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Even the darkest night will end and the sun will rise. (Nathie #1)

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Francesca Munroe
Deuxième génération

Francesca Munroe


Date de naissance : 26/11/1990
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MessageSujet: Re: Even the darkest night will end and the sun will rise. (Nathie #1) Even the darkest night will end and the sun will rise. (Nathie #1) - Page 2 EmptyMar 22 Sep - 14:54

Playing doctor at 11 PM
Nath & Frankie

tumblr_inline_oqzstvNspk1uprpau_250.gifJ'ai tout de suite repéré la lueur sombre dans les yeux de Nathanaël. Cette ombre fugace qui traversait son regard à certains moments, qui allait de paire avec son comportement infernal. Une sorte de réserve, un petit quelque chose qui ne semblait jamais réellement s'en aller, qui restait tapi au fond de ses iris ténébreux. Et il y avait quelque chose qui me poussait à vouloir gratter pour découvrir l'origine de ce mystère, pour l'apprivoiser et tenter de le comprendre. Parce qu'il y avait plus que ce visage perpétuellement rigide, plus que ce comportement brut de décoffrage, plus que ces mots acides et imprégnés d'une volonté de blesser pour faire fuir. Je le savais. Et je voulais savoir pourquoi il faisait tout son possible pour repousser le monde qui l'entourait, pourquoi il ne laissait personne rentrer dans sa bulle, pourquoi il me semblait si difficile de l'attraper alors qu'il était pourtant à portée de main.

Je me faisais l'impression de courir après du vent, mais j'avais le sentiment que j'allais peut-être pouvoir l'atteindre, à force de détermination.

"Peut-être que m'ennuyer me manque." Je lui lance un regard de biais avant de revenir à ma mission, qui consiste à retirer les morceaux de verre pour pouvoir bander sa main correctement. « Gnagnagna, je n'entends toujours pas. Tu as dit quelque chose ? » je geins, sans pouvoir empêcher le sourire amusé qui étire finalement mes lèvres. Mais la pauvre créature aux boucles folles continue de se plaindre, comme à son habitude et je poursuis mes soins, tout en répondant ponctuellement à ses piques. Rien de nouveau sous le soleil. Enfin sous la lune, dans notre cas. Sa réplique m'arrache un rire malgré tout et je lève les yeux vers lui, après de longues minutes à se focaliser sur ses jointures pâles et entaillées. « Fort bien, je t'enverrai l'un de mes serviteurs pour te prévenir de ma visite de courtoisie. » je rétorque avec un air volontairement hautain. Alors que je sais qu'au fond, ça ne le dérange pas tant. S'il m'avait vraiment voulu hors de chez lui, ça ferait longtemps qu'il m'aurait fait déguerpir. Mais je suis toujours là et c'est bien parce qu'il le veut aussi, dans un sens. Et je finis par m'adosser à la baignoire à ses côtés, l'esprit encore fumant de questions. D'envie de réponses. Son comportement me rend confuse. Il me tend une main, avant de la retirer soudainement. Mais jamais complètement. Et je veux lui faire comprendre qu'il peut serrer la mienne sans avoir peur. Nos regards se croisent finalement, après ce long jeu d'œillades à sens unique. « Tu sais très bien de quoi je parle. Tout ça. » je souffle, en nous désignant d'un geste de la main. Cette répulsion automatique, ce besoin de faire mal pour pousser les autres à rester éloignés. Mon souffle est court et je déglutis douloureusement à sa réponse. Tout le monde finit par abandonner. Je n'aime pas le fatalisme qui suinte d'entre ses lèvres.

Comme s'il avait déjà abandonné avant même d'essayer.

Je fronce les sourcils, avant qu'un triste sourire ne rehausse mes lèvres, bien que seulement à moitié. « Je vois que tu as une bien piètre opinion de moi. » Comment faire pour qu'il comprenne ? Pourquoi qu'il intègre que je n'allais pas baisser les bras juste à cause de ses paroles ? Que fallait-il que je fasse pour obtenir sa confiance ? Les mots dépassent ma pensée et s'envolent jusqu'à lui. "Pourquoi tu tiens tant à l'avoir ?" Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je n'en ai pas la moindre idée. Je sais juste que je le veux, c'est tout. Que je ne lâcherai pas l'affaire. « Pourquoi est-ce que tu tiens tant à ce qu'il y aie une raison ? » je lâche, haussant légèrement la voix. Je resserre ma prise autour de mes jambes, laissant ses paroles m'atteindre, baissant la tête quelques secondes. « Et toi ? Pourquoi est-ce que tu t'obstines à me repousser ? Pourquoi est-ce que tu refuses de comprendre que je veux rester simplement parce que j'en ai envie ? » je réponds, en reprenant un ton quasiment murmuré. "Je n'aurais jamais rien à t'apporter". « Donc si tu n'as rien à apporter, ça ne sert à rien de te lier aux autres ? Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, Nathanaël. » je rajoute, le coeur soudainement lourd. Je trouvais ça triste qu'il puisse voir les choses de cette façon. Qu'il se pense peut-être interdit de qui que ce soit parce qu'il pensait ne rien avoir à apporter. « Il y a des choses qui ne s'expliquent pas, qui se ressentent. Ce n'est pas quelque chose où on doit absolument donner pour recevoir. C'est apprendre à partager, à faire confiance, à se reposer l'un sur l'autre. Ça prend du temps, ce n'est jamais facile. » J'approche doucement ma main pour agripper sa voisine, qui se trouve au plus près. Observant un éventuel mouvement de recul de sa part, du coin de l'oeil. Avant de la recouvrir de mon autre paume, maintenant la sienne comme si c'était un objet délicat, comme si elle était capable de briser si je serrais trop fort. S'il fallait, j'allais parler toute la nuit. Jusqu'à ce qu'il comprenne que je n'allais pas abandonner comme ça. Jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il avait de la valeur et qu'il méritait de la douceur, comme tout le monde.               

@Nathanaël Kay Even the darkest night will end and the sun will rise. (Nathie #1) - Page 2 161943685
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Nathanaël Kay
Deuxième génération

Nathanaël Kay


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MessageSujet: Re: Even the darkest night will end and the sun will rise. (Nathie #1) Even the darkest night will end and the sun will rise. (Nathie #1) - Page 2 EmptyVen 25 Sep - 10:56

Playing doctor at 11 PM
Nath & Frankie

Agaçante. Irritante. Insupportable. Ce sont les premiers adjectifs qui me viennent à l’esprit pour la décrire, mais la liste pourrait être bien plus longue encore si j’avais toute la nuit devant moi. Après, certes, la plupart des êtres humains possèdes l’étonnante capacité de m’énerver et/ou de m’ennuyer, selon la situation. Mais Francesca bat tous les records, sans la moindre hésitation, et surtout à l’heure actuelle. Et ce n’est pas ses répliques dignes d’une adolescente de quinze ans qui vont m’aider à m’apaiser. Mais je me contente de soupirer, tout en levant les yeux vers le plafond. Ce sera ma seule et unique réponse. Je n’ai pas envie de rentrer dans son jeu, d’autant plus que ce serait de l’encourager à continuer, et pitié, je n’ai pas envie qu’elle continue, juste qu’elle me laisse tranquille. Toutefois, je me sens obligée de lui rappeler qu’on ne débarque pas chez les gens à une pareille heure même si, ceux en question sont des oiseaux de nuits ou des couche-tard. Qu’importe. Mais Munroe ne serait pas Munroe sans son incroyable et impitoyable sens de l’humour. « C’est beaucoup trop aimable de ta part, vraiment. » je raille entre les dents, me retenant de lever, une nouvelle fois, les yeux au ciel. « Sinon, tu sais qu’on n’est plus au dix-neuvième siècle et qu’un simple message fera amplement l’affaire. » Après, je comprends que Madame la Duchesse ait une préférence pour tout ce qui est vieux-jeu, mais c’est quand même drôlement plus efficace, et instantané que de m’envoyer ses gardes ou un pigeon voyageur. Et il y a autre chose, de peu efficace, c’est sa façon de parler uniquement par énigmes. Sauf que je n’ai ni le cœur ni le moral pour ça. Elle reprend la parole, puis je l’observe en silence nous désigner, à tour de rôle. Tout ça. Et ça pourrait presque me faire sourire, si la situation ne semblait pas m’échapper complètement.

Je n’aimais pas me livrer, je n’aimais pas faire part de mes inquiétudes et donner un semblant d’explications quant à mes agissements, parce que c’est me montrer vulnérable. Mais les mots quittent la barrière de mes lèvres sans que je n’ai le temps de réaliser l’impact qu’ils auront. « J’ai une bien piètre opinion de tout le monde. Ne le prends pas personnellement. » Ne plus attendre des autres, c’est éviter la déception. Et j’ai bien trop été déçu, par le passé, pour avoir envie de réitéré l’expérience. Au final, c’est comme la confiance. La donner, c’est transmettre, en même temps, le moyen de mieux se laisser détruire. Parce qu’il n’y a rien de pire, qu’une confiance brisée. « Parce qu'il y en a forcément une. Comme pour tout. » L'être humain est ainsi fait. Tout ce qu'il peut dire ou faire, ce n'est jamais sans raison. Il y a toujours quelque chose derrière des actes ou des paroles. Et le fait qu'elle veuille obtenir ma confiance n'échappe pas à la règle, qu'elle pense ou qu'elle dise le contraire. Mais elle répond par une autre question, stratégie, pour ma foi, infaillible, mais qui va très rapidement nous faire tourner en rond.  Je pourrais lui répondre, mais à quoi bon ?  Moi aussi, je sais comment contourner une question, malheureusement pour elle. « Pourquoi est-ce que tu aurais envie de rester, alors que je te repousse sans cesse ? » On en revient toujours à la même chose. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi elle s'obstine à s'accrocher, pourquoi elle tient absolument à faire partie de ma vie alors que j'essaie, par tous les moyens, de la tenir le plus possible éloignée de moi, de ma simple existence. Je n'ai rien à lui offrir. Pas même un semblant d'amitié. Donc si tu n'as rien à apporter, ça ne sert à rien de te lier aux autres ? Je détourne brièvement le regard, avant de soupirer. « Pour toi, peut-être. Mais c’est comme ça que ça fonctionne avec moi. » Si elle veut rester, c’est son problème, mais elle va devoir accepter mes règles, mes choix. Parce que rien ne sera différent. J’écoute sa tirade d’une oreille discrète avant de sentir sa main se glisser dans la mienne. Pendant un court instant, j’hésite à la retirer, mais je me contente finalement de regarder dans le vide, faisant fi de l’autre qui vient se poser par-dessus, enfermant ma main. Et j’ai l’impression que toutes mes barrières cèdent, les unes après les autres, sans que je ne puisse rien faire. « J'ai trop donné par le passé. Et qu'est-ce que le partage ou la confiance m'ont apporté ? Que de la souffrance. » je commence, dans un murmure, avant de tourner la tête dans sa direction. « Et je n’ai pas envie que ça recommence… »


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Francesca Munroe
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Francesca Munroe


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MessageSujet: Re: Even the darkest night will end and the sun will rise. (Nathie #1) Even the darkest night will end and the sun will rise. (Nathie #1) - Page 2 EmptyMar 19 Jan - 12:14

Playing doctor at 11 PM
Nath & Frankie

tumblr_inline_oqzstvNspk1uprpau_250.gif Il y a des gens qui vont et qui viennent dans notre vie, inlassablement. Rares sont ceux qui restent du début à la fin parce qu'on évolue, que nos goûts et nos désirs changent d'année en année. On se lie les uns aux autres pour bien raisons : par besoin, par envie, par désespoir, par intérêt. Il y a des gens qui nous attirent parce qu'ils nous ressemblent, parce qu'on s'identifie à eux et qu'on recherche quelque chose de familier. Puis il y a ceux qui nous sont parfaitement opposés et qui titillent une profonde curiosité, une envie de gratter le vernis pour découvrir les couches qui se trouvent dessous. Ceux qui ouvrent les yeux sur le même monde mais qui ne le regardent pas de la même manière, qui ressentent différemment les choses qui nous entourent. Moi, j'ai toujours été intriguée par les autres, par la manière dont ils pensent, dont ils agissent, dont ils assimilent l'environnement dans lequel on vit. J'ai toujours aimé faire un pas vers l'autre, m'asseoir et chercher à surfer sur la même onde.

Et Nathanaël, il faisait partie de ceux qui me semblaient pareils à un cadenas solidement fermé, ceux qui me donnaient envie de m'approcher pour essayer de l'ouvrir et libérer ce qui se trouvait à l'intérieur. Par expérience, il ne résultait rien de bon à intérioriser le mal qui nous traverse, parce qu'il finit toujours par s'établir au chaud et ronger tout ce qui se trouve à sa portée, jusqu'à l'implosion. Il y a des patients, où je travaille, dont l'origine de la maladie n'est rien d'autre qu'eux-mêmes. À se laisser gangrener par la douleur interne, elle finit par ressortir, à un moment ou à un autre. Il y avait quelque chose de profondément fragile, qui émanait de lui. Une fébrilité dissimulée derrière son visage perpétuellement distant, derrière ses gestes emprunts de recul, d'une distance qu'il cherchait à mettre entre lui et le monde entier. Pourtant, je ressentais un besoin d'aide quasi désespéré, dans son regard et dans ses murmures. Il voulait qu'on lui foute la paix autant qu'il désirait qu'on attrape sa main dans le noir. Et j'avais envie de lui tendre le bras, de lui murmurer qu'il n'avait plus à être seul, à évoluer dans l'ombre sans personne pour le guider.

« Je vais essayer mais je ne te promets rien. » je souffle, la tête penchée contre le haut de mon bras, avec un demi-sourire. Il avait toujours cette manière si peu délicate de dire les choses mais j'avais appris que ce n'était pas toujours pour blesser, simplement sa manière de s'exprimer. Mais je trouvais ça triste qu'il pense que tous les gens sur cette planète avaient une raison de vouloir obtenir la confiance de leurs congénères. Beaucoup étaient opportunistes, j'en convenais, mais il y avait des gens bien, dispersés ici et là. Et je voulais qu'il puisse avoir quelqu'un sur qui compter, quelqu'un avec qui baisser ses défenses, se laisser aller. Quelqu'un en qui croire, lors des jours de pluie, lorsque le soleil n'arrive plus à dépasser les nuages. « Parce que je suis têtue et que je vois des choses en toi que tu n'arrives pas à apercevoir toi-même ? » je souffle, relevant les yeux dans sa direction. « Et si tu me repoussais autant que ce que tu prétends, tu ne serais pas là en train de me parler comme tu le fais. » je rajoute, dans un murmure. Je savais que je frôlais de très près la vérité et que de vagabonder de ce côté pouvait l'effrayer et le faire se renfermer sur lui-même à nouveau. Je commençais à cerner la manière dont il fonctionnait. Avant de soupirer à sa réponse. Puis de tendre mon bras, prudemment, pour attraper sa main blessée dans la mienne. Je l'observe quelques secondes, mon pouce suivant la ligne du bandage que j'ai enroulé moi-même, de longues auparavant. Et qu'est-ce que le partage ou la confiance m'ont apporté ? Que de la souffrance. Je mords ma lèvre inférieure, gardant les yeux baissés sur mes paumes qui étreignent la sienne. Je n’ai pas envie que ça recommence. Je laisse passer quelques secondes s'écouler sans rien dire, les paroles tournoyant inlassablement dans le creux de ma tête. « Tu n'as pas eu la chance de tomber sur de bonnes personnes. Mais ça ne doit pas forger ta vision de l'être humain dans sa globalité. Il y a des gens qui en valent la peine. » je susurre, gardant la tête tournée de côté, les lèvres plissées.

Puis je finis par prendre une décision et je me redresse doucement, ma semelle crissant sous les bouts de verre brisé qui restaient encore dispersés sur le sol. Silencieuse, je me contente d'aviser le tiroir sous le lavabo où trouve une balayette pour rassembler les éclats scintillants dans la nuit, jetant le tout dans la petite poubelle où s'amoncèle du papier imbibé d'hémoglobine. J'avais beau retourner la situation dans ma tête et me dire que continuer pouvait mener à quelque chose mais j'en venais toujours à la même conclusion. Je ne pouvais lui en demander trop. Il n'était pas comme tout le monde et j'avais déjà fait de nombreux pas en avant. Je ne voulais pas avancer, tête baissée et risquer de perdre ce lien fragile établi ces dernières minutes. Je sentais qu'avec de la détermination, de la patience et surtout du temps, je pouvais peut-être l'accompagner et l'aider à s'ouvrir. « Je vais te laisser. » je lâche, faiblement, en tournant les yeux dans sa direction. Je vois sa tête se pencher sur le côté et son visage se fermer légèrement. « Je crois qu'on a tous les deux besoin d'un peu de repos. » je rajoute, doucement. Puis je finis par m'approcher pour lui tendre la main, l'observant regarder ma paume quelques longues secondes. Ce geste, d'apparence banale, avait une autre signification à mes yeux. Et aux siens, vu le temps qu'il mettait pour l'attraper. Mais il finit par le faire, la bouche pincée et je ne peux m'empêcher de sourire, mon coeur battant furieusement dans ma poitrine. Pourtant, je lève la tête après l'avoir aidé à se redresser pour croiser son regard, la mine soudainement plus sérieuse. « Je ne t'obligerais jamais à rien, tu sais. » je souffle. « Mais si un jour tu revois ton opinion sur moi à la hausse, fais-moi signe. Je serai là. » je termine, plus bas, pressant une dernière fois sa main valide dans la mienne.

En récupérant mon sac, j'aperçois la chemise étalée au sol là où je l'ai laissée en entendant la voix du bouclé. Et je la récupère avant de replier proprement à nouveau pour la poser sur le meuble de l'entrée. Puis je me retourne une dernière fois pour observer le brun, appuyé contre le chambranle de la porte de la salle de bain, ses yeux posés sur moi. Il y a un échange silencieux de regard puis je finis par le saluer avant de faire quelques pas en direction de la porte. « Pense à fermer la porte à clé, la prochaine. On ne sait jamais qui pourrait entrer sans y avoir été invité. » je lui lance, les yeux pétillants de malice avant de me glisser de l'autre côté, sur un clin d'oeil amusé.

En retournant à ma voiture, je suis remplie d'un sentiment étrangement satisfait. Il me restait encore de la route à faire si je voulais réussir à l'atteindre mais j'étais confiante. J'avais l'impression d'avoir entrevue une ouverture et je comptais bien m'y glisser le plus vite possible, sans lui laisser le temps de la refermer.    

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