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Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1)

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Meadow Hodgson
Troisième génération

Meadow Hodgson


Date de naissance : 23/08/1997
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MessageSujet: Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) EmptyJeu 19 Mai - 17:01

I'm not ready to become a mother
Fitz & Meadow

Je souffrais le martyr. Ça faisait maintenant des heures que je peinais à me concentrer sur mon travail, et pourtant j’en avais une tonne, tant les douleurs devenaient de plus en plus atroces. J’avais tout essayé pour tenter de les apaiser, mais rien n’y faisait. Et depuis quelques minutes, j’avais l’horrible impression que mon état s’empirait. Pourtant, Dame Nature s’était terminée quelques jours plus tôt et je n’avais pas d’autre symptôme qui pouvait laisser présager à une autre maladie quelconque. J’étais en train de me demander si je ne me tapais pas un ulcère à cause de tout le stress que j’avais au boulot, mais c’était sûrement m’inquiéter pour rien. Je me décide finalement à aller voir ma responsable, une femme charmante que j’appréciais malgré son mauvais caractère et sa fâcheuse tendance à ne jamais écouter quand on lui parlait. Elle avait énormément de mal à déléguer, se plaignait donc de toujours être surchargée et ceci expliquant cela, elle n’écoutait que d’une oreille distraite quand on s’adressait à elle. Mais j’avais l’habitude et je n’y prêtais même plus attention. Sûrement parce que je la connaissais depuis que nous avions dix ans et qu’elle était presque comme une sœur pour moi. « Margaret ? » je l’interpelle en m’arrêter dans l’encadrement de sa porte. Je ne remarque seulement quand elle se tourne vers moi qu’elle est au téléphone et je prends mon mal en patience, tandis qu’elle me fait un signe de la main pour que j’attende quelques secondes. Mais je commence à vraiment me sentir mal et je crois que ma pâleur l’inquiète suffisamment pour laisser notre client en plan. Elle lui indique qu’elle le reprend dans quelques secondes, pose le téléphone et m’observe de longues secondes en grimaçant. « Tu fais peur à voir. Tu devrais rentrer chez toi, je suis sûre que tu couves quelques choses de pas très net. » Je lève mon majeure dans sa direction, hochant tristement la tête. « Je bosserai depuis chez moi. Désolée. » Elle secoue la tête avant de reprendre la parole, un sourire à la fois inquiet et amusé étirant ses lèvres. « Consulte plutôt un médecin. Et reviens plutôt en forme dans quelques jours. Et prends ta journée. » Je pousse un léger soupir, la saluant alors qu’elle retourne au téléphone et je fais demi-tour pour passer à mon bureau et récupérer quelques dossiers dont les croquis attendaient toujours. Ce n’était peut-être pas grand-chose et, avec un peu de repos, je serai de nouveau sur pieds dans la soirée.

Une fois la porte de l’appartement passée, je constate que ce dernier est vide, dénué de toute âme qui vive. Fitz devait être au travail et au vu de l’heure peu tardive qu’il était, ne serait pas de retour avant un petit moment. Je décide de rejoindre mon lit, retirant mes vêtements de travail pour quelque chose de plus confortable et m’écroule dedans. Je rejoins rapidement les bras de Morphée, pour ne les quitter seulement lorsque deux coups sont donnés contre ma porte. Je grommelle en entendant la voix de mon colocataire s’élever de l’autre côté, sortant la tête de sous mes draps pour lui répondre que je n’ai pas faim et que ça ne sert à rien de m’attendre pour dîner. J’ai toujours un mal de chien bordel et je crois que ça se fait sentir sur mon humeur. Je devrai peut-être songer à aller aux urgences, mais j’ai peur qu’on se moque de moi. Il y a plus grande que des douleurs au ventre. À moins que ce soit l’appendicite. Possible, je ne l’ai jamais eu, après tout. Je me décide finalement à quitter la chaleur de ma couette, aplatissant mes cheveux à l’aide de mes mains et au moment où je contourne mon lit, une violente douleur me fait perdre la raison. « Fitz ! » je hurle, soudainement prise de panique. C’était quoi ce bordel ? Ça m’irradie tout le corps, remonte jusque dans mon dos et m’empêche de faire un pas de plus. Les larmes me montent aux yeux et je me tourne vers mon colocataire, devenu ami, qui vient de faire irruption dans ma chambre, le suppliant du regard pour m’aider à prendre une décision rationnelle, parce que là, je n’arrive plus à rien. « J’ai super mal. » je geins, me pliant en deux, mes bras encerclants mon ventre. « Depuis ce matin. » je lâche, essoufflée. « Tu peux m’apporter un verre d’eau… S’il te plaît ? » Ou peut-être un truc dix fois plus fort, de type vodka. Avec un peu de chance, ça fera disparaître la douleur.


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Fitz Bercland
Troisième génération

Fitz Bercland


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MessageSujet: Re: Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) EmptyJeu 2 Juin - 0:23

Excuse me, but how the fuck ?
Fitz & Meadow

« Allez Fitz, tu peux pas nous ouvrir la salle de musique ? » Me tannent les affreux derrière moi. « Les gars j’ai déjà dit non. Je vais me faire engueuler par le directeur si on apprend que je vous ai laissé entrés alors que vous êtes supposés être en cours. » Je réponds avant de les inciter à filer, avant qu’on ne se prenne tous une sanction. J’étais déjà assez sympa de ne pas les coller pour cette fois. A quoi bon de toute manière ? Ça m’évitait déjà, clairement de la paperasse. Puis ces adolescents rebelles, ne trouvaient pas mieux comme occupation du début d’après-midi, que de vouloir sécher les cours et vouloir faire tout autre chose que d’étudier pour devenir de bons citoyens. Je les comprenais, à leur place, j’aurais sûrement fait la même chose. C’était sûrement pour cette raison, et parce que j’étais à peine plus âgé qu’eux, qu’ils se tournaient toujours vers moi. Le jeune petit surveillant, qui guette dans les couloirs de temps à autres, et qui, adore plus que tout, récoltés les avis de mamans en colère parce que leur enfant à fait la grosse bêtise de louper son cours de maths délibérément. Cela dit j’adorais mon métier. Discuter avec les jeunes, leur venir parfois en aide, ça valait tout l’or du monde. Ce n’était que la seconde année que je faisais ça. C’était un métier temporaire. J’avais obtenu quelques années en arrière un diplôme en science de la musique et ingénierie du son, pour travailler plus tard dans un studio et devenir producteur, mais ce n’étais pas les postes les plus recherchés, alors j’avais gardé ce boulot, que j’avais déjà pris durant mes études, et qui me payait suffisamment bien pour que je puisse régler mes factures et me nourrir. Et il m’arrivait souvent de rester après les cours pour surveiller les activités parascolaires. Le lycée était toujours plein d’âmes. Puis il y avait aussi les retenues parfois à surveiller et j’étais justement de surveillance en cette belle après-midi ensoleillée ou je n’aurais rêvé que d’une seule et unique chose, rentrer chez moi, enfiler un short et me coller devant la télé. Au lieu de ça, je me retrouvais à surveiller les petits délinquants en herbe, ceux qui eux, avaient eu la chance de se faire attraper par moins clément que moi. Ou simplement d’autre qui n’avaient pas fait leur devoir, comme l’avait si gentiment demandé leurs professeurs. « Vous sortez de quoi bosser, tant que ce n’est pas la fête et que je ne vois pas vos portables toutes les cinq minutes, ça devrait le faire. » Des grommellements et des soupirs plus tard, ils se mettent au travail, et moi je peux m’adonner à de la lecture, dans le calme. Ca avait ses petits avantages, il fallait bien l’avouer.

Pourtant, je suis bien content, quand en fin d’après-midi, je rentre chez moi. J’envoie valser mes baskets contre le meuble à l’entrée et que je peux enfin souffler un peu. J’avais hâte de passer une soirée tranquille, un petit dîner avec Meadow, puis chacun allait vaquer à ses occupations. J’avais remarqué dans l’entrée la présence du sac et des chaussures de ma colocataire. Elle était rentrée plus tôt. Peu habituel, mais ce n’était pas plus mal. Il fallait bien un peu de repos pour ceux qui travaillent toujours beaucoup trop. La faim me guettait déjà, alors que l’heure du dîner était bien loin. J’allais patienter gentiment en allant prendre une bonne douche. Quand je ressors j’ai pas mal d’idées de repas dans la tête, un petit plat qui allait prendre un peu de temps à mijoter, mais qui allait valoir le détour. Je m’étais alors rapidement attelé à faire toutes mes petites préparation avant de balancer tout ça, dans une casserole et de mettre le tout en cuisson. Après tout ça, je me décide enfin d’aller toquer à la porte de la chambre de Meadow, quelque peu inquiet, d’avoir trouvé la porte fermée et de n’avoir rien entendu. « Mead ? Tu voudras manger ? » Je demande après avoir toquer deux coups à sa porte pour l’interpeller. Mais elle me répond que ce n’étais pas la peine, et que je ne devais pas l’attendre. Sa part l’attendra dans le frigidaire au cas où elle avait faim de toute manière. Mais alors que j’étais en train de me dresser la table devant la télévision, un petit moment plus tard, j’entends mon nom être scandé dans la chambre de ma colocataire. Oh oh. Je me lève alors précipitamment, pour aller voir ce qu’il se passait. J’ouvre la porte à la colée. Elle apparait devant moi, voutée et le souffle court. Qu’est ce qu’il pouvait bien se passer ici ? « Bordel Mead, t’es super pâle ! » Je lance inquiet. « Oui, bien sûr. Tu veux un anti-douleur avec, ou tu en as déjà pris un ? » Je demande en allant lui chercher un verre d’eau. Lorsque je lui tends, je remarque qu’elle pleure. Et ça ne lui ressemble pas. « Je suis pas médecin, mais t’as l’air vraiment pas bien. Tu penses pas que tu devrais aller aux urgences ? Je peux pas te laisser comme ça. » Franchement, si je ne la connaissait pas aussi bien, elle pourrait presque faire peur à voir. Tellement son visage était tordu de douleur lui aussi. Je ne savais pas depuis combien de temps exactement elle encaissait la douleur, mais visiblement, c’était insupportable. « T’as mangé un truc ultra périmé? Qu’est ce qui s’est passé ? » Je demande. Sait-on jamais, toute information pourrait être utile. De toute manière, je refusais de la laisser dans un tel état, ça avait l’air un peu trop sérieux, pour qu’on attende simplement que ça passe. Je ne l'avais jamais vue aussi mal. S'il fallait, j'allais la trainer jusqu'au service des urgences.


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Meadow Hodgson
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Meadow Hodgson


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MessageSujet: Re: Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) EmptyMar 5 Juil - 15:16

I'm not ready to become a mother
Oryn & Birdie

Je commençais sincèrement à me faire tout un tas de films différents, tous plus tragique que les autres. Je n’avais jamais eu aussi mal qu’en ce moment et je ne savais pas quoi faire pour calmer la douleur. Dormir n’avait pas amélioré les choses, malheureusement et j’avais l’horrible impression que mon état avait empiré depuis que j’étais rentrée du travail. Je refusais de faire la connerie d’aller regarder sur internet, même si une petite recherche Google n’avait jamais tué personne et me démangeait depuis de longues minutes maintenant. Sauf que je savais pertinemment que je n’en tirerais rien de bon et, qu’en plus de ça, j’allais me faire flipper pour rien. Dans le meilleur des cas, j’avais l’appendicite, dans le pire des cas, j’allais mourir dans les prochaines minutes ou avoir un cancer de l’estomac ou une autre bêtise du genre. Il n’empêche que je ne peux pas continuer d’ignorer la douleur et le faire qu’elle me paralyse presque tout le corps. Et cette dernière s’accentue quand je décide de quitter mon lit pour rejoindre mon colocataire et ami. Je me plis, un bras enroulé autour de mon ventre, l’autre tenant fermement le rebord de mon lit. J’appelle à l’aide, avant de me plier en deux, le souffle court. Quand Fitz apparaît dans l’encadrement de la porte, je le supplie presque d’aller me chercher un verre d’eau. Il me demande si je veux un médicament avec et mes yeux se baisse sur le cadran numérique de mon téléphone avant de hocher la tête. Je pouvais en prendre un, six heures s’étaient écoulées depuis ma dernière prise. Je le regarde faire demi-tour, presque en courant et je me laisse glisser sur le sol, relevant mes jambes contre moi. Cette position me soulage légèrement, me permettant de reprendre ma respiration. Je ne peux toutefois pas empêcher les larmes de couler le long de mes joues.

Quelques minutes plus tard, un verre d’eau accompagné d’un anti-douleur me sont tendus et je m’empresse de prendre le cachet. « Merci. » je souffle en posant le verre, vide à côté de moi. Je n’étais pas souvent malade, pour ne pas dire jamais et du plus loin que je me souvienne, je n’avais jamais rien eu de plus grave qu’une petite grippe. « J’ai juste mal au ventre, Fitz… » Je ne me voyais pas encombrer les urgences pour de simples maux à l’estomac. C’était sûrement sans gravités ou une conséquence du stress. Je n’étais pas non plus surmenée au bureau, mais j’avais des délais importants à tenir, je me mettais beaucoup de pression parce que je voulais réussir tout ce que j’entreprenais, alors ça pouvait sûrement jouer et mon corps me le faisait payer. Je secoue la tête à la question qui m’est posée, prenant une grande bouffée d’oxygène avant de prendre la parole. « On a mangé la même chose hier soir… Tu serais malade, toi aussi, si c’était alimentaire. » Puis je me refais le déroulé de ma courte journée. « Je n’ai rien avalé de plus qu’un verre de jus d’orange ce matin. » Non, ça ne pouvait décemment pas être une intoxication alimentaire. « Je me suis réveillée avec les mêmes douleurs, mais elles empire d’heures en heures. » J’ai à peine le temps de terminer ma phrase que j’ai l’impression de me prendre un coup de poignard dans le ventre. Je lâche un geignement plaintif, relevant la tête vers mon ami. Je peux lire l’inquiétude dans son regard et je sais que si je ne me décide pas par moi-même à aller aux urgences, il m’y entraînera de force. On s’est juré d’être là l’un pour l’autre à la seconde où on s’est rencontré et même si cette promesse remonte à des années en arrière, elle est toujours dans un coin de nos têtes. Je n’ai pas besoin qu’il me le dise pour que je sache qu’il y pense à cet instant précis. « Ok… » je lâche dans un soupir. « Mais si on se moque de moi, je te fais porter le chapeau. » Je récupère mon téléphone pour le fourrer dans la poche de mon jeans avant de tendre la main dans sa direction pour qu’il m’aide à me relever. Une fois debout sur mes deux jambes, je me maintiens à son bras pour éviter de flancher. « [color=#6699ff]Une super soirée en perspective. raille alors qu’on se dirige vers la porte. « [color=#6699ff]Désolée de t’infliger ça. » Même si il n’avait sans doute rien prévu d’exceptionnel pour ce soir, tout aurait été plus sympa que de passer de longues heures dans une salle d’attente.


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Fitz Bercland
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Fitz Bercland


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MessageSujet: Re: Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) EmptyJeu 14 Juil - 12:29

Excuse me, but how the fuck ?
Fitz & Meadow

Mes journées se terminaient souvent de la même manière, jamais rien d’exceptionnel. Encore moins depuis que je ne fréquentais absolument personne. Je sortais du travail, je passais faire deux trois courses quand c’était nécessaire pour que ni Meadow, ni moi, ne mourrions de faim. Pour ça finissait toujours de la même manière, un petit détour par la salle de bain, un dîner ensemble à se raconter nos journées, puis chacun vaquait à ses occupations. Moi c’était la lecture, j’adorais lire, le soir, simplement en écoutant un peu de musique. Dans la lumière tamisée d’une lampe d’appoint. C’était mon petit plaisir. Sortir du cadre habituel que sont mes instants de lectures quand je suis en surveillance. Ce ne sont jamais des moments, où je prête véritablement attention aux mots. Il fallait toujours avoir une oreille tendue, un œil sur ces chenapans. Souvent, au travail, je n’amène jamais rien de sérieux. A la maison, je me passionne pour les polars, les fictions d’horreur. Ils sont passionnants, et parfois même meilleurs, qu’un bon film d’épouvante. Puis il y a les soirées que l’on passe ensemble, après de longues minutes à se batailler le programme télé, pour se décider sur le pire navet de l’histoire, mais finir en riant tout de même. Ce sont les joies de la colocation. D’autant que je m’étais tout de suite entendu avec Meadow, et qu’elle était rapidement devenue une véritable amie sur laquelle je pouvais compter si jamais il m’arrivait quoi que ce soit. On avait appris a veiller l’un sur l’autre, au dur et à mesure du temps. Alors autant dire que l’état dans laquelle je la retrouve en rentrant ce soir, n’a rien de véritablement rassurant.

Meadow, ce n’était pas du genre à être la fille qui se plaint pour un oui, ou pour un non. Elle ne geigne pas au premier mal de tête, bien au contraire. Je l’avais toujours connue très peu douillette, mais là, son état n’a rien de normal. La pâleur de son teint, la fatigue sur ses traits, qui se tordent à chaque fois que la douleur prend le dessus. Oui j’étais inquiet. J’accours presque lui chercher un anti-douleur, ainsi qu’un grand verre d’eau. En espérant que ça puisse la soulager rapidement. « Oui, mais ça ne couche pas comme ça, un mal de ventre normalement. Et je ne t’ai jamais vue dans un tel état. » J’annonce, de l’inquiétude presque palpable dans ma voix. J’essaie de penser à tout et n’importe quoi, une intoxication alimentaire, une appendicite, des colliques hépatiques, tout un tas de conneries, qui font parfois, un mal de chien. « C’est pas normal que ça ne passe pas, si tu n’as rien mangé de fou, ou même si tu as pris des comprimés déjà. » Mais j’ai à peine terminé ma phrase, qu’elle se tord de nouveau de douleur. Mes sourcils se froncent presque immédiatement et vraiment, je ne vois pas d’autre issue. Il faut qu’elle aille consulter, elle ne pouvait pas rester dans un détresse pareille sans rien faire. S’il fallait, j’allais la trainer dans la voiture moi-même, et l’emmener sans attendre aux urgences. Je n’aimais pas aller aux urgences pour rien, c’étaient souvent des heures passées dans des couloirs lugubres, à espérer croiser un médecin. Autant dire que c’était loin d’être mon lieu favori sur terre. Mais là, mon instinct me hurlait de ne pas la laisser souffrir comme ça. Primo, ç’aurait été profondément inhumain. Deuxio, je me refusai de trahir la promesse que je lui avais faite. « Personne ne va se moquer de toi, Meadow. Si c’est grave, mieux vaut aller consulter. » Oui, j’étais préparé aux pires éventualités, mais mieux valait ça, et rentrer soulagés en apprenant que ce n’était rien au final, que de n’avoir pas bougé et de la voir passer l’arme à gauche sous mes yeux, sans pouvoir rien faire pour l’aider. J’attrape sa main et l’aide à se remettre sur ses jambes, sans trop tarder pour la soutenir, je sentais bien, qu’elle était faible. Il n’allait clairement pas falloir que l’on tarde. « Je te raconterais des blagues pour faire passer le temps. » Je lui promets, en sortant de la chambre. « Ne soit pas désolée, tu sais que je serais toujours là pour toi. » Même dans les pires moments. C’était ça, l’amitié. Je me rechausse rapidement, attrape mes clés et son sac. « J’espère que tu as un jeu de cartes dans ton sac. » Je lance, dans une pointe d’humour, tandis que je referme la porte sur nous.


Tout au long du trajet, j’essaie de la distraire, mais j’aperçois à chaque fois que je pose mes yeux sur elle, la douleur prendre de plus en plus place sur son visage. J’espérais vraiment qu’ils n’allaient pas trainer à l’examiner, et à lui dire ce qui était en train de se tramer, parce que je serais bien capable de faire un scandale. Lorsque l’on se présente à l’accueil des urgences, toutes les coordonnées de Meadow, ainsi qu’une quantité impressionnantes d’informations lui sont demandées, avant que l’on nous indique d’aller patienter dans une petite salle. D’après la personne qui a enregistré Meadow, l’attente ne devrait pas être trop longue. Je laisse la brune s’installer avant que je me pose à ses côtés. « Ils vont vite te soulager. » Je lui indique dans un sourire, pour essayer de faire apparaître le sien. Et ça dure de longues minutes, avant que quelqu’un n’entre et n’appelle Meadow. « Je bouge pas, je t’attends. » Je la rassure, avant qu’ils ne l’emmène et que mon angoisse n’augmente. J'espérais vraiment que ce n'était rien de grave et que j'allais pouvoir la ramener à l'appart, ce soir.



