AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

Partagez

Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Nigel Greenwood
Deuxième génération

Nigel Greenwood


Date de naissance : 15/10/1996
Messages : 12
Date d'inscription : 30/12/2020


Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Empty
MessageSujet: Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) EmptyMer 30 Déc - 15:48

Abort mission. I repeat. Abort mission.
Or find a way not to get caught.
Nigel & Winona

« Fais toi discret, Greenwood. Tu viens pour du repérage, alors pas de conneries. » La voix délicieuse de mon supérieur résonne dans mes oreilles et je laisse échapper un profond soupir en levant les yeux au ciel. « Je sais, boss. C'est pas faute de me l'avoir répété approximativement quarante-fois en deux jours. » je rétorque avec une légère insolence. « Ce n'est jamais de trop avec une tête de mule comme toi. » j'entends m'être répondu et ma claque langue sur mon palais. « Soupire-moi encore une fois au nez, d'ailleurs et je te mets mon pied au cul dès que je te vois passer la porte du bureau. » rajoute-t-il dans une vaine tentative de m'impressionner. Et ça aurait peut-être pu marcher si ce géant barbu n'était pas un grand nounours qui grogne plus qu'il ne mord. Même si je ne voulais pas tenter de finir avec sa ranger taille 46 dans le derrière. « Bonne soirée, boss ! » je lâche rapidement, guilleret  pour écouter les recommandations avant de raccrocher, sortant de l'ombre dans laquelle je m'étais dissimulé pour ce dernier coup de téléphone avant le début de la mission. Qui avait pour cible un trafic de stupéfiants, dirigé par un gang hispanique qui sévissait dans le coin depuis quelques mois. Et d'après nos sources, il agissait régulièrement au Cabo Cantina, sous couvert d'une ambiance chaude et décontractée, pour faciliter les transactions. Je n'avais même pas encore atteint le bâtiment mais je pouvais entendre résonner la musique langoureuse qui s'en échappait.

Autant dire que je n'allais absolument pas nager dans mon élément. Les mojitos et le collé-serré, c'est pas trop mon truc.

Mais je suis un professionnel et je vais gérer tout ça d'une main de maître. N'est- ce pas ? N'est-ce pas ? Je connaissais quelques visages grâce à des clichés récupérés par nos services et j'essayais de me fondre dans la masse. En tout cas, autant que possible, sachant que je n'étais ni latino, ni à l'aise. Chouette. Ma mission consistait à observer si des échanges se produisaient, de quelle manière et à repérer si je reconnaissais des têtes familières. Nous voulions avoir la confirmation visuelle qu'il se tramait des choses illégales dans cet endroit. Je commence subitement à avoir chaud, vu la concentration de gens au mètre carré et je finis par me diriger vers le bar. En pleurant mon métier et mon code de conduite, qui stipulait qu'ingurgiter un litre de bière en service n'était pas du tout conseillé. Même si ça pouvait m'aider, rien qu'un tantinet. Mais la vie est cruelle et je me contente d'un soda que je siffle à la vitesse de la lumière, mes yeux virevoltant ici et là dans la salle. Qui n'est ma foi pas très grande, blindée de monde et secouée par le rythme sensuel de la musique qui passe. Je scanne les gens qui dansent les uns contre les autres, déglutissant légèrement à la vision de corps entrelacés de manière si intense qu'on se demande encore s'ils ne vont pas fusionner l'un à l'autre. Je finis par papillonner ici et là, posant quelques questions d'apparence légères aux barmaid sur les habitués, les propriétaires, l'air de rien. Tel un parfait petit gringo qui fait du tourisme. J'ai même fait l'effort de quitter mes vêtements habituellement noirs pour un tee-shirt (gris) et une chemise à carreaux qui pourrait me faire aisément passer pour un bucheron si je faisais (au moins) dix centimètres de plus. Pour l'instant, ça semble faire effet et je me glisse dans la foule pour continuer mon repérage, continuant mes petites affaires et tendant l'oreille pour obtenir le plus d'informations.

Assis à l'un des tabourets, j'observe la vague de couples qui ondulent et mon regard perce encore plus loin, sur les silhouettes réunies de l'autre côté. J'ai repéré un ou deux faciès fichés dans notre dossiers. Mes yeux voltigent de part et d'autre de la pièce, revenant inlassablement vers eux. Jusqu'à ce qu'une serveuse s'approche et je plisse les yeux, en la regardant murmurer à l'oreille de l'un d'eux. Celui-ci relève soudainement la tête avant de se tourner dans ma direction. Merde. Je sais que c'est moi qu'il regarde. À l'aide. Mon cerveau turbine à une vitesse effroyable et je détourne les yeux vers la piste de dance, à la recherche d'une idée. Magne-toi, Nigel. Sinon t'es mort. Une figure se démarque du lot et mes yeux accrochent une petite blonde qui a l'air tout ce qu'il y a de plus inoffensive. Ok, c'est parti. J'allais tenter le tout pour le tout. Ce qui voulait dire énormément, en cet instant précis. Ma vie tenait entre les mains de cette gonzesse et de sa capacité à jouer le jeu pour me sauver les miches. Je finis par lever le bras pour la saluer, captant ses iris clairs qui s'arrondissent devant mon geste. Putain, je vais passer pour un psychopathe. Je me lève comme si j'avais le diable aux trousses - ce qui n'est pas loin de la vérité - avant de la rejoindre en quelques enjambées. Je sens le poids du regard des vilains dans mon dos, si fort que je me demandais qu'ils essayaient d'y percer un trou. « Te voilà ! » je m'exclame avant d'écarter les bras pour l'attirer contre moi. « Pitié. Est-ce que tu peux être ma petite amie pendant...dix minutes ? C'est une question de vie ou de mort. » je débite à toute vitesse près de son oreille, resserrant ma prise autour de sa taille. « S'il te plaît. » je souffle, légèrement désespéré. Il me fallait un alibi et je savais qu'ils n'oseraient jamais tenter quoi que ce soit avec des civils à proximité. Ils tenaient trop à garder leur trafic secret. « Je te laisse même le droit de me cogner à la fin, si ça peut te faire plaisir. Mais joue le jeu. » je termine, avant de reculer et de plonger dans ses yeux clairs, dans l'attente d'une réponse que j'espérais arriver très rapidement et être de type positif.

Au moins, si je meurs, ça sera avec le visage d'une jolie fille en tête.    


