AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 €
Voir le deal

Partagez

Movie encounter. | Grade #1

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Grayson Shepard

Grayson Shepard


Date de naissance : 12/07/2004
Messages : 14
Date d'inscription : 06/09/2019


Movie encounter. | Grade #1 Empty
MessageSujet: Movie encounter. | Grade #1 Movie encounter. | Grade #1 EmptyLun 21 Sep - 23:22

Is it a movie date, or are we debating about who's the best director ?
Jade & Grayson

Des minutes et des minutes, que je suis devant ma médiathèque, à fouiller dans celle-ci, pour trouver un film que je n’avais pas encore regarder, j’avais besoin de quelque chose de nouveau. Il fait à peu près mille degrés dehors, et j’ai l’impression que le temps ne passe absolument pas vite, et je tourne presque comme un lion en cage dans ma chambre. Mais je ne trouve rien de nouveau, que des films que j’ai vu, et encore vu, et que je ne peux plus voir en peinture. J’ai besoin de renouveau, je vais attendre la fin de l’après-midi, mais il faut absolument que je retourne au vidéo club. J’ai chargé mon sac à dos de tout ce que j’avais loué, prêt à déguerpir, dès que les rues seront un peu plus ombragées.

Myra ! Tilly ! Je vais au vidéo club, j’ai besoin de nouveaux films, si papa rentre avant moi, vous le prévenez ? » Criais-je avant de claquer la porte derrière moi, et de poser les pieds sur mon skate en descendant l’allée, pour rejoindre l’asphalte de la rue principale. J’enfile la prise de mon casque dans l’entrée faite pour, et je pose les écouteurs sur mon crâne, et je me laisse glisser. Le goudron marque les roues de mon skateboard alors que les notes du single des Tears for fears J’avais mon sac vissé sur mon dos, des DVD à rendre au vidéo club, prêt pour refaire un stock, pour passer mes soirées. De voir des vieux classiques ou des nouveaux incontournables, qui sont sortis récemment, pour les voir, ou les revoir, m’imprégner des images, des effets spéciaux, des couleurs, de la manière dont tout est tourné. Chercher les défauts, les faux-raccords, les transitions réussies, les fonds verts non dissimulés, voir à quel point le cinéma a changé, évolué. J’aurais pu faire comme tout le monde, et m’inscrire sur une plateforme de streaming, et prendre un abonnement que papa aurait gentiment payé, mais sincèrement, je préférais et de loin, la sensation du DVD sous mes mains, les reflets sur le mur, quand le soleil tape sur la surface réfléchissante, le bruit du lecteur qui chauffe. Les bandes-annonces avant le menu, et la capacité, de voir des bonus, des making-off, toujours plus intéressant les uns que les autres. A 16 ans, j’avais de drôles de passe-temps pour certains, mais j’avais aussi l’envie de jouer au foot, et je pratiquais excessivement l’utilisation de Spotify Family, que je partage avec mes sœurs. Je préfère juste louer des films, et les rendre, parce que j’aime le charme des rayonnages tous organisés par genre et par ordre alphabétique, et surtout, le fait que je peux tout voir, quand j’en ai envie.

Arrivé devant l’enseigne à néons, je glisse sous mon bras la planche en bois décorée, que m’a offerte Myra pour mon anniversaire, et je pousse la porte de la boutique aux LED bleues et roses qui courent de partout, sur les rayonnages. « Bonjour Ach, t’as rentré des nouveautés ? » Demandais-je en vidant mon sac sur le comptoir, pour enregistrer mes retours. Il m’indique plusieurs rayons, et quelques titres phares à ne pas manquer, et qui pourraient potentiellement me plaire. Alors je vais là-bas, je parcours les étalages en me rappelant des noms qu’on m’a donnés, pour me souvenir, de ceux que je vais prendre. J’observe certains titres, certaines jaquettes. Pour regarder au dos l’histoire du film, si c’est un titre que je ne connais pas ou dont je n’ai pas entendu parler. Je mets quelques dvd sous mon bras, et je continue d’avancer à travers les allées, jusqu’à tomber sur une petite rousse au milieu du chemin, qui observe les films de Chaplin. Je reconnais la jaquette des Lumières de la ville, un classique, j’ai dû le voir de centaines de fois, au moins. Assez pour savoir que c’est loin d’être le meilleur. « Tu devrais prendre Les temps modernes, ou Les feux de la rampe, ils valent dix fois plus le coup, si tu veux voir quelque chose d’intéressant. » Lançais-je avec un sourire poli, tout en jetant un œil à la sélection des films anciens. « Mais très honnêtement, si je devais te conseiller de vrais bons films, tu devrais aller voir dans les films d’auteur, Xavier Dolan fait de très bon films, ou Christopher Nolan, si tu veux te triturer un peu l’esprit. » Ajoutais-je en passant derrière elle. « Enfin, ce ne sont que des conseils. » J’ajoute avec une pointe de malice.


@Jade Norwood Movie encounter. | Grade #1 1508197369
Revenir en haut Aller en bas
Jade Norwood
Deuxième génération

Jade Norwood


Date de naissance : 22/03/2003
Messages : 16
Date d'inscription : 10/05/2020


Movie encounter. | Grade #1 Empty
MessageSujet: Re: Movie encounter. | Grade #1 Movie encounter. | Grade #1 EmptyMar 22 Sep - 11:35

Are you flirting with through DVD's ?
Jade & Grayson

J'avais bientôt pouvoir prétendre à une filiation avec une flaque. Parce que je commençais gentiment à fondre, étendue comme une étoile de mer sur la moquette de ma chambre. Il faisait trop chaud. Depuis combien de temps n'as-tu pas mis un pied dehors, J ? À vrai dire, j'avais arrêté de compter après une semaine. Mais pour ma défense, la température devait avoisiner les huit-mille degrés. Au moins. Rendez-moi le printemps, où la température frise la perfection. Pour échapper à la chaleur du soleil de fin d'été, j'avais oscillé entre la fraîcheur de mon atelier où je m'étais amusée à poncer de vieux meubles trouvés par Tante Finn et le salon que j'avais plongé dans l'obscurité pour regarder de vieux films que je devais être la seule à trouver intéressants. Vous savez, ceux qui prennent la poussière dans un coin et qu'on ressort de temps en temps, comme hommage. Moi j'y trouvais quelque chose de fascinant, ça titillait ma curiosité. Voir comment ils avaient réussi à trouver des solutions pour pallier au manque de technologie. Dénicher les symboles qui y avaient été subtilement cachés, observer l'organisation méticuleuse avec laquelle la musique s'accordait à l'image. J'avais toujours aimé les vieilles choses. Rien n'était plus appréciable que de glisser un DVD dans le lecteur, jouer des touches de la télécommande pour lancer le film, errer dans les bonus et pouffer dans les making-offs. Collectionner les boîtes qui s'alignaient sur une étagère, triées par genres. Passer des heures à les regarder en me frottant le menton, avant de choisir l'heureux élu. Siffloter en préparant un immense saladier de pop-corn et disparaître de la réalité, le temps de quelques heures.  

Sauf que malheur, j'étais arrivée au bout de mes nouveautés. Ce qui voulait dire que j'allais devoir affronter le monde extérieur pour me rendre au video club. Ô Haine, Ô Désespoir. L'âme en peine à l'idée de dégouliner sous cette chaleur, je fourre les différents emprunts dans mon sac à dos avant de prendre mon courage à deux mains et d'enfiler quelque chose qui me donne l'air à peu près humain.  
    
En traversant la cuisine pour rejoindre l'entrée, je griffonne un petit mot à l'intention de qui voudra bien poser les yeux dessus pour éviter de finir avec des chars d'assaut à mes trousses. Ivy Norwood pouvait être terrifiante quand ça concernait ses enfants. Disons qu'avoir une superstar comme père, ça pouvait rendre la vie plutôt mouvementée. Mais je devais avouer que j'étais plutôt tranquille jusqu'à maintenant. Autant dire que je n'étais pas aussi sociable que mon abruti de frère alors je pouvais me balader dans les rues sans être importunée. Je finis par claquer la porte pour me rendre au garage, écouteurs glissés dans les oreilles, avant d'enfourcher mon vélo et de disparaître dans la nature. Le magasin n'était pas très loin de la maison et je passe devant le restaurant japonais avant de tourner sur ma droite, apercevant les néons roses et bleus de mon antre favori. Cadenassant mon fidèle destrier à un lampadaire, je finis par entrer. « Yo, Achille. Dis-moi que t'as des nouveaux Chaplin en rayon, pitié. J'suis en maaaaaanque. » je geins, retournant les emprunts sur le comptoir. Autant dire que c'était mon seul ami de plus de trente ans, mais à force d'allées et venues dans son magasin, un lien s'était crée. Il me confirme un nouvel arrivage, ce qui fait briller mes yeux de convoitise. Puis je me dirige finalement vers l'allée consacrée aux dinosaures du cinéma, déposant mon sac désormais vide sur le sol. Et je ne sais pas combien de temps s'écoule à regarder les différentes jaquettes, les sourcils froncés. "Tu devrais prendre Les temps modernes, ou Les feux de la rampe, ils valent dix fois plus le coup, si tu veux voir quelque chose d’intéressant." Une voix masculine résonne non loin de moi et je laisse échapper une sorte de gloussement de surprise, posant le plat de ma main sur mon coeur. Je suis un être fragile, d'accord ? Sans bouger de position, je fais mine de ne pas avoir entendu, m'attendant à ce que mon manque de réaction fasse déguerpir le malotru.

Mais la bestiole est tenace et je la sens se déplacer dans mon dos. Je finis par me tourner sur la gauche pour faire face à l'individu et il me faut légèrement lever les yeux pour rencontrer le visage d'un garçon, traversé d'un sourire malicieux. Mais mon esprit reste focalisé sur ses paroles. Je ne sais pas si je plus intriguée par sa manière de s'incruster dans mon espace personnel ou par le fait qu'il semble apprécier la même chose que moi. Mais je ne peux décidemment pas me laisser faire par un roturier. Me prend-il pour une amatrice ? Je bascule sur une jambe, un poing calé sur la hanche. « Terriblement classique. Je m'attendais à mieux. » je lâche d'un air faussement déçu, un sourcil haussé. « Regarde le Kid. Ça, ça vaut le coup. » je rajoute, confiante. Je passe une main dans mes courts cheveux roux avant de reposer le DVD à sa place. Puis je souris soudainement avant de faire demi-tour, glissant subitement de l'autre côté du rayon pour farfouiller dans un des bacs soigneusement rangés. « Pas lui. Non. Nope. Pas lui non plus. Où est-ce qu'il est ? Ah. » je marmonne, avant de revenir avec quelques jaquettes entre les bras. « Cloud Atlas. J'ai du le regarder six fois pour le comprendre. Et j'ai encore manqué plein de trucs à mon avis. Les soeurs Wachowski sont des putain de génies. » je rétorque, avant de me laisser tomber sur le sol, éparpillant les DVDs tout autour de moi. « Mais Nolan est très bon. Memento est un chef d'oeuvre. » Je lui accorde que le monsieur est plutôt doué pour me mettre la cervelle en morceaux. Mais je n'ai pas terminé. Moi aussi j'ai des connaissances dans le milieu, mon gars. « Kubrick et Lynch sont forts aussi. Mulholland Drive est dingue. Et leurs bandes originales me donnent des frissons. » je rajoute, en haussant les épaules. Puis je croise les bras sur ma poitrine, avec un sourire amusé. « Top 3 des films à regarder pour Halloween ? » Il me paraissait être un challenger tout à fait acceptable.     

@Grayson Shepard Movie encounter. | Grade #1 4013013551
Revenir en haut Aller en bas
Grayson Shepard

Grayson Shepard


Date de naissance : 12/07/2004
Messages : 14
Date d'inscription : 06/09/2019


Movie encounter. | Grade #1 Empty
MessageSujet: Re: Movie encounter. | Grade #1 Movie encounter. | Grade #1 EmptyLun 28 Sep - 11:06

Is it a movie date, or are we debating about who's the best director ?
Jade & Grayson

J’étais bien trop habitué à arpenter ces rayons, plus que d’y trouver quelqu’un, d’ailleurs. Les vidéos clubs, ce n’est pas le truc le plus trendy chez les ados. Et encore moins chez les adultes, ils ont bien changé de façon de consommer les films, et je crois qu’il y a une véritable volonté de notre génération, à revenir à des choses plus classiques, d’où cet attrait pour les vieux films, ou encore les films d’auteur, qui parfois, nous donne une vraie vision de ce que pourrait être le cinéma sans fioriture, sans effets spéciaux, ou traitement super élaboré. Vouloir à tout prix chercher les petits défauts, le grain de l’image qui a vieilli, la technique pour remplacer justement ces effets spéciaux, c’était passionnant, presque trop. Moi je pouvais passer des heures à le faire, quand je n’étais pas dehors à tourner des vidéos en tout genre. Ca faisait bien longtemps que j’avais envie de parler de cinéma en vidéo, mais j’avais jamais vraiment eût l’occasion, ou peut-être parce qu’il y a déjà des dizaines d’autres créateur de contenu, qui parle de ce sujet. Ca ne m’empêchais pas, de me planter dans le canapé, ou dans le lit, avec un bol géant de popcorn, et de passer des heures à débattre avec moi-même des moyens technologique qu’à pu employer Georges Lucas pour les premier Star Wars, bien différents de ceux d’aujourd’hui, si vous voulez mon avis. J’avais l’habitude d’en parler avec Achille, qui était visiblement le seul adulte à me comprendre. Papa n’était pas foncièrement intéressé par le cinéma, et encore moins de décortiquer les images, il préférait arrêter les vilains méchants dans la rue. Un peu un Batman, version Walmart. Mais je n’avais jamais eu l’occasion de croiser des jeunes de mon âge parmi les étalages.

