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A Wednesday evening around a caipirinha (Taphyr #2)

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Zéphyr Scott
Deuxième génération

Zéphyr Scott


Messages : 10
Date d'inscription : 10/12/2020


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MessageSujet: A Wednesday evening around a caipirinha (Taphyr #2) A Wednesday evening around a caipirinha (Taphyr #2) EmptyMer 26 Oct - 23:10

A Wednesday evening around a caipirinha
Zephyr & Tabatha

J’étais une catastrophe ambulante, j’en avais dorénavant la preuve. Je cuisinais, oui, mais toujours des plats simples et ne me demandant pas énormément de temps. Premièrement, parce qu’en règle générale, je n’en avais pas et ensuite parce que je passais plus de temps sur des plateaux de tournage que dans mon propre appartement. Mais ce soir, il n’était pas question de facilités, de dîner dans un chic restaurant ou de passer une quelconque commande. Encore que, j’allais certainement finir par envisager l’une de ces deux solutions, au vu du capharnaüm qui régnait dans ma cuisine et de l’insupportable odeur de brûlé qui y régnait. J’avais pourtant suivi la recette à la lettre, appliqué chaque conseil, mais le plat était bon pour la poubelle. Je le vide intégralement dans cette dernière avant de me laisser tomber sur le tabouret, poussant un profond soupir. Je n’avais pas d’autre choix que d’appeler la grande prêtresse de la cuisine, à savoir ma mère, ce que j’aurai sans doute dû faire dès le début. Mais comme j’avais un minimum de fierté et surtout envie de garder cette soirée secrète, j’avais préféré avoir confiance en mes talents culinaires. Disons que la prochaine fois, je me lancerais dans quelque chose d’un peu moins ambitieux que des gnocchis à la ricotta. Ça m’avait semblé plutôt simple à réaliser, en tout cas, jusqu’à la partie four. Là, tout avait foiré. Résigné, j’appelle ma mère, suppliant en silence pour qu’elle me réponde. Sa voix fini par résonner à l’autre bout du combiné, enjouée, comme à son habitude. On échange quelques banalités, avant que je ne me jette à l’eau. « Mam’s ? J’ai besoin de toi… » je souffle en passant une main dans mes cheveux. Elle m’interroge et je peux aisément l’imaginer sourire voire même se réjouir que je me tourne vers elle en cas de besoin. Ça faisait plusieurs années que je ne vivais plus chez eux, que j’étais indépendant, pour tout et je crois que ça lui manquait légèrement. « Avant que je dise quoi que ce soit, promets-moi de ne faire aucun commentaire, ok ? » Elle promet, mais j’ai un peu de mal à la croire. « J’ai rendez-vous avec une fille… » Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase que son exclamation parvient jusqu’à mon oreille. Qu’est-ce que je disais ? « Maman. » je gronde, faussement agacé. « Pardon, trésor. Je t’écoute, poursuis. » Je roule des yeux. « Bref. Je l’aime bien, et je t’interdis de dire quoi que ce soit… Merci. Je l’ai invité à dîner chez moi, mais je crois que toi et papa, vous avez foiré mon éducation culinaire. Je suis une vraie quiche en cuisine, mam’s. » Elle se moque littéralement de moi, mais reprend rapidement son sérieux. Derrière, j’entends la voix de mon père et j’ai soudainement envie de me frapper la tête contre un mur. Évidemment, les nouvelles vont vite chez les Scott. « Qu’est-ce que tu comptais préparer ? » Je lui explique ma recette et à quel moment le capotage à eu lieu. « Si tu tiens vraiment à les passer au four, beurre ton plat et descends la température à 180. Ça devrait éviter qu’ils crament. » Logique. J'aurais pu y penser par moi-même. Je la remercie pour ses conseils, zyeutant un rapide coup d’oeil au cadran numérique en face de moi. Il ne me restait plus énormément de temps. « Je vais te laisser, maman. Encore merci. Je vous aime, toi et papa. » Elle me fait promettre de tout lui raconter et je raccroche, me remettant sans plus attendre à cuisiner.

Par je ne sais quel miracle, mon dîner est prêt. Rien n’est carbonisé et cette fois, l’odeur qui flotte dans mon appartement est appétissante. J’ai cru que je n’y parviendrais jamais, mais comme quoi, la persévérance porte toujours ses fruits. J’ai renvoyé un message à mes parents pour leur annoncer que je n’étais, tout compte fait, peut-être pas une cause perdue et maintenant j’attends, mes doigts tapotant d’anxiété sur le comptoir. Je ne me souvenais plus de la dernière fois que j’avais invité une fille chez moi, encore moins d’à quand remontait mon dernier rencard. De façon, plus officielle qu’un simple allons discuter autour d’un verre. Habituellement si sûr de moi, je me donnais l’impression d’un adolescent lors de sa première fois et je n’aimais que très peu l’état dans lequel ça me mettait. Mais j’appréciais vraiment Tabatha. Cette fille n’avait rien à voir avec celles que j’avais côtoyé. J’aimais sa spontanéité et son naturel. Elle avait une bonne humeur communicante et du peu que j’avais pu découvrir d’elle, elle pétillait, en plus de constamment rayonner. La supplice de l’attente prends fin au moment où la sonnette de mon appartement retenti. Sa silhouette apparaît lorsque je lui ouvre et mon coeur se met à battre sourdement dans ma poitrine. « Bonsoir, Mademoiselle Chapman. » Petit sourire en coin, puis je m’écarte pour la laisser rentrer. Je la débarrasse de ses affaires, tel un parfait gentleman, l’invitant ensuite à me suivre dans le salon. « Je te sers quelque chose à boire ? » je demande. « J’ai ouïe dire que tu aimais la caïpirinha. »


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Tabatha Chapman
Troisième génération

Tabatha Chapman


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MessageSujet: Re: A Wednesday evening around a caipirinha (Taphyr #2) A Wednesday evening around a caipirinha (Taphyr #2) EmptyDim 31 Mar - 13:26

A Wednesday evening around a caipirinha
Zephyr & Tabatha

Deux heures, dix-sept minutes et trente-quatre secondes. Soit le temps depuis lequel je pataugeais à l'intérieur de ma penderie pour trouver une tenue à me mettre sur le dos. Un tee-shirt à paillettes échoué sur le haut du crâne, j'exhale un profond soupir. « Je ne sais pas. Je ne sais pas. JE NE SAIS PAS. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir mettre ? » je gémis, mon téléphone gisant au bord du lit. « T'as toujours pas trouvé ? Putain, Tab, t'es vraiment un cas désespéré. Et déjà pourquoi est-ce qu'on s'appelle ? Je suis littéralement deux pièces plus loin. » Oupsie. Certes, il était vrai que nous partagions un appartement. Mais ça ne voulait strictement rien dire quand à ma motivation à rejoindre mon frère dans ses quartiers. « Flemme. En plus, c'est pas parce que t'as le même nom qu'un scénariste célèbre que je vais faire l'effort de me déplacer jusqu'à ta chambre. » Je vous laisse chercher Miles Chapman sur Google. Bisous. En attendant, ce bougre ne m'aidait pas le moins du monde. « Qu'est-ce que je fais ? » je l'interroge. « T'en penses quoi ? Est-ce que je la joue casual, en mode "je n'ai pas fait trop d'effort pour t'en mettre plein la vue parce que je ne suis pas une fille superficielle" ? Ou est-ce que je lui fais la totale ? Sexy ? Pas sexy ? Mignon mais quand même un peu tendancieux ? L'innocence incarnée ? Aide-moi un peu, Miles. » Le tee-shirt scintillant finit sa course sur la montagne d'habits qui recouvre le sol de ma chambre. « C'est quoi ton problème, sérieux ? On dirait que tu t'habilles pour aller rejoindre ton futur mari devant l'autel. » Mes dents viennent grignoter ma lèvre inférieure. « Presque ? Non, je déconne...Enfin...Pas que ça me dérange sur le principe. » Le monsieur était plus que séduisant. Et drôle, ce qui rajoutait énormément de points à son tableau. De plus, je suis sûre qu'on ferait des enfants magnifiques, tous les deux. « Mais je veux juste faire bonne impression, tu vois. Il m'a vu dans mes instants les plus sombres. » C'est à dire en plein rush d'habillage, avec un chignon gras et désordonné et beaucoup trop d'heures de sommeil en moins. Pas au top de ma forme, pour ainsi dire. « Si ton but est clairement de servir de dessert pour la fin du repas, mise plus sur quelque chose de sexy. Sinon, reste simple. Si ce mec n'est pas trop con, il saura l'apprécier à sa juste valeur. En plus, on a été plutôt gâtés par la nature, dans cette famille. » Au risque d'avoir le melon, je ne pouvais pas vraiment dire le contraire. Mon frère était un putain de cliché de roman. Dommage qu'il jure comme un charretier et qu'il passe la moitié de son temps dans des bars fréquentés par des motards. Quoique, sur un malentendu il pourrait sûrement passer dans une dark romance. « T'as pas une petite robe sympa ? » Je lorgne sur le monceau de vêtements répandu dans la pièce, les lèvres étirées en une grimace. « Peut-être ? » Une robe. Une robe sympa. On enlevait celles avec un décolleté outrancier ou une fente scandaleuse. Pas que j'en possède particulièrement. Ou peut-être une, achetée à cause d'une impulsion à deux heures du matin. Scan des alentours en cours de processus. Progression : 56% Mes yeux accrochent un tissu bleu, parsemée de petites fleurs et la surprise m'arrache un hoquet. « Je l'ai, Miles. JE L'AI. » je m'exclame, plongeant en avant pour aller récupérer mon précieux trésor. Longueur convenable, encolure plutôt sage. Ce n'est pas comme si j'avais grand chose à mettre en avant, de toute manière. Et elle avait un côté printanier plutôt sympa, en y regardant de plus près. « Je t'aime. T'es le meilleur. Je te revaudrai ça. » je baragouine avant de raccrocher précipitamment. Je l'entends grommeler au loin, me tirant un gloussement. La seconde d'après, je suis debout, un bandeau passé autour de ma tête pour repousser mes cheveux en arrière.

Gentlemen, il était enfin temps de partir au combat.

Ding dong. J'avais peut-être paniqué pendant bien cinq minutes devant la porte de Zéphyr avant d'appuyer sur la sonnette. Sa voisine était sortie de chez elle, des sacs poubelle dans la main et elle m'avait adressé un regard suspicieux en passant. En même temps, je ne pouvais pas lui en vouloir. Apercevoir une étrangère en train de faire une mini crise existentielle sur le palier de l'étage pouvait mener n'importe qui à se poser des questions. Mon coeur se rebelle à nouveau quand elle s'ouvre sur la silhouette du cascadeur, beau comme un camion. « Bonsoir...monsieur la gravure du mode ? » je lâche, en le reluquant à nouveau impunément. Il me débarrasse de ma veste, tel un parfait gentleman. De mon côté, j'observe l'intérieur de son appartement avec une attention toute particulière. Sympa. Je m'y vois déjà. Oui, j'anticipe énormément. Sait-on jamais. « Volontiers. » Histoire d'éviter de mourir d'anxiété. J'ai ouïe dire que tu aimais la caipirinha. Un sourire ourle ma bouche tout d'un coup. « Tu ouïes dire bien.  » Rien de mieux pour se détendre. Une odeur persiste sous mon nez et je hume l'air, l'estomac remuant aussitôt. « Ça sent incroyablement bon. Y'a-t-il donc quelque chose que tu ne sais pas faire, monsieur Scott ? » je plaisante en m'asseyant sagement sur le canapé; repliant ma jupe sous mes jambes. « Qu'est-ce que tu fais à tes heures perdues ? À part être bien gaulé, un hôte de qualité et un cascadeur, j'entends. »


@"Zephyr Scott" A Wednesday evening around a caipirinha (Taphyr #2) 450206544
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