@Winona Hells Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) 4005466813
Revenir en haut Aller en bas
Winona Hells

Winona Hells


Date de naissance : 17/05/1996
Messages : 11
Date d'inscription : 22/03/2020


Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Empty
MessageSujet: Re: Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) EmptyDim 17 Jan - 17:35

Abort mission. I repeat. Abort mission.
Or find a way not to get caught.
Nigel & Winona

« Hells, je te jures que si tu sors pas de cette couverture, je te botte le cul. » Un soupire m’échappe et je ressert la couverture autour de moi. « Allez, Nona, sérieux. Bouge-toi, on veut aller danser nous. » Et ça se dit amies ça ? Hein ? Qu’est ce que j’ai fais pour mériter des amies pareilles ? Je sors à peine la tête de la couette, pour leur faire part de mon désaccord, avec un majeur en l’air, avant de retourner me terrer sous le coton « Winona, ça fait 6 mois que tu passes tes soirées à chouiner, c’est bon, faut que tu changes de disque maintenant. Hendricks était un connard, et il faut que tu tournes la page. » Facile à dire, c’est pas elle qu’on a abandonné la veille de son mariage. J’y croyais moi, espèce de gueuse. C’était un sale coup du karma, et j’avais du mal à m’en remettre, je ne vois pas le malheur. « Allez !! On va au Cabo, on se bourre la tronche, on va rencontrer des beaux mecs et ça ira mieux, c’est promis. » Je grogne en signe de négation, avant qu’Eli, ne m’arrache la couverture, m’aveuglant avec la lumière. Vous voyez, une gueuse. « Tu fais chier, j’ai pas envie de venir à votre soirée. » Je boude, en croisant les bras sur ma poitrine, couverte d’un vieux t-shirt à nounours. Ouais, vraiment, faudrait pas me voir actuellement, je suis loin d’être attirante. « T’as une heure pour te préparer. » Rajoute l’autre brune, qui me fais lâcher un couinement plaintif, je sais que j’ai plus le choix, elles me laisseront pas tranquille de toute façon. Alors je me lève, à contre cœur. « On paiera tes consos. » elle rajoute, comme si ça allait me faire craquer. Spoiler alert : j’ai couru dans la salle de bains. Je vais pouvoir boire à l’œil, et leur vider leur compte en banque. Une heure plus tard, je ressors de la salle de bain, changée, habillée, maquillée, perchée sur une paire de talons. Oui c’est dangereux, oui, je finirais sûrement avec une jambe dans le plâtre avant la fin de la soirée, mais je n’en ai strictement rien à faire. De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais le choix, maintenant que j’ai dit oui, elles ne me laisseront jamais reculer, et me défiler. Elles seraient plus du genre à me prendre par les épaules pour me pousser dans la salle.


C’est bien comme ça, que je rentre, en trainant des talons dans la salle à l’ambiance plus que caliente, qui sent un non-délicat mélange de sueur et de menthe, mélangé à un poil de rhum. Franchement, ce n’est pas des plus agréable. Mais la première chose que je fais, c’est de me ruer au bar, et de me pencher au-dessus de ce dernier, pour aller me commander une grande piña colada. J’avais la gorge sèche, il fallait bien que je remédie à cette histoire, ce serait malheureux, de me dessécher avec autre chose que mes larmes, franchement. Et puis, si ça peut me permettre d’oublier l’image de l’autre connard, je prends. Ah mais même tout ce qui existe, qui permets d’oublier un peu, je suis preneuse. Oui ça fait 6 mois, oui, j’ai toujours le cœur brisé, d’autant plus que lui, il a refait sa vie sans aucun scrupule. Je ne devrais pas en avoir non plus. Mais disons que j’ai tendance à tous les foutre dans le même panier, alors question drague, on est sur du -14.

Sur des rythmes chauds, je ne manque pas d’aller danser collée-serrée à mes meilleures amies. Je ne sais pas combien de temps je me déhanche, mais je commence à avoir violemment soif à nouveau, alors je me dirige vers le bar, tout en ondulant toujours mes hanches, plutôt contente, finalement d’avoir quitté ma couverture. Je prends soin de replacer ma robe, correctement, afin qu’on ne voie rien de compromettant, avant de terminer mon chemin vers le bar, mais malheureusement, je suis coupée dans ma course, par un visage inconnu, et des mains qui passent autour de moi. Il me faut tout de même quelques instants de réflexion, avant de réaliser ce qu’il était en train de se passer. J’écoute ce qu’il me souffle à l’oreille, et comme je suis une personne sensible, et surtout, qui n’a pas eu de contact masculin depuis plus de 6 mois, je frissonne. Oh le con.   « Euh – Okay ? » Je réponds, avant de refermer mes bras autour de lui, et de feindre un sourire heureux, alors que je ne connais même pas la raison de ce foutu bordel. « C’est quoi le truc ? T’as une nana relou qui te colles au train ? » Je lance, dans une feinte expression de joie. Mais, je n’étais pas tombée sur l’inconnu le plus moche du club. Il était même plutôt mignon. Eh qui va se plaindre ? Puis au moins, même si c’est fake, les filles ne me feront plus chier. Ou peut-être que si. Eh merde ! « Je peux avoir au moins ton prénom, parce que beau brun, je suis sûre que ça passerait pas des masses pour une pseudo couverture de couple. » Je lance, en posant mes mains sur ses épaules. Et il est ultra musclé en plus. Qu’on me ramène un défibrillateur maintenant. Et c’est à ça que ça ressemble, six mois de célibat, après 4 ans de relation, où j’ai reçu autant e considération qu’une pâte dans l’assiette d’un riche. « Et puis j'ai soif. Et je veux danser. Alors il va falloir me suivre. » Je lance, comme un programme. Non bah autant profiter de la situation, hein.

   


@Nigel Greenwood Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) 4005466813
Revenir en haut Aller en bas
Nigel Greenwood
Deuxième génération

Nigel Greenwood


Date de naissance : 15/10/1996
Messages : 12
Date d'inscription : 30/12/2020


Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Empty
MessageSujet: Re: Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) EmptyDim 17 Jan - 18:36

Abort mission. I repeat. Abort mission.
Or find a way not to get caught.
Nigel & Winona

Il fait chaud, ça sent le rhum à des kilomètres à la ronde et je dois essayer de ne pas avoir encore plus l'air d'un gringo que je ne le suis déjà. C'était ma vraie première mission et j'étais légèrement fébrile. J'avais trépigné d'impatience, tapant du pied comme un enfant de six ans pour être mis au même niveau que les autres malgré mon jeune âge. Et si je savais que mes capacités techniques étaient excellentes, j'avais tendance à foncer tête baissée la plupart du temps. Ce qui n'était absolument pas indiqué quand il était question de notre corps de métier. Une opération se préparait en amont, avec du travail de recherche et des tactiques étudiées à la virgule près. Mais moi, je suis un homme d'action, je compte sur mon instinct et mes réflexes. Oui, ok, y'a une chance sur deux pour me faire tuer à cause de cette imprévisibilité qui frise l'inconscience, mais aux dernières nouvelles je ne suis toujours pas mort. Autant qu'on puisse frôler la mort dans un bureau de la DEA. Ce qui équivaut à -26 en terme de risque, approximativement. Tout ça pour dire que je devais me faire de l'expérience si je voulais m'améliorer.

Et il fallait que j'aille sur le terrain, si je voulais en gagner davantage.

Sauf que je ne m'attendais pas être potentiellement repéré aussi rapidement. Quoi ? C'est parce que je suis blanc, c'est ça ? J'ai le droit d'être curieux sur les gens à qui appartiennent l'établissement, on sait jamais, je suis peut-être journaliste et je veux écrire un super article sur le Cabo Cantina pour vanter les mérites de ses cocktails et de son ambiance caliente. En tout cas, je ne risque pas de vanter les sombres magouilles qui se trafiquent dans le fond de la salle. Mais soit, chaque chose en son temps. Le plus important, en cet instant, c'est de trouver un échappatoire. Ou un alibi. Et celui-ci se présente devant mes yeux, sous la forme d'une jolie blonde perchée sur des escarpins vertigineux. Même avec quinze centimètres, elle ne me dépasse semble-t-il pas. C'est peut-être une naine. Ou un retard de croissance. Mais passons, sur le coup je ne vais pas m'en formaliser parce qu'elle va probablement me sauver les miches. Alors je l'interpelle, glissant entre les danseurs pour m'approcher et l'enlacer sans autre forme de procès. Pitié, pas de coup de genou dans les roubignoles. Je ne perds pas une seconde avant de lui intimer de jouer le jeu, soupirant légèrement à ses bras qui se referment dans mon dos. Son visage se fend d'un sourire large et terriblement peu naturel. Mais à cette distance, impossible pour eux de discerner la feinte. « Ma sauveuse. » je murmure, fermant les yeux une fraction de seconde avant de les rouvrir pour les baisser sur son visage. Passons le fait que la dame est charmante, pour revenir à celui qui exprime ma gratitude envers la vie parce qu'elle ne va pas se terminer ce soir. Normalement. « Euh....c'est un peu plus compliqué que ça. » J'ai des barons de la drogue qui me collent au train ??? Comme si je pouvais lui dire ça de but en blanc. Ses mains qui glissent sur mes épaules me coupent dans ma réflexion et je déglutis douloureusement. Comment dire ? Si mon regard descend encore plus bas, il y a des jambes pâles et une robe qui ne laisse que peu de place à l'imagination. Et je ne suis qu'un homme face à une belle femme. Mais je suis aussi un homme face au danger de mort et c'est un peu plus important, à cet instant. « Nigel. » je souffle, sans quitter ses yeux des miens, rapprochant son corps en la tirant contre moi. « Même si beau brun ne me dérangerait pas. » je rajoute, malicieux, avant qu'elle ne reprenne la parole pour énoncer son programme. Misère. « Je crois que je pourrais te suivre au bout du monde, actuellement. » je souffle, avec une moue à peine dépitée. Tant que ça me permettait de survivre à ce soir, je prenais tout. Ou presque tout. N'abusons pas.

Je la suis donc jusqu'au comptoir, jetant un regard à la serveuse fraîchement débarquée qui s'accoude sur le bois verni pour nous demander ce qui nous ferait plaisir. Vivre ? Ce n'est malheureusement pas sur la carte. Alors je me contente d'un autre soda, tandis que la jeune femme se rue sur un cocktail à base d'ananas et de rhum. Qu'elle descend en quelques lampées, me faisant ouvrir les yeux comme des soucoupes. Ah ouais d'accord. Je vois. C'est qu'elle me ferait presque peur, la gonzesse. « Madame est satisfaite ? » je demande, en me penchant près d'elle pour pouvoir lui parler sans avoir à hurler. Et craignant un peu de me faire dilapider mon compte en piña colada. Dans le même temps, je zieute aux alentours pour guetter la présence des suspects de tout à l'heure mais ils ne sont plus sur le perchoir où ils me regardaient. Merde. Soit ils étaient partis, ce qui m'emmerdait royalement. Soit ils étaient désormais dans la foule, à ma recherche, ce qui me faisait doublement chier. En plus de me donner la frousse. Pitié, je suis trop jeune pour mourir. « Tu viens souvent ici ? » je l'interroge à nouveau, ne pouvant pas empêcher de laisser mon regard papillonner ici et là, inquiet à l'idée de me faire attraper pour ma première opération en solo. 


@Winona Hells Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) 4005466813
Revenir en haut Aller en bas
Winona Hells

Winona Hells


Date de naissance : 17/05/1996
Messages : 11
Date d'inscription : 22/03/2020


Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Empty
MessageSujet: Re: Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) EmptyLun 18 Jan - 17:51

Abort mission. I repeat. Abort mission.
Or find a way not to get caught.
Nigel & Winona

Il était loin mon conte de fées. Il était loin de mariage de princesse, et l’alliance à mon doigt, doigt que j’aurais bien utilisé pour crever les yeux de ce connard d’Hendricks, s’il ne m’avait pas réduit le cœur à l’état de mienne, en l’espace d’à peu de choses près, 30 secondes et demie, le temps de me dire qu’il ne m’aimait plus, de prendre ses affaires et de s’en aller. Le tout, la veille de nos épousailles. J’ai été anéantie. Autant dire que s’il avait posé un paillasson sur mon dos, et qu’il avait roulé dessus avec les roues de son 4x4, ça aurait sensiblement fait le même effet. Franchement, un plaisir. J’ai eu envie de me goinfrer de chocolat devant des films et de chouiner toute la journée, pendant de longues semaines, en me lamentant sur ma pauvre vie. J’ai essayé de faire du sport pour me vider la tête, et perdre le poids du chocolat, mais à la première courbature, j’ai fui la salle. Je ne vous fais pas un dessin, j’ai pleuré à nouveau. J’ai essayé de prendre ma vie en mains, mais l’échec fut cuisant. J’ai passé 6 mois, à patauger dans la semoule. Et même si ça me faisait grandement chier, le confort de mon appartement était sans pareil. Au moins, personne ne pourrait me briser le cœur ici. A part mes amies, qui osent parfois se ramener sans même penser à prendre un peu d’alcool ou de nourriture avec elles. On peut compter sur personne de toute façon.


Elles m’avaient même forcée à sortir ce soir, en me parlant de me payer à boire, franchement, c’était petit. Mais eh, personne ne refuse des conso gratuite.


