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All i wanted was you | Meiter #4

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Carter Adler

Carter Adler


Date de naissance : 08/06/1999
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MessageSujet: All i wanted was you | Meiter #4 All i wanted was you | Meiter #4 EmptyLun 25 Jan - 21:47

Loving you is a losing game
Carter & Meiko

Les soupirs qui résonnent encore, la chaleur de sa peau sous mes doigts. La tendresse de ses gestes, et les mouvements si fluides de nos corps, qui ne faisaient plus qu’un. Les images ont inondé mes rêves, et j’ai eu terriblement de mal à réaliser que tout était vraiment réel. Que je l’avais retrouvée, que j’avais réussi à la serrer contre moi, que c’était bon. Qu’elle avait réussi à me pardonner, et à me laisser une petite place dans sa vie, et dans son cœur. Je peinais à réaliser que je n’avais pas rêvé tout ça, que je me suis endormi, nos corps enlacés, et que c’est son souffle qui s’est échoué sur ma peau, jusqu’au petit matin. Petit matin, où les premiers rayons du soleil viennent déposer leur douce chaleur, dans les creux de mon dos. M’éveillant doucement, avant de tourner le visage de l’autre côté du lit, pour tenter d’y apercevoir le visage de la brune endormi à mes côtés. Mais il n’y a personne. Pas ses grands yeux qui auraient pu se poser sur mon visage, pas ses bras pour m’enlacer, et je fronce immédiatement les sourcils. Je sais pourtant que je n’ai pas rêvé. J’en suis persuadé. Je soupire, avant de me redresser et de passer une main dans mes cheveux, avant d’aller rattraper mon bas, histoire de me couvrir un temps soit peu. J’observe autour de moi, et ne voit aucun de ses vêtements qui hier soir encore jonchaient négligemment le sol. « Mei ? » Je tente, en espérant qu’elle me réponde, mais je ne fais face qu’au silence. Et je n’aime pas ça. J’ai l’impression d’être stupide. D’avoir rêvé tout ce qui s’est passé, alors que pourtant, j’ai encore la sensation de sa peau contre la mienne et l’empreinte de ses doigts, marqué partout sur mon corps. Perdu, je la rappelle encore, pour n’avoir la même réponse, et cette étrange sensation, qui nait au fond de ma gorge. Sentiment qui se renforce, quand je croise, sur la table, la silhouette d’une feuille blanche, et d’un stylo, posé sur la droite. Sans savoir pourquoi, je sais que je vais amèrement regretter les prochaines minutes. Mais je ne sais pas m’empêcher d’aller vers la table, et de poser mes yeux sur cette feuille couverte de son écriture.


Les mots défilent sous mes yeux, et les lames doucement, s’enfoncent une à une dans ma poitrine, sans vergogne, et sans répit. Ils font naître des larmes de dégoût, de colère dans le coin de mes yeux. Elle m’avait fait miroiter un retour, un avenir à peu près serein. Et ça ne valait rien de plus qu’une nuit, une simple nuit, où elle avait eu ce qu’elle voulait. Une nuit où j’étais certain, d’avoir lié mon cœur au sien, de lui avoir insufflé tout mon amour, pour qu’elle s’en aille au beau matin, sans perspective de retour. Mon cœur qui se brise, en de millions de petits fragments, qui s’échouent dans le creux de mon âme. J’avais l’impression qu’à son tour, elle c’était jouée de moi, comme si elle avait pris sa revanche. Comme si, elle voulait me faire payer ce mensonge sur lequel notre relation à pris ses bases. C’est un tourbillon de sentiment qui se déchainent dans mon cœur ruiné, qui encerclent mon cerveau de pensées toute plus incohérentes les unes que les autres, et qui me poussent à aller me changer en vitesse. Je ne la laisserais pas partir sans avoir plus amples explications. Mais mon sang pulse dans mes tempes, et je sais d’avance, que ce sera loin d’être cordial.


Je ne mets pas longtemps avant de grimper dans la voiture, et de conduire aussi imprudemment qu’on peut le penser, jusqu’à l’aéroport, les yeux rouges et brûlants, des larmes versées, mais je devais faire vite. Oublier parfois les règles de bienséances, et me ruer là-bas, avant que ce putain d’avion ne décolle. Je débarque en furie sur le parking de cet aéroport de malheur. Je descends en trombe et me rue dans le bâtiment, sans faire attention aux gens, aveuglé par ma tristesse, cette colère qui boue, tout doucement, au fond de mon estomac, et cette déception, d’avoir été si naïf, d’y avoir cru, quand pourtant, quelques heures avant son arrivée, j’étais persuadé, qu’elle ne reviendrait jamais. Au fond, je crois que ça aurait peut-être mieux valût… Je traverse les longs couloirs, et les portiques, en ignorant royalement le personnel qui râle. Qu’ils aillent tous se faire foutre. Puis enfin, je la repère, et plus rien ne me retient. Je m’avance en sa direction, avant d’attraper son poignet par derrière. « La petite partie t’a plu ? C’était sympa de jouer avec moi. T’as eu ta petite vengeance ! » Je commence, amer, tellement mené par ce feu colérique, qui me traverse de part en part. « C’était ça, ton petit plan ? Revenir, prendre ce que t’avais à prendre, et te barrer, en pensant que la pilule allait tranquillement passer ? » Mes mots sont piquants, et traduisent tant de tristesse. Je l’avais crue.. J’avais cru en ce putain de nous. Et je me retrouve là, comme un con, le cœur en miettes.   « Comment j'ai pu croire que tu m'avais pardonné, qu'on serait heureux. J'ai juste été tellement con. Putain, j'aurais jamais dû te croire. »





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MessageSujet: Re: All i wanted was you | Meiter #4 All i wanted was you | Meiter #4 EmptyMar 26 Jan - 1:23

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Le visage posé contre la vitre, j’observe le paysage défilé, les yeux embrumés de larmes, le cœur et l’âme en miettes. Je n’avais qu’une seule envie, c’était de faire demi-tour, de retourner me lover dans les bras de Carter et tout envoyer chier. Ou tout oublier. Oublier la douleur qui irradiait mon être tout entier, oublier la nuit exceptionnelle passées à ses côtés, et finalement, l’oublier lui. Le faire disparaître de ma mémoire tout comme les derniers mois passés à ses côtés. J’aurais tout donné pour que rien de tout ça n’ait existé, pour que quitter ce pays que j’avais eu temps de mal à aimer ne soit pas un crève cœur. Il n’y a pas si longtemps encore, apprendre qu’on retournait vivre à Tokyo m’aurait fait sauter de joie, aujourd’hui, cette nouvelle me donnait juste envie de hurler et de pleurer. Tout ça à cause d’une rencontre, d’une seule. Il avait suffit que Carter rentre dans ma vie pour que tout mon monde change, pour que j’arrive enfin à apprécier ma vie d’américaine et que je m’ouvre aux autres. Et je devais être maudite, parce qu’à chaque fois que j’effleurais enfin le bonheur du bout des doigts, tout s’écroulait, du jour au lendemain, sans que je n’ai le temps de me retourner. Mais cette fois, j’en étais la cause. J’étais la seule responsable des maux que je pouvais ressentir et qui me rappelaient sans cesse que j’avais tout foutu en l’air. Je savais qu’il ne me pardonnerait pas ce mensonge ou en tout cas, pas aussi facilement, pas après ce qui s’était passé entre nous hier soir. Et plus les minutes défilaient, plus je me haïssais pour ça. Mais le plus douloureux, ce n’était pas ce que moi, je pouvais bien éprouver, c’était de savoir qu’à l’instant où les yeux de Carter se poseraient sur la lettre que je lui avais laissé, son cœur allait se briser. J’allais le faire souffrir, encore une fois, et ça me donnait juste envie de vomir.

Après une trentaine de minutes, l’aéroport se dessine devant moi et j’étouffe un énième sanglot, remerciant mon chauffeur, avant de quitter l’habitacle. Mes jambes tremblent tellement que je me demande comment j’arrive encore à tenir debout. Je passe les portes, pénétrant dans le hall, à la recherche des mes parents et ma grand-mère. J’aperçois, au loin, la silhouette de ma mère et je les rejoins, au pas de courses, sachant pertinemment que j’allais me faire enguirlander pour avoir découché et surtout pour les avoir prévenu au dernier moment. Ma main se referme sur la lanière de mon sac, alors que j’arrive devant eux. « おはよう » je murmure, baissant légèrement les yeux alors que mon père se tourne dans ma direction, le regard fermé. « Je suis désolée. Je sais que j’aurais dû vous prévenir plus tôt ou rentrer à la maison, mais je voulais dire au revoir à quelqu’un et… » Ma voix se brise, les larmes affluent de nouveau, mais je les fais disparaître d’un revers de manche. « Ce n’est rien, chérie… » commence ma mère, avant de me prendre dans ses bras. Je la serre en retour, croisant le regard désolé de ma grand-mère.

Pourquoi est-ce que tout devait être aussi compliqué ?

Nos bagages enregistrés, les portiques passés, je marche légèrement en retrait, derrière eux, la tête baissée, les yeux rivés vers mon écran de téléphone. Je ne sais pas ce que j’espère. Un message de sa part ? Un appel ? Je sais qu’aucun des deux n’arrivera et pourtant, j’ai envie d’y croire. Parce qu’il ne me reste plus que ça, l’espoir qu’il comprenne pourquoi je me suis sentie incapable de lui dire la vérité hier soir, pourquoi j’ai accepté de passer la nuit avec lui alors que je savais que le lendemain matin, j’allais être contrainte de sortir de sa vie. Mais j’espère dans le vide, je le sais. Je l’ai, et c’est inévitable, bien trop blessé pour qu’il fasse un pas vers moi. Et je m’apprête à ranger mon cellulaire dans ma poche quand je sens quelqu’un agripper fermement mon poignet et me tirer en arrière. Je lâche un petit cri de surprise avant de croiser les yeux remplis de fureur du responsable. « Carter… » je souffle, le cœur battant à s’en rompre. J’ouvre la bouche, mais la referme aussitôt, incapable de dire quoi que ce soit sous le flot de ses paroles. Alors je le laisse déferler sa colère, parce que je l’ai mérité, jusqu’à ce que ses mots me fassent bien trop mal pour le laisser continuer. « Arrête… » je commence dans un murmure, osant enfin le regarder dans les yeux. « Arrête, Carter, putain ! » Je jette quelques coups d’œil autour de moi, tout le monde nous regarde et j’ai juste envie de disparaître. Je me tourne légèrement en direction de ma famille, mon père s’approchant de nous, prêt à intervenir. Je lui fais signe que ça va, reportant mon regard sur le brun, avant de le prendre par la main pour l’entraîner plus loin, dans un coin plus tranquille. « Je n’ai jamais joué avec toi… Je te le jure. » Mais je sais qu’il ne me croira pas, comme je ne l’ai pas cru quand il m’a présenté ses excuses. « Je n’avais pas de plan, je ne voulais pas me venger non plus ! Carter, il faut que tu me crois… » Les larmes recommencent à ruisseler le long de mes joues et je sens un nœud se former dans mon estomac. « Je t’ai pardonné. Tout ce que je t’ai dis hier soir, je le pense vraiment. J’étais sincère ! » Mes mains tremblent, à moins que ce ne soit mon corps tout entier. J’ai l’impression que je vais m’écrouler, d’un moment à un autre. « Je voulais te le dire, mais je n’ai pas réussi ! Je ne peux pas t’expliquer pourquoi, je- je n’y arrivais pas. J’avais peur, je ne voulais pas penser à ce qui allait se passer après… Je voulais juste être avec toi… »



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MessageSujet: Re: All i wanted was you | Meiter #4 All i wanted was you | Meiter #4 EmptyDim 31 Jan - 19:32

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Tout autre scénario aurait été beau, appréciable, et tout ce que j’aurais toujours espéré, depuis que je la connais, depuis que je me suis épris d’elle, à mes risques et périls. Combien de fois j’avais souhaité me réveiller à ses côtés, pouvoir frôler son visage du bout des doigts ? Couvrir sa peau d’un amour, dont je serais le seul à connaître l’ampleur. Combien de fois j’ai espéré ? Combien de nuits, j’ai passé à regarder la lune faire son chemin dans le ciel, et en recitant mes attentes, silencieuse, comme une prière, en attendant qu’elle revienne. J’aurais donné n’importe quoi, pour que la nuit d’hier soit la plus belle, qu’elle ne soit pas gâchée au réveil, par une lettre qui me brise le cœur en mille. J’aurais mille fois préféré voir son sourire, dans la cuisine, à faire chauffer des boissons pour le matin, griller des tranches de pain, diffuser sa douceur, et son parfum fleuri dans tout l’appartement. J’aurais tout donné, pour que rien du malheur de ce réveil n’arrive jamais. Je voudrais retourner entre mes draps, refermer les yeux, et me dire que c’est simplement un cauchemar, que si je me rendors, quand j’ouvrirais les yeux, elle sera là. Mais je sais pertinemment, que c’est faux. Qu’elle ne sera plus là. Qu’elle est partie, en claquant la porte aux premiers rayons du soleil et qu’elle a emporté mon cœur et mon amour avec elle, après avoir reçu tout ce dont elle avait besoin, pour se donner le courage de partir. De monter dans cet avion, qui allait l’emmener loin de moi. J’ai l’âme en peine, et le cœur en miettes. Je veux hurler toute ma peine, ma haine et ma frustration au monde entier, à qui voudra bien m’entendre. Sécher mes larmes, larmes qui n’auraient jamais dû couler, si jamais, j’avais compris que c’était trop beau pour être vrai. Que tous ces mots échangés hier, n’étaient que des foutaises, pour qu’elle puisse avoir ce qu’elle voulait. Que je lui laisse un dernier souvenir, alors que putain j’y croyais. Je croyais qu’on pourrait reparti comme si de rien était, comme si les derniers mois n’avaient jamais existé. Comme si la souffrance de l’absence, l’attente, n’avaient jamais été réels, comme si je n’avais jamais déconné. Qu’on avait fini par y arriver. J’y croyais, moi, qu’on pouvait s’aimer.

Mais c’est toujours trop beau pour être vrai.

Rien n’est jamais vrai. Il n’existe toujours que la tristesse, et la douleur. Je payais, encore une fois, tout le tribut du mal que j’avais pu lui faire, sans réfléchir à la portée qu’aurait pu avoir ce putain de pari, si j’étais allé jusqu’au bout. Mais je n’étais pas allé jusqu’au bout. Je m’étais fait avoir bien avant, en tombant amoureux d’elle, alors que je n’aurais jamais dû. Moi, au moins, j’ai eu la décence, de toujours être sincère, malgré tout. Parce que ça avait été toujours plus qu’un putain de jeu. Plus qu’un putain de pari. Je l’avais tellement aimé, et j’en payais aujourd’hui, le prix de mon cœur, brisé. Ruiné. Au volant de cette voiture, les yeux embués, en espérant arriver avant que les roues de l’avion qu’elle prendrait pour le Japon, ne quitte le tarmac, et le sol américain. Et j’étais prêt à retourner l’aéroport entier, pour la trouver, et la confronter, pour entendre ce qu’elle avait à dire, quitte à me briser le cœur un peu plus, au point où j’en étais, je n’avais plus grand-chose à perdre. Quitte à l’avoir en morceaux, autant en faire de la poudre, ça ne changerait pas grand-chose. Je finis par débouler là-dedans, les yeux ruinés, à la chercher de partout, m’occupant simplement de cet objectif sans me soucier du reste. Qu’est-ce-que j’en avais à foutre du reste, de toute façon. Quand je la trouve, je me prends dans un flot de parole, qui n’a de cesse de débiter, qui font mal, et qui sont puissants de vérité. Je veux qu’elle comprenne combien elle m’a blessé. Combien j’ai mal. Son regard croise finalement le mien, alors qu’elle me supplie de me taire, ma voix se fait pourtant plus forte, plus cinglante, je me soucie à peine des gens autour. A peine de ce qui se passe, aveugler par ma colère, et ma peine. « Tu mens. Bien sûr que t’as joué. » Je ne veux pas la croire, je refuse d’entendre, qu’elle n’ait pas joué avec mon cœur, quand elle s’est pointé chez moi, à accepté décemment de coucher avec moi, en me répétant qu’elle était de retour, et qu’elle m’aimait. C’était surréaliste. « C’était facile, hein ? De te venger, t’avais juste à me faire croire que tu serais là, qu’on serait heureux. » Je suis hermétique à toute ses paroles, je n’entends rien de plus que mon cœur qui ne cesse de battre. « Non ! Non… Tu ne le pensais pas. » Je soupire, finalement, détournant le regard. Je ne peux pas l’entendre, le croire. C’est juste pas possible. A moins que ce soit mon cœur, qui se le refuse, trop meurtri, pour tenter de s’ouvrir à de potentielles excuses. « Pourquoi tu m’as menti ? Pourquoi tu as accepté, si c’était pour te barrer sans un mot. Je sais que j’ai été odieux avec toi, mais putain je t’aimais tellement Meiko, j’aurais fais n’importe quoi. Et je t’ai crue. Putain je t’ai crue !! » Je lâche, le cœur à l’agonie, l’impression qu’il pourrait me lâcher à tout moment, tellement ça fait mal.





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MessageSujet: Re: All i wanted was you | Meiter #4 All i wanted was you | Meiter #4 EmptyDim 7 Fév - 13:24

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Peut être qu'on était destiné à se faire mal, à se faire souffrir, inlassablement, sans jamais parvenir à s'aimer sereinement. Pourtant je n'avais demander que ça, à l'aimer, à lui donner tout l'amour que je lui portais, à lui confier mon cœur. Mais il l'avait brisé, avant même de pouvoir le tenir entre ses mains et ce jour-là, j'avais ressenti une douleur déchirante dans ma poitrine. Je m'étais brisée en de milliers d'éclats, ne voyant plus que ses mensonges, sa trahison et ma peine. Et je pensais ne jamais avoir à revivre autant de sentiments négatifs d'un coup, mais je me trompais. Toutes ces choses qu'il avait provoqué en me mentant, en débutant notre relation sur un mensonge, je le ressentais aujourd'hui aussi. Et c'était entièrement de ma faute. J'avais l'impression que mon palpitant allait s'échapper de ma poitrine, que mes jambes allaient finir par céder sous le coup des émotions ou que j'allais m'effondrer, là, dans le hall de l'aéroport, me laissant secoué par les sanglots que je retenais depuis de longues minutes. J'avais probablement tout gâché entre nous, j'en avais bien conscience. Tout comme il avait dû souffrir, par ma faute, en découvrant ma lettre au réveil. Et je m'en voulais terriblement de lui infliger toute cette peine, toute cette colère, parce que je l'avais connu, moi aussi, et que je savais à quel point elle pouvait se montrer destructrice. Envers les autres, mais surtout envers nous-même. Et si seulement j'avais eu le courage de lui parler, la force de lui faire de vrais au revoir... Mais il était trop tard pour regretter ou me torturer l'esprit avec ce que j'aurais été capable de faire ou non si je n'avais pas été effrayé à l'idée de rendre toit ça réel en lui expliquant la véritable raison de ma présence. Les choses auraient forcément été différentes, mais rien ne me prouvait que la douleur en aurait été amoindrie. Je l'aimais tellement. Malgré tout ce qui avait pu se passer entre nous, j'étais terriblement amoureuse et le quitter, sans avoir la certitude que je pourrais le revoir, sans savoir si il me détestait au point de ne plus jamais vouloir entendre parler de moi, ça rendait folle. Mais je ne me sentais pas prête à lui envoyer le moindre message, et au fond, j'attendais sûrement qu'il le fasse lui. Même un message pour me prouver toute la haine qu'il pouvait éprouver à mon égard valait mieux qu'un éternel silence.