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Meadow Hodgson
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Meadow Hodgson


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MessageSujet: Re: Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) EmptySam 3 Sep - 9:54

I'm not ready to become a mother
Oryn & Birdie

J'étais rarement malade, pour ne pas dire jamais. Je ne me souven1is pas de la dernière fois que j'avais consulté un médecin, d'autant plus que je détestais particulièrement ça. L'ambiance morose dans les salles d'attente, des malades presque partout, c'était vraiment un endroit que je n’appréciais pas. Tout comme l'hôpital. C'était sûrement pour ces raisons que je prenais sur moi la plupart du temps, en plus d'être une personne supportant relativement bien la douleur. Mais présentement, j'avais l'horrible impression de pouvoir mourir à tout moment. Les médicaments ne font rien et même si je refuse de l'avouer, je commence sérieusement à m'inquiéter. J'aimerais nous éviter les urgences à tous les deux, à Fitz pour ne pas gâcher sa soirée et à moi pour la raison citée plus haut. Sans compter que j'étais épuisée et que je ne rêvais que d'une seule chose; dormir. Et aller saturer ce service pour quelque chose d'aussi stupide qu'un mal de ventre, ça ne me plaisait pas. Mais une nouvelle douleur m'irradie tout le corps et je capitule à contre cœur. Je me contente de hocher la tête à ses paroles, bien trop concentrée sur ma respiration pour tenter d'apaiser mes maux. Sa main se glisse dans la mienne et je la presse légèrement, le laissant me guider. « J 'ai trop hâte. » je raille à sa proposition de me raconter des blagues pour faire passer le temps. « J'espère qu'elles seront mieux que celles que tu trouves sur internet. » Je me moque, je me moque, mais le fourbe arrive souvent à me faire rire. Et pourtant, la plupart du temps, c'est vraiment nul. Mais ça fait partie de son charme et c'est sûrement la chose que je préfère chez lui. Je m'excuse toutefois de ruiner sa soirée, notant dans un coin de ma tête de me faire pardonner comme il se doit quand je serais dans un meilleur état.

La route jusqu'au urgence me paraît interminable tant je souffre le martyr. J'en viens à regretter la présence de ma mère àes côté alors qu'elle m'aurait sûrement plus stressé qu'autre chose, mais je pourrais tout donner pour qu'elle soit là. Malheureusement, elle habite loin et je ne préfère pas l'inquiéter. Pas maintenant en tout cas. Quand je quitte l'habitacle de ma voiture, je serre le bras de Fitz pour me maintenir debout. On se présente à l'accueil, j'ai l'impression de me faire juger par la bonne femme qui prend mes coordonnées et mes symptômes. Je m'en doutais, de toute façon. Elle me scrute de la tête aux pieds avant de nous indiquer une salle avec des sièges pour patienter. D'après elle, je suis chanceuse, l'attente ne devrait pas être longue. Je la remercie en essayant d'y mettre toute la sincérité dont je sais faire preuve, mais j'ai envie de la cogner contre un mur. Je prends une profonde inspiration avant de m'asseoir et de plonger mon regard dans le cadran de l'horloge, en attendant désespérément pour qu'on vienne rapidement. « Je déteste être ici. » je souffle alors que les minutes passent et que ma douleur s'accentue. Et je perds la notion du temps, si bien que je suis incapable de dire si l'attente à été longue ou non. Un médecin entre finalement dans la pièce avant de m'appeler. Je lance un coup d'œil à mon ami avant de me lever, difficilement, et de suivre l'homme en blouse blanche fans une salle pour être auscultée. Il me pose une tonne de questions auxquelles j'ai déjà répondu avant de m'inviter à m'allonger. Je m'exécute, relevant mon tee-shirt afin de le laisser me palper le ventre. Je le vois froncer les sourcils à plusieurs reprises et je sens le stress monter petit à petit. « Je ne pense pas qu'il s'agisse de l'appendicite. » Je lâche un faible « Ah. » alors que je commence à me faire un tas de scénarios différents. Il continue son examen une poignée de secondes et je ferme les yeux, juste un instant. « Je vais vous faire une échographie. » J’acquiesce en silence, j'ai peur de ce qu'il pourrait bien m'annoncer et je supplie pour que ce ne soit rien de grave. « Le gel va être un peu froid. » m'informe-t-il avant de l'appliquer sur mon ventre. Puis la sonde vient se poser à son tour et je fixe le mur en face de moi pendant quelques secondes avant de pivoter la tête en direction du médecin. Ce dernier se tourne dans ma direction et j'ai le sentiment de porter le poids du monde sur mes épaules. « Vous êtes enceinte. » Hein ? Quoi ? « Non. » Je ne peux pas l'être, je prends la pilule, en plus d'avoir des relations protégées, c'est impossible. « Vous êtes enceinte de 39 semaines. Vos douleurs,ce sont des contractions. » Je secoue négativement la tête, les larmes se mettant à couler le longs de mes joues. Ça ne peut pas être vrai, je n'ai pas le ventre d'une femme enceinte, je n'ai aucun symptômes et mes menstruations sont réglées comme une horloge tous les mois. « Vous avez fait ce qu'on appelle un déni de grossesse total. » Mon cerveau déconnecte. Je crois qu'il m'explique dans les grandes lignes de quoi il s'agit, mais je n'entends rien. Je hoche simplement la tête quand je l'entends me demander si je veux qu'il fasse venir mon ami et quand il quitte la pièce, les vannes s'ouvrent et je me recroqueville sur moi-même, terrifiée.


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Fitz Bercland
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Fitz Bercland


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MessageSujet: Re: Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) EmptyMer 14 Sep - 20:05

Excuse me, but how the fuck ?
Fitz & Meadow

Je n’étais pas le plus grand fan des urgences, jamais. C’était long, souvent bondés de cas qui parfois, ne sont même pas en capacité de patienter. Certains souffrent pendant des heures en attendant qu’on daigne même venir les examiner. Je craignais que ce soit la même chose pour Meadow. Qu’on aille là-bas et qu’elle doive attendre pendant des heures, pour peut-être entendre que ce n’était rien qu’un petit mal, et repartir avec une plaquette d’anti-douleurs, et que tout sera derrière nous d’ici quelques heures. Mais je ne pouvais pas la laisser comme ça. Pas la regarder souffrir sans rien faire, en espérant que peut-être selon une loi étrange de l’univers, ça finisse par aller mieux. Je ne l’avais jamais vue dans un tel état, il fallait que l’on fasse quelque chose. Que l’on bouge d’ici, rapidement pour qu’elle soit prise en charge le plus vite possible. C’était tout ce que je pouvais faire pour elle. Je n’étais malheureusement pas médecin. La soutenir et l’accompagner, ça, en revanche, je savais faire. « Alors, je ne te promets pas d’être un humoriste de talent, mais simplement de te faire passer le temps. » Je confesse dans un sourire. Je n’étais pas le roi de la blague, mais j’en apprenais pas mal des zozos avec qui je travaillais. Les jeunes étaient une mine d’or, pour ce genre de petites pépites. J’allais faire de mon mieux pour rendre ce passage de notre journée un peu moins chiant et un peu plus supportable. D’autant plus que je n’aurais sûrement pas le droit de l’accompagner. J’allais devoir faire preuve de patience, je le savais, je m’y préparais en l’accompagnant jusqu’ç la voiture. Nous savions à quelle heure nous partions de l’appartement, mais nous ne savions pas réellement à quelle heure nous allions revenir, ni dans quel état. Mais je lui devais bien ça. Ca nous fera une belle anecdote dont on pourra se souvenir longtemps. Une histoire à raconter quand on sera vieux, et qu’on se remémorera le temps de cette belle colocation.

J’essaie de faire au plus vite que possible sur la route, mais je ne me prends pas non plus pour un pilote de course. Je tenais à nos vies et à mon permis, parce que c’était tout de même bien utile cette petite chose. Je n’avais pas non plus envie de mourir sur la route des urgences, ce serait sacrément stupide comme fin de vie. Puis j’avais encore un sacré paquet de trucs à vivre. Je n’étais pas prêt à mourir tout de suite. Je maintiens Meadow aussi fort que possible, tandis qu’on se dirige vers les urgences. Je peux lire sur le visage de mon amie, combien c’est pénible pour elle, tant de tenir debout que de subir la douleur et cet interrogatoire par-dessus le marché. Elle nous indique que l’on peut attendre dans une salle adjacente, et que normalement, ça ne devrait pas être long, mais tout est relatif ici. Autant dire que 2 heures pour eux, ce n’est pas long. Pour le commun des mortels qui souffre, c’est une éternité. On s’isole dans cette salle aux teintes de blancs cassés et aux sièges en plastique complètement délavé. « Je sais, mais je te promets, que ce ne sera pas long. On sera bientôt à l’appartement. » Je souffle à mon tour en essayant de la rassurer. Je la sers dans mes bras, en frottant son dos, comme si ça pouvait apaiser sa douleur. J’aurais aimé la prendre pour moi. Ce n’est jamais cool de voir ses amis souffrir. Je ne sais pas combien de temps on passe là à attendre, avant qu’enfin un médecin n’entre, et ne l’emporte. Je lui souffle quelques mots d’encouragement avant qu’elle ne parte avec le médecin, et que je me retrouve à patienter seul dans la pièce. D’autres personne entre, au fur et à mesure, avec d’autre maux. J’entends les pleurs d’un enfant dans les couloirs. La détresse de personnes qui souffraient. Décidément, je n’aime vraiment pas les hôpitaux. Après une bonne vingtaine de minutes, l’homme qui avait amené Meadow à l’autre bout de l’hôpital apparait de nouveau, et il se dirige vers moi, les sourcils froncés et l’air concerné. Je me relève rapidement, avant de m’avancer vers lui. « Est-ce qu’elle va bien ? C’est grave ? » Je demande, inquiet. « Votre amie vous demande. » Il m’annonce, me faisant froncer les sourcils. Qu’avait bien pu lui annoncer ce médecin pour qu’elle me demande. « Elle va avoir besoin de soutien. » Il ajoute. L’inquiétude monte en moi. « Comment ça ? Qu’est ce qui se passe ? » Je l’interroge de nouveau, alors qu’on remonte le couloir pour la rejoindre. « Votre amie est enceinte, et elle va accoucher dans les heures à venir. » Cette nouvelle fait l’effet d’une bombe dans ma tête. Meadow ? Enceinte ? Depuis quand ? Je ne savais même pas qu’elle fréquentait quelqu’un. Il me parle du déni de grossesse, mais j’ai juste envie de retrouver Meadow. Elle n’avait personne d’autre que moi en cet instant. Il m’indique rapidement la pièce où elle se trouve, avant de partir en me félicitant. Alors pardon, mais aux dernières nouvelles, je ne suis pas le père. Je n’ai jamais pratiqué quoi que ce soit d’intime avec la dame. J’entre dans la pièce, et la retrouve recroquevillée sur elle-même en larmes. Et cette vision me brise le cœur. « Mead… » Je souffle, pour m’annoncer, et vient poser ma main sur son épaule, espérant qu’elle voudrait bien d’une étreinte. « Ca va aller, t’es pas toute seule. » Je lui intime, avant de venir plaisanter. « Le médecin m’a même félicité ! Première fois qu’on me prends pour ton petit ami. » J’ajoute, en espérnt lui tirer un sourire malgré tout. Je n’osais même pas me mettre à sa place. Apprendre ça, comme ça, et souffrir comme elle souffre. Ca devait être l’enfer dans sa tête. Ma pauvre Mead.




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MessageSujet: Re: Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) EmptyVen 16 Sep - 8:59

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Je ne pouvais pas être enceinte. Ce n'était pas possible. J'avais eu mes règles il n'y a même pas quinze jours, je prenais la pilule tous les jours, je n'avais jamais identifié le moindre symptômes et surtout, je n'avais pas pris le moindre gramme. Outre ces faits, je n'avais jamais prévu de devenir maman. Je n'avais rien contre les enfants, sur le principe, malgré le fait qu'à part baver et pleurer, ça ne servait pas à grand chose. Le problème, c'est que j'étais jeune, avec la vie devant moi pour me décider à fonder une famille et que présentement, j'étais seule. Il n'y avait pas de père à l'horizon, juste quelques types avec qui j'avais passé une ou deux nuits histoire de m'amuser et dont j'avais déjà oublié le nom. Rien n'allait, absolument rien. Et mes parents allaient me tuer. Ils n'étaient pas méchants ou mauvais, mais je pouvais déjà les entendre me sermonner. Ils étaient de la vielle école, de celle où on ne tombe pas enceinte avant le mariage, de celle où on ne s'envoie pas en l'air avec n'importe qui sous prétexte qu'on a des envies, de celle où ils ne verront rien d'autre que la vie que je suis en train de me gâcher. À condition que je garde cet être indésirable et ça, c'était la question qui ne cessait de tourner en boucle dans mon esprit depuis que le médecin m'avait explique les différentes démarches possibles. Pourtant, au plus profond de moi, j'avais l'impression que ma décision était prise depuis le début. J'avais déjà pensé à tout ce que le garder allait impliquer, à comment est-ce que J'allais bien pouvoir faire pour m'occuper de cet enfant toute seule, pour l'accueillir dans notre appartement, avec Fitz, alors que je n'avais pas la moindre affaire pour lui. J'avais tout envisagé, dans les moindres détails, sauf l'idée même de l'abandonner. Et maintenant, je me sentais plus perdue qu'avant. J'aurais tout donner pour me réveiller de ce cauchemar et tout rejeter derrière moi. Mais c'était bien réel. Et ça m'effrayait.

Fitz fini par me rejoindre, mais je ne prends même pas la peine de bouger. Je lui tourne le dos, rapprochant mes jambes contre ma poitrine, reniflant gracieusement. Je sens sa main se poser sur mon épaule et un sanglot s'échappe de mes lèvres. Comment est-ce que ça pourrait aller ? J'avais l'impression que mon univers tout entier était en train de s'effondrer. « Je ne suis pas faite pour être mère. » je lâche, dans un souffle. « Je ne peux pas... Je serais nulle... Même mon corps me le dit. » Je me tourne vers mon ami, mes yeux humides cherchant les siens. « Je n'ai même pas été foutue de comprendre que j’étais enceinte... » Je n'avais rien vu, rien capté et je ne voyais pas comment j'allais pouvoir élever un nourrisson alors que je n'avais même pas été en capacité de comprendre que j'étais enceinte et de vivre cette grossesse. J'allais très certainement finir dans le top cinq des mères les plus pitoyables de l'univers. Je me remets à pleurer, silencieusement, et je crois que ça le fait suffisamment paniquer pour qu'il tente la carte de l'humour. Je lâche un petit rire nerveux, avant de secouer négativement la tête. « Tu oublies la petite mamie du quatrième. Elle croit qu'on est ensemble depuis la fac. Je pense qu'elle a du mal avec le principe de la collocation et de l'amitié fille-garçon. » Elle nous connaissait depuis notre emménagement dans l'immeuble et depuis le premier jour, elle s'imagine que nous sommes en couple. Je ne me souviens même plus du nombre de fois où nous avons tenté de lui faire comprendre que non, nous n'étions pas ensemble. À la longue, on a simplement arrêté d'essayer de lui faire sortir cette idée de la tête. Ce n'était, en soit, pas méchant. « Elle nous a même offert une boîte de chocolat en forme de cœur pour la St Valentin l'année dernière. » Pas n'importe quels chocolats, par ailleurs. Et, en couple ou non, on s'était sifflé la boîte devant un bon film sur Netflix. J'avais passé la meilleure fête de l'amour de toute min existence. Sans prise de tête et avec l'une des personnes pour qui j'avais le plus d'estime sur cette planète. Une nouvelle contraction me fait grimacer de douleur et je reprends tout mon sérieux, soudainement. « Je ne sais pas quoi faire, Fitz. J'ai tellement peur. » Peur de ne pas être à la hauteur, peur d'être seule, peur de décevoir, peur de tout foirer.

Le médecin revient moins de cinq minutes plus tard, avec le matériel nécessaire pour écouter le coeur du bebe et un monitoring. Il m'explique tout son blabla médical qui me semble être à des années lumières de moi. Ce matin encore, j'étais au travail et là... je préférais même pas y penser. « Est-ce que vous voulez le voir et entendre son cœur ? » Je ne sais pas. J'ai presque envie de dire non et en même temps, je crois que j'ai besoin de ça, de concret, pour prendre une décision. Alors j'accepte, d'un hochement de tête. Je refuse toutefois de connaître son petit secret. Ma main glisse par automatisme dans celle de Fitz et je presse ma paumé contre la sienne, mon cœur faisait une embardée dans ma poitrine quand j'entends son petit cœur battre. Mon dieu. Mon regard est fixé sur l'écran et je crois que je pleure de nouveau. Seulement, cette fois, ce n'est pas de tristesse. Certes, l'émotion est toujours aussi vive, mais je suis émue. Émue de rencontrer ce petit être qui s'est fait une place au chaud, dans le creux de mon ventre, que je n'ai pas désiré et qui pourtant, va bientôt naître.


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MessageSujet: Re: Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) EmptySam 7 Jan - 21:51

Excuse me, but how the fuck ?
Fitz & Meadow


En arrivant là si j’avais su que l’on m’annoncerait que Meadow était enceinte, j’aurais sincèrement ris au nez de la personne qui m’aurait lâché l’info. Parce qu’aux dernière nouvelles, elle ne fréquentait personne depuis quelques mois déjà. C’était l’annonce la plus inattendue du siècle. Une appendicite était donc devenue un accouchement. Très bien. Dans quelle réalité un peu alternative est-ce que l’on a plongé ? Dans le fond, j’étais vraiment inquiet pour elle. Apprendre une nouvelle pareille, comme ça, sans prévenir, devait être un véritable cataclysme et je n’osais même pas imaginer l’état dans lequel elle se trouvait actuellement. De plus, nous n’étions que tous les deux et je n’étais même pas certain que sa famille puisse arriver à temps pour la soutenir, ou qu’elle en voudrait à ses côtés pour vivre ce moment. C’était assez bouleversant comme ça. Pourtant, je pense que le soutien d’un proche, pourrait l’aider à traverser ce moment. Puis, personne, ne devrait donner la vie aussi subitement, en étant seule. Alors j’entre dans la chambre, pour la trouver recroquevillée, tournée, dos à moi, et sanglotante. Elle me faisait tellement de peine. Le ciel venait de lui tomber sur la tête. Ses mots, je les entends, plus encore, je les comprends. On ne s’invente pas mère, encore moins en quelques heures. Elle se tourne vers moi, et je croise ses yeux, que je n’avais jamais vu aussi humides avant, et pourtant dieu seul sait qu’elle avait quelque fois pris le temps de pleurer pendant de longues minutes sur mon épaule, pour de diverses raisons. « Ce n’est pas ta faute, Mead. Ton corps ne t’a juste pas envoyé les bons signaux. » Parfois, le corps restait un vrai mystère. Ma main se glisse dans la sienne pour la serrer tout fort, alors que je pose enfin mon derrière sur un semblant de chaise. Pour apaiser ses larmes, je tente l’humour et ça marche puisque son petit rire rompt le silence. « Et ils étaient délicieux, ces chocolats. Imagines ce qu’elle va penser après ça. » Je lance, amusé, en imaginant la petite mamie hurler à qui voulait bien l’entendre qu’on avait eu un enfant, si Meadow passait la porte du hall avec un bébé dans les bras. Tout l’immeuble allait penser qu’on avait maintenant une famille. Mon dieu. Soudain, le visage de Meadow se crispe à nouveau, et je lâche sa main. Je n’étais pas familier avec tout ça. On fait quoi pour apaiser une femme en train de donner la vie en pleine crise de panique ? On panique avec elle ? « Quoi que tu fasses, moi je serai toujours là pour t’épauler. » Je réponds, presque instinctivement. On ne panique pas avec la dame, on la soutien et on la rassure. « Tu seras pas toute seule, promis. » Je termine dan un bref sourire. C’était tout ce que j’avais à lui offrir, du soutien, mon amitié, ma présence.

Un bref laps de temps s’écoule avant que le docteur n’entre, un énorme chariot avec lui. Il explique plein de trucs que je fais mine de comprendre en hochant la tête par automatisme. Il venait vérifier que le bébé allait bien, qu’il s’était bien développé. De ce que je comprenais en tout cas. Moi je me fais tout petit aux côtés de Meadow, parce que dans le fond, je n’étais pas tout à fait concerné par tout ça. JE voulais juste savoir si elle allait souffrir encore longtemps. Il s’installe, prépare son matériel, et viens poser une sonde sur le ventre de Meadow. Tout un foin sonore émane de l’appareil et on observe tout de suite une forme sur l’écran. On aperçoit vraiment les contours d’un bébé, et c’est extrêmement perturbant si vous voulez mon avis. La main de Meadow serre la mienne, avant que toute la pièce ne soit emplie par un son particulier, celui des battements du cœur du bébé que portait ma meilleure amie. Mes yeux glisse sur son visage et je remarque à quel point son regard a changé, il est toujours larmoyant certes, mais une sorte de fascination s’y est installée. Elle ne décroche pas une seule fois les yeux de l’écran. A ce moment, je sais que sa décision est toute prise. Elle l’a vu et c’est comme si elle l’avait reconnu. « Il a l’air quand même vachement grand, et t’as pas pris un gramme. » Je balance comme ça, avant que le médecin nous informe que le bébé s’était en fait développé dans le dos de Meadow. Il s’était caché et avait fait sa place discrètement. Il explique également qu’il ne semble y avoir aucune anomalie, qu’il est parfaitement bien développé et bien engagé dans le bassin. Je comprends à peine ce que ça signifie, mais s’il le dit. Il pose tout un tas de question à Meadow sur comment est-ce qu’elle souhaiterait que se passe l’accouchement, et j’ai sincèrement l’impression qu’il parle en chinois. Tout ce que je comprends, c’est qu’on allait devoir changer de pièce pour tout mettre en place pour qu’elle puisse accoucher le mieux possible. Il quitte la pièce en allant chercher une infirmière pour aider Meadow à faire le changement. « Alors, tu le trouves comment ce bébé ? On aurait dit qu’il avait le même nez que toi. » Je plaisante dans un sourire. « Et qu’est-ce qu’il remuait ! Tu l’as senti ? » Je demande, curieux de savoir si elle était restée complètement hermétique aux mouvements, pendant l’examen. Mais il fallait croire qu’elle ne l’avait jamais senti du tout. « Surtout, est-ce que ça va ? J’ai des mouchoirs si tu veux ? » Je termine dans un sourire. J’allais devenir un tonton, maintenant.  Sacrée soirée.





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MessageSujet: Re: Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) EmptyDim 8 Jan - 18:20

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La vie avait visiblement décidé de me chier dessus, et encore, je pesais mes mots. J’avais encore tellement de mal a comprendre comment je pouvais me retrouver là, à l’hôpital, sur le point d’accoucher. Putain. Comment tout ça pouvait être réel ? Comment est-ce que j’avais pu me foutre dans un bourbier pareil. Rien n’avait de sens. J’allais être maman alors qu’il y a même pas deux heures j’ignorais encore être enceinte. J’avais vécu ces neuf derniers mois dans la plus totale ignorance et je commençais tout doucement à me rappeler toutes les choses déconseillées que j’avais eu le malheur de faire. J’avais bu, beaucoup, et pas que de l’eau. Mon alimentation n’avait rien eu de sain pour un nourrisson et c’était sans compter sur les quelques cigarettes que je m’étais autorisée à fumer en soirée. J’étais la définition même de la mauvaise mère, avant même de l’être. J’avais envie de m’arracher les cheveux, de crier toute ma frustration et surtout toute la peur qui ne me quittait plus depuis que j’avais découvert qu’un petit être s’était logé dans le creux de mon ventre. Ça me terrorisait bien plus que je ne pouvais l’imaginer. Je n’étais pas prête, je n’avais même pas eu le temps de me faire à l’idée, parce que dans quelques heures, j’allais donner naissance. Je ne m’étais jamais projetée aussi loin dans ma vie, parce que je n’avais jamais trouvé la personne avec qui j’aurais pu ressentir l’envie de fonder une famille et ça me tombait dessus, comme ça. Fitz allait devoir aménager notre appartement pour mon retour, acheter en catastrophe des vêtements et tout le nécessaire pour accueillir cet enfant qui venait de chambouler toute mon existence. Parce que je n’arrivais pas à voir les choses autrement. J’allais rentrer avec mon bébé dans les bras et prendre le temps qu’il me faudrait pour me faire à cette nouvelle vie avec lui. Et je pouvais déjà imaginer notre petite mamie du quatrième nous féliciter voire même tricoter des petits chaussons pour le nouveau venu. Nous étions, comme elle aimait le dire, son couple préféré et à ne pas en doute, on allait devenir sa famille préférée sous peu. « Oh, elle va sûrement l’annoncer à tout les habitants de l’immeuble qui, eux, savent pertinemment qu’on n’est pas ensemble et se demander avec lequel des quelques derniers mecs que j’ai ramené à l’appartement j’ai bien pu copuler. » Mes mots se veulent sarcastique, mais je ne peux pas empêcher une certaine acidité dans mes paroles. Je ne m’étais jamais cachée et je m’étais toujours foutu de ce que mes voisins pouvaient penser. J’étais libre de coucher avec qui je voulais sans qu’on ait besoin de me porter le moindre jugement. Mais ils allaient très certainement le faire, à ne pas en douter.

Puis la discussion revient sérieuse et je lui adresse un sourire en guise de remerciements. « Merci. » J’avais besoin de l’entendre, besoin de savoir qu’il serait là pour m’aider et m’épauler. Et ça me réchauffait le coeur d’une indescriptible chaleur. « Je vais clairement avoir besoin de toi… » Pour les prochaines heures, les prochains jours et peut-être même pour les prochaines années à venir. Une poignée de secondes plus tard, le médecin revient dans ma chambre en m’expliquant qu’il doit me faire passer une échographie et vérifier que le bébé se porte bien. Je me contente d’hocher la tête à toutes ses explications, l’observant mettre en place le monitoring autour de mon ventre. L’image apparaît sur l’écran, me fascinant de la plus étrange des façons et je crois que les larmes se mettent à ruisseler de plus belle en entendant les battements de son coeur résonner dans la pièce. La réflexion de Fitz me fait pivoter dans sa direction, lui donnant une légère tape sur l’épaule. Mon ventre avait déjà commencé à s’arrondir par rapport à notre arrivée et je savais qu’il allait continuer de gonfler jusqu’à mon accouchement. Le médecin m’avait prévenu et je savais que le processus serait rapide. Le corps humaine était vraiment fascinant… « Bientôt je ressemblerais à un cachalot si ça peut te rassurer. » j’informe mon meilleur ami avant de reporter toute mon attention sur l’image de mon enfant. Mon enfant. Bon sang, j’allais vraiment devenir maman. Le médecin nous annonce que tout va bien, que le bébé se porte à merveille et je sens un poids se retirer de mes épaules. Il nous explique également que je vais devoir aller en salle d’accouchement et je me contente d’acquiescer sans dire un mot. Il nous quitte de nouveau pour aller chercher une infirmière et j’en profite pour sécher les quelques larmes récalcitrantes qui roulaient encore le long de mes joues. « Ah oui ? Tu as vraiment réussi à voir qu’il avait mon nez sur l’échographie ? » je demande, moqueuse. Je le connaissais depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’il stressait certainement autant que moi à cet instant. « Non, je ne l’ai pas sentie. » j’avoue dans un souffle avant de hausser les épaules. « Mais c’est normal… Il doit d’abord retrouver sa place. Mais promis, tu seras le premier au courant quand il m’aura donné un coup de pied. » Et aussi étonnant que ça puisse paraître, j’avais réellement hâte de le sentir bouger. Puis mon regard plonge dans le sien et je presse une nouvelle fois sa main dans la mienne. « Je crois que ça va. » j’annonce en prenant une grande respiration. « Ou pas. Je n’en sais rien. Par contre, je suis sûre d’une chose… » je poursuis d’un ton sérieux. « C’est que tu vas devoir aller acheter un berceau pour accueillir ce nourrisson et que mes nuits ne seront plus jamais les mêmes. »


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MessageSujet: Re: Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) Pregnant ? Surprise ! (Feadow #1) EmptyJeu 19 Jan - 17:21

Excuse me, but how the fuck ?
Fitz & Meadow


Accueillir un enfant, déjà, en quelques mois c’était compliqué, alors en quelques jours, heures, ça ressemblait plus à un cataclysme qu’autre chose. Se préparer au changement que ça signifie dans le quotidien. Dire adieu à des nuits calmes et tranquilles, pendant quelques longues semaines, veiller sur un être qui n’a rien demander d’autre qu’à être là. C’était également lui aménager un espace, lui offrir tout ce dont il allait avoir besoin. On n’avait même pas de baignoire dans notre appartement. Encore moins de lit de bébé, ni de vêtements à lui mettre. Si moi ça me paniquait, qui n’avait rien à voir avec cet enfant, alors je n’osais même pas imaginer la tempête dans laquelle se trouvait le mental de ma meilleure amie. Puis on en avait fait des soirées à l’appartement, on en avait vidé des bouteilles d’alcool, et je me souvenais encore du nombre de fois où j’avais entendu que l’alcool pouvait nuire au développement d’un embryon. Quelle angoisse. Vraiment je plaignais Meadow, et pas seulement pour la douleur qu’elle devait endurer sans que personne ne puisse y faire quelque chose, mais également pour ce à quoi elle devait faire face mentalement. Moi, je ne pouvais pas y faire grand-chose, malheureusement, hormis être là, pour la soutenir, me tenir à ses côtés et lui tenir la main. Si je pouvais, je prendrais bien sa douleur pour la soulager un peu, mais je n’en suis pas en capacité, alors je me contente de changer lui idées, en lui parlant de tout et de rien. « Tu t’en fous. Tu fais ce que tu veux, avec qui tu veux. Personne n’a le droit de te juger pour ça. Que les malbaisés pensent ce qu’ils veulent. Moi je sais que t’es quelqu’un de bien. » Je réponds. Qu’ils le fassent si ça put rythmer leurs vies ennuyantes, nous on allait plus avoir vraiment le temps de s’ennuyer. Parce qu’il était hors de question qu’elle gère tout ça toute seule. On vivait sous le même toit, et c’était surement la personne qui comptait le plus pour moi. Je ne pouvais me résigner à ce qu’elle soit seule pour tout assumer. « Je ne te laisserais pas tomber, promis. » Je la rassure en venant presser sa main dans la mienne. « Je serais même là si tu as besoin de crier sur quelqu’un dans les prochaines heures, ou dans les prochains jours. » Je lance avec un peu d’humour. Il allait lui falloir quelqu’un sur qui s’appuyer, et j’étais prêt à être là pour ça. Je ne lui en tiendrais pas rigueur. A sa place, j’aurais brûler l’hôpital entier, dans une profonde phase de déni et de colère.

Finalement un médecin finit par entrer et placer tout un tas d’instruments un peu louche autour de Meadow. Je n’ai même pas le temps de lui demander si elle souhaitait que je sorte que l’examen commence. Alors je tente de rester dans mon coin et de me faire discret. J’observe ce qu’il se passe autour de moi, j’essaie de déchiffrer ce qui est en train de se dérouler sur l’écran, mais je n’y comprends pas grand-chose, si ce n’est que c’est bien la forme d’un bébé. Ça signifie que Meadow est vraiment enceinte et que sous sa taille de guêpe, se cachait vraiment un marmot. Mon cerveau avait du mal à concevoir comment c’était possible, mais force était de constater que ça arrivait. Moi j’appelle ça de la sorcellerie. On finit par entendre le cœur du bébé battre, et c’est quand même impressionnant comme c’est rapide et presque assourdissant avec tous les bruits environnants. Je fais tout de même remarquer que le bébé est quand même vachement grand, et qu’elle n’a pas bougé d’une semelle niveau taille. Remarque qui me vaut une tape sur l’épaule. « Tu seras toujours aussi jolie, t’inquiètes. » Je lance en réalisant qu’une petite bosse c’était déjà effectivement formée. Vraiment les femmes, c’est sacrément magique, comme type d’humain. Ca fait pousser des bébés sans le savoir, ça prends forme en un claquement de doigts, puis on les aime bien. Bonne nouvelle, le petit monstre va bien et est prêt pour son arrivée dans le monde. Miracle. « Je pourrais devenir gynéco sans problèmes ! En vérité, si ça se trouve, j’ai confondu son nez et son oreille, et j’aurais l’air d’un con quand il va naitre » Je réponds en haussant les épaules, un sourire accroché à mon visage. « Quel honneur ! » Je réponds, une main posée sur le cœur à sa proposition. Je finis par retrouver prendre sa main et à lancer une conversation sérieuse, on ne peut pas malheureusement, rester dans la blague, ça restait un sacré moment. Elle finit par me confier une nouvelle tâche qui me paniquait d’avance. « Alors va falloir me faire une liste de choses à aller acheter demain matin, parce que je n’y connais rien en mini-humain moi. Ça n’a pas juste besoin de biberons, de couches et de pyjamas ? » Je demande, sans cacher que j’étais totalement paumé. Moi, les enfants je les aimais beaucoup, mais j’avais toujours travaillé qu’avec des ados. « Mais je peux t’assurer qu’il aurait de quoi être bien ce bébé, quand vous rentrerez tous les deux. » La voir dans un tel état, prête à devenir maman, ça remuait un sacré paquet de truc quand même. J’allais me pencher pour embrasser sa joue en guise de petite attention rassurante, quand l’infirmière entre pour nous annoncer le transport de ma meilleure amie jusqu’à la salle de naissance tout en lui demandant si elle se sentait de marcher jusqu’à ladite salle. « Tu pourras t’appuyer sur moi si tu veux. » Je lui murmure, avant qu’on lui propose l’option de la chaise roulante, en fonction de sa gestion actuelle de la douleur. Après la décision prise, on nous annonce qu'on ne repartira plus d'ici, tous les deux, continuant de me confondre pour son compagnon. Je ne me formalisais plus, ça ne servait plus à rien d'essayer de les convaincre que c'était pas moi, le père du petit truc qui grouille dans le ventre de Mead. Même si j'aimais beaucoup Meadow. « En route pour une nouvelle aventure. Je reste avec toi. »






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