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You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes)

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Cosima Melucci
Deuxième génération

Cosima Melucci


Date de naissance : 09/11/1991
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MessageSujet: You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) EmptyVen 21 Jan - 15:37

Oh baby, you look as good as me in tights.
Ruben/The Deep & Cosima/Wonder Girl

Wonder Girl, nous avons besoin de vous. Il avait suffi de quelques mots soufflés à travers le combiné du téléphone et j'avais senti l'adrénaline pointer son nez, sinuant dans mes veines comme la foudre pendant un orage. Mon coeur s'était mis à battre follement dans ma poitrine, remplissant mon corps de sensations terriblement familières. Une usine a été prise d'assaut, ils comptent dérober les matériaux qui s'y trouvent pour construire une arme de destruction massive. J'accueillais cette électricité à bras ouverts, la laissant serpenter à l'intérieur de moi, me remplir de cette détermination qui faisait ma force. Mes doigts s'étaient enroulés autour de la poignée de mon lasso doré, vibrants de la magie contenue dans l'artefact. The Deep a également répondu à l'appel et vous rejoindra sur place. Mon visage s'était soudainement crispé et mes yeux avaient roulé dans leurs orbites. Chouette. J'avais déjà eu affaire à l'énergumène lors de précédentes missions et dire qu'il manquait de sérieux était un euphémisme. J'étais calme et pragmatique, j'exécutais mes tâches avec ordre et précision, sans fioritures. J'arrêtais les méchants, j'évitais les dommages collatéraux. Mais je n'aimais pas être dans la lumière. Alors qu'il était exubérant et qu'il avait tendance à vouloir envahir mon espace vital. Je ne me laissais pas berner par ses beaux yeux clairs pour autant. Et j'essayais simplement de travailler avec lui, dans la mesure du possible, tout en me retenant de l'abandonner dans un coin, ligoté et bâillonné. « Très bien. Je fais au plus vite. » j'avais murmuré, avant de délaisser le téléphone pour aller me glisser dans ma tenue en cuir rouge. Je n'avais pas vraiment le choix, de toute manière. J'avais glissé mes bracelets autour de mes poignets, ma ceinture à ma taille et enfilé mes bottes puis récupéré mon arme de prédilection avant de filer en direction du lieu du crime.

Présentement, j'avais de la poussière et des éclats dans les cheveux, une coupure à la pommette et un couteau qui tentait désespérément de forer un trou entre mes deux yeux. La lame se dirigeait dangereusement vers moi et je bande mes biceps pour repousser l'assaillant, faisant reculer l'acier miroitant en arrière. Un grondement m'échappe et mon pied botté vient rencontrer la rotule de mon adversaire, lui arrachant un hurlement de douleur. Mon point vient percuter sa mâchoire, le faisant voltiger en arrière et retomber lourdement sur le sol. Je m'empresse de le désarmer avant de l'assommer d'un bon coup, ma tête pivotant sur le côté et mon scannant tout autour de moi. J'aperçois un corps foncer à vive allure contre un mur, traversant celui-ci et je reconnais la couleur verte ainsi que les écailles luisantes du costume de mon partenaire. Mais je n'ai pas le temps de me préoccuper de son état - qui ne doit pas être si alarmant parce qu'il est également doté d'une résistance largement plus haute que la moyenne, en plus de pouvoir parler aux maquereaux -  parce que je ressens la présence d'un nouvel attaquant derrière moi, me baissant précipitamment et évitant la dague qui siffle au-dessus de ma tête. Ce n'était pas un mur ou deux qui allaient venir à bout de lui. D'une rotation, je viens balayer les jambes de l'agresseur, le faisant basculer en arrière mais je ne suis pas assez rapide pour empêcher la jambe qui vient percuter mon estomac quand j'approche pour le mettre hors d'état de nuire. Un grondement de souffrance m'échappe et je recule de quelques pas sous la violence du coup, ma main tâtonnant à la recherche de mon lasso. Mais elle ne trouve que du vide et je le cherche du regard, me rappelant l'avoir lâché pour me défendre face à la vague de mercenaires qui s'étaient jetés sur nous. Sa couleur vibrante attire mes yeux sur le côté et je me précipite à sa rencontre, discernant un mouvement dans ma vision périphérique. Il y en a un autre. Je remarque l'arme dans son poing et je sens mon coeur s'arrêter un instant, mon corps se mettant en mouvement en l'espace d'une seconde. Je plonge en avant, esquivant la rafale de tirs d'une roulade et finissant ma course derrière un meuble métallique, tendant le bras pour attraper mon arme scintillante. J'entends un remue-ménage dans la pièce d'à côté, à moitié détruite par la violence de nos combats et j'espère seulement que tout va bien de son côté.

