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Bound by a tightrope. (Olyna #1)

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Olympe Lloyd
Deuxième génération

Olympe Lloyd


Date de naissance : 06/07/1995
Messages : 23
Date d'inscription : 30/12/2020


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MessageSujet: Re: Bound by a tightrope. (Olyna #1) Bound by a tightrope. (Olyna #1) - Page 2 EmptyDim 29 Aoû - 20:28

the after-hours rescue, volume one
Reina & Olympe

J'aimais mon métier comme s'il était une extension de moi-même. Une partie de mon âme avec laquelle j'étais en harmonie, qui contribuait à mon équilibre. J'avais arrêté de compter le nombre de fois où mes mères avaient murmuré à quel point c'était risqué, inquiètes à l'idée de ne pas me voir rentrer à la maison. Mes horaires étaient déjà irréguliers à cause des appels impromptus mais je m'étais toujours fait un devoir de revenir chez moi dès que mon service était terminé. Mais j'étais entraîné pour ça, j'avais passé des années à étudier la logistique et les gestes précis pour pouvoir réagir à la plupart des situations que l'on rencontrait dans notre quotidien. Et le simple fait de savoir que je venais en aide à des gens dans le besoin suffisait à surpasser l'appréhension d'un drame potentiel. De toute manière, le danger était à la portée de n'importe qui. Certes, il n'y avait pas de risque zéro et encore moins dans mon corps de métier mais je travaillais avec précaution et je surveillais constamment mes arrières. Être pompier, c'était un style de vie, une ligne de conduite qui me suivait tous les jours, du matin jusqu'au soir. Il était rare que j'arrive pleinement à dissocier ma vie professionnelle de ma vie privée, mes geste dirigés par ces principes inculqués tout au long de ma formation. Et ça se voyait rien qu'à la manière dont j'avais engagé le sauvetage de la jeune femme, en plus de m'occuper d'elle pour veiller à ce qu'elle reçoive les premier secours en attendant d'être prise en charge. Je n'étais jamais vraiment un citoyen comme les autres, poussé par ce besoin de venir en aide à ceux qui criaient à l'aide. Un syndrome du super-héros, diront certains. Mais il n'a rien défaut, à mes yeux. Et il m'encourage à accompagner Reina jusqu'à ce qu'elle atterrisse entre les mains des secours.

Nous atteignons un petit banc où je la dépose, avant d'aller faire un rapide aller-retour dans le magasin de location pour appeler des "collègues" et récupérer de quoi apaiser sa blessure. En revenant, je m'agenouille auprès d'elle pour agir, la prévenant de mes faits et gestes pour qu'elle ne soit pas surprise. En plus, nous étions de parfaits étrangers l'un pour l'autre alors je n'allais me laisser aller à la toucher sans le moindre égard. Mes mamans m'avaient bien élevé. Je sais que la douleur va pulser à cause du contact avec le froid et j'oriente la conversation ailleurs pour attirer son attention sur autre chose. Décidant de l'interroger sur ce qu'elle fait dans la vie, observant ses yeux s'animer quand elle s'exprime à propos des enfants. « Tout est préférable aux adultes. J'ai toujours pensé que vivre dans une cabane au milieu de la forêt, avec une horde de chiens était un choix de vie à prendre en considération. » je rajoute, pour appuyer ses dires. Je préférais largement vivre avec des animaux plutôt qu'avec des êtres humains. Ils étaient perfides, hypocrites et opportunistes, pour beaucoup. Et ça ne valait pas vraiment la peine de s'en entourer jusqu'à pousser son dernier soupir. Puis c'est à mon tour d'être questionné et je commence à décrire mon ressenti sur cette ville étrange qu'est Los Angeles. À mi-chemin entre terre et mer, entre buildings immenses et verdure. Où on trouve de tout, tout le temps, partout. Un endroit qui fourmille nuit et jour, sans jamais vraiment s'arrêter. Avant d'être détrompé par la jeune femme, me faisant hausser un sourcil. Surprenant. Puis je laisse échapper que ça me fait penser à l'endroit où nous allons régulièrement prendre l'air, en Angleterre. Brighton. Là où Poppy a vécu ses premières années avant que nos mères ne décident de s'établir à Londres. Et si j'aimais profondément l'ambiance qui se dégageait de la capitale, j'appréciais la côte et les embruns. « Ça l'est. » je souffle, avec un petit sourire. Une fois sa cheville pansée et bandée, je me redresse suffisamment pour la rejoindre sur le banc. Je continue à lui poser des questions, curieux d'en apprendre plus. À mon plus grand étonnement, je me sens en confiance. Assez pour me confier, assez pour vouloir en savoir davantage. Je n'ai jamais été très porté sur les interactions avec les autres, hormis mon cadre professionnel mais là c'était terriblement naturel. Donc d'autant plus surprenant.

