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The power of the flowers | Florian #1

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Kian Lee

Kian Lee


Date de naissance : 11/03/1995
Messages : 6
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MessageSujet: The power of the flowers | Florian #1 The power of the flowers | Florian #1 EmptyMer 8 Sep - 18:37

If I had a rose for every time
I thought of you, I’d be picking roses
for a lifetime.
Flora & Kian

Mon appartement était rempli à craquer de bouquets de fleurs et de plantes en tout genre si bien que je ne savais même plus où les mettre. En l’espace de quelques semaines, j’avais doublé le nombre d’habitants à feuilles de mon logement, au point que j’avais l’étrange sensation de me retrouver dans une forêt tropicale. Même Bagheera, mon chat, qui ne portait bien son nom uniquement à cause de sa couleur, ne savait plus où se mettre pour faire sa sieste en toute tranquillité. Je pouvais presque lire dans ses yeux son désespoir et son jugement. Tout ça pour une fille. Le pire, c’est que j’avais conscience du ridicule de la situation et surtout du trou béant que provoquait ma visite, chaque semaine, chez le fleuriste, dans l’unique espoir de la revoir. Oui, on pouvait le dire, ça commençait à friser l’obsessionnel, à tel point que ça me faisait presque peur. Je n’avais jamais eu quelqu’un en tête comme c’était le cas depuis presque deux mois, c’était quelque chose de complètement nouveau pour moi et je ne savais pas comment gérer le tsunami qui déferlait en moi à chaque fois que mes pensées s’orientaient vers elle. Je n’arrivais pas à m’enlever son visage et son doux sourire de mon esprit, encore moins son rire cristallin que j’avais eu la chance d’entendre, une fois. Nos regards s’étaient simplement croisés entre deux bouquets, alors que j’étais venu acheter des fleurs pour ma mère chez qui j’allais dîner, et j’avais été frappé de ce qu’on appelait communément, le coup de foudre. Et c’était quelque chose d’étrange, de presque incompréhensible pour la personne que j’étais. Je n’y avais jamais cru, parce que pour moi, l’amour, ça ne se manifestait pas comme ça, lors d’une simple rencontre avec pour simple échange, un sourire ou une salutation. Là, j’avais le désir brûlant de la revoir et d’apprendre à la connaître. Ce que je n’avais, évidemment, toujours pas fait. Parce que je n’avais jamais réussi à rassembler suffisamment de force et de courage pour l’aborder, que je craignais de passer pour un psychopathe et de me prendre une droite à la minute où j’aurais ouvert la bouche. Alors je gardais mes distances, en espérant qu’un jour, le destin me donne un petit coup de main. Sauf qu’il ne semblait pas disposé à m’aider et que j’allais finir par devoir changer de logement pour un plus grand si je continuais dans cette direction. Il fallait que j’engage la conversation et que j’arrête de me cacher derrière mes craintes.

Alors comme tous les mercredis, je me rends dans la petite boutique aux parfums fleuris, en espérant croisé une nouvelle fois le chemin de la brune. Quand je passe la porte, le doux bruit du carillon parvient jusqu’à mes oreilles, à peine camouflé par une voix que j’avais appris à identifier, à force de mes visites. La propriétaire des lieux est en pleine discussion avec quelqu’un et je lui adresse un discret sourire, alors que j’effectue un tour des lieux. Une poignée de secondes plus tard, la porte s’ouvre de nouveau, laissant apparaître la silhouette de la jeune femme que j’espérais revoir. Mon cœur rate quelques battements et je bifurque sur la gauche pour me cacher au milieu des orchidées. Est-ce que j’avais l’air complètement fou ? Très certainement. Je fais mine de m’y intéresser avec un profond intérêt alors qu’elle disparaît dans la réserve, avant d’en ressortir les bras chargés de compositions florales. Je l’observe du coin de l’œil faire marche arrière, après un bref échange avec la gérante qui, j’avais fini par le deviner, entre autre dû ua fait de leur ressemblance, n’est d’autre que sa mère, et quitter la boutique. Moi, je reste planté comme un abruti, incapable de savoir quoi faire. Dépêche-toi avant qu’elle ne parte, idiot. Une petite claque mentale et des encouragements silencieux plus tard, je choisis un bouquet avant de passer en caisse. J’essaie de ne pas me tourner toutes les trente secondes pour vérifier si elle est toujours là, tout en tentant de contenir le léger stress qui prend possession de mon être. Après avoir payé, je récupère les fleurs qu’on me tend avant de filer à toute vitesse, sans pour autant oublier mes bonnes manières. Sur le trottoir, je balaie la rue de droite à gauche avant de la repérer un peu plus loin, en train de charger sa voiture. Inspiration. Je n’avais pas le droit de me dégonfler, pas maintenant. Ce bouquet, il était pour elle, pas pour mon appartement. De toute façon, je n’avais plus de vases de disponibles. Expiration. Un pas après l’autre, je réduis la distance qui nous sépare, m’arrêtant à quelques mètres d’elle, me raclant légèrement la gorge pour attirer son attention. « Je… » Je déglutis, avant de reprendre. « Je ne sais qu’on ne se connaît pas, mais je, enfin, on, s’est croisé plusieurs fois dans la boutique. » je poursuis en indiquant le chope derrière nous, d’un signe de la tête. « Et je voulais simplement t’offrir ça… » je termine en lui tendant le bouquet, priant pour que le rouge qui apparaît soudaine sur mes joues ne se voit pas.


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Flora Galderan


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MessageSujet: Re: The power of the flowers | Florian #1 The power of the flowers | Florian #1 EmptyJeu 9 Sep - 18:24

Flowers are made for lovers
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« Chérie, tu pourras passer chercher les fleurs pour le mariage de Lou, demain en fin d’après-midi. Les arrangements seront prêts. » M’avait prévenu ma mère hier soir en rentrant du travail. Demain, c’est le mariage d’une vielle amie de lycée. Elle m’avait supplié de le lui organiser, et de m’occuper de tout, y compris de la décoration. J’étais tellement heureuse pour eux deux. Elle avait rencontré son fiancé au lycée, et on allait maintenant les marier, je n’y aurais pas cru, si on me l’avait raconté pendant nos années à rire de tout et rien. Pourtant j’avais une croyance en l’amour, presque immense, j’en avais fait mon métier, bien que j’aurais quand même rêvé devenir autrice de jolies histoires à faire battre le cœur de n’importe qui. Brosser le portrait du prince charmant comme je l’avais imaginé. Tiré de tous ces différents hommes que j’ai pu croiser dans la vraie vie, comme dans les univers fictif des livres, qui trônent dans ma chambre comme des trophées. Je n’étais pas moins fière de voir le rêve de jeunes couples devenir réalité sous mes petites mains avec l’aide étroite de ma petite maman. Elle était la seule fleuriste avec qui je travaillais en ville, et pour une bonne raison. C’était elle la plus douée, son talent, sa douceur et son raffinement, n’avaient d’égal nulle part ailleurs en ville, et j’étais terriblement admirable de celle qui m’avait mise au monde, pour avoir réussi à faire de ses rêves une réalité. Lou m’avait prévenu quelques mois à l’avance pour tout ça, et on avait organisé les choses un peu rapidement, et le lieu n’était pas tout prêt, cependant je ne comptais pas y aller du matin. J’allais avoir un travail monstre pour décorer toute la salle, j’avais gentiment demandé à Camellia de venir me filer un coup de main, mais elle avait malheureusement un dîner de prévu avec Leto. Bluebell était allergique aux mariages. Indigo, quant à lui, avait été kidnappé pour le reste de la semaine par sa petite sorcière, et je ne voulais pas embêter mes parents. J’avais donc demandé aux autres demoiselles d’honneur de Lou, de venir m’aider à placer les décorations partout dans la salle où se tiendra l’évènement. Je n’aurais pas été disponible très tôt, puisque j’avais quelques rendez-vous ainsi que lesdites fleurs à récupérer. C’était même étonnant qu’elle ne m’ait pas dit de passer dans la matinée. D’habitude on fonctionnait comme ça.

Je m’occupe toute la journée sans voir les heures passer, entre le bureau, le démarchage de nouveaux partenaires, l’accompagnement d’une nouvelle future mariée dans le choix de ses prestataires, avant de filer au volant de la voiture de mon père. Il avait accepté de me la prêter bien volontiers, après que je me sois plainte que la mienne serait trop petite pour tout transporter. Un 4x4 serait bien plus pratique qu’une petite deux places ça ne faisait aucun doute, et je n’aurais pas à faire des dizaines d’allers retours. Je me gare devant la boutique de ma mère, le sourire aux lèvres, toute contente de passer la voir en même temps. J’entre, accueillie par le son du carillon, sans refermer la porte pour me permettre de sortir sans avoir besoin d’aide. Il y a une cliente avec elle, la musique en fond, et une silhouette au fond. Je me rends directement dans la réserve, dans laquelle je me charge des caisses des centres de table, et la dernière, qui débordait de feuillages pour la table d’honneur. « Tu as pu tout prendre ? » Me demande tendrement ma mère, alors que je sors de l’atelier. « Oui ! Je passerais rechercher les bouquets de Lou et des filles demain matin. Ils sont sublimes. » Elle affiche un sourire radieux qui fait plisser le coin de ses yeux, qui me contamine presque aussitôt. Je le lui rends, avant de prendre le chemin de la sortie, en posant les caisses au sol, le temps d’ouvrir le coffre. J’entends la porte du magasin se refermer, et en quelques secondes à peine, j’entends un raclement de gorge qui me fait me redresser subitement. Je tombe nez à nez avec ce jeune homme que j’ai croisé plusieurs fois, et avec lequel j’avais souvent eu de longs échanges de regard, sans rien de plus. Du moins jusqu’à aujourd’hui. Et sa petite hésitation, et le rouge qui monte à ses joues me font sourire, et je ne peux m’empêcher de trouver ça terriblement romantique. Quand il me tend le bouquet je fonds instantanément à l’intérieur. Le dernier homme à m’avoir offert des fleurs, avait été mon père, quand il en avait offert à chacune de mes sœurs et ma mère, dans le simple but de nous faire plaisir. Même Jayden, n’avait jamais l’effort de m’en offrir… Je saisi les fleurs de ma main, et les porte proche de mon visage pour en savourer tout le parfum. « Je me souviens de ton visage, en effet. » Je réponds en souriant, avant de continuer « Merci pour les fleurs. » je réponds sincèrement, le cœur qui bats. Fleure bleue jusqu’au bout des ongles, les attentions du genre, même d’un inconnu, avaient tendance à rendre mon cœur tout mou, ce qui physiquement, ne ressortait que par le rose que prenait mes joues. Toutes les connexions se font dans ma tête, et je comprends enfin pourquoi ma mère m’avait dit de venir en fin d’après-midi. Il venait toujours vers cette heure-ci, chercher un bouquet pour sa mère, de ce que je pouvais avoir entendu. Oh la filoute. « C’est étonnant de se croiser autant, n’est-ce pas ? » Je lance, essayant comme je pouvais, et avec les moyens que j’avais, d’entamer la conversation sans me liquéfier totalement devant lui en comprenant que ma mère, m’avait presque tendu un piège, ou donné un petit coup de pouce au destin, selon comment on voyait les choses.


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Kian Lee

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MessageSujet: Re: The power of the flowers | Florian #1 The power of the flowers | Florian #1 EmptyDim 14 Nov - 19:21

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J’ai toujours été nul avec les filles. Au collège, voire même au lycée, quand tous mes amis s’adonnaient au passe-temps favoris des ados, c’est à dire, inviter des filles à sortir, avoir une petite-amie et l’embrasser à chaque intercours quand ils avaient le malheur de ne pas être ensemble plus de deux heures, moi, je me contentais de regarder ça de loin. De très, très loin, même. Non, je n’étais pas terrifier par la gente féminine, je n’avais d’ailleurs aucun problème à servir de messager auprès d’elle quand mes potes préféraient tâter le terrain avant de passer à l’action, mais l’idée même d’être à leur place, de draguer, ça me faisait affreusement flipper. Je n’avais pas autant confiance en moi qu’eux, je ne me sentais pas charismatique pour un sous et je crois, qu’au fond, j’avais peur de m’y prendre comme un manche et de me faire refouler à chaque fois. En plus d’être un garçon plutôt sensible, j’avais cette fierté masculine qui, j’en étais persuadé, en aurait prit un sacré coup. Alors je faisais mine de ne pas m’intéresser à l’amour, faisant jouer mon histoire familiale comme excuse. Qui, peut-être, n’en était pas totalement une. J’avais presque grandi sans père, parce que celui-ci avait subitement décidé, quatre ans après ma naissance, que ma mère et moi n’étions pas suffisamment important pour lui. Un soir, il avait simplement rassemblé ses affaires et s’était tiré. J’avais assisté à la scène, du haut des escaliers, sans réellement comprendre la scène qui se déroulait sous mes yeux. Ma mère pleurait, le suppliait et lui, il se contentait de l’ignorer. En partant, il ne m’avait même pas adressé le moindre regard, je n’avais pas non plus eu ce doux baiser sur le haut de mon front, comme il le faisait à chaque fois que je montais me coucher. Il avait simplement claqué la porte derrière lui et n’était plus jamais revenu. Après son départ, ma m!re s’était effondrée et j’avais passé plusieurs heures, blotti dans ses bras à tenter de la consoler. Depuis, il n’y a eu qu’elle et moi. Elle n’a jamais souhaité refaire sa vie et je pouvais la comprendre. Si moi je craignais de vivre la même histoire qu’elle, je comprenais aisément qu’elle puisse s’imaginer que les choses se répéteront pour elle aussi.

Fort heureusement, je n’étais plus un adolescent et même si je n’étais toujours pas à l’aise avec la drague, j’avais fini par comprendre que je n’allais pas nécessairement vivre les mêmes épreuves que ma mère en amour. Mais, sans grande surprise, je n’avais toujours pas le courage nécessaire pour aborder une fille quand elle me plaisait. La preuve en était avec les bouquets et plantes qui s’entassaient dans mon appartement et les regards désapprobateur que mon chat me lançait à chaque fois qu’il me voyait passer la porte de la maison. Seulement, cette fois-ci, je n’allais pas avoir d’autre choix que de prendre mon courage à deux mains. Je n’avais plus de place où les mettre et si je continuais à me défiler, j’allais sincèrement devoir songer à déménager. Et autant le dire, je n’avais pas les moyens de prendre plus grand. J’avais bien songé à apporter, chaque semaine, des fleurs à ma mère, mais elle allait finir par trouver ça louche et me cuisiner jusqu’à ce que je lâche le morceau. Je pouvais déjà l’entendre me traiter d’abruti et se lancer dans des éloges de ma personne pour me rassurer. Ce qui, soyons honnête, ne me rassurait pas du tout et me collait juste une pression supplémentaire. Mais vu que je ne lui avais jamais présenté la moindre de mes copines, non pas que j’en ai énormément eu, elle commençait doucement à perdre espoir. Fait assez ironique quand on savait qu’elle vieillissait seule, avec pour unique compagnie ses deux chiens et Barnabé, cette boule de poils au sale caractère. L’avantage, c’est qu’elle ne m’avait pas encore sortie le coup des enfants. Elle se fichait plutôt pas mal d’être grand-mère, pour le moment, se décrétant trop jeune pour que je l’incombe de ce rôle. Ce qui tombait plutôt bien, parce que je ne me sentais pas prêt à devenir père, moi non plus.

Bref.

La jolie brune sur qui je craque est là, à quelques mètres de moi, en train de charger des compositions florales dans sa voiture et l’envie de prendre mes jambes à mon cou se fait de plus en plus intense. Mais je résiste, parce que Bagheera va finir par vouloir me tuer durant mon sommeil si je rentre avec un énième bouquet t que je refuse de douter de la capacité d’un chat à devenir très sournois. Elle savait où était les sachets de croquettes que j’avais acheté d’avance. J’arrive donc à sa hauteur, bégayant comme un gamin de douze ans, me frappant mentalement pour être aussi gauche. Par chance, elle ne semble pas s’en préoccuper. Mon coeur s’emballe quand elle m’avoue se souvenir de moi et je crois qu’à cet instant précis, je pourrais mourir foudroyer sur le coup, tant ce simple aveux suffit à me rassurer. Un tout petit peu, du moins. « De rien. » je réponds un peu trop rapidement, toutefois ravie que ça lui fasse plaisir. Enfin je crois. En tout cas, c’est ce que je parviens à lire sur son visage et la légère lueur qui brille dans ses iris. Bien, je n’allais peut-être pas m’en prendre une maintenant ou me faire insulter de taré. Je pouvais reprendre mon souffle et cesser de faire de l’apnée. « Oui… » je réponds simplement à sa constatation avant de secouer nerveusement la tête, triturant mes doigts. « Enfin, non, pas vraiment. » Je ne sais pas pourquoi je viens de subitement décider que je lui devais la vérité et m’épancher sur mes sentiments alors qu’il y a quelques secondes encore, j’étais à deux doigts de faire un arrêt cardiaque. « En fait, tu me plais… » j’avoue dans un souffle. « Et je viens ici toutes les semaines dans l’unique espoir de te revoir. » Je lui épargne le fait que ça fait presque deux mois que le manège persiste, après tout, elle s’en rendra compte toute seule. « Mais promis, je ne suis pas fou. » je m’empresse d’ajouter. « Je ne suis juste pas très doué pour tout ça… » Mes mots s’accompagnent d’un geste de la main pour tenter, maladroitement, d’illustrer le tout ça et d’un petit sourire timide.

Maintenant, je n’avais plus qu’à espérer qu’elle ne prendrait pas peur, pour de vrai.


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MessageSujet: Re: The power of the flowers | Florian #1 The power of the flowers | Florian #1 EmptyLun 29 Nov - 22:32

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La seule fois où j’étais vraiment tombée amoureuse, on m’avait volontairement brisé le cœur. J’étais si jeune quand j’ai croisé le regard de Jayden. C’était mon meilleur ami, nous étions des adolescents. Il avait tout du garçon parfait. Il était un peu rebelle, un style un peu rock, mais il était gentil. Son seul défaut était peut-être qu’il ne voyait qu’une autre. Son cœur ne battait que pour elle, alors que je n’avais d’yeux que pour lui. J’étais éperdument amoureuse de lui, de la moindre de ses intentions à mon égard. J’avais toujours été présente pour lui. Pour l’aider dans la moindre petite épreuve. Je l’ai vu se mettre en couple avec elle, j’ai assisté à bien des soirées où je me contentais de leur sourire tandis que mon palpitant se serrait dans ma poitrine. Je n’avais jamais cessé de garder espoir. Je me disais que peut-être un jour les choses changeraient et que je finirais bien par trouver grâce à ses yeux. Mais ça ne ce n’était pas passé comme ça. Il avait perdu sa petite amie, et avait commencé doucement à s’enfoncer, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. Je l’ai observé sombrer en essayant toujours de lui faire comprendre ce qui se passait sous ma poitrine. Il en était venu à oublier ma présence parfois. A la voir partout, à sombrer dans le tabac et autre petits plaisirs, à en oublier ce qui comptait pour moi. Jusqu’à mon anniversaire, où il a complètement cessé de me donner des nouvelles. J’avais été contrainte à tourner la page. Ça n’avait pas toujours été simple, mais il fallait bien que je passe à autre chose. L’exemple de la relation parfaite avait toujours été la relation qu’entretenait mes parents depuis une trentaine d’années. Ils s’étaient aimés et s’aiment encore aujourd’hui avec une pureté que je n’avais jamais vue ailleurs. Ils étaient tellement épris l’un de l’autre que s’en était parfois fascinant. Je ne me souvenais pas de les avoir une fois entendu se disputer. Ils avaient affronté la moindre des épreuves, ensemble, main dans la main. Se couvraient d’amour chaque jour que Dieu faisait. C’était tout ce dont je rêvais. Je rêvais d’un homme qui me regarde comme si j’étais le plus beau des trésors, qui me couvre doucement d’amour, qui m’offre à la fois sécurité et liberté. Je voulais aimer et être aimée.

C’était peut-être cette fascination pour l’amour qui m’avait emmenée jusqu’où j’étais aujourd’hui. A regarder, la larme à l’œil, de magnifiques couple s’unir. Organiser et rendre ces journées magique. Leur permettre de profiter toujours plus de ces journées sans se préoccuper de toute l’organisation, du programme, des prestataires. Tout cela, ils me le confiaient. M’accordaient une confiance presque aveugle dans les pré-sélections, la décoration. A l’issue de bien des rendez-vous, c’étaient toujours des souvenirs incroyables. J’avais assisté à tellement de mariages différents. Des plus simples et délicats, aux plus extravagants et colorés. Vu des thèmes particuliers comme tout simple, mais une chose ne changeait jamais, l’amour qui émanait de ces journées. Rendre les gens heureux, c’était tout ce que je voulais. Et j’avais de la chance de le faire en étroite collaboration avec ma maman. C’était le petit bonus à tout cela.

Ma petite maman qui avait comme toujours fait des merveilles avec les arrangements floraux, et qui n’avait pas manqué de m’avertir un peu plus tôt que prévu dans la journée pour que je passe les chercher, ce qui sortait de l’habituel, mais elle avait peut-être pas mal de choses de prévu dans l’après-midi, et c’était plus simple de cette manière. Je ressortais du magasin, le sourire aux lèvres, les bras chargés plus que jamais de caisses de plantes et autres fleurs. Je ne manquerais pas de remercier mille fois mon père pour m’avoir prêté sa voiture. Je n’étais vraiment pas certaine de comment ma petite Fiat aurait pu contenir tout ça. Je remerciais aussi le coffre d’être relativement haut, parce qu’avec mon adresse naturelle, j’aurais été capable de me cogner la tête en me relevant aussi vite que je l’ai fait. Mes yeux rencontrent ceux d’un jeune homme brun, que j’avais déjà vu plusieurs fois au magasin. Il avait toujours eu tendance à attirer mon regard, sans que je ne comprenne vraiment pourquoi. Il avait quelque chose de doux dans ses traits, et je n’allais pas mentir sur le fait qu’il était tout de même plutôt séduisant. Il est un peu gauche, mais je trouve ça terriblement adorable. Les fleurs qu’il me tends, me vont droit au cœur. Mon cœur, qui, dans la seconde s’emballe. On pourrait se croire dans une romcom de fin d’année, tant c’était irréel. Les fleurs étaient teintées de rose et de violet. C’était l’une des composition de ma mère que je préférais. « Et le choix est parfait. » Je réponds en reposant doucement les yeux sur lui, les joues roses. Il y avait des effluves de rose et de lavande qui s’en échappait, j’avais la sensation d’être au paradis. J’essaie de poursuivre la conversation sans perdre mes moyens ni fondre devant ses yeux, en évoquant la probabilité provoquée par ma mère elle-même que nous nous rencontrions. Quand il me répond que ce n’est pas tant un hasard, je le regarde avec des yeux pleins de questions, avant qu’il ne m’avoue la raison de sa présence. En fait, tu me plais. S’il savait qu’il était plutôt fort à mon goût, lui aussi… Je l’écoute s’épancher pendant quelques secondes et m’avouer qu’il vient toutes les semaines, depuis un moment je suppose. Au-delà du fait que je comprenne pourquoi ma mère évoquait de temps à autre ce client régulier, et qu’elle m’ait spécialement fait venir aujourd’hui à cette heure-ci, je trouvais le geste juste adorable. J’aurais pu le prendre mal en soit, ou être effrayée, mais au contraire. J’étais de ceux qui voyait toujours le soleil partout. « Eh bien. Si je m’étais attendue à ça.  » Je commence dans un petit sourire. « Je ne pense pas que soit fou. Au contraire. » Je le rassure tout de suite, en serrant le bouquet contre moi. « Je trouve même ça plutôt… romantique ?» J’avoue, d’une petite voix, les joues rougies. En tout cas, ça m’allait droit au cœur, et c’était bien la première fois que je recevais une jolie déclaration comme celle-ci. « Je suppose qu’il faudra que je remercie ma mère de m’avoir incitée à passer maintenant. » Je songe, à voix haute, avant de sortir de mon schéma de pensées pour me présenter. « Je m’appelle Flora. »



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MessageSujet: Re: The power of the flowers | Florian #1 The power of the flowers | Florian #1 EmptyLun 28 Fév - 11:25

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Je devais être complètement fou. Je veux dire, combien de types qui, comme moi, se déclarent comme novices en matière d'amour, se décide à aborder une fille, dans la rue, avec un bouquet de fleurs, tout en lui expliquant que ça fait plusieurs semaines qu'ils se rend dans un même endroit dans le seul et unique but de la revoir ? Un seul. Moi. Les autres préférant la contacter via les réseaux sociaux pour une approche moins directe et  plus tranquille. Pourquoi est-ce que je n'avais pas fait comme eux ? Parce que j'étais décidément un abruti. Et peut-être parce que je ne possédais pas de compte Instagram et que mon profil Facebook prenait la poussière dans un coin depuis que j'avais perdu le mot de passe pour m'y connecter. En même temps, qui passait encore du temps dessus, à part ma mère, bien évidemment. Résultat des courses, je n'avais pas eu trente-six mille autres moyens pour effectuer mon premier pas et même si ça allait coûter au grand timide et incroyable maladroit que j'étais, je n'avais pas bien d'autres choix. Parce que continuer de ramener des bouquets dans mon appartement n'était décemment plus possible et qu'abandonner définitivement l'idée de lui parler n'était malheureusement pas une option envisageable. J'avais surmonté bien pire que le léger stress provoqué par l'optique d'entamer la discussion avec cette fille et de lui offrir ces quelques fleurs pour lui faire comprendre qu'elle ne me laissait pas totalement indifférent et pourtant, ça m'avait toujours semblé insurmontable à réaliser. Mais c'était maintenant chose faite, je ne pouvais plus faire machine arrière et j'allais devoir me dépatouiller, tout seul, comme un grand. De préférence en essayant de ne pas bégayer ou de perdre connaissance à cause d'une montée d'angoisse trop importante. J'essayais de me concentrer sur ma respiration, d'apaiser les battements de mon cœur et de voir les points positifs. Elle ne m'avait pas encore repoussé et ne s'était toujours pas mise à hurler en m'insultant. Et ça me rassurait, un tout petit peu.

Elle me remercie pour le bouquet que je lui tends et je sens un poids se retirer de ma poitrine en découvrant qu'elles lui plaisent et que j'ai bien choisis sa composition. Il faut dire que j'avais eu le loisir de l'observer, ces derniers temps et de tirer quelques conclusions à propos de ses fleurs préférées. Je n'irais pas jusqu'à dire que je pourrais les énumérer sans la moindre difficulté, mais je pouvais au moins me vanter d'avoir quelques pistes. Cela dit, je passerai sans doute pour un psychopathe, alors je préférais éviter de m'avancer sur ce terrain glissant. « Elles me faisaient penser à toi. » j'avoue en détournant légèrement le regard. Ce n'était pas complètement faux, ni complètement vrai non plus, mais au moins, ce n'était pas qu'un immense mensonge. Puis je me décide finalement à lui dire la vérité sur le fait étonnant qu'elle vient d'énoncer. Non, il n'y avait là aucune coïncidence, juste un petit manège de ma part pout essayer de la revoir et espérer, un jour, avoir le courage d'aller lui parler. Je passe une main gênée dans mes cheveux, tout en essayant de rester le plus neutre possible, mais j'avais présentement l'impression de mourir intérieurement. Mais la suite de ses propos me permettent de reprendre mon souffle et de respirer à nouveau. « Ah bon ? » je demande en haussant légèrement les sourcils. Je n'avais pas eu l'impression de passer pour un romantique, en osant lui parler sur le trottoir et en bégayant d'intimidation. Puis je hoche la tête quand elle fait allusion au rôle que sa mère avait probablement joué sans le vouloir. « Je crois que j'aurai fini par me dégonfler si je n'avais pas eu la chance de te croiser aujourd'hui, alors ça me semble être une excellente idée. » Comme quoi, le destin n'était jamais bien loin. Un sourire étire mes lèvres quand elle se présente, son prénom résonnant dans mon esprit comme une évidence. Elle le portait à la perfection. « Kian. » je réponds à mon tour avant d'ajouter, par peur de ne jamais demander. « Je ne veux pas te déranger plus longtemps, mais est-ce que tu accepterais une invitation à aller boire un café ? Demain, par exemple ? »


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MessageSujet: Re: The power of the flowers | Florian #1 The power of the flowers | Florian #1 EmptyLun 7 Mar - 19:00

Flowers are made for lovers
Flora & Kian

C’était de ces moyens peu conventionnels, qui faisait battre mon petit cœur d’éternelle romantique. Oui j’aimais les belles invitations, les demandes faites avec romantismes, mais est-ce qu’on pouvait trouver plus adorable que ce qui était en train de se dérouler sous mes yeux. D’habitude, j’étais plus de ceux qui observent ce genre de choses se dérouler, que ce soit à la télé, dans les livres ou encore dans la vie réelle, mais pour ce dernier, c’était plutôt rare. Pour une fois, j’étais l’actrice de ce qui était en train de se dérouler. C’était à moi que l’on offrait des fleurs. Ce qui n’arrivait presque jamais, si on omettait les cadeaux de mon frère ou de mon père. Habitude qu’il avait prise depuis que nous étions touts petits, Indigo, mes sœurs et moi. De temps en temps, souvent quand il rentrait de tournée, d'ailleurs. Mon frère recevait une nouvelle plante, et nous recevions chacune un petit bouquet de fleurs à notre image. Toujours les mêmes. Un bouquet de camélias pour notre ainée. De la lavande pour moi. Des jacinthes pour Bluebell, et finalement des tournesols pour ma mère. Il disait qu’il avait toujours besoin de remercier les personnes qu’il aimait le plus au monde d’être dans sa vie. C’étaient des petites attentions qu’il avait toujours pour ma mère ou pour nous, qui contribue à ma confiance en l’amour. Il y avait sur Terre des hommes qui aimaient sans limites, dans le respect pur et simple. Différemment de ce que ma sœur avait vécu avec son ex petit-ami. Elle avait retrouvé l’amour et était bien heureuse aujourd’hui. Tous étaient à leur manière, des exemples. Cami dans la manière de s’être relevée et mes parents, dans la pureté de leur union. Alors j’avais envie de croire que j’avais moi aussi ma chance dans une belle relation, je ne voulais pas la laisser passer. Même si c’était d’une manière aussi surprenante que celle-ci. C’était digne de tout ce que j’avais toujours espéré et que je n’avais jusque-là, jamais eu. C’était forcément un point bonus pour lui.

Souvent dans les compositions que ma mère faisait, elle y mettait toujours un peu de la famille. Des bouquets qu’elle aimait appeler, des bouquets signatures. Chacun sa couleur et ses associations parfaites d’odeur. Le rose et le violet, de la rose et de la lavande. Un véritable plaisir olfactif et visuel. Un bouquet qui me ressemblait plus qu’il ne le pensait. Qui associait mes couleurs et mes fleurs préférées. Il avait visé juste et ça me faisait tout simplement fondre. C’était comme s’il me connaissait déjà avant même que l’on ait réellement eu le temps ou l’occasion de faire plus ample connaissance. « C’est vraiment adorable. » Je lui réponds tandis qu’il détourne les yeux, un peu honteux. Au moins il n’était pas de ceux qui se montraient ou se vantaient de tout savoir. Il était honnête et c’était le plus important. Ses raisons et son intentions m’allaient droit au cœur, réellement. Puis toutes les pièces du puzzle se mettaient bout à bout. Il était ce garçon que je voyais régulièrement et qui repartait toujours avec un bouquet, qui devait être simplement une excuse pour passer à la boutique. Je préférais le voir de la bonne manière, pas penser au fait que c’état peut-être malintentionné, ou même creepy. Je voulais croire au bien fondées de ses intentions. Puis à première vue, il était loin d’avoir l’air méchant ou dangereux. « Chacun à sa vision du romantisme, mais moi, en tout cas, ça me plais. » J’avoue dans un petit sourire et les joues roses. « Le destin fait bien les choses alors. Je suis contente que tu sois venu. Je pense que je n’aurais jamais osé, si j’avais été à ta place. » Je lui confie d’une petite voix, en me retournant pour poser le bouquet de fleur dans la voiture. A l’écart, pour ne pas le confondre avec le reste. Je finis par me présenter, histoire d’au moins savoir cela. Il se présente à son tour et j’enregistre son prénom dans un coin de ma tête. Puis sa proposition viens et j’ai de suite envie de dire oui, sans même attendre qu’il ait terminé, mais ce ne serait pas poli, alors j’attends qu’il termine avant d’hocher la tête doucement. « Ce sera avec grand plaisir. » Je lance avant de réaliser quelque chose. « Attends-moi là, je reviens. » Je me dépêche de retourner dans le magasin de ma mère qui me fixe avec un immense sourire, j’attrape une de mes cartes de visites que l’on laissait sur le comptoir, et de ressortir aussi vite. Je lui tends la carte. « Choisi n’importe quel café et envoies-moi l’adresse à ce numéro. » Je lui indique, les joues roses. Je me rendais à peine compte que nous étions en train de se fixer un rendez-vous. Un vrai rendez-vous. Pour demain. C’était surréaliste, mais ça faisait battre mon cœur à une vitesse folle. Je crois que je me languissais déjà de le revoir alors qu’il était encore en face de moi.




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Kian Lee

Kian Lee


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MessageSujet: Re: The power of the flowers | Florian #1 The power of the flowers | Florian #1 EmptyMar 8 Mar - 16:39

If I had a rose for every time
I thought of you, I’d be picking roses
for a lifetime.
Flora & Kian

Je m’en étais, étonnement, plutôt bien tiré. Pas trop d’hésitation, des phrases avec sujet, verbe, complément et la demoiselle ne m’avait ni insulté, ni envoyé rejeté. Et, en plus de ça, elle semblait réellement avoir apprécié le geste et le bouquet. À croire que toutes ces semaines à remplir mon appartement de végétaux et à stresser sur la réaction qu’elle pourrait avoir n’avait servi à rien, si ce n’est à envahir mon espace vitale et me faire juger par mon chat. Tant mieux, en un sens, je n’allais pas me plaindre d’avoir eu la réaction que j’espérais. « Heureux qu’elles te plaisent. » je réponds dans un sourire en faisant allusion aux fleurs qu’elle dépose dans sa voiture. Puis vient le moment où je me dois d’expliquer que je ne suis pas complètement fou, même si on pourrait le croire, au vu du nombre de fois où j’avais passé les portes de la boutique ces derniers temps, dans le seul et unique but de revoir cette fille qui m’avait tapé dans l’oeil au premier regard. Je ne parlerai pas de coup de foudre, notamment parce que je n’y croyais pas, mais son sourire avait déclenché quelque chose en moi et je n’avais plus jamais réussi à me la sortir de l’esprit. Et fort heureusement, elle ne me considère pas comme un psychopathe, au contraire. Je suis même étonné de me l’entendre dire qu’elle trouve ça romantique. « C’est tout ce qui compte alors. » J’avais sincèrement eu peur de la faire suivre en l’abordant dans la rue avec un bouquet alors que, jusqu’à maintenant, je n’avais jamais osé lui adresser la parole et que je m’étais toujours contenté de lui sourire de loin quand on se croisait. Puis un léger sourire étire mes lèvres et je passe une main gêné dans mes cheveux. Pas courageux pour un sous, le Kian. « Oh crois-moi, je me suis très souvent dégonflé. » Est-ce que je devais rappeler toutes les fleurs que j’avais à mon domicile ? Non ? Il me semblait bien. « Mais je crois que ma mère commençait à se douter de quelque chose, à force d’avoir un bouquet à chacune de mes visites et elle est du genre tenace quand elle veut… » Elle n’aurait pas lâché l’affaire avant d’avoir entendu la vérité, puis elle m’aurait bêtement et simplement menacé de me traîner elle-même voir cette fille, le tout en me tirant par les oreilles. Une vraie mère poule.

Puis vient le moment de me lancer, parce que connaître son prénom et lui avoir offert des fleurs, c’était, évidemment, l’objectif du jour, mais l’idée, c’était tout de même de l’inviter à boire un café. Alors je prends une profonde inspiration et je lui propose un rendez-vous pour demain. J’aurais bien aimé le faire aujourd’hui, mais elle semble occupée et je n’ai pas envie de la déranger plus que nécessaire. Et mes épaules se sentent bizarrement plus légères quand elle accepte et avec plaisir, en plus de ça. « Euh… Ok ? » je réponds en hochant la tête, avant de l’observer faire demi-tour et entrer dans la petite échoppe de sa mère. Elle en ressort quelques minutes plus tard avant de se représenter de nouveau devant moi. Elle me tend sa carte de visite que je récupère tout en y jetant un petit coup d’oeil. Son numéro y est inscrit dans un rose métallisé et cette constatation ne m’étonne même pas. Ça lui ressemblait. À la perfection. « Je ne sais pas si il faut me faire confiance pour ce type de choix, mais c’est noté. J’essaierai d’être à la hauteur. » Puis je relève les yeux dans un direction, penchant légèrement la tête sur le côté. « À demain, Flora. » je termine en la saluant, avant de m’éloigner pour regagner ma voiture, l’âme bien plus légère que lorsque j’étais arrivé.

J’avais hâte d’être demain et d’apprendre à la connaître.


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