AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

Partagez

Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Ruben Sinclair
Deuxième génération

Ruben Sinclair


Date de naissance : 21/12/1989
Messages : 83
Date d'inscription : 18/06/2020


Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1 Empty
MessageSujet: Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1 Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1 EmptyMer 16 Aoû - 12:42

I'll help you.
You'll learn about me.
Ruben & Cosima

La nouvelle année à enfin débutée, et c’était l’occasion de faire de nouveaux plans pour faire ne sorte que tout se passe bien encore une année supplémentaire. Je revenais d’un voyage de quelques jours sur la côte Est du pays. Je m’étais rendu sur place pour diriger l’ouverture d’une troisième agence, dans la sublime ville de Washington DC. Un accomplissement, quand on savait que mon agence principale était toujours pleine de succès et voyait pas mal de clients passer à la journée. J’avais pas mal d’employés sous mon aile, et je me rendais bien compte de la chance que j’avais de pouvoir développer à ce point mon agence. J’espérais qu’un jour, on serait assez fructueux pour s’implanter un peu partout dans le pays. J’avais laissé les rênes de l’agence à un collaborateur de confiance, préférant par-dessus tout, garder le lead de la maison mère à Los Angeles. C’était ma ville de cœur, là où se trouvait ma famille, celle que j’avais choisi, parce qu’il ne restait que ma mère dans le Wyoming, pour me rappeler que je n’avais pas toujours été un enfant de la côte. Elle avait été une vraie révélation à mon arrivée ici. J’y avais tous mes plus beaux souvenirs avec mes meilleurs amis. Oswald et Poppy étaient les principales raisons de mon amour pour la ville, entre bien d’autres choses bien évidemment mais eux, étaient un gros point important. Ici le soleil brillait toujours et il y faisait bon vivre, alors pourquoi se priver d’un tel plaisir ? Après tout, on aurait tort de vouloir en partir.

En rentrant la veille, de Washington, et non sans un décalage horaire de trois bonnes heures, je n’avais tout de même pas loupé un repas chez mon meilleur ami. Presque une semaine sans se voir, ça valait presque pour une catastrophe mondiale. Il fallait qu’on se retrouve, et Poppy était malheureusement de nuit, et avait décliné l’invitation, non sans tristesse. Travailler dans la police, c’est stylé pour enlever des PV aux copains, mais ça fait louper de sacrés apéros. Nous avions partagé une super pizza – que nous avions fait livrer. J’avais entendu les incroyables histoires d’August et pris des nouvelles de Louve. Oswald avait de la chance, il était vraiment heureux avec elle, et elle lui apportait beaucoup de sérénité. Il restait le même homme que j’avais toujours connu, mais en encore mieux. Le suisse n’avait tout de même pas manqué de me rappeler que j’avais eu un sacré coup de cœur pour l’italienne présente au repas de Noel, que nous avions partagé chez Poppy, il y a quelques semaines. J’avais même fait la démarche de demander des informations à la rousse après la soirée, comme par exemple son numéro de téléphone. Mais sans jamais la contacter. Ce n’était pas faute de penser à elle. Parfois la vision de son sourire se rappelait à moi. Il existait cependant un peu trop de paramètres qui m’empêchait de le faire. Premièrement, je n’avais aucune garantie de lui avoir plu. Deuxièmement, nous ne nous étions rencontrés qu’une seule fois, et pas dans un cadre très intimiste. Troisièmement, elle avait pour meilleur ami, Kellen Walters. Le petit-ami de ma meilleure amie et grognon en chef. Autant dire qu’il ne nous porte pas non plus des masses d’estime, à moi et Oswald – bien que ça s’améliore doucement avec le temps. Je ne voulais pas tenter le diable pour le moment. Du moins, je préférais patienter quelque temps encore. La soirée chez mon meilleur ami, avait terminé tard après de longues heures de discussion et de rattrapages des dernières nouvelles sportives. On ne loupe jamais une bonne occasion de se renseigner sur le spot dans cette maison.

Afin de contrecarrer la fatigue et le décalage horaire, je décide de ne pas me lever trop tard pour rejoindre Venice Beach et sa promenade longue comme le bras, pour y faire un jogging. Un peu de musique dans les oreilles, lunettes de soleil sur les yeux, afin de protéger la magnificence du bleu de mes iris et me voilà filant comme le vent, sur un rythme endiablé. L’air frais du mois de janvier, faisait du bien à mon moral, j’aimais sentir la vigueur du froid qui venait se déverser sur ma peau. Puis le cadre était magnifique, il fallait bien reconnaître qu’il y avait bien pire pour un footing que la promenade. Je croise des gens en roller, d’autre à vélo, et bien d’autre coureurs comme moi. Je tiens une bonne vingtaine de minutes le rythme avant de repérer sur le côté, une silhouette féminine qui ne semble pas aller très bien. Pire encore, je vois sa jambe faiblir, la déséquilibrer, et il ne fait pas longtemps pour qu’elle chute. Je stoppe donc ma course, en tant qu’homme concerné. Je m’approche d’elle en ôtant mon casque. « Est-ce que tout va bien, je peux vous aider ? » Je demande concerné. Ce n’est que lorsque le visage de la brune se tourne dans ma direction, que je remarque, qui est la jeune femme qui venait de chuter devant mes yeux. « Cosima ? Est-ce que tu t’es blessée ? » C’était le plus important. Même comme ça, elle restait plutôt jolie, il fallait bien l’avouer.
Revenir en haut Aller en bas
Cosima Melucci
Deuxième génération

Cosima Melucci


Date de naissance : 09/11/1991
Messages : 27
Date d'inscription : 06/10/2020


Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1 Empty
MessageSujet: Re: Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1 Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1 EmptyVen 20 Oct - 12:12

Not a princess in distress.
Ruben & Cosima

« Un, deux, trois et quatre. » Les notes résonnent dans la pièce, me donnant l'impression de rebondir entre les murs. Blanche, blanche, noire, blanche. Une mélodie familière, rassurante, que je connaissais par coeur et que j'aurais pu jouer le yeux fermés, si je m'étais trouvée sur le petit banc en cuir rembourré. Mais il était occupé par mon étudiant du jour et mon regard était fixé sur le mouvement de ses mains, sur la flexion de ses doigts et la position de son dos. Debout à ses côtés, un peu retrait pour ne pas l'intimider, je l'observais intensément. À la recherche de failles, de défauts à corriger, de conseils à lui donner. Faire du piano était à la portée de tout le monde. Mais bien jouer de cette instrument était un autre sujet. « Ça manque un petit peu de précision sur certains passages mais tu as fais d'énormes progrès depuis la dernière fois. » je déclare, une fois le morceau terminé. Et la lueur de fierté qui brille dans les yeux de Mark à ce compliment vaut tout l'or du monde. Mes élèves savent que je ne mâche pas mes mots quand il s'agit de musique mais je n'ai jamais cessé de les porter vers le mieux, d'agir en totale positivité. Parce qu'il ne servait à rien de brimer les erreurs, d'appuyer sur les échecs. Je préférais rebondir dessus pour leur apporter des solutions, pour leur enseigner des moyens de parvenir à leur fins sans se décourager. « C'est vrai ? » m'interroge-t-il, le regard luisant. « Promis, juré. » je réponds, en croisant les doigts. « Tu essayes de prendre un petit temps pour t'entraîner, chaque jour ? » Il hoche frénétiquement la tête, avant de sortir une feuille de son sac à dos, sur laquelle ont été fidèlement reproduites les touches d'un piano. « J'en fais tous les soirs après mes devoirs ! Et pendant les pauses, à l'école, je m'entraîne là-dessus, j'ai vu ça sur internet. » babille-t-il, débordant d'enthousiasme. Un doux sourire étire me lèvres en voyant la passion qui l'anime et ça me rappelle pourquoi je fais ce métier, pourquoi je partage la tendresse que je ressens envers la musique avec les autres. Parce qu'elle fait du bien à l'âme, au coeur. Elle remplit de joie, elle guérit les blessures, elle en ravive parfois d'autre, mais elle nous fait nous sentir vivants. Et je ne changerais pour rien au monde. « Je suis fière de toi, en tout cas. Tu prends ça très au sérieux, jeune homme. Et tu peux te féliciter, parce que ça se voit. » je souffle, en le raccompagnant gentiment jusqu'à la porte. Il me remercie à de multiples reprises et nous nous quittons avec la promesse de nous retrouver la semaine prochaine.

En rentrant dans mon salon, je me dis que j'ai de la chance de pouvoir faire ce que j'aime dans un cadre aussi agréable. Mes parents étaient repartis vivre en Italie depuis quelques années déjà, désireux de retrouver leurs racines pour faire leurs vieux os et ils m'avaient laissé la maison familiale en héritage. Je faisais régulièrement le voyage pour aller les voir et ils apparaissaient parfois sur le pas de la porte, toujours aussi friands de surprises. Mais ça me permettait d'accueillir chez moi, en toute tranquillité, dans un cadre plus chaleureux qu'une salle de musique. Parce que la plupart étaient très impersonnelles et ça n'allait pas avec ma conception de cet art. Mes pas me guident jusqu'à ma chambre après un détour express à la cuisine et je quitte mes habits de professeure pour enfiler ceux de sportive. J'aimais prendre le temps d'une course pour respirer l'air frais et malmener mes muscles. Et ça me permettait de repartir fraîchement après des sessions de cours, de tout remettre à zéro pour enchaîner sur autre chose avec la tête vide et le corps revigoré d'énergie.

Le vent frais de janvier me mord les joues et serpente autour de mon corps à mesure de mes petites foulées à travers Santa Monica. Rien de mieux que de courir près de la plage pour contenter autant mon corps que mon esprit. Et je remerciais cette ville pour offrir tant de paysages et d'architecture à mon regard curieux. Tous les sportifs de LA aimaient se retrouver sur la Promenade pour profiter du soleil et des vagues, pratiquer avec l'horizon en fond et il n'était pas rare de croiser bon nombre d'entre eux sur ma route. Musique dans les oreilles, beau temps, que demander de mieux ? Tout se passait à merveille. J'étais déjà en train de penser à ce que j'allais pouvoir cuisiner en rentrant, pétrie d'envie de mettre la main à la spatule quand une douleur insupportable explose dans mon mollet droit, sans prévenir. Une crampe. Je sens ma jambe trembler et je sais inévitablement ce qu'il va se passer. Dans un petit couinement de souris, je me sens chuter vers l'avant, glissant mes bras devant moi par réflexe pour éviter de me blesser davantage. Est-ce que tout va bien, je peux vous aider ? Une voix nettement masculine résonne dans mon dos, l'intonation vaguement familière et je me retourne, le visage crispé. En glissant mes doigts au-dessus de mes yeux pour les protéger du soleil aveuglant, je me raidis d'un seul bloc. Je connais ce faciès. Ces yeux d'un bleu limpide. « Ruben ? » je glapis, reconnaissant l'homme qui se trouve devant moi. L'un des meilleurs amis de Poppy. Et charmeur notoire, de ce que j'avais pu voir lors de la soirée de Noël que nous avions passé tous ensemble. Cosima ? Est-ce que tu t’es blessée ? Mes yeux roulent dans leurs orbites à cette question et je me redresse en position assise, l'observant avec un sourcil haussé. « Non. J'ai ressenti une soudaine envie d'aller câliner le bitume, il avait l'air de se sentir seul. » je rétorque, avec raillerie. Puis je passe une main dans mes boucles brunes, agacée par la douleur sourde qui pulsait dans ma jambe et m'empêchait de la mouvoir ne serait-ce qu'un peu. Me relever me semblait être une épreuve, en cet instant. « Ce n'est qu'une crampe, ça va passer au bout d'un moment. Tu peux passer ton chemin, Sinclair. »

Revenir en haut Aller en bas
Ruben Sinclair
Deuxième génération

Ruben Sinclair


Date de naissance : 21/12/1989
Messages : 83
Date d'inscription : 18/06/2020


Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1 Empty
MessageSujet: Re: Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1 Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1 EmptyDim 3 Déc - 19:36

I'll help you.
You'll learn about me.
Ruben & Cosima

S’il existait quelque chose pour laquelle j’étais immensément fier, c’était ma réussite professionnelle. C’était plutôt mal parti à l’époque. Je n’étais pas bon élève. Je n’aimais pas non plus particulièrement les cours que l’on pouvait nous donner à l’école. Ils n’étaient pas vraiment intéressant, trop génériques pour bien vouloir me passionner. Moi je voulais du concret, de l’expérience. Ce n’est que trop tard, lors d’un stage que j’ai compris ce que je voulais vraiment faire de ma vie. Une agence avait bien voulu de moi, pendant quelques jours, pour e montrer les dessous du métier d’agent de voyage. Fort de cette expérience, j’en ai fait mes études. Je voulais faire du voyage mon métier. D’une autre manière que ceux qui prenne un sac à dos sur l’épaule et qui font le tour du monde. Moi je voulais rendre heureux les gens. Leur offrir l’occasion de vivre des expériences de folie, pour quelques jours, leur ouvrir la porte du monde entier. J’avais alors fait mes armes dans une agence avant de voir naître la première de ma compagnie, Wanderlux Getaways. Expliquer le sentiment que j’avais ressenti en coupant le ruban le jour de l’inauguration était impossible. Je n’avais jamais été aussi heureux ou même fier de toute ma vie. Dieu sait pourtant que j’avais passé des moments incroyables avant celui-ci, mais rien ne m’avait jamais procuré autant d’émotion. C’était comme voir naitre un premier enfant, du moins, ce que j’imaginais de ce sentiment. J’y avait passé du temps, mis de l’argent et de l’énergie. De le voir fructifier aujourd’hui, c’était mieux encore que tout ce que je voulais bien imaginer. Ce n’était que le début, j’en suis certain. J’aspirais à de grandes choses pour cette compagnie, que le jeune moi, n’espérait même pas avoir entre les mains. Comme quoi, la vie est faite de belles surprises.

Mais s’il y avait bien quelque chose que je ne voulais pas laisser au hasard, c’était le fait de prendre soin de moi, sur le plan physique et moral. Travailler et s’amuser c’était très bien, indispensable même. Mais je voulais absolument me sentir bien, pour être bien au quotidien. Voir mes proches en faisait partie, intégrante. Je n’avais pas la chance d’être installé dans une relation pour lors, alors passer du temps de qualité avec les personnes auxquelles je tenais le plus s’avérait vraiment important. Quelques bières avec Oswald, un café avec Poppy, une pizza ou une crème glacée avec les deux, réussissait parfois à booster mon moral, comme on peut rarement l’imaginer. Tout comme le sport et le besoin d‘air frais, me permettaient de garder la tête froide au quotidien. Et j’étais presque certain d’être parvenu à trouver un équilibre à tout ça. Rejoindre la promenade au petit matin, quelques jours par semaine et me dépenser tout en mesurant la chance que j’avais de vivre dans une des plus belles villes du monde et d’être si bien entouré. Je n’avais besoin de rien d’autre, ou presque. Le paramètre romantique pouvait parfois être la chose qui s’avérait manquante à ma vie. Parce qu’on a beau dire que ce n’est pas quelque chose d’essentiel, j’aimais l’idée de me dire qu’un jour, je trouverais la personne qui allait m’accompagner dans mes jours de folie, jusqu’à ce que cette même folie m’emmène ailleurs. Mes amis la partageaient, à mon grand bonheur, mais parfois je me laissais tenter par cette idée, plus encore si éventuellement, elle pouvait résider dans les yeux de la brune au caractère bien trempée qui avait passé noël à notre table. Elle avait toutes les qualités pour résider sur la liste des sérieuses candidates à l’idée que je me faisais d’une vie heureuse.

Je n’avais pas osé lui passer un coup de fil. Encore moins la contacter par message. J’espérais bêtement pouvoir croiser son chemin quelque part. La prochaine fois que je me pointerais au hasard chez Poppy et Kellen. J’étais tout particulièrement concerné par le fait qu’elle puisse penser que j’étais un mec dérangé. Je ne voulais pas qu’elle croit que je l’avais stalké sur internet pour avoir ses informations personnelles, alors que j’étais simplement passée par Poppy. La réalité faisait que nous vivions dans un monde où pas mal de détraqués foulent cette planète, et qu’il était facile de croire qu’un homme puisse vouloir du mal à une femme. Alors je ne voulais pas faire pencher la balance du mauvais côté. Ce a quoi je ne m’attendais pas c’était de la croiser, sur le chemin de ma course et en difficulté, qui plus est. Elle semble surprise de me croiser ici, elle aussi. Mais point positif, elle se souvient de mon prénom. Bon point. « C’est tout à ton honneur. On ne se préoccupe pas assez de ce pauvre bitume. » Je réponds sur le ton de l’humour pour contrecarrer son ton visiblement un poil de mauvaise humeur. La douleur qui semble lui faire froncer les sourcils, n’est autre qu’une vilaine crampe. Je n’étais pas expert des blessures physiques, mais je savais que ça pouvait être fichtrement handicapant ces choses-là. « Tu es sûre ? Tu n’as vraiment pas l’air bien. Il faudrait que tu essaies de ramener son pied vers toi pour pouvoir étirer ton muscle. » Je lui conseille, même si elle en a sûrement rien à faire. « Tu as de quoi boire sur toi ? » Je demande, sachant combien c’était important. Plus encore que la bière, le croyez-vous ?

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé






Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1 Empty
MessageSujet: Re: Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1 Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1 Empty

Revenir en haut Aller en bas
Me , You, The sun, and a goddamn cramp | Rubima #1
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Just between us :: Los Angeles :: Santa Monica-
Sauter vers: