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Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1)

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Charlie Fjeld
Deuxième génération

Charlie Fjeld


Date de naissance : 30/11/1989
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MessageSujet: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) EmptySam 24 Oct - 15:07

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Ça faisait maintenant un peu plus d’une quinzaine de jour que Warren s’était absenté pour le travail, et je commençais tout doucement à ne plus supporter le sentiment de solitude que me transmettait notre maison, désespérément vide, du matin, jusqu’au soir. Mon travail m’empêchait de ruminer son absence durant la journée, mais une fois la nuit tombée, je ne pouvais pas m’empêcher de me poser une multitude de questions, et le fait que notre mariage approchait à grand pas ne m’aidait pas vraiment. Je stressais parfois à ne plus en dormir. Apparemment, mes réactions n’avaient rien d’anormales et remettre en doute l’envie de devenir sa femme n’avait rien de surprenant. Mais dans mon cas, j’en étais venue à me demander si je ne comptais pas un peu trop sur cet engagement pour sauver notre couple. Comme si avoir la bague au doigt allait l’empêcher de s’envoler à l’autre bout du pays ou de limiter ses voyages d’affaires à des kilomètres de Los Angeles. Et j’avais accepté ce train de vie, ses départs parfois précipitées, ses retours temporaires, et sa non présence à mes côtés, pendant des semaines. Je savais ce que ça impliquait quand je lui avais dis oui, mais plus la date fatidique approchait, plus je me disais que ce n’était pas ça, la vie que j’avais envie de mener. J’avais grandi plusieurs années avec l’absence d’une figure paternelle, et j’avais vu le changement dans ma vie, et dans celle de ma mère, à l’instant même où, celui que je considérais comme mon père, y était rentré. Mes parents ne s’étaient jamais quitté plus de quelques heures et encore aujourd’hui, je pouvais lire dans leurs yeux tout l’amour qu’ils se portaient. Leur flamme n’avait jamais cessé de briller. Et moi, j’étais persuadée que la mienne avait commencé à faiblir, et finirait par s’éteindre définitivement si les choses n’étaient pas amenées à changer. Mais je ne me voyais pas lui demander de faire des concessions en sachant pertinemment que lorsqu’il était là, c’était moi qui devait déserter la maison pour aller bosser, parfois au milieu de la nuit, selon les urgences à la clinique ou chez les particuliers. J’avais vraiment l’impression que nous avions déjà fait le tour de la question et qu’aucune solution ne pourrait être trouvée. Seulement je l’aimais, alors j’allais simplement continuer de prendre sur moi, et espérer, que je finirais par m’habituer à tout ça.

Pour l’heure, je m’emmerde, je me sens seule, j’ai déjà passé les dix derniers jours à prévenir mes parents, un peu à la dernière minute, que je m’invitais pour le dîner, et je n’ai pas envie d’abuser. Même si je sais que je suis toujours la bienvenue qu’ils ne voient pas d’inconvénient à ce que mon joli minois passe leur porte, je reste une adulte censé être capable de survivre à une soirée sans compagnie. Ah ah. Non. J’ai tellement eu l’habitude de vivre entourée de ma famille, que ça me semble inconcevable. Tout est beaucoup trop calme et même le son de la télévision n’arrive pas à masquer ce silence pesant qui règne en maître. Alors j’attrape mon téléphone et je tapote un message rapide à l’intention d’Emory, le suppliant presque de venir me sauver d’un ennui mortel. Je l’appâte à coup de pizzas – les meilleures de la ville, s’il vous plaît, et d’une excellente bouteille de vin. Bon, en vérité, je n’y connais rien, mais Warren, oui, et d’après lui, il n’achète que le meilleur. Sa réponse ne tarde pas à arriver et je saute de mon canapé sur lequel j’avais pris la décision de déprimer. Il serait là dans une petite vingtaine de minutes et autant le dire, je n’étais pas en état de le recevoir, et faire livrer notre nourriture pour la soirée, avant qu’il n’arrive allait se révéler être un véritable miracle. Les vingts minutes s’écoulent, je n’ai pas les pizzas, mais j’ai réussi l’exploit de me faire ressembler à quelque chose et ça, ce n’est pas rien. La sonnerie de l’entrée ne tarde d’ailleurs pas à retentir et je m’empresse d’aller ouvrir à mon invité, avec un peu trop d’enthousiasme. « J’imagine que vous êtes le sauveur de soirée que j’ai commandé ? » je demande, un sourire amusé étirant mes lèvres, avant de le serrer dans mes bras. Emory et moi se connaît depuis qu’on est gosse, tous les deux. Je ne saurais même pas dire à quand notre rencontre remonte, tant j’ai l’impression de le connaître depuis toujours. On a passé toute notre scolarité ensemble, jusqu’à faire les mêmes études, puis le même métier. Emory, c’est mon meilleur ami, mais un membre à part entière de ma famille. C’est toujours vers lui que je me tourne quand je n’ai pas le moral et il répond toujours présent au moindre coup dur. Comme c’est le cas en ce moment, par exemple. « Merci d’être venu. » je fini par lâcher, avant de l’inviter à rentrer en me décalant de l’encadrement de la porte, pour finalement la refermer derrière lui. « Tu veux grignoter un truc, en attendant les pizzas ? » je demande en avançant vers la cuisine. « Je crois qu’elles n’arriveront pas avant une bonne trentaine de minutes… » je marmonne entre mes dents. Bon, on ne peut pas être parfaite à tous les coups, après.


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Emory Bullman

Emory Bullman


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MessageSujet: Re: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) EmptyMar 29 Déc - 23:20

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Je ne sais pas si récemment il y a eût un babyboom chez les chats, mais on ne fait que ça, entre les stérilisation des petits animaux, et autres examens. Les vaccins pour les premiers petits compagnons de vie, de certains clients, je vous le dit, bosser dans une clinique vétérinaire n’est pas de tout repos. Je fais un peu des heures indues ces derniers jours, mais certains diront sûrement que c’est parce que je le veux bien. Passer des heures, des heures à vérifier que chaque petit patients à poil plus ou moins long, n’est pas forcément très utile, et que je pourrais au lieu de ça, renter plus tôt chez moi, et ne pas partir quand la nuit commence à tomber dans le ciel de Los Angeles, mais je ne peux pas me résoudre à partir sans avoir vérifier que tout le monde va bien, qu’il ,’y a aucune complication pour certains, donner quelques caresse à un petit lapin, et une friandise à une petite chienne, à peine âgée de quelques semaines. Je ne pars serein que lorsque tout ça, est fait, et que j’ai la conscience tranquille. Normalement, quelqu’un passera les veiller comme toujours, et quelqu’un pour assurer la garde, mais au moins je suis sûr de ce que je fais. Ce qui en soi, laissait peu de temps à une vie sociale convenable, ni même la place à quelqu’un dans ma vie, et pourtant. Je trouve toujours du temps pour une grande blonde, enfin grande, tout est relatif, on s’entends, mais tout de même, je réponds toujours présent quand elle m’appelle à la rescousse, comme c’est le cas ce soir, quand je quitte mon poste plus tôt que prévu suite à la décommande d’une intervention. Ce n’est pas un message normal, non non, c’est un appel au secours, carrément une supplication. Disons, que je n’ai pas vraiment le choix que de me pointer chez elle. Et au fond, je crois que je n’allais même pas m’en plaindre, c’était les derniers moments, que j’allais potentiellement passer avec elle, avant qu’elle ne se marie, et ne m’oublie pour son mari. Oui j’entends de là, dire que c’est normal, et qu’il faut bien qu’elle se concentre sur son mariage, mais je vois bien, qu’elle est plus aussi heureuse qu’avant, alors en tant qu’ami parfait, il faut bien que je me pointe. D’autant que je n’ai rien à ramener de plus que ma belle personne, et mes bras musclés, pour servir d’oreiller à la blonde. Je n’ai plus le choix.