En entrant, nous étions loin de nous douter que nos adversaire n'étaient pas de simples tueurs entraînés au combat mais des expérimentations qui allaient nous donner du fil à retordre. Ils étaient plus forts, plus rapides et plus coriaces que des êtres humains normaux. Mais ils n'étaient pas les premiers que je voyais et certainement pas les derniers. Je récupère ma relique avant de serrer le manche entre mes doigts, me gorgeant de la musique s'enroule autour de mon bras comme un serpent autour de son maître. Puis je fais un mouvement en arrière avant de me redresser d'un coup, repérant le malfrat et l'attrapant avec ma corde pour le projeter de l'autre côté. Je sors de ma cachette pour aller à la rencontre de l'autre mais il a disparu et ça n'augure rien de bon. Alors je dépêche de rejoindre l'homme-poisson pour lui donner un coup de main mais son attaquant est inerte sur le sol quand j'atteins l'encadrement défoncé. « C'est seulement maintenant que tu te débarrasses de lui ? » je raille, avec un petit sourire amusé. « J'ai été habituée à mieux. » Je ne pouvais pas m'empêcher, c'était trop tentant de l'asticoter. Mes yeux effleurent le courbe de ses bras puis je secoue la tête, lui désignant la sortie d'un geste du menton, enroulant mon lasso pour l'accrocher à ma ceinture. « Il faut qu'on rattrape ceux qui restent, ils sont en train de fuir avec les composants. »   
   


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MessageSujet: Re: You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) EmptySam 5 Fév - 11:26

We're both heroes. Let's be super together.
Ruben/The Deep & Cosima/Wonder Girl

« Deep, Wonder Girl t’attends dans une usine de matériaux hautement dangereux. Il faut faire au plus vite. » J’entends à l’autre bout du fil. Bon et bien je suppose que je vais devoir mettre en pause mon épisode de ma famille d’abord, pour aller sauver le monde. Il faut dire qu’il avait réellement suffit de deux mots pour m’intéresser : Wonder. Girl. Ça avait fait mouche direct. Je n’avais pas mis plus de deux secondes à me lever de mon canapé finalement. Grande, brune et terriblement sexy. Autant vous dire qu’on n’hésite pas pendant cent cinquante ans, avant de faire équipe avec une coéquipière de cette catégorie. Nous avions déjà travaillé plus d’une fois sur des affaires tous les deux et que ça s’était toujours soldé par de grandes victoires. Nous faisions une bonne équipe et dans le fond j’étais intimement persuadé que ça pourrait fonctionner sur tous les plans si vous voyez ce que je veux dire. Mais la dame était un peu dure à convaincre, très droite et guindée, mais à l’usure, je ne perdais pas espoir de réussir à attirer l’héroïne dans mes filets. Tout au fond de son être, elle est sûrement déjà sous le charme et vit simplement dans le déni – oui on se rassure comme on peut. Mon bol de Lucky charms avait rejoint la table basse et j’avais enfiler mon super lycra vert à écailles pour bien représenter ma qualité d’homme poisson. Il met toute ma musculature d’homme fort en valeur et pour couronner le tout, me fait un cul d’enfer. Ça n’a que des avantages le costume. Je suis tout beau dedans et tout fort. Un vrai super-héros. Je pars de mon appartement avec mes gros muscles et mon habilité à parler aux poissons pour seule arme. Prochain arrêt, les usines.

Si j’étais préparé à ce que le combat dure quelques minutes à peine et qu’on puisse terrasser ses gros abrutis en deux temps, trois mouvement, je ne m’attendais pas à me retrouver face à des ennemis surentraînés. J’avais beau jouer des poings et des high-kicks, j’étais à deux doigts de me faire laminer. C’était une honte. Depuis quand j’allais me faire mettre une raclée par les petites racailles de la ville. Hors de question que ça se passe comme ça. Je reprends place sur mes pieds, en garde pour parer les attaques. Je bloque. J’esquive. Mes mouvements sont rapides et fluides. Je distribue les coups, aussi bien que je ne les reçois, jusqu’à ce qu’ils s’y mettent à plusieurs et que mon aisance à tout gérer ne devienne très vite limitée. J’encaisse un coup de pied bien placé, directement dans l’abdomen qui m’envoie dans un mur plutôt dur et épais. Quel plaisir la voltige. Je me relève en grognant dans les décombres un peu secoué tout de même, mais déjà prêt à repartir. Pas le temps de niaiser. J’avais le monde à sauver et le cœur de Wonder Girl à conquérir. On ne perd pas de vue l’objectif final. Si nous étions dans un jeu vidéo, ce serait le boss final. Je repars à l’assaut des quelques débiles, me retrouvant face au trois. « Il est temps d’aller pleurer dans les jupes de vos mamans. » Je lâche, avant que l’attaque ne soit lancée. J’use de la moindre de mes techniques de combat, mettant mes années d’apprentissage des arts martiaux à l’épreuve. Je fais voltiger d’un coup de pied la lame que l’un d’entre eux portait dans sa main. On évite d’abîmer l’être parfait que je suis avec des cicatrices. J’ai déjà assez de mes branchies, ça suffit. Cependant la lame que j’avais réussi à récupérer dans une magnifique manœuvre, se retrouve plantée dans l’abdomen de l’un de mes adversaires. Pardon pas pardon. Il tombe à terre et rapidement un second le rejoins après avoir reçu un magistral coup de pied en pleine tête.


Il en reste un dernier qui se montre un peu plus coriace et j’espère doucement que de l’autre côté, la brune est toujours en vie et que son lassaut fait des miracles. De mon côté je n’attendais qu’une chose, ratatiner le dernier qui me donnait un vrai fil à retorde. Il est rapide, agile, n’hésite pas à foncer dans le tas. Vraiment je ne sais pas d’où ils sortent ceux-là mais ils ne sont pas communs. Cependant, dans une dernière parade, un enchaînement parfait de coups et dans une ultime prise, je réussi enfin à le mettre hors d’état de nuire, quand une voix féminine, qui mets en émoi toute mes écailles, retentit dans mon dos, je me relève en m’essuyant les mains. « J’étais simplement distrait par ta beauté. »  Je réponds dans un petit sourire amusé à mon tour. Ses cheveux sont légèrement en fouillis, mais je ne sais pas faire autrement que de l’admirer pendant quelques seconde. Ce côté sauvage lui va incroyablement bien. « Allons-y. Si on s’en sort vivant et qu’on sauve le monde, je te paye un verre ? » Je lâche avant de me mettre à la poursuite des autres qui sont en fuite. Je remercie secrètement mes super-pouvoirs pour me rendre plus rapide et agile qu’un être humain normal – j’étais déjà plus beau que la moitié des être humain, il fallait bien un pack supplémentaire. « Pas si vite, petits margoulins. Vous n’irez pas plus loin avec ce que vous avez dérobé. » Je prononce en me plantant devant eux, Wonder Girl à mes côtés. Je lui lance un regard avant de lancer l’assaut contre les quatre qu’il restait.  

