AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez

Love or hate? Math question (Aranor #1)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Eleanor Walker
Troisième génération

Eleanor Walker


Date de naissance : 09/04/2003
Messages : 6
Date d'inscription : 08/09/2020


Love or hate? Math question (Aranor #1) Empty
MessageSujet: Love or hate? Math question (Aranor #1) Love or hate? Math question (Aranor #1) EmptyVen 6 Oct - 17:03

High school love starts with the tease
and you end up falling for them
Ares & Eleanor

La porte de mon casier claque en même temps qu’un profond soupir s’échappe de mes lèvres. J’entends mon frère ricaner dans mon téléphone que je presse un peu plus entre mon épaule et mon oreille, le temps de récupérer mon sac à dos posé à mes pieds. « Je suis sûre que tu exagères, p’tite sœur. » Non, je n’exagérais pas. Ares était un trublion, un emmerdeur de premier ordre. Son passe-temps préféré était d’errer dans les couloirs du lycée, à la recherche d’un énième moyen de faire le clown et je m’estimais chanceuse de n’avoir qu’un seul cours en commun avec lui. Seulement, ledit cours s’avérait être celui dans lequel j’avais le plus de difficultés et, en conséquent, celui où il fallait que je sois le plus concentrée. Mais comment pouvais-je l’être alors qu’un abruti, au fond de la classe, passait son temps à se marrer, à parler de la pluie et du beau temps avec ses amis et à envoyer des avions en papier qui, malencontreusement, finissait sur ma table les trois-quart du temps  ? « Tu n’es pas en classe avec lui pour dire ça. » je souffle en prenant la direction de mon prochain cours. « Je vais l’étriper, Nate et j’irais en prison pour ça. » Un silence s’installe, je l’entends parler à quelqu’un dans un chuchotement à peine audible avant qu’il ne reprenne la parole à mon attention. « On sait tous les deux que tu n’en feras rien. Cela dit, si tu passes à l’acte, essaie de filmer, je suis curieux de voir ça. » Son ton est moqueur et je peux aisément l’imagier sourire de toutes ses dents. Tout compte fait, ce n’est peut-être pas Ares que j’allais étriper. « T’es chiant. » Niveau ricanement. « Mais c’est pour ça que tu m’aimes. » Je grogne, ce qui déclenche un nouveau rire chez mon frère. Après quelques secondes, il m’annonce que son CM va commencer et il raccroche, après m’avoir souhaité bonne chance. Et de la chance, j’allais en avoir besoin.

J’ai à peine le temps de franchir la porte de la classe, qu’une espèce de tornade passe à mes côtés, me bousculant au passage. Les livres que je tenais dans mes mains tombent au sol et je n’ai pas besoin de me tourner en direction de mes camarades pour savoir que la plupart d’entre eux ont maintenant les yeux rivés dans notre direction. Le fauteur de troubles lève les mains en l’air, tout en continuant de reculer dans le couloir. « Désolé ! Je n’ai pas fait exprès et je suis vraiment en retard ! Ciao ! » Imbécile. Jake, de son prénom, est l’un de amis d’Ares dont l’intelligence ne vole pas plus haut que deux centimètres au-dessus du sol. Je secoue la tête, m’agenouille pour rassembler mes affaires et me dirige vers ma place, au premier rang. Je me laisse tomber sur ma chaise, croisant le regard de mon cauchemar actuel, toujours aussi bien installé, dans le fond à côté de la fenêtre et du radiateur. Au même moment le prof fait son entré, s’excusant pour son retard. « Je vous laisse ouvrir vos manuels à la page 411. Nous allons commencer un nouveau chapitre. » Mon regard se pose sur le titre et je sens déjà mon cerveau manquer d’oxygène. Les équations cartésiennes, un véritable plaisir. Rien de tout ça n’avait de sens logique à mes yeux et je savais, d’avance, que j’allais passer les deux plus longues heures de toute mon existence.

La première demi-heure, je m’accroche comme je peux aux explications du prof, en essayant de faire abstraction aux gloussement qui retentissement. On sait tous qui c’est, sans très grande surprise. La demi-heure qui suit, je commence sérieusement à songer à l’abandon pur et simple de la matière. J’allais devoir demander à mon père ou mon frère des cours particuliers si je ne voulais pas être complètement dépassée lors de notre prochaine interro. Parce que l’exercice que nous étions en train de faire était, d’après les dires de Monsieur Rashford, d’une simplicité sans précédent et j’étais déjà en train de galérer à comprendre. « Ares Barton, dois-je conclure que mon cours ne vous intéresse pas ? » je me tourne, en même temps que plusieurs de mes camarades, en direction du concerné, les sourcils froncés. Ares relève la tête du cahier dans lequel il était en train de faire tout, sauf l’exercice demandé, un sourire angélique étirant ses lèvres. « Venez devant. » soupire le professeur. « Il y a une place de libre à côté de Miss Walker. » Il me faut un court laps de temps pour comprendre ce que ça implique et, quand la nouvelle fait son chemin jusqu’à mon cerveau, je manque de m’étouffer.

Pitié. Tout, mais pas ça.


@Ares Barton Love or hate? Math question (Aranor #1) 3021250804
Revenir en haut Aller en bas
Ares Barton

Ares Barton


Date de naissance : 17/07/2003
Messages : 3
Date d'inscription : 22/08/2021


Love or hate? Math question (Aranor #1) Empty
MessageSujet: Re: Love or hate? Math question (Aranor #1) Love or hate? Math question (Aranor #1) EmptyLun 4 Déc - 22:20

High school love starts with the tease
and you end up falling for them
Ares & Eleanor

La vie est une grande fête il parait. Pourquoi est-ce que je m’empêcherais de la vivre pleinement ? Alors j’en profite. A chaque heure de la journée, dans les couloirs du lycée, comme dans les avenues des supermarchés ou encore dans la salle de bain, le matin. Un amour profond pour le sport et une pseudo popularité, qui me fait plus rire qu’autre chose, je ne loupe jamais l’occasion de montrer que je sais faire rire la galerie et amuser mes copains. Aujourd’hui encore, ne loupe par à l’occasion, je n’ai qu’une envie, célébrer. Ce soir, c’est le grand match, la demi-finale du championnat de football, et dieu sait que j’attends ça depuis des semaines et que rien, ne pourra m’enlever ma bonne humeur. Pas même le cours de maths vers lequel je me dirigeais joyeusement en scandant le cri de guerre de notre équipe, accompagné de mes camarades de jeu et de sport. « C’est qui notre quarterback préféré qui va tout déchirer ce soir ? » Raillais-je en passant un bras autour des épaules de Tommy, mon meilleur ami et capitaine de notre équipe. Tout le monde suit mes mots et supporte Tommy, qui n’en perds pas une miette pour se valoriser et il avait bien raison. S’en suit toute une hilarité collective, alors que l’on traverse le couloir pour se rendre en cours.

Si je ne mettais pas tout mon sérieux à l’école, c’était simplement parce que je trouvais le sport bien plus épanouissant, mais j’avais surtout quelques facilités dans certaines matières, dont les matières scientifiques. Alors je m’ennuyais très vite. Il fallait que je garde mon cerveau en activité, si je ne voulais pas mourir d’ennui. Alors je trouvais tout un tas de stratagèmes, de jeux, de distractions, pour ne pas m’endormir sur ma table. Nous avions pris place dans les derniers rangs, Tommy à mes côtés pour suivre le cours, tandis que d’autre, eux, allaient devoir suivre des cours qui n’étaient même pas dans cette salle. Dont Jake, qui lorsque la cloche sonne, ne manque pas de détaller à grande vitesse de la salle, non sans renverser une petite tête blonde que je reconnais de suite. Eleanor Walker était de ces filles que l’on pourrait ne pas remarquer, mais qui pourtant, attirait quelques regards. Trop sage, trop lisse, qui écoute et fait tout bien comme il faut. Elle partage mon cours de maths, toutes les semaines à la même heure. Elle ne décroche jamais une seconde. Je meurs d’envie de lancer une petite phrase à son égard, quand je croise son regard, mais j’en ai à peine le temps que notre très cher monsieur Rashford, fait son entrée dans la pièce pour aller s’asseoir derrière son bureau et nous donner des instructions qui me font déjà souffler du nez. Chouette, des équations. Grand hâte.

Une demi-heure passe, Tommy et moi venons de battre notre record de morpions sur mon cahier, et je ne retiens pas l’hilarité qui me gagne par moment quand une vanne est lancée ou encore qu’on se bats joyeusement pour savoir qui allait mettre des bâtons dans les roues de l’autre. En bref, je fais tout sauf suivre le cours. Il était beaucoup trop tôt et ça, on en avait déjà entendu parler en spécialité l’année dernière, c’était du pain béni, et je n’avais pas envie de me focaliser dessus ce matin. D’autant plus qu’il ne fallait pas sortir de Saint Cyr pour comprendre ce qui était demandé et expliqué. Un jeu d’enfant. Alors qu’on allait reprendre une partie de jeu endiablée, mon nom est prononcé de la bouche de monsieur Rashford, qui me fait relever la tête. « Ah si, monsieur Rashford ! On était en train de débattre sur vos magnifiques talents d’orateur ! C’est dingue ce que vous expliquez bien ! » Dis-je amusé, alors que Tommy se retenait de glousser à mes côtés. Je savais que je n’étais absolument pas convaincant et je n’en avais absolument rien à faire. Quand il m’annonce être contraint à venir devant, je tente la meilleure méthode, la négociation. [color=#009933] « Oh non, mais monsieur, il fait froid devant. Je suis bien là ! Vous ne voudriez pas que j’attrape une pneumonie, quand même !? »[/oclor] Mais même mon ton dramatique n’y fait rien. Je me retrouve à plier bagage pour un aller simple jusqu’en France. Ou du moins, jusqu’à celle qui la représente le mieux, dans cette salle. Je m’installe à côté d’Eleanor, en me laissant tomber sur ma chaise. « Soit pas si déçue, Walker, je suis pas de mauvaise compagnie. » Je lui souffle, avec l’envie de dégriser la blonde. Ca allait être foutrement long, si je me trouvais pas un peu de distraction. Je jette un œil à son cahier pour voir où elle entait, mais visiblement pas très loin. « Bah alors ? Serait-il que tu aies une petite panne d’inspiration ? » Je la questionne, l’envie folle de la taquiner au possible pour passer le temps


@Eleanor Walker Love or hate? Math question (Aranor #1) 3021250804
Revenir en haut Aller en bas
Eleanor Walker
Troisième génération

Eleanor Walker


Date de naissance : 09/04/2003
Messages : 6
Date d'inscription : 08/09/2020


Love or hate? Math question (Aranor #1) Empty
MessageSujet: Re: Love or hate? Math question (Aranor #1) Love or hate? Math question (Aranor #1) EmptyVen 1 Mar - 15:34

High school love starts with the tease
and you end up falling for them
Ares & Eleanor

Ma vie au lycée pouvait se résumer en deux mots : Simplicité et discrétion. Contrairement à ma mère (et ne voyez aucune attaque envers elle, je l’aime très fort et, parfois, j’aimerais bien avoir un peu de son caractère) je préférais me fondre dans la masse, passer inaperçue et éviter de faire des vagues. Je laissais ça à mon frère, c’était plutôt son truc à lui. Pourtant, malgré tous mes efforts pour ne pas être remarquée, il avait fallut que la seule personne sur terre qui me prête un tantinet d’attention soit Ares Barton. Si on était dans un sitcom, on insérerait ici, à ce moment bien précis, un soupir de lassitude. Ares était le cliché ambulant du sportif à qui il manque deux ou trois neurones et qui préfère perturber les cours au lieu d’être sage et discipliné. Monsieur avait décidé de rendre mon univers plus compliqué qu’il ne pouvait déjà l’être et prenait un malin plaisir à m’emmerder, de toutes les possibilités qui pouvait exister. Tout ça parce que je ne riais pas à gorge déployée à ses blagues stupides ou encore aux nombreuses comédies qu’il servait aux professeurs pour tenter de les amadouer. Bien au contraire. Et entre l’artiste incompris, j’ai désigné Noen Whitfield et son acolyte que je devais me coltiner dans une autre matière et lui, en maths, j’étais à deux doigts de demander à mes parents de me changer d’établissement scolaire. Le problème étant que j’étais une quiche en maths et qu’il était difficile de se concentrer quand à l’arrière de la classe se trouvait un zoo tout entier. Encore que même le zoo me semblait plus silencieux et agréable pour travailler.

Et devinez qui passe son temps à ricaner dans le fond de la classe et à tout faire, sauf le silence ? Le diable personnifiée en personne. Je dois me retenir pour ne pas me tourner dans sa direction et le foudroyer du regard. De toute façon, pour quoi faire ? Il allait m’adresser son petit sourire hautain et retourner vaquer à ses activités sans se soucier du fait qu’ils perturbaient le cours. Alors je prends sur moi, tentant vainement de me concentrer sur mon exercice. Mais je ne comprends rien, les chiffres se mélangent et je sens que je suis à pas grand-chose de frapper mon front contre la table. La voix de Monsieur Rashford s’élève dans la pièce et je pivote en direction d’Ares, heureuse qu’on mette enfin un terme à cette session de bavardage entre lui et son ami. Mes yeux manquent de sortir de leur orbite en l’entendant répondre au professeur, mais c’est la suite de la discussion qui me coupe net la respiration. Il y a une place de libre à côté de Miss Walker. Non. Pitié, non. Je n’avais pas envie de partager mon espace vital avec cet énergumène. Et pour une fois je suis d’accord avec Ares. Il est très bien à côté du radiateur, à une distance respectable de la mienne. Quand mon regard croise le sien, je me détourne presque instantanément pour me reconcentrer sur mes équations. « Plus vite que ça Barton et mettez-y un peu plus d’entrain, on n’a pas toute la journée. » L’Enfer vient, littéralement, s’abattre sur ma pauvre personne et je me tasse un peu plus sur ma chaise, avec une forte envie de disparaître ou de ne faire plus qu’un avec elle. « Tu es la pire compagnie que je pouvais souhaiter. » je marmonne entre mes dents sans relever la tête dans sa direction. Si je l’ignore, il allait peut-être finir par se la fermer et ne plus exister ? Mes doigts se referment autour de mon stylo quand il remarque que ma feuille est toujours blanche. « Difficile d’avoir la moindre inspiration quand un abruti s’agite au fond de la classe et empêche les autres de travailler. » Ce n’était pas la vérité, mais ce n’était pas non plus un mensonge. « Alors tais toi, j’essaie de me concentrer. » Mais la concentration avec lui à mes côtés ne vient pas et notre enseignant décide qu’on a eu déjà suffisamment de temps pour trouver la solution à l’exercice. « Walker ? Et si vous veniez au tableau pour la correction ? » Là, c’est la cerise sur le gâteau, le pompon sur la Garonne, la myrtille sur la pavlova.


@Ares Barton Love or hate? Math question (Aranor #1) 3021250804
Revenir en haut Aller en bas
Ares Barton

Ares Barton


Date de naissance : 17/07/2003
Messages : 3
Date d'inscription : 22/08/2021


Love or hate? Math question (Aranor #1) Empty
MessageSujet: Re: Love or hate? Math question (Aranor #1) Love or hate? Math question (Aranor #1) EmptyJeu 25 Avr - 19:12

High school love starts with the tease
and you end up falling for them
Ares & Eleanor

Il faut dire que des joyeux lurons, dans ce lycée, ce n’était pas ce qu’il manquait. Un quatuor de choc se faisait parfaitement connaître dans le lycée pour leurs frasques, aussi drôles soient-elles, je devais bien l’avouer. Nous, on rigolait, on se faisait reconnaître parce que c’était fun. On faisait du bruit dans les couloirs parce que ça nous amusait. C’était aussi là où se trouvaient mes moments de fun à moi. En tant que fils unique, je n’avais pas toujours quelqu’un à qui faire des petites blagues sympas, juste pour la joie de faire des blagues. Mon père travaille tout le temps et ma mère est infirmière, autant dire que ce n’est pas tous les jours que je peux la voir non plus. J’avais trouvé dans le sport un exutoire, surtout un moyen aussi, de nouer des liens. Certains, je les avais depuis le collège et je les chérissais grandement. Mon équipe, c’étaient mes meilleurs amis. J’avais pour tous, un attachement sans égal. On pouvait rire de rien, s’amuser de tout et surtout, réussir tous ensemble. Des victoires qu’on ne comptait plus, des trophées qui s’amassaient dans les vestiaires et en vitrine. Une véritable fierté pour tout le monde. Puis il y avait aussi ces petites personnes que j’adorais embêter parfois, mais sans grande méchanceté, simplement parce qu’une petite blague n’a jamais fais de mal à personne tant qu’elle n’est pas mal intentionnée et respectueuses. Parmi ces personnes, il y avait Eleanor, qui dépeignait tout ce qu’on attendait de l’étudiante discrète, secrète et surtout plutôt silencieuse. Toujours au premier rang, attentive, jamais vraiment sur son téléphone. Tout ce qu’il y avait de plus studieuse. N’y voyez aucun mal, c’était parfaitement à son honneur. Mais parfois, j’avais envie de la voir sourire un peu, la voir s’amuser, se dérider un peu. Si on ne s’amuse pas maintenant qu’on est encore jeune, on ne le fera peut-être plus jamais. Personnellement, je n’avais pas réellement envie de me réveiller à quarante ans en me rendant compte que j’étais passé à côté de beaucoup trop de choses. Alors j’avais décidé que même en cours, j’allais continuer à m’amuser, parce que rien ne m’en empêchais vraiment. D’autant plus que si déjà l’école, ce n’était pas franchement ma tasse de thé, le cours de monsieur Rashford avait vite tendance à devenir particulièrement boring.

Les maths, c’était pas du tout ma bête noire, mais je m’ennuyais très – trop vite. C’était barbant, répétitif, absolument pas intéressant, bref, une plaie. Alors raconter des blagues et faire des jeux sur les feuilles des copains, c’était bien plus amusant. Il fallait bien faire passer le temps. Mais il faut croire que ledit Monsieur Rashford, n’était pas franchement friand de cette idée, ce que j’ai particulièrement de mal à comprendre. On peut le faire participer s’il veut, je suis sûr qu’il serait un peu plus sympa, si on l’invitait à jouer avec nous. Je m’amuse de sa phrase en la tournant à l’humour, comme à mon habitude. A mon plus grand désespoir, ça ne fonctionne absolument pas et pire encore, je me retrouve à devoir migrer devant. Place que je déteste par-dessus tout. D’autant plus que je me retrouvais à côté d’Eleanor et que ça risquait d’être un tout petit peu moins fun que prévu. Je rassemble lentement mes affaires avant d’entamer mon périple. « Non mais ça, c’est les courbatures, monsieur, ça me ralentit. » Dis-je sur un ton parfaitement désolé. Ah bah oui, il fallait bien trouver une petite excuse un peu sympa, quoi de mieux que de parler du sport ?  Je m’installe aux côtés de la blonde, mais je vois bien que ça ne la réjouis que très peu. Ainsi soit-il, je vais tout de même tenter de prendre la température. « Je suis parfaitement blessé par cette information. » Dis-je en mimant un cœur brisé à l’aide de mes mains. Tout ça avant que je ne remarque que son travail n’avait pas vraiment avancé non plus. Chose particulièrement rassurante, je devais bien avouer. « Oh dis donc, c’est un peu facile ça. On ne faisait que faire une petite blague ou deux. » Je réponds presque aussi vite, avant qu’elle ne m’incite à me taire. Joyeux tout ça. J’allais enchaîner à nouveau, rien que pour l’embêter un peu, quand le gong de fin de temps de réflexion sonne. Ma voisine est invitée à se rendre au tableau et son visage se décompose. Bah tiens, on allait voir comment elle allait s’en sortir. « Et bonne chance, surtout. » Je lui lance, avec un petit sourire amusé. L’équation est notée au tableau et elle est commencée à être résolue, ligne par ligne, par ma camarade. J’observe jusqu’à ce qu’elle note son résultat, qui si je ne me trompais pas, n’étais pas parfaitement exact. « Si je peux me permettre, avec tout mon respect bien sûr, sur la seconde ligne, si elle avait changé fait basculer le x de l’autre côté, le résultat serait positif et non négatif. » Je lâche, persuadé que j’avais raison. Les équations, c’était un jeu d’enfant. Le professeur me regarde avec perplexité et oscille plusieurs fois entre le tableau et mon visage, avant de m’indiquer que j’avais raison, la voix pleine de surprises. « Ne soyez pas si surpris voyons. » Je lâche, tandis que dans le fond, ça rigole à gorge déployée. J’aime mon public, oui oui. Monsieur Rashford leur indique de se taire avant de laisser Eleanor se rassoir. « Je pensais que t’étais douée partout, pourtant ! »



@Eleanor Walker Love or hate? Math question (Aranor #1) 3021250804
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé






Love or hate? Math question (Aranor #1) Empty
MessageSujet: Re: Love or hate? Math question (Aranor #1) Love or hate? Math question (Aranor #1) Empty

Revenir en haut Aller en bas
Love or hate? Math question (Aranor #1)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Just between us :: Los Angeles :: Downtown Los Angeles :: Roosevelt High School-
Sauter vers: