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Oh! What a wonderful and beautiful vegetables (Paxteria #2)

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Asteria Lovell
Troisième génération

Asteria Lovell


Date de naissance : 22/11/1999
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MessageSujet: Oh! What a wonderful and beautiful vegetables (Paxteria #2) Oh! What a wonderful and beautiful vegetables (Paxteria #2) EmptyDim 26 Fév - 17:00

I am not here. You haven't seen me.
Paxton & Asteria

« Je n’arrive pas à croire que tu aies fait un trou dans ton plafond. » commence Betsy, tout en portant sa tasse de café à ses lèvres. « Avec une arme qui plus est. » Un rire jaune s’échappe de mes lèvres et si elle n’était pas ma meilleure amie, je l’étranglerais pour l’affront qu’elle osait me faire. « Tes parents ont dit quoi ? » Je passe une main nerveuse dans mes cheveux avant de venir croiser mes bras sur ma poitrine. « Rien. Absolument rien. » je finis par répondre en haussant les épaules. Mais je vois bien dans le regard qu’elle me lance qu’elle a du mal à me croire. Pourtant, c’était la stricte vérité, mes parents ne m’avaient absolument rien dit à ce sujet. « Terry… » Urgh. C’était le problème avec les meilleures amies. Ça nous connaît trop bien et c’est presque impossible de leur mentir. L’enfer quoi. « Il se pourrait que je ne leur ai absolument rien dit. » Pourquoi dire quelque chose qui n’allait faire que des les inquiéter encore plus qu’ils ne l’étaient déjà, hein ? J’étais une adorable petite fille qui pensait au bien-être de ses parents et à leur pauvre petit coeur fragile. Parce que j’étais à peu prés certaine qu’ils ne se remettraient jamais d’un aveux pareil. Alors moins ils en savaient sur ce léger accident, mieux c’était. « Et ils t’ont juste filé deux-milles dollars sans poser la moindre question ? » J’hoche la tête en guise de réponse avant de boire, à mon tour une gorgée de ma boisson chaude. Bon, en vérité, j’avais usé de mes charmes et inventer une connerie plus grosse que moi pour qu’ils m’avancent une telle somme. Un séminaire avec l’école et des livres de médecines à racheter, en plus de la vie difficile d’étudiante et la hausse des prix, le tout combiné à une avance de mes cadeaux d’anniversaire et de Noël. Ils m’avaient envoyé un chèque qui aurait pu me permettre de me payer un voyage à Hawaï si je n’avais pas dépensé la quasi totalité dans les réparations du toit et dans une chambre d’hôtel le temps que mon appartement redevienne habitable. Je sens le poids de son jugement sur mon visage et je lève les deux mains en l’air, signe de reddition. « Je leur dirais la vérité. Un jour. Sur mon lit de mort, par exemple. » Betsy secoue la tête avant de se rapprocher de moi en jouant des sourcils. « Et ton policier beau gosse, alors ? » Là, je crois que je vire carrément au rouge pivoine en un temps record. « Ce n’est pas mon policier, d’abord. » je marmonne en détournant le regard. « Pourquoi tu rougis quand je parle de lui alors ? » Traîtresse. Bougresse.Vile et diabolique personne. « N’importe quoi. » je m’offusque en me donnant des petites tapes sur les joues. « Mouais. Moi j’dis que tu as toutes tes chances. Après tout, il ne t’aurait pas embrassé si tu le laissais indifférents. Je suis sûre qu’il a apprécié tous les beaux compliments que tu lui as fait. Surtout celui sur son fess… » Je me lève d’un bon de ma chaise, ma main venant se plaquer sur sa bouche pour la faire taire. Plutôt mourir que de me rappeler ce que j’ai osé dire ce soir là. L’affreuse se met à rigoler et je décide qu’il est temps de l’abandonner avant que cette discussion ne devienne encore plus gênante. « Boire un café avec toi et toujours un moment très agréable, mais je dois filer. J’ai des courses à faire si je ne veux pas mourir de faim dans les prochains jours. » Un nouveau sourire étire son visage pour en faire six fois le tour et je sais qu’une nouvelle connerie va s’échapper de ses lèvres. « Oh, moi je connais bien quelqu’un qui pourrait rassasier ta faim. » Je l’aimais autant que je la détestais. Je décide qu’il est grand temps de fuir avant que son cerveau aussi détraqué que le mien ne poursuive et je quitte le café où nous nous étions installés pour me diriger vers le supermarché le plus proche.

La seule et l’unique Queen B à fond dans les oreilles, mon panier dans les mains, je parcours les rayons à la recherche des mets les plus gras qui me permettront de survivre à cette semaine. Nutella, gâteaux en tout genre, des chips et surtout une tonne de café pour que mes yeux restent ouverts en toute circonstance pendant mes heures de révisions nocturnes. Mais horreur, malheur, mon regard est attiré vers un incroyable, somptueux et dangereux spécimen de type homme policier que je souhaitais éviter comme la peste. « C’est une blaaaaague ?! Rhaaaa ! » je m’insurge pour moi-même avant de tourner les talons et de faire demi-tour. Je refusais catégoriquement de croiser son chemin ou de lui adresser la parole. La honte était encore bien trop présente pour que je puisse avoir une quelconque discussion avec lui. Alors je fais la première chose qui me vient à l’esprit et je pivote sur ma droite pour faire fasse à l’étalage de fruits et légumes, cachant ma tête derrière une énorme salade. Puis je recule, lentement, tout en lançant quelques regards dans sa direction avant d’abandonner la malheureuse dans un coin et de plonger littéralement ma tête au niveau des carottes, mes cheveux tombant en rideau devant mon visage. Mais j’entends mon prénom être scandé dans mon dos et je me raidis avant de me baisser complètement pour disparaître de son champ de vision. Repli stratégique. Maintenant. Je fais glisser mon panier sur le sol avant d’avancer à quatre pattes jusqu’au prochain rayon, bénissant les Dieux qu’il n’y ait personne pour me juger à l’heure actuelle. Sauf peut-être un type derrière ses caméras, mais je m’en préoccuperais plus tard. Une fois certaine qu’il n’est plus dans les parages, je me redresse afin de me diriger en direction du rayon des pizzas pour compléter mon kit de survie. J’en attrape une au hasard dans le frigo, mais au moment de le refermer, le gueux se trouve au bout du couloir. Je rouvre la porte, regrettant presque de ne pas pouvoir m’enfermer à l’intérieur. Si je ferme les yeux et que je ne le vois pas, il ne peut pas me voir, hein? Je n’ai jamais autant espéré que ce soit vrai en cet instant.


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Paxton Murray

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MessageSujet: Re: Oh! What a wonderful and beautiful vegetables (Paxteria #2) Oh! What a wonderful and beautiful vegetables (Paxteria #2) EmptyLun 27 Fév - 20:17

Oh, I see you very
VERY well, darling.
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« Alors ? » Mon corps se fige d'un coup net et je laisse échapper le cri le moins viril du monde. Puis je pivote, mes bras se tendent automatiquement devant moi, les jambes fléchies en position défensive. Avant d'apercevoir la silhouette qui se trouve appuyée contre l'encadrement de la porte, avec un sourire éminemment satisfait. « Putain de merde, Fin' ! » je rouspète, me relâchant automatiquement à la vision de mon cousin. « Tu m'as foutu la frousse. Qu'est-ce que tu fous là, d'ailleurs ? » Pas qu'il me dérange, sur le principe. Finlay était un membre de ma famille mais il restait surtout mon meilleur ami. « Je viens admirer le paysage. » Regard appuyé. Chair de poule. Rictus démoniaque. L'enfoiré. « Je te rappelle que tu m'as gracieusement fait don du double de tes clés. Tu sais, pour m'occuper de la créature qui fait la loi chez toi quand tu es trop occupé à mettre les menottes aux vilains criminels de Los Angeles. » Alias Tristepin, mon chat. Qui est étalé de tout son long sur le rebord intérieur de la fenêtre, sous les rayons du soleil. Tel un parfait maître du monde en devenir. « Peut-être que j'aurais du y réfléchir à deux fois, en fin de compte... » je marmonne, en frottant rapidement mes cheveux à l'aide de ma serviette avant de rejoindre ma commode pour enfiler un tee-shirt. « Mais ça ne me dit toujours pas pourquoi tu viens me reluquer de bon matin. » Soupir dramatique de l'autre côté de la pièce. « Dis-le moi tout de suite si je t'emmerde. » Coup d'oeil dans sa direction additionné d'un air plus qu'équivoque.  Un doigt d'honneur m'est adressé pour toute réponse et je laisse échapper un éclat de rire sonore avant de finir de m'habiller sous sa mine bougonne. Il y avait toujours eu besoin de peu de mots échangés pour se comprendre et ça, depuis tout petits. « Tu t'en remettras. » je souffle, en tapotant son épaule quand je passe à sa hauteur pour sortir de la pièce. Et je l'entends me suivre, se laissant tomber dans une chaise autour du comptoir de la cuisine pendant que je prépare deux tasses de café.

« Tu l'as revue ? » Ma tête pivote sur le côté et je fronce les sourcils. « Qui ça ? » Nouveau soupir, cette fois exaspéré. « La Sainte Vierge Marie. Réfléchis, abruti. La demoiselle qui fait des trous dans le plafond et qui aurait plus qu'apprécié jouer avec ton autre arme de service. » Ma main tremble légèrement sur la carafe en verre de la cafetière et je me concentre suffisamment pour verser la boisson sans en mettre partout, rejoignant le châtain autour de l'îlot. « Tellement poétique, Fin'. Pourquoi es-tu ingénieur automobile déjà ? Tu as raté ta vocation. Vraiment. » je raille, avant de passer une main lasse dans mes mèches encore humides. « Et pour te répondre : non. Rien d'étonnant, compte tenu du fait que son numéro ne soit pas en ma possession. Faire le pied de grue devant son appartement en attendant qu'elle rentre est considéré comme du harcèlement alors n'y penses même pas. » Devais-je lui rappeler que je travaillais pour la police ? « ...Je compte sur le destin ? » je termine, avec un petit sourire absolument pas assuré. « Donc tu aimerais bien la revoir ! » Je ravale l'exclamation évidente qui me brûle les lèvres, penchant plutôt pour un air relativement cool et assuré. Histoire de sauvegarder le peu de réputation qu'il me reste après avoir raconté ma mésaventure à mon cousin. « Elle me plaît bien. » je lâche, avec un petit sourire. Je gardais un souvenir terriblement vif d'Asteria. Son visage m'apparaissait encore très nettement, avec ses pommettes roses et ses yeux légèrement vitreux. Ses paroles décousues et sans le moindre filtre. Ce grain de folie et cette légèreté. Il avait suffi d'une fois pour m'intriguer et je voulais en découvrir davantage. « J'ai besoin de rencontrer cette fille. » Mes yeux s'agrandissent de terreur. « Jamais. » Mécontentement de l'autre côté de la table. « Excuse-moi ? Et pourquoi ça ? » Pour une raison évidente ? « Parce que tu es cinglé et qu'elle risque de prendre peur ? » je rétorque et je le vois croiser les bras contre son torse. « Tu dis ça mais t'es carrément flippé à l'idée qu'elle m'apprécie plus que toi, vu ce que tu m'as raconté à son propos. Je suis tellement plus génial. Tu n'y peux rien, Pax. Je suis 100% naturel. Je conviens même aux vegans. » Voilà, c'était exactement pour ça que je refusais qu'il la rencontre un jour. Parce que ça risquait de créer la fin du monde, s'ils avaient le malheur de se trouver tous les deux dans la même pièce.

Finlay finit par quitter mon appartement en fin de matinée après moult discussions, potins familiaux et litres de cafés ingurgités. Et je me décide à faire un tour au supermarché pour ravitailler mon réfrigérateur. Un pull à la capuche rabattue sur la tête, des écouteurs dans les oreilles, je flâne à travers les rayons en réfléchissant à ce qui manque cruellement chez moi. Puis je fais un rapide détour pour racheter de quoi nourrir la créature machiavélique qui sommeille certainement sur mon lit, en cet instant. Autant dire qu'il aura investi ma couette à l'instant même où la porte de l'appartement se sera fermée. Une fois ceci fait, je me dirige vers le rayon légumes, m'arrêtant en apercevant une figure qui ne m'est pas inconnue. Les battements de mon coeur s'accélèrent légèrement et je plisse les yeux pour être certain de ne pas confondre. Mais non, c'est bien la jeune femme dont je parlais le matin même avec Finlay qui se trouve à quelques mètres, entre deux salades. Un rictus étire mes lèvres en comprenant son manège. Je l'interpelle, avant d'écarquiller les yeux quand elle disparaît de mon champ de vision. Mais qu'est-ce que- Je me retiens à peine d'éclater de rire et je fais tout mon possible pour ne pas avoir l'air d'un dégénéré devant le reste des clients. Alors je prends une grande inspiration pour tenter de me maîtriser avant de la suivre tranquillement, réussissant à l'atteindre au niveau des pizzas surgelées. Je ne peux pas retenir un gloussement devant son action et je m'approche de la porte vitrée, secouant vigoureusement ma main de l'autre côté pour la saluer. « Tu sais que je te vois quand même, n'est-ce pas ? » je l'interroge, plus qu'amusé. Avant de reculer légèrement et de la contourner, pour ne plus avoir d'obstacle entre nous. « Je ne pensais pas te revoir autour d'une pizza surgelée à la bolognaise mais c'est toujours mieux que de ne pas te revoir du tout. » Mon regard dévie sur son panier de courses et son contenu est tout fait représentatif, ce qui me tire un nouveau gloussement. « Un petit creux ? »



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MessageSujet: Re: Oh! What a wonderful and beautiful vegetables (Paxteria #2) Oh! What a wonderful and beautiful vegetables (Paxteria #2) EmptyMar 13 Juin - 23:35

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Des situations honteuses ou grotesques, j'en avais beaucoup trop à mon actif pour pouvoir toutes les citer. Le ridicule ça me connaissait et, en règle générale, je m'en fichais pas mal. Je n'allais décemment pas en mourir et, la plupart du temps, ces scènes particulièrement gênantes pour ma personne se déroulaient à la vue de parfaits inconnus. Et est-ce que j'en avais quelque chose à faire de l'avis de personnes que je ne reverrais jamais de mon existence ? Non. Alors, jusqu'à maintenant, je n'avais jamais cessé d'être moi de toute façon, mon côté excentrique ne plaisait pas à tout le monde et j'en avais parfaitement conscience. C'était, sans aucun doute, pour ça que mes amis se comptaient sur les doigts d'une seule main. La moitié des personnes présentes à ma fête d'anniversaire ne devaient même pas savoir qui j'étais et encore moins s'en soucier. L'avantage d'étudier la médecine, c'est que la réputation que nous, étudiants, avions était entièrement vraie. Ils étaient seulement là pour picoler et oublier combien les prochaines années de notre vie allaient être un Enfer. Et je ne pouvais même pas leur en vouloir de s'être pointé chez moi sans même savoir qui organisait la fête, parce que j'étais la première à le faire lorsque le besoin d'évacuer tout mon stress se faisait ressentir. Seulement voilà, ma soirée avait tourné au vinaigre, j'allais inévitablement devenir le sujet préféré de toutes les promotions confondues et ça, c'était quelque chose que je n'avais pas du tout envisager. Parce que me tourner en ridicule avec un pseudo strip-teaseur, c'était une chose avec laquelle j'aurais pu vivre, mais connaître ce moment désastreux ou la police elle-même met fin à la fête, ça, c'était à la limite du supportable. Mais là combinaison des deux, c'était définitivement trop pour moi. J'aurais presque préféré faire un bon de six ans en arrière et me faire prendre la main dans le sac par mes parents. Il ne manquait plus que je me retrouve à faire le buzz sur internet et je n'aurais plus qu'à fuir au Groenland et à devenir éleveuse de pingouins. Ce n'était pas dans mon plan de carrière, mais j'étais persuadée que je saurais m'habituer à cette nouvelle vie si besoin.

Mais le pire dans tout ça, ce n'était pas réellement la honte que j'allais devoir assumer à l'université, mais celle que je portais tous les jours en craignant de recroiser Paxton. Et pourquoi est-ce que j'étais autant angoissée à cette idée ? C'était fort simple. Petit un, parce qu'il était flic. Petit deux, parce qu'il était diaboliquement sexy. Petit trois, parce que j'avais pensé chacune des paroles prononcées ce soir-là. Oui, même celles disant que son uniforme lui faisait un cul d'enfer. Et petit quatre, parce qu'il m'avait embrassé, que ses lèvres contre les siennes avaient provoquées une samba générale dans mon esprit et, qu'à l'heure actuelle, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à lui, à son corps de rêve et au timbre envoûtant de sa voix. Et vous n'aviez aucune envie de savoir ce que toutes ces pensées déclenchaient en moi. Une sorte de raz-de-marrée émotionnel et pas que. Alors non, recroiser sa route n'était pas envisageable, notamment pour ma propre survie. Je me connaissais suffisamment pour savoir qu'en sa présence, j'allais frôler l'hypoxie, perdre mes moyens et parler sans réfléchir. Et comme les derniers événements pouvaient en témoigner, ça ne me réussissait pas vraiment. De toute façon, je n'avais pas de temps à accorder à un garçon. Je devais me consacrer pleinement à mes études, à mon obtention du diplôme et à mon internat qui n'allait pas tarder à débuter. Est-ce que ces propos sonnaient affreusement faux venant de moi ? Absolument. De toute façon, qu'est-ce qu'un type comme lui pouvait-il bien me trouver ? D'autant plus que son baiser ne voulait certainement rien dlre. Il me l'avait très certainement donner par gentillesse ou par pitié. Je devais encore travailler un peu sur ma question.

Quoi qu'il en soit, l'univers à vraisemblablement décidé de me chier dessus pour les six prochains mois. Sur toutes les supérettes du coin, il fallait qu'il vienne dans la même que la mienne ! C'était un véritable cauchemar, une descente dans les abysses. Je décide de me la jouer discrète au milieu des légumes tout en fuyant au rayon des surgelés. Et si j'ai l'impression d'être aussi discrète qu'une petite souris et de m'être transformée en ninja, sa présence à quelques mètres de moi me prouve l'exacte contraire. Guidée par la force du désespoir, je rouvre la porte du frigo dans le but de me cacher derrière, sans grand résultat. Évidemment. La porte est transparente et ne possède malheureusement pas la capacité de me faire disparaître. Alors j'opte pour la solution la plus logique et je feins la surprise. « Oh ! Paxton, je ne t'avais pas vu. » Qu’on me décerne un Oscar, s'il vous plaît. Leonardo Dicaprio peut retourner se coucher, je l'écrase par tant de talent. Je l'observe me contourner pour se tenir à mes côtés, sans le moindre obstacles cette fois, et pour une raison que j'ignore, mes mains viennent cacher la pizza surgelée dans mon dos. La porte en profite pour se refermer et je me racle la gorge tout en déposant mon article dans mon panier. « Oui, quelle surprise… De te croiser, ici… En train de faire tes courses… » Est-ce que ça voulait dire qu’il habitait tout près d’ici ? Que, dans ce cas là, nous étions presque voisins ? Horreur, malheur ! Mon regard se baisse sur mes achats qui se constituent essentiellement de bonbons, de chocolats et de nourriture dont l'élément le plus sain doit être ma brique de jus de fruits. « Ce n'est pas pour moi. » je me sens obligée de mentir. « C'est pour une amie. Elle est a l’hôpital. Une jambe cassée à cause de vacances au ski. Et tu sais, la bouffe là-bas, c'est déprimant... » Je passe une main gênée dans mes cheveux, me maudissant de ne pas avoir joué la carte de la rupture amoureuse pour ladite amie. Ça aurait été bien plus crédible.


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Paxton Murray

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MessageSujet: Re: Oh! What a wonderful and beautiful vegetables (Paxteria #2) Oh! What a wonderful and beautiful vegetables (Paxteria #2) EmptyJeu 19 Oct - 17:36

Oh, I see you very
VERY well, darling.
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Je crois que de toute ma vie, je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme elle. Asteria était impossible à décrire, parce qu'elle ne ressemblait à personne d'autre. Et je la voyais un peu comme une sorte d'extraterrestre, dans un sens. Mais un alien plutôt charmant, dans son genre. Impossible d'oublier son visage aux joue roses, ses yeux vitreux et cette langue bien pendue pendant sa fête d'anniversaire. Des paroles décousues, sans le moindre filtre, sans aucune pincette. Elle avait exprimé tout ce qui avait traversé son cerveau à ce moment là et je ne savais toujours pas si je devais continuer d'en rire ou au contraire, en avoir peur. Pourtant, sa franchise avait quelque chose de rafraîchissant, de nouveau. Dans un univers où la plupart des gens réfléchissent consciencieusement à ce qu'ils vont dire, sans la moindre spontanéité, c'était agréable de faire face à quelqu'un de franc, même si ça partait dans des extrêmes des plus saugrenus. Et l'espace d'une soirée, j'avais eu le sentiment d'être au chose qu'un flic voué à prouver sa valeur, autre chose qu'un agent de la justice agissant fidèlement aux règles, sans déroger à sa ligne de conduite. Certes, ça s'était terminé par un trou au plafond. Oui, ça aurait pu être beaucoup plus dangereux. Mais il ne s'était rien passé d'autre.

Et personne n'en saurait rien. Elle est belle la police de Los Angeles, hein ? Ahem.

Néanmoins, je ne pensais pas la croiser entre deux rayons dans la supérette du coin. Mais il semblait que si, au vu de la silhouette mince qui tentait désespérément de se planquer entre deux portes de congélateurs. Je retiens à peine un gloussement devant son attitude. Je n'avais pas osé espérer la croiser aussi vite depuis notre première et dernière rencontre. Pourtant elle se trouvait devant moi, en train de faire l'andouille en croyant que ça allait m'empêcher de l'apercevoir. Et je ne pouvais pas m'empêcher de trouver ça adorable. Dans mon quotidien cadré et relativement strict, elle était pareille à une bouffée d'oxygène. Pétillante. Naturelle. Séduisante. Oh ! Paxton, je ne t'avais pas vu. Mon Dieu. Cette fille était incroyable. Je réprime difficilement un ricanement nerveux, penchant la tête sur le côté pour l'observer. Même échevelée et le joues cramoisie, elle restait jolie. Et elle me donnait envie de l'asticoter davantage. « Ah bon ? La vitre est vraiment très propre, pourtant. » je rétorque, avec un rictus amusé. Avant de contourner la porte ouverte pour me glisser à ses côtés. J'étais en train de me demander si elle n'allait pas se liquéfier d'un moment à l'autre, vu la manière dont elle gigotait maladroitement sur place. « N'est-ce pas ? Comme quoi, on était destinés à se revoir. » Et pas comme faux chippendale pour une soirée d'anniversaire. Même si ça semblait lui avoir fait pas mal d'effet, à mon souvenir. Mes yeux glissent sur son panier et je ris devant son contenu, condensé de tout ce qu'on pouvait faire de gras, salé et sucré. Et elle se fait un devoir d'argumenter ses choix, agrandissant un peu plus le sourire qui orne déjà mes lèvres à chaque parole prononcée. « Je ne juge pas. » je réplique, avant de la fixer intensément. « Mais tu lui souhaiteras un bon rétablissement de ma part, dans ce cas. » Petit air entendu. Parce que nous savions que ça allait être vraiment très adapté pour une personne en voie de guérison. Et que toutes les chambres d'hôpital sont équipées de micro-ondes. Mon appartement, lui, oui. Alors j'attrape une pizza aux quatre fromages avant le glisser dans mon propre panier. Pour lui montrer que je suis un être humain normal qui ne mange pas que des légumes et des flocons d'avoine. Certes, j'essaye d'avoir un régime le plus équilibré possible pour rester en forme. Mais je ne suis jamais à l'abri de la flemme ou d'une envie de manger des cochonneries. Et aussi parce que je voue un amour infini à la pizza. Surtout celle avec un maximum de fromage fondu. « Comment se porte le plafond ? Pas trop secoué ? » je demande innocemment, en faisant mine de chercher autre chose dans les étagères réfrigérées.



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MessageSujet: Re: Oh! What a wonderful and beautiful vegetables (Paxteria #2) Oh! What a wonderful and beautiful vegetables (Paxteria #2) EmptyJeu 15 Fév - 10:37

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Enfer et damnation ! J'étais maudite. Je devais être la victime d'une malédiction lancée le jour de ma naissance par une affreuse bonne femme. Je ne voyais pas d'autres explications logiques et rationnelles pour expliquer tous mes problèmes. Parce que me ridiculiser le jour de mon anniversaire, c'était une chose, faire un trou dans le plafond de mon appartement avec un flingue, c'en était une autre a la limite de l'acceptable, mais recroiser l'homme responsable de tout ce chaos, c'était au-dessus de tout. La vie, le karma, le destin, ils avaient tous décidé de se venger et de faire de mon existence un Enfer. J'aurais aimé me fondre dans le décors, ne faire plus qu'un avec le sol, le mur, la pizza surgelée que je tiens entre les mains, tout, plutôt que de lui faire face à cet instant bien précis. Je n’avais aucun mal à me souvenirs de toutes les paroles que j’avais honteusement prononcées, des gestes que j’avais pu avoir en partie à cause de l’alcool. (L’autre partie étant simplement parce que je suis une abrutie finie qui mérite de se donner des claques à chaque réveil.) Mais le pire dans tout ça, c’était à qui j’avais infligé ça. Paxton n’était pas le super strip-teaser commandé par ma meilleure amie, mais bel et bien un flic. UN.FLIC. Un représentant des forces de l’ordre, un homme faisait régner la justice, bref, un gars avec qui on évite de montrer sa grande stupidité, même avec trois grammes dans le sang. J’avais bien conscience que j’aurais pu tomber sur le méchant policier et bien moins bien m’en sortir, mais c’était honnêtement et sincèrement gênant. Si je n’avais pas une dure vie à mener et des études à réussir, je pense que je me serais déjà exiler sur un autre continent. L’Asie, peut-être, mais en soit, qu’importe, tant qu’il y avait plus de dix heures d’avion, c’était bon.

Et, j’aurais peut-être finalement dû quitter le pays ou la ville, tout du moins, parce que malgré la grandeur de Los Angeles, il fallait que Monsieur fasse ses courses dans le même supermarché que moi. Bah oui, aha, ce n’est pas drôle sinon. Quand je dis que je suis maudite, je n’exagère à peine. J’essaie de le fuir, évidemment, mais c’est qu’il est persistant, pire qu’une moule accrochée à son rocher. « Elle est plus opaque de mon côté. » je réponds, en tirant légèrement la porte du grand frigo vers moi, comme pour l'empêcher de venir vérifier ce que j'étais en train d'avancer. Il se glisse finalement à mes côtés et je referme le congélateur avec précipitation, pour me tourner dans sa direction. « Destiné… Oui, j’aurais deux ou trois mots à lui dire, au Destin. N’hésite pas à me l’envoyer, si jamais tu le croises. » J’allais l’étouffer, l’étriper, l’envoyer mourir dans les flammes des Enfers pour ce qu’il m’obligeait à subir en ce bas monde. Je n’avais pas les épaules pour ça. Le ça étant le mètre quatre-vingt de charisme qui me fait face. Je n’étais qu’une pauvre petite fille fragile, avec un coeur de guimauve et des hormones en ébullition. Ce démon me faisait beaucoup trop d’effet pour ma propre santé mentale et je voyais rouge depuis qu’il avait réapparu dans mon champ de vision. Je n’étais déjà pas le spectromètre de masse le plus résolutif du laboratoire, mais face à lui, je perdais littéralement tous mes moyens. La preuve, j’en viens même à me justifier du contenu de mon panier alors que je suis une personne tout à fait respectable qui mange des légumes quand elle n’est pas en période de stress intense à cause de ses examens. « Je lui transmettrais. Je suis sûre que ça lui fera infiniment plaisir. » Ou qu’elle ira se jeter par la fenêtre du quatrième étage en rentrant chez elle, parce que vraiment, c’est trop la honte. Oui, je parle bien de moi. Je l’observe finalement se rabattre, à son tour, sur une pizza quatre fromages et je retiens la réflexion qui me brûle les lèvres. Bien. Les policiers ne mangeaient pas tous du quinoa et des petits légumes pour maintenir leur forme d’athlète. Je prends note. Arrive la question qui fâche et je me rembruni quelque peu. Le plafond. Vaste et grande question. La somme à payer avait manqué de me faire tourner de l’oeil et je vivais, aujourd’hui, aux crochets de mon compte en banque déjà pratiquement vide. La générosité de mes parents avaient des limites et celles-ci s’avéraient être le montant inscrit sur le chéque qu’ils m’avaient envoyé, s’imaginant qu’il me servirait sur plusieurs mois. Que nenni. Je n’avais pas touché un centime de cet argent pour mon plaisir personnel et je le vivais un peu mal. D’autant plus que vu ce qui me restait, j’avais à peine eu de quoi me payer un hôtel convenable et mon manque de sommeil s’en souvenait encore. « Le plafond se porte bien. » Il était flambant neuf, brillait presque de mille feu et vu ce que j’avais déboursé, j’osais espéré qu’un ou deux diamants avaient été incrusté durant les réparations. « Et il n’est pas aussi secoué que sa propriétaire. » je termine en ronchonnant. Cette réflexion était à prendre dans le sens qu’il voulait, les deux fonctionnaient à la perfection. « Mais merci de t’inquiéter pour lui. Je pense qu’il va avoir besoin de quelques séances de psy pour se remettre entièrement de cette épreuve. » Et moi aussi.


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Oh! What a wonderful and beautiful vegetables (Paxteria #2)
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