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I prefer to be locked up than pursued. (Wilper #1)

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Piper Sanders
Deuxième génération

Piper Sanders


Date de naissance : 17/06/1992
Messages : 3
Date d'inscription : 24/04/2020


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MessageSujet: I prefer to be locked up than pursued. (Wilper #1)  I prefer to be locked up than pursued. (Wilper #1) EmptyLun 4 Mai - 12:44

i think i broke the elevator
William & Piper

C'était comme assister à une explosion de saveurs, un feu d'artifice sensoriel, un capharnaüm de parfum qui flottaient juste sous mon nez. Je glisse sur le linoléum, bras joints derrière le dos et je me fais l'effet d'une institutrice qui surveille les enfants pendant la dictée. Mais moi, je veille au grain sur les fragrances enivrantes qui composent ma vie. Pour le coeur ? Bergamote, doux et pétillant comme un rayon de soleil pendant au début de l'été. Prune, veloutée, sucrée et gourmande, en rappel à son utilisation première. Freesia, exotique et florale mais sensuelle et capiteuse, presque suave. Puis des notes de tête avec du musc blanc pour adoucir, pour détendre l'atmosphère. De la vanille, en petite touche, pour lier les deux. Et je laisse mon odorat s'imprégner du choix soigneusement étudié, pour confirmer par les sens ce que l'esprit s'est amusé à composer. Pour décider si l'idée est judicieuse, agréable, attractive. Pour trancher, en juge sensorielle, de la réussite du mélange. C'était mon quotidien : rassembler des odeurs, réunir des parfums, observer l'union de ces essences parvenues des quatre coins du monde, par delà les mers. Principalement végétaux, ces composants sont dénichés ici et là, parfois recomposés quand il n'est pas possible d'en extraire quelque chose de viable. Et ils terminent leur voyage jusqu'à moi, chef d'orchestre dans mon grand laboratoire. La parfumeuse la plus jeune depuis de nombreuses années, reines des expériences olfactives dans ce vaste espace dédié à la recherche, à la conception. Le vieil Anderson n'avait pas lésiné sur les moyens mis à disposition et je n'aurais pas pu rêver mieux, en matière de qualité. Un immense cylindre en verre reposait au centre de la pièce, composé d'une étagère remplie de centaines de petits flacons, auxquels j'accédais à partir d'un écran tactile. Quand j'avais vu ça, la première fois, j'étais tombée sur le cul. Maintenant je savais que je ne pourrais plus m'en passer. Ces enfoirés savaient que c'était un cauchemar de devoir rechercher les fragrances une par une dans la tonne de flacons qui se ressemblent tous.

Mais comme j'ai trop de fierté, je remercie le Tony Stark qui a conçu cette étagère du futur.

Et je troque ma veste de parfumeuse pour un blouson en cuir quand l'un de mes collègues m'interpelle pour me signifier l'heure de la pause déjeuner. Je crevais la dalle et j'aurais pu bouffer n'importe quoi, à cet instant. « Je vous rejoins au bistro dans dix minutes ! » je gueule à la volée, devant faire un détour par la case vestiaire pour récupérer ma quincaillerie. Tout le monde savait que je me trimbalais toujours cet accessoire rempli de diverses conneries, comme un rouge à lèvre, une bombe au poivre ou huit sets de chewing gums différents. Je les vois déjà rouler des yeux au plafond, mon unique et éternelle réponse restant un majeur tiré dans leur direction. Une fois mon bordel sur les épaules, je me contente de faire le chemin inverse en sifflotant, dans l'optique de rejoindre le parking. Mais au détour d'un couloir, un parfum me fait me figer. Des agrumes. Mon corps reconnaît cette odeur comme celle du danger et mes mains tremblent. C'est comme si j'avais été électrocutée. Il est là. Jared est à l'intérieur de mon lieu de travail. Et mon corps se met en mouvement avant de prévenir mes synapses. Je détale, aussi vite que mes jambes me le permettent. Je ne sais même pas où je vais, je ne sais même pas si je fuis vraiment quelque chose de réel. Mais je voulais mettre autant de distance que possible entre lui et moi. Et la menace d'une injonction contre lui ne semblait pas suffire à me laisser tranquille. Après avoir filé à travers de longs corridors vitrés, j'aperçois l'ascenseur encore ouvert et je me précipite vers lui. Les portes glissent pour se refermer et j'appuie violemment sur le bouton pour les rouvrir. Il y a un homme à l'intérieur et je rentre sans lui jeter le moindre regard. Mon coeur bat brutalement dans ma poitrine et ma respiration est sifflante. La clope, c'était vraiment pas bien pour le cardio. Une boule s'est logée dans mon estomac et j'ai l'impression que mon coeur bat dans le creux de ma gorge.

Avant de s'y bloquer, me donnant la nausée quand je prends conscience de la situation. Il va m'attendre. À un étage, quel qu'il soit. il va suivre la descente infernale de cette boîte métallique et m'y retrouver. Non non non non. « J'espère que vous n'avez pas trop faim. » je murmure, d'une voix sans émotions. Et je me jette sur le bouton d'arrêt d'urgence. L'appareil se bloque soudainement entre le 5ème et le 4ème étage, faisant jouer le yoyo à mon palpitant. J'ai envie de rire. Un rire hystérique. Prends ça dans ta gueule, Jared. Viens me chercher maintenant, qu'on rigole. Mes épaules sont secouées d'un rire silencieux et je me rappelle la présence du malheureux dommage collatéral. Avant de déglutir violemment quand je reconnais William Anderson. Le fils du dirigeant de la boîte, avec ses yeux perçants remplis de perplexité et sa peau recouverte d'encre colorée. C'est où qu'on donne sa démission, du coup ?       
        

AVENGEDINCHAINS


@William Anderson
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MessageSujet: Re: I prefer to be locked up than pursued. (Wilper #1)  I prefer to be locked up than pursued. (Wilper #1) EmptyMer 6 Mai - 20:42

I prefer to be locked up than pursued
Piper & Will

Anderson Cosmetic est l’œuvre de toute une vie. Mon père gère cette entreprise d'une main de maître, et peu importe les différends qui nous opposent, je dois bien admettre qu'il est doué en affaires. Moi aussi, car j'ai appris du meilleur. Voilà bien la seule chose qui nous rassemble : nous sommes pires que des requins et nous obtenons toujours ce que nous souhaitons. À un détail près : je n'ai aucune prise de décision dans cette société. Je ne rêve pourtant que de ça, reprendre le digne flambeau familial. Seulement, pour une raison que j'ignore, mon cher paternel s'y refuse. Je me suis vu confier bon nombre de projets, que j'ai évidemment mené à bien, mais mes efforts ne sont jamais suffisants. Je donne le maximum, atteignant chacun des objectifs qui m'est attribué. Je crois que mon père est un homme que je ne comprendrai jamais. Il préfère de loin laisser l'héritage de cette boîte à ma sœur, alors qu'elle n'a jamais vraiment fait ses preuves. Oh bien-sûr, elle est douée. Mais pas autant que moi. Je le sais, elle le sait, notre père le sait. Malgré tout, je continue jour après jour à essayer de le convaincre. Je ne compte pas mes heures, me privant de toute vie sociale en dehors de cette société. Et je ne m'en plains pas, car je sais qu'un jour, notre père se rendra compte que je suis la personne la plus apte à le remplacer. Et peut-être aussi qu'un jour, il arrêtera de me lancer ses regards froids, peut-être qu'un jour, il me fera une brève accolade à la place de me serrer la main du bout des doigts pour me saluer. Peut-être qu'un jour, il sera fier. Je n'ai pas d'autre choix, il me faut croire à ce lointain dénouement, parce que je n'ai que ça dans la vie. Quand je rentre chez moi le soir, tard, très tard, tout me paraît stupide, y compris ce duplex horriblement grand et froid. C'est comme si je vivais dans un tourbillon qui ne s'arrête jamais de tourné, de m'animer, et  soudainement, lorsque je me retrouve seul avec moi-même, tout s'arrête. Et le vide revient. C'est peut-être pour cette raison que je travaille bien plus que la plupart des employés. J'ai besoin de m'occuper l'esprit pour oublier à quel point je suis seul. Pour oublier à quel point me père me déteste, sans en connaître la raison. Mais j'en suis certain : un jour, mes efforts paieront et mon paternel me verra pour ce que je suis. Il m'aimera.

-----

Aujourd'hui est un jour où je suis particulièrement heureux. Nous sommes lundi, je vais rendre visite à ma mère cette après-midi. Ces quelques heures de retrouvailles me tiennent beaucoup à cœur, et à elle aussi. Évidemment, il y a certains lundis qui ne tournent pas comme je le voudrais... Parfois, maman est si inerte qu'aucun mot ne sort de sa bouche. D'autres fois, elle est si excitée que ses propos n'ont aucun sens. Je déteste la retrouver dans l'un de ces états. Ça me rappelle à quel point notre vie d'avant me manque. Quand j'étais petit, j'étais toujours collé à elle, bien plus qu'à mon père, qui déjà, me montrait des signes d'indifférence. On préparait des gâteaux, on faisait des bricolages, on regardait des dessins-animés. La vie était plus que belle. Jusqu'au jour où elle a commencé à agir bizarrement. Elle se parlait à elle-même, elle voyait des choses qui n'étaient pas là. Et puis il y a eu un incident, je n'avais que huit ans. « Dis-moi où est Max, je t'en prie. » m'a-t-elle demandé en me secouant. Je n'avais aucune idée de ce dont elle parlait, je ne connaissais pas de Max. « Qu'est-ce que tu lui as fait ? Tu vas répondre, oui !!! » Mon père est intervenu pile au moment où elle se jetait sur moi et lorsqu'il s'est éloigné avec elle piégée dans ses bras, elle me hurlait encore dessus. « Tu iras en enfer, en enfer !!! » J'étais tétanisé. Pas par ce qui venait de se passer, mais par la détresse dans ses yeux. Et je n'ai jamais oublié ce jour-là, même si aujourd'hui encore, je ne connais toujours pas de Max.

Le lendemain, elle était internée à Santa Rosa. Mon père m'a privé pendant très longtemps d'aller lui rendre visite, prétextant que son état ne le permettait pas. Mais lorsque j'étais adolescent, j'ai pris le risque de m'attirer ses foudres et je suis allé voir ma mère. Les infirmières m'ont raconté que ma mère demandait à me voir tous les jours et que ça lui ferait le plus grand bien. Je n'ai jamais raté un seul lundi depuis. Voilà pourquoi je profite de la pause déjeuner pour quitter le travail. J'ai un peu de route à faire, et je ne veux surtout pas être en retard. Je me faufile dans l’ascendeur vide, impatient et heureux de revoir celle que j'ai pardonné il y a longtemps. Il s'apprête à se refermer, mais au dernier moment, une petite main bloque la fermeture des portes. Une jeune femme s'y engouffre, le souffle court et la respiration bruyante. Et comme par hasard, il s'agit de Mlle Sanders. De tous les employés, il fallait évidemment que je tombe sur le seul qui ne pouvait pas me sentir ! Je décide alors d'oublier un peu les banalités, ne prenant même pas la peine de lui dire bonjour. Après tout, c'est elle la nouvelle venue dans cette prison de métal, elle n'a qu'à faire un petit effort. À moins qu'elle ne soit trop occupée à cracher ses poumons... L'ascenseur commence lentement sa descente, et seigneur, comme ça me paraît déjà trop long. La situation s'aggrave d'autant plus lorsqu'elle s'adresse enfin à moi, sans me regarder -il ne faut pas trop en demander. « J'espère que vous n'avez pas trop faim. »  C'est la pause déjeuner, bien-sûr que j'ai faim ! Mais pourquoi me pose-t-elle une question pareille, mystère. « À vrai dire, ... » je tente de répondre, mais elle se jette sur le bouton d'arrêt d'urgence, m'obligeant à ne pas poursuivre. Je reste médusé par son comportement, c'est incompréhensible. On dirait qu'elle se fait chasser par une bête assoiffée de sang. Et en plus de ne pas être capable de dire bonjour, elle panique légèrement quand elle pose les yeux sur moi. C'est insultant. « Mlle Sanders, quelle surprise.» je lui dis, un brin sarcastique. « Avez-vous vu un fantôme ou bien était-ce simplement mon père ? » Il faut bien avouer que ce dernier fait une drôle d'impression a beaucoup de gens. Il est intimidant, froid, et pas franchement causant, ce qui fait que la plupart des employés l'évitent quand ils le peuvent. « Quoi qu'il en soit, vous m'excuserez, mais je n'ai pas le temps, je suis attendu. » je lance en approchant la main du bouton d'arrêt d'urgence. Je ne comptais pas passer la journée ici, j'avais le rendez-vous le plus important de la semaine.



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Piper Sanders
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MessageSujet: Re: I prefer to be locked up than pursued. (Wilper #1)  I prefer to be locked up than pursued. (Wilper #1) EmptyJeu 7 Mai - 22:59

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William & Piper

Le travail, ça m'empêchait de réfléchir, de cogiter. De replonger dans le passé pour me rejouer toutes les scènes de vie partagées avec Jared et constater à quel point j'avais été aveugle. Aveugle à ses questionnements sournois, à la manière qu'il avait de glisser les yeux sur l'écran de mon téléphone, de feuilleter mon courrier. Aveugle à ses regards noirs lorsque j'avais le malheur de prendre un ami dans les bras, lorsque mon sourire était adressé à quelqu'un d'autre que lui. Aveugle à la manière presque invisible qu'il avait eu de refermer ses griffes autour de moi sans que je ne le remarque, sans que je ne me rende compte de la dangerosité de son comportement sur mon état mental. Doucement, jour après jour, il avait écarté la brebis de son troupeau pour l’acculer, rôdant autour d'elle avec finesse. Et il avait réussi à garder son voile opaque sur mes yeux, à ne rien laisser paraître de la manipulation ordinaire qu'il exerçait sur moi. Chaque parole, chaque geste, tout était destiné à me laisser croire qu'il était parfaitement ce que j'attendais. Il avait crée des besoins, des envies, pour lesquels il était le seul à avoir des solutions.

Et il m'avait fermé à l'extérieur, gentiment, sauf qu'il n'avait pas eu le temps de clore le cercle. Des âmes bienveillantes avaient su sauter à l'intérieur pour me prévenir, pour me mettre des claques méritées dans la gueule, pour me rendre la raison. Pour me faire comprendre que tout ça n'était pas normal, que ma relation n'était pas saine, que tout ce que je vivais n'était qu'une illusion destinée à servir un pervers narcissique. J'ai nié, au début. Par fierté. J'ai refusé de voir la vérité en face, j'ai refusé d'ouvrir les yeux. Et ils m'ont murmuré, ils m'ont mise au pied du mur, forcée de constater que je vivais dans un mensonge, dans un traquenard qui n'avait pour but que de me faire graviter autour de Jared. De n'être qu'un autre satellite autour de l'astre qu'il croyait être.

Sentir la note principale de son parfum, celle dans laquelle je m'étais enroulée comme dans une cape, ça faisait grimper mon rythme cardiaque au sommet. Ce fils de pute avait outrepassé ses droits et il s'invitait sur mon lieu de travail en toute impunité. Mon ventre est noué et j'ai le coeur au bord des lèvres. Le sang rugit dans mes tempes et je ne pense qu'à m'enfuir le plus loin possible, à laisser mes jambes me porter dans la direction la plus opposée possible. Mes yeux accrochent les parois métalliques de l'ascenseur et je me jette à l'intérieur sans jeter le moindre regard à la personne qui s'y trouve. Avant de paniquer à l'idée qu'il puisse m'attendre à la sortie, à l'idée qu'il puisse se retrouver de l'autre côté. J'entends à peine la protestation qui retentit faiblement, fonçant comme une furie sur le bouton d'argent d'urgence. Appuyant dessus un nombre incalculable de fois, jusqu'à ce que l'appareil s'arrête soudainement dans un mouvement qui me soulève l'estomac.

Et c'est seulement à ce moment que je lève la tête pour observer la personne que le destin a choisi pour m'accompagner dans cet instant de pure panique. Le moment où je dois être encore plus blanche qu'un bâton de craie parce qu'il fallait que le karma soit une pute et qu'elle me colle le fils du patron dans l'ascenseur. Oh bordel. « Ah bah ça, pour une surprise. Quelqu'un doit m'en vouloir, c'est pas possible autrement. » je souffle à moitié pour moi-même, totalement dépitée. Puis je recule d'un bon pas pour avoir plus d'espace. Autant que possible dans un endroit aussi exigu, en tout cas. « Votre père ne me fait pas peur, aussi impressionnant soit-il. Ce qui n'est pas le cas pour tout le monde, apparemment. » je rajoute, avec un parfait sous-entendu. Je ne faisais qu'user des bruits de couloirs qui murmuraient que l'entente entre le père et son engeance n'était pas des plus affectueuse. Il se disait même que la petite soeur allait sûrement lui dérober son poste sous le nez. Je n'avais aucun avis sur la question parce que je ne m'intéressais pas à ces choses là, mais si ça pouvait me permettre de le faire reculer et rester dans son coin, autant dire que je n'allais pas m'en priver. Et c'était difficile, avec la proximité de son visage anguleux et de ses yeux clairs, de sa peau grignotée par l'encre. Mon souffle est encore court dans ma poitrine et il se coupe presque quand je le vois approcher du panneau de commande de l'ascenseur. « Non ! » je m'écrie, malgré ma gorge nouée, avant d'avancer à nouveau pour me glisser face à lui, barrant le passage de sa main. « Vous ne- Je ne- » Mais je suis incapable de rajouter quoi que ce soit devant son regard pénétrant et interrogateur, rempli d'agacement. Je perds mes mots face à la tournure pitoyable qu'avait pris ma vie.

Je ne voulais pas sortir. Pas maintenant. Je voulais qu'il me foute la paix quelques instants. Je voulais que Jared s'en aille. Qu'il me laisse tranquille et qu'il arrête de me tourmenter.           
        

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