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Back to Rudecity | Madelie #2

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Maddox Lee

Maddox Lee


Date de naissance : 24/02/1999
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MessageSujet: Back to Rudecity | Madelie #2 Back to Rudecity | Madelie #2 EmptyMer 8 Mai - 23:20

All we do is fight
Zelie & Maddox

La fin du tournage approchait. Le temps était passé à une vitesse folle. Je n’avais pas été présent sur le tournage tous les jours à cause des cours et surtout parce que je n’avais pas un assez gros rôle pour nécessiter que je foule le plateau en permanence. J’avais pourtant la sensation d’avoir participé à mon premier jour de tournage hier. Peut-être à cause de l’impression qu’il m’avait laissée. Gravé comme au fer blanc dans mon esprit, je n’étais pas près de l’oublier. Tous les aspects de cette journée, avaient rejoint une boîte de souvenirs, les bons comme les mauvais aspects. Depuis je n’avais cessé de me donner encore plus. De travailler encore plus pour me prouver que je venais peut-être de nulle part, mais j’avais ma place. On m’avait choisi pour ce rôle. C’était bien pour une raison. On me faisait confiance, je me devais d’assurer. Alors je n’avais pas cessé de répéter. Seul, avec mon père, mon frère, j’avais même supplié mon grand-père de m’aider. En espérant que ça puisse me permettre d’être le plus efficace possible devant la caméra. Ce matin, avant de partir c’était ma mère qui s’y était collée. Tout sort avec fluidité. Je connais mes lignes par cœur, l’émotion est là. Pas de doute, tout allait bien se passer. Du moins, je l’espérais, vraiment. Je pense que le doute se voyait sur mon visage, quand ma mère vient me frôler d’une douce attention. « Fais toi confiance. Tu es bourré de talent et tout le monde est infiniment fier de toi. » Des paroles qui me réchauffent le cœur, même à vingt et un ans, ça faisait toujours plaisir de se sentir soutenu, encouragé dans ce qu’on pouvait entreprendre. C’est qu’on avait plutôt de la chance dans cette famille. Il y a des héritages qui laissent de jolies traces. Ma mère, comme la sienne avant elle, était d’une bienveillance sans nul autre pareil. Je savais que si j’avais besoin d’un petit boost, je pouvais me tourner vers elle. Son soutien et celui de ma famille signifiait beaucoup pour moi. J’avais à peine eu le temps de répéter plus que ça à la maison, qu’il fallait déjà que je m’envole pour les studios. Le trafic faisait peur à Los Angeles et je n’avais plutôt pas intérêt à être en retard, on allait probablement me le faire payer très cher. Je n’avais pas très envie que ce jour soit ruiné. J’essayais comme je pouvais, de me détendre au volant de la voiture. Musique, podcast, respiration. Mais je sentais tout de même cette petite boule se loger dans mon estomac. La même toujours présente avant de monter sur scène ou de commencer à filmer. Ca devait probablement être normal. Tout le monde souffrait du même trac, non ?

C’est bien en avance que je passe la porte des studios pour passer entre les mains des experts, comme j’aime à les appeler. Tous effectuent un travail absolument merveilleux pour nous coller dans la peau des personnages. A l’entrée des vestiaires, j’oublie mon look de tous les jours pour un celui d’un autre, mais dans lequel je me sens parfaitement à l’aise. Mes traits sont soulignés de fard, mes cheveux tirés en arrière, me donnant une allure encore toujours plus respectable. Au fur et à mesure, je rentre dans ce personnage qui allait, pour toujours, faire partie de mon chemin dans ce monde. La première marche d’une longue série, je l’espérais.

