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A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3)

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Ryleigh Walton
Deuxième génération

Ryleigh Walton


Date de naissance : 22/09/1995
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MessageSujet: Re: A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) - Page 2 EmptyJeu 9 Déc - 15:16

i'm a little drunk
and I need you know
Malhonn & Ryleigh

Moi aussi je t'aime bien. Il se peut que mon cerveau eusse arrêté de fonctionner, à un moment. Et qu'il eusse été remplacé par du pudding. À la vanille. Parce que je ne pouvais pas expliquer autrement la sensation qui se répandait à toute vitesse dans mon organisme. C'était démentiel. Pendant quelques secondes, j'ai l'impression d'être entrée dans une autre dimension. Une dimension où je ne suis pas une patate maladroite et où mon voisin incroyablement sexy est réellement capable d'éprouver autre chose que de l'exaspération à mon encontre. Mais c'est la vérité. Et je n'ai pas eu besoin de m'endormir pour le vivre. Il m'aime bien. Peut-être même plus que bien, il a dit. Au secours. Je crois que je ne vais pas survivre à ces confessions. Mon cerveau risque la surchauffe et je ne parle même pas des décharges qui me foudroient la colonne vertébrale. C'est comme si on avait allumé un brasier dans le creux de mon ventre et je suis incapable de détourner mon regard de son visage, à deux doigts de me perdre dans ses yeux clairs. Je ne m'étais jamais autant sentie moi-même qu'avec lui. Parce que je ne voyais du jugement à aucun moment dans ses yeux, peu importe toutes les bizarreries dont il avait été témoin. Il m'acceptait à mon côté parfaitement étrange et décalé. Et c'était vraiment, vraiment rafraîchissant. Tellement agréable que la seule envie qui me traverse, à ce instant, c'est de l'agripper par la nuque et de me fondre en lui. Je sens son coeur battre sous la paume de ma main, pareil à un oiseau affolé qui cherche à s'échapper de sa cage. Puis il y a un moment où je rencontre ses yeux, où je m'y accroche désespérément et où sa bouche télescope la mienne. Et j'en oublie complètement où je me trouve, j'en oublie tout ce qui n'est pas les mains de Malhonn qui creusent délicieusement mes hanches et ses lèvres tièdes qui volent tout l'oxygène de mes poumons.

Je suis noyée dans son parfum frais et masculin, mes doigts glissés dans ses boucles blondes. Enivrée par les sensations qui me submergent, qui m'entourent, qui me transportent ailleurs. Je ne me voyais nulle part ailleurs. Je me sentais parfaitement à ma place, à ce instant. Tremblante, le souffle court, le corps transis de courants électriques. Et ses mouvements sont tellement vifs, tellement empressés, qu'il me donne l'impression de vouloir me dévorer. Des pupilles sont dilatées, grignotant le bleu de ses iris. À un moment je me retrouve étendue sur le canapé, son corps surplombant le mien et je laisse échapper un soupir tremblant. Je le regarde, j'effleure ses traits délicats et pourtant incroyablement virils, je m'imprègne de son souffle et de sa chaleur. Je me prépare à la tempête, à l'orage foudroyant. Puis ses lèvres fondent sur les miennes et je le rattrape, mes mains retrouvant leur place autour de sa nuque. Est-ce que c'était possible de mourir de désir ? Parce que j'avais l'impression d'être en combustion spontanée, au bord de l'implosion. Je gémis quand sa bouche glisse contre mon cou, trouve mes points sensibles, me donne l'impression d'être une assoiffée dans le désert. Je tremble davantage quand sa paume chaude glisse contre ma jambe, promesse d'un contact encore plus proche. Et j'expire quand sa peau rencontre la mienne, me fait frémir, gesticuler et quémander encore plus. Je voulais davantage. Je voulais tout. Je voulais oublier mon propre prénom et le sentir partout, tout autour de moi. Dedans, dehors, à n'en plus rien distinguer du tout. Je pleurniche presque quand ses doigts s'arrêtent sur mon ventre, étirant mon cou pour retrouver à ses lèvres.

Puis je suis glacée, en un instant. Un courant d'air glisse le long de mon épiderme et je cligne des yeux, comme si je venais de me réveiller du plus savoureux des songes. Mais il y a Malhonn devant moi, qui me regarde avec un air ahuri. Je ne comprends pas. Je ne comprends plus rien. Et je n'ai même pas le temps d'ordonner à mes membres de le rapprocher à nouveau pour continuer qu'il recule, me faisant pratiquement grogner de désaccord. « Quoi ? » je demande, hébétée. Pas comme ça. Je secoue la tête, me redressant à mon tour et je me penchant en avant pour le rejoindre. Je tends les bras devant moi, attrapant maladroitement son visage entre mes paumes. Et je dépose une myriade de baisers le long de sa mâchoire, découvrant le goût de sa peau. Je savais par avance que je n'allais jamais pouvoir en être rassasiée. « S'il te plaît... » je me lamente, dans un souffle. « Malhonn... » je murmure dans son cou, mon pouce glissant contre son menton. Avant de poser ma tête sur son épaule, assommée d'un seul coup par le sommeil, résultat de tout l'alcool ingurgité et de longues nuits à me retourner la tête. « Je suis fatiguée. » je lâche, ma voix réduite un souffle léger. Mes bras retombant mollement contre son torse, mon corps se relâchant contre ma volonté. J'essaye de garder les yeux ouverts, frottant mon visage contre son tee-shirt pour tenter de rester éveillée mais c'est peine perdue. Et je sombre d'un seul coup, bercée par la chaleur de son corps et par son odeur infiniment rassurante.


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Malhonn Van Acker
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Malhonn Van Acker


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MessageSujet: Re: A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) - Page 2 EmptyDim 16 Jan - 19:01

It's crazy, but I think I love you
Ryleigh & Malhonn

La Terre pouvait bien arrêter de tourner, plus rien n’existait. Il n’y avait plus qu’elle, son corps pressé contre le mien, mes doigts effleurant sa peau, mes lèvres découvrant le goût des siennes. Et j’aurais aimé être capable de figer cet instant dans le temps, le faire durer, éternellement. Je n’avais pas envie de mettre fin à tout ça, de redescendre du petit nuage sur lequel j’étais, de refouler la fièvre enivrante et dévastatrice qui me consumait de l’intérieur. Mais ma raison était bien plus forte que mes envies et je refusais catégoriquement d’aller plus loin. Parce que je n’avais aucune certitude. J’ignorais si elle avait pensé chacun de ses mots, chacun de ses gestes, si, en ce moment, ce n’était pas l’alcool qui parlait et réagissait à sa place. Je n’étais pas comme tous ces types pour qui la notion de consentement était encore bien trop abstraite pour leur cerveau d’abruti. Et la simple idée d’avoir pu franchir une limite non autorisée me fait m’arrêter net. On ne pouvait pas. Je ne pouvais pas. Alors mon corps se détache du sien, bien que ce soit à contre-coeur, et je me recule, maintenant une certaine distance. Il fallait que l’euphorie de l’instant redescende, que je reprenne pleinement le contrôle de mes émotions. Je la vois se rapprocher, ses mains encadrent mon visage et ses lèvres déposent de tendres baisers le long de ma mâchoire, me tirant un léger grognement. « Ryleigh… » je parviens toutefois à gronder, d’une voix douce. J’avais envie de l’attirer de nouveau contre moi, de sentir sa chaleur contre mon torse, de me perdre dans ses baisers et je n’étais pas certain d’y résister si elle continuait. Je prends une profonde inspiration, un frisson parcourant mon échine quand son visage trouve refuge dans mon cou. Instinctivement, mes bras viennent se refermer dans son dos et je la presse légèrement contre mon coeur. Je suis fatiguée. « Repose-toi… » je souffle, ma main glissant dans ses cheveux pour les caresser délicatement. Je sens son corps se détendre entre mes bras, puis sa respiration trouver un rythme plus léger. Je pivote légèrement la tête sur le côté, observant les traits de son visage, ses paupières closes, ses joues encore rosies par l’alcool. Je pousse un léger soupir, avant de me redresser pour me relever, mon bras se glissant derrière ses jambes, l’autre au niveau de son dos, la maintenant fermement contre moi pour la porter. Je regagne ma chambre, la déposant délicatement sur mon lit, retirant ses chaussures. A pas de loup, je pars récupérer un verre d’eau, ainsi qu’une boîte d’aspirine que je déposent sur la table de chevet, en prévision du lendemain matin, et un plaid, récupérer dans un placard, avec lequel je la couvre. Puis je m’éclipse de la pièce, refermant derrière moi, avec l’horrible impression d’être complètement paumé.

Je me laisse tomber sur mon canapé, trouvant un soudain attrait pour le plafond. Et je reste là, à l’observer, pendant de longues minutes, le temps de digérer tous les évènements de cette étonnante soirée. Une petite partie de moi craignais le lendemain matin. Je m’étais ouvert auprès d’elle, je lui avais fait part de mes sentiments à son égard et j’étais terrifié à la simple idée qu’elle puisse ne pas s’en souvenir ou pire encore. Je ne voulais pas que ce qui s’était passé ce soir ou ce qui avait failli se passer, ne représente rien à ses yeux. Je sens une boule se former dans mon estomac et je viens passer mes mains sur mon visage. J’aurais tout le loisir de m’en inquiéter demain matin et de me lamenter sur mon triste sort si elle venait à me rejeter. De toute façon, je n’étais pas certain qu’elle se souviendrait de quoi que ce soit, au vu de son état et moi, je n’étais pas sûr de retrouver le courage de lui avouer de nouveau tout l’amour que je lui portais. Une poignée de secondes plus tard, je me décide à regagner les bras de Morphée. Je ne prends même pas la peine de déplier le canapé et je me contente simplement de récupérer de quoi dormir et, une fois la tête poser sur l’oreiller, je rejoins le royaume des songes sans grande difficulté.

Ce sont les premiers rayons du soleil, effleurant mon visage, qui me tirent d’un sommeil sans rêves. Je sens toujours l’étaux qui se resserre un peu plus à chaque minute qui passe dans le creux de mon estomac, mais j’essaie d’y faire abstraction. Ça ne servait à rien que je me torture l’esprit en avance. N’entendant aucun bruit en provenance de ma chambre, je décide de me lever et de préparer le petit-déjeuner. Je me lance dans la cuisson d’oeufs au plat avec du bacon et de faire couler du café. Je n’allais sûrement pas être le seul à en avoir besoin. Puis du bruit venant du couloir me fait relever la tête et j’observe Ryleigh, sans vraiment savoir quoi dire. « J’ai fait du café. » je fini par lâcher, en lui indiquant d’un signe de tête la cafetière pleine.