Pas d’ordinaire très timide, je m’aventure à lui lancer quelques remarques sur ces choix, parce que bon, si on vient ici, autant prendre des titres qui valent le coup d’être vus, et pas encore et encore ces titres trop classiques dont on entend toujours parler, et qui sincèrement, ne valent pas toujours le coup, d’autres moins connus, sont véritablement intéressant, tant pour leur histoire, que pour leur qualité cinématographique. ! J’observe le titre dans ces mains, et passe avec insolence dans son dos, un sourire plein de malice aux lèvres, prêt à en découdre avec une autre férue de vieux films, enfin, si s’en est vraiment une, et pas juste une amatrice en mal de films pour sa soirée film avec ses copines. Elle n’est pas très haute sur pattes, et doit avoir le même âge que ma grande sœur, ce qui me donne encore plus envie d’être affreusement tatillons sur tout cd qu’elle va répliquer, les titres qu’elle va potentiellement me présenter, parce que je sentais bien qu’elle allait finir par répondre. « Vu, vu et revu. Et c’est moi qui suis terriblement classique ? » Dis-je plein d’aplomb, je tenais tout de même a me défendre, et à défendre ce qu’appelle classique ou non.

Soudainement elle se tourne après avoir souri, ce qui, je dois bien l’avouer me laisse perplexe. J’observe le rayonnage, regardant quelques jaquettes, lascivement, attendant qu’elle ait finit son petit monologue de recherche de l’autre côté. Autant dire que les titres que j’observe sont loin d’être neufs, et que j’avais la ferme impression de les avoir tous déjà vu. Un soupire serait prêt à m’échapper quand elle revient, les bras chargés de DVD. « Il faudrait que je le revoit, mais je dois bien admettre qu’un seul visionnage n’est pas suffisant pour le comprendre. Il y a dix mille interprétations au moins, de ce film. » Je m’accroupis face à elle, alors qu’elle étale une dizaine de boîtes autour d’elle. « Il est incroyable c’est vrai ! Mais Insomnia est fou dans son genre ! Dunkerque est également incroyable. » J’avais eu un véritable coup de cœur sur ce film de guerre. Tout comme sur 1917, sorti plus tôt cette année, toute la prise de vue avait été incroyablement faite, et j’avais un profond respect pour le réalisateur. « J’ai tendance à penser qu’une bande-originale fait tout un film. » J’ajoute en haussant les épaules, avant de me relever pour aller fouiller les rayons a sa question. Je prends même pas le temps de réfléchir, je connais mes classiques. Je reviens poser mes boîtes devant elle, avec un sourire plus que fier. « Tim Burton détient mon cœur pour Halloween, Beetlejuice est un incontournable pour moi. Mention spéciale à Winona Ryder pour son rôle. » Commençais-je avant de révéler la deuxième boîte. « Un des meilleur film d’horreur que j’ai pu voir, Shinning, de Kubrick. Un immanquable » Un dernier film, se révèle celui-ci un peu plus humoristique mais toujours un classique. « Pour un peu plus de légèreté, mais qui marche toujours, Ghostbusters, d’Ivan Reitman. Décalé, mais parfaitement adapté pour une soirée film entre amis, sans se faire peur nécessairement. » Je termine dans un sourire satisfait. A mon tour de lancer un défi. « Top 3 des films d’auteurs récents ? »



@Jade Norwood Movie encounter. | Grade #1 1508197369
Revenir en haut Aller en bas
Jade Norwood
Deuxième génération

Jade Norwood


Date de naissance : 22/03/2003
Messages : 16
Date d'inscription : 10/05/2020


Movie encounter. | Grade #1 Empty
MessageSujet: Re: Movie encounter. | Grade #1 Movie encounter. | Grade #1 EmptyLun 28 Sep - 20:50

Are you flirting with through DVD's ?
Jade & Grayson

Les jeunes d'aujourd'hui étaient des flemmards. Que personne n'ose ne me contredire parce que c'était la stricte vérité. Au moins quatre-vingt pourcents, en tout cas. Tout était réfléchi pour demander le moins d'effort possible, ramenant le genre à ressembler à une grosse flaque paresseuse. On ne prenait plus le plaisir d'aller chercher ses films au kiosque du coin, de se chamailler devant tel ou tel titre. On ne prenait tout simplement plus le temps de prendre le temps. Le streaming avait changé notre manière d'apprécier le cinéma. Tout devait aller vite, toujours plus vite. Être rapide d'accès, sans le moindre obstacle. Et ça me rendait triste, quand j'y pensais. Parce qu'il n'y avait rien de mieux que de choisir soigneusement les jaquettes, le coeur battant la chamade à l'idée de se mettre devant l'écran. Préparer tout le rituel sacré, comprenant un saladier rempli à ras bord de pop-corn, un plaid en moumoute et un litre de thé froid glacé. Fermer les volets pour s'immerger dans le noir, se créer une bulle frisant la perfection pour savourer le film à sa juste valeur. Dévorer les critiques après visionnage, pour confronter son idée à celle du monde entier.

Et tout recommencer, un nombre incalculable de fois.

Je m'en lassais jamais. J'aimais les films, j'aimais les histoires, cette immersion qui se dirigeait parfois dans l'imaginaire le plus pur, redescendant vers la réalité parfois bien sombre. Toute cette diversité, ces infinies possibilités. Il y avait de quoi s'abreuver pour des années, de quoi fasciner des générations entières. Des représentations des décennies passées, des potentiels futurs selon les choix de l'humanité. Des univers parallèles, des mondes créées de toutes pièces. Tout était possible. Et je m'ennuyais jamais, quand je me rendais au kiosque, même si j'avais tout l'air d'errer entre les rayonnages soigneusement alignés. J'aimais me perdre du côté de l'horreur, voguer jusqu'à la fantasy, revenir en arrière et côtoyer les westerns. Tailler la bavette avec Achille, quand personne ne venait troubler le calme du magasin, assise sur le comptoir. Ça me procurait le même plaisir que lorsque je m'enfermais dans mon atelier. Ou quand Erwin et Kira disparaissaient de la maison. Mais ce que je préférais c'était débattre. Sur tout. Sur rien. Parce que c'était tout simplement enrichissant à tout point de vue. « Tu n'es pas si inintéressant que ça, en fin de compte. » je rétorque, avec un petit sourire malicieux aux lèvres. Un garçon avec du cran et de la culture, ce qui faisait deux points de plus pour lui. Soudainement, je me retrouve emballée par ses remarques, pivotant sur moi-même pour aller chercher quelques pépites de ma collection personnelle, piochant dans les étalages avant de revenir à lui. Sa remarque sur Cloud Atlas me fait acquiescer et je serre le DVD comme mon buste, tel un objet précieux. « C'est ce qui fait qu'il est incroyablement génial ! » je rajoute, emballée. Avant de faire la moue, quelques secondes plus tard. « J'ai du mal avec les films qui parlent de la guerre. Apocalypse Now a retourné mon âme toute entière. » je rajoute, en haussant les épaules. Je ne savais pas vraiment comment l'expliquer mais je n'étais pas attirée par ce genre de film. Pourtant, la conviction avec laquelle il qualifie le dernier me rend curieuse. « Mais je note. » Je saupoudre la réponse d'un petit clin d'oeil alors qu'on se met d'accord pour dire que la musique, ça fait tout dans un film.

Enfin quelqu'un avec du goût.

Puis je me décide à lui donner un défi, lui imposant une liste des trois films qu'il préfère pour Halloween. Et sa réponse le fait remonter très haut dans mon estime. 1000 points pour Gryffondor. Tim Burton est un des maîtres. « Winona Ryder devrait avoir une place au panthéon. Et Jack Nicholson est juste terrifiant. » je souffle, avec un sourire entendu. Puis un petit rire m'échappe à la mention de Ghostbusters. « Classique, mais indémodable, je suis d'accord. » Finalement, c'est à mon tour d'être mise au défi et je me relève à nouveau, sautant sur mes jambes avant de papillonner jusqu'au rayon mentionné. Mmh, voyons voir. Je pioche le visage de Penelope Cruz dans une main, avant d'y ajouter deux autres films, croisant l'ancien et le nouveau, puis revenant jusqu'à lui. « Moonlight, de Barry Jenkins. Le combat pour l'homosexualité et les difficultés d'être une personne de couleur, encore à notre époque. » j'explique, avant de reprendre ma place sur le sol. « La Danse du Serpent, de Sofia Quieros. » je rajoute, un frisson se répandant sur mes avant-bras nus en repensant au film. « Un film qui parle du deuil, prépare la boîte de mouchoirs. » J'avoue que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Puis je pose la dernière jaquette devant lui, croisant son regard. « Et si tu veux voyager, je te conseille L'Oiseau de Paradis, de Paul Manaté. » je termine, maladroitement, sur les termes typiquement français. Avant de sortir un dernier DVD devant lui, petit plus par rapport à sa demande. « Pour rester dans le côté un peu frenchy et même s'il est un peu plus vieux, j'ai adoré Whiplash de Damien Chazelle. Il est hyper intense et Miles Teller est magistral. » J'appuie mes dires de plusieurs mouvements de tête puis je croise les bras sur ma poitrine, soufflant sur la mèche cuivrée qui revient inlassablement se poser entre mes deux yeux.

J'avais déjà réfléchi à ce que j'allais lui demander. Même si je m'attendais à tout, venant de cet énergumène qui semblait s'y connaître un peu trop bien pour mon amour-propre. « Top 3 des films d'amour pour déprimer sur le néant de sa vie sentimentale ? » je l'interroge, goguenarde.

À ce rythme, on allait pouvoir construire un château avec toutes ces jaquettes empilées.


@Grayson Shepard Movie encounter. | Grade #1 4013013551
Revenir en haut Aller en bas
Grayson Shepard

Grayson Shepard


Date de naissance : 12/07/2004
Messages : 14
Date d'inscription : 06/09/2019


Movie encounter. | Grade #1 Empty
MessageSujet: Re: Movie encounter. | Grade #1 Movie encounter. | Grade #1 EmptyLun 5 Oct - 0:08

Is it a movie date, or are we debating about who's the best director ?
Jade & Grayson


Prendre une pause. C’était ça, qu’il fallait, dans ce monde où tout va trop vite, où les gens ne profitent plus d’un peu de calme, il faut prendre le temps. C’est ce que m’apporte le cinéma, les films. Une parenthèse de deux heures au moins dans ce monde où je n’ai le temps de rien voir, tant il court. Je n’ai pas envie de lui courir après, je le laisse faire. J’ai envie de prendre le temps, de laisser faire les journées, de prendre une pause quand j’ai couru partout entre les couloirs du lycée, à répondre aux mails, faire les devoirs, tourner et monter. J’avais besoin de déconnecter, de faire une pause, de juste ne plus penser à rien. Juste couper mon téléphone, me poser devant un film, l’analyser, occuper autrement mon cerveau que par ce qu’il connaissait déjà par cœur tous les jours. Souffler. Ca me détends, de fouiller dans ma bibliothèque, d’hésiter pendant 10 ans à quel film je vais diffuser, à choisir le parfum de mon popcorn, si je le prends plutôt salé, ou plutôt sucré, avec un peu de caramel ou sans. Ca dépends toujours du jour, ou de ce que je veux, mais c’est toujours un choix important. Tout comme celui qui consiste à savoir si je squatte le canapé ou mon lit, jamais à laisser au hasard. Je préfère les films de science-fiction sur le grand écran du salon, et les autres dans ma chambre, quand je suis sûr que personne ne viendra me déranger, et que je pourrais savourer toute l’histoire.

Vagabonder entre les mondes, aimer à Tokyo, et se battre à Rio, trouver un peu de calme à Toronto pour revenir profiter du calme du Cap pour ensuite revenir, et se poser là, de nouveau là om on était. Parcourir les rayons, en quête d’une pépite inconnue, soudoyer le propriétaire pour être sûr d’avoir les dernières nouveautés, et espérer avoir le dernier gros classique. Débattre des sorties, de ce qui vaut le coup ou non. Prendre le risque de croiser quelqu’un au détour d’un rayon. Ce qui n’arrive que peu souvent, mais qui est le cas aujourd’hui, une petite rousse, qui se balade au milieu des rayons, et qui observe quelques classiques que je ne connais que trop bien. Que j’ai déjà vu tant de fois, que j’apprécie au plus haut point. « Pas tout le monde manque de culture tu sais. Il existe des passionnés » Rétorquais-je dans un sourire. Avant qu’elle ne parte à la recherche de je ne sais quoi, et finisse par construire les bases d’un château de DVD devant nous. « C’est un des rares films avec un tel génie, on en a rarement après. » Répondis-je en m’installant vers elle, pour déblatérer mes meilleurs avis en terme des films de Christopher Nolan. Un génie de ce siècle. « Je peux comprendre, ce n’est pas du goût de tout le monde. Mais certains sont un peu romancés, et tu devrais vraiment essayer Dunkerque. Rien que pour la cinématographie. » Je serais presque à deux doigts de l’accompagner dans le visionnage tant j’ai aimé ce film, mais je n’oublie pas que c’est une inconnue.

Très vite je dois trouver à mon tour quelques films à recommander. Je sais parfaitement lesquels choisir, j’ai mes classiques pour chaque période de l’année, et on ne va pas se mentir, c’est surtout mes préférés. Je reviens m’asseoir rapidement, dévoilant une à une les jaquettes avec un grand sourire satisfait, expliquant chacun de mes choix. « Cette femme a un talent que le monde entier pourrait lui envier. » Répondis-je , avant d’enchaîner sur le dernier. Ghostbusters est l’un de mes films favoris depuis tout petit, j’ai toujours aimé ce côté vieux film, vieille comédie, mais qui vieillit toujours bien. « Exactement. » Puis vient mon tour de lui lancer un défi, et j’attends patiemment, en triant les films par genre, et par auteur, avant qu’elle ne revienne. Je l’écoute attentivement, approuvant chacune de ses paroles. « La danse du serpent est incroyable en effet ! » J’ajoute dans un sourire. Tous ces choix sont de véritables pépites, hormis le dernier qui attise ma curiosité. [color=#006600] « Je crois que je n’ai jamais vu celui-ci. De quoi parle-t-il ? »|/color] Demandais-je curieux. Si j’avais vu tous les films de ce vidéo club, ma jeune vie serait bien triste, et mes yeux potentiellement flingués.

Un nouveau défi, je me lance dedans à corps perdu. Je me relève pour aller fouiller les aller, me grattant le menton par reflexe. Je pioche une boîte, puis une deuxième avec un petit sourire, et une dernière avant de revenir. Je m’installe à genoux, et pose les boites devant moi « Pour bien avoir le seum, je conseille ces trois films. » Commençais-je amusé. « Il était temps de Richard Curtis, parce que la bande originale est incroyable, et les décors le sont tout autant, et je ne te parle meêm pas de l’histoire d’amour. » Je glisse la jaquette sur le côté et pose mon index sur la deuxième. « Un immense classique, mais qui fait bien déprimer, parce que c’est trop beau pour être vrai, N’oublie Jamais, de Nick Cassavetes. » La jaquette rejoins les autres, et je termine avec un plus particulier « Il faut aimer les films musicaux, mais la bande originale de Moulin Rouge est à tomber par terre, et Satine. Je donnerais n’importe quoi pour elle. Baz Luhrmann a vraiment fait un chef-d’œuvre avec ce film. » Finis-je satisfait de ma sélection.


Mais je ne m’arrête pas là, c’est à nouveau son tour de me surprendre. Je refléchis quelques instants à la catégorie dans laquelle la faire piocher. « Top 3 des dystopies ? » C’est un peu plus compliqué tout en sachant que la plupart sont des adaptations de nos jours. Je me prends trop à ce jeu, et je pourrais rester là pendant des heures à étaler des boîtes autour de nous.




@Jade Norwood Movie encounter. | Grade #1 1508197369
Revenir en haut Aller en bas
Jade Norwood
Deuxième génération

Jade Norwood


Date de naissance : 22/03/2003
Messages : 16
Date d'inscription : 10/05/2020


Movie encounter. | Grade #1 Empty
MessageSujet: Re: Movie encounter. | Grade #1 Movie encounter. | Grade #1 EmptyMer 7 Oct - 14:52

Are you flirting with me through DVD's ?
Jade & Grayson

Je n'ai jamais connu quelqu'un comme moi, avant aujourd'hui. Les jeunes de ma génération veulent toujours tout, tout de suite. Le téléchargement illégal, les multiples plateformes de streaming. Je ne me suis jamais vraiment sentie en phase avec la plupart de ces gens qui ne prennent plus le temps d'apprécier les choses à leur juste valeur. J'aimais instaurer une atmosphère, un cadre, une bulle agréable dans laquelle m'immerger l'espace de quelques heures. C'était comme plonger dans un autre monde, me rapprocher des Pevensie qui traversaient l'armoire pour découvrir un nouvel univers. Il n'y avait rien de mieux qu'être confortablement installée pour savourer une histoire, le ventre plein et l'imagination tournant à plein régime. Certains faisaient du sport, s'oubliaient dans l'alcool ou s'acoquinaient avec Marie-Jeanne. Moi, je retapais des meubles et je regardais des films. La plupart du temps, seule. Sauf que la vie décidait de tous nous réunir au même endroit et que nous étions pris d'une envie de mâchonner du pop-corn tous en choeur. Entendre ma mère glousser dès qu'un bellâtre apparaissait sur l'écran et mon père ronchonner pour la même raison. Me disputer avec Erwin parce que nous n'avions absolument pas les mêmes hypothèses sur certaines fins. Rouler des yeux au plafond en entendant Kira nous sermonner de parler moins fort alors qu'elle a les yeux vissés sur l'écran de son téléphone.

Deux salles deux ambiances, comme on dit. Mais j'étais heureuse dans chacune d'entre elles.

Du coup, ça me fascine de tomber face à face avec une personne qui peut prétendre s'y connaître dans le milieu. « C'est une espèce en voie de disparition, ok ? J'ai le droit d'avoir des doutes. » je réponds, en haussant les épaules. La plupart des gens connaissaient les blockbusters, ceux qui passaient au cinéma et à la télé, mais rien de plus. Ils devenaient terriblement inintéressants quand il fallait creuser plus loin dans le domaine. Puis nous commençons finalement quelque chose que j'ai peur de ne pas réussir à terminer. J'aimais les films. Et j'aimais débattre. Ô Damnation. Surtout quand on me lance sur du Nolan. J'écoute religieusement les explications du brun qui me fait face, intriguée par le film alors même que je n'aime pas ceux qui tournent autour de la guerre. Je ne saurais pas expliquer concrètement pourquoi, mais je ne me sens pas à l'aise, il y a quelque chose qui me dérange. Peut-être le fait que ce soit aussi proche d'une réalité tristement macabre. Je ne sais pas. Mais malgré tout, je ferai l'effort de le regarder, parce qu'il m'a été conseillé avec de bons arguments. S'en suit le début d'un jeu de ping-pong cinématographique que j'ai lancé et que je compte poursuivre jusqu'à ce qu'il se retrouve à court de propositions. C'était fichtrement amusant de faire turbiner sa matière grise pour trouver des correspondances et en affirmer les qualités. En même temps, je voulais voir jusqu'à quel point je pouvais pousser sa connaissance de ce milieu qui me passionnait tant.

