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Simulation party. (Liven #1)

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Lief Blackwell
Deuxième génération

Lief Blackwell


Date de naissance : 13/06/1985
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MessageSujet: Re: Simulation party. (Liven #1) Simulation party. (Liven #1) - Page 2 EmptyMar 26 Jan - 11:23

Simulation party
Lief & Raven

Tu peux refuser. Oui, techniquement, je pourrais. Mais même si c'est un gage d'humiliation suprême et que j'aimerais être n'importe où ailleurs que chez moi à cet instant, je n'ai pas le coeur à refuser ou reprendre la main que je lui ai tendue en acceptant de l'aider. Je connaissais Raven et je savais qu'elle n'aurait jamais cherché à me vouloir de mal. Qu'elle ne faisait que subir une situation qu'elle n'avait certainement pas choisi de son plein gré. Et savoir, comprendre la vérité qui se trouvait devant moi, c'était le pire. Poser des images sur ce qui faisait son quotidien me donnait des frissons et envie de ravager davantage la pièce. De multiples questions tournoyaient inlassablement dans le creux de ma tête. Pourquoi ? Depuis quand ? Des questionnements qui rebondissaient dans ma boite crânienne à chaque fois que je posais les yeux sur son visage mince et ses traits emprunts d'une profonde lassitude. Ce qu'elle vivait, je ne l'aurais jamais souhaité à aucune femme sur cette planète. Et me dire qu'elle le faisait peut-être depuis longtemps, depuis bien avant notre rencontre, ça me donnait la nausée. Dans toute cette horreur, j'arrivais à peine à me dire qu'elle avait eu de la chance d'être tombée sur moi, d'avoir un moment de répit malgré la menace qui pesait sur ses épaules. J'étais incapable de la laisser tomber. Encore moins en imaginant ce qui pouvait l'attendre au moment où elle allait quitter cette maison. « Ouais. » je souffle, avec un soupir. « Des bières et de la bouffe libanaise suffiront, t'en fais pas. Je suis un homme simple. » je rajoute, avec un demi-sourire qui ne remonte cependant pas jusqu'à mes yeux, tant j'ai l'impression de me noyer dans cette situation invraisemblable. Je relève la tête pour l'observer quand elle murmure faiblement des excuses et je sens mon coeur se tordre légèrement à cette vision. « C'est moi qui suis désolé. » je souffle, sur le même ton.

Désolé que tu aies du vivre ça, désolé de ne pas pouvoir te venir en aide correctement, désolé de ne pas avoir été un ami correct. Désolé de ne jamais avoir su voir la vérité derrière tes sourires.

Puis nous nous regardons quelques secondes dans un profond silence, chacun cherchant les forces nécessaires pour ce qui allait suivre. Et je n'étais pas du tout certain de ce qui pouvait m'arriver, de mon côté. Je voulais l'aider. Vraiment. Mais je ne pouvais pas réprimer les réactions de mon propre corps face à une belle, une connaissance soit-elle et malgré ce contexte si particulier. Ma peau était froide depuis si longtemps qu'elle réclamait de la chaleur et elle en trouvait à portée de main. Penché au-dessus de Raven, mes yeux cherchent les siens et je sens une vague de panique me saisir à la gorge. Pour ça, laisse-moi faire. Je n'ose même plus la toucher, de peur que ça soit mal interprété. Je ne voulais pas qu'elle pense que je prenais vraiment du plaisir à faire ça, pas alors que ça devenait de pire en pire. Pas alors que nous savions tous les deux que c'était ce qu'elle faisait tous les jours pour survivre. J'étais pétrifié par l'affolement, incapable du moindre mouvement. J'avais l'impression que si je faisais quelque chose, que j'osais prendre l'initiative, j'allais tout gâcher. Toute la confiance qu'elle pouvait avoir en moi, tout l'équilibre fragile sur lequel reposait désormais notre amitié. Mon souffle se coupe dans ma gorge quand elle nous fait basculer, un violent frisson traversant ma colonne vertébrale à la sensation de son corps pressé contre le mien. Putain de putain de merde. Son murmure soufflé dans le creux de mon oreille me fait presque suffoquer et je prends une inspiration tremblante.

Je ne voulais rien de tout ça. Je ne voulais pas ressentir quoi que ce soit au contact de sa peau. Pas de cette manière, pas dans cette précipitation. Pas comme ça, pour lui sauver les miches. Je n'arrivais pas à faire abstraction de tout ce qu'il y avait derrière, à m'arrêter à cette mascarade que l'on jouait simplement pour contenter un maquereau dégueulasse avachi dans une bagnole. C'était humiliant. Davantage encore pour elle que pour moi. Et si j'avais pu, j'aurais tout arrêté. Je l'aurais repoussé et j'aurais trouvé un moyen d'arranger la situation pour lui éviter tout ça. Mais nous étions cernés et il n'y avait pas d'autre moyen. Parce que je savais que je serais pas capable de me pardonner s'il lui arrivait quelque chose alors que j'avais refusé de lui venir en aide. Mon amour-propre me semblait bien futile comparé au sien, certainement réduit en morceau depuis bien longtemps. Alors je ferme les yeux, mes mains glissant sur le matelas avant de remonter doucement sur ses cuisses. « Je suis désolé, Raven. » je murmure, à voix basse. « S'il te plaît. Ne me déteste pas. » je rajoute. Parce que je savais ce qui allait arriver, inévitablement. Et que ça me donnait déjà envie de hurler. Je sentais mes paumes trembler contre son épiderme basané, agrippant le robe du tissu qui compose sa robe ridicule. Puis je remonte, centimètre par centimètre, mes yeux découvrant ce qui se trouve dessous, une sensation cuisante sur les pommettes quand elle penche la tête, relevant ses bras pour envoyer valser l'habit de l'autre côté de la chambre. Je finis par me redresser en position assise, cherchant son regard et ma bouche finit par retourner à la rencontre de la sienne.

Après ça, il n'y a plus rien d'autre qu'un combat qui fait rage. Une terrible bataille entre mon corps qui soupire devant le contact d'un congénère, de ma peau qui recherche avidement la sienne alors que mon esprit n'est plus qu'un fauve rugissant dans sa cage. Il y a mes mains qui furètent, qui effleurent, qui font semblant de donner du plaisir autant qu'elles font semblant d'en prendre. Il y a des gémissements, à moitié factices malgré tout. Et cette sensation horrible qui me déchire le coeur, minute après minute, à cause de l'infime éclat de plaisir qui vibre là où sont tapis mes instincts les plus primaires. Cette sensation qui me donnait envie de me détruire la main contre un mur, tant elle me paraissait dégradante pour Raven, tant elle me dégoûtait de moi-même. Son bassin qui mime l'étreinte contre le mien, qui réveille des choses éteintes depuis quelques années, qui ravive une flamme que j'aurais violemment aimé garder éteinte. Et je ne sais plus combien de temps passe jusqu'à ce qu'elle décide que c'est suffisant, jusqu'à ce qu'elle finisse par s'immobiliser, rejetant la tête en arrière, mimant le bouquet final.

Moi, j'ai les mains qui tremblent et je ne me suis jamais autant détesté qu'à cet instant.    
                                 
  
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Raven Fisher
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Raven Fisher


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MessageSujet: Re: Simulation party. (Liven #1) Simulation party. (Liven #1) - Page 2 EmptyMar 2 Mar - 23:01

Simulation party
Raven & Lief

Rien ne l’obligeait à m’aider. Il aurait pu me mettre dehors à l’instant même où il avait compris qui j’étais ou refuser catégoriquement de suivre mon plan plus que bancal que je venais de lui proposer. Je voulais que Ramirez soit satisfait, qu’il se remette à baisser sa garde, petit à petit, me concernant, afin de me permettre de tenter une nouvelle fois de fuir. Parce que je n’étais pas certaine de tenir plus longtemps. Je n’en pouvais plus de cette vie, je refusais que Pia continue la sienne entre ses mains. Elle méritait de s’épanouir le plus loin possible de tout ça et moi, je rêvais d’une existence normale. Je ne voulais plus être considérée comme un objet, comme une moins que rien. Aux yeux du monde, je n’étais qu’une putain. Je ne valais rien, j’étais juste capable d’assouvir les besoins les plus animales des hommes et je n’existais que pour ça. C’était à se demander si j’étais réellement considérée comme une personne à part entière, comme un être humain. Et après autant d’années à subir, à obéir aux ordres comme un vulgaire clébard, je voulais qu’on me rende mon libre arbitre et surtout ma liberté. Je me demandais souvent comment j’avais fait pour tenir aussi longtemps sans jamais flancher et combien de temps encore j’aurais tenu, si je n’avais pas rencontré Pia. Elle était ce qui se rapprochait le plus d’une petite sœur pour moi, et c’est en la prenant son mon aile que j’avais vraiment réalisé quelle putain de vie on menait. Devoir lui apprendre les ficelles du métier m’avait donné envie de gerber et je m’étais fait la promesse de la sortir de cet Enfer. Et j’étais prête à tout pour qu’il cesse. Mais je n’avais plus le droit à l’erreur, pas si je tenais à rester en vie, et l’aide que Lief acceptait de m’apporter représentait beaucoup pour moi. Il ne pouvait même pas imaginer à quel point ça pouvait compter. « J’en prends bonne note. » je réponds en m’autorisant un sourire discret, en écho au sien. Puis nos yeux se croisent alors qu’il s’excuse à son tour et je détourne presque aussitôt le regard, honteuse de devoir lui infliger tout ça. Ma présence, mon idée stupide et sans aucune garantie de réussite, mes mensonges… C’était à cause de moi si on se retrouvait tous les deux dans cette situation délicate. Il n’avait rien demandé et pourtant, il tenait presque ma vie entre ses mains.

J’ai l’impression que mon cœur va exploser dans ma poitrine alors que mon corps ne se trouve plus qu’à quelques centimètres du sien, que je peux en ressentir la douce chaleur qui s’en dégage. Et j’en viens presque à regretter de lui avoir proposé de monter cette sordide mascarade, de ne pas avoir assumé les faits et d’être simplement partie. J’aurais pu trouver une excuse auprès de Ramirez, lui promettre n’importe quoi pour qu’il ferme les yeux en ce qui concernait ce client que je n’aurais pas su contenter. Je me serais débrouillée seule, comme toujours et avec un peu de chance, je n’aurais récolté qu’une colère glaciale. Et je crois que j’aurais préféré accuser la fureur de Ramirez que d’infliger une pareille humiliation à Lief. J’avais l’habitude de m’oublier, à chaque fois que j’étais contrainte de donner du plaisir à un homme, de me déconnecter de mon corps, pour simplement agir par réflexe, comme un robot programmé. Parce que finalement, c’est ce que j’étais. Mais lui, il ne l’était pas et je peux lire dans son regard tout ce que ça lui coûte pour simplement me sauver la mise. Je n’étais même pas certaine de mériter une telle dévotion. « Ne t’excuse pas… » Ma voix s’étrangle et je dois me faire violence pour empêcher les larmes de couler. J’étais trop conne putain. Nos chemins auraient dû se séparer à l’instant même où j’avais découvert sa silhouette dans l’entrebâillement de la porte. Tout aurait été plus préférable à ce qui allait se passer et je me haïssais d’entendre autant de culpabilité dans sa voix. « Lief… » je reprends, dans un souffle. « Je ne te détesterais pas, d’accord… ? » Je n’étais pas idiote et je n’avais pas besoin qu’il reste entièrement de marbre pour savoir qu’il n’avait pas plus envie que moi de ce qui allait se passer. « Je suis terriblement désolée de t’avoir entraîné là-dedans… » Je sens ses mains remonter le long de mes cuisses, puis se poser sur mes hanches, agrippant le tissu de ma robe pour le remonter le long de mon corps. Puis je me redresse pour l’aider à retirer la robe qui cachait encore mes formes et quand ses lèvres viennent de nouveau s’écraser contre les miennes, je ferme les yeux, l’implorant en silence de me pardonner.

Et chaque minute qui suit n’est plus qu’un balaie de soupirs et de plaisirs. Une étreinte mimée à la perfection et qui me laisse un goût amer dans la bouche. J’ai beau essayé de faire abstraction à qui se trouve en face de moi, je suis incapable d’effacer son visage de mon esprit. La réalité me rattrape à chaque fois, formant une boule de plus en plus grande dans mon estomac. Je regrette chacun de mes mouvements, chacune de mes caresses qui, bien que factice me semble pourtant terriblement réelle, chacun des baisers que je lui vole, parce qu’ils n’auraient jamais dû exister. Je savais que plus rien ne sera jamais pareil entre-nous, que toute la relation qu’on avait batti au fil du temps venait de voler en éclat et ça me donnait envie de hurler. Je me détestais. Je détestais cet enfoiré d’être capable d’autant d’emprise sur moi. Et quand j’estime que le petit jeu à assez duré, que le salaud dans sa voiture en a suffisamment eu pour être satisfait, je mets le peu de fierté qu’il me reste de côté pour imiter le meilleur orgasme qu’il lui a été donné de voir. Et ce n’’est qu’en apercevant du coin de l’œil la voiture de Ramirez qui démarre, avant de s’éloigner et tourner au bout de la rue, quelques mètres plus loin que je m’autorise enfin à reprendre mon souffle. « Il est parti… » je fini par souffler, avant de me relever précipitamment, comme brûlée par le contact de nos deux corps. Je récupère mes affaires sur le sol, plaquant ma robe contre ma poitrine, ce qui, avouons-le, est particulièrement ridicule au vu de ce qui vient de se passer. Mais je me sens terriblement mal et je ne sais plus quoi faire ou quoi dire. « Pardonne-moi… Je t’en supplie, pardonne-moi… » je chuchote en ravalant un sanglot, ava @Lief Blackwell nt de remettre ma robe et de lancer un coup d’œil en direction de la porte. J’avais l’impression de manquer d’air, je ressentais le besoin de prendre mes jambes à mon cou et de fuir le plus loin possible. « Je crois que… que je ferais mieux d’y aller. »


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Lief Blackwell
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MessageSujet: Re: Simulation party. (Liven #1) Simulation party. (Liven #1) - Page 2 EmptyVen 16 Avr - 10:46

Simulation party
Lief & Raven

Je ne te détesterais pas, d’accord ? Moi je me haïssais déjà. J'étais la victime d'une machination qui me dépassait complètement et pourtant, je n'arrivais pas à empêcher ce goût acide qui envahissait l'intérieur de ma bouche, ce poison qui serpentait dans mes veines pour rejoindre mon coeur à toute vitesse. Impuissant face à la fatalité qui s'étendait devant mes yeux, face à la menace qui pesait sur nos épaules. Si je restais de marbre, Raven allait en pâtir. Peut-être même plus que si je me joignais à la scène humiliante que nous allions devoir jouer pour nous en sortir sains et saufs. Mais je ne pensais à rien d'autre qu'aux conséquences que ça allait engendrer sur tout le reste, sur la relation fragile que j'entretenais avec elle. Je redécouvrais mon amie dans un monde obscur, terriblement macabre, dans une position dégradante. Je ressentais une peine profonde pour sa situation, pour le rôle qu'elle jouait tous les jours à contrecœur. Je n'avais pas la moindre idée de ce qui avait pu l'amener à se retrouver là, vêtue du strict minimum vital de vêtements, à vendre ses formes pour réussir à survivre. Et je savais très que je n'étais qu'un homme face à ses réactions physiques, face à sa solitude, face au manque de contact humain depuis trop longtemps. Mon ventre était pris dans un étau, mon esprit déchiré entre deux extrêmes. Je ne voulais pas ressentir quoi que ce soit, apprécier quelque chose d'aussi glauque. Je ne voulais pas être associé aux mecs dégueulasses qui venaient volontairement la chercher pour profiter de ses services et l'utiliser comme une vulgaire poupée de chiffon. Pourtant, nous savions aussi bien l'un que l'autre que c'était la seule unique solution pour être en paix, pour que le fils de pute qui attendait sagement dans sa voiture soit satisfait.

Et je voulais en finir au plus vite avant que tout ne finisse par dégénérer complètement.

Mes mains se glissent sur sa peau basanée, mes lèvres glissant contre les siennes. De longues minutes s'écoulent, simplement troublées par le bruit de nos corps qui se meuvent l'un contre l'autre et mon coeur qui résonne violemment dans le creux de ma tête. De longues minutes où je combats l'envie d'aller dégobiller dans la cuvette des toilettes, où je bataille pour ne pas la repousser en arrière et me cloîtrer dans une pièce sombre en espérant que ma nausée finira par s'en aller. De longues minutes où j'implore tout ce qui se trouve au-dessus de ma tête pour qu'elle trouve la force de me pardonner. Où je ferme les yeux en essayant d'oublier qui se trouve en face de moi alors que c'est la dernière chose dont je suis capable. Je n'arrive même plus à savoir si ça fait dix minutes ou une heure, mais elle finit par se cambrer en lâchant un gémissement rauque. Et ma gorge se serre davantage avec la pensée fugace que ce n'était certainement pas la première fois qu'elle simulait ce genre de scène. Un vrombissement de moteur résonne au loin mais ça ne réussit pas à apaiser ma conscience. Il est parti. « Ouais. » je souffle, d'une voix faible. Puis elle se relève, comme électrisée par notre contact et je recule sur le matelas pour ramener mes jambes contre mon torse. Mes yeux suivent ses mouvements tandis qu'elle récupère le peu de tissu qui la recouvrait auparavant et je suis incapable de lui dire quoi que ce soit. Je n'avais même pas envie de la rattraper, à cet instant. Et j'étais presque certain qu'elle n'avait pas envie de rester pour boire un thé après ce qui venait de se passer. Pardonne-moi, je t'en supplie. Pardonne-moi. Mais comment lui pardonner alors que la seule personne à qui j'en voulais, c'est la mienne ? Je l'observe sans un mot, hochant la tête de manière infime. Les mots refusaient de sortir et je me sentais soudainement las. J'avais besoin de temps pour digérer, pour accepter la réalité, pour faire face à mes propres ténèbres. Pour essayer d'accepter ce qui s'était produit et cette facette ignoble de moi que je venais de découvrir de la plus terrible des manières. « D'accord. » je lâche, les yeux dirigés en direction du mur qui me fait face. Et j'entends la forme se refermer, des pas précipités retentir dans les escaliers. Je passe une main sur mon visage avant de finir par glisser mes doigts dans mes cheveux, lâchant un juron bruyant et tapant du poing contre les draps. Mes yeux se posent dessus et des flashs réapparaissent devant ma rétine. Je me lève à mon tour, comme brûlé, désireux de mettre de la distance entre les couvertures et ma propre peau. Ma jambe se rappelle à moi et ma bouche se tord légèrement de douleur en reposant mon pied au sol. Mais je me redresse pour faire quelques pas en direction de la fenêtre, apercevant la fine silhouette de Raven qui sort de ma propriété comme si elle avait le diable aux trousses.

Le diable, c'était l'homme qui disposait de sa volonté comme bon lui semblait, qui l'utilisait comme une marionnette, celui qui venait de transformer une amitié paisible en quelque chose de plus âpre, de plus tragique. Et j'avais besoin de temps pour passer outre le dégoût que je ressentais envers moi-même mais je ressentais quelque chose gonfler dans mes entrailles, à mesure des secondes. Je ne pouvais pas la laisser continuer comme ça, reprendre la main que je venais de lui tendre en balayant le moindre de mes principes. J'allais trouver un moyen de l'aider, une façon de la sortir de cet engrenage terrifiant. J'allais la retrouver et lui rendre sa vie, détruire la chaîne qui entourait sa cheville et déployait des ombres dans son regard autrefois si joviale.

Tiens bon encore un petit moment, Raven. Je vais venir te chercher.


                                 
  
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