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It smells like hot chocolate and love. And trouble. (Katian)

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Kelian Portters
Troisième génération

Kelian Portters


Date de naissance : 21/01/2000
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MessageSujet: It smells like hot chocolate and love. And trouble. (Katian) It smells like hot chocolate and love. And trouble. (Katian) EmptyJeu 27 Jan - 15:16

those tiny moments of happiness
before the storm comes
Kathleen & Kelian

« Qu'est-ce tu cherches ? » Ma tête pivote sur le côté et j'aperçois les frisettes de ma petite soeur en premier, avant de croiser son regard curieux. « On a prévu une petite sortie à la patinoire avec Kath. » je souffle, sans pouvoir réprimer la tendresse qui doit s'étaler en grand sur mes traits. Impossible de dissimuler la joie qui me remplissait à l'idée de retrouver la rouquine. « Mais mes patins à glace sont portés disparus. » Et la quantité astronomique de vestes et de boîtes à chaussures qui s'entassaient dans la buanderie n'était pas vraiment là pour m'aider à les retrouver. Il me fallait presque enfiler un scaphandre pour plonger à leur recherche. « Vous n'avez jamais pensé à faire du tri dans vos affaires, avec maman ? » je l'interroge, en battant innocemment des cils. Je vois son visage se transformer, traversé par une furtive expression d'horreur à la simple idée de se séparer de certaines de ses affaires. Et ça me tire un gloussement amusé. On ne sait jamais, ça peut toujours servir était la devise principale de la famille. « Je ne vois absolument pas de quoi tu parles. » Nouveau rire. « Je me disais aussi. » je lâche, taquin avant de lui faire signe de me rejoindre dans la pièce pour me donner un coup de main. Il ne me restait plus beaucoup de temps avant d'aller récupérer ma chère et tendre. « On ne la voit pas beaucoup en ce moment. » Je hoche la tête pour acquiescer à sa question, dégageant un sac sur la gauche pour accéder aux cartons planqués dans le fond d'une étagère. « Compétition. » je lâche, en haussant les épaules. « Elle s'entraîne tellement qu'il faudrait presque que je lui rappelle de manger et de dormir. » Et j'étais terriblement fier de son parcours. Mais je ne pouvais pas faire disparaître cette sensation de manque qui me creusait la poitrine. Je savais qu'elle passait des heures à répéter ses chorégraphies sous l'oeil attentif de sa mère, pour y avoir assisté quelques fois. Qu'il me fallait attendre, lors de ces périodes intenses et importantes pour sa carrière. Alors je savourais le moindre moment de libre qu'elle avait à sa disposition. On ouvrant le couvercle d'une des boîtes, je finis par dévoiler le sésame tant convoité que je sors avec un "Ha-ha !" triomphant. Puis je me dépêche de récupérer mon sac et mes clés, sautillant dans l'entrée pour enfiler mes chaussures. « Passe-lui le bonjour de ma part ! » déclare ma petite soeur quand je jette mon écharpe autour de mon cou, claquant la porte pour m'élancer à l'extérieur, impatient de rejoindre ma moitié.

« Je vais faire du patin à glace avec la personne que j'aime le plus au monde et il fait beau. Que demander de mieux ? » je murmure dans le creux du cou de Kathleen, avant de remonter pour déposer mes lèvres sur sa joue. Nos pas résonnaient doucement sur le bitume et je pouvais déjà entendre les cris de joie des enfants qui faisaient, pour certains, leurs premiers pas sur la patinoire. « Tu m'as manqué. » je rajoute, avant de planter un autre baiser sur sa peau piquetée de tâches de son. Alors que l'on s'était vus il y a à peine deux jours. Et qu'il ne s'en passait pas un seul sans que l'on ne discute via nos téléphones portables. Mais rien ne valait sa présence à mes côtés, son parfum profondément familier et ses sourires éblouissants. « Je suis surpris que Cerbère te laisse un moment de répit. » je raille, m'attirant un coup de coude de la part de la rousse. Madame Thygesen n'était pas méchante mais plutôt exigeante et elle surveillait étroitement les activités de sa fille lorsqu'elle se trouvait en période de compétition. La danse passait avant tout le reste. « Mais je dois dire que ça me va, comme ça je peux profiter de ma charmante petite-amie. » je rajoute, avec un large rictus. « Tu as le bonjour d'Hadz, d'ailleurs. Je crois que tu lui manques aussi. » Kathleen partageait depuis déjà plusieurs années et elle faisait partie intégrante de la famille. Elle passait le plus clair de son temps à la maison, quand elle n'était pas en train de donner des cours ou de s'entraîner pour les prochains championnats. Après avoir payé l'entrée, nos affaires sont déposées dans un petit casier, nos patins rapidement enfilés et nous marchons maladroitement sur nos lames pour rejoindre le petit portillon donnant accès à la piste. Je me décale sur le côté, mimant une courte révérence à son intention. « Après vous, très chère. » je déclare, avec les yeux scintillants et un doux sourire sur les lèvres.
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Kathleen Thygesen
Troisième génération

Kathleen Thygesen


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MessageSujet: Re: It smells like hot chocolate and love. And trouble. (Katian) It smells like hot chocolate and love. And trouble. (Katian) EmptyVen 28 Jan - 22:01

I love you because no two
snowflakes are alike
Kathleen & Kelian

« Cinq, six, sept et huit ! » J’enchaîne les mouvements, comptant le tempo dans ma tête, tout en essayant de faire abstraction de la voix de ma mère qui résonne dans le studio. « Et un, et deux, et trois… Stop ! » La musique s’arrête, me coupant net dans mon élan et je relève la tête en direction de ma génitrice, le souffle court. « Quoi ? » je demande en passant une main dans mes cheveux pour dégager les mèches de mon visage. « Comment ça, quoi ? » me demande-t-elle en haussant les sourcils, vraiment étonnée de ma question. « Tu penses pouvoir être qualifié en dansant comme ça ? Il n’y a rien qui allait. » Je lève les yeux au ciel, soupirant d’agacement. Je n’avais pas eu l’impression de m’en sortir si mal que ça. « On recommence. Et fais attention à bien compter les contretemps. » Pour toute réponse, je me contente de hocher la tête et de me remettre en position. Puis la musique démarre et j’effectue les enchaînements que je connais par coeur, que je pourrais même réaliser les yeux bandés. Je danse avec mes tripes, avec tous les sentiments qui me traversent quand mes pas foulent le parquet. Cette fois, il n’y a aucune interruption et quand je termine la chorégraphie, je m’attends à recevoir des félicitations ou au moins un sourire d’encouragement, mais je croise son regard dans le miroir qui me fait face et je n’ai pas besoin qu’elle prononce la moindre parole pour comprendre. Elle n’est toujours pas satisfaite et je ressens une pointe de colère m’envahir. « Les jurys veulent de la perfection, pas de l’approximatif. » Sa langue claque contre son palais et je décide que j’ai assez donné pour aujourd’hui. Je suis éreintée et de toute façon, j’ai rendez-vous avec Kelian dans moins de deux heures. « Si tu n’es pas capable de rester concentrer… » Je me tourne vivement dans sa direction, les bras croisés sur ma poitrine. « Ne mêle pas Kelian à ça. » je la préviens, froidement. À chaque fois que la période des compétitions commençaient, j’entendais le même refrain. Elle rejetait la faute sur mon petit-ami, sous-entendant qu’il était la raison principale de mes distractions. Mais si je l’écoutais, je devais me lever danse, me nourrir danse et me coucher danse. Je vivais pour ça, oui, mais j’avais aussi besoin de souffler et surtout de profiter de mon copain. Il me manquait. Je la dépasse, ignorant son regard meurtrier pour rassembler mes affaires dans mon sac et le jeter sur mon épaule. « J’y vais, avec ou sans toi, maman. »

Je vais faire du patin à glace avec la personne que j'aime le plus au monde. Je crois que je lâche un petit couinement appréciatif, un frisson parcourant mon échine au contact de son souffle chaud contre mon cou, puis de ses lèvres sur ma joue. Est-ce que j’avais déjà aimé quelqu’un comme je l’aimais lui ? Certainement pas. « Toi aussi. » je réponds en resserrant sa main dans la mienne. Puis un rire jaune s’échappe de ma bouche, alors que mon coude vient rencontrer ses côtes, puis je secoue la tête négativement. Elle m’avait encore fait la morale avant de partir, me prenant la tête sur mon alimentation. Faire attention, ne pas manger de choses trop grasses ou trop riches, blablabla. J’avais l’impression d’être en prison depuis de longues semaines maintenant et de me nourrir exclusivement de betteraves et de feuilles de salade. « Et je vais entendre parler de cet immense acte de générosité pendant des jours. » Demain, elle allait me faire rattraper les heures perdues d’aujourd’hui et m’obliger à m’entraîner jusqu’à ce qu’elle estime que je mérite du repos. Autant le dire, j’allais passer un sale moment. « Mais ne parlons pas de ma mère, d’accord ? Je suis avec toi et je veux profiter de notre après-midi et de la merveilleuse soirée qui se profile. » La torture que j’allais subir le lendemain pouvait attendre. Plus rien ne comptait que l’instant présent. « Tu l’embrasseras pour moi. » J’adorais sa petite sœur et je ne comptais même plus le nombre de fois ou nous nous étions toutes les deux trémousser dans leur salon avec la musique à fond. « J’ai hâte de pouvoir repasser du temps avec ta famille. » Les Portters étaient comme ma seconde famille. Unis et débordants d’amour. Loin de l’ambiance qui régnait chez moi. Il n’y avait plus que ma mère et moi, mon frère aîné ayant quitté le domicile familial depuis quelques années déjà. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que je n’entretenais pas la meilleure relation mère-fille de la planète. J’adorais ma mère, mais elle devenait particulièrement imbuvable quand elle se mettait en tête de faire de moi la prochaine championne du monde. L’entrée payée et nos patins chaussés, nous nous dirigeons vers la piste et un sourire fleuri sur mon visage quand Kelian imite une révérence pour me faire passer devant. Je m’incline légèrement, mimant les pans d’une longue robe avant d’enjamber le rebord et de poser les pieds sur la glace. Je m’agrippe à la rampe des deux mains, soudainement rattrapée par mon manque crucial de pratique. Ça faisait des années que je n’avais pas patiner et si mon équilibre était bon sur la terre ferme, c’était complètement différent à cet instant précis. « Tu me prends la main ? » je demande, affichant une petite moue, alors que nous savons pertinemment tous les deux que mes yeux doux ne seront clairement pas nécessaire.


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Kelian Portters
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Kelian Portters


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MessageSujet: Re: It smells like hot chocolate and love. And trouble. (Katian) It smells like hot chocolate and love. And trouble. (Katian) EmptyVen 8 Juil - 10:28

those tiny moments of happiness
before the storm comes
Kathleen & Kelian

Il n'y avait rien de mieux que la période hivernale, à mes yeux. Avec l'été, peut-être, pour profiter des vagues et s'empiffrer d'un nombre incalculable de glaces à l'eau. Mais c'était incomparable avec cette atmosphère magique, qui invitait à se pelotonner près du feu avec un chocolat chaud. Et le retour du froid, si on pouvait réellement l'appeler ainsi, signifiait que la saison du patinage était ouverte. Avec mes frères, nous avions pris l'habitude d'aller glisser ensemble et cette sensation faisait partie des meilleures du monde. Cette vitesse, cette sensation d'effleurer à peine la glace, de pouvoir virevolter. Et je voulais le partager avec Kathleen, l'une des personnes qui m'étaient les plus chères au monde. De plus, ça me permettait d'avoir un moment privilégié avec ma petite-amie, ce qui n'était pas une mince affaire lorsqu'elle était en plein milieu d'une compétition. Je l'avais accepté, en sortant avec la rousse. La danse était la chose la plus importante dans sa vie et la base même de son avenir. Ce domaine était présent dans tous les aspects de son existence et j'avais du apprendre à coexister avec ces impératifs. Je comprenais qu'on puisse se dédier à une passion et j'étais réellement admiratif de toute l'énergie qu'elle y mettait, des efforts considérables qu'elle faisait pour être exemplaire dans sa discipline. Tout ce que je voulais, c'est qu'elle fasse attention à elle, qu'elle se préserve de la folie que pouvait représenter le sport à un tel niveau. Quand elle s'absentait plusieurs jours, je ressentais le manque de sa présence comme un creux béant dans ma poitrine. Et j'essayais de me satisfaire de la vision de son minois délicat à travers l'écran de mon téléphone, en attendant. Même si rien ne valait la douceur de sa peau et l'éclat de son sourire, lorsqu'elle se trouvait à mes côtés. Alors je savourais le moindre instant que sa mère voulait bien nous donner, chaque petite pause entre deux entraînements, le moindre moment qu'il lui restait de libre.

Et il me suffisait de l'étreindre pour comprendre à quel point je me sentais incomplet lorsqu'elle n'était pas là. Son parfum léger, si familier, qui me donnait le sentiment d'être rentré à la maison. Un sourire étire mes lèvres à sa répondre et je le gorge de la vision de ses traits pâles, piquetés de tâches de son. Je ne peux pas m'empêcher de faire une remarque à propos de sa mère, au passage, récoltant un coup de coude dans les côtes comme réponse. J'osais croire qu'elle m'appréciait, sur le principe. Mais je représentais une gêne pour la concentration de sa fille et elle n'avait pas manqué de me le faire sentir. Alors que je me retenais fortement de lui faire savoir que je n'approuvais pas la dureté de ses méthodes, concernant sa propre enfant. Donner le meilleur de soi-même pour réussir, je l'entendais mais pas à ses propres dépends. Je secoue la tête pour chasser ces pensées désagréables, préférant me concentrer sur le présent. Néanmoins, je ne peux empêcher mes yeux de rouler dans leurs orbites à sa remarque avant qu'elle ne vienne couper court à ce propos et je hoche la tête, lui adressant les salutations de ma petite soeur. « Je préfère t'embrasser, toi. » je souffle, avec un petit sourire goguenard et un léger mouvement de sourcils. Mais je sens mon coeur tambouriner à ses paroles. « Tu es la bienvenue à n'importe quel moment, tu le sais. »  Elle faisait partie intégrante de notre tribu et mes parents étaient toujours ravis de l'accueillir. « Je crois qu'il ne se passe pas un jour sans que ma mère ne me demande à quel moment tu vas passer à la maison. » je glousse, avant de payer nos entrées, laissant la rousse passer en première pour chausser nos patins.  « Lorsqu'Hadlee va partir pour s'installer avec Loxley, ça va être le drame de sa vie. » je rajoute, avec un petit rictus amusé. Trois fils avant d'avoir une fille à pomponner, quel calvaire. Une fois prêts, je m'avance jusqu'au portillon menant à la patinoire et je m'incline en une parodie de révérence pour inviter ma petite-amie à s'avancer. Puis je l'observe mettre les pieds sur la glace, s'agrippant rapidement à la rampe pour se stabiliser. Ce geste m'arrache un léger rire et je m'empresse de la rejoindre, enjambant le rebord pour rejoindre la piste. Tu me prends la main ? Son visage parle pour elle et il ne manque qu'un petit papillonnement de cils pour parfaire sa moue. Mon bras se tend en réponse, chevaleresque et je l'attire à moi d'un infime mouvement. « Vos désirs sont des ordres, ma dame. » je souffle, mes lèvres s'étirant doucement. Et je glisse mes doigts contre les siens, l'emprisonnant avec gentillesse avant de reculer pour la tracter délicatement. « On va y aller doucement, un pas après l'autre. Mais ça te revenir, j'en suis sûr. C'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. » Par la suite, nous avançons prudemment, pour lui laisser le temps de s'habituer de nouveau aux sensations de la glisse, évitant tant bien que mal les enfants qui se poursuivent sur la glace. Petit à petit, je la vois reprendre de l'assurance, ses mouvements se faisant plus francs. « Tu vois ? Il fallait juste te dérouiller un peu. » je lui glisse, malicieux avant de me tourner pour avancer à reculons et l'observer dans sa progression. « Tu te débrouilles très bien. » Nous longeons le rebord de la piste, nous écartant quelques fois pour avoir plus d'amplitude et je ne résiste pas à la tentation de la faire tournoyer sur elle-même, lui arrachant un glapissement de surprise. Mais c'était trop tentant et ça me permettait de la récupérer, entourant sa taille pour la presser contre moi un court instant. « Je n'ai pas pu m'en empêcher. » je lâche, avec un air faussement innocent avant de venir déposer un baiser papillon sur le bout de son nez.
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Kathleen Thygesen
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Kathleen Thygesen


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MessageSujet: Re: It smells like hot chocolate and love. And trouble. (Katian) It smells like hot chocolate and love. And trouble. (Katian) EmptyMer 31 Aoû - 9:33

I love you because no two
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Kathleen & Kelian

La danse, c'était toute ma vie. Depuis petite, j'aime bouger en rythme sur la musique, créer mes propres chorégraphies et donner d'innombrables spectacle dans le salon devant ma mère et mon frère. Et si l'un d'eux était là, il dirait, très certainement, que je savais danser avant même de savoir marcher. Ce qui était peut-être vrai, au vu des nombreuses vidéos de moi petite, me tenant à peine debout et remuant déjà mon popotin pour une petite dans mémorable. Rapidement, j'ai suivi tous les cours de danse possiblement inimaginable, à commencer par le classique, inévitablement, pour enfin trouver ce qui fait réellement vibrer mon cœur, à savoir, le moderne jazz. Puis je suis tombée dans les compétitions et depuis, je n'ai jamais arrêté. C'est en reportant ma première médaille lors d'un envenimement local que j'ai su que je voulais vivre de ma passion et surtout montrer de quoi j'étais capable. Ma mère m'a accompagné, ne m'a jamais reproché de vouloir suivre ce rêve un peu fou et je lui en suis éternellement reconnaissante pour ça. Mais depuis quelques années, je peine parfois à la reconnaître, notamment depuis qu'elle s'occupe elle-même de mes entraînements. Elle fait partie du milieu, c'est d'ailleurs sûrement pour ça que j'ai la danse qui coule dans mes veines, mais chez elle, cette discipline n'a jamais était autre chose qu'un passe-temps. Alors oui, l'avoir comme professeure et coach, c'est vraiment pratique, d'autant plus qu'elle est réellement de bons conseils, mais ça n'aide pas du tout notre relation mère-fille. Cette dernière s'est dégradée et ne cesse de l'être, d'autant plus que j'ai l'impression que c'est pire depuis que Kelian fait partie de ma vie. Elle ne parvient pas à le voir autrement que comme une source de problèmes ou une puissante distraction. Et si j'avais pu comprendre ses inquiétudes au début de notre histoire, ces dernières n'étaient plus fondées, depuis le temps. Kelian avait toujours respecté mes entraînements et, parfois, ces longues semaines sans réussir à se voir ne serait-ce qu'une seule fois. Mais rien n'y faisait, ma mère faisait une fixation sur lui. Malgré tout, je continuais d'espérer qu'un jour les choses changent. Parce que j'étais amoureuse et que je ne me voyais pas vivre le reste de mes jours sans le brun à mes côtés.

Et il me manquait terriblement ces derniers temps. Tout comme sa famille, que j'adorais. Mais trouver un moment pour être tous les deux relevaient déjà d'un défi, alors j'ignorais quand est-ce que j'aurais l'opportunité de revoir ses proches et de profiter de leur présence. « Je sais. » je réponds dans un souffle avant qu'un sourire ne vienne légèrement étirer mes lèvres. « Ta mère est beaucoup trop adorable. » Rien à voir avec la mienne. Elles étaient toutes les deux très différentes. Pia, qu'importe la situation, faisait toujours preuve d'une douceur incroyable. Elle m'avait accueilli chez elle a bras ouverts et m'avait permis de me faire me sentir a l'aise en un claquement de doigts. Si il fallait comparer, ma mère se rapprochait bien plus du pitbull. Kelian paie nos entrées et je me dirige vers un banc pour chausser mes patins. La remarque de mon petit-ami me tire un rire et je relève la tête dans sa direction. « Elle a encore un peu de temps avant que ça ne se produise, non ? » Hadlee et Loxley étaient en couple depuis quelques années maintenant et ce serait mentir que de dire que ça n'arrivera pas plus vite que prévu. Mais Hadz semblait bien chez ses parents, pour le moment, ce que je pouvais aisément comprendre. « J'espère qu'on aura deja notre petit cocon quand ta sœur décidera de quitter le nid familial. » Au fond, je n'attendais que ça. Mais nous n'avions, pour le moment, pas les moyens pour vivre ensemble et surtout, nous étions encore jeunes. Enfin prête, je m'avance prudemment en direction de la glace, pas vraiment rassurée. Je n'avais pas patiné depuis longtemps et j'appréhendais un peu. Disons que me faire une cheville n'était décemment pas dans mes projets si je voulais survivre. Mais sentir, à ma demande. la main de Kelian serrer la mienne me fait reprendre confiance. Au bout.de quelques minutes, je me sens bien plus rassurée, même si, soyons honnête, je ne deviendrais jamais championne de patinage artistique. Je fois avoir l'élégance d'un cachalot. « C'est seulement parce que tu es là. » J'étais prête à parier que sans lui, je me serais déjà retrouvée les fesses par terre un certain nombre de fois. « Tout est plus simple quand tu es avec moi. » Il était le petit copain que tout le monde rêverait d'avoir. Doux, attentionné, attentif, encourageant, et tellement d'autres qualités qu'il me faudrait l'éternité pour toutes les citer. Et alors qu'on s'éloigne du bord, Kelian me fait pivoter sur moi-même et, sous la surprise, un petit cri s'échappe de mes lèvres. Il me réceptionne, les deux mains posées sur ma taille, nos corps lovés l'un contre l'autre. « Je te déteste. » Ce qui, tout le monde le savait, était faux. « Autant que je t'aime. » je termine en me pressant un peu plus congre lui. Puis mes lèvres viennent à la rencontre des siennes pour lui voler un baiser. Au même moment, plusieurs enfants passent à côté de nous en grimaçant et en marmonnant des bruits de dégoûts. « Dommage qu'il y ait trop d'yeux et d'oreilles sensibles ici... »


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