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Who are you ?

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Adonia Julianson

Adonia Julianson


Messages : 2
Date d'inscription : 30/05/2019


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MessageSujet: Who are you ? Who are you ?  EmptyVen 31 Mai - 0:37

Who Are You ?
EXORDIUM.
Foutu monde, foutue époque. Vie de merde. Epoque de merde. Tous aussi pourris les uns que les autres, tous des cons. Et puis les Aspha aussi. Putain de créatures de mes deux. C’est vraiment à cause d’eux que la vie est à chier, que ma vie est à chier en général. Mes parents, et puis ma vie, clairement, je sais pas ce que j’ai fais au karma, mais il me mets des gifles au quotidien, et il n’y va pas de main morte. Vraiment le pire. On se demande pourquoi j’ai autant de rancœur, j’ai autant de haine dans le cœur. Mais ils m’ont tout pris. J’avais seulement 16 ans, quand mes parents ont été tués par ces foutus créatures de satan. Vous croyez que les hommes étaient les pires êtres sur Terre. Bandes d’abrutis. Vous êtes tous des foutres idiots, et en plus vous vous voilez la face. Les Asphas sont les pires humains possibles. Leur supériorité robotique à la con, en as fait des suppôts de Satan. Beaucoup d’insultes. Ca trahit la haine, et ça libère. Vous devriez essayer c’est cathartique. Il faut insulter les gens de temps à autres. Personnellement, je le fais sans cesse depuis que ma vie est partie en fumée.


C’est traumatisant dans la tête d’une gosse de 16 ans, que de voir ses parents salement assassinés devant ses yeux. Je me souviendrais toujours de cette macabre soirée. J’étais partie en expédition avec deux de mes amis, quand je rentrée innocemment chez moi. J’ai cette image en tête, qui ne partira probablement jamais. Sur le trottoir, agenouillés devant ces putains d’Asphas. Ils étaient là, leurs flingues collés contre le front de mes parents. Un troisième leur lisant leurs droits, et accusations, avant de leur tirer dessus, sans crier gare. Comme ça, gratuitement. J’ai hurlé à en perdre mes cordes vocales. Je suis tombée à genoux sur le béton, les yeux embués de larmes, prête à partir à mon tour, je ne pouvais tout bonnement pas rester seule ici. J’étais quelqu’un de joyeux avant tout ça, j’avais l’espoir d’une paix entre les asphas et nous. J’espérais, qu’un jour on trouve une entente, et qu’ils arrêtent de tuer pour asseoir leur pouvoir sur nous. Je me voilais la face moi aussi. Ils ont pris mes parents, et ces derniers ne m’avaient laissé aucune indication sur comment vivre dans un monde sans eux. Ca à commencé à nourrir ma haine contre ces fils de putes, modifiés par la technologie. Ca a sûrement dû les abrutir, tiens, d’être modifié. Ils auraient mieux fait de crever.


Si seulement c’était le seul objet de ma haine. Plus tard, en tant que belle abrutie que je suis, j’ai fini par tomber amoureuse d’un de ces cons. Mais évidemment, j’étais aveugle, et il me faisait croire qu’il était différent, qu’il ne voulait pas être comme les autres, qu’il combattait pour la paix entre nos deux peuples, et qu’il en avait marre de la violence qui habitait nos rues. J’étais bien bien abrutie par ses mots. Jusqu’au soir, où il a tenté de me tuer, dans une rue, un coup de poignard dans l’estomac. S’assurant que j’étais à deux doigts de passer l’arme à gauche, il à fuit, et je me suis retrouvée seule dans la rue. Une victime de plus dans leur barbarie. Une étape en plus dans la haine. Bienvenue dans ma vie, un combat de longue haleine contre la violence. Il est temps que toute leur espèce crève. J’en ai pourtant un, qui traîne dans mes pattes depuis. Il est pas bien méchant, et à plus l’air d’un agneau que d’un mercenaire, mais je reste pourtant méfiante, même si je l’apprécie quand même un peu. Il m’est utile, des fois.


J’ai prévu de fuir, alors je me suis équipée, en armes en tout genre, le couteau à la ceinture toujours. J’ai abandonné mon boulot et mes amis, il faut que je mette un terme à toute cette merde, et que je venge ma vie de merde. Il est temps que ça s’arrête. Il y en a marre, de passer nos vies à craindre pour ces dernières, parce qu’une bande d’emmerdeurs robotiques pensent qu’ils peuvent se prendre pour les rois du monde en décimant la population qu’il reste. On n’est déjà pas beaucoup, alors si en plus, on se laisse marcher dessus, on est pas dans la merde. J’ai pris mes bagages, je les ai jetés à l’arrière de la fourgonnette, et j’étais partie. Mais évidemment, comme je suis toujours un peu conne sur les bords, j’ai zappé de prendre de l’essence, et j’ai finis par manquer de tomber en panne, heureusement une station se trouvait sur le côté, à quelques pas. J’ai pris mes jerricans et je me suis rendue là-bas, pour bidouiller un peu d’essence et en avoir un peu d’avance, histoire d’atteindre mon but sans obstacles. Mais quand je reviens, un gamin traîne autour du camion. Il veut quoi le con ?! Je souffle et laisse les bidons sur le côté, me faisant le plus discrète possible, avant de tourner dans l’autre sens, pour le confronter de face. « T’es qui et tu veux quoi le minot ? » Dis-je rapidement, en le menaçant d’une arme braquée sur son visage. Si c’est un Aspha, j’aurai aucun remords à lui coller une balle entre les deux yeux, et mon couteau à la taille qui me démange d’aller lui trancher la gorge. « Allez ! Réponds ! T’es pas muet, bordel de merde. » Sales gosses, aucun respects de nos jours.

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Kieran Blackwell

Kieran Blackwell


Messages : 2
Date d'inscription : 25/05/2019


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MessageSujet: Re: Who are you ? Who are you ?  EmptyVen 31 Mai - 2:16

Who are you ?
Adonia & Kieran

Dire que je suis parti sur un coup de tête serait un euphémisme. Je n’ai pas pris le temps de réfléchir, encore moins de peser le pour et le contre ou de me demander si ma vengeance en valait vraiment la peine. En voyant disparaître sous terre le corps sans vie de ma petite sœur, j’ai su que cette promesse ne serait jamais qu’un tas de mots prononcé sous la colère. Je n’ai pas attendu la fin de la cérémonie. Je n’ai pas attendu qu’on vienne gentiment m’étreindre pour me donner le courage et la force d’avancer. Je ne veux plus avancer, ignorer que dehors, ils sont là, prêts à nous tuer au moindre faux pas. Je ne veux plus avoir le courage de rester cacher ici sans rien faire alors que des humains meurent encore tous les jours à cause de ces salopards d’Asphas. Alors je suis parti. J’ai plié bagages, emporté toutes les armes que j’avais réussi à voler au cours de ces dernières années, récupéré quelques provisions, dérobés une voiture et j’ai filé. Sans un regard en arrière. Sans un mot pour Eliott, mon petit frère. Ou si, en lui laissant un message avec quelques recommandations et tout mon amour. Je ne pouvais pas lui dire au revoir en face, prendre le risque de voir en lui le visage souriant de Kath… Alors je l’ai abandonné, avoir l’espoir de le revoir une fois toutes ces vermines de cyborgs exterminées jusqu’au dernier.

Mais le croire en sécurité à Easthallow, attendant bien sagement mon retour était une grossière erreur.

Une quinzaine de minutes après mon départ, Eliott est sorti de sa cachette de fortune, apparaissant de nulle part dans mon rétroviseur intérieur, me faisant perdre le contrôle du véhicule et me fichant la trouille de ma vie. Un dérapage et des quelques cheveux blancs en plus, plus tard, je stoppe la voiture au bord de la route avant de me tourner vivement vers l’arrière, foudroyant mon passager clandestin du regard. « Qu’est-ce que tu fous ici ?! » Il hausse les épaules, l’air de rien, avant de passer devant, sur le siège passager comme ci toute cette situation était normale. Sauf que rien n’est normal. Il ne devrait pas être là ! « El… » Je laisse retomber ma tête en arrière avant de pousser un profond soupire. Ce gosse va me tuer. Je démarre le moteur et enclenche la marche arrière, bien décidé à le ramener là d’où il vient. L’extérieur est bien trop dangereux pour un gamin de douze ans. On en a eu la preuve quelques heures plus tôt et je refuse de perdre le dernier membre de ma famille. « Tu n’as pas le droit de partir sans moi et de m’abandonner toi aussi. » Mon visage se tourne vers celui de mon cadet et je découvre avec étonnement qu’il a pleinement conscience des risques qu’il prend en décidant de m’accompagner. Je peux le lire dans ses yeux, dans cette lueur de détermination qui illumine ses pupilles. « Il n’y a plus que nous deux. Je fais comment, moi, pour savoir si tu vas bien si tu es loin ? On est une famille, on n’a pas le droit de se séparer. Et tu n’as pas le droit de te venger seul, c’était ma sœur aussi. » A quel moment a-t-il grandi aussi vite ? « Ok. Ok. Tu as gagné… Mais si tu meurs, faudra pas venir pleurnicher. » Je le vois lever les yeux au ciel et marmonner quelque chose ressemblant à un « T’es vraiment nul en humour… » que je préfère ignorer, puis nous reprenons la route, sans destination précise, mais avec un but bien réel ; trouver et tuer le plus d’Asphas possible.

Il s’avère finalement, qu’après plusieurs heures de routes, ce soit eux, qui nous aient trouvé et non l’inverse. Le bruit des balles contre le pick-up me fait grincer des dents et j’ai beau essayé d’accélérer, je n’arrive pas à le semer. « Ils sont beaucoup trop nombreux. » La voix de mon frère est sereine et j’ignore comment il fait pour rester aussi calme dans une situation pareille. « Prends le volant. » S’il a l’air surpris de ma demande, il n’en montre rien. Il se contente d’acquiescer et nous échangeons de place. À l’aide d’une arme, je bloque la pédale d’accélérateur, priant pour que ce bricolage de dernier secours tienne le plus longtemps. « Contente toi de regarder devant et surtout, garde-nous en vie. » Il hoche la tête et je passe à l’arrière où je baisse la fenêtre du côté droit, suffisamment pour faire passer la point de mon sniper. L’œil dans le viseur, je scrute les horizons à la recherche de nos ennemis que je ne tarde pas à trouver, cacher derrière la végétation. Les coups fusent. Des deux côtés. Des balles nous frôles à plusieurs reprises, eux ont légèrement moins de chances. Alors que je m’apprête à tirer, un bruit d’explosion retentit et la voiture se met à dévier de son chemin, incontrôlable, avant de finir sa course dans le décor. Le choc n’est pas violent, mais asse pour me faire perdre connaissance quelques secondes. Quand je retrouve mes esprits, le temps nous est compté. Si les Asphas ne sont pas déjà là, ils arriveront d’une minute à l’autre. « El, ça va ? » Il se penche sur le côté et lève son pouce dans ma direction, pour mon plus grand soulagement. « Prêt à courir ? » Il m’adresse un ‘oui’ muet, son flingue serré contre son torse. « À trois… Un… Deux… TROIS ! » On quitte la voiture en trombe, courant comme des forces nés en zigzaguant, évitant les tirs du mieux qu’on peut, nous enfonçant dans les champs de maïs.

J’ignore combien de temps nous avons couru avant de parvenir à les semer, mais je donnerais n’importe quoi pour un peu d’eau. Malheureusement, le sac de provisions est resté dans la voiture et je ne suis pas d’attaque pour faire le chemin inverse. Dans l’idéal, il nous faudrait atteindre une ville avant la fin de la journée, mais pour ça on doit à tout prix trouver un nouveau véhicule et ça me semble mal parti. On est perdu au milieu de la cambrousse et je mettrais ma main à couper qu’on ne trouvera rien à des kilomètres à la ronde, si ce n’est des Asphas prêt à nous tuer. « Continuons d’avancer, avec un peu de chance, un miracle se produira… » Et le miracle se produit.  Après deux kilomètres, on tombe sur un véhicule et pas n’importe lequel. Un camion. Bien plus protecteur que notre regretter pick up. Mais je ne suis pas né de la dernière pluie et mon frangin non plus. L’apocalypse, ça renforce l’esprit critique. Je n’ai pas besoin de lui indiquer quoi que ce soit qu’il s’éloigne déjà pour trouver une cachette où il pourra voir – et tirer en cas de besoin – sans être vu. Quant à moi, je m’approche, sur le qui-vive, prêt à tirer et les sens aux aguets. Mais sans doute pas assez, parce que je ne remarque pas la forme qui se meut derrière moi avant de me prendre de face. Et on se retrouve tous les deux à braquer notre arme sur l’autre. « Je pourrais te retourner la question. » Je fixe la jeune femme qui se tient devant moi et qui me semble bien trop féroce pour être humaine. « Et tu n’es pas en position de force. » Je donne le signal, d’un léger sifflement, et mon frère, toujours à l’abri des regards tire sur le sol, aux pieds de la demoiselle. « Prouve-moi que tu n’es pas un de ces connards d’Asphas. Et vite, parce que je n’ai pas envie de prendre le moindre risque. » Je suis prêt à la tuer. Humaine ou non.
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