Je repasse cependant chez moi, pour prendre une douche et me changer, histoire d’être présentable. Elle avait beau me connaître depuis suffisamment longtemps, j’avais quand même besoin, et envie de faire un petit effort. On a grandi ensemble, fait les mêmes études, partagé les mêmes envies et passions depuis que nous avons l’âge de marcher. Je la connais si bien que je pourrais comprendre à peu de choses près, tout ce qui se passe dans son cœur et dans sa tête, si je le voulais. Quand je débarque chez elle, et que je sonne, je n’ai pas quelques secondes, avant de voir son doux minois et ses yeux clairs, passer dans l’encadrement de la porte. Elle est toujours aussi jolie, vraiment. Et ça pourrait s’arrêter là, si je n’avais pas le cœur qui s’emballe un peu. Comme toujours depuis que je la côtoie. Depuis que j’ai pris l’honteuse décision de ressentir un tout petit peu plus que de l’amitié pour elle. Mais un rien du tout. « Si je suis bien chez la demoiselle en détresse, qui m’a promis une pizza et une série, alors oui, c’est bien moi. » J’annonce dans un sourire, alors que je la serre dans mes bras, avant d’entrer à sa suite. « C’est normal. Je suis toujours là si tu as besoin, tu le sais. Tu m’appelles et je débarque aussi vite que possible. » Je réponds, en posant mon manteau sur le porte manteau près de la porte. « T’es encore passée par les bras cassés de l’avenue d’à côté ? » Je demande quand elle m’annonce que les pizza auront du retard. Trahison, Disgrâce, j’ai un peu faim moi quand même. « Si tu as de quoi grignoter, je veux bien. » J’admet, en m’appuyant sur le plan de travail. « Warren est encore absent ? T’es sûre que tu vas pas épouser un fantôme ? » Un poil d’ironie se fait sentir dans ma voix, mais j’étais sérieux. Il n’était que rarement là, et je me demandais encore, comment Charlie faisait, pour supporter autant d’absence. Je veux dire, se marier avec un coup de vent, ce n’est pas le meilleur plan, du moins, je la plains, vraiment. Si elle finis par se marier à de l’absence, comment sera sa vie de famille ? Et au fond, je crois que je ne préfère pas imaginer, mon cœur à toujours tendance à se serrer, quand j’y pense. Etre le meilleur ami, c’est pas toujours le truc le plus simple.


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Charlie Fjeld
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MessageSujet: Re: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) EmptyVen 15 Jan - 20:05

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J’avais rapidement eu soif d’indépendance, ressenti le désir brûlant d’avoir mon propre chez moi, mon cocon rien qu’à moi. Je rêvais d’une vie comme celle que je menais depuis petite, entourée par la nature, avec un multitude de compagnons à poils, mais ailleurs. Et si j’avais réussi à échapper au tumulte de la ville, on était loin de la ferme au milieu des champs. Il en était de même pour les animaux. En dehors de Warren – quand il était là, et moi, il n’y avait pas une autre âme qui vivait ici. Pas même un chat pour égayer un peu cette maison beaucoup trop grande pour seulement deux personnes. Ou une seule, la plupart du temps. Et à force de me sentir seule, d’avoir l’horrible impression de ne pas réellement compter pour l’homme que j’allais épouser, je commençais sincèrement à regretter d’avoir quitter le ranch familial. Ma famille me manquait, de façon presque anormale, et c’était sans doute pour cette raison que je passais énormément de temps chez mes parents, retrouvant, pour certaine nuit, ma chambre d’adolescente. Mais je savais que cette situation ne pourrait pas durer, que je ne pourrais pas me réfugier chez eux à chaque voyages d’affaires et qu’ils se rendraient bien vite compte que la situation ne me convenait plus. Le problème, c’est que j’étais incapable de savoir ce qui serait le mieux pour moi, pour nous. J’étais amoureuse, je le savais, mais plus comme avant. Je me sentais perdue, plus que jamais. Mon esprit me hurlait de tout arrêter, que je ne serais jamais heureuse, ou en tout cas, pas comme je l’espérais en restant avec Warren, tandis que mon cœur me suppliait de laisser une chance à notre couple. Et on s’aimait depuis tellement d’années que c’était difficile pour moi de songer à mettre fin à notre relation. Encore plus avec notre mariage qui approchait à grands pas.

Alors j’appelle à l’aide le seul homme capable de gérer n’importe quelle situation dramatique ; Emory. Mon meilleur ami depuis le bac-à-sable, si je puis dire. Je savais qu’il allait accourir au premier message que je lui enverrais et je ne lui serais jamais assez reconnaissante pour toutes les soirées en solitaire qu’il avait sauvé. Et je sens mon cœur battre presque anormalement quand je lui ouvre la porte. Comment est-ce que c’était possible d’être aussi heureuse de voir quelqu’un, hein ? « J’ai même fait mieux que ça. Je lui ai promis une soirée mémorable. » je réponds en insistant bien sur le dernier mot avant de le serrer dans mes bras. Je fini par mettre fin à notre étreinte, un peu à contre cœur, je l’avoue, pour le laisser rentrer, le remerciant d’être venu. Comme à chaque fois que je venais chouiner que j’avais désespérément besoin de compagne, par textos. « Un vrai super-héros. » Il n’y avait pas à dire, Emory était le meilleur sur beaucoup trop de points. D’ailleurs, je m’étonnais encore qu’il soit célibataire. Il était beau garçon, doté d’une gentillesse hors normes, drôle et d’une bonté sans limites. Puis je me dirige vers la cuisine, mon ami sur les talons, l’informant du retard des pizzas. Et je grimace quand il ose critiquer la meilleure pizzeria de la ville. « Willy est le meilleur ! » Il était certes, un peu lent, mais on mettrait ça sur le compte de la vieillesse. Il tenait son commerce déjà à l’époque où je portais des couches et il cuisinait avec énormément de passion et d’amour. Rien à voir avec les branquignols qu’on pouvait trouver en centre ville. « Tu ne diras plus ça quand tu auras goûter à ses merveilleuses pizzas. » je termine en lui faisant un clin d’œil. Je passe derrière le bar, sortant un petit sachet de cacahuètes que je verse dans un bol avant de le pousser dans sa direction. Un soupir s’échappe de ma bouche devant sa remarque, m’appuyant à mon tour sur le comptoir. « Depuis dix-sept jours. » je souffle. « Et je ne sais même pas quand il rentre. » Rien n’était jamais sûr avec lui. Il pouvait me donner une date, et ne revenir que trois ou quatre jours plus tard. « Je me pose souvent la question ces derniers temps… » Et je n’avais aucunement envie d’épouser quelqu’un qui s’absenterait un mois sur deux ou que je ne verrais qu’en coup de vent, et ce, seulement quand la chance était de notre côté. « J’ai souvent l’impression que ce que je veux moi, ce n’est pas réellement dans ses plans à lui. » Comme fonder une famille, par exemple. C’était un projet qui me trottait souvent l’esprit depuis quelques années maintenant, mais que je repoussais à chaque fois, parce que Warren ne semblait pas prêt à se poser. Pas de cette façon, en tout cas.

Et ça aussi, ça faisait inévitablement pencher la balance.


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MessageSujet: Re: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) EmptyVen 5 Fév - 9:18

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Je n’ai pas eu la chance que Charlie avait eu, en terme de relations amoureuses. J’avais espéré trouver quelqu’un, parce que le temps passait et que comme tous les hommes j’avais cette idée en tête d’un jour fonder quelque chose de solide, de faire de ma vie quelque chose de sympa. A trente ans, il serait peut être temps de faire un petit pas en avant. J’avais eu des conquêtes, mais jamais rien de véritablement stable J’arrivais jamais à trouver quelqu’un avec qui l’équilibre aurait pu être parfait. Il y avait toujours quelque chose qui clochait, ou bien mon esprit me hurlais que je n’avais rien à faire là. Jusqu’à ce que je finisse par comprendre la raison de ces multiples échecs, quand j’ai senti ma poitrine de serrer, le jour où Charlie est arrivée, ravie au possible, main en avant, une promesse d’engagement sous la forme d’un anneau diamanté, qui brillait à sa main. Ce jour-là, c’est un peu toute mes croyances qui s’écroulaient, et mon cœur, qui se fissurait. Ado j’avais eu des doutes sur la manière dont je pouvais percevoir la blonde, et j’étais simplement persuadé que c’était une passade, que dans toutes amitié il pouvait y avoir des doutes. Après tout, je connaissais cette petite tête depuis si longtemps, c’était presque si évident, que je m’étais sûrement joué des tours, quand d’enfant, elle est devenu la superbe ado, puis l’incroyable jeune femme qu’elle était aujourd’hui. Et les sentiments, eux, ne furent jamais une passade. Elle était toujours là, dans un coin de ma tête, alors c’était peut être, sa voix à elle, qui me criait que je étais pas à ma place. Pendant que sa place à elle, était auprès d’un autre. Et je l’étais fais presque à cette idée, à l’idée qu’elle finirait sa vie avec ce garçon qu’elle aimait depuis i longtemps, et qui au fil du temps était même devenu une connaissance à moi. Mais il n’en restait pas moins que je percevais plutôt mal sa manière d’être constamment absent auprès de celle qu’il disait aimer. Un emploi du temps chargé, n’est jamais une réelle excuse, pour un tel manque de présence.

J’arrivais bien à être présent pour Charlie, alors que la situation me mettait plus que jamais en rush constant. J’arrivais à me pointer là, à sa porte, tout frais et tout sourire. Heureux de retrouver celle qui a grandi à mes côtés, d’aussi loin que je m’en souvienne. Elle vivait un peu retranchée de la ville et ce cadre lui ressemblait tellement, rien que le calme et la nature, loin de ce qui fait l’agitation permanente de la ville en contrebas. Semblable à un super héros, je fais preuve de dévotion pour venir sauver sa soirée. « Mémorable ? Oh vraiment ? » Je réponds, alors qu’elle me serre dans ses bras et que je referme mon étreinte sur elle, le temps de quelques secondes, avant qu’on ne se sépare, avec ce petit sentiment de désolation qui enserre mon cœur. « Je sais, je sais, je suis le meilleur. Je mérite ton infini respect. » Ma voix de teinte d’humour et mon sourire n’en est que plus grand. C’était tellement simple d’être avec Charlie. Évident. Elle m’informe du retard de notre succulent repas de ce soir, et je ne fais que de m’en plaindre. J’avais l’habitude de faire appel moi-même, à la réservation de ce mets divin, qu’est la pizza, mais elle avait voulu s’en charger absolument, et nous voilà penauds, sans même un peu de considération de la part de ce dit Willy, qui se jouait de la faim qui me retournait l’estomac. « Elles ont plutôt intérêt à être délicieuses ces pizzas, miss Fjeld ! » Je lance dans un regard faussement menaçant. Puis le sujet dérive indubitablement sur son absent de futur mari. « Il ne t’as pas donné de date de retour ? » Je caché à peine ma surprise, alors qu’au fond, c’était même pas si surprenant. Depuis quelque temps il fonctionnait comme ça, et j’ai plus d’une fois été appelé à la rescousse. Je l’écoute, en grignotant des cacahuètes, pour lesquelles elle devrait être bénie. « Vous avez discuté de tout ça, au moins ? » Je demande avant de glisser une autre graine entre les lèvres et d’ajoute. « Tu said Cha, il n’y a pas de mal à dire que t’es plus aussi heureuse, ça arrive » Je murmure, en la regardant. Je pouvais bien voir dans son regard que ça la peinait beaucoup cette situation, je savais tout de ses rêves, tout de la manière dont elle voyait sa vie, et avancer sans la présence de celui qu’elle aime, ni fonder une famille, je savais que ça pesait énormément sur le cœur de ma meilleure amie. « Viens la ! » Je lance en ouvrant les bras. « Ca va finir par s’arranger, et tu auras un super mariage et des beaux enfants, avec un tonton parfait » Je finis sur un touche d’humour pour tenter de lui rendre le sourire. Au fond, moi c’était peut être pas ce que j’espérais.



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Charlie Fjeld
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MessageSujet: Re: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) EmptyDim 7 Fév - 13:23

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Quand on est jeune, on s'imagine notre future vie, on la conçoit d'une certaine manière en se disant que les choses ne pourront qu'être comme ça et pas autrement. Et quand on parvient à construire quelque chose de solide avec notre conjoint, on se rend finalement compte que tout est parfois bien différent de ce qu'on aurait souhaité. Parce qu'on n'est plus seul, parce que notre caractère ou nos envies diffèrent trop de ce qu'il veut lui. Alors on fait des concessions, des deux côtés, parfois beaucoup, par amour et pour faire en sorte que ça marche. Mais j'avais l'impression de ne faire que ça depuis quelques mois, d'être la seule à vouloir sauver notre couple ou qui semblait remarquer qu'il commençait à battre de l'aile. Sans doute parce que de nous deux, j'étais celle qui se mettait à douter et à tout remettre en question. Mais comment étais-je censée me projeter dans un mariage avec quelqu'un de constamment absent ? Comment est-ce que je pouvais continuer de croire que nous unir réglerait tous nos problèmes ? J'avais accepté ses absences à répétitions et je continuais de le faire, parce que j'avais toujours su de quoi il allait en retourner. Mais au fil des années, les quelques jours à l'autre bout du pays s'étaient transformés en quelques semaines, et je n'arrivais même plus à déterminer depuis combien de temps on n'avait pas pu profiter de l'autre, sans que des urgences dans nos métiers respectifs nous en empêchent. Et si j'avais réussi à vivre avec tout ça jusqu'à maintenant, aujourd'hui, j'avais l'impression de ne voir plus que ça. Ses absences, ce manque considérable de moments passés à deux. Je n'étais pas faite pour vivre seule dans une grande maison. J'avais besoin d'être entourée, de mes proches, de vivre au contact des animaux, mais je n'avais rien de tout ça. Quand je rentrais le soir, je n'avais que le silence et cette horrible impression de solitude pour m'accueillir et je n'en pouvais plus. Je ne voulais pas que ma vie ressemble à ça, je ne voulais pas fonder une famille et voir mes enfants grandir sans un père présent à nos côtés. J'avais passé presque neuf ans sans figure paternel, avant qu'Eliott, qui a tout d'un père pour moi, ne rentre dans la vie de ma mère et dans la mienne. Il m'avait apporté cette présence qui me manquait et je refusais que mes enfants vivent la même chose.

La famille avait une place importante dans mon cœur et il y a certaines choses que je ne pourrais pas me résoudre à accepter.

Mais pour l'heure, j'avais un meilleur ami affamé qui se permettait de râler sur ce bon vieux Willy et je nepiuvais décemment pas le laisser faire. « Une seule bouchée et tu auras l'impression de déguster ta pizza en Italie, directement au pied de la tour de Pise. » Qu'on se le dise, je n'avais jamais foutu les pieds en Italie, pas même en Europe, mais ça aussi, ça faisait partie de mes projets de vie mis entre parenthèses pour le moment. « Fais-moi confiance. C'est le meilleur et si tu oses prétendre le contraire, et bien, c'est motif de divorce amical. » Nah. Puis la conversation dévie sur le principal sujet de mes longues nuits d'insomnies et la raison de sa venue ce soir où de mes nombreuses invitations chez mes parents pour le dîner. « Si, il m'en a donné une. » je soupire avant de lever les yeux en direction du plafond, passant une main légèrement tremblante d'exaspération dans mes cheveux. « Sauf qu'il ne cesse de la repousser et qu'il n'est pas capable de me dire quand est-ce qu'il pourra rentrer. » Je pouvais entendre que ses affaires pour la survie de son entreprise étaient importantes, mais j'avais souvent l'impression de ne plus vraiment exister, voire d'être prise pour une conne. Mais à part lui faire confiance et espérer que tout finisse par s'arranger, on se retrouvait dans une impasse que mêmes de longues et interminables discussions ne pourraient résoudre. « Plus d'une fois, oui. Mais c'est compliqué... C'est de son travail dont il est question, de tout ce qu'il a construit pendant des années. Je ne peux pas lui demander de lâcher du lest alors que je ne le ferais pas moi-même si il me demandait d'arrêter de me lever au milieu de la nuit pour une urgence concernant l'un de mes patients... » Même si moi, j'étais à la maison, contrairement à lui, je ne me sentais pas légitime à demander quoi que ce soit, parce que je comprenais que sa vie puisse en partie tourner autour du professionnel et pas seulement de notre couple. « Il sait ce que j'aimerais, ce que je ressens et il s'en est déjà excusé, mais je ne peux pas lui poser d'ultimatum ou le faire choisir. Je veux que ça vienne de lui... » Et bizarrement, je ne le voyais pas prendre cette décision de lui-même. Je pense même qu'elle ne lui traversera jamais l'esprit. Parce qu'il était comme ça et que j'avais accepté de lui donner ma main en connaissance de cause. Pourtant, ssvoir qu'on allait se marier n'avait pas empêché mes sentiments d'évoluer. « Je ne sais pas, Emory. C'est la situation qui me rend malheureuse, pas d'être avec lui. » C'était compliqué. Beaucoup trop. Et j'aurais tout donné pour une relation aussi simple que celle que mes parents avaient. Un sourire léger étire mes lèvres quand les bras de mon meilleur ami s'ouvre en grand, m'invitant à s'y glisser subtilement. Et c'est ce que je fais. Je viens l'éteindre de toutes mes forces, lâchant un soupir amusé à sa remarque. « Heureusement qu'il est là, ce formidable tonton. » j'ajoute m'a bonne humeur retrouvée. « Qu'est-ce que je ferais sans lui ? » Pas grand chose, si vous voulez mon avis.

La sonnerie de la porte d'entrée retentit, brisant ce moment plein de tendresse et je quitte ses bras à contre cœur. Puis je me dirige vers l'entrée, ouvrant au livreur pour récupérer les délicieuses pizzas. Rien que l'odeur incroyable qui émane des cartons fait crier mon estomac d'envie. Je regagne la cuisine, notre précieux repas entre les mains. « J'espère que tu es prêts à voyager en Italie ! » je m'exclame avant d'attraper la bouteille de vin et de l'invité à rejoindre le salon. Il y avait une série Netflix qui n'attendait plus que nous.


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MessageSujet: Re: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) EmptySam 13 Fév - 13:09

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Si certains aimaient faire la fête à outrance, et s’amuser jusqu’au petit matin, boire à ne plus savoir où stocker tout cet alcool ingurgité, j’avais toujours été de ces ados, un peu calme, et jamais trop rebelle. J’aimais bien faire la fête, mais jamais a outrance, toujours en petit comité, avec les gens que j’appréciais, c’était toujours plus agréable. Parfois plus bruyant, à cause des rires, qui ne cessent jamais, mais tellement plus marquant dans mon esprit. Je ne voulais pas non plus de cette vie, de débauche et de folie, que tout le monde se voyait avoir à la fac. Je voulais juste quelque chose de plus simple. A défaut d’avoir la fille que je convoitais déjà avant, je voulais pouvoir rencontrer quelqu’un, vivre quelque chose de beau, j’avais voulu avoir mon diplôme, un métier stable, un métier passion. J’avais pris goût à prendre soin des animaux avec Charlie. A évoluer et grandir avec elle, on passait énormément de temps au ranch, et même si j’avais déjà un amour sans nom pour les animaux depuis petit, prendre soin des chevaux et du reste des animaux avec elle, m’a juste poussé d’autant plus dans cette branche. On s’est suivi, ensemble, jusqu’à avoir notre diplôme ensemble. Je rêvais d’un jour pouvoir construire une famille, d’avoir ma propre clinique. De mener ma barque tranquillement, dans l’environnement incroyable que nous offrait Los Angeles. Et si j’avais toute une situation professionnelle propice, et une certaine stabilité dans ma vie personnelle, il n’en reste pas moins, que ma vie personnelle, et amoureuse, ressemble au Sahara, parce que rien ne marche. Ça n’avance jamais, ça n’abouti à rien. Je n’y arrive juste pas. Il y a toujours quelque chose qui cloche. Je connais la réponse, au pourquoi ça ne fonctionne jamais, ça restait compliqué. Parce que la situation était loin d’être propice, à ce qu’il puisse se passer quoi que ce soit. Je n’ai pas le droit de m’imposer, après tant d’années. Malgré tout. Malgré les reproches que je peux faire à Warren pour ne pas être assez présent. A croire qu’il aime plus son travail, que la personne qui l’attends sagement à la maison, sans jamais vraiment broncher sur sa situation. Et quelque part, je lui tirais presque mon chapeau, pour avoir autant de courage, et d’implication dans une vie, ou l’on pourrait croire, qu’elle mène sa barque seule. J’étais pourtant le premier, à venir la soutenir, quand parfois, elle se sent trop seule.

Et pas seulement, il y a toujours des bons moments, où on profite de al présence de l’un et de l’autre. Mais ce soir, comme plusieurs soirs depuis un moment, elle la passe seule, et c’est à moi qu’elle a fait appel.

« Depuis quand tu connais le goût que peut avoir une pizza au pied de la tour de Pise ? Tu m’aurais caché un voyage en Italie, Cha ? » Je réponds avec malice. On avait tellement parlé de voir le monde ensemble, quand nous étions que des ados qui rêvaient encore. D’aller dans des lieux tous plus différents les uns que les autres. Puis on avait fait nos petits chemins, et le plus loin où on était allés, c’était sûrement derrière les collines, pour un camping dans la forêt pour mon anniversaire, quand j’ai eu mes 21 ans. « Tu n’oseras pas prononcer un divorce entre nous. Tu m’aimes trop pour ça. » Je réagis directement, sachant très bien que c’est une menace en l’air. Mais je promettais de faire un effort, pour quand la dîtes pizza daignera arriver. Mais pour le moment, on se concentre plus sur le sujet qui la tracasse. {color=#003333] « Quel espèce d’imbécile. Il se rends compte de ce que ça te fait au moins, où il s’en fiche comme de la guerre de Sécession ? »[/color] Je souffle, en voyant bien que tout ça la chamboule plus que de raison. J’ai sincèrement envie d’aller le claquer derrière la nuque, et de le ramener par les cheveux auprès de sa future femme. Il lui devait le respect, et Charlie l’aimait tellement. J’avais du mal à comprendre pourquoi il la faisait passer en dernier. Elle méritait tellement plus que ce qu’il voulait bien lui donner. « Certes, mais tu ne pars pas pendant des jours, en donnant à peine de nouvelles, quand tu vas sauver un petit animal qui a besoin de toi. La situation est différente. Il devrait simplement être plus présent pour toi. » Je lâche.. Ils devaient, ensemble trouver un équilibre, entre leur vies professionnelles, et personnelles. « J’espère qu’il va prendre conscience de tout ça, et réaliser qu’il y a quelqu’un qui l’aime et qui l’attends, ici. Et que tout s’arrangera pour vous. » Je murmure, avant qu’elle ne vienne se glisser entre mes bras, et que je ne referme ces derniers sur elle. « Je me pose bien la question. Mais tu sais que je serais toujours là pour toi. » Je chuchote dans un sourire, alors qu’elle retrouve doucement le sien. Un sourire à m’en faire battre le cœur.

Finalement, notre étreinte se termine quand elle se rue dans l’entrée pour aller attraper les pizzas, et cette bouteille de vin, ui trône sur le comptoir. J’ai terriblement faim, et je crois que mon estomac le manifeste un peu trop bruyamment. « T’as intérêt à me faire décoller Fjeld. » Un rire m’échappe et je la rejoins dans le salon, et de m’installer à ses côtés pour savourer le plaisir d’une série Netflix, et d’une pizza. Un carton devant chacun, que l’on déguste, alors que les images défilent. Et pour une fois, je dois bien admettre que la blonde n’a pas tort. Ces pizza, sont un délice. « Ca me coûte, mais t’avais raison. » Je prononce entre deux bouchées. Je n’avais jamais rien goûter d’aussi bon, et avec le vin qu’elle avait choisi, ça passait encore mieux. Un véritable feu d’artifice sur mes papilles et mon estomac. La moitié de cette dernière tombe bien vite, tout autant que ma pizza, dont il ne reste pas grand-chose. Je me tourne vers Charlie, qui se repose contre le dossier du canapé, dans un soupire. Un rire léger m’échappe alors que j’avance ma main en direction du bord de ses lèvres. « Tu sais pas manger proprement ma parole. » Je viens effacer une trace de tomate de la pulpe de mon pouce, avant de frôler ses lèvres. Ce contact fait vriller mon cerveau pendant quelques secondes, secondes pendant lesquelles, j’ai l’impression qu’il n’existe plus rien autour, qu’elle. Secondes pendant lesquelles mon cœur s’accélère, et que je ne visualise la sensation que pourrait créer un baiser, posé là. J’avais pas le droit, et pourtant, j’en crevais d’envie.



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MessageSujet: Re: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) EmptyLun 22 Fév - 21:22

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« C'est une image, Em. » je lui réponds avant qu'un sourire n'étire mes lèvres. « Je ne te cache aucun voyage en Italie. J'attends simplement désespérément que tu me le proposes depuis des années. » Je n'avais jamais vraiment eu l'occasion de voyager et je n'étais jamais sortir de l'état de Californie. Difficile de partir à l'autre bout du monde quand t'es parents dirigent un ranch qui demande une présence vingt-quatre heure sur vingt-quatre. Et puis je crois que ça ne les a jamais trop attiré. Ils étaient heureux là où ils étaient et j'imagine qu'ils n'avaient jamais ressenti le besoin de voir plus. Moi non plus, cela dit. Je me sentais bien, entourée de la nature et des animaux, loin du tumulte de la grande ville. Mais en grandissant, j'avais eu envie de découvrir le monde autour de moi, de m'ouvrir aux autres, mais ce désir était resté à l'état de rêve. Un rêve que j'avais partagé avec mon meilleur ami pendant de longues années. Puis on avait grandi, les responsabilité et la vie d'adulte nous avaient rattrapés et je n'étais toujours pas réellement sortie du comté de Los Angeles. Des fois ça faisait ni chaud ni froid, parce que j'aimais ce que je faisais et que j'ignorais si j'étais capable de partir plus d'une semaine loin des miens et de tous mes petits patients à poils, plumes ou mêmes écailles d'ailleurs, et de temps en temps, ça me rendait nostalgique. « Je crois que j'ai gardé la liste de tous les pays qu'on voulait visiter. Elle doit être dans une de mes nombreuses boîtes à secrets chez mes parents. » j'avoue en remontant les yeux jusqu'aux siens. « Et ça me fend le cœur de l'avouer, mais tu as raison. Je t'aime trop pour ça. Mais je trouverais quelque chose de fort et significatif si tu n'aimes pas ces merveilleuses pizzas. » Comme lui faire promettre de m'emmener en Italie par exemple. Et pour ça, je comptais sur le vin pour m'aider un petit peu.

Puis la discussion dévie sur le sujet principal de mes tracas et je pousse un profond soupir. C’était compliqué. Beaucoup trop, même et je me demandais encore comment j'arrivais à ne pas péter un câble alors que je me retrouvais seule des semaines durant et à gérer les derniers préparatifs pour notre mariage. Et en même temps, je ne pouvais pas m'empêcher de le comprendre. Son entreprise, son métier, c'était une partie de sa vie. Il l'avait construit et bâtit bien avant que je n'entre dans sa vie et je savais à quoi m'attendre quand j'avais accepté qu'il me passe la bague au doigt. « Emory. » je gronde gentiment, secouant la tête de droite à gauche avant de passer une main las dans mes cheveux. « Il ne sait sûrement pas lui-même quand est-ce qu'il va rentrer. » Et c'était sûrement ça le problème. J'avais l'impression que rien n'avait changer depuis notre rencontre, qu'il partait toujours aussi souvent, toujours aussi longtemps, alors que cette fois, il avait quelqu'un dans sa vie, quelqu'un qui avait accepté de l'épouser et qui voulait, plus que tout, fonder une famille avec lui. « Je sais. Mais je savais aussi tout ça quand il m'a demandé de l'épouser. J'ai sûrement penser à tort que ça changerait les autres... et qu'on avait enfin tous mes deux envies de la même chose. » Mais je crois que nous vivions dans deux mondes bien différent actuellement. Et j'étais prête à faire de nombreuses concession, à prendre sur moi pour de nombreuses choses, mais je ne me sentais pas capable de tirer un trait sur mon envie d'être mère. Et j'espérais sincèrement qu'il envisageait la possibilité de l'être aussi. J’étais prête à attendre, mais certainement pas éternellement. Il fallait que je lui parle, à cœur ouvert, sans mâcher mes mots par peur de le braquer et que j'accepte de prendre le risque de tout foutre en l'air. « Moi aussi, je l'espère. » je souffle en ayant pourtant l'impression de me mentir. Puis mon meilleur ami ouvre ses bras, m'invitant à venir m'y glisser, ce que je fais sans plus tarder. « Tu es vraiment le meilleur ami que tout le monde rêve d'avoir. » Mais notre étreinte prend fin avec l'arrivée de nos pizzas et le début de notre marathon Netflix.

Les cartons sont presque entièrement vidés de leur contenu, au même titre que la première bouteille de vin, la seconde étant encore pleine à moitié. Ou un peu moins. Et je crois que je ne vais pas tarder à exploser. Je m'enfonce dans le canapé, le dos bien appuyé contre le dossier, et je lâche un petit soupir de contentement. « Je t'avais bien dit que c'était divin. » Et encore, je pesais mes mots. Puis je l'entends rire et je fronce les sourcils, me redressant légèrement. « Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dis ? » Je vois sa main s'approcher de mes lèvres, essuyer une trace de tomates oubliées et je crois que je deviens aussi rouge que cette dernière, tandis que mon cœur s'accélère dans ma poitribe. Bordel... Je crois que mon cerveau est en train de disjoncter. Mes iris se perdent sur son visage, avant de se poser sur ses lèvres et il y a tout qui explose. Guider par un feu ardent qui me consume de l'intérieur et les verres de vin, je fini par rompre la distance entre nous, venant écraser ma bouche sur la sienne.


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MessageSujet: Re: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) EmptyMer 10 Mar - 22:02

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« J’attends simplement que madame soit disponible, avant de l’embarquer en Europe. » Je réponds, sans cacher un sourire amusé. Je n’avais jamais été contre voyager, on n’en avait simplement jamais eu l’occasion, ni l’argent. Quand on a eu les fonds pour partir, nos emplois du temps se sont considérablement remplis, avec nos métiers respectifs. Mais de l’autre côté des portes de Los Angeles, il y avait ce monde, que j’avais toujours rêvé de découvrir. Je me dis qu’un jour, on pourra, on aura le temps, et on saura prendre le temps de se retrouver, loin d’ici, juste elle et moi. Comme quand on était des ados qui rêvaient encore, quand on n’avait ni petits-copains, ni vie d’adultes à se préoccuper. Quand c’était juste nous, et le monde. « Ca serait drôle de rouvrir ces boites un jour, et de voir quels ados ingrats on était. » On avait tellement de suites dans les idées, tellement de pensées qui fusaient partout. D’envies, de rêves. On avait couché des listes entières, de règles, et d’instructions pour l’avenir qu’on espérait vivre un jour, comme s’il allait nous échapper, si on ne notait rien, comme si on n’allait jamais se souvenir de tout ça, alors que j’en gardais des souvenirs plus que concrets. Rien ne m’avait jamais échappé, mais m’en souvenir ça me faisait toujours un petit quelque chose. « Ca te fends le cœur, carrément ? » Je réponds, dans un rire amusé. Je sais bien qu’elle ment, elle tient beaucoup trop à moi, pour faire quoi que ce soit, et elle m’est redevable pour bien trop de soirées sauvées. Même si je ne crache jamais sur une soirée en sa compagnie, ni même quelques secondes. Tout était bon à prendre.

On avait plus autant de temps qu’avant, plus autant d’occasions, depuis ses fiançailles. J’étais heureux pour elle, mais parfois, y penser, ça me faisait quelque chose, comme un pincement dans le cœur. J’essayais parfois de chercher à comprendre ce qui la poussait à rester dans une union, où je sais pertinemment, qu’elle ne sera jamais aussi heureuse qu’elle le prétendra. J’essayais de comprendre pourquoi, elle ne recevait pas autant d’attention qu’elle en méritait, pourquoi il semblait l’écouter à demi-mot, quand elle essayait de lui exposer ce dont elle rêvait. Je pouvais envisager le fait qu’il ait un travail prenant, et au fond, même je comprenais, parce que je ferais n’importe quoi pour le mien, quitte à travailler des heures indues pour veiller sur la santé de mes petits patients, mais pas à en abandonner la personne qui partage mon quotidien. « C’est juste la vérité. » Je réponds, en haussant les mains, paumes vers le plafond, innocemment. « Personne n’aurait pu te dire ce qui se passerait, Cha. Une union, ça se construit à deux, tu avais tous les droits de penser que les choses évolueraient. » Je soupire, avant de l’accueillir, le cœur battant, dans mes bras. Je voulais simplement qu’elle soit heureuse, parce qu’elle le méritait, plus que n’importe qui. Peu importe ce que ça impliquait. Son bonheur, son sourire, c’était ce que je lui préférais. « On me le dit souvent. » Je réponds dans un sourire

C’est l’estomac au bord de la rupture, que je m’enfonce dans le canapé à ses côtés, rassasié comme jamais. J’avais rarement mangé une aussi bonne pizza, et je crois sincèrement, que celle qu’on a mangé ce soir, furent envoyées de la part des dieux, et que rien n’avait été aussi bien assortis avec les verres de vin qui se sont succédé, et qui me donnent un peu chaud. « Ca m’apprendra à sous-estimer tes goûts en matière de cuisine. »  Je plaisante, avant de remarquer la tâche de sauce sur le bord de ses lèvres, et de ne pas manquer de venir la lui retirer, en personne sensée qui veut protéger son ami de la considérable gêne de s’être tâché. Mais ses joues prennent tout aussi vite une teinte pourpre, et je crois que mon cœur s’accélère à cette vision. J’essaie d’éviter de trop me focaliser sur toutes les pensées qui naissent dans ma tête, mais j’ai bien du mal à les éviter. Ca se bouscule, et je n’ai même pas le temps de les remettre en place, qu’un baiser est posé sur mes lèvres. Je mets quelques millième de secondes, avant de lui rendre, avec une certaine fougue. J’avais rêvé de ça pendant des années. J’ai beau savoir que c’est probablement une immense connerie, plus les secondes passent, plus une petite flamme se mets à grandir, et à embraser mon corps tout entier. Rapidement, on se retrouve collés l’un à l’autre, le souffle qui se fait doucement plus rapides, comme les battements de mon cœur. Je finis doucement par réaliser ce qui est en train de se passer. « Charlie… Je- On… on devrait pas. » Je regrette presque aussitôt ces paroles, que j’aurai rêvé de faire mourir sur ses lèvres. Mais j’ai les pensées complètement en pelote, le cerveau qui ne voit plus qu’elle, qui ne veut plus qu’elle. Mais je ne veux pas qu’elle regrette. Pas être celui qui aura tout fait exploser. Pourtant, je me sens incapable de laisser e que moi j’ai toujours voulu, de côté, être le seul, pour elle. Même pour quelques instants, pour une soirée. Je ne voulais qu'une chose; qu'elle me fasse taire en m'embrassant, encore et encore, que cette soirée ne se termine jamais.



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MessageSujet: Re: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) EmptyJeu 18 Mar - 23:08

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L'Europe, on en avait rêvé. J'ignore pourquoi ce continent en particulier, pour certains pays plus que d'autres. Sûrement parce qu'il nous intriguait et qu'on ressentait le besoin de découvrir tout cet inconnu par nous-même, sortir de notre zone de confort et surtout aller plus loin que la ville où nous avions grandi. Mais nous étions jamais partis. Trop pris par nos études puis par notre travail. Et peut-être parce qu'il m'avait manqué une bonne dose de courage pour partir à des milliers de kilomètres de ma famille, même si ce n'était que pour quelques jours. J'étais tellement proches d'eux, que ça me semblait presque impossible de m'éloigner autant de la sorte. Mais j'en avais envie et je refusais de quitter ce monde sans avoir mis un pied en Italie. « Parce que c'est de ma faute maintenant ? » je demande, faussement outrée. « Tu dis ça, mais je suis presque certaine que tu es incapable de quitter plus de vingt-quatre heures ton cabinet. » Alors délégué le travail à quelqu'un d'autre pour des vacances à l'autre bout du monde, ça me semblait presque impossible, avouons-le. Je le connaissais depuis le temps. Sûrement un peu trop bien. « Parle pour toi. Tu étais l'ingrat du duo. Moi j'ai toujours été adorable. » je réponds, un immense sourire étirant mes lèvres. On savait tous les deux que c'était faux. Je n'étais pas la pure adolescente que mes parents avaient pu avoir, j'étais même plutôt calme. Mais je n'avais pas lésiné sur les bêtises. Pas de quoi en faire tout un foin, mais certaines m'avaient quand même valu les gros yeux de la part de mon père et une bonne brasse par ma mère. « Je passerais les récupérer à l'occasion. » Je n'étais pas certaine de vouloir découvrir tout ce que j'avais pu y mettre à l'intérieur, mais il y avait tellement d'heureux souvenir en compagnie d'Emory dedans, que ma curiosité était bien trop grande pour refuser. Il était mon meilleur ami depuis tellement d'années qu'on allait très certainement retrouver des pépites. « Hum, hum. C'est pour t'éviter de prendre la grosse tête que je ne te l’ai jamais avoué. » Il n’avait pas besoin que je lui dise pour le savoir, de toute façon. Il savait que je tenais à lui comme à la prunelle de mes yeux. Il était le premier vers qui je me tournais quand j’allais mal, le premier avec qui je partageais mon bonheur ou mon excitation. En fait, il était le premier dans presque tout. Et c’était comme ça depuis que nous étions petits. J’avais de la chance de l’avoir à mes côtés et ça aussi, il le savait.

Ou en tout cas, j’osais l’espérer. Les choses avaient un peu changé depuis que je m’étais mise en couple, depuis que j’avais pris la décision d’habiter avec Warren et que nos emplois du temps surchargés ne coïncidaient plus autant qu’avant. On ne se voyait plus au même rythme et le peu de temps que j’avais de libre, j’essayais de le passer avec mon futur mari. Quand il faisait acte de présence, évidemment. Mais on parvenait toujours à s’accorder un peu de temps, Emory et moi, juste nous deux et il continuait de venir sauver mes soirées de solitudes et de dépressions à chaque fois que je lui demandais de voler à mon secours. Et en ce moment, c’était un peu trop fréquent à mon goût. Non pas que ça me dérangeait d’être avec lui, mais j’aurais préféré ne pas avoir besoin de lui demander d’être là, par crainte de passer ma nuit sur le canapé à broyer du noir en songeant à la vie malheureuse que j’allais avoir si mon fiancé ne comprenait jamais que j’avais besoin qu’il soit un minimum à la maison. « Et tu crois que je devrais arrêter d’y croire ? Que je me berce d’illusions en me disant que les choses changeront une fois qu’on sera marié ? » je le questionne, mes yeux venant plonger dans ses iris. J’avais besoin d’entendre son avis, qu’il me dise sincèrement ce qu’il pensait de cette putain de situation, parce que j’avais l’impression de devenir folle. Et si rien ne changeait, j’allais vraiment finir par péter les plombs. Et il s’agissait bien de la dernière chose dont j’avais envie. Je viens alors me blottir dans ses bras, posant délicatement la tête sur son torse, soupirant de lassitude. L’amour, c’était vraiment trop compliqué. Je n’avais aucune idée de ce qui serait le mieux pour moi, pour le futur. J’allais sur mes trente-et-un ans et j’avais besoin de me poser, de fonder une famille… Douter de mes sentiments, de ce que je voulais vraiment partager avec Warren, c’était prendre le risque de voir s’effondrer tout ce en quoi je croyais et surtout, tout ce que je désirais du plus profond de mon âme.

La pizza dégustée et accompagnée d’un vin divin, je m’enfonce dans le canapé, poussant un soupir d’aise. Puis mon visage se tourne lentement dans la direction de mon meilleur ami et je l’observe quelques secondes avant de sourire. « Je suis une femme parfaite, qu’est-ce que tu veux. » Non seulement j’avais un don certain pour trouver les meilleures pizza de la ville, mais en plus de ça, j’étais une bonne cuisinière. Alors je n’arrivais pas à la cheville de ma mère, mais j’avais beaucoup appris en la regardant faire. Et je ne me passais jamais de ses conseils aviser, quand il était question de mijoter de bons repas. Internet ne faisait pas le poids face à Neilina Duncan. Et la soirée aurait pu continuer, dans cette ambiance bonne enfant, mais tout dérape à l’instant même où l’un de ses doigts glissent sur la commissure de mes lèvres pour me retirer un peu de sauce tomate. Je sens mon cœur s’accélérer dans ma poitrine et j’ai l’impression de le découvrir pour la première fois. Il y a tout qui explose, qui se bouscule dans mon être et je me sens perdue. Plus que jamais. Ma bouche vient s’écraser contre la sienne et il n’y a plus rien autour de nous qui n’existe. Je me fiche que ce soit mal, je me fiche d’être en train de tromper l’homme fantôme à qui dit j’ai dis oui, j’ai juste envie de l’embrasser encore et encore, comme si ma vie en dépendait. « Je sais. » je murmure dans un souffle. Et j’aimerais me gifler de le savoir, mais de ne pas être en capacité de reprendre mes esprits, de m’arrêter avant d’aller plus loin. « Je sais… » je répète, un peu plus bas, avant de l’embrasser à nouveau, mes mains venant se poser contre son torse pour le faire basculer en arrière sur le canapé.

