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Theater Trap (Silma #1)

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Alma Martins
Deuxième génération

Alma Martins


Date de naissance : 21/09/2000
Messages : 12
Date d'inscription : 30/04/2020


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MessageSujet: Re: Theater Trap (Silma #1) Theater Trap (Silma #1) - Page 2 EmptyDim 2 Oct - 18:01

First step,  being locked in a theater.
Sid & Alma

Silencieuse. Droite. Invisible. C’était tout ce que j’avais toujours été. Parfois, j’avais eu envie de tout faire exploser, en voyant que certains faisait tout et n’importe quoi, se heurtait à la justice, sans en payer les conséquences. Certains prenaient même des risques sans que personne ne le sache. Alors si eux pouvaient ? Pourquoi pas moi ? Pourquoi s’empêcher de vivre quand on peut faire l’expérience, une fois dans sa vie, au moins, de frôler l’interdit et le danger du bout des doigts. Qu’est-ce que l’on pouvait réellement risquer entre ses murs ? Tant que l’on ne dégradait rien, que l’on ne prenait rien dans les coffres, que la nourriture qu’il restait, n’était pas volée. Hormis l’intrusion, qu’est-ce que l’on pouvait encourir ? Ce que je pouvais craindre le plus, serait, au pire, la réaction de mes parents. Venir me chercher chez les forces de l’ordre n’était sûrement pas quelque chose qu’ils avaient déjà envisagé, et j’allais probablement en entendre parler pendant des semaines, si Sindri, et moi, nous nous faisions attraper par je ne sais quel moyen. Ce serait sûrement quelque chose à rajouter sur cette liste de choses à réaliser. Se retrouver en garde à vue. Mais si nous étions suffisamment discrets, tout devrait bien se passer. J’avais tout de même le sentiment que ça n’allait pas être si difficile. Ni lui ni moi, n’étions semble-t-il des personnes à l’énergie débordante. Il semblait plutôt fidèle à l’image que je m’étais faite de lui, calme et posé. Je pouvais cependant ressentir son angoisse. A sa place, si ma sécurité dépendait du plan de quelqu’un d’autre, je n’aurais pas du tout été rassurée non plus. J’essayais de faire de mon mieux pour qu’il se sente le plus à l’aise possible. « On va faire de notre mieux. » Je lui réponds, dans un petit sourire, qu’il ne voyait sûrement pas du fait de l’ombre dans laquelle nous étions dissimulés. Tout allait bien se passer.




J’engage la conversation à coups de questions plutôt bateau, parce que je ne sais pas pour où commencer. Je ne sais pas s’il a envie de faire plus ample connaissance ou qu’il voulait qu’on garde une certaine distance, d’ici la fin du mois. On ne risquait rien, ce n’était qu’un petit mois de toute manière. Mais j’aurais aimé en savoir un petit peu plus sur son cadre familial, sur ce qui faisait l’essence de ce qu’il était. Ce qui pouvait l’animer. Pourquoi il avait décidé d’abandonner. Ce qui avait bien pu lui arriver pour qu’il se dise que c’était la meilleure des idées. L’idée même de le froisser, me paraissait pourtant stupide, alors je me contente des banalités, parce que ça permet au temps de s’égrainer et de ne pas rester dans le silence pendant des heures, bien que le silence n'était pas des plus gênants. Pour autant, se regarder en chiens de faïence toute la nuit, ça allait sûrement être long. Je le questionne sur le film, et me contente d’avouer que c’était mon premier. Il n’était pas aussi effrayant que je le pensais. « Je me pencherais sur son cas. » Je lance à sa proposition, notant dans ma tête le titre du film. Je n’étais pas certaine d’aimer, mais je voulais bien lui laisser sa chance, je n’avais rien à perdre après tout. Je restais un peu craintive bien que j’avais dépassé bien des apriori sur ce genre cinématographique ce soir. « Je n’ai jamais compris pourquoi les spectateurs aimaient se faire peur en regardant des films. » Quel était l’intérêt ? Frissonner ? Ressentir de l’adrénaline ? Il y avait tellement de moyens plus intéressant de le faire. Ils étaient cependant un terrain plutôt intéressant pour des étudiants en psychologie. Il y avait bien des aspects à observer dans tout ça. L’attrait pour l’horreur, le gore, le surnaturel, et tant d’autres choses encore.




Enfin, l’ombre et la nuit règnent sur le cinéma. Nous sommes seuls. Après quelques minutes encore cachés, nous sortons, prenant le temps de se dégourdir et de retrouver un peu de sensations dans nos membres. Notre cachette n’avait pas été des plus confortables. « On devrait rester à l’étage, tant que la nuit n’est pas trop avancée, ça nous permettra d’éviter tout problème. » Je recommande à mon tour, avant de sortir ma lampe de mon sac. La bonne vielle méthode. J’économisais la batterie de mon téléphone de cette manière. Sait-on jamais que ça doive nous servir. « Avec plaisir. » Mes lèvres se parent d’un sourire et c’est par là que commence notre exploration. Ce n’était que des machines, des lecteurs et plus encore des ordinateurs plutôt performants. Elle était loin l’époque de la pellicule qui tourne et de l’immense spot à l’arrière. Maintenant, tout était envoyé via un cloud. Notre exploration se poursuit par toute salle qui voulait bien s’offrir à nous. Des rangées de sièges vides. Pas de sons, rien que le silence dérangé par nos pas sur les tapis. Nous conversions à voix basse parfois, comme si quelqu’un pouvait encore nous entendre, alors que nous étions seuls. Des salles pleines d’affiches récentes comme ancienne nous ouvraient les bras. Nous étions tombés sur certains grands classiques du cinéma, ce qui nous avait permis d’échanger sur le sujet. Lui possédait une culture que je n’aurais sûrement jamais sur ce milieu. Il semblait même bien plus passionné. Il avait certainement trouvé un échappatoire là-dedans. Du moins, c’était ce que j’imaginais. Je faisais peut-être fausse route. En tout cas, j’appréciais l’écouter parler.




Trop vite, le matin pointe le bout de son nez alors que nous nous étions longuement assis pour discuter dans le noir d’une salle. Nous avions dû nos cacher encore et nous faire discrets quand les agents d’entretien passèrent, au petit matin, pour s’occuper de prendre soin du lieu avant même l’ouverture, quelques heures plus tard. Mais là avait été notre échappatoire, après des heures d’aventures et d’explorations. Ma soif de curiosité et d’adrénaline m’était passée. Je l’ai remercié, salué une dernière fois, avant que nos chemins ne se séparent, jusqu'à notre prochaine aventure. J’avais envie de continuer, d’en savoir encore plus, de le comprendre, de l’apprendre. J’étais certaine qu’il avait des milliers de raisons de vouloir en finir, mais il devait y en avoir une vraie bonne de rester, et j’étais déterminée à le revoir, et j’espérais, à changer les choses.








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