J'en viens même à lui demander conseil pour trouver un endroit où savourer des petits délices en provenance de chez moi. Il me manque ma dose de thé ainsi que des scones dégoulinants de crème et de marmelade de framboise. Et sa réponse fait naître des étoiles dans mes yeux. Je suis peut-être sauvé, d'autant plus que les propriétaires sont londoniens d'après ses explications. « Un compatriote. » je murmure, en posant mon poing contre mon coeur. Avant de pivoter dans sa direction. « C'est vrai ? » Je pense que ma joie doit être plus qu'évidente, à cet instant. Puis elle rajoute qu'elle peut m'y amener et qui suis-je pour refuser ? Un guide n'est jamais négligeable, surtout pour m'amener jusqu'à cet antre britannique. Je hausse les épaules à cette dernière remarque, néanmoins. « Je ne l'ai pas fait pour avoir quelque chose en retour, vous savez. » je souffle, relevant cependant les yeux pour la regarder. « Mais je suis intrigué, en tout cas. J'ai hâte de voir si leur clotted cream fond parfaitement sur la langue. » J'étais particulièrement difficile lorsqu'il s'agissait de mes mets préférés. Surtout celui-là parce qu'il était associé à d'heureux souvenirs de mon enfance. « Et je serais ravi d'en profiter en votre compagnie, Reina. » je rajoute, avec un léger sourire. Avant qu'une sirène ne résonne dans notre dos, me faisant me retourner pour apercevoir le fourgon rouge qui signale l'arrivée des secours. Une fois garés, je relève délicatement la brune pour la déplacer vers eux, expliquant la situation à mes comparses de l'international. Puis je fais face à la jeune femme une dernière fois en la déposant à l'arrière du camion. « Je crois que c'est ici que nos chemins se séparent. » Ma voix n'est qu'un murmure et je penche la tête sur le côté. Comment est-ce que j'allais pouvoir garder contact avec elle ? La réponse me vient sous la forme d'un agent qui s'approche, stylo et calepin en main pour annoter des informations sur l'identité de la blessée. Je louche dessus quelques secondes avant de m'adresser au jeune homme qui se trouve désormais à mes côtés. « Je peux vous l'emprunter ? » je l'interroge, récupérant l'objet de ma question et tendant la main devant moi pour que la demoiselle approche la sienne. Je griffonne rapidement des numéros contre sa paume avant de reculer, relâchant ses doigts des miens. « J'attendrai un signe. Si possible avant mercredi de la semaine prochaine, parce que je rentre en Angleterre. Mais le plus tôt serait le mieux, je suis déjà impatient. » je termine, avec douceur avant de la saluer poliment en voyant les pompiers s'impatienter, pivotant pour prendre le chemin emprunté à la base. J'avais besoin de marcher un moment pour faire descendre pour cette tension accumulée depuis l'instant incongru de notre rencontre.

Mais c''était la stricte vérité. J'avais hâte de découvrir l'endroit qu'elle m'avait indiqué et j'étais loin d'être contre l'idée de la revoir pour partager un moment qui ne serait pas signe de catastrophe.


@Reina Ohara Bound by a tightrope. (Olyna #1) - Page 2 1714752569
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Bound by a tightrope. (Olyna #1)
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