J’étais sans aucun doute en train de faire la pire connerie de toute mon existence, mais je n’avais qu’une seule envie, sentir son corps contre le mien.


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MessageSujet: Re: Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) Pizza and Netflix party. Or not. (Emolie #1) EmptyLun 22 Mar - 22:41

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Non, je ne suis pas capable de quitter mes petits patients touffus et adorable pendant très longtemps, mais pour être très honnête, Charlie, j’aurais pu la suivre à l’autre bout de la planète. Ça n’a jamais été l’un sans l’autre, alors je serai presque prêt à prendre mon mal en patience, le temps de quelques jours là où la gastronomie nous fera sûrement revenir en roulant, tant on se sera régalés, là où on aura entendu tellement d’accents, qu’ils auront certainement marqué nos mémoires, tout comme les monuments. Mais l’heure n’est plus au voyage dans nos vies. D’autant que la sienne, promets d’être si remplie, qu’il me faudra sûrement batailler pour l’avoir rien qu’à moi, l’espace de quelque heures. « Toujours et uniquement ta faute, Charlie. » Je réponds en croisant les bras sur mon buste, fièrement. Il n’y a pas de fautifs, seulement des vies un peu trop remplies et des rêves un peu trop grands. « Tu ne sais toujours pas mentir. » Je rétorque presque aussi vite. Jamais un pour rattraper l’autre, mais il faut bien dire que pour Charlie, les bêtises quand nous n’étions que des adolescents, c’était presque inné. Des bêtises d’enfants, certes, jamais rien de très grave, mais qui nous avait tenu pendant de longues minutes à rire comme si ne pouvait nous arrêter. Les souvenirs, n’ont jamais quitté ma tête. Je les chéris tous, avec le plus grand soin. « Je ramènerais le meilleur vin que je trouverais pour les accompagner. » J’indique, de l’impatience dans la voix. Un petit tour du côté de Memory Lane, un de ces jours, ce n’est pas quelque chose que je vais refuser. « Oh je vois, donc c’est pour prendre soin de moi ? Je devrais donc te dire merci ? » Tout semble léger quand j’étais là, presque naturel, comme évident. Charlie, je la connais par cœur, le moindre de ses secrets, de ses pires hontes à sa plus grande fierté, tout comme elle savait tout de moi, sans exception. Elle a plus de valeur que n’importe qui, n’importe quoi. Ce n’est pas donné à tout le monde. On a simplement une bonne étoile et je pense ne pas assez la remercier pour tout ce qu’on a vécu ensemble, depuis qu’on a l’âge de se créer des souvenirs.

On en a moins l’occasion ces derniers temps, nos vies d’adultes nous prennent tous les deux un temps démesuré, mais j’ose croire, qu’un jour tout ça rentrera dans l’ordre. Dans tous les cas, je restais pendu à ses appels, à voler à son secours quand elle le demande, ou qu’elle en ressent le besoin. Il faudrait vraiment que ce soit une urgence de mon côté, pour que je ne réponde pas. Ses mots font s’arrêter quelques instants mon cerveau pour lui laisser le temps de retrouver toutes les informations et de formuler un avis sincère, tandis qu’elle me fixe là, ses grands yeux clairs, terriblement attristé par cette situation que personne ne semble vraiment maîtriser. « Je ne suis personne pour te dire d’arrêter de croire en ce que tu veux. » Je commence, la voix bien moins enjouée qu’au début. « Mais est-ce qu’il a seulement parlé du mariage avec toi ? Est-ce qu’il a ne serait-ce que jeté un œil à comment tout allait dérouler ? » Je la questionne, le cœur serré. Je voudrais pouvoir lui dire que ça allait aller mieux quand, à son annulaire se trouvera cette bague scintillante, qui allait la lier définitivement à Warren. « J’aimerais te promettre qu’il changera, Cha, mais je n’en sais rien. Je l’espère pour vous. » Je termine, tout en sachant qu’elle continuera à y croire, parce que c’est Charlie et qu’elle l’aime, Warren. « Promets-moi simplement que tu feras tout pour être heureuse ? » Je murmure, alors qu’elle repose sa tête contre mon buste et que je la serre délicatement. Tout ce que je demande, c’est à voir un sourire sur son visage. Quoi qu’il en coûte.

Une fois terminé de panser son petit cœur blessé, on s’attaque à cette pizza, qui se révèle à ma plus grande surprise être divine. « Tu prend peut-être soin de ma grosse tête, mais tu devrais surveiller tes chevilles, Fjeld » Je lâche, dans un gloussement amusé. Cependant, il ne suffit que de quelques secondes, pour que la pièce s’embrase et que l’ambiance, change du tout au tout. Il fait plus chaud, mon corps se retrouve doucement secoué d’un vague qui déferle sans faire attention à ce qui se trouve là. Je ne vois plus rien d’autre qu’elle. Hermétiques aux sons et au monde extérieur, il n’y a que nous. Les baisers s’enchaînent et se gorgent d’une passion grandissante, qui remue chaque millimètre de mon être. Egoïstement, je ne veux pas que ça s’arrête, j’en veux plus, toujours plus, mais je n’ai rien promis à personne, je suis libre de moi-même. De son côté, il y a son mariage qui approche et ce qui est en train de se passer, n’est juste pas ce qu’il y a de mieux, pourtant, je n’ai jamais eu l’occasion de frôler un meilleur moment, de toute ma vie. On sait tous les deux, qu’on est en train de faire une immense connerie. Qu’on devrait s’arrêter là et oublier simplement ce baiser, mais je bascule en arrière et je me retrouve là, à chercher ses lèvres, son contact, toujours plus proche. « T’es sûre ? » Je souffle, entre deux baisers. Je crève d’envie que nos peaux se frôlent, que nos corps se joignent, se mêlent. J’ai le cœur qui bats à une vitesse qui dépasse l’entendement et synapse explosent, une par une, brûlée par ce désir, qui m’envahit tout entier. « Et puis merde… » Les mots dépasse mon esprit, avant que je ne vienne glisser mes mains sous son haut pour le lui ôter, tandis, que nos positions s’inversent et que je viens couvrir la peau de son cou et de son buste de baisers, que je la découvre, d’une manière nouvelle.

Le pire, c’est que je ne suis même pas sûr de regretter à un quelconque moment, ce qui est en train de se passer, tant j’en ai crevé si souvent d’envie.




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