Mais il fallait bien évidemment, que rien ne se passe comme il le fallait. Il fallait qu’un sombre inconnu, passe ses bras autour de ma taille par surprise, et m’étreigne, comme si on avait un quelconque semblant de relation. C’est quoi encore que ce taré ? Je pense, dans le premier temps, trop peu habituée au contact humain, et puis, on est quand même dans un endroit où l’alcool coule à flot, et je me doute bien qu’il n’y a pas que de l’alcool dans les parages, mais tout de même, j’ai pas envie qu’l m’arrive un truc parce qu’un mec chelou à trouver ca cool, de venir poser ses mains sur moi. Mais le monsieur s’exprime, et me supplie presque de jouer les amoureuses transies. Il a de ka chance que je suis gentille, et qu’il est beau, même s’il me dépasse grandement. Le bougre. Je finis par accepter, et il s’écarte enfin un poil pour que je puisse apercevoir rapidement son visage, et puis, franchement il n’est pas moche. Ça vaut bien deux heures de ma soirée. Ou un peu plus. [color:8ee2=ff9966] « Tu m’es redevable » Je réponds, avant de lui demander la raison de son approche, et de pourquoi il a besoin de moi, et surtout pourquoi c’est aussi important. Franchement, on n’était pas sortis de l’auberge si il réponds à mes question de manière aussi évasive, je pourrait finir par croire qu’il veut m’embarquer dans sa cave pour me tuer. Eh, je tiens à ma vie. On n’est jamais trop prudent. Je fais courir mes mains sur le dos de son dos, avant qu’elles n’aillent se poser sur sa nuque, dans un sourire. Qu’on me décerne un oscar, de suite. « Winona. » Je me présente à mon tour, minimum de politesse, avant d’hausser un sourcil à sa réflexion et à son regard malicieux. Oh bon sang, je défaille. C’ets humain d’être canon comme ça, où j’hallucine ce mec, parce que je suis en manque d’affection ? Oui, je parlais de meurtre plus tôt, eh je suis un être faible. « Oui, alors, fais attention, je pourrais te prendre au mot » Je lâche, amusée.


Je l’embarque jusqu’au bar, sa main dans la mienne, histoire de donner le change, et me commande un autre cocktail de ma convenance, et c’est beaucoup trop bon, pour que je ne le descende pas presque d’un coup. Comme qui dirait, il faisait grand soif. Je me penche quand il me parle, et réponds d’un signe de tête rapide. « Absolument. Merci bien pour le cocktail. » Je réponds, en déposant mon verre sur le bar, alors qu’il regarde un peu partout aux alentours, ce qui me fait tiquer, mais il est mignon, alors je pardonne. « J’avais l’habitude de venir par un moment, mais je n’ai pas mis les pieds depuis longtemps. Et toi ? » Répondre à une question, et enchaîner. J’essaie d’animer les choses. Je surveille l’évolution du soda du monsieur, avant e minauder, dans un sourire. « J’espère que tu sais danser. Je veux danser » L’alcool monte doucement, et désinhibe un peu mes attitudes, mais dans le fond, j’ai vraiment envie de danser, et ça donnera le change. Je sais pas ce qu’il fui, ou ce qu’il cache, mais moi je compte bien en profiter, et au moins, je ne passe pas la soirée seule, parce que j’ai perdu mes copines du regard, et qu’elle sont sûrement en train de pécho du mâle, je ne sais où, le bec plein de mojito, à ne plus savoir qu’en faire.


   


@Nigel Greenwood Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) 4005466813
Revenir en haut Aller en bas
Nigel Greenwood
Deuxième génération

Nigel Greenwood


Date de naissance : 15/10/1996
Messages : 12
Date d'inscription : 30/12/2020


Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Empty
MessageSujet: Re: Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) EmptyLun 18 Jan - 19:13

Abort mission. I repeat. Abort mission.
Or find a way not to get caught.
Nigel & Winona

Comment résumer mon rapport avec les femmes, en un seul mot ? Échec. Je trouve que c'est plutôt adéquat. Peu importe la gonzesse, il y a toujours eu un truc, à tel point que je me suis demandé si quelqu'un n'avait pas essayé du vaudou sur ma modeste personne. Peut-être que j'ai torturé des bébés chats dans une autre vie et que le karma me met une bonne claque dans la nuque pour équilibrer. J'espère pas, parce que c'est mignon les bébés chats. Disons qu'avec mon choix de carrière, c'est compliqué de mener une relation amoureuse comme tous les nanas en rêveraient. Se lever au milieu de la nuit pour rejoindre une opération, rentrer tard, ne pas rentrer du tout pendant plusieurs jours. Garder le secret sur la plupart des choses qui constituaient mon quotidien. Donc imaginez la gueule dépitée que je devais tirer quand on me demandait ce que j'avais fait de ma journée. Même le simple fait d'établir un lien avec une personne suffisait à créer un risque. Il suffisait que mon identité en tant qu'agent de la DEA soit connue de personnes malintentionnées et tout pouvait tourner au drame. Il n'était pas rare que les barons de la drogue n'aient que peu de considération pour les familles de leurs ennemis et s'en prennent à eux pour faire taire les forces de l'ordre. Pour ceux qui n'étaient pas grassement payés pour leur silence, telles de parfaites petites pourritures.  

Pourtant, ce n'était même pas pour cette raison que la bague que je portais autrefois au doigt était reléguée au fond d'un tiroir. Une erreur de jeunesse, due à la précipitation et beaucoup trop de différents que ça marche. Mais ça ne faisait que confirmer mon impression d'avoir été maudit. Alors excusez-moi de ne pas être un Dom Juan des temps modernes quand il s'agit de se comporter avec la gente féminine. Je suis plus dans la case "ours gentil mais pas très adroit avec tendance à bégayer" de manière générale. Après, dans ce cas de figure, c'est autre chose. Je voudrais vivre, en fait. Genre, longtemps. Mourir dans une vieille ruelle qui sent la pisse, la tête dans le caniveau, c'est pas du tout mon délire. Donc je compte sur la coopération de la nai- femme blonde de petite taille perchée sur des échasses pour me tirer de ce mauvais pas. Pitié, ne me faites pas de mal, je suis trop jeune pour mourir. Et je manque de m'étouffer quand je sens sa main glisser le long de ma colonne vertébrale pour remonter jusqu'à ma nuque. Ooooooooooooookay. « Eh...Enchanté, Winona. » je lâche, dans un frisson en posant les yeux sur son visage. Ses joues sont rosies par la chaleur et l'alcool qu'exhale son souffle trop près de mon visage. Je déglutis à sa réponse taquine et ses yeux pétillants, mes mains resserrant ma prise sur ses hanches, à ça de faire une syncope.

Osekour.

Mais pas le temps de reprendre mon souffle qu'elle se détache, glissant sa main dans la mienne pour me tirer en direction du bar. J'espère vraiment qu'ils n'y voient que du feu, sinon je vais aller me rouler en boule dans un coin et chouiner de désespoir. S'ils ont réellement vu quelque chose, parce qu'ils ne sont plus à la place qu'ils occupaient précédemment. Merde merde merde. « C'est ma première fois. » je lâche, distraitement. Avant de tourner la tête dans sa direction, en me rendant compte de mes paroles. Putaaaaaaaain. « Enfin, je veux dire, c'est la première fois que je viens ici. » je rajoute précipitamment, les joues brûlantes. Comment passer pour un looser de l'extrême en moins de trente secondes, par Nigel Greenwood. Allez bisous, c'est tout pour moi. Surtout que je la vois lorgner sur mon coca depuis tout à l'heure, l'air de me dire qu'il faut que je le siffle plus vite. Désolé de ne pas être un gouffre sans fond, mademoiselle. Surtout que la bière que je convoitais depuis le début me donne de plus en plus envie. Que l'alcool coule à flots pour oublier cette humiliation suprême. J'espère que tu sais danser. Ok, donc on va continuer sur l'humiliation. Très bien. Je vais peut-être mourir d'embarras en fait, à défaut d'être liquidé par des malfrats dealers de drogue. Je ne sais pas ce qui est le mieux, au final. « Euh... » je bégaie, mais je me fais soudainement attirer vers le dancefloor. J'ai à peine le temps de finir mon verre et de le poser en équilibre précaire sur le comptoir que je finis entouré de gens qui suintent et se meuvent, ne me laissant qu'un espace personnel très limité.

À l'aide.

Je meurs déjà de chaud, ça sent la transpiration et le cuba libre, la dame ne fait pas de chichis et je me retrouve avec son corps qui ondule contre moi. Je vais vraiment crever, si ça continue. En plus, je ne peux pas relâcher la pression et je continue à donner de légers coups d'oeil dans tous les coins pour guetter la présence des méchants qui me lorgnaient tout à l'heure. Mais la foule est trop dense et je panique légèrement. Que quelqu'un m'achève, ici et maintenant. J'ai presque envie d'appeler Boss pour qu'il vienne me sauver, comme une demoiselle en détresse. Pourtant, je secoue la tête, prenant une grande inspiration. Ok, mon gars, respire. Si je continuais à bouger comme un Croustibat surgelé, ça n'allait pas le faire du tout. Donc je finis glisser mes mains sur sa taille, essayant de bouger mes hanches sur le rythme de la musique qui explose dans les baffles, les percussions résonnant jusque dans ma poitrine. Il fallait que j'essaie de m'imprégner de l'ambiance. De l'atmosphère.

De toute façon, tant que j'étais noyé dans cette masse de danseurs enfiévrés, il n'allait rien m'arriver.

...Normalement.



@Winona Hells Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) 4005466813
Revenir en haut Aller en bas
Winona Hells

Winona Hells


Date de naissance : 17/05/1996
Messages : 11
Date d'inscription : 22/03/2020


Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Empty
MessageSujet: Re: Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) EmptyDim 31 Jan - 18:52

Abort mission. I repeat. Abort mission.
Or find a way not to get caught.
Nigel & Winona

Je n’avais pas prévu, moi, de tomber amoureuse, et toutes ces bêtises. Je n’avais pas prévu de vouloir me marier si jeune. Mais j’ai été conne. Mais genre, très conne. Conne au point de tomber pour les beaux yeux du premier venu. C’était le rêve, hein, vraiment. On avait tout ce qu’il fallait pour être heureux, et c’était mignon tout plein. Mais bon sang, ce que j’ai pu être stupide. On s’est mis en couple jeune, à peine la vingtaine. Si les couples qui vous disent que se rencontrer à 17 ans, et avoir la même personne toute sa vie c’est possible, je peux vous assurer le contraire. Il a mis un genou à terre le jour de mes 22 ans. Ah le romantisme. Une rose à la main, et la bague dans l’autre. Il n’en a pas fallu de plus pour la gourdasse que j’étais d’accepter, en chouinant, parce que j’étais amoureuse. Amour de mes deux, oui. Il n’était pas aussi impliqué que moi dans les préparatifs, ni même dans notre amour, et pourtant, c’est lui, qui a mis un genou à terre pour faire sa demande. Je ne l’ai pas forcé. Ce n’était pas vraiment dans mes projets, mais puisque l’occasion se présentait, et que je le rappelle, j’étais amoureuse, je me suis dis que foncer était la solution ! Qu’on me discerne la palme d’or de la meuf stupide, par pitié. Parce que je me suis bien retrouvée conne, le jour où cet enfoiré s’est barré à couilles rabattues, la veille du mariage, en minaudant des excuses à la con. Tant de vulgarité, qu’on me pardonne, mais je crois que la pilule n’est toujours pas passée. Un jour je m’en remettrais sûrement, mais en attendant, je viens noyer mon chagrin dans une bonne grosse dose d’alcool.
Et aux côtés d’un gars qui veut que je joue les petites amies. Si ça me permet de ne pas passer la soirée seule, je prends.

Mais pour être très honnête, si il est plutôt très très beau, ça n’a pas l’air d’être le gars le plus à l’aise. Soit il est juste comme ça, soit j’en fais un poil trop. Mais faut pas m’en vouloir à moi. J’ai bu, il fait chaud, et je suis seule depuis bien trop longtemps. Disons que le combo des trois, fait que j’ai un peu laissé ma dignité, et mon cerveau avec ma veste au vestiaire. Je peux le sentir au frisson qui secoue sa peau, quand je pose mes mains dans sa nuque, ou quand il pose des mains hésitantes sur mes hanches. Et pendant quelques secondes j’hésite à le renvoyer bouler, mais je finis par penser qu’il a sûrement une bonne excuse derrière, et qu’il fallait que je me contente de jouer mon rôle, si ça peut lui permettre de s’en sortir. Je suis trop gentille, je sais. Finalement, je l’embarque au bar, parce que c’était ma destination de base, et que tout petit-ami qui se respecte, même faux, se doit de rincer sa petite-amie, même fausse, en soirée. Je ne compte pas vider son PEL, j’ai un minimum de dignité, mais j’ai terriblement soif, et je ne me fais absolument pas prier pour le descendre presqu’une traite. Eh, on a un bon coup de coude dans la famille, et encore plus quand on est assoiffé, ou qu’il faut oublier le malheureux fiancé barré, il y a déjà longtemps pourtant.

Je me fais un peu curieuse, et lui pose des questions, une fois la gorge moins sèche. Un rire bref m’échappe à ses mots. « J’avais compris. » Je réponds, amusée. Faut vraiment qu’il se déstresse, il aurait dû prendre un verre d’alcool au lieu de me laisser boire seule, d’autant qu’il met mille ans à boire et que la musique qui passe est tellement cool. Non vraiment, si il pouvait se bouger, ça me ravirait beaucoup. Mais je ne vais pas me plaindre, je peux l’observer et lorgner sur son visage plutôt mignon, ses épaules assez larges, et pfiou. Il est quand même canon. Je peux allègrement me rincer l’œil, et ça, j’apprécie. Finalement, la dernière goutte de Coca entre en contact avec ses lèvres, et je ne le lui laisse pas trente secondes avant de prendre sa main à nouveau, et de l’embarquer à ma suite sur la piste de danse, alors que des rythmes chauds se diffusent dans les anciennes, me donnant plus qu’envie de remuer mes hanches, et rien à fiche des gens autour. Je veux juste profiter, et sauver les fesses, sûrement de jolies fesses d’ailleurs, du monsieur qui me tiens compagnie, et qui a les joues si rouges, qu’on pourrait bien se demander ce qu’il a bu. Je ne suis quand même pas de si mauvaise compagnie, si ? Mais je sens bien qu’il est aussi raide d’une barre de fer, quand il essaie de bouger. « Toi tu danses pas beaucoup, je me trompe ? » Je plaisante, en posant une petite main sur son buste, tout en continuant de remuer les hanches. J’aimais beaucoup trop ce type de soirée, avec un peu de piment.

Finalement, la soirée avance, et le jeune homme que j’ai à mes côtés, finis par se décoincer un peu, et malgré les yeux qu’il jette un peu partout, il n’est pas si mauvais danseur que ça n’y parait. Non vraiment, il a un bon mouvement de hanche, et je suis sûre qu’avec un peu d’entrainement, il les fera toutes craquer. Moi la première. Allez bisous. Je finis par m’arrêter progressivement. « Je crois que je vais devoir aller faire un tour aux petits coins, tu m’attends ici ? » Que je prononce en me hissant sur la pointe de mes pieds pour qu’il puisse m’écouter, et que je n’ai pas besoin de crier que ma vessie hurle au secours, depuis dix bonnes minutes.


   


@Nigel Greenwood Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) 4005466813
Revenir en haut Aller en bas
Nigel Greenwood
Deuxième génération

Nigel Greenwood


Date de naissance : 15/10/1996
Messages : 12
Date d'inscription : 30/12/2020


Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Empty
MessageSujet: Re: Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) EmptyDim 31 Jan - 21:51

Abort mission. I repeat. Abort mission.
Or find a way not to get caught.
Nigel & Winona

Les études pour rentrer dans la police ne comprennent pas "relation avec les spécimens de type femelle" dans leur cursus, si jamais. On nous apprend à nous battre et à tirer au pistolet, on découvre le droit pénal et les différentes procédures, on fait un peu de cours techniques et scientifiques. Dans ma branche, on étudie la multitude de drogues qui existent, leurs effets, la manière dont elles sont fabriquées, en plus de devoir récupérer des informations sur les lieux de production et de distribution. Je n'ai jamais fait autant de géographie que depuis que je travaille à la DEA et on découvre qu'il vraiment beaucoup de magouilles sombres, rien qu'en Californie. Tout ça pour dire que nous n'avons pas spécialement le temps de profiter de la vie et de vivre des expériences "normales" vu que l'on est sur le qui-vive à peu près tout le temps. Mes contacts récents avec la gente féminine se résument principalement à ma voisine de palier, Martha. Qui approche la soixantaine, accessoirement. Et je ne compte pas mon ex-femme dans le lot parce que c'est une harpie et qu'elle s'est toujours fait un malin plaisir de me troubler pour son simple divertissement. Oui, je suis aussi à l'aise et détendu qu'un Mister Freeze, laissez-moi tranquille. Surtout que la dame est plutôt jolie et un peu pompette. Ce qui, en soi, me facilite la tâche parce que j'imagine qu'elle est assez désinhibée pour accepter de jouer la comédie avec un total inconnu mais wow, j'ai l'impression d'avoir quatorze ans à nouveau et de bégayer comme la fois où Naomi Jenkins m'a demandé de lui prêter une gomme.

Mes standards ne sont pas très élevés, désolé. Après, c'est plutôt une question de vie ou de mort et j'aimerais bien pouvoir profiter de l'offre anniversaire des vingt-cinq ans au burger du coin de ma rue.

Au final, je ne sais pas si je risque de mourir à cause des dealers qui me zieutaient très fort tout à l'heure et qui ont subitement disparu des chaises qu'ils occupaient précédemment ou si c'est le regard appuyé de la demoiselle qui va finalement faire un trou dans mon crâne. Je fais ce que je peux, je n'ai pas une descente pareille à celle d'un viking au Valhalla, pardonnez ma normalité. Je meurs de chaud et j'aurais beaucoup apprécié de plonger dans un congélateur, à cet instant. Alors je finis par me délester de ma chemise à carreaux que je noue autour de ma taille comme l'énorme touriste auquel je ressemble. Pas le temps de finir tranquillement mon soda que je suis traîné à nouveau. Je vous laisse deviner de quel coté : la piste de dance. Youhou, des gens qui transpirent et des semelles qui collent à cause des litres de bière renversés par des danseurs ivres. Chouette. De plus, je suis aussi bon danseur qu'une stalagmite alors j'ai l'impression de faire carrément tâche dans le décor. Mais comme je ne sais pas où se trouvent mes futurs potentiels assaillants, il faut que je me dandine pour avoir l'air un tant soit peu crédible. Après une grande inspiration pour me donner du courage, je pose mes mains sur les hanches de la blonde et j'essaye de bouger mes hanches sur le rythme de ma musique. Toi tu danses pas beaucoup, je me trompe ? Ha. Ha. Ha. « Merci de remuer le couteau dans la plaie, j'apprécie énormément. » je grommelle, essayant de me rappeler comment respirer quand elle pose sa main sur mon torse. Moi, je tente désespérément de ne pas être happé par le mouvement de son corps qui ondule très très près du mien. Osekour. Je suis un homme plein de vigueur, je le rappelle à l'assemblée.

Pourtant, le temps passe et je me détends légèrement. Autant qu'un mec possiblement grillé par des barons de la drogue puisse l'être. La jeune femme continue de se déhancher et j'essaye de suivre le rythme mais elle finit par s'arrêter en douceur, en se hissant sur la pointe de ses escarpins pour parler dans mon oreille. Mayday, mayday. Je crois que je vais mourir d'hyperventilation, tout compte fait. Oui, je suis un tel fragile. Donnez-moi un flingue et je gère la fougère. Mais la fougère, elle part en courant avec un hurlement strident, présentement. Eh eh. Non. Pas moyen qu'elle me laisse tout seul dans la foule. Déjà, c'est bruyant et je voudrais éviter de finir pris en sandwich entre deux ivrognes. De plus, l'argent "je ne veux pas mourir, merci" est toujours valable. « Tu sais quoi ? Je vais t'accompagner. » je réponds, hochant la tête vigoureusement pour appuyer mes dires. Je la vois hausser un sourcil et je me dis qu'elle me prend davantage pour un taré, si c'est possible. Tant pis, ma survie vaut plus que ma crédibilité en tant qu'homme. Je la guide à travers les danseurs pour rejoindre le couloir qui mène aux toilettes et je m'adosse au mur en attendant qu'elle aille régler ses petites affaires. Je jette un coup d'oeil à mon téléphone où je vois des messages de Boss s'afficher, certain avec beaucoup de majuscule. "NE FAIS PAS DE CONNERIES, GREENWOOD." C'est à ce moment là que je tourne la tête et que je vois deux silhouettes approcher de notre côté, fendant la foule à grands coups d'épaules. Oh putain de merde. Désolé chef, ne me tuez pas, je vous aime. Ma tête pivote à nouveau en direction de l'entrée des dames, d'où ressort miraculeusement Winona et je la tire près de moi en attrapant son poignet d'un geste vif. Je la glisse à la place que j'occupais quelques secondes auparavant, le dos plaqué contre le mur, me rapprochant soudainement d'elle comme si je cherchais à combler le moindre espace encore pourvu en oxygène. Je lui chuchote un "désolé" à peine perceptible, puis après avoir jeté un nouveau regard vers les deux affreux qui se dirigent droit sur nous, j'attrape son visage entre mes mains et mes lèvres viennent percuter les siennes.

