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Fresh water and dirty minds | Orie #5

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Oryn Bullman

Oryn Bullman


Date de naissance : 21/03/1996
Messages : 38
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MessageSujet: Fresh water and dirty minds | Orie #5 Fresh water and dirty minds | Orie #5 EmptyMer 10 Jan - 18:19

As soon as there just you and me,
it always sparkles
Oryn & Birdie

Ma concentration est à son plus bas niveau, pour la simple et bonne raison que mes pensées sont encore tournées vers cette soirée. Si je devais être honnête, je n’aurais pas cru une seule seconde que l’on aurait pu enterrer la hache de guerre ce soir-là. Notre relation était tellement mal partie, c’était presque de la folie de s’imaginer que tout ça pourrait s’arranger. Mais force était de réaliser que oui, on pouvait trouver du positif sous toutes ces joutes et ces vacheries. Je pouvais encore visualiser son sourire, entendre son rire. Tout ça n’avait cessé de me hanter et ne parlons même pas de la finalité de cette soirée. Je crois bien que ç’avait hanté mon sommeil, tant c’était peu croyable. Pourtant, si on me donnait l’occasion de recommencer, j’étais certain de ne pas la refuser. Lorsque ma mère nous avait demandé le lendemain matin, comment c’était passée cette petite fête, je ne sais pas lequel de nous avait répondu le plus rapidement, pour se débarrasser au plus vite de cette conversation, sans avoir à passer par la case révélation. Tout ce qu’il y avait à retenir était que nous nous étions enfin entendus pour plus de quelques secondes et c’était tout ce que mes parents voulaient. La maison avait retrouvé un certain calme et une cordialité presque rare depuis l’arrivée de la citadine parmi nous. Ne plus lui chercher des noises s’avérait presque relaxant finalement. J’avais la tranquillité d’esprit de faire autre chose, sans avoir à me préoccuper de comment j’allais me défendre de sa prochaine attaque. Ce n’était pas le Pérou, évidemment, il y avait encore des moments de conflits mais ils étaient bien moindres et surtout, bien plus amicaux qu’avant. Tout ça, n’échappait pas au regard inquisiteur de ma petite sœur qui prenait un malin plaisir à me lancer des regards suspicieux. Comme si elle savait. Personne n’était au courant et c’était bien mieux comme ça.

Alors que je me perdais encore dans mes pensées en pansant les chevaux, je sens la main forte de mon père, se poser sur mon épaule. « Tu sais que ce n’est pas en passant une centaine de fois la brosse que la crinière de ton cheval brillera plus. » Je sentais la moquerie dans sa voix. « Lym s’est roulé dans la terre, fallait que je nettoie les dégâts. » Je réponds machinalement, en allant déposer la brosse dans le bac, pour revenir flatter l’encolure du cheval avec qui j’ai grandi. « Tu voulais quelque chose ? » Je l’interroge finalement. Mes parents avaient prévu de partir pour le week-end à Los Angeles. Une réunion de famille y avait lieu chez mes grands-parents pour l’anniversaire d’une de mes tantes. Mais j’avais déjà passé mon tour. Principalement parce qu’il fallait bien que quelqu’un reste pour prendre soin des animaux ici et que ma petite sœur allait déjà avec eux. Rester ici ne me dérangeait pas de toute manière. Mais puisque je n’étais pas seul à la maison, il se permet de me rappeler quelques règles importantes, comme le fait de ne pas organiser de soirées, pas boire d’alcool, et bien d’autre détails qu’un père adore rabâcher, avant de quitter la maison. « Pitié, ne mettez pas le feu au ranch avec Birdie et ne brisez rien à la maison. » Termine-t-il finalement, me faisant lever les yeux au ciel. « On a fini de se battre avec Birdie, tu sais. Je tâcherais d’être prudent. » C’est pas comme si on s’était déjà lancé des vases à la tronche de toute manière. Nos petites disputes étaient un peu plus enfantines que ça. « Mhm, on est pas à l’abri d’une rechute. » Je lui promet alors de continuer sur le bon chemin sur lequel nous nous étions engagés. Il me rappelle également toute interdiction de concours stupides à cheval. Je crois qu’il était encore assez tracassé par ce qu’avait engendré la dernière. Mon crâne se souvenait encore de la chute brutale contre le bois. J’avais appris de mes erreurs. Je comptais bien ne plus être aussi stupide à l’avenir.

Ils partent finalement en début d’après-midi et l’envie d’une balade à cheval me traverse doucement l’esprit. Mais puisque j’avais décidé d’être cordial et gentil avec la jeune femme qui vivait sous notre toit, je m’en vais la chercher pour lui proposer de m’accompagner. Je la trouve étendue sur une chaise longue au soleil, un livre entre les mains. Je m’approche pour venir croiser mes bras sur le haut du dossier, et y poser mon menton, avant de l’interrompre dans sa lecture. « C’est sympa ce que tu lis ? » Je demande pour attirer son attention. « Tu voudrais venir avec moi en balade ? Lym et Atlas ont l’air d’avoir envie de se dégourdir les pattes. » J’ajoute comme si c’était l’argument du siècle, mais j’avais bien compris qu’elle et Atlas s’adoraient. Puis elle semblait vraiment adorer monter à cheval autant que moi, c’était l’occasion rêvée. Puis on avait aucune restriction, si ce n’est de ne pas faire la course. Mais le temps était radieux de toute manière, nous ne craignions rien à partir à l’aventure. J’avais une petite idée d’où l’emmener.
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Birdie Jenkins
Troisième génération

Birdie Jenkins


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MessageSujet: Re: Fresh water and dirty minds | Orie #5 Fresh water and dirty minds | Orie #5 EmptyMer 17 Jan - 19:20

As soon as there just you and me,
it always sparkles
Oryn & Birdie

La maison n’avait jamais été aussi calme depuis mon arrivée et il y régnait une atmosphère particulièrement plaisante. Nos joutes verbales, avec Oryn, s’était enfin terminée – pour le moment, et il n’était plus question, à l’heure actuelle, de chercher des noises à l’autre. Et, je devais bien l’avouer, c’était quelque chose de particulièrement reposant. Je n’avais plus à craindre de me prendre un seau d’eau dans la tronche dès le réveil ou à surveiller que mon café n’avait pas été agrémenté d’une petite touche de piment. Je pouvais voir, dans le regard de Charlie qu’elle était plus que ravie de sa petite manigance, mais surtout que son plan ait fonctionné. Même si je pouvais me douter qu’elle craignait qu’il ne s’agisse que d’une accalmie avant la tempête. Pourtant, après hier soir et nos différents échanges, je ne ressentais réellement plus l’envie de me battre avec lui. Notre comportement, à tous les deux, avait été des plus puérils et rien de bon, finalement, n’en était ressortie. Ou peut-être que si. Je n’en savais trop rien. Parce que la fin de la soirée me laissait un goût doux-amer dans la bouche et que je ne savais pas à quoi je devais m’en tenir. On s’était embrassé. Je l’avais embrassé, pour être plus précise. Pour autant, il n’avait pas fui à grande enjambée, bien au contraire. Mais était-ce l’alcool qui avait parlé pour nous, l’euphorie de la soirée ou encore cette chose inexplicable et incontrôlable que sont les hormones. Tout ce que je savais, c’est que j’en avais eu envie et que j’avais écouté cette petite voix dans ma tête qui m’avait hurlé de le faire, sans plus réfléchir que ça et que, si, par le plus grand des hasards, l’occasion venait à se représenter, je n’hésiterais certainement pas une seconde avant de recommencer. Je me souvenais avec un peu trop de précision de la douceur de ses lèvres, de la chaleur que sa main, posée sur ma hanche, m’avait transmise. Mais ce matin, au réveil, on avait tous les deux fait comme si de rien n’était, comme si la veille n’avait été qu’une simple illusion, un rêve inavouable.

Incapable de savoir comment me comporter avec lui et désireuse de fuir le regard appuyé de Khione, qui me donnait l’impression d’avoir les événements d’hier soir écrit sur mon front, j’avais pris mon petit-déjeuner à la vitesse de la lumière et rapidement regagnée ma chambre. Elle et leurs parents partaient en ville, dans de la famille, pour le week-end, ce qui signifiait que la maison était tout à nous pour deux jours. Et j’ignorais si cette information me rendait heureuse ou si, au contraire, elle m’effrayait quelque peu. Et, soyons honnête, je n’avais aucune raison de l’être. Oryn n’allait pas tenter de me gâcher la vie, encore moins profiter de l’absence de ses parents pour se surpasser en therme d’idée farfelues pour m’embêter. Hier, j’aurais sûrement paniqué à l’idée de me retrouver dehors avec ma valise, mais aujourd’hui, cette perspective n’était plus vraiment d’actualité. Du moins, j’osais l’espérer. Pour le moment, la trêve semblait être actée. « Si vous avez le moindre soucis, vous n’hésitez pas à nous appeler. » En dix minutes, c’était déjà la troisième fois que Charlie nous le répétait et que je tentais de masquer le plus possible mon sourire amusé. Toutefois, cet élan maternel me réchauffait le coeur. Mes parents avaient l’habitude de s’absenter, parfois pendant des semaines, et je l’apprenais, la plupart du temps, en me réveillant le matin en découvrant un post-it collé sur le frigo. J’avais cessé de leur en vouloir en comprenant qu’ils ne le faisaient pas par manque d’intérêt ou d’amour envers moi, mais par oubli. Leurs voyages d’affaire régissaient tellement nos vies et faisaient maintenant partie intégrante de notre quotidien qu’ils ne prenaient même plus la peine de m’avertir quelques jours en avance. Je ne m’en formalisais même plus, mais devant cette scène attendrissante, je ne pouvais que ressentir une pointe de jalousie envers Oryn. Je n’avais pas un centième de la relation qu’il pouvait avoir avec ses parents. Charlie enlace une dernière fois son fils avant de monter dans la voiture. Une fois la voiture au bout de l’allée, je regagne la maison d’un pas pressé pour récupérer mon livre et profiter de la douce chaleur de l’été.

Une heure s’écoule durant laquelle je dévore mon roman, si bien que je n’entends pas Oryn arriver. Sa voix s’élève dans mon dos et je sursaute, surprise de sa présence. Je me redresse avant de me tourner vers lui, les sourcils froncés. Puis mon livre vient s’abattre sur ses bras en guise de vengeance. « Très sympa. J’en étais arrivé au moment où la tueuse va commettre son prochain meurtre. » j’explique en fermant le livre pour le poser sur la table à côté de moi. « La cible devrait éviter de dormir sur ces deux oreilles, si tu vois ce que je veux dire… » J’allais lui faire passer l’envie de me surprendre de la sorte, non mais. Puis je me redresse au moment où la proposition d’aller faire une ballade à cheval est prononcée. « Pourquoi pas ? » J’adorais Atlas et mon amour pour les chevaux m’empêchait de refuser. « Laisse-moi cinq minutes, le temps de me changer et je te rejoins aux écuries. » Je retourne à l’intérieur de la maison, monte les escaliers presque en courant pour regagner ma chambre et enfile une tenue plus adéquate. Quelques minutes plus tard, je retrouve Oryn auprès des chevaux et je viens caresse le museau de l’étalon. « Tu as déjà un itinéraire en tête ? » je demande, tout en ouvrant le box d’Atlas pour le préparer. « Ou tu te la joues homme mystérieux jusqu’au bout et tu me réponds que je verrais bien ? »


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Oryn Bullman

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MessageSujet: Re: Fresh water and dirty minds | Orie #5 Fresh water and dirty minds | Orie #5 EmptyDim 11 Fév - 20:17

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Oryn & Birdie

J’avais l’impression qu’en un regard, tout le monde pouvait être au courant de ce qu’il s’était passée entre Birdie et moi. Comme si des caméras s’étaient posées sur nous pour enregistrer le moindre de nos faits et gestes, de cette nuit. La sensation même qu’il n’avait pas fallu plus de trois minutes à ma petite sœur pour comprendre la nature de ce qui avait scellé notre réconciliation. Il fallait tout faire pour ne pas paraitre suspicieux, pour ne pas montré que potentiellement, il s’était passé quelque chose. Faire comme si de rien était c’était la solution de facilité. Un bref sourire pour dire bonjour, lui demander poliment et gentiment de me passer le sirop d’érable alors que j’étais incapable d’effacer de mon esprit le fait que quelques heures avant nous avions été terriblement proches. Je pouvais encore sentir son parfum terriblement envoutant. On était conscients tous les deux de ce baiser. Mais de mon côté je n’arrivais toujours pas à comprendre pourquoi, si c’était l’euphorie de la soirée, les hormones, l’alcool. Surement un mélange de tout ça, je ne l’expliquais pas autrement. Ces deux jours sans mes parents, c’était sûrement l’occasion d’en discuter sans avoir des oreilles trop curieuses autour de nous. Pas tellement envie d’avoir à donner des explications. Il n’en restait pas moins que ‘l’on allait avoir la maison pour nous deux pour deux jours. Il y a quelques heures encore, je n’aurais pas vraiment su quoi faire de cette information. J’aurais sûrement cherché par tous les moyens à ce qu’elle parte avec eux pour en être tout à fait débarrassé. J’aurais cherché pas tous les moyens comment l’emmerder au plus que possible. Là, c’était plus tellement mon plan. Pour tout dire, je n’en avais pas.

Il avait fallu que j’aille passer du temps avec Lym et que je passe voir Atlas pour qu’une idée germe dans mon esprit. Notre amour pour l’équitation, nous avait poussé dans des extrêmes pas top. Partir en balade serait le moyen parfait de tirer une croix sur ce fâcheux évènement et de repartir sur des bonnes bases. A quelques kilomètres se tenait un de mes lieux préférés. On avait dit être gentil et courtois. C’était donc mon intention. Je me rends donc dans le jardin, sur la terrasse, là où elle a passé la plupart de ses journées ensoleillées. Je la trouve avec un livre entre les mains, comme toujours ou presque. Sans même m’annoncer, je l’interromps dans sa lecture et pour toute représailles, son livre vient cogner contre mon bras. « Oh c’est donc le retour des menaces ? Je ne pensais pas que ça reviendrait si vite. » Je souffle dans un sourire amusé. Je finis par capter son regard et elle semble tout à fait emballée par l’idée de la balade. Parfait. « Super. Je t’attends là-bas. » Je l’observe filer aussi rapidement que possible dans la maison et me dirige à mon tour vers les écuries. Je me dirige vers mon meilleur ami, pour commencer à le préparer, quand elle me rejoint finalement. « Je pourrais faire ça, mais je voudrais te montrer un endroit sympa. On y allait quelques fois avec Khio. Mais c’est un super spot, je pense que ça pourrait te plaire. » Je ne l’emmenais pas au purgatoire, promis. Cette époque était pour le moment en stand-by, si elle ne se décidait pas à rompre la trêve.

Une fois Lym et Atlas prête, j’embarque mon sac à dos sur mes épaules, et nous filons sans demander notre reste au grè du vent. « On devrait en avoir pour une petite demi-heure avant d’y arriver. Reste bien près de moi. » Je lui indique, avant que l’on ne prenne un petit chemin dans les bois. Je me sens toujours terriblement libre quand je suis à cheval, c’était le moment que je préférais, et c’était tout bonnement la raison pour laquelle j’aimais tant ma petite campagne. Je jette un œil pour guetter si elle est toujours près de moi. Je connaissais le chemin sur le bout des doigts, mais je n’en restais pas moins prudent, la dernière longue balade faite avec Birdie avait laissé quelques séquelles. Je ne voulais pas me retrouver à nouveau sous une protection rapprochée. J’apprécie la beauté de ce qui se trouve autour de nous. Je n’échangerais ça pour rien au monde. Après de longs instants, je ralenti lentement le pas de Lym, pour signifier que nous n’allions pas tarder à arriver. Je pouvais entendre le calme d’ici. « On va poser les chevaux par-là, il y a une barrière, où on pourra les attacher pour pas qu’ils filent. » J’annonce, en m’arrêtant finalement pour descendre. Je tends une carotte à mon cheval, avant d’aller l’attacher. Une petite récompense lui faisait toujours plaisir. Je ne laisse pas Atlas en reste, tout de même. Lui aussi à la droit à sa récompense. Devant nous s’tends un grand lac, presque inconnu des gens. Il n’y a personne d’autre que nous. « Tada ! C’est canon, hein ! » Je lâche dans un sourire, pas peu satisfait de l’avoir amenée là. J’espérais pour elle qu’elle avait pris un maillot de bain, juste au cas où.

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Birdie Jenkins
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Birdie Jenkins


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MessageSujet: Re: Fresh water and dirty minds | Orie #5 Fresh water and dirty minds | Orie #5 EmptyLun 29 Avr - 10:40

As soon as there just you and me,
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Oryn & Birdie

Il y avait une trêve, certes, mais ça ne m'empêchait pas de continuer fuser du sarcasme et de l'ironie avec lui. Après tout, c'était notre marque de fabrique à tous les deux et même si l'envie de l'étriper avait disparu, celle de l'embêter était encore bien présente. Et je n'allais pas me faire prier alors qu'il était en train de me tendre une perche phénoménal. « Moi je te menace ? » je demande, une auréolé au-dessus de la tête. « Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler. Je suis simplement en train de te parler de l'incroyable roman que je lis. » Plus ou moins. À quelques rikikis détails près. « Tu as quelque chose à te reprocher pour te sentir menacer ? » Non, vraiment, l'embêter été devenu bien plus qu'une passion, une vocation,. Il me propose finalement de partir en ballade avec les chevaux, ce que j'accepte sans trop d'hésitation. Même si je pouvais monter quand je voulais en étant à New York, les paysages n'étaient pas aussi reposant et apaisant qu'ici. Puis j'aimais vraiment beaucoup Atlas et je pouvais affirmer non sans mal que la réciprocité était tout aussi vraie. Je refermé mon livre avant de filer à l'intérieur de la maison pour me changer et enfiler une tenue plus adéquate. Quand je rejoins Oryn aux écuries, je suis accueilli par un hennissement de la part de l'étalon et je m'empresse d'aller lui donner quelques caresses avant de le faire sortir de son box. Je l'attache à l'entrée de celui-ci avant d'aller chercher selle et licol. J'en profite pour interroger Oryn sur ses intentions concernant la ballade. Je voulais savoir si il comptait me partager l'itinéraire qu'il avait en tête ou se la jouer mystérieux jusqu'à la fin. Je l'écoute attentivement me parler de cet endroit super sympa mais dont il taira le nom jusqu'à ce qu'on y arrive et je fronce les sourcils. « Est-ce que jebdois vraiment te faire confiance ou est-ce que tu prévois de me perdre en chemin ? » je le questionne, partagée entre l'inquiétude et l'excitation. « Ton lieu secret à intérêt et être incroyable, Bullman. » J'avais accepté d'abandonner ma lecture passionnante pour lui, rappelons-le.

On se met en selle quelques minutes plus tard et c'est toujours cette même sensation de liberté qui me prend aux tripes lorsque je suis sur le dos d'un cheval. Et encore, ce n'était rien face à tout ce que je pouvais ressentir lorsqu'on s'élançait au galop. Il y avait quelque chose de magique et à la fois de vivifiant. En fait, je ne me sentais jamais aussi vivante que perchée là haut. En plus de ça, les chevaux étaient des animaux incroyablement sensibles et qui percevaient les émotions avec une facilité presque déconcertante. Sans doute une autre raison pour laquelle je les aimais tant. Nous empruntons finalement un chemin qui traverse la forêt et je ne peux pas m'empêcher de ricaner en l'entendant me demander de rester près de lui. « Tu sais que je n'ai plus cinq ans ? » Je savais me montrer prudente quand il était nécessaire que je le sois, il n'avait pas le moindre soucis à se faire. Une partie de moi aimerait remettre sur le tapis notre petite course n'ayant malheureusement pas pu être terminée, mais ne connaissant pas le chemin, je m'abstiens. En revanche, la forêt offrait une excellente opportunité pour une épreuve de cross et ça en était presque alléchant. « C'est laquelle, ta discipline préférée ? » je finis par demander en ajustant l'allure d'Atlas pour chevaucher à ses côtés. « Enfin, si tu en as une. » Parfois j'oubliais qu'on ne venait pas spécialement du même monde et que notre approche avec l'équitation était bien différente. J'avais toujours monté en club et participé à d'innombrables compétitions, là où lui avait appris à monter auprès de sa famille et dans une ambiance bien éloignée de celle des concours hippiques.

Une demie-heure plus tard, comme promis, on arrive à destination et je descends de l'étalon avant de l'attacher à la barrière que m'indique Oryn. Ce dernier donne une carotte à nos deux compagnons et je flatte l'encolure d'Atlas qui commence déjà à brouter l'herbe qui l'entoure. Les chevaux, je vous jure, dd vrais ventres sur pattes. Puis mes yeux se perdent à l'horizon et j'ai le souffle coupé devant la beauté du spectacle le qui s'offre à moi. De l'eau, à perte de vue, entourée d'arbres dont les feuilles effleurent sa surface. On se croirait presque dans un conte de fée tant le paysage est incroyable. « C'est magnifique. » je souffle tout en me mettant en mouvement pour regagner le bord du lac. En face de nous, un ponton s'avance sur l'eau et je l'emprunte pour regagner le bout de celui-ci et y déposer mes affaires. « Je comprends pourquoi vous aimiez venir ici avec Khione. » Il n'y avait pas un bruit autre que celui de la nature. « Mais j'imagine qu'on n'est pas venu ici pour discuter du passé. On va se baigner ? » Je n'avais pas emporter mon maillot de bain, parce que cet imbécile n'avait pas mentionné que notre promenade impliquerait de la baignade. Seulement je n'étais pas pudique pour un sous et aller patauger dans l'eau en sous-vêtements était le cadet de mes soucis. Je retire mon pantalon et mon tee-shirt avant de lâchement les abandonner à proximité de mon sac à dos. Puis je me tourne vers Oryn, un sourire étirant mes lèvres. « Le dernier à l'eau paie à l'autre un milkshake ! » Je n'attends pas une seconde de plus pour m'élancer, effectuant ma plus belle bombe pour rentrer dans l'eau. Son contact avec ma peau me fait frissonner, mais sa température est parfaite. Pas trop froide, mais suffisamment fraîche pour me rafraîchir sous cette chaleur caniculaire.


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