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Ryleigh Walton
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Ryleigh Walton


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MessageSujet: Re: A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) - Page 2 EmptyLun 17 Jan - 10:53

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Malhonn & Ryleigh

J'avais l'impression d'être sur le point d'exploser en petits morceaux, de pouvoir générer un feu d'artifice capable de rivaliser avec celui de la fête nationale. Je n'étais plus rien d'autre qu'un épiderme frémissant sous les caresses de Malhonn, sous le tracé brûlant de ses doigts et la pression ferme de ses lèvres. Je voulais que cet instant ne s'arrête jamais, je voulais l'étreindre jusqu'à ce que mort s'en suive, me noyer dans ce bien-être qui me remplissait entièrement, qui menaçait même de déborder d'une minute à l'autre. Il n'y avait plus rien d'autre qui comptait, il n'y avait rien qui ne soit plus important que ses mains et sa bouche et cette sensation incroyable d'appartenir à quelqu'un d'autre. Je frôlais la combustion spontanée et je crois que ça aurait été la mort la plus agréable à vivre, si tout ne s'était pas arrêté en l'espace d'un instant. Il fait froid, soudainement et je peine à reprendre contact avec la réalité. Je cligne des yeux dans le vide, pour chercher à revenir au présent, observant le blond se reculer et mettre de l'espace entre nous. Trop d'espace. Mais je ne suis pas d'accord. Je ne veux pas. J'ai besoin de sentir son souffle se mêler au mien, j'ai besoin de découvrir la saveur de sa peau, j'ai besoin de m'enrouler dans sa chaleur et ne plus jamais en sortir. Je ne m'étais jamais sentie aussi bien, aussi à ma place. Alors je me mets en quête de mon dû, me redressant pour repartir à la conquête de son visage, pour dévaler l'arête de sa mâchoire avec mes lèvres. Puis je glisse dans son cou, mon pouce effleurant son menton, subitement pétrie de sommeil. L'éthanol venait me donner un grand coup derrière la nuque et j'ai toute la peine du monde à garder les yeux ouverts. Sa voix résonne, vibre jusqu'à moi, aussi légère qu'une brise nocturne. Repose-toi. Je réponds en frottant sa tête contre son torse, dans l'espoir vain de rester éveillée. Mais je finis par sombrer, en quelques minutes, bercée par sa respiration, par la tiédeur de ses bras qui m'enserrent, par la tendresse de ses doigts qui glissent dans mes cheveux.

Je me réveille à la sensation du soleil qui traverse sournoisement les rideaux pour s'échouer contre ma peau. Et je réprime à peine un grondement en me tournant sur le côté, rabattant la couverture sur mes épaules. Avant d'entendre un remue-ménage qui retentit de l'autre côté et qui me paraît amplifié puissance dix mille dans le creux de la tête. J'ose ouvrir un oeil avant de grogner de douleur, disparaissant à nouveau sous les draps. Je me sentais complètement déphasée et il me faut de longues minutes de concentration pour ouvrir mes deux paupières sans sangloter à cause la fanfare qui joue à tue-tête dans ma cervelle. Mes poings viennent frotter mes yeux et je passe une main lasse dans mes cheveux ébouriffés, me levant avec toute la difficulté du monde. Je n'arrivais pas vraiment à focaliser mon regard quelque part et j'avance à l'aveugle dans ma chambre, tendant les bras devant moi pour éviter d'en embrasser la porte. Est-ce que ma soeur avait décidé de s'inviter sans prévenir ? Au moins, cette bougresse avait eu la décence de préparer du bacon. Mais je me fige net au bout du couloir, écarquillant grand les yeux en contemplant la silhouette de Malhonn, une poêle à ma main. Ce n'était pas ma soeur. Je n'étais absolument pas chez moi. Et les souvenirs de la soirée d'hier viennent me percuter avec la violence d'un trente-trois tonnes lancé à vive allure. « Oh mon dieu. » je lâche, d'une voix blanche. Avant de pivoter et de fuir dans le sens inverse, manquant de me casser la gueule plusieurs fois sur le chemin. Je claque la porte, laissant mes yeux voguer dans la pièce, du lit aux couvertures d'un bleu ciel estival aux livres de skate-board qui traîne sur une étage. Définitivement pas mon appartement. Un geignement de douleur m'échappe et je viens prendre ma tête dans les mains, me repassant le film de la veille en boucle. Et je suis de plus en plus mortifiée par les images qui affluent, par l'humiliation cuisante qui gonfle à l'intérieur de moi. Je suis venue, ivre, chez mon séduisant voisin. À qui j'avais causé quelques problèmes d'ordre médiatique. Et encore, ça, c'était la partie la moins mortifiante. Parce que je me rappelle très bien avoir grimpé sur ses genoux et lancé quelques phrase affreusement grivoises. Chouette. Comment passer pour la gourgandine du coin. Avant de lui avouer que je l'appréciais plus que bien. « Misère. » Je repose les yeux sur le lit dans lequel j'avais dormi et je ne me rappelle pas m'y être rendue. La dernière chose dont je me souviens, c'est le souffle de Malhonn contre ma peau. Repose-toi. Je frissonne. À cause du froid sur mes bras nus et de ses paroles. Du fantôme de sa bouche contre mon cou, des langues de feu qu'il avait dessiné sur mes cuisses. Mais moi aussi je t’aime bien. Peut-être même plus que bien. Oh. Le simple rappel de ses mots, murmurés les yeux dans les yeux, suffisait à faire trembler mes jambes. Je n'allais donc plus jamais sortir de cette chambre, sous peine de me transformer en flaque. Mais il le fallait, parce que j'avais vraiment besoin d'une douche. Je capte la présence d'un verre, accompagné d'un cachet blanc et je ne peux empêcher le tendre sourire qui étire mon visage. Un preux chevalier. Mon coeur bat un rythme soutenu dans ma poitrine et j'avale rapidement l'aspirine avec de l'eau avant d'inspirer profondément et je fais quelques pas en direction de la porte.

Ok Ryleigh, tu peux le faire.

Quand je reviens sur mes pas, atteignant l'entrée de la cuisine, Malhonn est toujours là et une odeur délicieuse envahit mes sens. « Bonjour ? » je tente maladroitement, avant de fourrager à nouveau dans ma crinière. J'avance de quelques pas, mes doigts entrelacés dans mon giron. Je ne savais pas vraiment comment me comporter, en cet instant. Et la nonchalance du blond avait le don de me déstabiliser complètement. « Merci....Pour le café. » je rajoute, dans un souffle, en désignant la tasse fumante posée sur l'îlot. Mes mains se détachent l'une de l'autre, venant se poser sur le mug et se gorger de sa chaleur. « Et pour le reste. Merci de t'être occupé de moi. » Ma voix n'est qu'un mince filet et je pense que je peux organiser un barbecue mongol vu la chaleur qui règne sur mes pommettes. « Désolé de t'avoir imposé ça. Je fais un peu peine à voir, quand je picole.  » J'aurais peut-être du rester chez moi, en fin de compte. J'enchaînais les boulettes, avec lui. Puis je sirote une gorgée de café, m'imprégnant de son goût riche, mon regard porté sur sa silhouette haute et noueuse. Je me souvenais parfaitement de la saveur de sa peau sur ma langue, de la texture de sa peau sous la pulpe de mes doigts. Et de l'empressement avec lequel il avait glissé les siens contre la mienne, de la lueur affamée dans ses yeux clairs. Mais j'étais terrifiée à l'idée que ces quelques instants n'aient été qu'un mirage, qu'il se soit rendu compte que ce n'était finalement pas ce dont il avait envie. Et je me recroqueville sur le tabouret haut sur lequel je m'étais installé, en proie à une montagne de doutes et d'interrogations terrifiantes.


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MessageSujet: Re: A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) - Page 2 EmptySam 12 Fév - 11:51

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Ryleigh & Malhonn

J’en avais connu, des situations gênantes, mais je devais bien avouer que celle-ci battait tous les records. Je me sentais angoissé à la simple idée de recroiser son regard, parce que je savais qu’à la seconde où mes yeux croiseraient les siens, les événements de la veille me reviendraient en mémoire. Et ça  allait, inévitablement, réveiller de nouveau ce désir profond en moi. Sauf que, je n’avais toujours pas la moindre idée de ce que ça voulait dire. Est-ce qu’elle m’aimait autant que moi je l’aimais ? N’était-ce pas l’euphorie provoquée par l’alcool qui avait parlé et agi à sa place ? Je ne savais pas, et ça me terrorisait. Je m’étais toujours montré distant avec les filles, n’acceptant dans ma vie que l’imbécile heureuse qui me servait de meilleure amie. J’étais petit quand je m’étais lié d’amitié avec Hazel et elle était, à ce jour, la seule personne en qui j’avais pleinement confiance, en dehors de ma famille, bien évidemment. Pourtant, Ryleigh s’était fait une petite place dans mon quotidien bien plus rapidement que je ne l’aurais imaginé et j’avais toujours apprécié la présence, bien qu’un peu loufoque, de ma chère voisine. Jusqu’à ce que je me comporte comme un idiot avec elle et que même la croiser dans la cage d’escalier devienne étrange. Je m’étais excusé depuis, mais rien n’était plus vraiment comme avant. Et, en une soirée, elle avait réussi à rompre la distance que j’avais installé et à me faire prendre conscience de tous les sentiments que j’abritais en refusant de les voir. Je l’aimais, c’était indéniable. Elle apportait un vent rafraichissant dans mon existence et pour l’être un peu trop sérieux que j’étais, c’était très agréable. Aussi agréable que ses baisers sur mon épiderme, que son souffle chaud s’échouant dans mon cou, que la chaleur de son corps blotti contre le mien. Et je donnerais n’importe quoi pour pouvoir le revivre inlassablement. Si il n’était pas que neuf heures du matin et que picoler jusqu’à l’ivresse me ressemblait, je boirai jusqu’à ce que mes incertitudes et mes doutes se retrouvent noyer par l’éthanol. Mais je suis bien trop responsable pour ça et la demoiselle dormait encore dans ma chambre, juste à côté. Une gueule de bois à gérer à la fois, merci bien.

Sa silhouette finit par apparaître au bout du couloir et mon regard se pose sur celle-ci, l’observant en silence pendant quelques secondes. J’ai l’impression que mon cerveau bloque complètement, qu’il est incapable d’analyser la situation pour trouver quoi dire ou comment réagir, et c’est finalement l’information la plus minable qui sort de ma bouche. À savoir, que j’ai fait du café. Super. Nous sommes tous ravis de l’apprendre, Malo. Sauf elle, visiblement. Parce qu’elle fuie littéralement en sens inverse, regagnant ma chambre où elle s’enferme. Ok… J’étais définitivement un véritable boulet avec les filles. Mais vraiment, tout va bien, je le vis à merveille. Ne sachant pas quoi faire, parce que, rappelons-le, je suis novice dans la matière, je décide de lui laisser du temps et de me concentrer sur le service du petit-déjeuner. Ça, au moins, je gère. Je prépare donc deux tasses de café, deux assiettes, que je dépose sur l’îlot. Ryleigh fait de nouveau son apparition et je sens, une nouvelle fois, mon coeur se serrer dans ma poitrine. « De rien. » je réponds simplement en prenant une gorgée de la boisson chaude. Respire, Malo, respire. « Ce n’est rien. Je préférais te savoir ici que seule chez toi de toute façon. » Au moins j’avais eu la certitude qu’elle allait bien et qu’il ne lui arriverait rien. Chez elle, elle aurait très bien pu décider de prendre sa voiture, de sortir prendre l’air et croiser quelqu’un de mal intentionné ou que sais-je. Un petit sourire étire mes lèvres à sa réflexion et je secoue doucement la tête en me remémorant les cuites de ma meilleure amie. Non, elle, ça faisait peine à voir. Je ne savais toujours pas comment elle faisait pour accumuler autant d’alcool dans le sang. Cette femme n’était sûrement pas constituée de la même façon que nous autre. « Ne t’inquiète pas, je connais pire. » Je préférais mille fois une Ryleigh à une Hazel. Elle, au moins, elle ne beuglait pas comme quelqu’un qu’on égorge pour obtenir mon attention. « C’est pour toi. » je souffle en indiquant d’un signe de tête l’assiette posée devant elle. « Enfin, si tu en as envie. » Moi, j’en ai bizarrement très envie. Non pas que j’ai bien faim, mais ça avait au moins le mérite de m’occuper l’esprit et de m’empêcher de penser aux questions qui me brûlaient les lèvres. Alors je trouve un intérêt tout particulier à mes œufs et à mon bacon, mangeant anormalement lentement pour repousser l’échéance. Mais au bout de quelques minutes, je ne tiens plus et mon visage se relève en direction du sien, l’appétit coupé. J’avais besoin de savoir. Pas dans cinq minutes, ni demain ou jamais. Maintenant. « Hier soir… » je commence avant de baisser mes mains sur mon pantalon de jogging, les poings serrés. « Je pensais tout ce que je t’ai dit. » Et j’espère sincèrement qu’elle s’en souvient.


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Ryleigh Walton
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MessageSujet: Re: A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) - Page 2 EmptyMer 16 Mar - 21:45

i'm a little drunk
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Malhonn & Ryleigh

Je ne m'étais jamais vraiment sentie à ma place nulle part, à vrai dire. Parce qu'il y a toujours quelque chose chez moi qui faisait fuir les autres. Trop bavarde, trop maladroite, trop expansive. Trop extravagante, trop imprévisible, trop intrusive. Et à cause de ça, j'avais fini par me brider. Par refouler cette petite étincelle qui faisait de moi ce que j'étais, cette chose qui me rendait unique au monde. Pour éviter d'effrayer les autres, pour tenter de conserver un lien avec les gens qui l'entouraient. Je n'avais jamais trouvé quiconque à qui je puisse me livrer, une personne qui saurait accepter mon grain de folie, l'apprécier à sa juste valeur. Alors j'avais essayé de retenir ce feu d'artifice qui sommeillait en moi, cette malice, toutes ces petites choses qui allaient et venaient se discontinuer. Plus ou moins bien selon les situations, j'avoue. Jusqu'à Malhonn. Et le drame de l'araignée. Jusqu'à ce que je découvre un garçon, à quelques pas de ma propre porte, qui ne semblait pas vraiment se soucier de mes bizarreries, de mon côté gauche. Il ne me voyait pas comme un extraterrestre. Ou alors c'était le cas mais il ne me le faisait pas ressentir, du moins. J'avais l'impression de pouvoir être moi-même avec lui, sans crainte de le voir partir en courant. Et j'avais tout de suite ressenti cette petite chaleur dans le creux de ma poitrine, à son contact.

J'aimais le mouvement de ses mèches blondes lorsqu'elles voltigeaient et qu'elles retombaient sur son front. Le bleu hypnotisant de ses yeux, quand ils se posaient sur moi. La douceur de son visage, de sa voix. Son rire. Sa manière de rouler des yeux lorsque venait l'exaspération, de passer une main brusquement dans ses cheveux quand il se sentait mal à l'aise. Son besoin de se démarquer de ses parents, d'éviter le tumulte d'une célébrité qu'il n'avait pas demandé à avoir. Malhonn était simple, sans fioritures, rêvant d'une vie tranquille, entouré des rires des enfants à qui il enseignait et de bon café chaud. Je crois que ce que j'aimais le plus, chez lui, c'était sa manière de me montrer que je valais quelque chose, sans avoir à me le dire. Il était là et et il ne cherchait pas à réprimer ma personnalité. Peut-être que ça le faisait soupirer, de temps à autre, mais il l'acceptait. Et il ne fuyait pas. Il avait vu le pire, hier soir et il était là, à préparer le petit-déjeuner alors que je faisais presque une crise de panique. De plus, ses paroles tournaient encore en boucle dans ma tête, au milieu des relents de migraine. Celles qu'il avait murmurées tout contre ma bouche, avant de la prendre en otage avec la sienne. Mais j'étais terrifiée à l'idée que ça n'aie été qu'une passade, après avoir été témoin de ma déchéance. Ils finissaient tous par s'en aller, à un moment, quand les limites étaient dépassées. Je ne savais pas si elles l'étaient, dans notre cas. Et j'avais peur que ça ne fasse que nous éloigner, alors que tout ce que je voulais, c'était me presser contre lui et m'enrouler dans sa chaleur réconfortante.

Quand je reviens dans la cuisine, les doigts entortillés de gêne, deux tasses sont disposées sur l'îlot central, accompagnées d'assiettes fumantes. J'ose à peine lancer un regard dans sa direction, préférant rejoindre la chaise haute et me hisser dessus, enroulant mes mains autour du mug qui m'a été servi. Je finis par le remercier, pour tout. Pour tout ça, pour sa gentillesse de la veille. Je préférais te savoir ici que seule chez toi de toute façon. Est-ce que j'ai envie de chouiner, tellement cet homme est incroyable ? Oui. Tout à fait. Et ma gueule de bois ne m'aide absolument pas. Je me retenais d'une force de le serrer dans mes bras, comme une peluche. « J'aurais certainement fini par m'endormir par terre. Ou m'assommer avec quelque chose, tout compte fait. » je lâche, avec une grimace. Puis je lui dis également merci pour avoir accepté de s'occuper d'un boulet tel que moi, avec mes déboires alcoolisés. Je me sentais toujours affreusement mal à l'aise, après avoir été aussi démonstrative. Et j'éprouvais le poids de son regard, des mots échangés la veille. Mais je ne savais pas si je pouvais supporter un rejet de sa part, alors je taisais les interrogations qui traînaient dans un coin de ma tête. Je laisse échapper un rire bref à la mention de la foldingue qui lui servait de meilleure amie, qui devait certainement atteindre le niveau du dessus avant de baisser les yeux sur l'assiette posée devant moi. Et je hoche la tête, timidement. Je voulais faire honneur à ses efforts et ça sentait diablement bon, ce qui rajoutait un point sur la liste de ses innombrables qualités. Mais j'étais tellement perturbée que je prenais de petits morceaux d'œufs brouillés, mâchonnant dans le vide. Tout ça, dans un silence terrible. Imaginez la botte de foin qui roule dans le fond de la pièce et le vent qui souffle. Voilà. Tout pareil.

Jusqu'à ce que je capte le mouvement de sa tête lorsqu'elle se redresse dans ma direction, son regard se posant sur mon visage. Hier soir. « Oui ? » Je crois que je vais faire une apoplexie. Sérieusement. Je pensais tout ce que je t’ai dit. Arrêt sur image. Je pense que je me fige d'un seul coup, comme paralysée. Parce que je crois que mon coeur menaçait d'imploser. Tout défilait à la vitesse de l'éclair dans ma tête. La pression de ses mains contre ma peau, son souffle tiède contre mes lèvres. Non, je ne te déteste pas, Ryleigh. Moi aussi je t’aime bien. Peut-être même plus que bien. J'ai l'impression que mon palpitant est un oiseau affolé qui cherche à s'extirper de sa cage. J'ai très envie de t'embrasser, Malhonn. Moi aussi. Et subitement, je fonds en larmes. Je ne pourrais pas m'expliquer pourquoi. Enfin, si. Peut-être parce que je pense que c'est genre, le plus beau jour de ma courte vie. Mon dieu, appelez moi Marie-Madeleine. Je vois ses yeux s'écarquiller de stupeur et je secoue les mains, traversée par quelques sanglots avant de prendre une inspiration pour essayer d'enrayer le flot.  « C'est pas ce que tu crois, d'accord ? Laisse-moi juste le temps de me reprendre. » je lâche, d'une voix tremblante, avant de fermer les yeux et de m'exhorter au calme. Je dois passer pour une folle furieuse, à cet instant. Mais j'éprouvais une sensation de joie incomparable, indescriptible. « Okay. Okaaaaay.... » je souffle, d'une voix faible avant de terminer mon café d'un trait, dégageant les cheveux éparpillés sur mon visage d'un mouvement de tête. « Désolée. » je rajoute, avec la furieuse envie de disparaître. « Mais j'avais tellement peur d'avoir tout gâché et je t'aime plus que bien aussi alors je ne voulais pas t'effrayer et j'étais tellement gênante hier soir que je craignais que tu aies changé d'envie, tu vois ? » je débite, mes doigts se retrouvant à nouveau entremêlés pour m'occuper l'esprit de la confession que j'étais en train de faire. « Parce que je finis toujours par décevoir, au bout d'un moment. Et je ne veux pas que tu sois déçu, Malhonn. » je murmure, en baissant la tête. « Je ne veux pas te perdre. »  


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Malhonn Van Acker
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Malhonn Van Acker


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MessageSujet: Re: A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) - Page 2 EmptyDim 10 Avr - 9:34

It's crazy, but I think I love you
Ryleigh & Malhonn

Ryleigh était différente. En bien. Elle n'essayait pas d'être quelqu'un d'autres en ma présence, de se cacher derrière un masque ou de rentrer dans le moule. Elle restait elle-même, avec son caractère et son énergie à revendre. Et c'était ce que je préférais chez elle, son authenticité. Elle était aux antipodes de celui que j'étais, je n'étais même pas certain que nous ayons le moindre point commun et pourtant, j'adorais passer du temps en sa compagnie. Même si je n'avais jamais autant levé les yeux au ciel que depuis que je la connaissais. Mais je n'avais, également, jamais autant sentie mon cœur se gonfler d'une chaleur aussi douce qu'étrange que depuis qu'elle était entrée dans ma vie. J'étais discret sur mes sentiments, je ne montrais que très rarement ce que j'éprouvais, alors aux premiers abords, je pouvais parfois sembler froid et distant. Alors forcément  je n'étais même pas certaine qu'elle sache que je l'appréciais réellement. D'autant plus qu'après ma réaction de l'autre jour, il y avait de quoi en douter. Pourtant, j'étais bien loin de la détester. Comment est-ce que j'aurai pu, de toute façon ? Rt puis, ce que je ressentais pour elle était bien loin de la haine. C'était même tout le contraire. Mais si lui avouer mes sentiments, hier soir, et me livrer comme je l'avais fait m'avait semblé facile, ce n'était pas du tout le cas ce matin. J'avais l'impression que mon palpitant allait quitter ma poitrine d'un instant à un autre. J'avais peur. Peur que l'alcool ait parlé à sa place, peur que l'affection et l'amour que je lui portais ne soit pas réciproque, peur d'avoir mal compris et pire encore. Je me souvenais avec exactitude de mes gestes, de son souffle qui s'échouait contre ma peau, de son corps contre le mien et de cette envie irrépressible de la garder contre moi ou de lui voler son souffle jusqu'à manquer d'air. Et peut-être que sans le vouloir, je m'étais comporté comme tous ces connards qui profitaient de la situation pour obtenir ce qu'ils voulaient. Ça n'avait jamais été mon attention et j'avais bien trop de respect pour elle pour que ce soit le cas, mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser que j'étais sûrement allé trop loin. Et ça mettait terriblement mal à l'aise.

Presque autant que le silence qui s'installe entre nous et qui devient de plu en plus pesant au fur et à mesure qu'il ne s'étire. Ne tenant plus, je décide de le rompre et de prendre mon courage à deux mains pour parler de la veille au soir. Je ne pourrais jamais en avoir le cœur net si aucun de nous deux faisait le premier pas, alors autant que je me lance. Dans le pire des cas, il me restait toujours cette fameuse bouteille de Tequila. Alors je lui avoue tout. Je lui avoue avoir pensé chacun de mes mots, baissant légèrement la tête à cet aveux. Et au moment où mes iris croisent les siens, mes yeux s'écarquillent de surprise. Je m'attendais à un grand nombre de réaction de sa part, mais alors pas à celle-ci. Je suis tellement subjugué que je ne sais même pas comment réagir. Du plus loin que je me souvienne, je n'avais jamais fais pleurer une fille et c'était une grande première. « Je... » Merde alors. Elle finit par agiter ses mains devant elle avant de m'assurer que ce n'est pas ce que je crois. Le problème, c'est que je ne crois que ce que je vois et ce que je vois ne me plaît pas spécialement. Toutefois, je lui laisse le temps de reprendre ses esprits, lui tendant un mouchoir, sans dire un mot. Je n'étais pas certain de comprendre tout ce qui était en train de se passer présentement. Et ses confessions me font comme l'effet de plusieurs petits coups de poignards en pleine poitrine. Je l'écoute sans rien dire, ma main venant se glisser sur la sienne. « Tu n'as rien gâché. » Comme je l'ai déjà souligné, j'ai une meilleure amie qui excelle dans la matière et, jusqu'à preuve du contraire, elle est toujours ma meilleure amie. « Et je n'ai pas changé d'avis... » Bien au contraire. Je contourne le bar pour venir m'asseoir à ses côtés, tendant le bras pour l'obliger à me regarder. « Pourquoi est-ce que tu me décevrai ? Ryleigh, tu es comme tu es et c'est comme ça que je t'apprécie. Avec tes qualités et tes défauts. Tu ne vas pas me perdre, parce que c'est de toi, telle que tu es dont je suis tombé amoureux... » Je descends de min tabouret, mes bras viennent finalement s'enrouler autour de sa taille pour l'attirer doucement contre moi. « Tu n'as vraiment pas à t'inquiéter pour ça. » je murmure. « Je t'aime. »


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MessageSujet: Re: A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) A sparkling moment in my head and a big heartbeat in my chest. (Rylonn #3) - Page 2 EmptyLun 11 Avr - 19:46

i'm a little drunk
and I need you know
Malhonn & Ryleigh

Avec Malhonn, tout était différent. J'avais constamment l'impression d'être balayée de gauche à droite, submergée par des émotions si fortes qu'elles me faisaient trembler de la tête aux pieds. Que ce soit de la joie, de la peine, de la culpabilité. Ou cette passion, pareille à un brasier incandescent qui brûlait dans mes entrailles lorsqu'il se trouvait à proximité. Je me sentais entière. Vivante. Je n'avais pas à me cacher derrière une façade. Mais je ne pouvais pas empêcher la crainte de se loger dans ma poitrine, effrayée par la simple idée qu'il puisse vouloir mettre de la distance après mon comportement de la veille. J'éprouvais encore le brouillard caractéristique d'un abus d'alcool, les mariachis continuant de jouer leur symphonie entre mes neurones. J'osais à peine regarder dans sa direction, le coeur battant en rythme dans ma poitrine. Je craignais d'y voir des expressions qui n'allaient pas améliorer mon état et je ne savais pas si je saurais le supporter. J'avais agi de manière totalement impulsive, poussée par l'éthanol et son absence qui m'était devenue insupportable. Je m'en voulais toujours pour la dernière fois, mon palpitant tressautant encore au rappel de sa voix glaciale alors que le blesser était la dernière de mes envies. Mais je ressentais un besoin tellement dévorant de l'avoir à mes côtés, de me gorger de son visage, d'être enveloppée par son aura lumineuse et douce. Et mon âme avait suivi ses désirs, me traînant jusqu'à chez lui en titubant. Tout ça pour finir enroulée dans ses draps, la tête en vrac et le coeur dans un état encore pire. En cet instant, je me sentais mise à nu devant son regard, préférant observer les volutes de fumée qui s'échappaient de ma tasse. L'estomac noué, je baisse les yeux sur les oeufs déposés devant moi, partagée entre l'envie d'honorer le chef et celle de repousser l'assiette parce que je ne me sentais pas en état d'avaler quoi que ce soit.

Jusqu'à ce que Malhonn ne brise le silence, ses paroles venant m'atteindre avec la force d'un semi-remorque lancé à pleine allure. Hier soir. Je pensais tout ce que je t’ai dit. Y compris les murmures soufflés contre mes lèvres, ses mains posées dans le creux de mes hanches. Peut-être même plus que bien. Mon coeur virevolte dans ma poitrine, cherche subitement à s'extraire de sa prison. Je me sens prise de vertige et des larmes tièdes pointent au coin de mes yeux, coulant sur mes joues sans ma permission. J'avais l'impression de rêver. Moi aussi je t’aime bien. C'était bien plus que tout ce que j'aurais pu espérer, venant de lui. Et surtout pas après mes actes de la veille. Je vois ses yeux s'écarquiller de stupeur devant ma réaction et je m'empresse de secouer les mains devant lui pour le rassurer. À travers mes sanglots presque hystériques, je lui assure que ce n'est pas ce qu'il croit, prenant quelques secondes pour me reprendre. Je n'arrivais pas à intégrer l'information. Moi aussi je t’aime bien. J'attrape le mouchoir qui m'est tendu, essuyant rapidement mon visage avant de m'expliquer, les paroles s'échappant à toute vitesse de mes lèvres. Moi aussi, je l'aimais plus que bien. Et j'étais terrifiée qu'il soit déçu, qu'il ne veuille plus jamais me voir passer le pas de la porte. Terrifié d'avoir gâché le peu qu'il me restait avec lui, sans espoir de retour.

Mais je me fige quand son bras se tend dans ma direction, ses doigts venant se glisser sur les miens et diffusant une chaleur qui m'était désormais familière. Mes yeux se lèvent pour croiser les siens, timides et j'essaye de calmer mon membre palpitant à toute allure dans ma cage thoracique, à cause de ce simple contact. Je l'écoute, sentant une vague déferler dans ma colonne vertébrale et je frissonne en le voyant approcher, préférant regarder ailleurs pour ne pas avoir à soutenir le bleu clair de ses iris. Cependant, sa main se glisse sur mon visage pour m'obliger à le regarder à nouveau et j'ai l'impression de prendre un nouvel uppercut, à ses paroles. Tu ne vas pas me perdre, parce que c'est de toi, telle que tu es dont je suis tombé amoureux. « Tu vas me faire pleurer à nouveau. » je lâche, d'une voix faible. J'avais l'impression d'être transportée sur une planète. Puis je couine quand ses bras s'enroulent autour de ma taille, envoyant une nouvelle décharge dans le creux de mon corps. Je t'aime. « Je vais faire un malaise. » Ma voix n'est qu'un souffle et je plonge ma tête contre son torse, préférant me concentrer sur les battements de son coeur. « Est-ce que c'est réel ? » je demande, dans un murmure. Puis l'une de mes mains vient se poser contre son torse. Et j'ouvre les yeux un peu plus grand en constatant que c'est tout à fait tangible. Plutôt ferme et musclé, même. Osekour. « Définitivement réel. » je rajoute en hochant frénétiquement la tête, lui tirant un gloussement amusé. Avant de la redresser pour le regarder et m'imprégner encore de la douceur de ses traits. « Je t'aime aussi. » je finis par lâcher, glissant mes bras de part et d'autre de sa taille pour l'étreindre. « Je pense que je suis tombée amoureuse de toi au moment où tu as hurlé devant l'araignée. » Oui, parce qu'un peu d'humour, ce n'est jamais de trop. « Est-ce que c'est le moment où on s'embrasse avec un gros plan qui recule petit à petit ? » je demande, avec un air faussement innocent.

Il soupire et j'oublie à peu près tout ce qui m'entoure quand ses lèvres se posent sur les miennes, bien décidées à faire taire le moulin à paroles qui lui sert désormais de petite-amie.  


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