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He's the light in my darkness (Liven #2)

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Raven Fisher
Deuxième génération

Raven Fisher


Date de naissance : 19/12/1988
Messages : 13
Date d'inscription : 04/01/2020


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MessageSujet: He's the light in my darkness (Liven #2) He's the light in my darkness (Liven #2) EmptyJeu 8 Juin - 11:31

You’re my only hope
Raven & Lief

Je n'y arrivais plus. J'étais fatiguée, épuisée par tout ça et complètement démoralisée. Je venais de perdre, très certainement, la confiance de la seule personne qui apportait un peu de normalité dans ma vie, qui m'avait permis jusqu'à maintenant de me raccrocher à un infime espoir que je puisse m'en sortir. Mais tout s'était brisé en une fraction de seconde et jamais je ne pourrais oublier ce sentiment de dégoût que j'avais pu lire dans ses yeux après notre petit manège. Et qu'est-ce qui aurait pu le dégoûter plus que moi, à cet instant bien précis ? Qu'est-ce qui aurait pu justifier tout ce que je pouvais voir et déchiffrer dans son regard ? J'étais cette fille au métier très peu respectable, celle qu'on pouvait catégoriser de "facile" et qu'on ne pouvait pas voir autrement que comme ce qu'elle était, une prostituée. Et je m'en voulais terriblement qu'il l'ait découvert de la pire des façons, qu'il se soit retrouvé au pied du mur sans aucun moyen de s'en échapper. J'aurais dû tout lui avouer, lui expliquer qui j'étais à l'instant même où j'avais compris qu'au fil de nos discussions, il était devenu un ami, mais je n'en avais jamais trouvé la force. Parce que nous vivions dans une société où vendre son corps n'avait rien d'acceptable, où côtoyer une femme comme moi, c'était comme sympathiser avec la peste et le choléra. Alors j'avais garder cette envie brûlante de lui dire la vérité pour moi, me persuadant que, de toute façon, rien ne pourrait venir perturber cet équilibre. Mais une amitié bâtie sur des mensonges et des non-dits ne peut qu'être fragile et j'en avais dorénavant la preuve devant mes yeux. J'avais tout perdu. Notre amitié, sa confiance, le peu de dignité qu'il me restait et la force de me battre. À quoi bon, de toute façon ? J'avais déjà tout essayé pour m'en sortir, pour fuir cette vie misérable, mais cet enfoiré de Ramirez avait toujours réussi à avoir un coup d'avance sur moi. Et si pour le moment j'étais libre, enfin, si on pouvait réellement appeler ça comme tel, je savais qu'il attendait un faux pas de ma part pour m'enfermer et me punir de nouveau. Il n'attendait que ça. Parce que rien de ce qu'il avait pu me faire vivre et subir jusqu'à maintenant ne lui suffisait. J'étais une bombe à retardement et pour lui, quelqu'un à abattre, à resoumettre.

J'allais perdre le peu de droits qu'il me restait, je le savais. Parce que je n'allais pas m'arrêter en si bon chemin, pas après avoir presque réussi à les fuir, lui et ses sbires. Et mes plans avaient quelques peu changés. Aujourd'hui il n'était plus question de nous mettre toutes les deux à l'abri, Pia et moi, mais de la faire sortir de cet Enfer. Si je parvenais à la protéger, à l'envoyer loin d'ici, le reste, c'était secondaire. Cet enfoiré savait que je tenais à elle, qu'elle était, à mes yeux, comme une petite sœur et il n'hésiterait pas une seule seconde à s'en prendre à elle pour m'atteindre moi. Et ça, jamais je ne pourrais me le pardonner. Pia méritait une vie meilleure, une vie loin de toute les horreurs qu'elle avait déjà vécu. Et tant pis, si sa mise en sécurité me coûtait la mienne, tant pis si Ramirez parvenait à faire de moi le pantin qu'il désirait. J'étais prête à affronter sa colère. Mais pour le moment, je profitais de ce retour au calme, sans doute annonciateur d'une future tempête, pour respirer l'air marin et observer l'océan s'étendre à perte de vue. Avant, je venais ici pour m'imaginer ce qu'aurait été ma vie si mes parents ne m'avaient pas abandonné, si je n'avais pas prit la décision de partir. Aujourd'hui, je ne voyais plus aucun intérêt de penser à ça, parce que personne n'était en capacité de changer le passé. Alors je venais et je me contentais de faire le vide dan mon esprit, de simplement oublier, l'espace de quelques minutes, qui j'étais vraiment. Et quand, tout autour de moi, redevenait bruyant et plein de vie, je fuyais, pour ne pas laisser les regrets revenir. Et aujourd'hui ne faisait pas exception à la règle. Ce sont les cris d'enfants s'amusant sur le sable qui me ramènent à la réalité et je quitte les abords de la plage pour regagner les allées commerçantes. Au milieu de toute cette foule, au milieu de ces gens pressés, je n'étais personne, rien qu'une inconnue parmi tant d'autres. Là était le paradoxe de ma vie. Toute mon enfance, je l'ai passé à espérer être quelqu'un, à avoir de l'importance aux yeux des autres et maintenant, je donnerais tout pour redevenir insignifiante.

Je bifurque à droite de la rue principale, en direction d'une petite pâtisserie, la meilleure de la ville, d'après mes recherches. J'avais promis à Pia de lui ramener un Red Velvet Cupcake après l'avoir entendu en parler et vanter tous ses mérites pendant des heures quelques semaines plus tôt. Cette douceur allait certainement me coûter une partie de mes maigres économies, mais pour voir ses iris briller de gourmandise, ça valait le coup. Mais alors que je passe à côté d'une ruelle, je sens mon poignet se faire attraper et tirer en arrière. Je lâche un cri de surprise avant de venir enfoncer mon poing de libre dans le ventre de mon assaillant. Je me prépare à recommencer mais mon regard croise finalement le sien et je comprends finalement qui se tient devant moi, légèrement recroquevillé sur lui-même. « Je suis désolée ! Je ne savais pas que c'était toi. » je grimace, sincèrement confuse. « Lief, est-ce que ça va ? »


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Lief Blackwell
Deuxième génération

Lief Blackwell


Date de naissance : 13/06/1985
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MessageSujet: Re: He's the light in my darkness (Liven #2) He's the light in my darkness (Liven #2) EmptyDim 20 Aoû - 11:41

You’re my only hope
Raven & Lief

J'étais resté derrière la fenêtre jusqu'à ce que sa silhouette menue ne disparaisse au loin, emportée par l'horizon. Et même encore après, le regard absorbé par le vide. Ce qui venait de se produire m'avait profondément troublé et une myriade d'émotions se mêlaient à l'intérieur de moi, creusant un chemin désagréable dans mes entrailles. Putain de merde. Un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et j'appuie mes deux mains contre le rebord de ma fenêtre pour soulager ma jambe douloureuse. Je n'osais même pas jeter un regard à mon lit et aux draps froissés qui avaient été repoussés brutalement sur le côté. Tout ça me paraissait surréel. Et pourtant, les sensations qui rampaient le long de mes bras n'avaient rien d'une illusion. La pièce me semblait encore remplie de soupirs et de gémissements. Peut-être que ça m'aurait pu me tirer une certaine fierté si ça n'avait pas été pour d'aussi obscures raisons. Je ne pourrais jamais oublier le visage de Raven. L'expression hantée qui avait traversé son visage, le lueur hantée qui flottait dans le creux de ses iris. La torsion de ses lèvres et la crispation de son corps mince. Et son souffle dans le creux de son cou, contre ma bouche. Un haut-le-coeur me parcourt et je pivote sur moi-même pour rejoindre les toilettes en claudiquant, investi d'un profond sentiment de dégoût. Pour moi-même. Pour ce que j'avais eu le malheur de ressentir dans cette détresse, pour l'infime plaisir que j'avais éprouvé alors que la situation ne l'avait exigé à aucun moment. Tout n'avait été qu'une mise en scène pour contenter l'ordure de maquereau qui tenait la brune entre ses griffes. Un spectacle. Il n'y avait rien de vrai. Et ça avait du être torture pour Raven. D'avoir à dévoiler cette partie d'elle-même d'une manière aussi cruelle. Malheureusement pour elle, il avait fallu que la porte à laquelle elle se présente soit la mienne. Et même si je n'avais jamais porté le moindre jugement à ce type de travail, je n'osais pas croire que son choix avait été fait en conscience. Je ne dénigrais pas les filles de joie parce que la plupart d'entre elles le faisaient par nécessité. Si certaines l'avaient décidé de leur plein gré, ce n'était pas le cas de la majorité. Par besoin. Parce qu'il n'y avait pas d'autre solution. Et souvent, lorsqu'on faisait un pas dans ce genre de cercle, il était difficile d'en sortir.

Raven méritait tellement mieux que ça, qu'une vie passée sous le joug d'un autre, à disposer de son corps comme il l'entendait. Et je n'avais pas pu manquer l'urgence qui avait résonné dans ses yeux, qui s'était reflété dans ses gestes, dans ses paroles. Plus que l'annonce de ce qui rythmait sa vie pour le moment, c'était l'intensité des émotions qui s'étaient chevauchées pendant notre étreinte qui m'avait mis à mal. Je n'aurais jamais pu l'abandonner, peu importe l'incongruité des faits. Quitte à devoir simuler une telle scène, pour le bon plaisir de son bourreau. Et même si ça m'avait inspiré une profonde gêne, j'avais essayé de mettre celle-ci de côté. Pour elle. Pour qu'elle puisse avoir un peu de répit, pour qu'elle puisse être saine et sauve, aussi longtemps que possible. Mais j'avais maudit mon corps de réagir à ces stimuli, j'avais eu envie d'arracher ma propre peau avec les ongles au moment où je l'avais senti répondre à son appel, même factice. Tu es un être abject. Rien n'aurait pu mieux me décrire, en cet instant. Et l'eau qui coule sur mon épiderme ne suffit pas à effacer cette pensée. Pourtant, ce sont d'autres réflexions qui se glissent dans mon crâne, qui tournoient comme une nuée d'étourneaux dans le ciel. Il fallait que cela cesse. Il fallait qu'elle retrouve sa liberté. Et à défaut de pouvoir voyager vers d'autres contrées, j'allais mener une investigation dans celle qui m'était la plus familière.

Il m'avait fallu des heures de recherche, des litres de café et quelques connexions pour découvrir l'endroit où s'entassaient les victimes de Ramirez. Le fils de pute était méticuleux. Il avait bien fait les choses. Et il n'était pas donné à n'importe qui de mettre les pieds dans son établissement. La prostitution étant illégale en Californie, il avait fallu dénicher un endroit qui n'attirerait pas l'attention et agir en cercle fermé pour éviter un maximum de fuite. De toute manière, je n'avais pas le moindre doute sur les moyens qu'il utiliserait pour faire taire les traîtres potentiels.   Il m'était impossible de l'attaquer frontalement, parce qu'il devait jouer dans un cercle qui comprenait des gens plus haut placé. Des gens pour qui il serait bien malheureux d'être liés avec une affaire aussi sordide, si ça venait à être mis à jour. Mais c'était le cadet de mes soucis. La petite vie tranquille des hommes d'affaires et des gens de l'état m'importait peu, bien moins que l'avenir de ces femmes exploitées contre leur gré. Attirées par des promesses jamais tenues. Et emprisonnées dans des chambres, vouées à alimenter le plaisir malsain de ces porcs. Je n'avais pas peur des représailles. Mais je savais pertinemment que le moindre soupçon allait secouer le maquereau et le faire déguerpir au plus vite. S'il avait le plus petit doute, il allait agir en conséquences. Je ne voulais pas risquer la vie de Raven en agissant aussi effrontément. Alors je devais contourner les choses, obtenir des preuves viables par des moyens orthodoxes et j'allais avoir besoin de son aide pour ça. D'où ma présence dans le centre-ville de Los Angeles, malgré mon aversion pour la foule. Le dos droit, j'avance doucement dans l'artère principale, les yeux fixés sur la silhouette à quelques mètres devant moi. Mon indic - grassement payé pour suivre ses faits et gestes - avait vu juste et j'avais eu suffisamment de temps pour rejoindre les rues principales afin de la retrouver. Je ne pouvais pas me permettre d'être vu en sa compagnie si je voulais préserver mes chances de réussir à la tirer de l'emprise de Ramirez. Alors je devais la jouer aussi finement que lui. Et je grimace en pressant le pas, profitant d'une ruelle adjacente pour attraper son bras et la tirer rudement à l'intérieur. Son cri de surprise résonne, suivi d'un grondement de douleur accompagné d'un juron émanant de ma gorge quand son poing s'enfonce dans mon ventre. Mon corps se recroqueville vers l'avant et j'ai l'impression que mon coeur bat la mesure dans mes entrailles. Nos yeux se croisent enfin et elle s'excuse aussitôt. « Bonjour à toi aussi, Fisher. » je lâche, d'une voix rauque avant de lui jeter un regard en coin. « Je vais aussi bien qu'un homme qui vient de se manger une droite dans l'estomac. » Puis je prends quelques secondes pour respirer profondément avant de me redresser, mes mains glissant dans les poches de ma veste. « Mais je te remercie de ta considération. » Léger rictus. Avant que je ne secoue la tête, la pointant d'un mouvement du menton avant de désigner le fond de la ruelle pour lui intimer d'avancer plus loin des potentielles oreilles indiscrètes. « Je voulais te voir. J'ai une proposition à te faire. » je souffle, lorsque nous nous éloignons davantage. Ses sourcils se froncent et je ne perds pas une seconde, poursuivant mes explications. « Je vais trouver un moyen de te faire sortir de tout ça, de le faire tomber. » Pas besoin de mentionner qui exactement, nous en avions tous les deux pleinement conscience. « Mais ça aurait plus de chances de fonctionner avec ton aide, Raven. »


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Raven Fisher
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Raven Fisher


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MessageSujet: Re: He's the light in my darkness (Liven #2) He's the light in my darkness (Liven #2) EmptyVen 6 Oct - 11:27

You’re my only hope
Raven & Lief

Parfois, je me sentais comme une étrangère, comme un enfant découvrant le monde. Je ne connaissais rien de la vie, la vraie, celle où la liberté et le libre arbitre font partie du quotidien. Mon existence toute entière ne se résumait qu'à un seul être et je le haïssais avec tellement de férocité que des fois, je me surprenais à le vouloir mort. Tué de mes propres mains. Mais ce désir était destiné à rester à l'état de fantasme. Parce que sans lui, je n'étais rien. Ça me tuait de l'avouer, mais c'était une vérité. Je n'avais nul part où aller, personne sur qui compter. Pourtant, je n'avais jamais autant désiré quitter ce taudis dans lequel je vivais, souhaité mettre un terme à tout ça. Je n'en pouvais plus et j'ignorais pendant combien de temps encore je serais en capacité d'encaisser. Je ne voulais plus être un pantin, un vulgaire jouet dont on pouvait se servir à sa guise, jusqu'à le briser, encore et encore. Parce que c'est ce que j'étais, brisée. J'avais tout perdu, même le peu de confiance en moi que j'avais réussi à sauver s'était envolé. Aujourd'hui, il ne me restait plus rien. Il avait même réussi à m'enlever la seule personne qui me permettait de garder un pied dans la réalité, qui me permettait de me sentir normale, le temps de quelques heures. Et je me dégoûtais pour ça. La vérité sur qui j'étais lui avait explosé sous les yeux et pas un seul jour ne passait sans que l'envie d'hurler se taise. Je l'avais entraîné dans un jeu malsain, dans un univers effroyable qu'il aurait mieux fait de ne jamais connaître. Et tout ce que je pouvais espérer, à l'heure actuelle, c'était qu'il me pardonne. Qu'il soit en capacité d'entendre mes excuses silencieuse, celles que je me répétais en boucle chaque soir, avant d'oser fermer les yeux. Parce que jamais je n'aurais la force de les lui présenter. Jamais je ne trouverais la force de lui faire de nouveau face.

Heureusement, il y avait Pia. Elle me permettait de tenir le coup et de me rappeler les raisons pour lesquelles ke devais me battre. Malgré tout ce que nous endurions, malgré nos vies misérables, elle restait une lueur dans l'obscurité, une étoile brillante et rassurante dans la nuit. Je devais la faire sortir. Je devais la mettre hors de sa portée et la protéger des maigres horreurs qu'il ne lui avait pas encore fait subir. Mais je n'avais pas de plan, pas d'idées lumineuses ou d'infimes pistes. Rien. C'était le néant. Mes pensées ne cessaient de se tourner vers la seule et même personne, si bien que je me maudissais de penser à lui au lieu de tenter de trouver une porte de sortie. J'avais l'impression que ça virait à l'obsession. Pourquoi est-ce qu'il avait accepté de m'aider ? Pourquoi est-ce qu'il avait prit un tel risque alors qu'il savait les dangers qu'il encourait ? Est-ce qu'il me considérait toujours comme une amie ou n'étais-je plus qu'une inconnue ? Mais surtout, est-ce qu'il me détestait autant que moi je pouvais me détester ? Et sa présence, presque irréelle, en face de moi, ne parvient pas à effacer le tiers de toutes ces interrogations. Au contraire, elles reviennent à la charge, plus nombreuses encore. Quoi qu'il en soit, si il m'appréciait encore un tant soit peu, vu le coup que je viens de lui asséner, ça doit être terminé. « Pardon. » je bredouille. « Je pensais que tu étais quelqu'un d'autre. » Peu importe qui il aurait pu être, au final, mon esprit s'attendait à devoir se battre pour notre survie. Puis je le vois nous indiquer le fond de la ruelle et je le suis, non sans jeter un coup d'œil derrière moi. Je n'aimais pas la tournure que prenait cette rencontre. Et je sens mon cœur se serrer dans ma poitrine quand il reprend la parole. Quel genre de proposition ? À quoi est-ce qu'il pouvait bien penser ? Généralement, ce type de phrase dans la bouche d'un homme ne sentait jamais bon. Il doit lire en moi comme dans un livre ouvert, parce qu'il enchaîne aussitôt et je cesse de respirer, pendant quelques secondes. « Es-tu devenu fou ? » je demande, les sourcils froncés. Mais non, je peux voir dans son regard qu'il est sérieux et parfaitement lucide. Je me rapproche de lui, effectuant quelques pas en avant, afin d'être certaine qu'on soit les seuls à s'entendre. « Il est dangereux, Lief. Tu ne sais pas dans quoi tu veux t'embarquer. C'est trop risqué et je refuse que tu sois plus impliqué. » Si Ramirez venait à apprendre qu'on se connaissait déjà avant cette fois-là, il trouverait le moyen de le faire taire. À jamais. Et pourtant, malgré les risques, malgré la crainte de l'entraîner avec moi dans cet enfer ou pire encore, j'entrevois enfin une lueur d'espoir. Mais à quel prix ? « Pourquoi est-ce que tu m'aiderais ? » je souffle, les lèvres tremblantes. « Qu'est-ce que tu attends de moi en retour ? » Lief était différent des hommes que je côtoyais et que j'avais côtoyer, mais une part de moi ne pouvait s'empêcher de penser que rien n'était gratuit.

Et quitte à tomber de haut, je préférerais que ce soit maintenant.


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