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Ohana | Galderan's babies.

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Flora Galderan
Deuxième génération

Flora Galderan


Date de naissance : 24/12/1995
Messages : 31
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MessageSujet: Ohana | Galderan's babies. Ohana | Galderan's babies.  EmptySam 28 Sep - 1:28


Ohana
Galderans

« Ohana means family. Family means no one's left behind or forgotten »
« Ecoute Jaden, j’ai plus le temps, ma famille m’attends. Tu veux bien me ramener ? » Ai-je dis au jeune homme qui c’était pointé à mon bureau avec un café, uniquement dans le but de venir semer le trouble dans mon esprit, comme il le fait depuis que nous sommes petits. Jaden c’est mon voisin, et probablement, le chef des coureurs de jupons de cette ville. Casanova et Don Juan le jalousent énormément, je vous assure. Mais j’allais avoir furieusement du Casanova de la silicon valley, pour rentrer chez moi, parce que j’étais venue ne métro ce matin, et que clairement, si je compte rentrer en métro ce soir, je ne serais jamais à l’heure, et tout le monde va foutrement m’en vouloir. Papa et maman, sont partis à Los Angeles pour donner des interviews pour le groupe, et comme ils sont inséparables, depuis bien trop d’années, il est bien évidemment, que maman à suivit le pas. Leur amour est tout bonnement magique, j’ai du mal à imaginer pouvoir vivre quelque chose d’aussi fort un jour, tant leur amour me semble unique et particulier. Mais revenons à nos moutons. Je vais être en retard, et je vais encore entendre les réflexions de ma petite sœur, m’intimant de me sortir de mes pensées, et de cesser de travailler autant. Si elle savait, qu’actuellement, je me disputais avec le voisin, elle me rirait sûrement au nez, en me disant qu’elle l’avait deviné. Bluebell est un ange, mais parfois j’ai l’impression qu’un démon vit sur son épaule gauche. Mais c’est surtout, parce qu’on va revoir Camellia, notre grande sœur, et que ça fat des semaines qu’on ne l’a pas vue. C’est à peine si elle répond à mes messages. Pas que ça me vexe, elle à sa vie, mais ça m’attriste, et elle a le don de me manquer. C’est comme ça, chez les Galderan, on est tous plutôt soudés et proches. « Jaden, s’il te plais, je ne plaisante pas, je te revaudrais ça, c’est promis !! » L’intimais-je, d’une petite voix, en voyant l’heure tourner, alors qu’il ne voulait pas décoller ses fesses du divan où j’accueillais bien gentiment, mes futurs mariés, tout joyeux et heureux de s’unir.


Peut-être que j’aurais mieux fait de rentrer en Uber


Jaden étant Jaden, il a fait tout le tour du quartier, en sifflotant joyeusement au volant, avant d’aller se garer dans l’allée de ses parents. Goujat. Idiot. Malotru. Il m’avait même convié à un appel avec sa conquête du soir. Je ne vous raconte pas à quel point ce fût gênant. Je suis foutrement en retard. Ohlalala. On à pas tant de temps que ça pour prévoir l’anniversaire de papa. C’est dans un mois, et on s’est à peine concertés, Blue, Indie, Came et moi, sur ce qu’on compte faire, ils vont m’en vouloir d’être en retard. « Tu es un vilain personnage, Smith. Je te sous noterais sur ton profil uber. Ca vaut pas plus qu’une étole cette course. » Dis-je faussement en rogne, avant de partir en courant jusqu’à la maison, manquant de chuter plusieurs fois, parce qu’évidemment, j’ai pris la très bonne décision de courir en talons. Clairement, je devrais apprendre à être un peu moins idiote par moment. Je passe le péron totalement essoufflée, mais rassurée, je ne suis pas si en retard que ça. La voiture de Camellia n’est pas garée devant la maison. Très bon point pour la Team Flo, mauvais point pour la team Came. J’entre, et hurle dans les escaliers pour prévenir de mon arrivée. « Pardon pardon, j’ai eu le pire chauffeur de la terre. Vous avez des nouvelles de Came ? Je vais me changer, j’arrive, et Indie tu me laisses de la mousse à la violette ! »  Le moulin à parole est de retour. L’inconvénient de se sentir bien dans sa famille, je suppose. Je vire ma petite robe à fleur pour un short de pyjama bien confortable, et un des vieux tee-shirt, d’un des premiers albums des Space Boots qui appartenait à papa. Je lâche mes longs cheveux châtains, et troque mes lentilles de contacts pour mes lunettes de vue. La tenue parfaite pour une réunion de famille. Pile au moment ou je descends, la porte se referme sur mon ainé, dont les cheveux ont perdu de leur couleur. Elle avait pourtant les cheveux turquoise la dernière fois que je l’ai vue. Mais elle comme papa, ou encore Blue, sont accros aux tubes de colorations semis-permanentes. C’est étonnant qu’Indie et moi n’ayons pas reçu le gêne, notre oncle Ashton dit que c’est parce que nous sommes les portraits crachés de notre mère, moi ça me va, hein. Je m’empresse d’aller serrer mon ainée dans mes bras. « Je suis si contente de te voir, tu m’as manquée…. » Soufflais-je avant de coller un bisous sur sa joue. On rejoins Indie et Bleu au salon. « Bon, faut absolument qu’on parle de l’anniversaire de papa. »


(c) DΛNDELION
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Bluebell Galderan
Deuxième génération

Bluebell Galderan


Date de naissance : 23/06/2000
Messages : 37
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MessageSujet: Re: Ohana | Galderan's babies. Ohana | Galderan's babies.  EmptyDim 29 Sep - 14:34


Ohana
Galderans

« Ohana means family. Family means no one's left behind or forgotten »
C’est la merde. Je répète, je suis, dans la merde. Et pas qu’un petit peu. Plutôt du genre jusqu’au cou, voire même jusqu’aux sourcils. J’ai un projet à rendre pour demain, extrêmement important pour la suite de mes études, sur un thème qui ne m’inspire pas le moins du monde. Mais le pire, dans tout ça, c’est que je suis au point mort. Mon cerveau refuse de coopérer. Mon imagination a décidé de faire grève. J’ai tout essayé. Absolument tout. Je me suis passer tous les albums que je possède en espérant avoir une illumination, mais rien. J’ai même pensé à l’hypnose, mais j’ai laissé tomber cette idée en découvrant les prix d’une séance et en imaginant la tête que feraient mes parents quand je leur expliquerais la raison de cette dépense. Oui, ils me suivent dans beaucoup de mes délires, mais je ne suis pas certaine que celui-ci en fasse partie. Artiste incomprise que je suis. Mais je suis loin d’avoir dit mon dernier mot. J’ai une botte secrète, ma solution de dernier recours, mon dernier espoir, et qui n’est pas des moindres. Un retour aux sources s’impose, un retour à l’époque de la préhistoire, à une époque où on n’avait pas trente-six milles solutions pour faire venir l’inspiration. C’est donc pour ça que je me retrouve allongée sur le canapé, les pieds sur le dossier, la tête en bas, essayant en vain d’établir une connexion entre tous mes neurones. Qui ne tente rien, n’a rien, non ? « Une idée, n’importe laquelle, juste une idée… » que je marmonne en mâchouillant mon crayon de bois. « Qu’est-ce que tu fabriques encore, Green ? » La tête de Dixon apparaît au-dessus de mon visage, beaucoup trop proche de mon visage. Je retiens le petit cri strident qui menace de sortir de ma bouche et le repousse avec hargne, hors de mon champ de vision. « Tu essaies de communiquer avec ton espèce, j’imagine ? »  Ah ah ah. Il a mangé un clown à midi pour se croire aussi drôle ? Je me redresse pour m’asseoir en tailleur et le fusiller du regard, alors qu’un sourire rempli de sarcasme étire son visage. Qu’est-ce que je le déteste. « Arrête de m’appeler comme ça, asshole ! » Si le meurtre n’était pas considéré comme un crime, je vous jure qu’il serait déjà mort. Franchement, pourquoi est-ce qu’on l’héberge ? Pourquoi est-ce que je suis obligée de me coltiner un relou pareil ? Send help. « Tu n’as rien de mieux à faire que de m’emmerder, Harris ? » Comme voler l’épicerie du coin, se faire chopper par les flics et sortir définitivement de ma vie. En voilà, un excellent plan, mais comme je suis une fille bien élevée, je ne lui partage pas le fond de ma pensée. Il ne prend même pas la peine de me répondre et quitte le salon en direction de la porte d’entrée. Celle-ci s’ouvre et avant d’être refermée, je l’entends me crier « A ce soir, Red ! »

Deux heures plus tard, je suis encore en train de fulminer après Dixon, élaborant une stratégie pour lui faire payer très cher. Je pourrais aller faire mes yeux de chiens battus auprès de maman, pleurer toutes les larmes de mon corps devant papa, dire à mes parents à quel point il est odieux avec moi, mais les Harris étaient des amis de la famille et je doute fortement que d’abandonner leur fils soient une option pour eux. Et c’est bien dommage. Je vais devoir continuer de cohabiter avec le Diable personnifié… Quelle poisse ! Je quitte le salon pour rejoindre la salle à manger où je me laisse tomber sur la chaise à côté d’Indie, et que je n’ai pas entendu rentré. « Tu sais que Flora va râler si tu manges toute la mousse à la violette de maman. » Il faut dire que je les comprends. Cette mousse est divine, mais honnêtement, elle ne vaut pas une bonne vieille mousse au chocolat. « Et d’ailleurs, elles font quoi Flora et Came ? Est-ce que Came va vraiment venir… ? » Camellia, notre aînée, n’habite plus à la maison depuis plusieurs années déjà et, on ne va pas se voiler la face, c’est un peu froid entre elle et nos parents. Je n’ai jamais vraiment compris la raison de ce conflit et honnêtement, je pense qu’il est ridicule, mais Came est têtue et il suffit que les parents l’aient un peu froissé pour qu’elle garde cette rancœur au fond d’elle. Puis il faut dire que son copain, pas grand monde ne l’apprécie dans la famille, papa le premier. Et j’ai peur qu’à cause de ça, elle décide de ne pas venir, alors qu’on compte tous sur elle. C’est bientôt l’anniversaire de notre père et on veut lui offrir quelque chose d’exceptionnel pour marquer le coup, de notre part à tous. Mais à cette allure, on va se retrouver tous les deux avec Indie. « On avait bien dit sei… » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que Flora fait une entrée fracassante dans la maison et nous hurle depuis les escaliers qu’elle a eu le pire chauffeur de la Terre. D’ailleurs, elle en profite pour prévenir son jumeau de lui laisser de la mousse et je ne peux pas m’empêcher d’afficher un air de triomphe sur mon visage. « Ah ! Je te l’avais bien dit ! » Je laisse le soin à mon frère – et seul mec de la fratrie – de lui annoncer qu’on n’est pas plus avancée qu’elle quant à la venue ou non de Came. Le temps que la dame aille se changer, je pars me chercher une brique de lait dans le frigo. Oui, j’ai cinq ans et demi dans ma tête et je l’assume pleinement. Je reprends ma place autour de la table et quelques minutes plus tard, Flora et Came, qui daigne enfin de montrer sa frimousse, nous rejoignent. Perfect timing. La paille dans la bouche, je fais un signe de la main à mon aînée pour la saluer. Je suis contente de la revoir, mais les profusions d’amour, les câlins et les bisous, très peu pour moi, je laisse ça pour mes frangins. Elle sait que je ne suis pas très tactile et elle l’accepte. Une fois les retrouvailles faites, Flora ne perd pas une seconde de plus pour nous rappeler pourquoi on est là aujourd’hui. « Bah. C’est Halloween, on fait une grande fête costumée et voilà, le tour est joué ! » Ne me remerciez pas pour cette intervention et cette idée de génie, tout le plaisir était pour moi.

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Indie Galderan
Deuxième génération

Indie Galderan


Date de naissance : 24/12/1995
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MessageSujet: Re: Ohana | Galderan's babies. Ohana | Galderan's babies.  EmptyDim 29 Sep - 16:42


Ohana
Galderans

« Ohana means family. Family means no one's left behind or forgotten »
Halloween approchait. L'automne reprenait doucement ses droits et j'admirais la nature changer avec un émerveillement perpétuellement renouvelé. Voir les arbres glisser du vert tendre au jaune, à l'orange ou au rouge vif avait le don de me fasciner et je pouvais observer ces êtres se parer de teintes flamboyantes pendant des heures. La nature était d'un calme olympien et ça faisait du bien à mon être. D'autant plus qu'aujourd'hui, je finissais plus tôt les cours et qu'il me restait assez de temps pour terminer le massif de saison que je me faisais un plaisir de changer selon la saison. Les mains dans la terre, quelques gouttes de sueur sur le front mais l'âme apaisée par cette vision de feuillages et de fleurs qui m'enrichit autant le coeur que l'esprit. Je ne pourrais jamais assez remercier ma mère pour cette passion qu'elle m'a transmis, au fur et à mesure des années, à force d'anecdotes, de conseils et d'expériences dans le jardin. Sauf que mon ventre finit par me rappeler à l'ordre et lorsque je rentre à l'intérieur, je constate que j'ai juste assez de temps pour aller me doucher et manger un bout avant la réunion fraternelle. Parce que réunion, il y a. Et sur un sujet d'urgence capitale. C'était bientôt l'anniversaire de Papa et il fallait que l'on se décide sur quoi faire, quoi lui offrir, comment s'organiser pour que ce jour soit aussi inoubliable que les autres. Et malgré le manque de réponse de sa part, j'osais espérer que Came serait des nôtres pour en discuter. Sa présence me manquait, comme à mes soeurs et j'avais espoir qu'elle rentre à la maison pour cet événement.

Ma grande soeur me manquait. Et même si je n'étais pas spécialement friand des déclarations à coeur ouvert, je ne pouvais pas m'empêcher de souffrir un peu de son absence.

La peau propre et des cheveux soyeux plus tard, je me faisais un immense plaisir de déguster la mousse à la violette préparée avec amour par notre paternel, assis à la table de la cuisine. Malgré son succès et ses innombrables voyages pour les tournées du groupe, il ne ratait jamais une occasion de cuisiner pour nous, dès qu'il en avait la possibilité. Et il restait toujours quelque chose à la violette dans le frigo, connaissant l'amour de ma mère pour ce parfum. Peu importe la distance qui les séparait et les épreuves qu'ils avaient subi, ils revenaient toujours l'un vers l'autre, inlassablement. Ils pensaient toujours l'un à l'autre et les petites attentions ne manquaient jamais à l'appel. Si bien qu'elle avait décidé de l'accompagner encore une fois à une conférence de presse pour les Space Boots. Ce qui nous laissait l'occasion de pouvoir manigancer nos projets en toute impunité. Plongeant une énième fois ma cuillère dans le bol rempli de mousse couleur pastel, j'entends la porte s'ouvrir et laisser apparaître Blue, que je salue d'un signe de tête alors qu'elle s'installe à côté de moi. « Je fais un test pour vérifier qu'elle n'est pas empoisonnée, d'accord ? C'est juste pour éviter qu'il arrive quelque chose de grave à Flora. » je réponds avec un vigoureux hochement de tête assuré malgré les bêtises qui s'échappent d'entre mes lèvres. Et la mousse que je sens s'agripper au coin de ma lèvre supérieure n'aide pas vraiment à me rendre crédible.

En parlant du loup, la porte claque violemment et j'entends ma soeur jumelle hurler depuis l'entrée et grimper les escaliers aussi brutalement qu'un troupeau d'éléphanteaux. Le sourire de Bluebelle m'incite à protéger le bol et déguster quelques dernières cuillères supplémentaires avant l'arrivée de la brune à nos côtés, dans la cuisine. Débarrassée de ses habits de travail, lunettes sur le nez, cheveux attachés. Et je l'enlacer pour la saluer, comme d'habitude, lorsqu'une autre silhouette s'avance la pièce. Et mon coeur bondit de bonheur à la vision de Camellia qui a finalement décidé de nous rejoindre. J'avance pour aller déposer un léger baiser sur la joue de notre aînée, avec un immense sourire. Peu importe les raisons qui creusaient un fossé entre nos parents et elle, j'étais toujours aussi heureux de la voir. « Hey, content de t'avoir parmi nous, frangine. » je souffle, avant de gentiment reprendre place autour de la table, glissant le bol et un couvert propre à Flora. Qui n'attend pas plus de temps pour exposer l'idée qui nous réunit ici-même. Un léger rire m'échappe à la proposition de Blue et je tape mon front d'une main. « Et le prix Nobel de l'innovation est attribué à Bluebell Galderan. Merci, Captain Obvious. » je réponds, avec une touche d'ironie. Avant de rajouter, en toute honnêteté : « Même si je suis certain qu'il serait hyper content de pouvoir se déguiser et de teindre ses cheveux en orange pétant, pour changer. » Notre père était un homme immuable. Tant dans ses choix capillaires que dans sa constante bonne humeur digne de celle d'un enfant ou dans son amour pour la même femme depuis aussi longtemps. Je pose finalement mes coudes sur la table, appuyant mon menton sur mes mains entrelacées. « Quelqu'un a une idée de cadeau ? Quelque chose dont il aurait parlé ? Flo, Maman t'a parlé de quelque chose, peut-être ? » Il pouvait avoir tout ce qu'il voulait, sur le principe et nous cherchions toujours quelque chose d'unique, d'original. Quelque chose que l'argent ne pouvait pas forcément acheter, qui ravivait les souvenirs et renforçait l'amour que cette famille se portait.           

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Camellia Galderan
Deuxième génération

Camellia Galderan


Date de naissance : 30/09/1992
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MessageSujet: Re: Ohana | Galderan's babies. Ohana | Galderan's babies.  EmptyMar 1 Oct - 23:05


Ohana
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« Ohana means family. Family means no one's left behind or forgotten »
Je viens de retourner absolument tout l’appartement, mais je n’ai toujours pas retrouvé mes maudites clefs de voiture. Les coussins ont volé à travers le salon, j’ai vérifié dans tous les placards de la cuisine, sous tous nos meubles et même dans le frigo, mais rien. Elles se sont volatilisées, envolées. Je me suis décidée au dernier moment à me rendre au rendez-vous organisé par mes frangins alors oui, c’est peut-être un peu de ma faute, j’aurais dû prévoir cette éventualité, mais d’habitude, ces foutues clefs sont toujours rangées au même endroit, soit dans mon sac ! Leur disparition est un véritable mystère et si je n’étais pas angoissée à l’idée de me faire haïr par le reste de ma famille pour leur avoir posé un lapin, je serais capable d’appeler le FBI pour les mettre sur le coup. « Merde à la fin ! » Au moment où je me laisse tomber sur le canapé, un bruit de serrure se fait entendre, signalant le retour de Marlon, mon petit ami. Je saute sur mes deux pieds pour l’accueillir comme il se doit, une idée bien précise derrière la tête. Je dépose un baiser sur ses lèvres avant même qu’il n’ait le temps de passer le seuil de la porte. « Tu m’as manqué. Elle s’est bien passée, ta journée ? » Il me répond avec un simple haussement d’épaules avant de me contourner pour déposer, ou plutôt jeter avec nonchalance ses affaires à côté du porte-manteau que je m’empresse de ramasser. Ne pas le froisser. Je le suis, comme un chien suivrait son maître et vient glisser mes bras autour de sa taille. Ne pas le contrarier. « Est-ce que tu pourrais me prêter ta voiture… ? J’ai une course urgente à faire et je ne sais pas ce que j’ai fait de mes clefs. Je me demande si je n’aurais pas fermé le coffre en laissant mes clefs dedans hier… » Mon menton posé dans son dos, j’attends une réponse, même négative de sa part, mais encore une fois, il se retire de mon étreinte et regagne la cuisine où il se prend une bière. « S’il te plaît ? » Ce n’est qu’à l’instant même où ces mots sortent de ma bouche qu’il daigne enfin à me regarder. Mais son regard est noir, noir de colère. « Je déteste quand tu me mens, Camellia. » La bouteille posée avec violence sur le comptoir me fait sursauter et je secoue la tête de droite à gauche. « Je ne te mens pas… Je ne sais vraiment pas où… » Ses yeux me fusillent et je me tais sans même terminer ma phrase. « Je sais très bien que tu veux aller chez tes parents. Rejoindre ta famille. » Son ton est rempli de reproches, cette dernière phrase est prononcée comme une insulte. Ma famille ne vaut rien à ses yeux, je le sais. Parce que mes parents ont essayé de nous séparer, parce que mes parents ne l’aiment pas. J’ai quitté le nid familial pour prouver à ma mère, à mon père, que je n’avais que faire de leurs avis et de leur approbation, mais je n’ai jamais souhaité me couper d’eux et certainement pas de mon frère et de mes sœurs. J’ai de nombreux différents avec mes géniteurs, mais je les aime malgré tout. Seulement, ça, il a dû mal à l’accepter, à comprendre comment je peux l’aimer lui et les aimer eux. « Je dois juste passer voir mes sœurs et mon frère. Mes parents ne sont pas à la maison, Marlon. » Pourquoi faut-il que toute cette histoire soit aussi compliquée ? « Tu ne m’abandonnes pas, alors ? » Ce revirement de situation me fait l’effet d’un coup de poignard en plein cœur. « Quoi ? Mais bien sûr que non ! Je t’aime, je ne partirais pas, jamais. Je te le promets. » Je ne mesure pas la portée de mes paroles, je ne mesure pas dans quelle merde je suis en train de me mettre en faisant de telles promesses. Qui suis-je pour prétendre que l’amour est éternel ? Mais actuellement, je souhaite juste rejoindre la maison de mes parents et éviter d’être encore plus en retard que je ne le suis déjà. « Ok. » me dit-il dans un soupir. Soupir qu’il accompagne en déposant mes clefs de voiture à côté de sa bière, ce qui me fait froncer les sourcils. Depuis le début, il me mène en bateau. Depuis le début, il joue. Je retiens toutes les questions qui jaillissent dans mon esprit et je récupère mes clefs avant qu’il ne change d’avis et ne décide de mes les enlever de nouveau. Je le salue de la tête, tout en le remerciant à mi-mots. « Tu ne rentres pas trop tard. » Il ne s’agit pas d’une question ou d’une suggestion, mais bel et bien d’un ordre. J’acquiesce, je murmure une autre promesse et je quitte notre appartement, le cœur gros.

Quand j’arrive devant la maison familiale, mes yeux sont rougis par les larmes versées durant le trajet. Je ne devrais pas me mettre dans tous ses états pour une histoire aussi ridicule. Je ne suis pas à plaindre, je suis heureuse dans ma vie de couple, enfin je crois. Marlon est juste trop protecteur, un peu jaloux et je sais qu’il ne pense pas à mal quand il réagit aussi excessivement avec moi. Il a juste peur que je l’abandonne ou que mes parents se dressent en travers de notre relation. Je peux le comprendre. Ce sont des réactions normales quand on aime, non ? Je prends une profonde respiration, m’observe une dernière fois dans le rétroviseur intérieur pour m’assurer que je suis présentable. Tout va bien, Came. Respire. Je quitte mon véhicule et gravis deux par deux les marches du perron. Pendant un instant, un court instant, j’hésite à sonner. Est-ce encore chez moi, ici ? Je l’ignore. Finalement, je décide de tourner la poignée et la porte s’ouvre sur un couloir que je ne connais que trop bien et une petite tête brune qui descend les escaliers. Flora vient me prendre dans ses bras et je lui rends son étreinte. « Tu m’as manqué aussi, p’tite sœur. » Un bisou déposé sur ma joue plus tard, on se rend toutes les deux au salon où nous attendent Indie et Blue. Voir leur visage me réchauffe instantanément mon âme. Mon frère reproduit le geste de sa jumelle quelques secondes plus tôt et je lui souris. « Je ne pouvais pas manquer à l’appel, vous allez avoir besoin de moi pour trouver l’idée parfaite. » Se cacher derrière l’humour. Masquer son désarroi. Je salue ensuite la benjamine de la famille qui se contente de me répondre d’un signe de la main. Blue est égale à elle-même ; très démonstrative. Au moins, les choses ne changent pas ici.

On s’installe autour de la table et Flora ne tarde pas à rentrer dans le vif du sujet. Qu’est-ce qu’on fait pour l’anniversaire de papa ? Honnêtement, c’est une excellente question et malgré toute ma bonne volonté, j’ignore si une idée lumineuse va me traverser l’esprit. Qu’est-ce qui ferait le plus plaisir à notre père que simplement passer du temps avec toute sa famille, sans exception ? Mais ce cadeau, je ne suis pas certaine de pouvoir lui offrir. Ma présence le jour de son anniversaire me créerait beaucoup trop de problèmes… Blue nous annonce son idée de génie et je lâche un petit gloussement. « Je crois que cette année, il opterait plutôt pour du vert. Surtout avec la sortie du Joker au cinéma. » Non puis bon, la citrouille, on y a déjà eu le droit l’année dernière et un nombre incalculable de fois quand on était petits, je pense qu’il est temps d’innover. Indie reprend la parole, nous demandant à tous si on n’a pas une idée. Je reste silencieuse tandis qu’il s’adresse à ma cadette quand soudain, bingo ! « En parlant de maman… Je sais que papa et elle font presque tout ensemble, mais on est d’accord que ça reste principalement dans le cadre du travail ? Pourquoi on n’organise pas quelque chose pour eux deux, qui change de la routine quotidienne ? » On est peut-être loin des retrouvailles familiales et du moment inoubliable qu’on pourrait passer tous ensemble, qu’ils espéraient trouver, mais autant être réaliste, ce n’est pas prêt d’arriver.

(c) DΛNDELION


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Flora Galderan
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Flora Galderan


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MessageSujet: Re: Ohana | Galderan's babies. Ohana | Galderan's babies.  EmptyDim 6 Oct - 16:14


Ohana
Galderans

« Ohana means family. Family means no one's left behind or forgotten »
J’avais pas eu le temps de me pencher sur le fait de trouver une idée de cadeau pour l’anniversaire de notre père pour la simple et bonne raison, que je ne savais tout bonnement pas où trouver le temps. Je travaillais foutrement sans cesse ces derniers temps. J’ai plusieurs mariages à m’occuper, et en plus, c’est des clients très très exigeants, vraiment, ils sont riches, et me font confiance, et je peux pas les décevoir. Ca me prends tout mon temps, je pense mariage, de mange mariage, je vis mariage. Alors oui, ça me passionne, mais faut pas déconner, j’avais même pas eu le temps de me pencher sur l’anniversaire de mon propre papa. Franchement, c’est même pas étonnant, les remarques de blue, ou d’Indie, sur le fait que je suis fatiguée ces derniers temps. Alor spour me forcer à poser les stylos et le téléphone, je m’étais forcée à organiser cette réunion de famillle, profitant fourbement de l’absence de nos parents pour pouvoir réunir tous les petits de cette famille, afin d’y réfléchir tous ensemble, parce que je n’ai malheureusement, pas assez d’un seul cerveau pour nous quatre, et puis un cadeau groupé de tous leur petite je suis sûre que ça leur fera plaisir, d’autant que j’espérais que Camellia se joigne à nous, et ça, ça ferait encore plus plaisir à Papa. Il en parle pas souvent, mais je vois bien que le froid entre Came et lui, le chiffonne énormément.  Il en parle souvent avec maman, qui même si elle aussi, ne le vit pas très bien, ne cesse d’être optimiste sur le fait que camellia reviendra un jour ou l’autre, et qu’on finira par lui manquer, et qu’elle ouvrira les yeux à propos de la situation. J’espère pour eux, que l’optimisme de maman est sans faille. Papa à su lui donner ce don au fur et à mesure du temps. Je les envies.


Mais à contrario d’avoir un petit ami aimant, et foutrement gentil, j’ai un horrible voisin, qui s’avère être un idiot fini, coureur de jupons, et absolument pas doué en tant que conducteur. Franchement, je ne suis pas très bien lotie dans la vie avec ce genre de cas. Comment voulez-vous que je croie encore à l’amour après ça ? Le prince charmant existe-t-il vraiment, ou l’on m’aurait menti. Je le vivrais foutrement mal, mais au final, est-ce que je n’y attends pas un peu ? Mais j’ai de la chance d’avoir ma famille, et ça rattrape facilement tous les hommes un peu nuls de cette terre. Et puis Jaden peut être gentil par moment, c’est pas toujours le cas, mais ça lui arrive, quand il est bien luné, et qu’il revient d’une de ses aventures évidemment, mais c’est pas comme si j’avais un quelconque intérêt pour le garçon, laissez-moi en paix. Non mais ça finira par arriver… ce soir quand j’irais ouvrir un roman, ou que je m’endormirais et que le bras de morphée m’offrira la douceur d’un magnifique rêve. Pour le moment, je me fais entendre dans les escaliers de la maison, parce que j’ai vu qu’Indie mangeait dans le plat, et que je savais que j’allais plus en avoir si je ne le prévenais pas, et que je suis déjà en retard.  Came aussi est en retard, mais je garde espoir… Elle aime papa, ils ne seront pas en froid à vie… Elle va arriver, il y a sûrement des bouchons.


Et quelle ne fut pas ma joie, de la voir passer le perron, sans même toquer à la porte. Notre maison est et sera toujours la sienne, même si elle vit à l’autre bout de la ville avec quelqu’un qui ne me parait pas être très sain, mais elle l’aime, alors que voulez-vous. Après de brève mais foutrement émouvantes retrouvailles, je prends la chaise à côté d’Indie, et glisse le bol entre nous, en gloussant du manque de sens tactile de ma petite sœur, Blue est vraiment un être surprenant. Je manque de même d’avaler mon dessert favori de travers, quand elle évoque l’idée d’Halloween et de la fête costumée. « Tu me rappelles pourquoi on te demande des idées ? » En tout bien tout honneur, j’aime ma petite sœur plus que tout au monde, mais la taquiner est probablement mon sport favoris. « Nan pas de vert, il a essayé il y a deux ans, pour le festival où il est allé avec Ziggy et Ashton, et en rentrant, maman l’a engueulé d’avoir taché les draps en satin, qu’elle venait d’acheter. Il va pas retenter. J’aurais tendance à parier sur un retour au rouge, c’est bientôt noel. » Dis-je avant de fourrer une nouvelle cuillère de crème dans ma bouche, en en fichant partout, bien évidemment, parce que je suis gourmande, et je sais pas manger correctement. J’écoute attentivement mon ainé, en me creusant les méninges pour chercher une solution, et repenser à un truc que m’aurait dit ma mère. « Came à raison ! Maman m’a parlé qu’ils parlaient de partir quelques jours. Après où je sais pas. » Dis-je en m’enfonçant dans ma chaise, pour ramener un genoux à mon buste. Proposant le reste du plat à mon ainé, dans un bref sourire. Elle avait un air mélancolique, presque triste sur le visage, c’était pas fait pour me rassurer, même si on est pas là pour ça. « Vous avez une idée d’où les envoyer ? J’aurais bien penser à Bali, mais c’était leur cadeau de mariage y’a 2 ans. »


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MessageSujet: Re: Ohana | Galderan's babies. Ohana | Galderan's babies.  EmptyJeu 26 Déc - 12:21


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« Ohana means family. Family means no one's left behind or forgotten »
La fratrie au complet autour de la table, chose de plus en plus rare ces derniers temps, je propose ma meilleure idée en stock. Idée qui se fait immédiatement rejeter par mon frère. Je le foudroie du regard avant de lui tirer la langue et de lever les yeux au ciel. Gnagnagnagna Il peut dire ce qu’il veut, papa aime se déguiser, papa aime être entouré de ses amis et de sa famille, je tenais vraiment le projet le plus chouette de la décennie. Mais comme d’habitude mon génie créatif et mon inventivité n’est jamais reconnu à sa juste valeur dans cette famille, j’ai pris l’habitude. Drama queen, moi ? Jamais. Je m’enfonce dans ma chaise, déçue de ne pas avoir réglé notre problème en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ‘ouf’ et observe mes aînés parler coloration. Eh, on ne devait pas trouver un cadeau à papa plutôt que de savoir de quelle couleur seront ses cheveux dans un mois ? On voit le sens des priorités. Fort heureusement, Indie relance le sujet qui nous intéresse et comme à chaque fois, notre ultime solution, c’est de savoir si maman a lâché un quelconque indice à quelqu’un. Soyons francs et honnêtes, on se retrouve toutes les années tous les quatre – ou tous les trois, tout dépend de Came – pour tenter de trouver le cadeau d’anniversaire pour papa et on finit toujours par appeler notre mère au secours ou à jouer les détectives privés en se demandant si chaque phrase qu’elle prononce n’est pas un code secret pour le cadeau de notre père. Bon, peut-être que c’est juste moi qui va trop loin dans les délires et qui psychote un peu, mais l’idée est bien là. A tour de rôle, j’observe Indie et Flora, puis enfin Came qui prend la parole pour nous soumettre une proposition. C’est vrai que maman et papa sont inséparables, mais le peu de voyages qu’ils arrivent à faire, ils les font en très grande partie pour les des tournées de ce dernier. La dernière fois qu’ils ont pris de vrai vacances remonte à bien deux ans, déjà. C’est indéniable, se retrouver tous les deux, ne penser à rien d’autre qu’à se détendre et profiter, ça leur ferait le plus grand bien. Et nous, on aurait la maison rien que pour nous et ça, c’est quand même fichtrement chouette. Oui, je pense toujours un peu à mes intérêts. Et si j’arrive à virer Dixon et les jumeaux, ma vie n’en sera que plus belle pendant… une petite dizaine de jours. Quoi qu’il en soit, Flora approuve et visiblement, Came a viser juste. Il ne reste plus qu’à trouver une destination qui puisse plaire aux deux et le tour est jouer. Mes neurones se connectent, mon cerveau tourne à plein régime et BINGO ! « J’ai peut-être une idée, mais je ne sais pas si elle est réalisable… » Je quitte ma chaise d’un bond pour partir chercher dans le buffet du salon notre immense album de famille que j’ouvre à la première page. Les photos datent de l’époque où nous parents venaient à peine de se mettre ensemble, puis je tourne les pages, indiquant à chaque fois le lieu où la photo a été prise. « Dedans, il y a des lieux et des dates clef avec les souvenirs les plus importants de leur vie. On pourrait procéder par étapes… Par exemple, chaque destination pourrait les mener à un événement important de leur vie de couple ou de famille ? » Bon, après, si on peut les faire quitter le territoire américain, c’est encore mieux. Je ne pense pas que l’Ohio et plus particulièrement Cincinnati, soit la destination rêvée pour un voyage, bien que cette ville annonce l’arrivée de la plus belle de la fratrie. Mais ils ont eu beaucoup d’autres moments heureux loin des États-Unis, tous les deux ou avec nous et c’est là que j’aimerais qu’ils partent. « En plus, c’est bientôt leur anniversaire de couple et je me dis que ça pourrait être un vrai clin d’œil à toutes ces années d’amour. Et une sorte de remerciement pour tout ce qu’ils ont fait pour nous. » Parce que franchement, on a quand même les meilleurs parents de la Terre.

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MessageSujet: Re: Ohana | Galderan's babies. Ohana | Galderan's babies.  EmptyJeu 26 Déc - 14:07


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« Ohana means family. Family means no one's left behind or forgotten »
Camellia n'était plus à la maison mais elle arrivait à déceler mieux que nous les besoins de nos parents. Et c'était une des choses qui faisait que son retour, aussi éphémère soit-il, était plus qu'apprécié. Malgré son humour tranchant et son comportement d'âne bâté parfois, elle restait une fine observatrice, avec une grande conscience des besoins des autres. Il lui suffisait de peu d'éléments pour faire des merveilles et j'aimais avoir son esprit aiguisé à mes côtés pour m'aider, parce qu'elle m'aidait à résoudre certains problèmes d'un angle auquel je n'avais pensé à me placer. Elle avait une vision différente de nous et c'était en ce point précis qu'elle nous était complémentaire. De plus, et ce égoïstement, j'aimais avoir sa présence à la maison, parce que ça me ramenait à plusieurs années en arrière. Lorsque nous n'étions que des enfants innocents qui savourions la présence des autres, sans barrières, sans responsabilités, sans divergences d'opinion pour nous séparer. Cam avait décidé de faire sa vie ailleurs et malgré les conflits que ça avait engendré avec nos parents, j'étais heureux de la voir dans cette cuisine, avec nous, à bavasser et débattre sur le cadeau d'anniversaire de Papa.

Parce que ça revenait toujours au même et on se creusait les méninges chaque année pour trouver un présent suffisamment original, qui sorte un peu de la norme, en adéquation avec le personnage. Parce que notre père avait toujours été aux antipodes de la normalité, avec sa lumineuse extravagance et ses facéties dignes d'un enfant de dix ans, certaines fois. Mais c'était cette âme joueuse et chaleureuse qui en faisaient un être unique au monde. Mais notre grande soeur avait touché juste et imaginer un petit moment de félicité entre nos parents, rien que pour eux, tapait dans le mille. Depuis combien de temps n'avaient-ils pas fait quelque chose en amoureux ? Depuis combien de temps n'avaient-ils pas prit le temps de se consacrer l'un à l'autre ? « Très bonne idée, Mellia. Je pense que ça les changerait du train-train habituel et ça leur permettrait de souffler un peu. » je rajoute, avant de tremper un doigt dans la mousse sous les yeux indignés de ma jumelle et de le porter à ma bouche. Et j'allais proposer quelque chose lorsque Blue se lève soudainement, disparaissant dans le salon pour revenir avec l'album photo familial, commencé à l'époque de leur rencontre. Ce que j'y vois en premier, c'est les visages souriants et rajeunis de Papa et Maman. Mains dans la main, dans divers endroits, à se regarder comme s'il n'existait rien d'autre dans l'univers. Puis notre soeur pointe du doigt certaines localisations, notées distraitement avec les courbes délicates de notre mère. Cincinnati, Bali et beaucoup de San Francisco, au final. Parce que tout avait commencé et l'histoire continuait au même endroit, bien des années plus tard.

Mais l'idée de Bluebell est très intéressante et un schéma commence à se dessiner dans ma tête, au fur et à mesure de ses paroles. « Mais c'est génial ! » je m'écrie, les yeux pétillants de joie. Puis j'envoie une légère tape sur l'épaule de ma petite soeur, avec un sourire amusé. « Tu vois que t'as des bonnes idées, quand tu veux. » Cpendant, j'étais fier d'elle, de son esprit créatif poussé à l'extrême, qui avait toujours su dénicher des trouvailles d'originalité, concernant les cadeaux. Je finis par croiser les bras, en refusant poliment le reste de mousse à la violette, l'estomac plein à craquer. « Je suis totalement d'accord avec toi, ça fera une pierre deux coups et ça leur permettra de se recentrer sur eux, sur leur couple. Ils ont tant fait pour nous, ces dernières années, on peut se permettre de leur offrir un moment ensemble, sans autre chose à penser. » Ils le méritaient, après avoir élevé quatre enfants, en considérant la carrière de Papa et les obligations de maman en tan que fleuriste et responsable d'un magasin. Mais ils avaient toujours pris le temps pour nous, nous avions toujours passé avant le reste et on voulait leur rendre la pareille. Leur laisser un temps pour s'occuper d'eux, respirer, en couple. Ensemble. « On partirait sur quoi, comme destinations, du coup ? Sachant qu'il y a des endroits à San Francisco qui restent très importants pour eux. » Même si je doute qu'un seul de nous quatre aie l'envie d'envoyer les parents dire bonjour à Grand-Maman la vipère, au manoir Harris. On allait partir sur des lieux plus sympa, hein ?               

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MessageSujet: Re: Ohana | Galderan's babies. Ohana | Galderan's babies.  EmptyMar 21 Avr - 16:18


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« Ohana means family. Family means no one's left behind or forgotten »
J’observais en silence, les échanges de mon frère et de mes sœurs, je souriais devant l’air boudeur de Blue et les réflexions des jumeaux aux sujets de ses idées qui manquaient cruellement d’originalité. Tout était normal. On ressemblait à une vraie famille, unie, et pourtant, je ne me sentais plus dans mon élément. J’avais l’impression de trahir Marlon, mais aussi mes parents. C’était une sentiment que je n’arrivais pas à expliquer tant il était contradictoire. J’étais là, à organiser un anniversaire auquel je participerais de loin, avec un message transmis de la bouche de mes frangins ou à l’air d’un simple mot sur une carte, parce que j’avais peur de la réaction de mes parents, mais encore plus de celle de mon petit-ami, si je me déplaçais pour l’occasion. Comme je craignais sa réaction, ce soir, quand j’allais rentrer. Dés que ça touchait à ma famille et d’autant plus à mon père, il explosait. Je voyais ses iris habituellement clairs, virer au noir et une sombre colère s’emparait de lui. Je savais que ça n’avait pas été facile pour lui d’accepter l’idée que mes parents ne l’apprécieraient sans doute jamais, et je comprenais aussi, pourquoi, il avait du mal avec mon envie de garder un minimum de contact avec eux. J’avais déjà tellement perdu que je chérissais ces rares moments… Si moi je comprenais son point de vue, lui, ce n’était pas son cas avec le mien. Alors ce soir, j’allais en avoir pour des heures, à l’entendre pester et critiquer les miens. Et, comme d’habitude, j’allais me taire et encaisser ses râleries le temps que la pression calme, hocher la tête et lui assurer qu’il a raison, pour éviter que sa colère ne se transforme en quelque chose de bien pire encore… Pour le moment, je me devais de mettre tout ça de côté et profiter d’être là, de retrouver une semblable de normalité, oublier qu’on fait sans doute tous comme-ci de rien n’était et que mon absence ou encore que cette guerre froide avec mes parents nous blessaient tous les quatre, laissant une plaie un peu plus profonde avec le temps qui passe.

Je ne sais comment, on arrive à tomber d’accord sur une chose : nos parents ont besoin de passer du temps ensemble, loin du quotidien, pour se retrouver. Nous étions adultes, maintenant, ils s’étaient privés à de trop nombreuses reprises pour notre bien être et on sait tous les quatre que les vacances en famille, ce n’est jamais aussi reposant que des vacances en amoureux. La petite dernière n’était plus si petite que ça et même si je doutais de sa capacité à survivre convenablement toute seule, tête en l’air qu’elle était, elle pouvait compter sur Indie et Flora. Cette dernière nous demande d’ailleurs une idée de destination, mais je sèche. Des lieux à visiter aux États-Unis, ce n’est pas ce qui manque et si on élargie aux pays, on allait y passer la nuit. D’autant plus qu’ils en avaient visité un certains nombres et que ça devenait compliqué d’être innovant. Puis il semblerait qu’un éclair de génie frappe notre cadette qui s’échappe bien trop rapidement, pour aller récupérer un vieil album photos qu’elle ouvre devant nous, développant ainsi son idée. Je l’écoute attentivement, hochant la tête. « C’est du génie, Blue ! » Peut-être que j’aurais dû taire cette réflexion. Maintenant qu’on la caresse dans le sens du poils, on peut être sûr qu’elle va nous bassiner pendant des semaines avec ça… « On devrait noter toutes les idées de villes ou de pays qui nous semblent importantes ? Et ensuite, on décidera pour ce qu’on organise ici, ce sera plus simple et à porter de main. » je propose. Parce que la Californie, ça, je pense qu’on maîtrisait tous sur le bouts des doigts, en revanche, malgré les nombreux voyages à l’étranger qu’on avait pu faire, beaucoup s’était déroulé quand on était bien trop jeune pour en garder un souvenir clair et limpide. Retrouver les lieux avec exactitude allait nous prendre du temps… Par contre, il y en a un que je reconnais sans mal et je pose mon index sur la photo pour attirer l’attention de mon frère et de mes sœurs. « Papa et maman n’arrêtent pas de nous parler de cette ville, en France… Vous savez, il y a un immense marché de Noël pendant les fêtes, très réputé d’ailleurs. » Et Noël, on le savait tous, c’était une période que nos parents adoraient autant que nous, si ce n’est plus. « On doit l’ajouter à la liste. En plus, ce n’est pas très loin de Paris. » Et tout le monde sait que Paris est l’une des villes les plus romantiques.

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