   


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Cosima Melucci
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MessageSujet: Re: You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) EmptyDim 6 Fév - 22:45

Oh baby, you look as good as me in tights.
Ruben/The Deep & Cosima/Wonder Girl

C'est le chaos, tout autour de moi. Des débris volent dans tous les sens, éclatant contre les murs qui tiennent encore miraculeusement debout, des hurlement résonnent et je roule sur le côté pour éviter un coup de couteau dans la jambe. Je ne m'attendais pas à être mise en difficulté en arrivant dans l'entrepôt, habituée à des dégénérés qui pensaient pouvoir tout résoudre avec des gros calibres et une nuée de fidèles serviteurs. J'avais parfois le droit à un peu d'exotisme avec les envahisseurs extraterrestres et les magiciens maléfiques, quand ce n'était pas des conspirations qui utilisaient la science à des fins pernicieuses ou des mégalomanes dotés de pouvoirs dépassant toute logique. Là, ils allaient plusieurs technologies et je grogne de colère avant de plonger en avant pour aller récupérer mon lasso, resserrant mes doigts autour de la poignée avant d'aller le lancer dans la direction de mon adversaire pour le projeter de l'autre côté. Je commençais à perdre patience et je cherche l'autre du regard avant de me figer en comprenant qu'il en a profité pour s'enfuir. Il en restait d'autres et nous ne devions pas les laisser filer avec les composants qu'ils étaient venus dérober. Alors je file en direction de la pièce où a volé l'homme-poisson, qui se relève et s'époussette au moment où j'atteins le chambranle à moitié détruit de la porte. Mes yeux roulent dans mes orbites à sa réponse et j'agis comme d'habitude : je fais comme si je n'avais rien entendu. Mais Deep ne connaît ni la subtilité, ni l'art et la manière de choisir ses moments pour entamer son numéro de charme. Si on s’en sort vivant et qu’on sauve le monde, je te paye un verre ? « Est-ce que "il se peut que j'eusse effleuré l'idée de mourir de façon héroïque, tout compte fait" te convient, comme réponse ? » je lâche, en croisant les bras sur ma poitrine. Puis je détache mon regard de ses bras légèrement halés avant de lui rappeler que nous avons des criminels à arrêter et nous repartons en chasse à travers le bâtiment.

Par chance, nous progressons plus rapidement et nous arrivons à retrouver ceux qui restent, nous plantant devant eux pour les empêcher d'aller plus loin. Et je me retiens d'aller pincer l'arête de mon nez devant ses manières, lui lançant un regard exaspéré avant de me jeter à corps perdu dans la bataille. Je me laisse à tomber accroupie d'un seul coup, pivotant sur moi-même pour aller balayer les jambes du scélérat qui me fait face, mon poing venant d'écraser contre sa pommette pour l'envers voler quelques mètres plus loin. Mais le cliquetis d'une arme que l'on recharge me fait me redresser et je remercie ma vitesse surhumaine pour me permettre de brandir mes bracelets devant moi, les balles venant s'écraser contre le métal imprégné de magie. Puis je réduis la distance d'avant de sauter pour le désarmer d'un coup de pied, me réceptionnant sur le sol avant de pivoter pour le mettre hors d'état de nuire. J'aperçois une silhouette s'élancer dans ma direction, du coin de l'oeil et je me courbe en arrière pour éviter un vif coup de couteau. Mais une douleur sourde explose dans mon estomac quelques secondes après, me faisant tituber en arrière, le souffle momentanément coupé. Et je comprends trop tard ce qui va arriver dans les prochaines secondes, comme si ça se passait au ralenti. Je vois mon adversaire reculer au moment où un autre surgit dans le fond, le bras armé en arrière. Puis il y a une explosion et le monde tangue quelques instants, mes oreilles agressées par de violents ultrasons. De la fumée flotte dans la pièce et je cherche mon coéquipier du regard, l'apercevant finalement sur ma droite. J'entends des pas se disperser à plusieurs endroits en même temps et je laisse échapper un grognement débordant de frustration. Ils avaient décidé de jouer avec mes nerfs, aujourd'hui. « On se sépare. » je déclare, d'un ton grave. « Toi d'un côté, moi de l'autre. » je rajoute, en lui désignant l'autre porte de sortie d'un geste de la main. « On sera plus efficace si on couvre deux endroits en même temps. »

Je refusais de leur courir après et de jouer à cache-cache plus longtemps.
   


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MessageSujet: Re: You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) EmptyLun 4 Avr - 19:09

We're both heroes. Let's be super together.
Ruben/The Deep & Cosima/Wonder Girl

Non mais de toute façon, il fallait toujours qu’il y ait de la baston. C’était inévitable. Il y avait des gens qui avaient été conçus, et élevés, pour se faire botter le cul par des super-humains. Dans mon monde à moi, je trouve ça tout de même plutôt sympa. Souvent c’était même relativement rapide. On prenait quelques coups, on en rendait le double. C’était rapidement plié. Mais là, pas du tout. On se retrouve contre des gens un peu plus forts que d’abord, plus entraînés. Je me fais clairement malmenés et ça ne me plaisait vraiment pas beaucoup. Si bien même que je me fais expédier sans même demander mon reste dans un mur, qui s’écrase sous mon poids. C’est loin d’être agréable. Je me relève en grimaçant et en m’époussetant. Parce que je veux bien me faire laminer, mais hors de questions que je perde ma classe naturelle. Surtout que si Wonder Girl était dans les parages, il fallait que je reste beau. Je ne perdais pas de vue l’un de mes objectifs. La séduire. Elle me rejoint lorsque je m’apprêtais à me remettre en route. Je prends alors le parti de l’inviter à prendre un petit verre si on s’en sort vivants. Je n’enrobe pas ma demande. JE sais ce que je veux. J’espérais que ça matche, mais figurez-vous, que ce n’est pas le cas. Je porte mes mains à mon buste du côté de mon cœur, l’air déçu. « Pas vraiment. Un « Oui, avec plaisir. Je serais ravie de passer du temps avec une personne aussi charmante et charismatique que toi. » Aurait été plus qu’incroyable et m’aurait empli le cœur de joie. » Je réponds sur un ton théâtral. On peut dire que je reculerais devant aucun obstacle. J’ai déjà mis moult méchants à terre, ce n’est pas une petite séance de drague qui me faisait peur. On se lance finalement à la poursuite des autres petits abrutits, qui pensaient pouvoir s’en sortir en dérobant un matériau précieux. Ils n’iront pas loin. Nous sommes rapides, puissants, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, nous nous plantons devant eux.

Mais bien évidemment, parce que le dialogue ne fonctionne jamais, on se lance dans la bagarre. Je me bats au corps à corps avec deux grands asticots, qui se mouvent dans tous les sens et qui, à ma grande surprise, manient presque trop bien les armes de mains. Une jambe qui virevolte, une autre qui termine dans le ventre du gentillet à sa droite. Le tout dans un saut parfaitement maîtrisé. Je ne perds pas de ma grandeur. La jeune femme à mes côtés usait de ses attributs magiques. Lasso et bracelets qui déploient devant elle, un véritable bouclier et la protège des balles. Quelque part je les remercie d’être là, je n’aurais malheureusement pas eu le temps de pratiquer le bouche à bouche avec la dame, tout en sachant que d’autres espèces d’idiots allaient me prendre pour cible aussi. Franchement pas top. Un coup dans mon épaule, puis un autre dans mon dos me coupent momentanément le souffle. Ah le manque de concentration, c’est donc bien fatal. Je toussote rapidement, avant de repartir au combat. D’un violent coup bien rendu, j’arrive à faire largement reculer l’un de nos ennemis, mais si j’avais su ce qui allait suivre, je me serais peut-être abstenu. Tout se passe trop vite. Une explosion surgit tout autour de nous. Les ultrasons me collent au sol. Je m’accroupis, les mains sur les oreilles et les sourcils froncés. « Fils de pute. » Je lâche dans un grognement. Lorsque je relève mon regard, j’aperçois la brune non loin, la main collée à son buste. Tous se dispersent dans la fumée, tandis que je m’approche d’elle. On se sépare. Je lui lance un regard surpris et presque scandalisé. « Alors ça. C’est une très mauvaise idée. Hors de question. » Je réponds du tac au tac. Hors de question qu’on se sépare. C’est non. « On est deux, face à des espèces de Ninjas mutants. C’est clairement du suicide si on se sépare. » J’ajoute, bras croisés sur mon torse. Je ne bougerais pas tant que l’on avait décidé de quel côté prendre. « Ils nous ont déjà pris par surprise, alors qu’on était ensemble, imagine si on se sépare. Et je ne dis pas ça, uniquement parce que j’adore te regarder lorsque tu te bats. Mais je pense d’abord à l’objectif. » Je laissais de côté l’humour, de côté la drague, presque momentanément. Mais il fallait qu’on récupère ce qu’ils avaient dérobés. Seul et dispersés, c’était clairement mission impossible. Face à de telles armes et de tels combattants, on allait clairement se faire laminer. Ce n’était pas le but du voyage. « Et puis, depuis quand c’est toi, qui prends des décisions irréfléchies ? » Je lance, surpris.


Je n’étais jamais le plus responsable des deux.


   


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MessageSujet: Re: You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) EmptyJeu 2 Juin - 22:24

Oh baby, you look as good as me in tights.
Ruben/The Deep & Cosima/Wonder Girl

Il suffit de le voir porter ses mains contre son coeur pour faire soupirer. Il était impossible. Pas vraiment.  Impossible, comme je le disais. Deep était un joli coeur. Il était charmant, certes. Mais côté caractère, il se trouvait à l'exact opposé. Et ça avait le don de m'exaspérer, la plupart du temps. J'avais été élevée dans un cadre strict, avec des règles et un code de conduite. Et je n'avais jamais dévié du chemin qui avait été établi. Une mission, ce n'était pas une sortie au parc d'attraction à mes yeux. C'était une marche à suivre rigoureusement, des actions qui s'enchaînaient. Nous allions d'un point A à un point B, dans un but bien précis. Éliminer une menace, dans la grand majorité des cas. Récupérer un artefact important, pouvant potentiellement devenir un danger entre de mauvaises mains. Ou les deux à la fois, quand nous n'étions pas suffisamment rapides pour anticiper les actions des super-vilains. Ce n'était pas spécialement une partie de plaisir, comme pouvait sûrement le concevoir mon partenaire de la journée. Je faisais mon travail, ni plus ni moins. Alors qu'il s'imaginait sans doute que c'était l'occasion parfaite pour m'inviter à prendre un verre. Il était tellement imprévisible. Certaines de ses actions n'étaient pas surprenantes, loin de là. Mais j'avais parfois du mal à le comprendre, lui et sa manière d'agir. Totalement aux antipodes de la mienne. Et je ne pouvais pas me laisser distraire alors que des méchants filaient à l'anglaise sous nos yeux. En quelques secondes, nous nous mettons à leur poursuite, disparaissant dans l'antre du bâtiment.

Pour les retrouver, un peu plus loin, alors qu'ils étaient prêts à s'échapper. Les combats reprennent de plus belle et je me lance à l'assaut de certains de nos adversaires. Mes mouvements sont mécaniques, comme si j'effectuais une chorégraphie de mémoire, sans même avoir à réfléchir. Avancer, reculer, parer, rendre coup après coup, me baisser, pivoter, chasser d'un coup de pied. J'ai passé un nombre incalculable d'heures à m'entraîner, à taper dans un sac de sable, à manier une épée et à apprivoiser mon lasso. Puis j'ai combattu, comme des ennemis invisible, le temps d'une séance à l'aveugle. Et finalement de vrais adversaires, lorsque l'on m'a jugée apte à devenir une héroïne à part entière. Mais lorsque je tente d'éviter un coup de lame, je sens une douleur exploser dans mon estomac, me coupant littéralement le souffle. Je titube en arrière, suffoquant quelques secondes. Et ça ne s'arrête pas là, parce que j'aperçois l'un d'entre eux, dans le fond, armant son bras avant de balancer un projectile dans notre direction. D'un seul coup, le monde se met à tanguer et je suis étourdie, un bruit venant vriller sourdement mes oreilles. De la fumée remplit la pièce et je me redresse subitement pour chercher mon coéquipier des yeux. Des bruits de cavalcade résonnent un peu partout et je laisse échapper un grognement de colère, en réduisant la distance avec l'homme-poisson. Avant de proposer que l'on se sépare pour couvrir plus de distance à la fois. Si l'on se divisait en deux, c'était plus simple de parcourir davantage d'endroits en un temps record. Mais vu sa réaction et l'expression scandalisée sur son visage, il ne semblait pas être du même avis. C’est une très mauvaise idée. Hors de question. Je me retiens de taper du pied sur le sol. Et je préfère pincer l'arête de mon nez, à la place. « C'est vrai que c'est tellement plus intelligent de rester collés l'un à l'autre. » je raille, en croisant également les bras contre ma poitrine. « Ils auront tout le temps nécessaire pour s'enfuir pendant que nous serons gentiment en train de fouiller l'une des centaines de pièces de cet entrepôt. » Puis je me retiens de taper mon front du plat de la main devant ses explications à moitié bancales. « Justement. Ils nous ont eu parce qu'on était ensemble. On pourrait profiter de l'effet de surprise en se scindant en deux, pour les prendre à revers. » j'argue, les sourcils froncés. Mais j'ai l'impression de parler à un mur et ça ne fait que renforcer mon agacement. Et puis, depuis quand c’est toi qui prends des décisions irréfléchies ? Sa question me fait hausser les sourcils. Irréfléchie ? Moi ? J'hallucinais complètement. « Je rêve. » je soupire, en passant une main dans mes cheveux sombres. « On se sépare. Point barre. » j'invective, me sentant sur le point de perdre mon calme. Je ressentais encore pulser la douleur dans mes entrailles et j'éprouvais le poids des secondes qui s'écoulaient, nous séparant de notre but. Mais Deep reste immuable et il déverse tout un tas d'arguments à mon encontre, à la vitesse d'un moulin poussé par une bourrasque de vent. Et je sens que ma limite est rapidement atteinte. Alors j'approche, incapable de penser à autre chose qu'à sa bouche, désormais close. Il devait se taire. Parce que je n'allais pas en supporter davantage. Je voulais en finir au plus vite. Et je refusais d'accepter qu'il puisse avoir raison. Alors je fais la seule chose qui saura lui faire fermer son clapet, en un rien de temps. D'un seul mouvement, j'attrape son visage des deux mains, venant percuter ses lèvres avec férocité. Pendant un instant, je ne pense à rien d'autre qu'à sa peau tiède, immobile quelques secondes avant de venir glisser contre la mienne. À sa barbe de quelques jours, qui frotte contre mes paumes. Et à ce parfum iodé, qui vient m'entourer, le temps d'un court moment.

C'était définitivement mieux quand il ne disait plus rien.
   


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MessageSujet: Re: You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) EmptySam 20 Jan - 19:32

We're both heroes. Let's be super together.
Ruben/The Deep & Cosima/Wonder Girl

Oui, bon, j’avais peut-être une forte tendance à forcer un petit peu les choses entre elle et moi. Pour ma défense, mon papa m’avait toujours dit qu’il fallait forcer le destin. Je n’avais encore rien fait de répréhensible. J’étais toujours resté tout à fait poli et encore plus courtois, mais figurez-vous messieurs dames, que la demoiselle en face, ne coopère pas beaucoup dans notre relation. Je n’ai jamais eu e droit à ne serait-ce qu’un oui. Ce n’était quand même pas le bout du monde. Je ne l’avais pas demandé en mariage tout de même, quoi que ceci pourrait être une bonne idée, mais risquée. Je pourrais facilement finir ligoter à un pylône par son lasso magique. Ça pourrait être un jeu chouette dans un autre contexte, mais pas quand ce n’est pas réellement consenti. En attendant, son consentement pour l’amener dîner, j’avais l’impression que je pouvais me le mettre là où je pensais. C’était ce qui faisait qu’elle était elle, après tout, un esprit droit dans un corps de déesse. Il suffisait de la voir en action pour comprendre tout ce qui me faisait absolument craquer chez elle. Elle avait tout, la grâce, l’intelligence, la combativité. Elle était parfaite, mais surtout parfaitement focalisée sur un objectif bien précis, sauver le monde, et ça, messieurs dames, c’est bien le truc le plus sexy qu’elle fasse. Faire équipe avec elle, avait toujours été une partie de plaisir pour moi, visiblement moins pour elle, mais je ne perdais pas espoir, un jour, elle verrait aussi combien c’était fun, de faire équipe avec moi, et elle arrêtera sûrement de faire sa mauvaise tête.

En attendant, nous avions une tripotée de saloperie à décimer pour sauver le cul de la populace. Nous nous étions lancés à leur poursuite pour tenter de leur mettre quelques KO et repartir avec le butin. Mais les gueux sont plutôt coriaces, et je crois n’avoir jamais été aussi essoufflé qu’à ce moment précis. J’encaisse, je donne, je rends les coups. Je pare comme je peux tout en tentant d’user de mes muscles saillants pour leur coller deux trois bugnes. J’en avais eu de l’entraînement, ce n’étaient pas les premiers abrutis à qui je cassais la figure. Des enchainements, j’en avais appris par centaines, mais croyez-vous que le don de parler aux poissons aide vraiment à se battre ? Pas vraiment, je suis tout à fait d’accord. Je n’avais que mes beaux bras et mes petits poings pour m’aider, quand Wonder Girl avait des supers accessoires pour se défendre. J’avais des branchies. Voilà. Merci bonsoir.  J’aurais eu bien besoin d’une lame, ou d’un petit poing d’acier pour me protéger, parce que là, c’est moi qui me fais laminer. Pas cool. Puis tout se passe trop vite, j’ai à peine le temps de réagir, que je me retrouve sourd et aveugle. Une déflagration nous entoure, ainsi qu’un épais nuage et une nuée d’ultrasons absolument insupportables à mon oreille. Je n’étais pas un dauphin et encore moins une baleine, pour parvenir à supporter cette fréquence. Je me retrouve proche de ma partenaire lorsque tout s’arrête. Elle commence à parler de se séparer et je me demande alors si elle n’a pas perdu un neurone ou deux dans l’histoire. Se séparer ? Mais elle était malade ! Ils sont shootés à je ne sais quelle drogue dure. On se faisait déjà écraser, c’était du pain béni pour eux, si on faisait chemin solo. « Le seul revers qu’on va prendre, c’est ceux de ces abrutis, si nous ne montons pas un plan qui vaut le coup ! » Je lâche rapidement. C’était de la folie furieuse. D’habitude, j’étais celui qui échafaudait des plans ridiculement stupides. Là, c’était elle qui avait pété un plomb, moi j’étais certain que c’était une très très mauvaise idée. « Je vais te coller aux basques s’il le faut, mais c’est hors de question qu’on se sépare. Je ne vais pas passer mon temps à te le répéter. » Commençais-je avant de tenter de lui expliquer encore une fois que c’était du suicide, mais elle n’en fait rien. J’ai l’impression de parler dans le vide, jusqu’à ce que je ne puisse plus parler…. ATTENDEZ, QUOI ?! Je suis incapable de parler pour la simple et bonne raison qu’elle est en train de m’embrasser. Mon dieu, mon cœur défaille. Il me faut tout de même plusieurs secondes d’assimilation, avant que je ne vienne glisser mes mains autour de sa taille et que je lui rende son baiser. Insert screaming and cheerings sounds here. Je me laisse enivrer par les effluves de son parfum, par la douceur de sa peau, de ses lèvres, jusqu’à ce que je manque de souffle et que je mette quelques centimètres entre nous. Mes yeux restent rivés dans les siens, un peu secoué par ce qui venait de se produire. C’était tout ce que j’avais toujours espéré, okay ? Tandis que j’allais prendre la parole, une déflagration se fait de nouveau entendre, et me sors de ma bulle. « On devrait pas traîner. » Je lance, loin de toutes les pensées qui me traverse l’esprit. J’avais bizarrement plus vraiment la tête au combat. « On devrait appeler du renfort. » Je propose, en l’embarquant à ma suite, dans la direction du son tonitruant qui nous a interrompu.


Alors que je n’avais qu’une envie, revenir en arrière et recommencer.


   


@Cosima Melucci You must be made of Kryptonite, because being around you makes my knees weak. (Rubima!Superheroes) 1714752569
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