Je finis assise sur le sol, à déballer des films d'auteurs qui n'intéressent certainement pas grand monde alors qu'ils sont emprunts de poésie et d'une intensité qui m'ont retourné l'estomac. Qui atteignent toutes les générations et s'orientent sur des sujets qui nous touchent tous, à un moment de notre vie. La différence et le rejet des autres, la mort, la recherche d'une sorte de paix intérieure. Je m'explique avec vivacité, comme toujours emportée quand il s'agit de cinéma et de films qui me touchent. Un sourire étire largement mon visage quand il s'attarde sur le dernier, le petit bonus dans cette catégorie. « C'est l'histoire d'un jeune batteur cherchant à atteindre les sommets, repéré par un chef d'orchestre qui cherche à pousser ses élèves à leur maximum et ça, peu importe la manière qu'il emploie. » je résume, sans volontairement trop donner d'informations. S'il y a bien une chose que je détestais, c'était les gens qui spoilent. Ils méritent la mort. « Mais il est intense et vibrant. J'ai cru que mon coeur allait s'arrêter, certaines fois. » je rajoute, avec un demi-sourire. Je n'étais pas fille à pleurer pour n'importe quoi mais celui là avait touché quelque chose à l'intérieur, sans que je puisse définir quoi. Mais il était dingue et je l'aimais beaucoup. Puis vient à mon tour de lui lancer un nouveau défi et je porte mon choix sur les films d'amour. C'était un genre qui passionnait rarement les garçons à cause de l'étalage de sentiments et je voulais voir s'il était capable d'en tirer quelque chose. Néanmoins, il se lève et mes yeux suivent sa silhouette pendant qu'il traverse les allées, à la recherche de propositions à me faire. J'ai hâte de voir ce qu'il va choisir. La notion de temps avait totalement disparu de mon esprit, pour ne laisser qu'un franc divertissement. Je me sentais bien et je savais que je pouvais continuer ce petit jeu jusqu'au lendemain, si c'était possible.

Il revient finalement devant moi, pliant sa haute silhouette pour se retrouver à genoux. Haute, on s'entend, parce que ce n'est pas bien difficile d'être beaucoup plus grand que moi. J'espérais encore gagner quelques centimètres avec les années. Mais j'avais terriblement pris du côté de ma mère, du coup je ne me faisais pas de grandes illusions. Alors je préfère me concentrer sur ses paroles, à la place, hochant la tête à sa première proposition. « Le voyage dans le temps, c'est toujours une valeur sûre. » je rajoute, amusée. Avant de poser une main sur mon coeur quand il mentionne N'Oublie Jamais. Doux Jésus. Comment définir ma réaction face à ce film ? « Si tu répètes ce que je vais te dire à quelqu'un, je veillerais à ce que tu meures dans d'atroces souffrances. » je murmure soudainement, dans une menace à peine voilée mais teintée de malice. Je me racle la gorge avant de reprendre, les joues légèrement roses. « Je l'ai vu avec ma grande soeur et on a passé les trois heures suivantes à pleurer sans la moindre raison. Si on osait se regarder dans les yeux, c'était reparti pour un tour. » je poursuis, mi-figue mi-raisin. Je n'assumais pas vraiment cette sensibilité exacerbée face à certains scénarios. Puis il termine en beauté par Moulin Rouge et je ne peux que saluer ces choix, je dois l'avouer, éblouissants.

Il était plein de surprises et ça ne faisait qu'attiser encore plus ma curiosité.

Maintenant que son tour est terminé, j'attends impatiemment la nouvelle épreuve qui me sera imposée. Les boîtes commencent à se superposer entre nous et mon coeur s'amuse de cette situation que je n'aurais jamais imaginée en arrivant ici. Moi qui pensait renflouer mon stock et retourner chez moi pour éviter la chaleur. Mais le lino était froid et Achille avait mis en route la climatisation. Il faisait bien meilleur qu'à la maison et c'était largement plus intéressant, comme programme. Top 3 des dystopies ? Ok, mon pote. Tu ne sais pas à qui tu as à faire. La dystopie, c'était mon dada. Je me lève d'un bond, époussetant mon short avant de sautiller jusqu'au rayon adéquat. Piochant dans les jaquettes disponibles, essayant de faire travailler ma mémoire. La plupart des films dystopiques étaient basés sur des romans déjà existants. En trouver qui existaient par eux-mêmes était plutôt compliqué de nos jours. « Equilibrium, de Kurt Wimmer. Une société où les émotions sont supprimées pour atteindre la paix. Où ressentir est crime. Je l'ai trouvé terriblement intéressant. Et bonus pour la présence de Christian Bale. » je décris, avec un petit sourire sur la fin. Puis je déplace la pochette pour atteindre la suivante. « Si tu aimes lier la dystopie à l'horreur, il y a American Nightmare. Imaginer cette histoire devenir réelle m'a donné la chair de poule. Et l'envie de dormir avec une batte de baseball jusqu'à la fin de ma vie, accessoirement. » je rajoute, avec un rire jaune. « Plus récemment, il y a eu Seven Sisters de Wirkola. C'est plutôt proche de la réalité dans certains pays, quand on y pense. » je termine, avec une petite moue dépitée. « Et ça, c'est mes préférées dans ceux qui ne sont pas tirés d'un roman. Parce qu'il y a une montagne, si on passe de l'autre côté. V pour Vendetta est un chef d'oeuvre, Fahrenheit 451 reste l'un de mes préférés, j'ai bien aimé Guardians et The Giver. » Je pourrais en parler pendant des jours entiers, si on m'en laissait l'opportunité. Mais mon temps est terminé et c'est à nouveau à lui de me prouver l'étendue de son savoir artistique. Je réfléchis quelques secondes à ce que je compte lui proposer, avant de prendre la parole à nouveau. « Top 3 des films de fantasy ? » je lâche, avec un sourire malin. « Mais ceux qui sont adaptés d'un conte sont interdits. » je rajoute, comme obstacle supplémentaire.

@Grayson Shepard Movie encounter. | Grade #1 4013013551
Revenir en haut Aller en bas
Grayson Shepard

Grayson Shepard


Date de naissance : 12/07/2004
Messages : 14
Date d'inscription : 06/09/2019


Movie encounter. | Grade #1 Empty
MessageSujet: Re: Movie encounter. | Grade #1 Movie encounter. | Grade #1 EmptyDim 17 Jan - 22:05

Is it a movie date, or are we debating about who's the best director ?
Jade & Grayson


« Nous sommes bien d’accord sur le sujet » C’était en effet, bien trop rare de croiser des gens qui préfère se louer un bon nombre de films et les regarder dans le calme le plus complet. C’était de plus en plus rare de voir des gens dans les salles de cinéma. L’accès à un nombre de contenu pharamineux à changé sur plein de point, la manière de consommer des gens, et plus rien ne semblait aussi authentique qu’avant. C’était bien simple, tout le monde, voulait tout, tout de suite, sans avoir l’excitation d’une nouvelle sortie DVD, ou d’une réédition d’un coffret d’une saga culte. Il n’y avait plus aucun intérêt pour une belle collection de DVD, quand on pouvait tout avoir facilement, en deux clics, et avec quelques dollars dépensés, sur un site qui offre un choix sans nom. Certains collectionnent les livres, moi je collectionne les coffrets stealbooks des films, et mon meuble de chambre, en est plein à craquer, et je ne vais pas m’en plaindre. Avec la rousse, on se lance dans cette folle aventure qui est le débat cinématographique et tout ce que ça comprend. Je m’épanche quelque peu sur cet amour sans faille pour Christopher Nolan, et la beauté que je peux trouver à ces films, et quand je lève les yeux vers elle, j’ai l’impression qu’elle boit littéralement mes paroles, et ça me tire un sourire. Et je me prends de passion pour ce débat, à entendre ses goûts, et à voir se multiplier les jaquettes sous nos yeux. J’écoute ses explications en m’imprégnant de chaque mot pour m’en souvenir quand je ferais mon prochain choix de films à ramener dans ma chambre, où pour obliger ma famille à les regarder avec moi. Un jour j’arriverais à faire flancher mon père, et on aura une soirée film rien qu’entre père et fils, devant un bon fil d’action. Puis c’est à mon tour de faire ma sélection. Les films d’amour.

J’étale les trois boites devant moi, et m’adonne aux explications pour chaque, et le ressentit qui va avec. « Evidemment ! » Je réponds dans un sourire, avant de lancer les mains, paume vers le plafond pour jurer de ma bonne foi, et de ma bonne volonté. [color=#006600} « Rien en sortira de ce vidéo club, c’est promis. »[/color] Ses joues rosissent, et mon cœur rate un battement. Elle est quand même vachement jolie Sa confession me tire un sourire, parce que c’est typiquement la réaction de toute personne avec un minimum de cœur devant ce film. « Pour être tout à fait honnête avec toi, j’ai pleuré aussi. » Et c’était pas beau à voir, et j’ai eu le droit à des réflexions de la part de Myra pendant des jours. C’est toujours une pique habituelle entre nous, depuis le temps. C’est encore une fois à mon tour de lui donner une catégorie de films, et je choisis les dystopies, parce que j’adore en regarder, voir comment les gens imaginent un monde dans un futur alternatif, savoir comment on sera, quand on devra évoluer après de potentielles catastrophes, naturelles ou humanitaires. L’ambiance était vraiment sympa, et je n’avais pas l’impression d’être si bizarre ou différent que ça, ici, entre les piles de DVD, et avec cette fille, qui partage la même passion que moi.

Rapidement, elle revient vers moi, les bras chargés des trois films qu’elle préfère dans ce genre, et rien que le premier me tire un sourire. Elle étale les titres devant nous, et explique le premier. « C’est toujours un très bon choix d’acteur. » Je commente, amusé, avant de la laisser continuer, et expliquer ce film, que je connais bien, et qui m’a profondément dégoûté. Sincèrement, des humains. Parce que tuer, comme ça, sans crédit, juste parce qu’on en a l’autorisation, je trouvais tout de même fou, et imaginer que ça puisse être possible, de nos jours, c’est juste surréaliste. Mais au moins, c’était un très bon choix de film, que je saluais. « Oui, je suis plutôt d’accord, c’est même effrayant, quelque part. » Je réponds, avant d’approuver tous les autres titres. « Fahrenheit 451 reste un terrible classique, je pense sincèrement, que tout le monde devrait l’avoir vu au moins une fois. En plus connu, mais terriblement marquant, la Saga Hunger Games, était une terrible Dystopie, et j’ai adoré les films. » J’ajoute, avant que mon tour de jeu, ne vienne à nouveau.

3 films de fantasy qui ne sont pas adapté de contes. Je mets un moment à piocher les trois titres de mon choix. Cherchant des choses bien spécifique. Mais tout univers fantastique ou fantasy, se basait sur des écrits, c’était plus ou moins compliqué d’en trouver qui se voulait être des œuvres originales. Je finis par trouver les 3 boites, et venir me rassoir. « En premier, on a le Dernier Maitre de l’Air. Je sais qu’il a été beaucoup critiqué, et pas tant aimé, mais je le trouve terriblement incroyable dans son visuel. » Je commence, dans un sourire. Je ressort un autre titre de Burton, mais j’ai véritablement une passion pour ce réalisateur, et je ne cesserais jamais de le dire. « Si on pouvait juste parler 5 minutes, de la beauté de ce film. Edward aux Mains d’argent. Savant mélange d’horreur et de poésie. Vraiment l’un de mes films favoris de tous les temps. » Je lâche, dans un sourire, avec la main sur le cœur. Et enfin le dernier. « Puis plus récemment, il y a eut La forme de l’eau, qui a été une vraie claque. Guillermo Del Toro, a fait un travail incroyable ! » Je termine, tout fier, avant d’ajouter. « Sans la contrainte des adaptation de contes, il y a tellement de titres qui valent le détour, et auxquels on ne pense pas forcément. » Je commente, avant de rapprocher mes jambes de mon buste. « Si tu allais me chercher 3 films musicaux ? » Je demande, curieux se savoir son genre en terme de films comédies musicales.





@Jade Norwood Movie encounter. | Grade #1 1508197369
Revenir en haut Aller en bas
Jade Norwood
Deuxième génération

Jade Norwood


Date de naissance : 22/03/2003
Messages : 16
Date d'inscription : 10/05/2020


Movie encounter. | Grade #1 Empty
MessageSujet: Re: Movie encounter. | Grade #1 Movie encounter. | Grade #1 EmptyMar 19 Jan - 22:16

Are you flirting with me through DVD's ?
Jade & Grayson

Je m'amuse comme une petite folle. Et je ne pensais jamais dire ça à propos d'un être humain qui n'était pas ma famille - et encore, c'est un sujet qui mérite réflexion selon les jours - ou les rares personnes que je considérais comme des amis. Mais Blue et Lior étaient des personnages à part entière et il me faudrait beaucoup d'heures pour en décrire les spécificités. Voyez-les comme des pokemons shiny. Pas facile à apprivoiser mais plutôt rares, dans leur genre. Breeeeeeef. Le temps, je ne le voyais pas vraiment passer, concentrée sur le débat fascinant que je pouvais avoir avec le garçon qui me faisait face. Les jaquettes s'accumulaient et créaient une petite tour en équilibre précaire, quand ils n'étaient pas étalés sur le sol tout autour de nous. Achille, s'il passait par ici, allait râler et grommeler sans sa barbe mais je n'étais même pas désolée. C'était bien trop sympathique de pouvoir parler cinéma avec quelqu'un qui s'y intéressait réellement. Pas les néophytes qui passent leur temps sur Netflix et qui ne connaissent pas les bases. Non, To All The Boys I Loved n'est pas considéré comme un classique, messieurs dames. Argh. Le brun est plutôt calé et même changer drastiquement d'un genre à l'autre ne semble pas le déstabiliser. Fichtre, il est doué. Mais il est honnête et j'apprécie sa franchise. Déjà, un mec qui assume qu'il chiale comme une madeleine devant un film d'amour, c'est un point supplémentaire. En plus, il a des goûts plus qu'acceptables et des critiques constructives et il ne faut pas plus pour m'émerveiller.

Je suis une personne simple, ok. Misère de misère, je crois que ce garçon m'intéresse un petit peu.

Revenant dans notre rayon officiellement attitré "rayon des débats géniaux sur des chef-d'oeuvres tout aussi géniaux", je me rassois à nouveau et lui présente le premier de mes trois sélectionnés. Tout le monde peut dit ce qu'il veut, Christian Bale reste un acteur de génie. Juste penser au travail qu'il a fait pour The Machinist me donne des frissons. Bruh. Peut-être que je devrais en parler à Kira, ça pourrait l'inspirer quand elle se goinfre de glace sur le canapé. Puis je passe à l'autre, réfléchissant vraiment à piquer une batte de base-ball dans la cave pour la mettre à côté de mon lit. On ne sait jamais. « Alors on est bien d'accord, très cher. » je souffle, en hochant vigoureusement la tête. Fahrenheit était un livre à lire absolument, avant d'être vu. « Je ne suis pas fan d'Hunger Games mais le concept est plutôt dément, je le concède. » je rajoute, en haussant les épaules. Je n'avais pas vraiment accroché mais je devais avouer que ça en jetait, en plus de rentrer parfaitement dans le thème. Puis c'est de nouveau à mon tour de lui donner un défi et je me passe distraitement ma main dans ma crinière avant de répondre. Autant lui donner une difficulté à lui aussi. « Je place beaucoup d'espoirs en toi, jeune padawan. Ne me déçois pas. » je lâche, la mine faussement sérieuse. Et je profite de son absence pour m'étirer et regarder l'heure. Fichtre. Déjà ? Je refuse. Que le temps remonte d'au moins...trois heures, merci bien. Je ne voulais pas rentrer.

Mes yeux suivent ses mouvements, de loin et je finis par m'adosser contre l'étagère la plus proche en attendant qu'il revienne. Ce qu'il fait, après de longues minutes, repliant ses longues cannes en tailleur. Mon regard s'attarde quelques secondes sur son visage, avant de le détourner soudainement quand il relève les yeux, un sourire étirant ses lèvres. « Merci. Enfin quelqu'un qui comprend mon point de vue. »  je m'extasie, joignant mes paumes l'une contre l'autre. Avant de pencher la tête, les yeux plissés de manière méfiante. « Est-ce que tu es vraiment réel ??? » Mais il continue avec un gloussement et je l'écoute religieusement célébrer son amour pour Tim Burton. Après, il ne fait qu'énoncer une vérité universelle. Son univers creepy et poétique était vraiment intéressant et je devais avouer que j'étais parfaitement d'accord. Puis je fronce les sourcils, attrapant la jaquette qu'il tient dans ses mains pour observer l'image puis le résumé. « Wow. Je dois dire que ça m'attire pas des masses, là tout de suite. Mais je vais te faire confiance et je t'en dirais des nouvelles. » Puis je m'arrête soudainement, comme figée. Oula. Lui donner des nouvelles signifiait que j'avais envie de revoir. Osekour. Il m'a attirée avec des bons films et je suis prise au piège. Blue, si tu m'entends, sauve-moi. Tout de suite. « Alors si tu veux mon avis sur la question, j'espère que tu as au moins les trois prochains jours de libre. » je souffle, les yeux rieurs.

Finalement, c'est à mon tour et je suis choisie pour dénicher des comédies musicales.

J'allais me lever quand mon téléphone vibre, le nom de ma mère s'affichant sur l'écran. Où la personne la plus inquiète pour ses enfants au monde. « Excuse-moi, je dois répondre. » je lui murmure, avant de pivoter pour avoir un minimum d'intimité. « Oui ? Que puis-je pour toi, mère adorée ??? » je ronronne, d'une voix mielleuse. « Jeune fille, est-ce que tu as vu l'heure qu'il est ??? Tu m'as dit que tu faisais juste un aller-retour pour rendre tes DVDs ? Je peux savoir où tu es ? » Et je suis presque certaine qu'il doit l'entendre aussi bien que moi. « Est-ce que tu peux parler encore plus doucement ? Je crois que le propriétaire du vidéo-club ne t'as pas encore entendue, contrairement à tout le quartier. » j'ironise, en pinçant l'arête de mon nez. « Tu es encore là-bas ? Qu'est-ce que cet endroit a de si extraordinaire ??? Tu as rencontré quelqu'un ou quoi ? Dis-tout à ta vieille mère ! » finit-elle par glousser, me tirant un soupir exaspéré. « Possible. » je souffle simplement, tournant à peine la tête pour observer le brun qui empile proprement les jaquettes pour m'amuser. « Je suis là dans moins d'une demi-heure, ok ? N'appelle pas la police, par pitié. » je me lamente, en souvenir de la dernière fois où mon téléphone avait eu le malheur de s'éteindre par manque de batterie. Plus jamais. Je l'entends commencer à parler mais je surenchéris pour écourter la conversation aussi vite possible. Sinon je vais en avoir encore pour des heures de recommandations. « Oui oui je serais à l'heure, c'est compris ! Bisous, je t'aime ! » Puis je raccroche avant de lever les yeux au ciel. Et je me retourne pour revenir dans sa direction, un sourire dépité sur les lèvres. « Je vais devoir y aller, sinon le SWAT va débarquer ici pour me ramener chez moi. » je lui confie, à moitié sérieuse. Elle en serait parfaitement capable et c'est ce qui me fait peur. « Mais si je devais choisir trois films, je pense que j'opterais pour Mamma Mia, pour commencer. Parce que c'est la base et que c'est vraiment parfait pour se mettre de bonne humeur et chanter sous la douche. Footloose. Parce que c'est fun. Et plus récemment, La La Land. C'est juste brillant du début à la fin. » je déclame, avec un sourire confiant. « The Greatest Showman est bien aussi. Puis t'as les classiques, comme Grease ou Flashdance. » je rajoute, en haussant les épaules.

Je sens mon téléphone vibrer à nouveau et je suis certaine que c'est ma mère qui continue de m'inonder de messages parce qu'elle a décidé que la conversation n'était pas finie. Autant dire que j'allais avoir droit à un interrogatoire digne de la Gestapo en rentrant à la maison. Chouette chouette chouette. « Eh bien, c'était plutôt intéressant tout ça. Tu n'es pas si mauvais. » je souffle, avec les yeux brillants de malice. Je finis par prendre quelques DVDs et les ranger à leur place, récupérant ma sacoche abandonnée sur le sol. Puis je finis par reculer, sans détourner le regard, atteignant la porte d'entrée que j'attrape sans me retourner. « Jade. » je lâche. « Si jamais tu veux débattre à nouveau, un de ces quatre. » je rajoute à brûle-pourpoint. Je l'entends me répondre seulement par son prénom et j'estime que c'est équivalent à un oui.

Et sur le chemin du retour, je me rends compte que j'ai été tellement obnubilée par les qualités de ce garçon que j'en ai oublié de prendre nouveaux DVDs.

Fichtre.

@Grayson Shepard Movie encounter. | Grade #1 4013013551
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé






Movie encounter. | Grade #1 Empty
MessageSujet: Re: Movie encounter. | Grade #1 Movie encounter. | Grade #1 Empty

Revenir en haut Aller en bas
Movie encounter. | Grade #1
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Just between us :: Section city :: Rps terminés :: Deuxième génération-
Sauter vers: