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Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1)

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Charlie Fjeld
Deuxième génération

Charlie Fjeld


Date de naissance : 30/11/1989
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MessageSujet: Re: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) - Page 2 EmptyJeu 15 Avr - 16:25

What if there had always
been more between us?
Emory & Charlie

On aurait peut-être dû prendre le temps de partir, de souffler à l'autre bout du monde dans l'un des pays qui nous faisait tant rêver, mais on n'avait jamais osé. Parce qu'on se disait sans doute qu'on avait le temps, qu'on pourrait toujours partir après nos études ou dans les années qui auraient suivi, le temps de trouver une situation et de mettre de l'argent de côté. Mais on s'était laissé absorbé par le travail, j’étais tombée amoureuse et la vie avait juste continué. Le temps avait filé à une vitesse infernale et nous n'avions toujours pas mis les voiles en direction de nouveaux pays, de nouvelles cultures. Nous étions de vrais explorateurs en cartons et j'étais presque certaine que ce n'était pas près de changer aussitôt. On avait sûrement raté le coche. « Ce n'est pas moi qui ait dû mal à me détendre, quand je suis loin de mon cabinet plus de trois heures, Monsieur Bullman. » je rétorque, tout sourire. « On aurait déjà fait le tour du monde si tu savais décrocher un peu. » je poursuis en lui adressant un regard entendu. Notre travail, ça représentait beaucoup pour nous deux. C'était avant tout une passion et je le comprenais sincèrement. J'avais aussi parfois du mal à décrocher, mais Emory était bien pire que moi là-dessus. Mais il avait raison sur un point, plus jeune, c'était moi la pire quand il était question de s'amuser un peu. « C'est un talent que j'aurais aimé avoir. Ça m'aurait évité quelques punitions de la part de mes parents. » J'étais bien trop proche d'eux pour arriver à leur mentir en les regardant droit dans les yeux. Pourtant les mensonges n'étaient jamais bien gros, mais je me sentais tellement coupable de leur mentir, que je finissais par tout leur avouer, parfois même avant de leur avoir menti. Et plus d'une fois, j'avais écopé de tâches pas forcément des plus agréables à faire, entre quelques interdiction de sorties, en guise de sermon. Et même si faire la vaisselle pendant une semaine, ne restait pas l'un de mes meilleurs souvenirs d'adolescence, les raisons qui m'avaient amené à devoir frotter les couverts pendant plusieurs jours, en était. « Ça me manque des fois, tu sais. » J'étais nostalgique de cette époque où nous avions encore le temps de nous voir tous les jours sans exception. « Alors tu as intérêt à ramener une excellente bouteille. Elle doit être à la hauteur de ces incroyables années. » Elles l'étaient. Toutes. « Effectivement, tu devrais me dire merci. Mais c'est moi, qui vais te remercier une seconde fois d'être avec moi, ce soir. » Il n'avait même pas idée de ce que sa présence représentait pour moi.

Parce que c'était dur, d'être constamment seule, et si j'appréciais parfois le calme et la solitude quand je rentrais du travail, elle finissait par devenir pesante. Je ne savais plus quoi faire ou comment réagir pour supporter les absences répétées de Warren. Je savais qu'il m'aimait, je n'en doutais pas la moindre seconde. Mais nous étions tellement différents, que je me demandais parfois si avions choisi le bon chemin à prendre, tous les deux. J'avais l'impression d'avoir des attentes différentes des siennes ou en tout cas de ne pas les exiger de la même manière. Et ça me faisait terriblement peur. « J'imagine que te dire qu'on en a vaguement discuté, n'est pas une réponse satisfaisante ? » je demande à voix basse, avant de soupirer. Il m'avait laissé décidé la plupart des choses pour le mariage,sans jamais émettre le moindre désaccord. On avait décidé de certains aspects ensemble, mais ce n'était pas allé plus loin. Encore une fois, son travail lui prenait énormément de temps et parler de fleurs ou de plans de tables ne faisaient pas partie de ses priorités. Il s'était peu investi, d'accord. Mais pourquoi m'aurait-il demandé de l'épouser si il se fichait de se marier ? On n'avait pas besoin de ça pour s'aimer et on avait toujours été d'accord là-dessus. Je ne pouvais que continuer d'espérer qu'il ait compris que j'avais besoin de lui, ici, et pas à des milliers de kilomètres. « Moi aussi. Et je te le promets. » Ma tête vient délicatement se poser sur son torse et je ferme les yeux, quelques secondes, appréciant sa présence à mes côtés.

Le reste de la soirée se passe et se termine dans la bonne humeur, jusqu’à ce que l’ambiance change diamétralement. Et je sens mon cœur se serrer dans ma poitrine avant de se mettre à battre d’une façon anormale. J’ignore qui de mes sentiments ou des verres de vin prend l’entière possession de mon être, mais ma bouche vient s’écraser contre la sienne. Mon corps se rapproche inexorablement du sien, les baisers échangés se font de plus en plus passionnés, gourmands et nous basculons tous les deux sur le canapé. Ses lèvres se détachent des miennes et je l’observe, le souffle court. Non, je n’étais pas sûre. Je n’étais plus sûre de rien de toute façon… Je savais que tout ça n’était qu’une putain de mauvaise idée, que j’allais très certainement le regretter le lendemain, mais je n’arrivais pas à faire disparaître cette envie. Je voulais continuer de l’embrasser, pouvoir découvrir chaque parcelle de sa peau, ne faire plus qu’un avec lui. Je reste silencieuse, mes yeux plongés dans les siens, parlant à ma place. Et puis merde… Ses paroles sont accompagnées de gestes et je sens ses mains glisser sous mon tee-shirt pour me le retirer, avant que nos possessions s’inversent. Un long frisson parcourt mon échine alors que ses lippes se baladent dans mon cou, réveillant un feu intérieur que je pensais ne jamais retrouver. A mon tour, mes mains viennent se glisser de part et d’autre de son tee-shirt avant de le passer au-dessus de sa tête et de finalement le laisser tomber à coté du mien. Mes doigts viennent dessiner un chemin sur son torse, mes lèvres cherchant à nouveau les siennes pour lui voler son souffle.  

Je n’avais jamais autant désirer quelqu’un qu’à ce moment bien précis.


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Emory Bullman

Emory Bullman


Date de naissance : 07/11/1990
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MessageSujet: Re: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) - Page 2 EmptyLun 19 Avr - 13:00

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Emory & Charlie

Ce n’est même pas un regret, de ne jamais avoir mis les pieds ailleurs, plus un rêve de gosse, qui ne s’est jamais vraiment concrétisé, à mon plus grand malheur. Mais on avait vite pris en responsabilité, et nos vies avaient un peu changées. On a grandi, on est devenus des adultes, et ce serait mentir que de dire que non, je n’ai pas consacré toute ma vie à mon métier. Parce qu’il n’existait jamais rien de plus gratifiant, que de sauver la vie d’un petit animal. Un animal, c’est le compagnon d’une vie, un membre de la famille pour certains. Ça avait de l’importance. Tout autant d’importance que mes rêves d’adolescent. Que mes envies de voir, et parcourir le monde. « Eh, on ne sait jamais ce qui peut se passer. » Je réponds, les mains en l’air, le sourire innocent. « Et puis tu peux parler toi aussi. Tu es malheureuse si tu es à plus de 50 kilomètres de ta famille.» J’ajoute, sur le même ton, et dans un sourire aussi similaire. Nous n’étions pas mieux l’un que l’autre. Chacun ses petits soucis d’éloignement. Mais je pouvais aisément comprendre pourquoi. Je côtoie la famille Fjeld depuis tellement d’années, qu’à sa place, j’aurais moi aussi du mal à m’éloigner trop longtemps de ma famille. « Ils te connaissent un peu trop bien, surtout. » Je réponds en souriant. On a loupé quelques soirée, et dû annuler quelques sorties ciné ou concert, pour des bêtises minimes, mais assez suffisante pour que Charlie écope d’une belle punition.   « Être consignée dans ta chambre, nettoyer les écuries au lieu d’aller voir un super film ? » Je plaisante, en sachant très bien, qu’elle n’était pas nostalgique que de ça, mais de tout ce temps, qu’on ne nous offrait plus ensemble, parce que le temps a passé, et que les choses ont changées. C’est comme ça. On profite du peu que l’on a. « C’est un vrai challenge, que tu me donnes là. Aucun vin ne pourra égaler nos inoubliables années. » Et ça, pour être inoubliables, elles l’étaient. Je n’avais jamais eu aucun souvenirs aussi clairement gravés. « Tu n’a pas à me remercier je serais toujours là pour toi. » Je souffle, dans un sourire.

Palier aux absences de cet homme, dont je sais qu’elle est amoureuse, mais dont la relation bat de l’aile, depuis un peu trop de temps pour que ça puisse réellement fonctionner. J’étais pourtant heureux pour elle, et je n’ai jamais voulu que son bonheur, mais si ça se résumait à passer des semaines entières à être seule au sein d’une grande maison, où n’erre que son âme, ça n’en vaut peut-être pas la peine. Du moins, c’est loin d’être ce que je le lui souhaitais. « Effectivement » C’était bien tout ce que j’aurais aimé ne pas entendre, juste pour ne pas avoir à imaginer ma meilleure amie, préparer le plus grand jour de sa vie, toute seule. Mais je n’ai pas tellement mon mot à dire, ce n’est pas mon mariage, puis je ne suis même pas vraiment sûr que ça changera quoi que ce soit. Je pouvais me contenter de l’espérer pour elle. Je me contente de la serrer dans mes bras, et de la soutenir à ma manière.

Finalement, c’est toute la soirée qui bascule quand nos corps basculent contre le moelleux du canapé. Plus rien n’est clair, tout est un peu embrouillé, l’alcool ou l’amour, qu’en sais-je. Je ne vois qu’elle. Je ne veux qu’elle. Nos mains se baladent, découvrent chaque petite parcelle de nos enveloppes corporelles. Il y a tout ce mélange de sensations qui font exploser mon cerveau comme mille feux d’artifice. Une douce chaleur envahit le creux de mon ventre, tout comme le désir qui me submerge, un peu plus à chaque secondes. Je n’aurais jamais pensé que cette soirée pourrait se terminer comme ça. Quelque part, c’était surréaliste. Mais il n’y a rien pour m’en empêcher, j’en ai terriblement envie. Folle et dévastatrice envie de ne faire plu qu’un. Nos corps finissent par se mêler, s’unir. La pièce se remplit de l’écho de nos souffles rapides, de murmures et autres gémissements. Une valse rythmée, pleine de tous ces sentiments, et incroyables émotions, qui emplissent tout mon corps, alors que le feu me consume de part en part. A bout de souffle, je viens chercher à nouveau le contact de ses lèvres, la douceur de sa peau brillante. On venait de franchir une ligne, une étape de laquelle on ne pourra jamais revenir, et j’étais loin de ressentir du regret. Clairement pas. Il n’y avait plus que nous, d’une toute nouvelle manière, mais ça n’a jamais emblé si naturel, si évident, comme si ça avait dû arriver un jour ou l’autre. Nos regards se croisent, et j’y vois ce que je n’avais jamais vu, et je crois ne l’avoir pas trouvée, un jour, à ce point radieuse.

Une raison de plus, de ne jamais regretter ce qui venait de se passer.



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Charlie Fjeld
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Charlie Fjeld


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MessageSujet: Re: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) - Page 2 EmptyJeu 22 Avr - 2:05

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Emory & Charlie

Mes parents n'avaient pas réellement eu la chance de grandir dans une famille aimante et soudées, mais l'un comme l'autre, ils avaient pu compter sur le soutien de leur fratrie. Et du côté de ma mère, j'avais eu l'immense privilège de vivre plusieurs années en leur compagnie. Dès mon plus jeune âge je m'étais retrouvée entourée et enveloppée d'un voile d'amour de la part de mes oncles ou de mes tantes et ça m'avait indéniablement aidé de me savoir autant soutenu. Malgré l’absence de mes grands-parents, j’avais appris qu’au sein d’une famille, le plus important, c’était de pouvoir compter les uns sur les autres, d’être présent et d’un soutient sans faille, quoi qu’il puisse se passer. L’union faisait notre force et ma mère avait traversé tellement d’épreuve grâce à ses frères et sœurs, que j’avais essayé d’entretenir la même relation avec les miens. Je voulais pouvoir être là pour eux, être une oreille attentive, qu’importe les problèmes qu’ils seraient amenés à rencontrer. J’espérais avoir réussi à le faire lorsque je vivais encore chez mes parents, et d’y parvenir encore aujourd’hui, même si quelques kilomètres nous séparaient et que nous ne vivions plus sous le même toit. Emory avait raison. Je n’avais que quelques minutes de route pour les retrouver, mais ils me manquaient énormément et je n’étais tout simplement pas capable de rester plus d’une semaine sans les voir. « J’essaie de me soigner. Puis je m’améliore. » je réponds en croisant les bras sur ma poitrine, prenant un air faussement contrit. « Et dans le pire des cas, ils seraient venus avec non, non ? » Après tout, Emory s’entendait très bien avec eux et j’étais persuadée que ça ne l’aurait pas dérangé outre mesure. Peut-être qu’il aurait tiré la tête, sur le principe, mais jamais il n’aurait refusé. « Je ne peux pas nier cette évidence. » Je ne sais pas ce qui était le plus flippant, du coup. Que je n’ai aucun secret pour mes parents ou que je sois à ce point fusionnelle avec ma famille. Sûrement un peu des deux. Mais c’était aussi pour cette raison que je n’avais jamais été punie bien longtemps. Je tenais trop à eux pour aller faire les pires bêtises de l’univers et eux me connaissaient suffisamment pour savoir que même si, certaines de mes conneries méritaient une punition, ce n’était jamais dans l’intention de me mettre en danger ou de m’attirer des ennuis. Et la réflexion de mon meilleur ami me tire un rire franc. « Mais non ! » je lui réponds en secouant la tête. « D’autant plus que, pour ta gouverne, nettoyer les écuries ne m’a jamais dérangé. » Je soupçonnais ma mère de m’avoir mis au monde dans la paille, tant j’aimais passé du temps en compagnie des chevaux, que ce soit pour nettoyer leurs boxs ou faire de longues balades en leur compagnie. « Je parle de tous les moments qu’on a passé ensemble. De nos années lycée, plus particulièrement. » J’en gardais une infinité de souvenirs que je chérissais. « Non, tu as raison. Notre amitié mérite du Champagne. » Un Dom Perignon, pour les connaisseurs. « Je n’en doute pas. » je souffle, resserrant mes bras dans son dos. « Tu as toujours été là. »

Contrairement à mon futur mari, aux abonnés absents depuis déjà plusieurs jours et dont j’ignorais tout du retour. Je pouvais apprendre qu’il rentrait demain, comme dans une semaine. Tout était possible à cause de son travail et c’est ce qui me faisait le plus peur. Préparer le mariage en grande partie seule ne m’avait pas foncièrement dérangé. Warren avait voulu faire les choses en grands, alors que j’aurais préféré une cérémonie plus intimiste, dans un lieu moins imposant, alors concernant le reste, les choses avaient été faite à ma manière et ça me convenait parfaitement. Puis ma mère m’était venue en renfort à chaque fois que je l’avais appelé au secours. Finalement, ce n’était pas plus mal qu’il ne se s’en soit pas plus occupé que ça, j’avais au moins le sentiment que mon mariage me ressemblait, au moins un petit peu, et pas que j’avais préparé celui d’une parfaite inconnue. Alors je me rassurais comme je le pouvais, même si une multitude de doutes m’assaillaient constamment, me faisant tout remettre en question. Mes sentiments, ses sentiments, notre union prochaine, notre future… Peut-être que si je m’écoutais réellement, si je ne m’arrêtais qu’aux signes qui m’entouraient, j’aurais déjà tout annulé. Seulement, je voulais nous laisser une chance et continuer d’espérer que le mariage allait lui ouvrir les yeux. Ou que je finirais par être heureuse avec ce mode de vie, même si il était loin d’être celui que j’avais envisagé en grandissant. J’étais loin de la vie famille dont je rêvais, de la maison en campagne et d’une existence entourée d’animaux, mais en amour, il fallait parfois faire des concessions. J’étais prête à sacrifier certaines choses pour sauver mon couple, à condition d’être heureuse. Sinon, la vie n’aurait aucun sens.

Et j’en trouve un particulier, à cet instant précis, mon corps contre celui d’Emory, mes lèvres en constante recherche des siennes. Ses mains parcourent mon épiderme, me faisant frissonner d’un plaisir presque oublié. J’ai besoin de lui. J’ai envie de lui. Je veux le sentir près de moi, en moi, découvrir chaque parcelle de son être. Je n’ai que faire des répercussions que cette nuit à ses côtés pourra engendrer, de peut-être regretter ce qui se sera passé entre-nous demain matin…  Là, avec lui, j’ai enfin l’impression d’être entière, de me sentir complète. Il n’y a plus rien d’autre qui compte, juste nous et cette découverte de l’autre. Les dernières barrières de tissus finissent par tomber et je me laisse aller dans cette étreinte charnelle. Nos corps s’unissent, nos souffles s’entremêlent. Je me cambre sous ses mouvements, nos bassins s’adonnant à une danse sensuelle, chorégraphié avec minutie. Le silence de la nuit n’est rompue que par notre respiration saccadée et la symphonie de nos gémissements. J’ai l’impression d’être consumée de l’intérieur, que ma peau est aussi brûlante qu’un brasier, que toutes les émotions que je ressens, qui se bousculent dans mon esprit, vont finir par me faire imploser. Sa bouche vient de nouveau s’écraser contre la mienne et je lui rends son baiser avec une telle ferveur que je pourrais m’arrêter de respirer, ici et maintenant. Il pouvait continuer à me voler mon souffle jusqu’à ce que j’expire le dernier.

C’est haletante et le corps encore tremblant de plaisir que mon visage se poser sur son torse, un soupire de satisfaction accompagnant mon geste. Mes yeux se ferment, quelques secondes avant de plonger dans ses iris. « Reste, s’il te plaît… » Je me blottis un peu plus contre lui, déposant quelques doux baisers contre son buste. « Je me sens tellement bien avec toi… » je murmure, d’un ton à peine audible, mais pourtant empli d’une vérité qui m’effrayait.

Parce que je n’avais jamais ressenti une telle sensation de plénitude qu’à ce moment.


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