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Save me everyday | ft. Flora

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MessageSujet: Save me everyday | ft. Flora Save me everyday | ft. Flora EmptyVen 24 Avr - 17:22

Save me everyday
Flora & Jaden

Je remonte la petite rue qui mène jusqu'au cimeterre et de loin, j'aperçois déjà la tombe que je suis venu voir. Je m'engage dans l'allée principale en gardant les yeux baissés. J'ai peur de regarder à nouveau cette pierre froide qui te présente maintenant. Je ne veux pas voir ça, je refuse, même si cela fait de moi un lâche. Et puis mes pieds arrivent à destination et je me souviens de la promesse que je t'ai faite, alors même que tu n'étais plus avec moi : venir une fois par année, même si j'en crève. Je me force donc à lever les yeux légèrement et ce que je vois me brise le cœur une fois de plus. Ça fait toujours aussi mal de voir ton prénom gravé ici. Et pourtant, je regrette déjà de ne pas être venu plus tôt dans la journée. Je voudrais qu'on ait plus de temps, qu'on ait l'éternité devant nous, comme on le pensait à l'époque. Comme chaque année, je prends mon carnet de feuilles et un stylo que je trimballe partout avec moi et je commence à t'écrire la lettre qui résume l'année écoulée. Au fil du temps, ces lettres sont de plus en plus courtes. Et moi de plus en plus affligé. Mais j'essaie de faire un effort cette fois,  et te parler me fait du bien en quelque sorte.

Lana,

C'est étonnant comme le cerveau décide de trier les souvenirs et de te les renvoyer en pleine gueule. Ça fait aujourd'hui quatre ans que tu n'es plus là. C'est court et long à la fois. D'habitude, je n'ai aucun mal à revoir ton sourire pétillant, à sentir ton parfum délicat dans la moindre pièce de la maison. Tes éclats de rire et tes pas de danse lorsque nous buvions trop de mauvaises bières. Aujourd'hui est différent. Je ne me souviens plus que de la texture de la roche, de ton regard paniqué lorsque tu as compris que tu ne survivrais pas à cette chute. Je n'entends plus que le son de ton corps qui percute la terre ferme. Ces souvenirs me bouffent le crâne tous les jours, mais aujourd'hui, j'ai l'impression qu'ils me détruisent littéralement. On dit toujours que le temps efface la tristesse, mais à partir de quand ? Parce que j'ai beau essayer, la mienne ne disparais jamais. Tu me manques chaque jour plus fort.

Je suis retourné à la falaise où nous aimions grimper. Je l'ai regardé, espérant enfin trouver le courage de remonter là-haut. Mais je ne fais que la détester de t'avoir arraché à moi. Je ne grimperais plus jamais, c'est ma seule certitude. J'aimerais te dire que j'ai enfin retrouvé le goût de vivre. Que j'ai rencontré une jolie fille, que l'on fait des après-midi barbecue avec les amis, que nous avons un chien et des tas de projets. Je sais que c'est ce que tu voudrais pour moi. Mais je n'ai même plus la force de te mentir. Je suis peut-être aussi mort que toi, finalement.

Mon amour, je t'aime.


Soigneusement, je plie le papier en quatre avant de le glisser dans une enveloppe à ton nom, et je dépose le tout devant moi. Comme si tu pouvais lire la moindre lettre ! Comme si tu allais me répondre ! Je jette un dernier coup d’œil à ce que tu es maintenant, et je me relève péniblement, quittant le cimetière qui te compte parmi les siens. Aucune larme, aucun tremblement. Je suis juste éteint.

Une heure plus tard, j'entre chez Flora. Je ne veux pas parler, je ne veux rien faire. Mais j'ai besoin de sa présence car sans que je ne sache pourquoi, elle est la seule à pouvoir calmer mes démons. Même si je pense que ce serait une mission impossible pour ce soir, étant donné le déferlement dans mon crâne. Je me dirige vers le salon -c'est là qu'il y a de la lumière-, et je vois mon amie confortablement installée. « Yo. Suis entré. » je dis pour la prévenir de mon arrivée. Sans rien dire de plus, je vais m'installer à côté d'elle et je sors une cigarette améliorée que j'allume, oubliant si j'en ai le droit ou non ici. Je suis content de la voir, mais je n'arrive pas à articuler, je n'arrive pas à lui sourire. Je n'ose pas regarder Flora, je crains que son visage fasse encore bondir mon cœur. Je ne comprends pas pourquoi elle me fait cet effet depuis quelque temps, et je ne veux pas comprendre. Je préfère mettre ça sur le dos des besoins physiques d'un être humain normalement constitué. Je suppose qu'après quatre ans sans relation, il est normal que mon corps se détraque à la moindre occasion. Je peux aisément lutter contre ça. Après quelques minutes où je reste silencieux, je deviens déjà dingue à l'idée d'attendre simplement que le temps passe. J'ai besoin de bouger. N'importe où, mais vite. Alors je tourne enfin le regard vers ma meilleure amie et je l'implore presque : « On bouge ? » Je me lève avant d'avoir entendu sa réponse et je me mets à faire les cent pas. Je risque d'imploser à tout moments, et l'image de Lana revient danser dans mon esprit.


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Flora Galderan
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Flora Galderan


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MessageSujet: Re: Save me everyday | ft. Flora Save me everyday | ft. Flora EmptySam 25 Avr - 0:36

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Flora & Jaden

Les temps ne sont pas les plus simples, en ce moment, j’ai longuement eût peur pour ma vie, le jour où les terroristes se sont attaqués à ma rue, et heureusement, que j’étais dans l’arrière-boutique, pendant ma pause déjeuner, je n’ose même pas imaginer ce qui se serait passer si j’avais du faire face au tireurs. J’avais du faire réparer ma vitrine certes, mais je n’avais rien eût, par bonheur, Indie, qui était en première ligne, n’avait pas non plus été touché, mais avait mal vécu le contre-coup. On l’avait tous plus ou moins mal vécu, toute la ville avait été touchée, et on avait tous eût peur pour un proche à un moment ou un autre. Tate et Lottie avait été pris dans cette horreur, et avait perdus leur père pas longtemps après. Oncle Ashton était très proche de la famille, toujours fourré là, pour faire des blagues avec papa, et faire rouler les yeux de maman, autant dire que son absence crée beaucoup de vide ici. Et que ce n’est pas facile tous les jours, de perdre un proche. Mais j’étais pas tellement la plus à plaindre, je pensais beaucoup à mes cousins, et j’espérais sincèrement qu’ils allaient bien. Moi j’enchaînais les mariages, chaque week-end, veillant à ce que tout le monde soit heureux et s’amuse bien C’était le but de mon métier.


Mais pour aujourd’hui, j’avais juste envie de m’octroyer une petite journée pour moi, juste chiller dans mon canapé, profiter d’un peu de bon temps. J’avais fermé le bureau pour la journée, avait pris rendez-vous pour un massage ce matin, et m’étais laisser apaiser par le son apaisant de la cabine, et d’un bon massage. J’en avais fait profiter maman, et Camellia qui par chance ne travaillaient pas aujourd’hui, c’était vraiment plus qu’appréciable de passer un moment avec elles, Blue n’avait pas voulu venir, elle avait un projet à rendre, ou je ne sais trop quoi. Et puis elle n’était pas tant détente, la petite, plus si petite. On avait fini la matinée dans un petit coffee shop, avant de rentrer, et j’étais plus détendue que jamais, c’était l’occasion parfaite de me poser dans le divan avec un livre, et de profiter des bonnes vapeurs de la cuisine où se sont enfermés papa et Came, maman avait déserté dans la serre avec Indie, pour un de ses devoirs, et Blue était dans sa chambre. J’avais le salon entièrement pour moi, parfaitement parfait. J’avais pris mon exemplaire favori du moment, et m’était installée en travers du canapé d’angle.


J’avais passé l’après-midi, là, bercée aux gâteaux de mon père, à la musique douce que diffusait les enceintes, à tourner les pages sans vraiment m’en rendre compte. Happée dans le romantisme et la douceur de cette histoire qui me faisait battre le cœur un peu plus vite. Came avait allumé la lumière en passant, prétextant, que j’y verrais mieux avec un peu de lumière, tandis que le soleil se couchait sur Los Angeles. J’entends la porte s’ouvrir, puis se refermé, je peux sentir d’ici les vapeur d’odeur musquée à un mélange de tabac. Jaden. Il s’installe à mes côtés après de brèves salutations. « Bonsoir à toi aussi, Jaden, moi aussi ça me fais plaisir de te voir, et oui, je vais bien merci. » Soufflais-je en tournant les pages de mon livres, avant de le voir du coin de l’œil, sortir une de ces cigarettes. Oh non. Je soupire et vient lui piquer directement entre ses lèvres, avant de me lever, pour le jeter sur la terrasse et de l’écraser sous un pot en terre. « Tu sais que t’as pas le droit de fumer ici, mes parents vont te tuer, et moi en prime. » Lançais-je avant de me réinstaller à ses côtés. « T’aurais pu me prévenir que tu passais… » Lançais-je pour couvrir le blanc qui s’était installé. Ca va être joyeux tout ça. Mais il ne répond à aucune stimulation, que les siennes. Surement un de ses mauvais jours. « Tu veux aller où ? » Répondis-je en refermant mon livre, je n’étais même pas en tenue pour aller quoi que ce soit, j’étais emmitouflée dans un legging et un gros pull. La tenu doudou pour lire quoi. « Laisses-moi me changer, et on sort, mais arrête de faire les cents pas tu me stresses, et tu vas ruiner le tapis, et mon père va te tomber sur le dos. » Soufflais-je avant de courir en haut, troquer ma tenue pour un Jeans, un petit haut décolleté à bordures dentelées, et un gilet pour ne pas avoir froid, une paire de petits talons et je redescends en vitesse pour le trouver au salon, toujours à fouler le tapis, avec ses habituels tics nerveux. « Tu vas finir par le faire brûler. Je suis prête. » Lançais-je, mais lui, ne me regarde même pas, et ça a le don de m’agacer fort. « Par contre si tu comptes me faire la tronche toute la soirée, je peux aussi bien rester chez moi. » Dis-je en croisant les bras sur mon buste, contrariée. Je déteste sincèrement quand il est comme ça. Même si je sais parfaitement, que le jour n’est pas bon pour lui. Je le connais, mais j’avais pas envie de me coltiner son mauvais caractère ce soir…


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MessageSujet: Re: Save me everyday | ft. Flora Save me everyday | ft. Flora EmptyDim 26 Avr - 17:08

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Flora & Jaden

Pourquoi ma stratégie ne fonctionne pas ? D'habitude, il me suffit d'être ici, ou en tout cas d'être avec elle, pour que la lumière soit un peu visible. Pour que mon cœur s'apaise. Mais ce soir, il n'y a que les ténèbres autour de moi. Je manque d'air à chaque seconde qui passe, percuté par le regard éteint de Lana. Où que je pose les yeux, elle est là. Et parfois, je peux même entendre sa voix qui me reproche d'avoir mal vérifié son matériel. Honnêtement, quand je repense à cette scène, je revois clairement les choses : moi, effectuant pour la millième fois les mêmes gestes de vérification. Voilà pourquoi une habitude devient dangereuse. Ils ont dit que c'était une corde défectueuse. Je n'ai pas vu cette putain de corde. Je n'ai remarqué aucun problème avec le matériel. Je l'ai juré à qui voulait bien l'entendre, j'ai clamé haut et fort que je n'étais pas responsable. Pourtant, le constat est clair : elle n'est plus là. Et c'est entièrement ma faute, malgré que j'essaie de me persuader du contraire.

D'humeur massacrante, je lance un bref salut à Flora et l'espace d'un tout petit instant, elle me fait sourire intérieurement. « Bonsoir à toi aussi, Jaden, moi aussi ça me fais plaisir de te voir, et oui, je vais bien merci. » Aucun doute, ma meilleure amie a décidément un fichu caractère ! C'est aussi ce que j'aime chez elle, à vrai dire. Pourtant, je me contente juste de lui répondre par un raclement de gorge agacé. J'espère que ma cigarette fraîchement sortie de son paquet pourra apaiser un peu mon esprit, mais Flora me la retire du bec pour aller l'écraser tristement sur la terrasse. Repose en paix, petite cigarette. « Tu sais que t’as pas le droit de fumer ici, mes parents vont te tuer, et moi en prime. » Je lève les yeux au ciel,  légèrement énervé que l'on me prive de ma nicotine et je relève une seconde fois les yeux au ciel lorsque Flora ouvre encore la bouche. Pourquoi parle-t-elle autant ?! « T’aurais pu me prévenir que tu passais… » Mais justement, je l'ai prévenu ! Ou bien non. J'ai sans doute pensé à le faire, sans réellement le faire. En toute franchise, je n'en sais rien, tout se mélange dans ma tête. Je suis entrain de devenir fou et je n'ai qu'une idée en tête : bouger. C'est donc ce que je propose à mon amie, tout en faisant le tour du salon nerveusement. « Tu veux aller où ? » Bonne question. N'importe où, je suppose. Je la regarde dans les yeux pendant un instant, ne sachant pas quoi lui répondre, totalement perdu et paniqué à l'idée de péter les plombs. Je tente de reprendre contenance, mais je lui réponds un peu plus sèchement que je ne l'aurais voulu. « M'en fou. » Plus je parle, plus je risque de me laisser déborder par mes nerfs, alors j'économise mes paroles. « Laisses-moi me changer, et on sort, mais arrête de faire les cents pas tu me stresses, et tu vas ruiner le tapis, et mon père va te tomber sur le dos. » Je la vois monter à l'étage, je reste incrédule en comprenant ses paroles avec un temps de retard. Pourquoi diable se changer, putain ? On ne peut pas juste sortir, non ? Je suis encore entrain de me poser la question lorsqu'elle redescend, tout en beauté. En sacrée beauté, même. Dans la seconde qui suit, je détourne le regard, un peu mal à l'aise. « Tu vas finir par le faire brûler. Je suis prête. » Ah oui, le tapis. Son père va me tomber sur le dos, si j'en crois ce qu'elle a dit précédemment. Ok, je décide de ne pas y penser, en fait. Par contre, je quitte le tapis histoire de ne pas prendre de risque. Ça me rappelle d'ailleurs la surprise que j'avais réservée à Lana pour son dernier anniversaire. C'était une femme qui faisait très attention à ses affaires, elle aimait que tout soit propre et sa place. Et ce jour-là, quand elle est rentrée à la maison, elle a découvert notre tapis couvert de peinture. J'y avais mis le plus de couleurs possible, en faisait bien imbiber le tout. Elle avait littéralement hurlé de stupéfaction, me demandant ce qui m'avait pris. Et moi, je jouais à l'idiot, comme un gosse. « Ce n'est qu'un tapis. On le remplacera. », lui avais-je dis. Ensuite, je l'avais prise par la main avec un éclair malicieux dans le regard et je l'avais amenée dans la pièce d'à côté, où le tapis de ses rêves l'y attendait. Elle l'avait remarqué depuis des mois, mais son prix était totalement indécent, surtout pour deux pauvres mortels comme nous. J'avais donc doublé mes heures au boulot et je lui avais offert ce tapis. Son regard s'était chargé d'amour et... « Par contre si tu comptes me faire la tronche toute la soirée, je peux aussi bien rester chez moi. » Même l'intervention de mon amie ne m'aide pas à sortir de ce souvenir, et je l'entends sans vraiment comprendre ses paroles. Qu'est-ce qu'elle vient de dire ? J'essaie de me concentrer, mais je n'y arrive pas et je prononce enfin une phrase complète, après m'être massé violemment le crâne. « Qu'est-ce que tu as dit ? » je souffle, perdu. Mon regard se repose sur Flora, sa beauté me frappe à nouveau. Ses yeux, son sourire, même son air sévère est sexy. Mais aussitôt cette pensée dans ma tête, je me déteste et je me remets à faire les cent pas, tentant d'évacuer ce qui se passe dans mon cerveau détraqué. Quelques « Putain » m'échappent, comme si ce simple mot pouvait balayer la confusion. Et cela fonctionne un peu, car au bout de quelques secondes, je parviens à m'adresser à Flora presque normalement. « Viens avec moi. N'importe où, mais viens... Je veux juste qu'on passe un moment ensemble, que tu m'aides à.... » Oublier. J'ai l'air de supplier mon amie, et je ne sais même pas pourquoi je fais ça. Sans doute parce que j'ai besoin de croire qu'elle, elle sera toujours là, avec moi. Ce qui est ridicule, puisque je suis bien placé pour savoir que tout le monde peut un jour disparaître. Poussant un soupire, je prépare ma prochaine cigarette et annonce : « Bref, moi je sors. J'ai la dalle. » D'un pas décidé, je tourne les talons vers la sortie, espérant que Flora me suive, espérant pouvoir repousser les ténèbres jusqu'à l'année prochaine.  


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MessageSujet: Re: Save me everyday | ft. Flora Save me everyday | ft. Flora EmptyDim 26 Avr - 18:04

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Flora & Jaden

J’avais toujours grandi, plus ou moins avec Jaden, nous étions voisins enfants, et j’avais toujours eût un coup de cœur sur ce garçon, qui n’était clairement pas des plus fréquentables, il avait mauvais caractère, et s’énervait vite, un peu rebelle sur les bords. Pourtant je m’étais liée à ce garçon, je m’étais attachée à lui, et quand lui avait eût une petite amie, je m’étais juste tut, et avait sagement attendu dans mon coin, en étant toujours là, pour le conseiller, l’aider et le soutenir, j’étais même devenue amie avec sa défunte petite amie, et je lui donnais des conseils, pour plein de choses différentes. Quand elle est décédée, je n’ai jamais laissé tomber Jaden, et j’avais fais en sorte d’être vraiment là pour lui, je l’avais sincèrement rattrapé à la petite cuillère, et j’avais tout fait pour faire en sorte que son chagrin soit supportable, tout en taisant mes sentiments. Je voulais simplement qu’il comprenne que j’étais là pour lui, pas qu’il pense que j’en avais profité pour l’attirer à moi. Me taire, c’était devenu clairement un sport dans lequel j’étais experte, du moins sur ce que je ressentais vis-à-vis des gens en dehors de ma famille. Non pas que je n’avais pas envie de lui dire ce qu’il en était, mais le fait qu’il ne me vois qu’uniquement comme sa meilleure amie, et n’ai jamais fais son deuil, ça n’aidait pas à ce que je puisse avancer, et lui non plus fond, ça ne l’aidait pas. Ca faisait 4 ans, 4 ans que je le voyais déambuler, et s’enfoncer, sans franchement me sentir capable de lui sortir la tête de l’eau, même si je faisait tout ce qui était en mon possible pour. Il y a des jours où j’ai juste l’impression d’être face à une tombe, et c’est un de ces jours.

Ces jours où j’ai beau lui parler, il ne me répond pas, ou avec un simple haussement d’yeux ou d’épaules, comme si je saurais lire dans sa tête, comme si je saurais trouver toutes les réponses dans ses gestes. Mais je ne suis pas devin, et j’avais vraiment du mal à me faire à ça, et ça faisait clairement ressortir mon sale caractère, bien enfoui. J’avais beau, être la personne la plus gentille du monde, j’avais une partie de mon caractère, qui n’aimait clairement pas ce genre de choses, comme son manque de politesse, le fait qu’il oublie de me prévenir, ou encore qu’il oublie qu’ici, mes parents refusent sincèrement la nicotine, question de principe. J’étais même prête à allumer les bougies du salon pour étouffer l’odeur que ça avait pu apporter. Je me ferais remonter la pendule, si elle avait su que Jaden avait allumer une tueuse au milieu du salon. Les minutes s’égrènent, et j’ai beau lui parler, rien ne sort d’entre ses lèvres, et ça joue quelques peu avec mes nerfs. Un bref M’en fou/, comme si ça allait m’aider. Comme si ça me donnait les réponses. Je fui pourtant en haut, pour souffler 30 secondes, et éviter de m’énerver sur son sale caractère, sur son manque de réaction, pour me refaire une beauté, plus par reflexe, que par véritable envie. J’aurais très bien pu sortir comme j’étais habillée, je n’en avais simplement pas envie, question d’habitude. Toujours à souligner mon regard, mes joues, mes courbes, par coquetterie. Plus jeune, quand il n’était pas avec Lana encore, toute excuse était bonne pour me rendre jolie à ses yeux. Mais ça n’avait jamais vraiment fonctionner. Pour preuve, il n’est même pas capable de me regarder plus de quelques secondes, et ça m’en briserais presque le cœur, si son état, ne me préoccupais pas. Son temps de réaction est si long, il me semble si perdu. Mes sourcils se froncent presque automatiquement, quand je le vois, et l’entends répéter des grossièretés. Quand enfin il me décroches une vraie phrase, presque construite, son ton est presque suppliant, et mon cœur se fissure. « Okay, mais fais pas usage de ton sale caractère de cette manière… J’ai horreur de te parler, quand tu te fermes comme ça… Je suis là pour t’aider, moi, pas pour subir. » Lançais-je en m’approchant légèrement, alors qu’il soupire, et passe le pas de la porte en râlant, une cigarette à la main. J’abaisse mes épaules, et récupère mon sac dans l’entrée, avant de sortir à sa suite. « Si tu ne m’attends pas, tu vas vraiment finir la soirée tout seul. » J’annonce, en remontant rapidement jusqu’à lui, en faisant attention, de ne pas me briser une cheville, perchée sur mes petites sandales. Ce serait malheureux qu’on aille lui changer les idées à l’hôpital. Je viens poser une main sur son épaule pour l’obliger à s’arrêter et à me regarder. Son regard est triste, perdu, et je ne sais pas m’empêcher d’être triste, de le voir dans cet état. « Parles-moi. Dis-moi ce qui ne va pas. Mais ne fais pas comme si j’existais pas, et comme si j’étais contre toi, Jay’. Je suis là… Tu sais que je suis là, mais je ne peux rien faire pour toi, si tu ne communiques pas. » Soufflais-je, en lui lançant un sourire, qui se voulait rassurant. « On peut passer chercher à manger quelques part, et aller manger sur la plage, ou n’importe où tu veux, mais je refuse de faire face à ton silence. » J’avais affreusement envie de le serrer dans mes bras, pour lui montrer que c’était juste passager cette douleur, et qu’un jour, ça ira mieux, mais qu’en attendant, j’étais là, pour lui. Mais je ne le fais pas, s’il est incapable de me parler, ou encore de me regarder, l’étreindre était clairement un mauvais plan. « Tu choisis le restau ? »



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MessageSujet: Re: Save me everyday | ft. Flora Save me everyday | ft. Flora EmptyDim 26 Avr - 23:19

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Flora & Jaden

« Okay, mais fais pas usage de ton sale caractère de cette manière… J’ai horreur de te parler, quand tu te fermes comme ça… Je suis là pour t’aider, moi, pas pour subir. »  Touché. Elle n'a pas tort, je le sais... Mais je ne peux pourtant pas m'en empêcher. Je suppose que c'est ça être prisonnier de soi-même. « Ouais, je sais. » , je chuchote. Que répondre d'autre ? Je sors enfin de la maison, et je n'attends pas trois secondes avant d'allumer ma cigarette. La première goulée me fait un bien incroyable, je la savoure. Cette sensation de bien-être n'est de courte durée, alors je me mets en marche, comme si j'avais le diable aux trousses. J'ai honte de l'avouer, mais j'oublie que Flora me suit peut-être. Je ne pense qu'à me mettre en route, me dépêcher, faire taire toutes ces merdes dans ma tête. Sauf que j'entends la voix de mon amie me rappeler à l'ordre. « Si tu ne m’attends pas, tu vas vraiment finir la soirée tout seul. »  Sans me retourner vers elle, je m'arrête directement, attendant patiemment qu'elle me rejoigne enfin. Ça me semble durer une éternité. Ou bien c'est simplement le temps qui ralentit encore et toujours. Quand enfin, elle arrive à ma hauteur, sa main se pose sur mon épaule et je sursaute, surpris par le contact. Constatant à son air qu'elle s'apprête à me parler sérieusement, je tente une diversion. « Tu m'as fait une de ces peurs, je suis cardiaque hein ! »  je dis, d'un air trop blasé pour que mes paroles soient crédibles. « Parles-moi. Dis-moi ce qui ne va pas. Mais ne fais pas comme si j’existais pas, et comme si j’étais contre toi, Jay’. Je suis là… Tu sais que je suis là, mais je ne peux rien faire pour toi, si tu ne communiques pas. »  Je soupire d'un air las en fermant les yeux, juste le temps de remettre les mots en place. Lorsque mes yeux se rouvrent, Flora me sourit tendrement. Mon cœur se serre parce qu'à cet instant, je meurs d'envie de lui dire ce qui ne va pas. Ce qu'elle pourrait faire pour moi. Mais la vérité lui ferait trop de mal, et j'ai déjà assez de mauvaises actions à mon actif. Donc je reste silencieux, encore, et je tire comme un fou sur cette satanée clope qui ne m'aide pas à me sentir mieux. « On peut passer chercher à manger quelques part, et aller manger sur la plage, ou n’importe où tu veux, mais je refuse de faire face à ton silence. »  Elle me dit ça avec une détermination timide mais sincère, et cette fois, elle gagne, parce que j'attendris à vue d’œil. En fait, je ne sais pas comment elle parvient cet exploit, mais elle tape toujours juste. Elle a toujours les mots qu'il faut. Néanmoins, je ne suis pas prêt à lui parler de cette souffrance en moi. Pas encore. Alors je jette ma clope à terre, et me déplace face à elle pour poser mes deux mains sur ses épaules, souriant réellement pour la première fois de la journée. « Ne t'inquiète pas, vraiment. Tu sais que je suis de mauvaise humeur quand j'ai faim, c'est simplement ça. »  je lui dis, souriant à mon tour, sans savoir si mon sourire trahit mon mensonge ou si au contraire, il masque bien les apparences. Au moins j'essaie, et c'est mieux que rien. « Tu choisis le restau ? »  Oh mais le choix est vite fait. J'ai besoin d’engouffrer un truc bien gras, je ne réfléchis donc pas longtemps. Et les mains toujours posées sur elle, je souris à présent comme un mioche de cinq ans. « McDo' ça te dit ? On commande et on va bouffer sur la plage, comme quand on était ado ? »  je demande, espérant que ses souvenirs de cette époque-là soient aussi bons que les miens. Ensuite, je tente de la rassurer, même si je ne suis sans doute pas très convaincant. « Je vais faire un effort, ce soir. Tu n'y es pour rien, et ça serait injuste de ma part d'être un connard avec toi. Tu es ma meilleure amie et j'ai de la chance de t'avoir. »  je murmure, prenant son visage entre mes mains et déposant un baiser sur son front. Si le geste est totalement innocent, je ressens pourtant des picotements dans tout le corps. Est-ce la proximité d'un autre corps, ou juste mon amitié pour Flora qui me met dans cet état soudainement ? Quoi qu'il en soit, je me sens... bien. Mieux que tout à l'heure en tout cas. Une lueur étrange brille dans mon regard et malgré mes efforts, je n'arrive pas à m'éloigner, restant bloqué sur le visage de Flora pendant quelques secondes. Puis Lana réapparaît dans mon esprit... Il n'en faut pas plus pour me faire reculer légèrement. « Allons manger, d'accord ? »  je dis, me raclant la gorge, mal à l'aise. L'instant suivant, je reprends la route en faisant l'inventaire de la montagne de bouffe que je compte bien commander.

Après plusieurs minutes, on entre dans le restaurant. À cette heure-ci, il n'y a personne et notre tour arrive rapidement. M’éclaircissant la voix, je commande mon repas : « Deux Big Mac, deux Double Cheese, un Cheese Red Devil, et une grande portion de frites. Puis un burger au Bacon aussi. »  Je jette un coup d’œil amusé à mon amie, avant de m'adresser à elle. « Bah quoi, j'ai vraiment très faim. À toi, beauté. Et par pitié, ne prends pas une pauvre salade, ça me donnerait trop mauvaise conscience. »  je lui dis, sourire aux lèvres.

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MessageSujet: Re: Save me everyday | ft. Flora Save me everyday | ft. Flora EmptyLun 27 Avr - 23:36

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Flora & Jaden

Je ne veux pas subir, je refuse de subir sa tristesse, et sa colère, parce que je n’en suis pas à l’origine, le soutenir, l’épauler, d’accord, mais jamais subir, je n’ai pas les épaules pour ça, pour encaisser sans rien dire, et je ne suis pas capable de le faire, de faire comme si j’étais assez forte pour encaisser ses remarques, ses silences, ses sautes d’humeurs. Je veux bien tout accepter, même qu’il me brise, sans le vouloir, le cœur. J’étais prête à accepter tout ça, mais pas ses silences. Quand je me décide à le rejoindre, je peux voir de loin, la fumée qui s’échappe, la lumière au bord de ses lèvres, et sa silhouette qui se déplace dans la nuit, comme l’ombre de lui-même, et je ne supporte pas cette vision, elle me fait mal au cœur, elle me rend triste. J’aimerais savoir comment faire. Mais Jaden n’est pas vendu avec un mode d’emploi, personne ne l’est, et il faut que je me débrouille, que j’apprenne sur le tas, à accepter sa tristesse, à tenter de tout faire pour qu’il aille mieux. Je ne suis bonne qu’à ça de toute manière. Sa tentative de diversion me fais hausser un sourcil. « Ca marche pas ça, j’ai une petite sœur, je suis rodée, pour ce genre d’esquive. » Lançais-je avant d’entamer une conversation un peu plus sérieuse. Je sais qu’il déteste ça, mais s’il fallait y passer, j’allais le faire. Et j’avais presque l’impression qu’il ne m’écoutait pas vraiment, à tirer sur cette cigarette comme sur la dernière corde qui le retenait à la vie. Je tente un peu tout et n’importe quoi pour le sortir de sa léthargie, pour qu’il daigne enfin poser les yeux sur moi plus de 5 secondes, pour qu’il se détende, que ses épaules se relâchent. Mais je suis affreusement sincère. Enfin, il daigne bouger, la tueuse entre ses lèvres rejoins le béton du caniveau, et ses mains se posent sur mes épaules. D’un côté, je sais qu’il n’a pas tort, la faim à tendance à le rendre grognon, mais jamais de cette manière, mais je fais comme si je comprenais, comme si je savais que c’était la seule chose, quand il cache son malheur derrière des excuses montés de carton-pâte.

L’idée même de nous rappeler notre adolescence le fait sourire, l’époque où il n’y avait que lui et moi, quand je n’étais pas avec Indie. Peut-être que c’était mieux à cette époque, je n’en sais rien. Notre vie était plus simple. Il n’y avait pas de deuil, ou encore d’autre personne dans l’équation. On était juste deux ados, qui, se faisait livrer des fast food, dans le jardin de l’un ou de l’autre, pour une soirée à la belle étoile, avec un peu de musique, à refaire le monde. J’avais mes rêves, il avait les siens, et tout allait bien. Je parlais déjà d’une vie rangée à l’époque, comme mes parents, de ces mariages que je rêvais d’organiser, de ce bonheur que je devais répandre, de cet amour dont je rêvais, dont inconsciemment j’ai été privée. « Ca me va. Tu te souviens, de ce coin sur Malibu, où on allait tout le temps ? On pourrait y aller ? » Lançais-je dans un sourire. Alors qu’il se relance sur de nouvelles paroles, qui se veulent rassurantes. « Merci… Moi aussi, j’ai de la chance de t’avoir… » Répondis-je, avant qu’il ne vienne poser ses lèvres sur mon front, mes yeux se ferment presque automatiquement à son contact. Mon cœur s’accélère, et des papillons, naissent au creux de mon ventre. Je connais cette sensation, elle a toujours été là. Depuis que j’ai été en capacité de comprendre ce que ça faisait, d’avoir des sentiments… J’hoche la tête, dans un sourire, avant de le suivre.

La chance qu’on à a Los Angeles, c’est que les McDo, c’est pas bien compliqué à trouver. On y arrive en quelque minutes, et il prends la parole avant moi, me laissant m’étonner encore et encore, de la place qu’il a pour manger tout ça, c’est foutrement impressionnant. Je lui jette un regard amusé en sa direction. « Tu vas être incapable de tout finir » Lancais-je avant de m’avancer pour commander. « Je vais prendre un menu Double Cheeseburger, avec des frites, une bouteille d’eau, et un sachet de fruits avec ça. » Je lance un sourire innocent, après avoir reglé en passant ma carte, telle un ninja. Je savais eu ça ne serait pas assez à ses yeux, il mangeait comme un ogre, et moi j’étais un vrai moineau à côté, et pourtant, je ne prive pas. Je fais juste attention. Et puis que j’ai payé à sa place, allait sûrement le contrarié aussi, mais je m’en fichais. On n’a pas vraiment à attendre très longtemps, on nous tends le sac, qu’il prends avant que l’on quitte le restaurant. « Tu sais, je préfère quand tu souris. » J’ajoute en venant embrasser sa joue, en me perchant sur la pointe de mes pieds, avant de reprendre la route à ses côtés, le coeur au bord des lèvres. J’espérais, sincèrement, que tout se passe bien.


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MessageSujet: Re: Save me everyday | ft. Flora Save me everyday | ft. Flora EmptyMer 29 Avr - 23:51

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Je ne me souviens plus depuis quand j'ai commencé à regarder Flora de cette manière. Il me semble que c'était il y a une éternité, même si je refuse de l'admettre. Il m'est souvent arrivé de penser à elle, alors même que Lana était encore à mes côtés. Je me posais toujours les mêmes questions : que fait-elle, avec qui est-elle, pense-t-elle à moi ? Évidemment, j'ai toujours mis ça sur le compte de notre amitié lointaine ou de nos liens presque fraternels. Au pire, mon côté protecteur pouvait aussi être le coupable. Mais au fond de moi, ces pensées me rendaient mal-à-l'aise. Peut-être qu'aujourd'hui, en comprenant petit à petit de quoi il s'agissait réellement, ça me retournait la tête encore plus qu'auparavant. Parce que tant des choses avaient changé depuis. Lana n'était plus là, et malgré tout, je me sentais le devoir de lui rester fidèle. Avouer à moi-même que mes sentiments envers Flora avaient évolué, c'était trahir ma véritable âme-sœur. Parce que c'est que nous étions Lana et moi, des âmes-sœurs. Et ça, j'en étais persuadé, peu importe le temps qui passait, peu importe les tempêtes que je devais traverser. Il fallait juste que je trouve le moyen de revenir en arrière, pour revoir Flora comme ce qu'elle était vraiment : ma meilleure amie.

Alors même que je propose d'aller manger sur la plage, des souvenirs de notre adolescence m'assaillent. C'était la période la plus heureuse de ma vie, la vie était bien moins compliquée, la mort encore loin. « Ca me va. Tu te souviens, de ce coin sur Malibu, où on allait tout le temps ? On pourrait y aller ? » Cette idée était formidable. Cet endroit avait toujours eu un effet apaisant sur moi, à moins que ça ne soit la présence de Flora, tout simplement. « Si je m'en rappelle ? Évidemment ! On passait le plus clair de notre temps là-bas. Et justement, ça fait un moment qu'on a déserté l'endroit... » je dis dans un soupire triste, bien conscient que ce fait est sans doute de ma faute. J’enchaîne directement avec des propos doux, tentant de la rassurer malgré mon état pitoyable du jour. Et sa réponse me fait sourire, parce qu'elle ne sait pas à quel point elle a tort. « Merci… Moi aussi, j’ai de la chance de t’avoir… » Un peu comme pour faire taire mes protestations, qui je sais d'avance, ne lui plairaient pas, je viens lui coller un baiser sur le front. Je doute sincèrement qu'une simple amie réussisse à me faire ressentir tant de choses en un simple geste.

Arrivés au McDo, je me sens déjà plus serein. Ça se traduit par une commande honteusement fournie et un regard amusé de Flora. « Tu vas être incapable de tout finir » Immédiatement, mon esprit se ravive et je sens déjà le goût du challenge sur mes lèvres. « Tu paries ? » je lui demande, alors qu'elle passe commande à son tour, sans prendre de salade, Dieu merci. « Je vais prendre un menu Double Cheeseburger, avec des frites, une bouteille d’eau, et un sachet de fruits avec ça. » UN.SACHET.DE.FRUITS. Horrifié mais taquin, je ne peux m'empêcher de lui lancer « Pour info, le sachet de fruits et la salade sont au même niveau dans mon esprit. Tu es irrécupérable. » Malheureusement, elle profite de mon aberration pour régler la note. Je déteste quand elle fait ça. Vraiment, ça me donne l'impression de ne pas avoir un balle. Bon d'accord, je n'ai pas un balle et je n'y avais plus pensé. Mais quand même, ça me frustre dans ma fierté. « T'étais pas obligé de faire ça. » je bafouille en levant les yeux au ciel. Mais au final, si elle ne l'avait pas fait, j'aurais eu encore plus la honte puisque ma carte aurait été refusé. « Merci quand même. Mais la prochaine fois, c'est moi qui invite. » je dis, légèrement exaspéré. On attend quelques secondes et enfin, notre St Graal nous est servi. J'attrape rapidement le sac et je souris comme un idiot rien qu'à l'idée de ce menu que nous allons engouffrer, à l'idée d'une soirée avec Flo, à simplement regarder les étoiles. « Tu sais, je préfère quand tu souris. » Cette annonce me surprend un peu, d'autant plus qu'elle s'accompagne d'un baiser sur ma joue. Flora, perchée sur ses chaussures, presque pendue à mon cou... Elle sent terriblement bon. Ce parfum me rend fou. Je voudrais que la scène ne s'arrête pas aussi vite, mais bien-sûr, elle se termine en moins de trois secondes. Et malgré la détresse que je ressens face à mes sentiments, je ne me referme pas. Au contraire, je souris de plus belle. « C'est toi qui me fait sourire » je lâche trop vite, avant de continuer notre chemin, totalement gêné.

Cet endroit est comme dans mes souvenirs. Parfait. Un peu à l'écart du reste de la plage, notre petit coin de paradis n'a pas changé. Et je sais d'avance que cette soirée me fera du bien. Depuis la première fois de la journée, je peux passer plus de dix minutes sans penser à Lana. Ce n'est peut-être pas si grave, si je prends une petite soirée rien que pour moi, rien que pour Flo... Je peux me l'autoriser. De toute façon, la soirée se terminera à un moment, et tout redeviendra normal. Un quotidien morne et terne quand je suis seul avec moi-même. Pour l'heure, nous nous installons au sol, protégés de la légère brise par quelques rochers. Le bruit des vagues au loin m'avait manqué. Le reflet de la lune sur le visage de Flora m'avait manqué. Déballant le sac de nourriture, je fais le tri et distribue à mon amie ce qu'elle a commandé. Plusieurs fois, nos mains se frôlent et plutôt que de penser à ce que ça me fait, je mords goulûment dans mon premier burger. « Allez petit moineau, bon app' et en souvenir du bon vieux temps ! Je vais te montrer moi ce que c'est de manger. » je dis, la bouche pleine, oubliant la politesse.

Je mets un temps monstre à manger. Sans doute parce que j'observe mon amie plus que je ne mange. De toute façon, il me reste encore trois burgers et je ne sais pas du tout comment je vais faire pour ne pas vomir. Seulement voilà, je refuse d'avouer que Flora avait raison. Du moins, pas à haute voix. Après tout, elle a déjà payé la note, inutile donc de remettre un coup supplémentaire dans ma fierté. Alors je tente un truc vraiment stupide. « Eh Flo, regarde là-bas ! » je crie, en montrant du doigt le ciel. J'en profite pour planquer un burger derrière moi, espérant que Flo ne remarque rien. Et surtout, espérant que sa petite sœur ne lui ai jamais fait ce coup-là.

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MessageSujet: Re: Save me everyday | ft. Flora Save me everyday | ft. Flora EmptyJeu 30 Avr - 18:15

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J’avais eu une belle adolescence, je n’avais pas à me plaindre, mais j’avais eu des rêves et des envies, et j’étais une adolescente comme toutes les autres. Je n’ai pas forcement fait le meilleur des choix en m’amourachant de mon meilleur ami, plus ou moins. J’avais cette attirance, cette affection, ce regard. Je savais, que moi, je ne le regardais pas de la même manière que lui, pouvait me voir, je ne sais pas vraiment, quand ou comment, j’ai vraiment réalisé, que je ne le voyais pas comme un ami. Sûrement ce jour où il est revenu, cette grande blonde à son bras, droite et fière. C’est là, que la jalousie et la tristesse se sont abattus en rythme sur moi. C’est là, que mon cœur c’est mis à battre, et que le regret m’a accablée. A me dire que j’aurais dû le voir, le comprendre, que j’aurais dû peut-être parler, et que mon cœur, jamais n’aurait été brisé. Comme si c’était simple, comme si ça marchait comme ça. Je ne sais pas vraiment. J’en doute. Il faut croire que les romances de mes livres, ne sont pas vraiment une réalité, et j’avais du me faire à cette idée. Il était heureux, et c’était tout ce que je voulais pour lui. Elle le faisait sourire comme moi, je n’en avais jamais été capable, ou peut-être que si, mais je n’en ai pas le souvenir. Mais j’avais dit adieu à nos soirées dans le jardin de mes parents, à finir dans la piscine à force de chahuter. Adieu à nos escapades nocturnes, à nos fringales en plein après-midi, qui nous poussait à aller chercher des milk-shakes, entre deux cours. Parce qu’il l’avait, elle, et qu’il n’avait sûrement plus besoin de moi, plus besoin de nous, du moins, plus autant. Je ne suis pourtant plus une ado, mais ces yeux sur moi, ou encore ses lèvres sur ma peau, me font toujours le même effet.


Mais en cet instant, il recouvre le sourire, un petit peu, et ça me fait du bien au moral, que de le voir bien, j’ai un peu l’impression de les retrouver, lui et sa joie de vivre. Ce n’est pas simple, et je le sais, mais il fait des efforts, et c’est probablement, ce qui compte le plus. Sa commande est fournie, et ça me rassure un peu, la mienne est ridiculement petite, mais je ne pouvais jamais ingurgiter plus que ce que j’ai mis sur cette liste. Mon père se désole de ça, parce que, bien que je grignote beaucoup par-ci par-là, je ne suis pas celle qui va se resservir, en général. « Rabat-joie, c’est bon les fruits ! » Répondis-je en lui lançant un sourire. Je peux voir que mon geste le gêne, ou l’insupporte, mais je vous avoue que je n’en ai pas grand-chose à faire, j’ai été assez rapide pour passer ma carte d’abord, c’est pas le plus important. « On verra plus tard. Tu me remercieras quand tu pourras. » Non pas que je ne lui fasse pas confiance, mais je ne suis pas à ce point ancrée dans mes livres, et autre comtes de fées que je doive le laisser payer à chaque fois. Je le vois trépigner, en souriant, et ça fait battre mon cœur, je me fais plus honnête que je l’aurais voulu, et accompagne mes mots d’un baiser sur sa joue, comme pour ajouter un peu de légèreté à l’ambiance. Sa réponse me parvient, et me tire un sourire. Comme une amie.


A l’écart du bruit, le son des vagues qui claquent contre le sable, j’ai enfin l’impression de retrouver un peu de calme autour de nous. Je me débarrasse de mes chaussures, parce que dans le sable, ce n’était pas le plus pratique, que de porter des talons. On s’installe dans un coin au calme, et je récupère mon menu de moineau. J’avais quand même évité de prendre le menu enfant. C’est un miracle « Essaie de pas t’étouffer, espèce d’ogre. » Lançais-je dans un sourire, en déballant doucement mon hamburger. Maigre menu que je ne mets pas longtemps à manger, contrairement à Jaden, qui, lorsque je pose mes yeux sur son visage, est à deux doigts de l’overdose. Je le savais qu’il en avait trop pris. Il pointe du doigt le ciel et je tourne la tête suspicieuse, comme prévu je ne vois pas grand-chose de plus que la lune qui nous éclaire. Je me retroune, un sourcil levé, il sortait à peine son bras de son dos. « Sympa la blague ! T’es sûr que tu caches rien juste là ? » Je bascule sur les genoux, pour passer mon bras dans son dos et attraper la boîte, pour venir l’agiter sous son nez, un sourire amusé. « Alors comme ça on en peux plus hein ? »  Riais-je, remarquant à peine que je n’étais qu’à quelques centimètres de lui, en me redressant. Je pouvais humer son parfum qui se mêle à l’air iodé, ce parfum qui depuis des années, me faisait tourner la tête. Bon sang Flora, reprends-toi.



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MessageSujet: Re: Save me everyday | ft. Flora Save me everyday | ft. Flora EmptyDim 3 Mai - 1:30

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Avoir une amie comme Flora, c'était rare. Moi, j'avais la chance de la connaître et de pouvoir compter sur elle à tout moment, même quand parfois je ne le désirais pas. Comme là, tout de suite, lorsqu'elle paie la nourriture de ce soir. Je suis gêné, agacé, mais c'est elle. Ce n'est pas n'importe qui. Alors je lui assure que la prochaine fois, c'est moi qui l'inviterai. « On verra plus tard. Tu me remercieras quand tu pourras. » Je voudrais bien la remercier dignement. Pour son geste, pour sa présence quotidienne, pour le soutien qu'elle m'apporte toujours plus. Pour tout ce qu'elle est, tout simplement. Mais je ne crois pas que je pourrais un jour la remercier autant qu'elle me fait du bien. Je décide par contre d'essayer prochainement. Je trouverai un moyen pour lui dire à quel point je suis heureux qu'elle soit dans ma vie. Il faut que je trouve quelque chose de spéciale, comme elle. Ça doit être grandiose, à la hauteur de.... Merde, je recommence à m'emballer. Je dois me calmer si je veux préserver cette amitié inestimable pour moi. Mais le baiser qu'elle pose sur ma joue ne m'y aide pas. Flora n'est pas du genre à me rendre les choses faciles. Peut-être que c'est ça, être meilleurs amis.

À peine installés sur la sable, mon amie me taquine sur la quantité presque raisonnable de ma commande. « Essaie de pas t’étouffer, espèce d’ogre. » Je souris en entendant l'insulte affectueuse, et j'en profite pour jouer au malin. « Il en faudrait bien plus que ça. » Je doute de mes propos, mais qu'importe. Et finalement, elle avait bien raison parce qu'au bout de quelques minutes, je suis totalement plein. Impossible de manger une miette de plus. J'espère juste que mon petit stratagème fonctionnera à merveille. Mais à l'évidence, non. Cette fille est beaucoup trop intelligente. « Quoi, comment ça cacher quelque chose ? Non, bien-sûr que non, qu'est-ce que tu imagines, là ? » Mon air innocent ne doit pas vraiment la convaincre, parce qu'elle bascule vers moi et passe son bras dans mon dos pour attraper ce que je cache. Elle est si proche de moi que je n'ose même pas me défendre. Très rapidement donc, elle parvient à attraper la boîte du hamburger délaissé et s'amuse à me taquiner. « Alors comme ça on en peux plus hein ? » Ah ce petit sourire victorieux. Il pourrait m'agacer, mais non, je l'adore. Et je reste planté là quelques secondes, sans réaction, mis à part les battements de mon cœur qui se font plus rapides. Mes yeux sont fixés aux siens, et pendant un instant, j'ai l'impression qu'on s'apprête à faire quelque chose qu'on pourrait regretter. Qu'on regretterait d'ailleurs à coup sûr. Alors je suis le premier à rompre le contact et à détourner son attention. « D'accord, d'accord, j'avoue tout. Je ne peux plus rien avaler sans risquer d'être malade... Et si te moques, tu vas le regretter jeune fille ! » je lui dis en souriant. « Je suis très sérieux ! Par exemple, je pourrais forcer ma colonie de crabes à te dévorer toute crue. » Quand nous étions gosses, elle me suivait partout, alors j'aimais bien inventer des trucs pour essayer de lui faire peur et qu'elle me laisse un peu d'espace avec mes copains. C'était la phrase que je lui disais le plus, comme si elle était réellement effrayante. À l'époque, ça ne fonctionnait pas. Je doute que cela fonctionne aujourd'hui. « Ou bien, je pourrais t'entraîner vers la mer et te jeter à l'eau. » Je me lève pour faire quelques pas dans le sable, faisant mine de réfléchir sérieusement. Sauf qu'en fait, je ne réfléchis pas, je sais déjà ce que je vais faire. Je me retourne vers Flora et je lui fais un petit sourire en coin. Je ne sais pas si elle saisit où je veux en venir avec mon regard malicieux, donc je précise ma pensée. « Quoique pour cette dernière option, je n'ai pas besoin d'une excuse... » Aussitôt le sous-entendu formulé, j'attrape Flora par la taille et la soulève pour la poser sur mon épaule. Un jeu d'enfant, mon amie ne pèse pas grand-chose. Finalement, je vais reconsidérer l'option des salades et des sachets de fruits. Je cours vers les vagues en faisant attention à ne pas trébucher, et je m'enfonce un peu dans l'eau avant d'y lâcher Flora. Sa petite tête mignonne ressort trempée, et je ne peux pas m'empêcher de glousser. « Oups. » je dis, avec un air faussement désolé. Il faut dire que pour une fois, je m'amuse. Pour une fois, je me sens bien. J'espère que c'est son cas à elle aussi.

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MessageSujet: Re: Save me everyday | ft. Flora Save me everyday | ft. Flora EmptyDim 3 Mai - 19:26

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J’avais besoin de légèreté, d’un peu de calme, et de le retrouver, lui, celui qui avait l’habitude de sourire plus que de raison, faire des mauvaises blagues, mais qui me faisaient rire. Il était loin ce temps où il était simplement lui-même, et pas l’ombre d’un jeune homme, que la vie à fait plier. C’était plus simple en ce temps-là. Parfois, il revenait, pour quelques heures, puis il se refarmait, presque aussi vite, comme si on lui rappelait qu’il n’avait pas le droit au bonheur. Rien que cette idée, me faisait sortir de mes gonds. Parce que putain, le bonheur lui va bien. Son sourire est à tomber, sincèrement. Même une fille qui ne le verra pas comme moi je le vois, serait en capacité de le dire. Mais peu à peu, alors qu’on s’adonne à un copieux repas, plus pour lui que pour moi d’ailleurs, il retrouve le sourire, et un peu de joie. A croire que le gras mais du baume au cœur. Je ne sais pas vraiment. Son petit stratagème pour me cacher le fait qu’il n’en plus, n’est qu’un exemple parmi tant d’autre. Il est joueur, c’est plus ou moins une bonne nouvelle. Et ça a le don de me faire rire, et de m’insuffler un sentiment de grande satisfaction. Je savais qu’il serait incapable de tout manger, ce n’est même pas une surprise. Il a toujours eu les yeux plus gros que le ventre. Ca avait toujours été le cas. « Tu ne sais pas mentir, Jay… » Lançais-je en me penchant proche de lui, pour attraper ce qu’il cache, cette boîte que j’agite sous son nez avec un air de victoire. Je savais, j’en était persuadée. Le silence s’installe un court instant, alors que je le fixe, avec ce grand sourire, si proche de son visage, si proche de son corps. Inconsciemment mon cœur se mets à battre plus vite, et avant que lui ou moi, ne tentions quoi que ce soit, il bafouille quelques mots, rompant le contact. « Je le savais ! J’aurais dû parier ! » Répondis-je dans un rire, alors qu’il me sort cette excuse de lorsque nous étions enfants. Cette colonie de crabes ne m’avait jamais terrorisée, petite fille. « Laisses tes crabes tranquille, vilain ! » J’ajoute, dans un sourire plein de dents, radieux et amusé. Pleine d’une légèreté que je retrouvais doucement à ses côtés.


J’allais m’allonger dans le sable pour regarder les étoiles, quand il sort qu’il peut me jeter à l’eau, alors je me relève par réflexe, pour courir au cas où. « C’est hors de question ! » Je le regarde se lever et faire quelques pas dans le sable et je sais que mon sort est scellé, mais je n’ai pas le temps de fuir, que je suis déjà sur son épaule, à hurler de surprise, et à taper de mes petits poings sans aucune force dans son dos. « Nan !! Jaden, s’il te plais !!!! » Mais mes lamentations n’y font pas grand choses, et je me retrouve vite jetée au milieu des vagues, dans l’eau encore bien froide, pour un milieu de printemps. J’en ressort, en tirant mes cheveux vers l’arrière, puisqu’i sont trempés, tout autant que mon corps et mes vêtements. « Jaden Smith comment as-tu osé ?!! » Lançais-je faussement vexée, en l’éclaboussant volontairement. J’ai intérêt à rendre le haut à ma mère en bon état. « Tu ne perds rien pour attendre. » Répondis-je en chahutant avec lui dans les vagues, finissant à de nombreuses reprises dans l’eau à nouveau. Lui est encore presque sec, et ça ne me plais pas. J’ai de l’eau jusqu’à la taille, et lui, à peine aux hanches, injustice d’être aussi petite. Ca ne m’empêche quand même pas, d’aller me glisser dans son dos, et de venir lui sauter dessus, en accrochant mes jambes à sa taille, et mes mains à son cou. Faisant bien pression de mon corps trempé, contre son dos, pour lui faire partager un peu de tout ça. « Je me vengerais ! Maintenant ramène moi sur le sable, je vais attraper une pneumonie par ta faute. » Lancais-je en croisant mes mains sur le haut de ses pectoraux pour m’accrocher. « Et J’exige ta veste. » Murmurais-je à son oreille. Qu'est ce que j'aimais la légèreté de telles soirées, et qu'est ce que j'aimais le contact facile entre nos deux corps pressés.




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