suis irrésistible. Et il ne saurait pas faire la moitié de ce que je fais. Un sourire étire mes lèvres et penche la tête sur le côté. Effectivement, il y a des choses pour lesquelles Sawyer était incroyablement doué. Préparer des cocktails et me faire perdre la tête quand ses doigts se posaient sur ma peau frémissante. Mais je refusais d'en rajouter, parce qu'il n'allait plus pouvoir passer les portes avec tant de suffisance. « Mais tu ne parles pas roumain, à mon grand dam. » je soupire théâtralement, un éclat pétillant dans les yeux. J'allais m'abstenir de dire qu'il n'était pas non plus Sebastian Stan - ce qui était un élément non-négligeable, en soi - parce qu'il allait bouder toute la soirée. Surtout qu'il n'avait pas grand chose à lui envier. Le blond était beau. Je le savais. Il le savait. Tout le monde le savait. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas le remarquer. J'avais croisé son regard, lors de mon premier jour et je m'étais sentie happée par l'intensité du bleu de ses iris. Puis j'avais découvert que monsieur était terriblement insupportable. Du genre attachiant. Et ce que nous avions, en cet instant, ça me convenait totalement. C'était léger, c'était sans cesse renouvelé, c'était sans crainte de devoir répondre de ses actes, sans responsabilités à tenir, sans concessions à faire. Je ne demandais rien de plus, rien de moins. Lui aussi. Alors nous savourions simplement les instants passés ensemble, à se chamailler l'un l'autre et à profiter de cette proximité que nous gardions relativement correcte sur notre lieu de travail. Son corps s'écarte justement du mien et je me rends compte au moment où ils se détendent que mes muscles s'étaient tendus pendant notre rapprochement. Je me mords distraitement la lèvre avant de finalement rejoindre mon fief, prête à distribuer des tournées à la pelle pendant plusieurs heures.

L'ambiance exaltée du Bungalow pendant ses instants de gloire m'avait véritablement manqué.

Le lieu se remplit à une vitesse folle et je finis par ne plus avoir le temps de penser à autre chose qu'aux commandes qui affluent en masse. Mes bras se meuvent, mon corps pivote régulièrement et je ne compte plus les allers-retours effectués d'avant en arrière pour servir les différents cocktails. Néanmoins, les trois garçons qui composent le groupe venu jouer ce soir envoient du lourd et leur musique enjouée me permet de conserver un certain rythme. Je mélange les boissons, je décore les verres, j'encaisse et tout se répète inlassablement. C'est machinal et je ne réfléchis quasiment plus à ce que je fais, comme lancée en guidage automatique. Mais je ne m'attendais pas à cet afflux de clients et je commence à me sentir un peu dépassée en voyant les gens s'aligner devant le comptoir, les bras tendus pour secouer quelques billets. Et je décide d'envoyer un message à Jerry pour demander de l'aide. Du moins, le temps que ça se calme. Je perds quasiment mon verre à pied des mains quand des doigts frôlent le creux de mon dos, lançant un regard légèrement courroucé au blondinet venu briser toute ma concentration. « Que tu crois. » je souffle, sardonique. « Tu te fourres le doigt dans l'oeil si tu crois que je ne compte que sur toi pour me faire plaisir. » je rajoute, lui adressant un grand sourire candide. J’ai de très bons moyens de me faire pardonner. Je me mords à nouveau la lèvre, faisant mine de réfléchir à son argument. Certes, Sawyer était mille fois plus intéressant que Robert, mon ami à piles et surtout, de type humanoïde. Et je n'avais pas à me plaindre, loin de là. Mais j'aimais bien le faire mariner un peu, même un certain temps, pour voir la frustration remplir son regard au moment de nos retrouvailles. Parce que la finalité était toujours la même, entre nous. Si ce n'était pas lui, c'était moi et nos chemins finissaient par se retrouver. Le travail reprend à toute allure et nous profitons du moment instant pour créer un point de contact, pour attiser la flamme qui brûle entre nous. Un geste, un effleurement, un souffle. Tout est bon pour émoustiller l'autre, pour le distraire, pour faire grandir cette tension pareille à une bulle ne demandant qu'à être éclatée. Et je me presse contre lui, me hissant sur la pointe des pieds pour tenter d'apercevoir les musiciens, jouant délibérément de mes hanches contre les siennes. « Toi. Préparant une piña colada pour le monsieur devant nous. Et en silence. Je suis d'accord, c'est carrément trop intense. » je souffle, avec un léger rire en l'entendant gronder dans le creux de mon cou. L'asticotant davantage en me décalant sur le côté pour répondre à une commande, déposant un nouveau verre devant moi et tâtonnant sur le côté pour récupérer une bouteille de rhum blanc. Nos deux silhouettes s'harmonisent l'une à l'autre derrière le comptoir, dans une sorte de chorégraphie et nous continuons notre service dans une ambiance tout aussi agitée que depuis l'ouverture. Et je laisse échapper un glapissent de surprise en sentant un contact terriblement froid contre ma peau nue, la pulpe de ses doigts glissant contre mon ventre alors qu'il recule déjà pour retrouver sa place initiale. Grr, le bougre. Mais c'est bien joué de sa part. « Pas mal, Grimald. Pas mal. » Puis je me penche dans sa direction, l'air de vouloir lui raconter un secret. « J'irai bien fourrer ma main dans ton pantalon pour t'arracher ce petit sourire suffisant mais je crois que la mère de famille qui te mate depuis dix minutes va tomber dans les pommes. » je murmure, les yeux brillants d'un clair amusement. « Alors on va dire que tu as gagné cette manche, très cher. » Je n'aimais pas m'avouer vaincue mais je savais très bien que j'allais utiliser le reste de nos heures de service pour réfléchir à une revanche. Il allait me supplier. « Mais je vais me venger. D'accord ? » je rajoute, en battant des cils comme une collégienne. « Profite du temps qu'il te reste parce qu'après, on passe aux choses sérieuses. »



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MessageSujet: Re: Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) Is your name Wi-fi? Because I'm really feeling a connection. (Sawla #1) EmptyLun 13 Sep - 16:40

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Non, je n’avais aucune honte à savoir ce que je valais, à tous les niveaux. Il suffisait que je e refasse le film des soirées passées, pour savoir que notre relation aussi particulière soit-elle, faisait des étincelles à chaque fois que nos corps rentraient en contact. Ce n’était pas de la suffisante, simplement un constat. « Oh si ce n’est que ça ! » Je réponds dans un sourire. Dans tous les cas, je n’étais pas jaloux. Rien n’était établi entre nous, et ce n’était pas le but, et s’il fallait la partager un peu avec ce roumain au charisme que je dirais quand même indéniable, j’étais prêt à faire quelques sacrifices. Partager une femme comme elle, franchement, c’était le prix à payer. Elle était quand même plutôt incroyable. Pas très grande, mais avec le caractère qui venait l’élever bien plus haut. Des courbes à se damner, et un visage absolument magnifique. Elle était tout ce que tout le monde voudrait, sans qu’on ne soit dit, promis, quoi que ce soit. Juste du bon temps et ça fonctionnait comme ça. C’était le principal. On savait qu’on était libre à côté, que l’un n’irait pas demander des excuses pour tout et rien à l’autre. On vivait ce qu’on avait à vivre sans poser de mots dessus, sans avoir à définir. Notre alchimie fonctionnait sur tous les plans, et il ne nous fallait rien de plus que ce que l’on avait. Pas la peine d’aller chercher plus loin. Le tout en s’imposant quand même certaines limites pour le travail. En dehors, c’était comme on le voulait, quand on le voulait. Mais on tenait tout de même à rester professionnels. On avait tout le temps de s’adonner à un tout autre genre d’activité à l’extérieur.

Surtout aujourd’hui, c’était important, le bar allait recevoir pas mal de clients, et il fallait qu’on reste focus sur tout le boulot qu’on allait devoir tomber.

Ca se remplit, ça danse d’un peu partout, et les gens ont grandement soif, et ça ne m’étonne pas, les températures sont encore chaudes à Los Angeles en cette fin d’été, et avec tout ce peuple agglutiné, ça faisait presque l’effet d’un sauna. Le tout avec de la bonne musique. Il n’y avait sincèrement rien à redire. On avait de la chance de travailler dans un lieu pareil. Et le choix des performers pour ce soir, était parfait. Leur musique était vraiment sympa, enjouée, rythmée. Vraiment, on n’avait pas de quoi s’ennuyer. Pour preuve, il fallait même que je change de bar pour aller donner un coup de main à Leyla dehors. Et qui serais-je, pour refuser d’aller travailler à côtés et passer le service à l’asticoter, juste pour le plaisir ? Il ne faut pas même 30 secondes pour que je vienne effleurer sa peau et la surprendre par la même occasion. So petit regard furibond me tire un large sourire de satisfaction. C’était le but recherché. L’embêter, pour mieux me faire pardonner. « Je vais vraiment finir par croire que tu me fais des infidélités à ce niveau. » Je lance sur un air faussement blessé, mais au fond pas vraiment. Elle était libre de faire ce qu’elle voulait, et même de se satisfaire par elle-même si ça l’enchantait. Je n’étais pas toujours disponible, il me fallait bien un remplaçant, quand la solitude se faisait sentir. Ou un pic de libido, au choix. Mais ce soir, je ne me laissais pas abattre, je savais l’aboutissement de cette soirée. On le savait tous les deux. Mais la jeune femme me connait surtout très très bien, et sait parfaitement comment faire monter la pression entre nous. J’en viens même parfois à venir mordiller l’intérieur de ma joue pour me rappeler que nous sommes au travail. Comme à l’instant précis où elle vient remuer son fessier contre moi. Sa réponse me tire un léger grondement de frustration. Elle le faisait exprès et je tombais complètement dans le panneau.   « Tu me revaudra ça, Minimoy. » Je pose mes mains sur ses hanches quand elle se déplace pour me décaler à mon tour et me mettre à la préparation du dit cocktail. Le flux de client ne cesse pas. Ça s’agglutine sans cesse, mais on gère à la perfection. Personne n’attend trop longtemps, tout le monde à des boissons parfaitement bien dosées et préparées. On s’harmonise, alternant, faisant glisser les bouteilles d’un côté à l’autre du bar, les verres aussi. On avait l’habitude de travailler ensemble, et ça fonctionnait toujours à merveille. Jusqu’au moment, où le temps de me décaler, je prends appuis autour de sa taille, posant ma main froide à souhait contre sa peau. Je ne suis pas peu fier de mon petit tour de passe passe.  Mais je sais parfaitement que c’est à charge de revanche. Quand elle se penche, je me penche légèrement tout en préparant une autre boisson, mais je coirs bien que je mets un peu trop d’alcool, lorsqu’elle menace de venir glisser sa main dans mon jeans. Alors ça ne serait clairement pas pour me déplaire, mais nous avions autre chose à faire actuellement, et quitte à se venger, autant qu’elle le fasse ailleurs qu’en dessous de ma ceinture. Je glisse un regard à ladite mère de famille et lui envoie un sourire, ce qui la fait rapidement déguerpir. « Cette manche seulement ? J’ai gagné mieux que ça. » Je réponds, le sourire fier. « Mais je passe aux choses sérieuses avec toi quand tu veux, Leyla. » Je réponds dans un regard entendu. Bien sur qu’elle allait se venger. Je la connais par cœur. Et j’avais hâte de voir ce qu’elle allait me préparer. Hâte de voir jusqu’où elle irait pour me faire flancher. La soirée commence à se calmer tout doucement, alors que le groupe fini son petit set de deux heures. La musique change, retrouve des tonalités chaudes, faisant onduler bons nombres de hanches sur la piste de danse. Et moi, j’avais hâte que celle-ci se finisse, pour l’after.




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