Le plateau est déjà en effervescence quand j’arrive. Comme toujours, ça grouille de partout. Les décors sont en train d’être installé, on avait vraiment l’impression de se retrouver au milieu d’un jardin, c’était joli, mais parfaitement déroutant quand on savait qu’au-dessus de nos têtes allaient courir des centaines de poursuites lumineuses. « Maddox, on va commencer dans 5 minutes. Tu peux déjà aller te placer, tu te souviens d’où tu commences ta scène ? » J’hoche la tête. J’avais visualisé ça tellement de fois, qu’il était impossible de ne pas m’en souvenir. « Parfait ! Zélie ne devrait pas tarder et on pourra commencer à tourner. » Zélie. On pouvait dire qu’elle avait marqué les esprits celle-ci. Enfin surtout le mien et pas en bien. Le traitement qu’elle m’avait réservé était comme qui dirait, d’un autre monde. Parfaitement lunaire. Un dédain comme j’en avais rarement vu. Un manque d’humilité grandiose, si bien que je m’étais senti parfaitement mal, ce jour-là. Pour le côté professionnel de la journée, j’avais accepté de mettre ma rancœur de côté. Nous allions devoir partager cette scène, alors je voulais bien faire un effort. Je prends place dans le décor et elle ne tarde pas à me rejoindre, sans même me regarder. Nous recevons les dernières consignes du réalisateur, avant que ne résonne le fameux action. J’oublie totalement le reste et me mets en action. Les premières lignes sont fluides, comme je les ai répétées. Puis vient ma plus longue tirade, à cet instant je croise le regard de ma partenaire de jeu et toutes les horreurs qu’elle m’a balancé me reviennent en tête et c’est le black-out. Plus rien ne sort. Je m’arrête en plein milieu de ma réplique et c’est le silence complet. COUPEZ ! Ca me ramène à la réalité. Merde, merde, MERDE. « Désolé. Je- On peut la refaire ? » Je demande timidement. Une puissante frustration monte dans ma poitrine. On réessaie, une première fois, même endroit, tout bloque. Ca ne sort pas. Une troisième fois, le résultat est le même. « Okay tout le monde, on va prendre cinq minutes. » Lance l’assistant de production, avant de venir vers moi. « Qu’est ce qui te prends ? » Je fais le clair dans ma tête et tente de reprendre contenance. « J’ai eu un blanc.. Je-Je suis désolé. Ça ne se reproduira pas. » Dis-je avec appui. Je n’allais pas me laisser démonter, merde à la fin. Ce texte, je le connaissais par coeur. Il n'y avait aucune raison logique à ce que j'échoue. Un soupire m’échappe tandis que je sens un regard assassin dans mon dos. Je sais déjà ce qui m’attends, si je me tourne, mais je le fais quand même. « Je te prierais de patienter avant de me cracher ton venin au visage. » Je lance, bras croisés. Si elle pouvait attendre qu’on ai terminé la scène, ça m’arrangerait. Mais vu son regard, je ne parierais pas là-dessus. Misère







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Zélie Warner
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Zélie Warner


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MessageSujet: Re: Back to Rudecity | Madelie #2 Back to Rudecity | Madelie #2 EmptyJeu 9 Mai - 21:50

I tried to be good, then I got bored.
Maddox & Zelie

Ma vie était parfaite. Sur tous les points. J’étais riche, bourrée de talents, incroyablement jolie et surtout célèbre. J’avais la quasi totalité des producteurs les plus connus à mes pieds, tout le monde me voulait dans son prochain film  ou sa prochaine série et être la jeune star montante d’Hollywood était un titre que j’acceptais avec une joie non dissimulée. Je méritais ce qui m’arrivait aujourd’hui, peut-être même plus que n’importe qui d’autre. Contrairement à ce qu’on pouvait penser, non, être la fille de mes parents ne m’avaient pas aidé à gravir jusqu’au sommet. Je m’étais démenée pour en arriver là, j’avais travaillé, accepté des rôles mineurs en espérant briller plus que les vedettes. Et tous mes efforts avaient payés. J’étais là où je devais être. Mais dans ce joli tableau finement dressé par mes soins, une tâche sombre venait l’enlaidir et ça me mettait hors de moi. Il avait fallut que je donne la réplique à un espèce de plouc sans précédent, à un abruti sans cervelle, un gueux sorti de nulle part et qui s’imaginait pouvoir se sentir mon égal. Je gardais en mémoire notre première rencontre et l’envie de lui faire manger le sol n’avait pas disparu, malgré les quelques jours qui s’étaient écoulés. Mais le pire dans tout ça, c’était que j’allais devoir me le coltiner toute la journée, supporter sa présence dans mon champ de vision et ça me donnait la nausée. « Et si je refuse ? » je demande en pivotant vers Sara qui m’observe d’un air interrogateur depuis le canapé. « Que je les oblige à trouver quelqu’un d’autres pour le rôle ? On est d’accord que ça pourrait marcher, pas vrai ? » Je la vois se pincer l’arrête du nez, tout en secouant la tête. « T’es encore là-dessus Z ? Change de disque. » Ses jambes se décroisent et elle se penche en avant pour poser le script qu’elle était en train de lire, avant ma petite crise existentielle. « Vous avez quoi ? Trois scènes ensemble tout au plus, je pense que tu devrais survivre. » Je m’avance avant de me laisser tomber à ses côtés. « Et si je ne survis pas ? Et si… pire encore, il me contamine par sa nullité ? » Aidez-moi, que quelqu’un me vienne en aide. « Tu es trop parfaite pour ça. Et je suis sûre que tu sauras te montrer très professionnelle. » J’étais toujours, professionnelle. Mais cet imbécile mettait ma patience à rude épreuve. « Maintenant, remue-toi. Je ne plaisante pas. Les maquilleuses ne vont pas tarder à arriver et t’es toujours pas changée ! » Je lui adresse un salut militaire, juste pour le plaisir de la voir lever les yeux au ciel et je m’empresse d’aller enfiler la tenue pour la prise.

Je rejoins le plateau une quinzaine de minutes plus tard, sous le regard menaçant de Sara. Elle m’avait répété pendant tout le trajet que je n’avais pas intérêt à me montrer désagréable avec, je cite, ce pauvre garçon, sous peine de fausser mon image. J’avais accepté, non sans lui faire jurer de m’écouter me plaindre toute la soirée s’il le fallait. Elle n’avait pas eu d’autres choix que de capituler. De toute façon, avant d’être mon agente, elle était surtout mon amie. De ce fait, je me contente, pour le moment, d’ignorer purement et simplement Maddox, ça m’évite d’avoir envie de lui arracher la tête. Le réalisateur nous briefe une dernière fois et nous prenons tous les deux notre place devant les caméras. Je l’attendais au tournant. Avec un peu de chance, il ne serait pas aussi mauvais que je le pensais. Sauf que si. Ça partait pourtant bien, j’étais presque prête à avouer qu’on devait même bien ressortir à l’écran, mais en deux minutes, il fout tout en l’air. Je lève les yeux vers le plafond, pivotant rapidement vers Sara pour lui murmurer un Tu vois ? Je te l’avais dis. Elle me répond en me faisant les gros yeux et je me remets en place pour reprendre la scène. Mais rebelotte, il oublie tout son texte et je dois prendre sur moi pour ne pas soupirer d’exaspération. L’assistant de production nous annonce qu’on va prendre une pause et j’ai presque envie de me frapper la paume de la main contre mon front. Ça faisait même pas dix minutes qu’on tournait et il fallait déjà qu’on s’arrête. Le téléphone de Sara se met à vibrer et elle me fait signe qu’elle revient, avant de venir me murmurer contre mon oreille un : « S’il te plaît, ne le détruit pas. J’ai d’autres problèmes plus urgent à régler. » J’allais essayer, mais je ne promettais rien. À la place de dire quoi que ce soit, je me content d’observer sa majesté des imbéciles, les bras croisés sur ma poitrine. Je le toise de haut en bas alors qu’il m’adresse la parole avant d’hausser les sourcils. « Je n’avais pas l’intention de dire quoi que ce soit. » je réponds, suffisante. « Pourquoi gâcher ma salive et mon temps alors que ta prestation, plus que médiocre, parle d’elle-même ? » Je passe une main dans mes cheveux avant de rejeter des mèches en arrière. « Parlons franchement. » je commence en m’approchant de lui. « Pourquoi t’es là ? » je demande, les mains posées sur mes hanches. « Tu espères quoi, au juste ? La gloire et la célébrité ? Tu ne fais pas le poids. Ici, c’est la cour des grands, pas la garderie. Si tu veux juste t’amuser prendre un peu de bon temps, tu peux toujours retourner jouer sur les planches. » Le métier de comédien était bien différent du métier d’acteur. Et il devrait le savoir. « Je n’ai pas ton temps, l’équipe de tournage non plus. Alors si tu n’es pas capable d’aligner deux phrases correctement, il n’est pas trop tard pour céder ta place. Des acteurs qui débutent et plus doués que toi, il y en a des milliers. » Il n’était pas irremplaçable, ça c’était certain.


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Maddox Lee

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MessageSujet: Re: Back to Rudecity | Madelie #2 Back to Rudecity | Madelie #2 EmptyLun 13 Mai - 22:52

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Zelie & Maddox

La voir entrer sur le plateau, avait fait remonter toutes les émotions qu’elle m’avait provoqué ce jour-là. De la haine, surtout de la haine et de l’incompréhension. J’avais eu beau m’excuser, je n’étais rien qu’une épine dans son pied. Un petit moins que rien à ses yeux. J’avais eu l’audace de ne pas me plier à ce qu’elle voulait et pour ça, je m’étais pris un raz de marée en plein visage, en plus d’un café encore brûlant. Autant dire que je n’en gardais pas un bon souvenir. Bien sûr ses paroles avaient tourné dans mon esprit. Non je n’étais rien, je venais du théâtre. J’avais toujours connu que les planches. Les plateaux de tournage, ce n’était pas mon univers à la base, même si j’en rêvais depuis toujours. Ce n’était pas le même milieu. L’acting n’était pas le même, si même les conditions. On n’a pas le droit à l’erreur dans sur scène, c’est du direct, on ne peut pas s’y reprendre à plusieurs fois. C’était d’autant plus exigeant. On ne venait peut-être pas de la même classe, comme elle l’avait dit, mais moi j’avais eu une bonne éducation. Qui prône de belles valeurs, la tolérance, la bienveillance, le respect. Toutes ces notions qu’elle ne semblait pas avoir. La scène que nous avions dû tourner ce jour-là s’était bien passé, mais je n’avais pu faire redescendre la pression que lorsque j’étais rentré chez moi et que j’avais pu débriefer de cette journée en demi-teinte avec mon frère ainé et mon père. Ça m’avait fait du bien, de me sentir compris et de discuter avec des gens qui avaient la tête sur les épaules. Le cinéma était un monde de requins, je le savais. Les places coutent cher et ne sont pas ouvertes à tout le monde. Il fallait être patient et faire ses preuves. C’était pour cette raison que j’avais travaillé d’arrache-pied pour être sûr de donner le meilleur de moi-même. Je voulais leur montrer que je n’étais pas un amateur et que j’étais digne du rôle qu’ils m’avaient confié. Ce n’était pas de la figuration. Ce n’était pas un petit rôle. Ça pouvait tout lancer, comme tout détruire.  J’étais prêt. Je savais de quoi j’étais capable. J’arrivais sur ce plateau gonflé à bloc. Prêt à livrer ma meilleure performance, même pour une scène pas si importante que ça. J’étais à la place où je devais être, alors je me devais de tout donner. Mais il fallait qu’elle soit là. Je le savais, c’était prévu. La plupart de mes scènes étaient avec elle. Je m’y étais presque préparé. Mais rien que de croiser son regard fait remonter en moi toute cette colère et ce dégoût de son comportement de la dernière fois.

Tu es chez moi ici,. Je peux faire de ta vie un enfer.

Ca tourne en boucle dans ma tête, pendant qu’on tourne. Tellement que je viens à en oublier mon dialogue. Chose qui ne m’était jamais arrivée auparavant, j’oublie mon texte. J’ai beau réessayer, rien ne sort. Tout ce qui se passe, c’est que la frustration m’envahit, comme un tsunami. Pourtant tout se passait bien. Il avait suffi que je rasasse un peu pour me faire dérailler. Je me détestais profondément. C’était du pain béni pour elle là. Je lui donnais toutes les armes sur un plateau d’argent. Un soupire de frustration m’échappe, avant de je ne m’excuse vivement auprès de l’équipe. J’avais l’impression de faire perdre du temps à tout le monde. Ça ne me ressemblait absolument pas. Trois essais de perdus, il n’y avait rien de plus énervant. D’autant plus que je sentais son regard posé dans mon dos. Quand je me tourne, elle est là, à me fixer de haut en bas comme un animal de foire avec son air supérieur et ça me donne envie d’exulter de colère. J’hausse les yeux au ciel à ses paroles. Puis plutôt mourir que d’avouer que c’était sa méchanceté et ses menaces qui m’avait fait vriller. Elle s’approche finalement et pose les mains sur ses hanches. « Je me fiche bien de la gloire. Je ne la cherche pas. » Moi, j’étais là pour l’amour du jeu, pour la passion du cinéma. Je me fichais bien que le monde entier scande mon nom. Si c’était le cas, tant mieux, je n’allais pas cracher dessus. Si tu veux t’amuser, prendre un peu de bon temps, tu peux toujours retourner jouer sur les planches. Je n’avais pas le souvenir d’avoir prononcé une fois le fait que je faisais du théâtre… Comment savait-elle ? Mes sourcils se froncent. « Tu t’es renseignée sur moi ?  Qui te dis que j’ai encore envie de jouer sur les planches ?» Je lâche, les veines bouillonnantes. Cette nana était une grande malade, elle avait beau être très bonne actrice. Elle n’avait aucune once de gentillesse. « Oh pardon, madame Warner a un emploi du temps tellement serré. Toutes mes excuses. » Je reprends en posant faussement la main sur mon cœur. C’était plus fort que moi. « Oh ça, je n’en doute pas. Malheureusement pour toi, c’est moi qu’ils ont engagé pour ce rôle. Le jour où tu seras directrice de casting on pourra en reparler. Je serais curieux de voir ce que ça donne tiens.. » Si j’étais là c’était pour une bonne raison. Je n’étais pas passé par une seule étape de casting, j’avais été rappelé plusieurs fois. J’avais auditionné plusieurs fois, avant qu’on m’attribue le rôle. Il ne m’avait pas été donné par défaut. « Un problème d’élocution, ça arrive même aux meilleurs. Ca ne fait pas de moi quelqu’un de moins compétent. » J’avais même pas envie d’être méchant en retour. Parce qu’à quoi bon ? Ce serait lui donner raison et exposer notre désaccord aux yeux de tous. Je crois qu’on avait assez donner pour aujourd’hui. « Maintenant si tu permets. J’aimerais bien pouvoir me reconcentrer pour qu’on puisse en finir au plus vite et que je n’ai plus à subir ton aigreur. » Dis-je en m’éloignant pour aller attraper une bouteille d’eau. Tout chez elle me donnait envie de mettre le monde à feu et à sang. « Tu te sens mieux ? » Me demande l’assistant en revenant sur le plateau. « Ouais.. Ouais. Ca va. » Dis-je, à peine convaincant, en jetant un regard puissamment énervé en la direction de ma partenaire. « Mmh. Ok. Trois minutes ! Et que tout le monde règle ses problèmes, on n’a pas que ça à faire. » Lance-t-il en nous visant directement tous les deux. Un soupire m’échappe. On n’était pas sorti de l’auberge.








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MessageSujet: Re: Back to Rudecity | Madelie #2 Back to Rudecity | Madelie #2 EmptyMer 15 Mai - 19:27

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Maddox & Zelie

Je me fiche bien de la gloire. Je ne la cherche pas. Je lâche un ricanement avant de croiser les bras sur ma poitrine. Je ne le croyais pas un seul instant. Pourquoi ? Parce que personne ne se lance dans une carrière d’acteur sans rechercher la gloire ou la célébrité. On ne décide pas en se levant un beau matin qu’on veut le devenir, juste parce que ça a l’air amusant. Quoi que n’importe qui puisse dire, il y a une partie de nous qui est suffisamment présomptueuse pour se dire que ce métier est fait pour nous. À plus ou moins un fort degré. Si il ne cherchait rien de tout ça, il aurait pu se contenter de continuer de jouer dans son petit club théâtre ou de tourner dans quelques courts métrages pour YouTube. Mais non, il avait choisi le cinéma, les plateaux de tournage et Hollywood. « Bien sûr. À d’autres, s’il te plaît. » Il pouvait mentir à qui il voulait, même à lui-même si ça lui faisait plaisir, mais pas à moi. J’avais côtoyé beaucoup trop de stars pour savoir qu’on pensait tous la même chose, même en silence. Tu t’es renseignée sur moi ? Mes sourcils se rehaussent et je le dévisage de haut en bas. « Tu te crois suffisamment important pour que je puisse avoir envie de me renseigner sur toi ? Redescends sur terre. » Il ne m’intéressait pas le moins du monde, qu’on soit bien d’accord. « Les gens parlent, rien n’est privé quand tu évolues dans le milieu. » Et Sara m’avait rapidement évoqué son CV quand j’avais demandé à connaître la personne à qui j’allais donner la réplique. Comme son nom m’était inconnu, elle en avait profité pour me donner tout son profil. « Personne. Mais ce n’est pas parce que tu as envie de te tourner vers le cinéma que tu en as les compétences. » Et jusqu’à maintenant, tout ce qu’il m’avait montré ne payait pas de mine. À part faire perdre du temps à tout le monde, il ne faisait rien d’autre. « Et bien contrairement à toi, oui, j’ai un emploi du temps à respecter et des impératifs. Je ne suis pas là pour m’amuser, mais pour travailler. Un mot que tu ne sembles pas connaître, visiblement. » je crache, en serrant les poings. On était sur le plateau depuis quoi ? Quinze minutes à peine et le bougre avait déjà besoin d’une pause de cinq minutes pour s’aérer l’esprit.

Je m’avance d’un pas dans sa direction, mon regard se plantant dans le sien. « Je crois que tu as oublié à qui tu t’adresses, Maddox. » Prononcer son prénom me donne l’impression de me brûler la trachée. « Tu n’as pas la moindre idée de ce que je suis capable de faire pour briser ta carrière avant même qu’elle ne commence. Tu es chez moi, sur mon territoire. Je connais la totalité des personnes qui travaillent ici depuis ma naissance, alors méfie-toi. Parce que qui de nous deux on croira, à ton avis ? Moi. Tu n’es rien et aux yeux de tous, tu es insignifiant. » Il n’avait aucunement envie de jouer avec moi, encore moins de tester mes limites. Je n’étais pas mauvaise, je n’avais pas mauvais fond, mais il faisait ressortir ce qu’il existait de pire en moi. Je l’observe s’éloigner avant de partir chercher une bouteille d’eau pour en boire une gorgée. Sara revient à ce moment-là et je vois son regard passer de lui à moi à plusieurs reprise. « Il est encore en vie, félicitations, je présume. » me lâche-t-elle en soupirant. « C’était quoi, ton appel urgent ? » Mais elle ne m’écoute pas et ma question reste sans réponse. Je la vois pianoter sur son téléphone et je peux lire dans son regard que ce n’est pas le moment de la dérange. Si je na la connaissais pas aussi bien, j’aurais sans doute piqué son portable pour découvrir ce qui la préoccupe tant par moi-même, mais il y avait un risque pour qu’il ne s’agisse pas du travail et je n’avais pas envie de me mêler de sa vie personnelle. On se connaissait depuis longtemps, maintenant, elle était l’une de mes amies les plus chères, mais je refusais de m’immiscer dans ses problèmes tant qu’elle n’en abordait pas le sujet. L’avantage, c’est que ça me laissait tout le loisir du monde pour mettre en place mon génie maléfique. Et j’avais très envie de pousser Maddox dans ses derniers retranchements. Si il était aussi doué qu’il le sous-entendait, ça allait être le moment pour lui de le prouver.

Je pars voir le producteur, un ami proche de mon père, qui plus est, et j’évoque l’idée de modifier légèrement mon dialogue. Juste une ligne, la dernière. Evidemment, c’est cette phrase en particulier qui permet au personnage de Maddox de répliquer et cette modification l’obligera forcément à modifier son texte également. « Ne t’inquiète pas. Il gère l’improvisation, c’est lui-même qui me l’a dit. Et puis, je trouve ça plus crédible venant de mon personnage, tu ne trouves pas ? » Je le vois cogiter pendant quelques secondes avant d’acquiescer. Il fonctionnait beaucoup avec le ressenti des acteurs et de ce qu’ils estiment ou non en accord avec leur rôle, tant que ça ne dénaturait pas tout le scénario. Aujourd’hui, sa façon de faire m’était d’une aide précieuse. Son assistante annonce qu’on reprend et je retourne prendre ma place sur le plateau. Action! Je débute ma réplique, tout s’enchaîne avec une certaine fluidité et arrive le moment fatidique. Comme annoncé au producteur, je modifie légèrement la fin de ma phrase, mon regard plongé dans celui de Maddox et j’attends, avec une impatience non dissimulée et en me délectant de la surprise que je peux lire dans son regard.


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