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The little joys that remain to be discovered. (Miby #1)

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Micah Goodwin
Deuxième génération

Micah Goodwin


Date de naissance : 11/10/1991
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MessageSujet: Re: The little joys that remain to be discovered. (Miby #1) The little joys that remain to be discovered. (Miby #1) - Page 2 EmptyJeu 30 Sep - 14:57

there are still so many things
i would like to show you
Ruby & Micah

Parfois, il m'arrivait de regarder Ruby et de ressentir une profonde tristesse. Je posais les yeux sur son visage délicat et j'essayais d'imaginer ce qu'elle pouvait éprouver, en constatant qu'elle se trouvait en décalage avec le reste des personnes de son âge. Lorsque les adolescents vivaient leurs premiers émois, sortaient le soir et découvraient de nouvelles choses, elle vivait recluse chez elle pour éviter d'avoir le moindre contact avec l'extérieur. Ses volets étaient restés fermés quelques jours, après son retour. Je le savais parce que la fenêtre de ma chambre donnait sur la sienne et que j'avais constaté l'absence d'habitante dans la pièce pendant de très longs mois. J'avais onze ans lorsqu'elle était revenue de l'enfer, mes yeux apercevant fugacement sa silhouette encadrée de celles de ses parents, recouverte d'une veste pour la protéger des flashs des caméras. Une petite fille, remplie de traumatismes que le temps ne saurait jamais effacer complètement. Une petite fille à qui l'on avait arraché son innocence, que l'on avait jeté dans le noir, sans le moindre repère. Je ne pourrais jamais me mettre à la place de sa famille, de ses proches, de ceux qui ont souffert de son absence. Je ne la connaissais pas vraiment, à l'époque. Mais quand j'ai compris qu'elle ne mettait pas un pied dehors, qu'elle se refusait à retrouver la réalité, j'ai senti mon coeur se serrer dans ma poitrine. Néanmoins, l'on ne pouvait pas forcer quelqu'un à avancer s'il ne s'en sentait pas l'envie, ni le courage. Et je n'étais personne pour la pousser à aller de l'avant alors qu'elle venait de subir un drame troublant.  

Quelques années se sont écoulées avant que je ne ressente la pleine volonté d'aller jusqu'à elle. Je m'étais présenté devant chez eux, un après-midi, avec quelques douceurs que j'avais confectionné le matin même. Et je m'étais heurté à un refus catégorique. Pourtant, j'avais continué à venir tous les samedis, à déposer un petit remontant sucré à son intention. Jusqu'à ce qu'elle accepte de me voir, jusqu'à ce que son visage apparaisse de l'autre côté de la porte. Puis le temps avait fait son oeuvre et il m'avait fallu être patient pour gagner sa confiance, pour lui montrer que je ne représentait aucune menace. Pour qu'elle se sente en sécurité, qu'elle accepte que je ne souhaitais rien d'autre que de l'accompagner sur le chemin de la guérison. À partir de là, mes souvenirs s'accompagnent de moments légers, de rires et d'une joie de vivre qu'elle retrouvait petit à petit, jour après jour. Il y avait toujours quelques zones d'ombre, certes mais elles ne duraient jamais très longtemps. Et je continuais de cocher les cases sur notre liste, au fur et à mesure. Bout de papier composé autant de choses simples que d'idées farfelues, parfois à la limite de la légalité. Mais il y avait tellement d'années à rattraper, tant de sensations à éprouver et d'interdits à braver pour lui rendre la jeunesse qu'on lui avait extorqué sans le moindre remord. Cependant, je pouvais dire que mes efforts n'étaient pas vains quand je voyais ses yeux scintiller d'émerveillement, quand un sourire immense traversait son visage.

Elle allait mieux. Terriblement mieux.
Et c'était tout ce qui comptait à mes yeux.

Les heures passent et je la suis dans les différentes attractions qui lui font envie parce que c'est le but de cette virée. Je voulais qu'elle s'amuse. Qu'elle ressente la profonde félicité qui m'étreignait lorsque je mettais les pieds ici. Ce sentiment de pouvoir déposer toutes nos responsabilités d'adultes dans une boîte pour retrouver nos âmes d'enfants. Mais il y a quelques manèges qui me font de l'oeil et je prépare gentiment la brune à monter d'un cran. J'espérais qu'elle allait ressentir ce frisson d'exaltation et le côté enivrant de l'adrénaline qui se répandait dans les veines. Nous terminons de traverser l'espace consacré aux princesses et aux fées pour rejoindre celui consacré aux cowboys. Le Far West. Et Big Thunder Mountain. Pour faire simple, l'un de mes divertissements préférés. Quelques cri résonnent au-dessus de nos têtes lorsqu'on longe le décor pour atteindre la file d'attente et je baisse machinalement les yeux pour jauger l'état de nervosité de Ruby. Je ne comptais pas la forcer à venir avec moi si elle ne s'en sentait pas l'envie. Et la simple idée de la laisser attendre toute seule au milieu de tout ce monde me glaçait d'effroi. Je finis par m'arrêter, déposant mes mains sur chacune de ses épaules. Je crois que je peux le faire. Je fronce les sourcils, farfouillant dans son regard pour y trouver une trace de doute. « Sûre et certaine ? » je l'interroge, lui laissant encore quelques secondes pour réfléchir à sa réponse. Mais elle poursuit par l'affirmative et nous finissions par nous diriger derrière les autres. J'observe les alentours, les  qui se succèdent avant de disparaître avant de me figer en sentant la main de la brune retourner se loger dans la mienne. Je presse ses doigts des miens, lui offrant un sourire qui se veut rassurant. « Tout va bien se passer. C'est vraiment fun et la vue est superbe. » je lui explique, pendant l'attente. Finalement, notre tour arrive et nous prenons place dans le wagonnet. Tu me promets que l’on ne crains rien, hein ? Je garde pour moi le fait que l'attraction est souvent en proie à des arrêts techniques. Mais chaque manège est vérifié régulièrement pour éviter les soucis et je ne craignais pas le moindre danger. J'étais peut-être un peu trop insouciant à réfléchir comme ça mais je préférais éviter des angoisses nuisibles au bon déroulement de la journée. « Je te le promets. Tout ira bien. C'est rapide et tu ne vas même pas le sentir passer que ça sera déjà fini. » je murmure, d'une voix apaisante. La mécanique se met en route et elle se raccroche automatiquement à moi, la tête enfoncée contre mon épaule. Ma main glisse de la sienne pour se poser sur sa cuisse et je penche la tête sur le côté pour aller murmurer à son oreille. « Lève la tête, Ruby. Et admire le paysage. » je souffle, avec un rictus amusé. Nous atteignons le sommet et je me laisse envahir par ce pétillement incroyable qui me transperce à chaque fois, les yeux rivés sur le parc qui s'étend partiellement devant nous. Puis quelques secondes plus tard, nous entamons déjà la descente et je laisse échapper un petit cri de ravissement, poussé par la vitesse du chariot. Je suis transporté par cette sensation grisante jusqu'à l'arrivée, patientant jusqu'à l'arrête complet du wagon pour nous en extirper. « Alors ? Qu'est-ce que tu en as pensé ? » je lui demande, les joues rosies par l'excitation. « C'était génial, hein ? » Je savais qu'il fallait qu'elle se lance, qu'elle se fasse davantage confiance. Elle me suivait dans certains de mes délires alors j'avais commencé à cerner les envies sous-jacentes qui tourbillonnaient en elle. Il n'y avait que la crainte pour la stopper, pour l'empêcher d'accéder à tout ça. Et mon rôle, en plus de lui tenir la main sur ce long chemin sinueux, c'était de l'aider à dépasser ses peurs.



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Ruby Caldwell

Ruby Caldwell


Date de naissance : 04/02/1993
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MessageSujet: Re: The little joys that remain to be discovered. (Miby #1) The little joys that remain to be discovered. (Miby #1) - Page 2 EmptyLun 25 Oct - 23:33

Rapunzel said " When will my life begins ?"
I guess this is the day.
Ruby & Micah

Je n’avais pas vraiment de souvenirs de cette période, simplement quelques images, qui viennent parfois ça et là, mais c’était comme si j’avais un immense trou noir pendant plusieurs jours. Des sensations parfois. Le froid. Le noir. La faim. Le manque de repère. Ca impactait parfois tout mon quotidien, comme une vielle compagnie qui parfois me rappelait que je n’avais pas eu une enfance normale. Je n’étais qu’une petite fille et ce qui m’étais arrivée, ma captivité, m’avait transformée de manière presque irréversible. D’une petite fille joyeuse et rieuse, je n’étais revenue qu’en étant l’ombre de moi-même. L’ombre d’une petite fille accablée après avoir passé trop longtemps loin de chez elle. Je n’étais même pas sûre d’avoir continuer à garder espoir que mes parents viendraient me chercher à l’époque. C’était tellement flou dans mon esprit. Il n’en reste pas moins que j’avais eu peur de tout et tout le monde, après cela. Que le moindre contact me faisait hurler de peur, que pendant de longue semaines, je n’avais cessé de faire des cauchemars, si bien que seule la présence de ma mère me rassurait, à la nuit tombée. J’avais jusqu’à très récemment-même, refusé de dormir sans une lumière allumée. Je n’avais jamais pu refréquenter l’école dans laquelle j’avais l’habitude d’aller, mes parents m’avaient faite scolariser à la maison, et j’avais pendant des années été plus que régulièrement suivie par une psychologue. Je ne me souvenais même pas d’avoir eu beaucoup d’amis. Je n’en avais eu qu’un. Et encore, je me souviens de la fois, où je lui avais ouvert la porte, me contentant d’un regard avant de lui claquer la porte au nez, complètement effrayée par ce jeune homme, qui vivait pourtant à côté de chez moi. Mais il n’avait jamais lâché l’affaire. Il était resté au rendez-vous, souvent, les bras chargés de douceurs toujours plus appétissantes les unes que les autres. J’avais accepté alors de le laisser entrer dans ma bulle, de faire connaissance avec ce garçon qui s’accrochait à je ne savais quel espoir. Mais il était lentement devenu la personne la plus importante de toute ma vie. Il m’avait apprivoisée à force de temps et il n’avait jamais lâché ma main. Toujours là à me soutenir. A m’offrir ce qu’il avait de plus doux. Des moments de rire, de joie, qui me faisait oublier la cruauté du monde. Qui peu à peu, me redonnait confiance en l’être humain. Il m’avait aidé à avancer, pour le meilleur, et je n’étais on ne peut plus reconnaissante, de l’avoir à mes côtés. Avec lui, j’étais en confiance, et en sécurité. Il me savait. Me connaissais. Il assurait mes arrières comme personne, et était presque plus préparé à mes crises que moi. Aujourd’hui, j’avais du mal à voir ma vie sans lui. Ça me semblait impensable.

Il comptait, plus que n’importe qui.

Il faisait toujours passer mes désirs et mes volontés avant les siens. Comme encore aujourd’hui, où il s’assure que l’on aille à mon rythme, malgré le fait, qu’il voudrait sûrement s’adonner à des activités plus sensationnelles que des petites balades en bateau, et des attractions pleine de magie. Mais moi j’avais ce besoin de me sentir en sécurité, de me sentir rassurée, et je voulais prendre les choses dans l’ordre. Je ne voulais pas gâcher la journée avec de l’angoisse et de la panique. Mais il est vite fait le temps des princesses et des contes de fées. Les couleurs douces, les petites auberges abritant restaurants et boutiques en tout genre, vendant différents costumes pour les petites filles t petits garçons. Des montagnes de peluches et autre produits dérivés. Au fur et à mesures de nos pas, l’univers ainsi que la musique change.  Les roches s’élèvent tout doucement sur ce qu’ils appellent Frontierland. Le pays du far west. Ici l’ambiance ainsi que les couleurs sont plus chaudes. C’est l’univers des aventuriers, des hommes et femmes braves et courageux. Je me rapproche doucement de Micah, alors qu’on se faufile entre les gens pour faire notre chemin jusqu’à l’entrée de l’attraction Big Thunder Mountain. Nous commencions à augmenter l’intensité des choses. J’entendais d’ici les cris des gens, et j’étais incapable sur le moment, de dire s’il s’agissait de cris de terreur ou des cris d’excitation. Mais il fallait que je dépasse ce stress qui me nouait la gorge. A la question de Micah, j’hoche simplement la tête après quelques secondes. Prenant sa main dans la mienne à peine entrés dans la file, uniquement pour me rassurer. M’encrer dans sa présence m’aidait à garder la tête froide. « Je sais. » Soufflais-je distraitement, en posant les yeux tout autour de nous. On se glisse rapidement dans un wagon, et je ne sais pas faire autrement que de me rapprocher de lui, en le suppliant de me promettre que l’on ne risquait rien. Ses mots me rassurent, mais ne me pousse quand même pas à m’écarter. Sa mains se glisse sur ma cuisse, et une douce chaleur remonte jusqu’à mon estomac, alors qu’on entame déjà un passage plus que rapide dans une grotte où il fait un noir presque complet, l’espace de quelques secondes. Mon dieu. On arrive sur une belle montée, avec la lumière du jour au bout, et un bruit assourdissant de chariot. Nous avions atterri sur une île. J’ose enfin lever les yeux et j’admire pendant les quelques instants qui me le permette, la vue du parc en hauteur. C’est presque saisissant. La vitesse du wagon est à couper le souffle. Tout s’enchaîne tellement vite, que je ne rends compte de rien. C’était fascinant. Mon cœur battait si vite dans ma poitrine, et la sensation lorsque l’on descend du wagon est grisante. C’est un mélange sournois de joie, d’excitation, de bien-être. l’adrénaline. On s’extirpe rapidement de l’attraction, et je prends le temps de respirer à nouveau. « C’était… incroyable. » Je réponds, incertaine, le souffle coupé, avant de relever un regard souriant vers lui, et de venir glisser un léger baiser sur sa joue, sûrement sous le coup de l’émotion. « Merci. » Lançais-je simplement, avant de me reculer, les joues roses. « Mais, si ça ne te dérange pas, j’aimerais rester sur des choses du même genre. Je ne sais pas si je supporterais plus fort pour le moment. » Allons-y graduellement, il y avait suffisamment de temps devant nous pour monter en intensité. Puis si ce n’était pas aujourd’hui, ça sera peut-être une autre fois. Nous n’étions pas sans revenir.







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Micah Goodwin
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Micah Goodwin


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MessageSujet: Re: The little joys that remain to be discovered. (Miby #1) The little joys that remain to be discovered. (Miby #1) - Page 2 EmptyVen 21 Jan - 12:53

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Si j'en étais là aujourd'hui, c'était à force de patience et de détermination. Je n'avais jamais abandonné Ruby. Avant même de la connaître, j'avais décidé qu'elle n'avait pas à subir le poids de ce drame en solitaire. Ce cauchemar, elle n'avait pas décidé de le vivre de son plein gré. Elle l'avait subi, elle en accusait les conséquences. Elle avait simplement eu le malheur d'être au mauvais endroit, au mauvais moment. Et j'avais eu mal au coeur, en voyant les journalistes qui s'amassait devant leur maison, les flashs des appareils photos et les caméras qui essayaient de grapiller la moindre information à propos de l'affaire. Mais personne d'autre ne venait, personne ne cherchait à prendre des nouvelles, à savoir ce qu'il se passait désormais, maintenant que la vie reprenait son cours. Moi, j'avais régulièrement pensé à cette fille, retranchée derrière les quatre murs d'une maison qui avait du lui paraître étrangère, les premiers temps. Est-ce qu'elle allait bien ? Est-ce qu'elle arrivait à dormir la nuit ? Est-ce qu'elle ne se sentait pas un peu seule, là-bas ? Est-ce qu'elle allait retourner à l'école, un jour ? Un millier d'interrogations qui avaient tournoyé dans la tête, sans cesse, à force de regarder par la fenêtre de ma chambre. À force de contempler des stores quasiment toujours rabaissés, ne laissant filtrer aucune lumière venant de l'extérieur. Sauf la nuit, où une légère lueur filtrait. Ruby Caldwell. J'avais éprouvé l'impression d'être parasité par ces réflexions, à propos d'une personne dont je savais presque rien.

Puis un jour, j'ai décidé que je ne voulais pas qu'elle continue à se complaire dans sa solitude. J'ai pris la décision d'aller la voir, de toquer à la porte, aussi longtemps qu'il le faudrait jusqu'à ce qu'elle se décide à m'ouvrir. Je ne voulais pas qu'elle reste dans le noir, à se morfondre. Je ne voulais qu'elle arrête de croire, d'espérer. Je voulais me dire qu'elle pouvait revenir à la vie, jour après jour. Petit à petit. Je me souviens de la première fois où mes yeux se sont reposés sur son visage, après tant d'années. Des traits pâles, des joues creuses, des yeux remplis de fantômes. Qui s'étaient écarquillés en me voyant, avant que la porte ne me claque au nez, tout aussi vite. J'avais ri. Je m'étais senti libéré d'un poids, sur l'instant. Parce que je savais que ce n'était que le début. Alors j'avais continué à venir, avec des pâtisseries sous le bras, avec l'odeur d'une vie alléchante et le serment d'un avenir plus agréable. J'ai empiété dans son espace, bouchée après bouchée, histoire après histoire, confidence après confidence. Et Ruby, elle a fini par me laisser de la place dans sa bulle. Par accepter la main que je lui tendais, enroulant ses doigts autour des miens, réconfortée par la promesse de ne jamais la lâcher.

Et depuis, on ne s'était jamais quittés. Pour le meilleur comme pour le pire.

Mais mon rôle, aussi, c'était de l'aider à dépasser ses peurs. J'essayais de suivre son rythme, de ne pas la brusquer plus qu'il ne fallait mais il fallait parfois qu'elle fasse un plus grand pas en avant, si elle voulait avancer. Et Big Thunder Mountain, c'était déjà une étape supplémentaire sur le chemin. Nous nous glissons dans le wagon et je suis pétri d'impatience à l'idée de faire l'attraction. Son corps se glisse au plus près du mien et je la rassure, lui promettant que ça sera rapide, que le paysage sera à couper le souffle. Puis le manège se met en route et ma main glisse sur sa cuisse, sa tête venant se caler contre mon épaule. La mienne pivote et je lui intime de regarder droit devant elle, pour profiter de la vue. Je capte l'émerveillement qui la saisit pendant quelques secondes, en voyant le parc s'étendre depuis le point culminant. Avant de repartir de plus belle, mon cri s'exaltation résonnant tout autour de nous. Jusqu'à atteindre la fin de la course, les joues rosies par la vitesse et la brise s'échouant sur nos visages. À la sortie, je l'aide à s'extirper du wagon avant de la contempler, me gorgeant de son visage débordant de joie. C’était… incroyable. Un sourire fend mon visage en deux sur toute sa largeur, en réponse à celui qui étire ses traits. Avant de me figer quelques instants quand sa bouche se pose sur ma joue, imprimant sa chaleur contre ma peau. Elle recule, les joues roses et mon coeur est comme un lion rugissant dans sa cage. Mes yeux pétillent à ses paroles et je hoche frénétiquement la tête pour acquiescer. « Ça me va. » je souffle, avant de l'attraper pour la serrer contre moi, humant le parfum fruité de ses cheveux. « Je suis fier de toi. » je murmure, avant de reculer à mon tour, suffisamment pour glisser mon bras en travers de ses épaules. « Maintenant, très chère, c'est à ton tour de choisir la prochaine attraction. » je chantonne, avant de commencer à avancer, sortant la carte de ma main libre pour la lui tendre.  

Je retrouvais les sensations familières qui m'étreignaient à chaque fois que je posais les pieds dans ce parc, que je me laissais glisser dans ce monde féerique. Et c'était encore plus magique, avec Ruby à mes côtés et ses yeux scintillants de bonheur. J'aurais voulu que cet instant ne s'arrête jamais, qu'il se cristallise et que ce souvenir réussisse, à lui seul, à déblayer toutes les ombres qui restaient encore sur le chemin. Mais j'étais bien décidé à en créer des nouveaux, à constituer toute une armée pour combattre la peur et pour lui permettre de vivre à nouveau pleinement.

Nous avions toute une liste à réaliser. Et même plus encore.



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