Je m'attendais à tout, mais pas à me retrouver en face de lui, à lire dans ses yeux la colère la plus pure et une tristesse aussi profonde. Le voir dans cet état me donne envie de vomir, de me détester pour tout le mal que j'avais fait en fuyant comme une voleuse au petit matin. Et je comprenais ses mots aussi violents qu'ils pouvaient être, toute cette agressivité à mon égard, parce que ce que j'avais fait pouvait difficilement être pardonnable. Mais je n'avais jamais joué avec lui et je n'en avais jamais eu l'intention. Que ce soit par simple envie ou par vengeance. Je n'en aurais jamais été capable. Je sens les larmes me monter aux yeux et mon cœur se briser pour la seconde fois. « C'est ce que tu penses...? » je demande, d'une voix faible. « Que j'ai joué avec toi ? Que je voulais simplement obtenir une vengeance ? » Comment est-ce que j'aurais pu ? Qu'est-ce que j'aurais eu à y gagner ? De la satisfaction ? Je n'étais pas un monstre, putain ! Tout ça n'avait plus aucun sens, plus aucune logique. Mon amour pour lui était réel, aussi réel que ce qui s'était passé entre nous la veille au soir. Mais mes paroles, mes gestes, à ses yeux, ça ne valaient rien. « Bien sûr que si... » je souffle. Mes mains tremblent et je resserre les pans de ma veste, dans l'espoir de me calmer, d'apaiser ma respiration qui se fait de plus en plus saccadée à cause des larmes. « Tu as le droit de douter, Carter... mais tu dois me croire. » J’étais prête à le supplier à genoux si ça pouvait l'aider à comprendre que j'étais sincère et que je l'avais toujours été quand il était question de mes sentiments. « J'espérais que je trouverais la force de rester, que ne rien dire ne rendrait pas les choses réelles. » j'avoue, mon regard se relevant à peine dans sa direction. « Tu sais ce que représente cette nuit pour moi, Carter... Tu crois vraiment que si je ne t'aimais pas, si tout ce que j'ai pu te dire n'étaient que des mensonges, j'aurais accepté de la passer avec toi ? » Jamais je n'aurais pu avoir ma première fois avec quelqu'un que je haïssais ou pour qui je n'éprouvais aucun sentiment. « Je sais que j'aurais dû être honnête avec toi et je suis désolée. Je le suis vraiment. » Mes yeux finissent par aller à la rencontre de ses iris et je me sens soudainement étourdie. J'aurais tout donné pour que cette situation ne soit pas vraie, pour qu'il ne s'agisse que d'un cauchemar. Je voulais me réveiller dans ses bras, ne jamais devoir retourner vivre à Tokyo et rattraper le temps perdu à ses côtés. Mais il n'en serait rien. « Je ne peux pas te forcer à me croire, encore moins te demander de me pardonner, mais je peux te jurer que je n'ai jamais joué... » Mais j'aurais beau jurer ou promettre, je savais qu'il n'entendrait sûrement rien de tout ça. Je l'avais blessé et j'en payais le prix.



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MessageSujet: Re: All i wanted was you | Meiter #4 All i wanted was you | Meiter #4 EmptyMar 2 Mar - 18:28

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Je ne sais pas si je réalise vraiment, en fait. Si au fond, toute cette douleur était réelle. J’avais la sensation de tout remettre en question. D’avoir vécu une si brève parenthèse, qu’elle m’en paraissait irréelle quand j’y pense, quand les images de la nuit dernière passent devant mes yeux, comme un film, qui voulait se faire une place, à jamais dans ma tête. Mais j’ai le cœur en miettes, et les pensées en vrac. C’est le bordel dans ma tête, et je ne sais plus quoi penser. J’ai la colère qui pulse, et le cœur qui bats, plus fort que jamais. Je ne sais pas ce que je dois croire. Je ne sais même pas si ce que je ressens est légitime. Tout a basculé si vite. En quelques secondes, à la lecture de quelque mots couchés sur un papier blanc. J’ai terriblement mal au cœur, et il y a cette terrible vérité, qui s’impose, comme une évidence ; on n’est pas fait pour s’aimer. On se détruit. On se blesse. A croire, qu’on y prend presque plaisir. Ça me donne le vertige. Parce que putain, je l’aime, avec une force presque démesurée, une force qui m’effraie, tant ça semble puissant, dévastateur. C’est un tsunami qui me donne envie de tout ravager, parfois. Qui me blesse, autant qu’il a pu me faire du bien, quand tout allait bien. Il diffusait une douce chaleur, et c’était agréable. Aujourd’hui, il ne reste que le vide, le froid, à commencé par son absence, ce matin, quand moi, j’avais espoir d’ouvrir les yeux à ses côtés, pouvoir à nouveau, capter le pétillement de son regard, quand il a croisé le mien, hier soir. J’espérais pouvoir glisser ma tête dans le creux de son cou, et lui murmurer, la voix endormie, combien j’étais heureux. Mais il n’en est rien. Il n’en est rien, parce qu’elle est partie, qu’elle m’a échappée en prenant les restes de mon cœur, sans même avoir pris la peine de vraiment les recoller. Elle est partie, comme une voleuse, avec pour seule excuse, une putain de lettre. Quelques mots, griffonnés à la hâte, mais avec la puissance de mille lames, qu’elle avait pris le temps d’enfoncer une à une dans ce cœur, qui n’avait jamais battu que pour elle. Laissant derrière on départ, l’ombre d’un bonheur que j’avais à peine frôlé. A croire que je n’y aurais jamais droit. Que ce n’était pas fait pour moi.

Par-dessus la peine, il y a surtout cette colère, tranchante, qui m’anime, qui me donne envie d’hurler toute ma frustration et mon désarroi. Je pourrais m’en prendre à la planète entière, et à tout les dieux existants, pour être aussi cruels. Pour me faire payer le prix de je ne sais quelle connerie. Elle avait failli mourir par ma faute, n’avais-je pas assez payé le mensonge sur lequel j’avais bâti toute notre relation ? N’avais-je pas été assez puni de toutes les semaines passées loin d’elle ? Il fallait encore que je me retrouve confronté à cette putain de douleur, à ce cœur qui saigne, qui hurle. Je ne serais jamais tombé amoureux d’elle, si j’avais su le prix qu’il fallait en payer. Je n’avais peut-être pas été toujours honnête, dans mes intentions, mais putain, il avait suffi que son regard croise le mien, pour que je sache que j’étais foutu. Pourtant, cette fois, l’avoir devant moi, c’est terriblement douloureux. « Et tu penses que je vais gober ça ?! T’es venue, et t’a tout pris, avant de te barrer, en me laissant là ! » Il y a ces larmes de colère qui ruissellent, le long de mes joues, mon cœur, qui bats comme mille tambours. Je ne sais pas vraiment si je ne la crois pas, ou si je refuse de la croire, parce que c’est plus simple. Je ne sais pas. Je ne sais plus. J’ai le palpitant en miettes. Je veux juste que ce soit moins douloureux. Qu’elle comprenne. « Je ne te crois plus, c’est fini. T’as juste tout gâché. » J’entends ses mots, j’entends qu’elle est sincère, et pourtant, j’ai du mal à l’intégrer, à le comprendre. Je n’ai pas envie de la croire, et de me dire que peut-être, elle avait une bonne raison. J’ai mal dans le cœur, et ça prends le dessus sur tout. « J’avais confiance en toi, j’étais prêt à tout te donner. Je t’aurais offert n’importe quoi, même le monde. Mais il a fallu que tu partes. Que tu tires une croix sur nous après m’avoir donné de l’espoir. » Je commence, le souffle court, les yeux plantés dans les siens. Et je réalise, qu’on est aussi meurtris l’un que l’autre. C’est frappant, tout le mal qu’on peut se faire, quand on s’aime. « T’avais pas le droit, Mei. Tu n’avais pas le droit, de me faire croire que tu revenais pour partir le matin d’après. T’avais pas le droit… » Je termine, en retenant un sanglot, dans le creux de ma gorge. « J’avais tellement d’amour à te donner. Je croyais qu’on serait vraiment heureux cette fois… Mais il faut croire que ça n’arrivera jamais. Alors va, pars, maintenant que t’as tout pris. » Ma voix s’essouffle, et j’efface rageusement ces larmes, aveux de la douleur, de la faiblesse.

Je croyais qu’on s’aimerait enfin, que c’était fini toutes ces galères, mais c’était juste le début. Je ne voulais pas avoir à faire le deuil de notre amour, et pourtant, j’y étais forcé, parce qu’elle allait s’en aller, et que rien, ne la retiendrais plus. Parce qu’elle m’avait menti, et que je comprenais maintenant, combien mon mensonge, lui avait fait l’effet d’un poing dans le ventre. J’ai mal, et pourtant, je l’aime à en crever.





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MessageSujet: Re: All i wanted was you | Meiter #4 All i wanted was you | Meiter #4 EmptySam 6 Mar - 11:24

We were always a losing game
Carter & Meiko

Je comprends sa colère. Je la comprends parce que j'ai ressenti la même quelques mois plus tôt, quand j'ai compris que notre relation était basé sur un mensonge, sur un stupide pari avec ses amis, que pour lui tout ça n'était qu'un putain de jeu. J'ai ressenti cette même colère froide et profonde, cette même envie de lui crier toute ma haine et la douleur qui me broyait l'estomac et me rappelait constamment que j'avais été trahis par l'une des seules personnes en qui j'avais confiance. Et ça m'avait fait encore plus mal, parce que j'avais cru en lui, en nous, que je m'étais projetée et que, sans même qu'il s'en doute, mon cœur lui appartenait déjà. J'avais eu l'impression de vivre une descente en enfer et j'étais en train de lui faire subir la même chose. Et je me haïssais de lui faire ça, parce que j'avais tellement souffert... Et on ne méritait pas, tous les deux, de nous faire aussi mal, à chaque fois qu'on commençait à avoir de l'espoir. Parce que c'est ce qui se passait. On était plein d'espoir pour la suite et tout finissait par voler en éclat sans qu'on s'en rende compte et surtout sans qu'on le veuille. Parce que je n'avais jamais souhaité cette situation ou nos cœurs brisés et j'aurais tout donné pour qu'il comprenne. Je n'avais pas joué, je n'avais pas eu envie de me venger ou quoi que ce soit d'autres. J'avais juste paniqué et espérer tellement fort que mon départ pour le Japon ne soit qu'un mauvais rêve. Je souhaitais simplement retarder l'échéance, oublier que dans quelques heures j'allais devoir quitter la personne qui faisait battre mon cœur à un rythme anormal. Égoïstement, j'avais voulu passé quelques heures avec lui avant de partir à l'autre bout du monde et je m'étais retrouvée dans l'incapacité de lui dire la vérité. Parce que j'avais peur. Peur de rendre tout ça trop réel et de m'effondrer ou pire, de ne pas avoir me courage de le quitter. Alors que je ne pouvais pas. Ma famille passait avant.

Et j'avais l'impression de revivre le même cauchemar, mais en me trouvant de l'autre côté, cette fois. Il refusait d'écouter ce que j'avais à lui dire, comme j'avais refusé d'écouter ses explications, de lui laisser une chance de s'excuser. « Je sais, Carter. Et je te le redis, je suis vraiment désolée. » je souffle en baissant les yeux. J'etais incapable de supporter son regard baigné de larmes, de continuer à lire la détresse dans ses yeux. Parce que j'en étais là responsable et ça me donnait envie de vomir. Pourtant, je ne peux pas empêcher la colère de grandir en moi, petit à petit, au fil de ses paroles. Parce qu'elles sont tranchantes, catégoriques et ne laissent pas place aux doutes. Il refuse de me croire, et c'est peut-etre le plus douloureux. Parce que je pensais qu'il me connaissait et qu'il me savait incapable de le blesser. Ou en tout cas, pas délibérément. « Mais tu crois que c'est plus facile pour moi, Carter ? Tu crois que ça me réjoui de devoir tout quitter alors que je commençais enfin à me sentir bien ici ? » je demande, en osant enfin relever les yeux dans sa direction. « Tu n'es pas le seule à souffrir de cette situation, tu n'es pas le seul à avoir cru en nous ! Je ne pars pas de gaieté de cœur, au contraire... Mais je ne peux pas les laisser partir sans moi, parce que ma famille a besoin de moi. » Ma mère allait perdre quelqu'un qui lui était cher, mes cousins aussi et je me devais d'être présent pour eux, qu'importe qui j'allais laisser derrière moi. « Je ne t'ai jamais menti... Et si tu me connais vraiment, tu dois déjà le savoir... » je murmure, en regardant derrière lui. J'observe longuement mon père qui se tient prêt à intervenir si besoin et je perçois le regard désolé de ma grand-mère. « Tu as raison, j'ai tout gâché et je ne pourrais jamais assez m'excuser pour ça... Et oui, on ne sera peut-être jamais heureux ensemble... Mais ça n'enlève rien à mes sentiments pour toi. Je t'aime et je suis sincère. » Je n'avais jamais aimé quelqu'un aussi fort que depuis que la vie nous avait mit sur la route de l'autre. « Tu as le droit d'être en colère et de me haïr. Moi aussi je me déteste. Mais j'espère que tu trouveras la force de me pardonner... Mais surtout de comprendre pourquoi j'ai agis ainsi. » Je baisse une nouvelle fois les yeux, resserrant les sangles de mon sac à dos. « J'aurais aimé que tout soit différente entre nous... » Peut-être même que j'aurais préféré ne jamais le rencontrer.

Je ne me serais pas sentie aussi vide de l'intérieur..



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Carter Adler

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MessageSujet: Re: All i wanted was you | Meiter #4 All i wanted was you | Meiter #4 EmptyLun 8 Mar - 19:31

Loving you is a losing game
Carter & Meiko

Je me demande bien ce que j’avais pu faire de si mauvais, si j’avais tué des gens, ou pire, dans une autre vie, pour que ce soit aussi compliqué entre nous. A croire qu’on ne pourra jamais heureux. Jamais. Je déteste pourtant ce mot, je déteste savoir que je n’ai pas le droit au bonheur à ses côtés, que ce ne sont que de brèves parenthèses à chaque fois. Toujours de brèves parenthèse, dans une vie trop compliqué. De brefs moments de bonheur, pour des semaines de douleur. J’aurais rêvé que ce soit plus simple. Tellement lus simple, qu’on n’ait jamais eu à partir sur une connerie de paris de merde, qu’on n’ait jamais à se faire souffrir autant. J’aurais tellement, voulu repartir en arrière, encore et encore, pour tout effacer, simplement retomber amoureux d’elle, et de sa douceur. Simplement être toujours plus content de passer du temps à ses côtés. Je voulais simplement une vie plus tranquille. Un peu de bonheur, au milieu du chaos. Et j’avais juste l’impression d’en demander un peu trop. De toujours en demander trop, qu’on me refuse la moindre des choses, simplement parce que j’avais fait le mauvais choix, de lui cacher la vérité. C’était censé être simple, et ça a dérapé. La situation m’échappe, comme toujours. Je suis là devant elle, à lui hurler dessus ma colère et ma douleur. Les éclats de mon cœur, qui se balade dans ma poitrine, pour aller se glisser entre mes mots, pour se faire plus tranchants que je ne le voudrais jamais. Pourtant, je suis sûr que si je venais à repenser à ce qu’il vient de se passer, je vais regretter la moitié de mes mots, mais je ne vois rien d’autre que ma tristesse.



« Personne ne t’obliges à partir, Meiko. » Je réponds, à croire que les choses sont aussi simples, qu’elle avait juste à dire non, et à rester ici avec moi. Pourquoi ça ne peut pas être aussi simple ? Hein ? Oui je la connaissais, oui je savais qu’elle n’avait pas à chercher à me piéger, pourtant j’ai tellement du mal à y croire. J’ai du mal à penser qu’elle peut avoir raison. Je n’arrive pas l’assimiler, je n’arrive juste pas à passer au-dessus de cette putain de douleur, de ce putain de cœur brisé. Je n’arrive même pas retenir mes larmes, et quelque part, je me trouve juste tellement ridicule, de chialer là, parce que j’ai mal dans le cœur, comme si j’avais pris des milliards de flèches. « On survivra jamais à la distance. Tu le sais ? » Je murmure en soufflant. On allait souffrir tous les deux. Au fond, j’aurais presque préféré qu’elle parte, sans me dire quoi que ce soit. Je l’aurais peut-être moins mal vécu, au fond, je n’en sais rien, et je ne veux même pas savoir. « Je ne sais pas, Meiko. Je ne sais pas, si j’aurais, un jour, la force de te pardonner. » Dans un soupire, mes mots m’échappent, et je sais, pertinemment, que ça lui fera autant de mal que ça me fait du mal. J’ai juste le cœur en miettes, et ça, ce ne sont pas ces mots qui allaient le réparer, du moins pas aussi facilement. Je l’aimais tellement pourtant. Je l’aimais à en crever, mais ça faisait tellement mal, de me dire que je n’allais jamais plus la voir revenir, qu’on n’était rien qu’une parenthèse, de quelques heures à peine. Qu’on n’allait plus rien signifier, plus jamais.

J’allais rajouter quelques mots, quand finalement, un appel au micro, se fait pour un embarquement pour un avion en direction du Japon, et je comprends cette fois, qu’elle va partir, que c’est terminé. Ca me tord l’estomac, et j’ai soudainement envie de vomir. Je prends le temps d’une dernière inspiration. « J’aurais seulement voulu qu’on soit heureux. » Je viens lever ma main vers son visage une dernière fois, et frôle sa joue, du bout des doigts. « Je suis désolé. » Je termine, avant de glisser mes mains dans mes poches, et de lui tourner le dos, le cœur battant, et de jeter un dernier regard vers sa famille, puis vers elle, avant de prendre le chemin de la sortie, et de regagner ma voiture, essuyant rageusement les larmes qui s’écoulent encore le long de mes joues. J’attrape mon téléphone, et compose le numéro d’Ulysse, avant de passer le combiné contre mon oreille. « Lysse ? Je peux passer ? J’ai besoin d’un pote là. »

Sur le chemin qui me sépare de l'appartement de mon meilleur ami, je ressasse chaque moment, les bons et les mauvais, en me disant, que jamais, je ne pourrais aimer quelqu'un comme je l'ai aimée elle. Qu'elle sera peut-être à jamais, l'amour de ma vie, même à l'autre bout du monde. Même si on n'aura sûrement jamais, l'occasion de s'aimer assez, sans se faire du mal. Mais une chose est sûre, jamais, je ne pourrais revivre quelque chose comme ça.





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