Ma bouche est soudainement envahie d'une saveur qui mélange ananas et noix de coco en plus d'un goût de reviens-y.
 

   


@Winona Hells Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) 4005466813
Revenir en haut Aller en bas
Winona Hells

Winona Hells


Date de naissance : 17/05/1996
Messages : 11
Date d'inscription : 22/03/2020


Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Empty
MessageSujet: Re: Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) EmptyVen 12 Mar - 21:17

Abort mission. I repeat. Abort mission.
Or find a way not to get caught.
Nigel & Winona

J’ai l’alcool joyeux, et un peu beaucoup amoureux, ce n’est pas si simple pour être humain normal, de coopérer avec les deux paramètres. Enfin, peut-être que si. Mais là, non. Le monsieur en face de moi, est terriblement canon, il fait chaud, il y a des notes de merengue dans l’air. Ça sent l’ananas et la menthe de partout, autant dire, que j’ai pu les idées très claires. On est là, collés serrés, et je suis sensée garder la tête froide pardon seigneur, mais je suis un peu beaucoup sous le charme et je suis seule depuis bien trop longtemps. J’ai le cœur brisé, et j’ai un peu d’attention de la part d’un homme. Excusez-moi, mais mon cerveau disjoncte. Enfin, si on peut parler d’attention, j’ai envie de dire que c’est une vaste blague, puisque je ne suis rien de plus qu’une couverture pour le jeune homme, et qu’aussitôt qu’il aura terminé ses petites affaires, je pourrais aller dire bonjour au rayon des vielles chaussettes, qu’on a jeté comme ça, sans se préoccuper que la chute, ça peut faire mal. M’enfin, j’ai l’habitude. Pour le moment, je suis pendue à son cou, et ça m’amuse, et je ne broie pas du noir, accoudée au bar, en enchaînant les tequilas, c’est un bon début pour la rémission, non ? Qu’on s’estime tous heureux, je ne suis pas en train de recouvrir mes joues de mascara, en chouinant que l’autre trou du cul me manque. C’est une petite victoire pour Winona, un grand pas pour le reste du monde. Je veux bien renflouer les couches de la terre avec des larmes, mais quand même, j’aimerais bien ne pas finir fripée avant l’heure. Ce n’est pas parce que je crois plus en l’amour, que je suis obligée de devenir moche. Mais là, le monsieur me rend guimauve, et je n’ai qu’une chose à dire : osekour


Cela dit, moi j’avais quand même très très envie de danser, et comme je pense que le monsieur dont je n’ai retenu qu’à peine le prénom, et que je vais continuer à surnommer beau brun dans le creux de mon cerveau, à pris pitié de moi, et à accepté de danser malgré de nombreuses, et visibles difficultés à mouvoir ses hanches. En même temps, il y a quand même du monde autour, et puis, si la personne qui lui courrait après, qui n’est pas moi, était toujours en train de le chercher, je ne serais pas très à l’aise non plus à sa place. Mais j’ai l’honnêteté un peu trop honnête, et je ne me retiens pas vraiment de lui dire qu’il ne sait pas très bien danser. Enfin, je fais ça avec un peu de délicatesse. Je suis pompette, pas méchante. « Pardon. Faut pas bouder comme ça. T’es pas sensé bouder, si t’es amoureux. » Je réponds dans un sourire amusé, avant de continuer à danser. Non mais s’il passe une mauvaise soirée, ça va être nul. Je voulais au moins le distraire un peu. Enfin, essayer, parce que ce n’est pas gagné. J’apprécie la musique qui passe, et je me complexe à peine de danser si près d’un homme, ça faisait longtemps, et comme je le répète un peu trop, il est agréable à ma rétine, alors il fait un excellent partenaire de danse.

Mais on s’en doute, avec tous les verres enfilés, je commence à avoir affreusement envie d’aller au petit coin. Faut que je fasse de la place pour d’autre jus d’ananas agrémentés d’alcool, malheureusement, ma vessie n’accepteras plus jamais une once de plus d’alcool, si je ne vais pas tout de suite vider son contenu. J’en informe du coup mon fidèle partenaire pour la soirée, et rapidement, il me répond qu’il va venir avec moi. Pause ? Quoi ? Hein ? Comment ? J’hausse un sourcil, un peu perplexe quand même. Merci de me laisser respirer, tu me fais déjà à moitié mourir d’hyperventilation quand je croise ton regard, petit monsieur mignon. Finalement, il me tire tout de même en avant, direction, les petits coins. Je finis par trouver la route pour la porte des WC assez rapidement, et règle en un rien de temps, ce petit soucis de vessie, avant de passer au lavabo, et de revenir à sa hauteur. Mais quelle n’est pas ma surprise, de me retrouvée plaquée au mur, en deux temps trois mouvements, avec autant d’espaces vital qu’on l’imagine, c’est-à-dire très peu. Je crois que j’ai même lâché un cri très aigu de surprise. J’ai le front plissé, et la gorge pleine de questions, quand il vient poser ses lèvres sur les miennes, soudainement, sans même me prévenir. ABADAKOR. Moi, par réflexe, je viens poser mes mains sur son buste, et je lui rends son baiser. On perds pas le nord par ici. Mais ça se finit trop vite, et j’ai très envie d’y retourner, mais quand même. « Je- Euh ? Pourquoi ? » Je demande, un peu perdue tout de même. « A défaut de savoir danser, t’embrasses carrément bien, je suis jalouse de la nana qui y a le droit régulièrement. » Je lance, trop franche.

   


@Nigel Greenwood Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) 4005466813
Revenir en haut Aller en bas
Nigel Greenwood
Deuxième génération

Nigel Greenwood


Date de naissance : 15/10/1996
Messages : 12
Date d'inscription : 30/12/2020


Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Empty
MessageSujet: Re: Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) EmptyDim 14 Mar - 15:06

Abort mission. I repeat. Abort mission.
Or find a way not to get caught.
Nigel & Winona

Cette soirée ne se passait pas du tout comme je l'avais prévu. Boss m'avait demandé de ne pas faire de vagues mais le karma avait décidé de me mettre une claque dans la nuque et je me retrouvais dans une situation qui aurait été parfaite pour un téléfilm du jeudi après-midi. Je m'imaginais plutôt flânant discrètement au comptoir, récoltant quelques informations ici et là, en observant les alentours. Un repérage somme toute assez classique, quand on y pense. Cependant, il semblait que la discrétion n'était pas encore l'une de mes qualifications et je m'étais fait repérer comme un naze. Et j'avais paniqué pour ma misérable vie au point d'aller trouver la première fille dans mon champ de vision pour avoir un alibi et ne pas mourir pour cause de décès. Fallait-il que je tombe une donzelle, ma foi charmante, mais plutôt de type ivre, caractérielle et tactile. Tout ce que j'aime, tout ce qui me rend particulièrement à l'aise, nous allons passer une excellente soirée. Je suis actuellement aussi détendu qu'un Mister Freeze, pour vous donner une idée. En soi, elle est aussi jolie qu'amusante et si je n'étais pas sous le joug d'une possible tentative d'assassinat envers ma personne, je me serais bien laissé tenter à faire plus ample connaissance.

Mais là, la seule chose à laquelle je pense - en dehors du fait qu'elle a littéralement envahi mon espace personnel et qu'il fait soudainement très chaud dans la pièce - c'est au fait que je suis en danger. Et elle aussi, s'ils se décident vraiment à passer à l'action. Après, ils ne savent rien de moi et je n'ai jamais eu aucun contact avec ces gens avant ce soir. Ils savent juste qu'il y a un gringo qui pose pas mal de questions mais ma couverture n'est pas mise à mal. En tout cas, pas tant qu'ils ne venaient pas à ma rencontre. Winona n'avait rien à voir dans cette histoire et je culpabilisais déjà assez de l'utiliser comme une sorte de bouclier parce que je manquais de professionnalisme. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit alors qu'elle était simplement venu s'amuser et picoler histoire de se détendre comme la totalité des gens dans ce bar. Hormis les dealers de drogue, bien entendu. Alors j'espérais simplement qu'ils allaient me voir comme un gringo curieux mais venu profiter de sa soirée en compagnie de sa jolie petit-amie et me foutre la paix. Même si j'en doutais vraiment, ce qui ne me rassurait pas le moins du monde. Et ça m'empêchait réellement de profiter de sa compagnie, l'esprit parasité par la menace qui pesait dans un coin de ma poitrine.

Madame finit par avoir une envie pressante et je me refuse à la laisser seule. Autant pour elle, que pour moi. Surtout pour moi. Je ne veux pas mourir. J'ai encore plein de choses à vivre. La voir hausser les sourcils me confirme qu'elle doit me prendre pour le mec le plus space de la planète mais je crois que je ne suis plus à une chose près, avec tout ce qu'il se passe ce soir. Non je ne vais te suivre dans la cabine, ne t'inquiètes pas ma jolie. Mais je ne lui laisse pas trop le choix avant de l'entraîner vers le couloir qui mène aux toilettes, la laissant rejoindre l'espace réservé aux dames pendant que je l'attends, adossé au mur. Sauf que j'aperçois les deux gorilles qui m'ont repéré plus tôt dans la soirée et ils s'approchent dans ma direction. Mayday mayday, nous avons un gros problème. Malheureusement pour elle, la blonde sort des WC à cet instant précis et j'entends l'alarme résonner à l'intérieur de moi. Il fallait que je trouve une solution. Et vite. La seule qui me vient à l'esprit me fait grincer des dents mais quitte à jouer la comédie, autant y aller à fond. Je m'excuse d'une voix incroyablement faiblarde avant d'écraser ma bouche contre la sienne, encadrant son visage de mes mains. Nos corps sont pressés l'un contre l'autre et un frisson me traverse quand ses mains se posent à nouveau sur mon torse. Urgh. La demoiselle se donne à fond et l'image qu'on doit donner est certainement à la limite de la décence mais j'ose espérer que ça va arrêter les deux monstres qui tentaient une incartade de notre côté. Mes yeux glissent dans leur direction et je vois seulement leurs dos, me permettant de reculer et de m'arracher à cette éteinte plutôt caliente. L'un d'eux se retourne et j'enroule mon bras autour de la taille de Winona pour la rapprocher, histoire de ne pas perdre le fil. « Si je te dis que des gens pas très gentils allaient venir m'attraper pour me torturer dans un coin sombre, ça te va ? » je tente maladroitement, avec un sourire penaud. Puis je hausse les deux sourcils à sa réflexion et j'ai même la décence de rougir. Bordel, j'ai quoi, treize ans ??? « Merci ? » Je dois prendre ça comme un compliment ? Je finis par secouer la tête, relâchant ma prise sur ses hanches. « Il n'y a pas de nana. » je souffle, en haussant les épaules. Il y en a eu une, fut un temps, mais ça n'a été que trop rapide et trop désespéré. Une erreur de jeunesse. J'étais libre comme l'air, désormais. « À part toi, évidemment, même si c'était temporaire. Merci de m'avoir sauvé la mise, en tout cas. » je rajoute, avec un clin d'oeil. Mais maintenant que la menace est partie, je ne sais plus quoi faire ni de mes bras, ni de moi-même. Rester dans le Cabo n'était pas spécialement une bonne idée, mais la perspective de laisser la jeune femme me chagrinait un peu.

Je me rappelle l'existence du stylo qui traîne dans la poche arrière de mon jean, au cas où j'aurais eu besoin de noter une information cruciale. Mais la seule chose que je note, c'est mon numéro de téléphone au creux de sa main, griffonnant les chiffres sur sa paume rapidement, le bouchon retenu entre mes lèvres. « Si jamais tu veux d'autres tournées de piña colada. » je souffle, avec un sourire. « Merci encore, Winona. À la prochaine. » je termine, avant de lui envoyer un baiser du bout des doigts et de reculer pour l'observer jusqu'à atteindre le dancefloor.

Je n'avais rien récolté du tout et la mission était un échec cuisant. Mais bizarrement, je n'étais même pas désolé. J'étais en vie, ce qui était déjà une bonne chose. Et j'avais fait une rencontre plus qu'intéressante.  


@Winona Hells Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) 4005466813
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé






Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Empty
MessageSujet: Re: Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1) Empty

Revenir en haut Aller en bas
Can you be my girlfriend for like ten minutes ? (Wigel #1)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Just between us :: Section city :: Rps terminés :: Deuxième génération-
Sauter vers: