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Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2)

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Lennon Kinsella
Deuxième génération

Lennon Kinsella


Date de naissance : 09/11/1997
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MessageSujet: Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) EmptyMar 29 Déc - 17:30

I don't know if you feel the same as I do
But we could be together if you wanted to
Gabriel & Lennon

Je dois absolument te parler. Tu es libre là ? Le message de Gabriel me fait froncer les sourcils et je finis par m'adosser à l'arrêt de bus où je poireaute, pianotant rapidement sur mon écran. Je suis à l'endroit habituel dans une trentaine de minutes. Penser au châtain fait tressaillir mon coeur dans ma poitrine et inlassablement, le train de mes pensées dévie en direction de Cliff. Cliff qui a décidé de réapparaître sans crier gare, pour me rappeler sa présence. Une ombre qui me faisait signe depuis ma fenêtre, un message déposé dans mon casier à l'université, un graffiti que je reconnaissais à sa forme si particulière sur le chemin qui me ramenait à la maison et où je passais presque tous les jours. Rien de plus. Mais ça me faisait me demander à quel moment il allait sortir de l'obscurité pour venir à nouveau à ma rencontre. Parce que même si mes sentiments s'étaient effrités à l'instant où j'avais compris qu'il traînait dans des affaires louches, il restait quelqu'un qui avait eu une grande importance dans ma vie. Et ça me faisait enrager de ne pas réussir à m'en foutre complètement. De toute manière, je repoussais ça le plus possible au fond de mon esprit, comptant sur le fait qu'il ne faisait toujours aucun véritable pas de mon côté. La présence de son meilleur ami à mes côtés faisait toujours prendre ce chemin à mes réflexions mais elles étaient rapidement balayées par la douceur et la bonne humeur de Gabriel. Ils étaient bien trop différents, en plus de raisons que je ne pouvais les citer et je me demandais même si l'amitié qu'ils partageaient depuis tant d'années n'était pas le seul et unique fil qui les retenaient l'un à l'autre, aujourd'hui.

Et à défaut d'avoir voulu rayer l'un de mon existence, j'avais fini inexorablement attachée à l'autre, sans même m'en rendre vraiment compte.

Une fois descendue du bus, mes pieds me guident machinalement à l'intérieur du zoo de la ville et mon regard retrouve ses paysages habituels. Même si je suis plus férue de réserves naturelles et de sanctuaires, pour la plus grande liberté qu'ils offrent, j'aime passer du temps à observer les animaux qui se trouvent ici. Le fait d'avoir fait un stage de quelques mois ici et d'avoir constaté que les animaux sont plutôt bien traités n'a fait que rassurer mes craintes et je souris en saluant les quelques employés avec lesquels j'ai pu travailler un certain temps. Même le soigneur ténébreux et grognon des otaries me fait un signe depuis l'enclos, entouré des créatures dont il avait la garde. Bien qu'il est possible qu'on m'aie soufflé qu'il s'était bien ramolli, depuis le temps. Tout ça pour dire que ce n'était pas si terrible que ce qui se disait parfois et que je passais des heures à errer à travers les centaines de milliers de mètres carrés qui composaient le parc avec un immense plaisir. Puis je finis par échouer sur le fameux banc où j'atterris toujours à un moment donné, situé au beau milieu d'un petit jardin uniquement composé de différents rosiers. Un peu en hauteur, il donnait sur un petit étang où je pouvais voir passer quelques ibis et d'autres oiseaux exotiques. J'aimais me réfugier là, bercée par le parfum capiteux des fleurs, avant de reprendre ma visite. Et c'est là aussi que j'ai passé de bons moments à discuter avec Gabriel, en sirotant un soda ou en grignotant un cornet de glace. Je n'avais même pas besoin de lui rappeler, parce qu'il finissait toujours par me rejoindre ici. Même de manière générale, j'avais l'impression qu'il arrivait à me trouver peu importe où je me trouve.

Mon ventre est un peu noué, l'esprit embrumé par de nombreux questionnements depuis la lecture de son message. Je commence à imaginer mille et uns scénarios, tripotant mes doigts sur mes genoux en l'attendant. Je guette mon téléphone toutes les deux secondes, oscillant entre impatience et appréhension jusqu'à ce qu'une main sur mon épaule ne me fasse sursauter. Et lâcher un petit cri de souris, sous la surprise. « Tu m'as fait peur ! » je lui lâche, le fusillant du regard avant de me redresser et d'attraper son poignet entre mes petites mains, la mine soudainement plus grave. « Tu vas bien ? Qu'est-ce qui se passe ? Parce que tu as déjà fait plus rassurant, comme message. » je l'interroge, avec une petite moue contrite.            



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Gabriel Harmon
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MessageSujet: Re: Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) EmptyDim 10 Jan - 18:59

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« Elle finira bien par me revenir. Je sais que je la fais toujours craquer. » Qu’il lâche, sur un ton presque trop hautain. Je sais de qui il parle, et la simple idée qu’il ait raison, me donne mal au crâne. Il avait décidé de revenir vers Lennon, ces derniers temps, après lui avoir brisé le cœur, il y a bien longtemps. Après s’être tapé la moitié de Los Angeles, en son absence. Il avait tout fait, tout vu, parcouru plus de chambres d’hôtels, de palace, de motel aux coins d’une rue, pour quelques heures seulement, avant de rentrer, le sourire satisfait, de se vanter d’avoir tirer son coup, en me mettant des grands coups dans les épaules, comme s’il était fier d’afficher, qu’il avait sûrement trempé son engin dans une prostituée. Une de plus. Rien qu’une enveloppe charnelle pour montrer qu’il avait le pouvoir, toujours. Cliff n’a pas changé, et il ne changera sûrement jamais. Hautain, détestable, absolument abject dans son comportement avec les femmes. A leur promettre monts et merveilles, alors qu’après les avoir retournées, il se barre sans même demander son reste. Une braguette qui se ferme, la porte qui claque, et une femme esseulée dans un lit, où elle sûrement perdue la moitié de son intégrité. Parce que le consentement, c’est plus tellement son fort depuis quelques temps. Bref, plus les mois passent, plus il devient la raclûre du siècle. Moi je suis toujours là, à ses côtés, à détester le moindre de ses faits des gestes. A haïr celui qui autre fois, avait été mon meilleur ami, pour son comportement de plus en plus arrogant et problématique. Mais je restais pour elle. Pour avoir un coup d’avance pour al protéger. Je savais qu’aucune des intentions de Cliff envers Lennon, n’était bonne. Elle avait trop d’information sur lui. Trop de possibilités. C’était un trésor brut aux yeux de Cliff, dans le sens matériel de la chose, tandis que pour moi, elle était tout. Et je ne pouvais décemment pas la laisser retomber dans ses filets sans rien faire, alors que j’attends, dans l’ombre, dans le silence, depuis si longtemps, d’être plus que l’ami, le confident, qu’elle c’était trouvé. Je ne pouvais pas le laisser l’attraper encore, et lui faire plus de mal qu’il n’en avait déjà fait. Alors je quitte la table, rapidement, téléphone entre les mains. « Tu vas où ? » Je l’entends prononcer dans mon dos. « J’ai un truc à faire. » Et je m’éclipse, le plus vite possible, pour éviter d’autres questions auxquelles je ne voulais pas répondre, envoyant un rapide message à Lennon, sans y mettre les formes.

Je savais que je la retrouverais à l’endroit où je la rejoignais toujours d’habitue, et je connais maintenant le chemin par cœur, si bien que mes pies me guident presque seuls vers elle. Je traverse les rues à la vitesse de la lumière, parce que je sais que si mes plans tombent à l’eau je suis foutu, et j’en avais plus que marre de me taire, et de subir, en attendant qu’il la détruise. J’ai besoin de lui dire, de vider mon sac, de lui exposer les faits, avant de me dégonfler, et de la voir à nouveau, dans les bras de cette ordure qui me servait d’ami. Moi, j’étais tombé amoureux d’elle au premier regard, de ses grands yeux, de ses boucles désordonnées, de son caractère bien trempé, et de ses décisions pas toujours très réfléchie. J’étais tombé amoureux de son esprit, dans le silence, dans le dos de mon meilleur ami, alors qu’il l’embrassait sous mes yeux, qu’il avait droit, lui, de poser ses mains sur sa taille, d’avoir son cœur près du sien. Moi j’avais le droit à sa présence, à ses sourires, depuis quelques temps, et je n’étais pas prêt à renoncer à tout ça, j’avais envie de plus. J’avais envie d’avoir le droit, à ce qu’il avait eu, avec plus de tendresse, plus de sincérité, à faire passer ses intérêts avant les miens. Comme je l’avais toujours fait.

Je passe devant les enclos habituels, saluant d’un sourire, les soigneurs que je croise régulièrement, depuis que je rejoins Lennon ici plus que de raison. Mais au moins, on était en paix, dans un cadre à peu près calme. Je monte la petite colline, et la voit là, de dos, qui zyeute l’appareil entre ses mains. Je m’approche et pose une main sur son épaule pour la prévenir que je suis là, comme pour m’annoncer. « Désolé, je voulais pas. » Je réponds, avant qu’elle ne prenne mon poignet entre ses petits doigts. « Je vais bien, ne t’en fais pas. » Je commence, avant de prendre une inspiration. « Il faut que tu fasses attention à toi, il va pas s’arrêter là. » J’annonce, comme si je voulais repousser l’échéance. « Il veut te récupérer, et ça, ça peut pas arriver. » Je lâche, en venant lier ma main à la sienne. Le cœur battant, ce dernier au bord des lèvres. L’angoisse d’un refus, monte dans ma gorge. J’ai pas envie qu’elle me repousse. J’ai pas envie de tout gâcher, mais je peux plus garder ça pour moi.
         



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MessageSujet: Re: Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) EmptyMer 13 Jan - 17:13

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Savoir que Gabriel continuait de traîner avec Cliff ne me rassurait pas le moins du monde. Même si je savais qu'il était assez grand pour ne pas tomber dans le panneau, contrairement à moi, j'avais peur qu'il finisse par être entraîné dans des trucs sombres contre son gré. Je ne doutais pas de sa bienveillance, il me l'avait assez prouvé à de nombreuses reprises. Mais c'était de celle de son meilleur ami d'enfance, dont je n'étais plus certaine et dont je craignais qu'elle n'implique le châtain dans des situations dangereuses. S'il était capable de s'investir pleinement dans un trafic de drogue, il le pouvait dans d'autres domaines qui me terrifiaient davantage que quelques pochons de cristaux. Je ne pouvais nier que j'avais aimé le frisson de risque, à ses côtés. Ce souffle revigorant et nouveau, cette impression de flirter avec les limites, de se glisser dans la peau d'une hors-la-loi, l'espace de quelques heures. Mais peindre sur des murs à la faveur de l'obscurité n'était rien comparé à ce que j'avais découvert sans le vouloir. Je ne voulais pas être mêlée à ça, de près ou de loin et je m'étais sentie trahie en apprenant de quoi il retournait vraiment quand il me quittait pour s'occuper quelques "affaires". Je savais qu'il n'était pas blanc comme neige, je l'avais compris à la minute où j'avais posé mes yeux sur lui. Mais je ne m'étais pas attendu à côtoyer un monde aussi sombre sans même en avoir conscience. Alors j'avais coupé le lien, net, malgré la douleur qui m'avait enserré la poitrine, partant en essayant de ne pas me retourner.

Cliff devenait redevenir un étranger à mes yeux, pour ma propre sécurité.

Sauf qu'il ne l'avait pas décidé ainsi et que je sentais sa présence fantôme quasiment au quotidien. Mais je ne pouvais rien faire tant qu'il n'avait pas fait le premier pas, l'accuser alors qu'il n'avait commis aucun préjudice. Pour le moment. Parce que je savais qu'il allait finir par céder et venir à ma rencontre. Tout ce que j'espérais était qu'il n'allait pas le faire à mes dépends. Je le connaissais suffisamment pour savoir que lorsqu'il était décidé à faire quelque chose, il y allait jusqu'au bout. Peu importe les moyens utilisés, peu importes s'ils étaient détournés ou peu orthodoxe. Il se fichait du chemin, tant qu'il atteignait sa destination. Et c'était ça qui m'effrayait. Je ne me sentais plus en sureté, même entre les quatre murs de la maison. Mais je refusais d'arrêter de vivre juste parce qu'il s'était mis en tête de réapparaître dans ma vie. Alors je continuais mon quotidien, me contentant simplement de guetter autour de moi, telle une parfaite paranoïaque. Je me sentais seulement protégée quand je me trouvais avec Gabriel. Comme si son calme et sa douceur me recouvraient, pareils à une couverture, me donnant envie de m'y enrouler pour ne plus en sortir. Je n'avais jamais passé autant de temps avec lui que ces derniers temps et je rendais compte que j'étais passée à côté de quelque chose. Tous ces mois à le côtoyer sans vraiment chercher à le connaître, obnubilée et aveugle à ce qui m'entourait. Désormais, je découvrais quelqu'un de sincère et d'une profonde gentillesse. Il n'était la personne la plus causante ou la plus joviale que je connaissais mais je me sentais bien, avec lui à mes côtés. Et plus j'en apprenais à son sujet, plus j'avais envie d'en savoir davantage.

Son message avait fait naître une boule d'angoisse, logée dans le creux de mon ventre. Vague, sans la moindre précision. Typique de lui, quand j'y pensais. Mais vu le contexte actuel, j'avais besoin de plus. Alors j'attendais qu'il fasse son apparition, entourée par le parfum capiteux des roses. Assise sur ce banc que nous avions partagé plus d'une fois, de nuit comme de jour, à parler de sujets divers et variés. Je ne me sentais pas jugée, je ne me sentais pas différente. Je n'étais pas la "fille de", avec Gabriel. J'étais juste Lennon. Et je lâche un couinement de surprise quand une main se pose sur mon épaule, le coeur ratant quelques battements. En constatant que c'est lui qui se trouve bien là, j'attrape son poignet entre mes mains, exerçant une légère pression tout en prenant la parole. Soupirant en comprenant qu'il va bien. C'était déjà ça. Mais ce n'était pas pour cette raison qu'il m'avait contactée. Son inspiration me fait plisser les lèvres et je penche la tête sur le côté. « Gab ? » je l'interroge, dans un murmure. Sa réponse me tire un frisson et ma gorge se noue instantanément. Il ne va pas s’arrêter là. « Comment ça ? » je demande, faiblement. Il n'allait jamais me laisser en paix. Et je commençais à ressentir un grand malaise en y pensant. Il veut te récupérer. « Pardon ? » Ce n'est pas de la surprise que me tire sa réplique, mais une profonde irritation. La main de Gabriel se glisse véritablement dans la mienne, faisant battre mon coeur plus rapidement dans ma poitrine. « Il a raté sa chance. Il peut aller se gratter s'il croit qu'il peut réussir à m'avoir une deuxième fois. » je souffle, les sourcils froncés, en tirant sur son bras pour le faire s'asseoir à mes côtés. Une seule avait suffi. Et je me portais bien mieux depuis qu'il ne faisait plus partie de mon quotidien. Mais la situation actuelle me fait pencher la tête en avant, poussant un profond soupir. « Je suis morte de trouille, Gabriel. J'ai peur qu'il s'en prenne à mes parents ou à Blake, un beau jour. » je lâche, avant de pivoter pour me tourner vers lui. « Ou à toi... » je murmure, en me perdant quelques secondes dans ses yeux bleus si expressifs. Je ne savais pas de quoi il était réellement capable, dans le fond. Et ça me faisait peur.



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MessageSujet: Re: Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) EmptyLun 1 Mar - 18:44

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Plus le temps passait, plus Cliff et moi, on avait fini par s’éloigner. Lui voulait plonger toujours plus dans les magouilles, avoir le plus de mains, et même de petites mains qui allaient faire le boulot à sa place, alors que c’était loin d’être dans mes objectifs à moi. C’était loin d’être mon trip, ni même mon envie. Puis loin de moi, l’envie d’être celui qui allait aller pointer le bout d’une arme à feu, ou d’une lame, sur une potentielle victime. J’avais plus envie de tout ça. J’y assistais, parce que la plupart du temps je n’avais pas le choix, et puis je ne sais pas vraiment ce que j’aurais fait d’autre, parce que je ne pouvais tout bêtement pas claquer la porte comme ça, du jour au lendemain, sans même donner une explication, il fallait que je prenne le temps de faire ça en douceur, que je me rire sans même qu’il ne me voit. Puis, rester là, c’était m’assurer les arrières de Lennon. Savoir ce qu’il avait en tête, ce qu’il avait comme plan, pour la ramener à lui. Il n’avait jamais vraiment cessé de mentionner son nom, me faisant enrager toujours plus. Je ne supportais vraiment plus l’idée, même potentielle, qu’il puisse s’en approcher encore, la faire frôler le danger toujours plus. Les autres femmes n’étaient qu’un dévidoir, et ne comptaient jamais vraiment pour lui, mais Lennon, elle avait toute la valeur du monde. Il aurait pu faire chanter sa famille, et leur soutirer tellement d’argent, en se servant d’elle. C’était la proie facile, et je ne voulais pas, jamais, qu’il puisse encore, ce serait-ce qu’une fois, poser encore ses mains sales, sur le bijou qu’elle était. Il fallait que je me place avant qu’il ne tente quoi que ce soit. Il fallait que je l’ouvre, une bonne fois pour toute. Je ne prendrais pas le risque de la perdre, cette fois, ni même de laisser retourner dans ses bras. C’était au-dessus de mes forces. Je voulais bien être le bon copain, mais je serais quel genre d’ami, si je la laissais encore, foncer dans la gueule du loup ?

Seulement, la gueule du loup, c’est également celle de celui qui pendant des années, a été un ami. Ami que je ne reconnais plus.

J’ai grandi avec ce gars, j’ai partagé mon enfance, on a évolué ensemble, mais je l’avais vu vouloir toujours plus de pouvoir, poser ses mains un peu partout, que ce soit sur les quartiers ou les femmes. Prendre la suite de ce dont il a hérité. Moi, j’étais spectateur de son ascension, avec la peur au ventre de le voir faire une connerie, celle de trop, celle qui le conduirait derrière les barreaux d’une prison, ou pire, entre les quatre planches de bois, qui composeraient une éternelle demeure. Mais ce dont j’avais le plus peur, c’était de tout ce qu’il pouvait faire pour la récupérer. Il était capable du pire, je le savais mieux que personne, et je ne pourrais pas le supporter. Elle et sa famille, ils méritaient simplement qu’on les laisse respirer, qu’on leur laisse leur tranquillité, leur mode de vie paisible. Je ne voulais pas que quiconque, puisse atteindre à eux, et a-t-elle, plus que tout. Elle méritait tellement mieux. Mieux qu’un pauvre gars aux mains sales, et à la fâcheuse manies, de fréquenter bar à striptease, et maisons closes, pour satisfaire quelques minutes de son temps, jeter une liasse et s’en aller. Quelque part, je voulais qu’elle ait besoin de moi, qu’elle veuille de moi, comme je voulais d’elle. Je voulais pouvoir la serrer dans mes bras, lui confier tout ce que mon cœur gardait depuis si longtemps. Être celui pour qui son cœur battrait.

Il fallait que je la retrouve au-dessus de cette petite colline, que je lui dise, cette fois, je n’avais pas le droit de reculer. Pas maintenant. Il fallait qu’elle sache. Tout, absolument tout. Et j’atteins ce lieu que l’on connaît par cœur, et où on vient si souvent. Je la repère en un coup d’œil, et la rejoins aussi vite que possible, faisant à peine l’effort de prévenir de ma présence, j’ai besoin d’expédier tout ça, de sortir toute mes vérités. J’ai l’impression que le temps est compté. « Il veut absolument que tu lui appartiennes à nouveau. » Je prononce, devant son air aussi surpris qu’affligé. Elle avait peur, et je pouvais le lire dans ses yeux. Ça me fend le cœur, et ça mets mes nerfs à rude épreuve. Je n’ai pas envie de le laisser avoir encore autant d’incidence dans sa vie. « On sait de quoi il est capable… » Je souffle, avant de m’installer à ses côtés, sur le marbre d’un banc, qui connaissait un bon nombre de jolis souvenirs que j’avais avec elle. « Lennon, eh, regardes-moi, je le laisserais pas te faire quoi que ce soit. Je te le promets. » Je murmure, en serrant sa main dans la mienne. « Ne t’en fais pas pour moi. » Je termine, en espérant sincèrement, que ces mots-là, je puisse y croire. On ne sait pas de quoi il est capable, s’il savait ce qui allait suivre. « Mais il faut que je te dise un truc. Ca fait longtemps, et je savais pas comment te le dire, mais je crois que si je te le dis pas maintenant, je ne te le dirais jamais. » Je fini par lâcher sa main, et prendre une nouvelle inspiration. « Je crois que je suis amoureux de toi, Lennon. »

         



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Lennon Kinsella
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MessageSujet: Re: Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) EmptyJeu 11 Mar - 19:13

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Cliff m'a apporté un sentiment de liberté que j'avais jamais vraiment connu, jusqu'à ma rencontre avec lui. Je ne me suis jamais sentie opprimée et j'ai la chance d'avoir une famille ouverte sur la plupart des sujets, mais il a toujours manqué quelque chose. Mon quotidien m'a toujours semblé normal, sans grande saveur et parcourir la ville sous le couvert des étoiles, jouer avec la limite de la légalité m'a procuré quelque chose de nouveau. Un frisson que je n'avais jamais expérimenté avant, l'impression de voir le monde sous un angle différent. Je n'ai jamais vraiment dépassé le cadre et je n'ai jamais rien fait qui ne vaille à mes proches de s'inquiéter, mais ça me suffisait pour exister pleinement. J'exerçais de l'art et je manifestais mes valeurs à travers les murs vierges des différents quartiers qui composaient Los Angeles. Je voguais, la nuit, je savourais la brise sur mon visage, les battements frénétiques de mon coeur dans ma poitrine. L'odeur chimique des sprays qui passaient de ma main à la sienne et ce feu d'artifice qui pétillait dans ma poitrine. Mais le rêve s'était effondré en comprenant que j'errais en compagnie de la mauvaise personne. Que ces discussions n'étaient qu'un tissu de mensonge pour m'attirer dans ses filets. Que des manœuvres bien plus sombres que quelques graffitis se déroulaient dans mon dos, comme si de rien n'était. Que j'avais été naïve de croire à ses diatribes. Nous ne vivions pas dans le même monde et j'avais mis bien trop longtemps à m'en rendre compte.

Mais je n'arrivais pas à dissoudre complètement ces derniers mois passés, parce qu'il y avait Gabriel qui s'était ajouté à l'équation. Et que je refusais de le laisser derrière, comme j'avais pu le faire avec mon ex-petit-ami. Contrairement à Cliff, il avait toujours été honnête, conservant ce caractère taciturne et posé qui l'avait toujours fait passer derrière son comparse. Il n'avait jamais cherché à être spécialement avenant mais j'avais su voir la douceur et la gentillesse qui se cachaient derrière ce regard parfois lointain. Savoir qu'il restait à ses côtés me pétrissait d'inquiétude. Je ne voulais pas qu'il soit blessé, qu'il lui arrive quelque chose à cause de la loyauté qu'il conservait à l'égard de son ami d'enfance. Je me sentais mille fois mieux à ses côtés. En sécurité. Savoir que le brun avait décidé de revenir sur ses pas pour me trouver ne me disait réellement rien qui vaille et j'avais peur qu'il s'en prenne à mes parents ou mon frère pour parvenir à ses fins. S'il était capable de pareilles machinations, je commençais à craindre pour mes proches et je refusais de vivre dans la peur. Et je refusais que le châtain se trouve en danger parce qu'il restait à ses côtés par habitude. Il veut que tu lui appartiennes à nouveau. « Je n'appartiens à personne. » je lâche, avec un rire jaune. Si ce n'est à moi-même. Pourtant, je peux m'empêcher d'être effrayée par l'emploi des mots et de leur signification. Tout ça ne faisait que renforcer mon impression. L'entendre de vive voix, ça me donnait envie de me rouler en boule dans un coin, c'était une nouvelle étape à surmonter. Puis la main de Gabriel se presse dans la mienne et je relève des yeux que j'essaie de ne pas laisser s'humidifier, dans sa direction. « Bien sûr que je m'en fais. » je réponds, irritée. « On sait tous les deux que ça peut mal tourner. Et je tiens à toi, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, Gabe. » je murmure, en resserrant ma prise contre ses doigts. Il faut que je te dise un truc. Mon visage se relève dans sa direction et je sens ma gorge se nouer, mon coeur s'emballer à ces paroles. Ca fait longtemps et je savais pas comment te le dire mais je crois que si je te le dis pas maintenant, je ne te le dirais jamais. Bordel. Ce garçon avait le don pour dire des choses qui venaient secouer ma poitrine de tremblements, chamboulant mon existence toute entière. Je sens mes joues chauffer et je me sens incapable de prononcer le moindre mot. Puis sa main glisse de la sienne, laissant une sensation de fraicheur due à son absence soudaine. Puis je sens mon battant rater une pulsation, puis deux. Je crois que je suis amoureux de toi, Lennon. Mon corps se raidit d'un coup et je n'arrive pas à le lâcher du regard. Il y a quelque chose qui éclate à l'intérieur de moi et je déglutis douloureusement.

Pourtant, ce qui me frappe le plus, c'est ce que je vois dans ses yeux. Comme une acceptation de la défaite. Et ça me fait mal, de le savoir. De le comprendre. Comme s'il s'était déjà fait à l'idée d'être rejeté. Alors qu'il ne savait rien de la cacophonie qui rugissait dans ma poitrine, de la nuée de papillons qui voletaient dans le creux de mon ventre. Je me penche finalement, glissant sur le banc pour me rapprocher, remontant mes mains vers lui pour attraper son visage entre mes mains. Mes pouces glissent sur ses joues d'où repousse une ombre de barbe. Et j'observe ses yeux trop bleus pendant quelques instants avant de prendre la parole. « Tu crois ? » je souffle, avec un infime sourire. « Alors comme ça, on est deux. » je rajoute, en penchant la tête sur le côté, avant de me redresser pour combler pratiquement toute la distance. « Parce que je crois que je ressens aussi quelque chose pour toi, Gabriel Harmon. » je rajoute, à quelques centimètres de ses lèvres. Ce qui se tramait dans le creux de mon coeur ne pouvait pas s'apparenter à une simple tendresse, pas alors qu'une simple de ses paroles arrivait à me rendre aussi pantelante, à désordonner l'intégralité de mon quotidien. Pas alors que je ne m'étais jamais sentie aussi bien aux côtés de quelqu'un, à tel point que je ne me serais jamais vue ailleurs.

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MessageSujet: Re: Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) EmptyMer 14 Juil - 22:41

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La seule question que je me posais vraiment, c’était de savoir où était passé le petit gars avec qui j’avais grandi, avec qui j’avais parcouru les rues tard le soir, alors qu’on était encore que des ados. L’ado, qui dealait juste pour se faire un peu d’argent de poche, et parce que le goût du risque le faisait rire. J’avais sincèrement juste la sensation d’avoir perdu mon meilleur ami, dans l’équation. Je ne savais pas quand, ni comment, mais le résultat restait le même. Je ne reconnaissais pas le jeune homme qu’il était devenu. Je l’avais vu changé, je le savais. Mais je ne pensais pas qu’il prendrait à se point, un pli dans lequel, il me serait hors de question de le suivre. J’avais plus envie de traîner dans de telles combines, c’était plus mon délire, je n’avais pas envie d’être complice des conneries qui le poussait toujours plus loin. J’essayait de m’effacer, au plus que possible. De me faire tout petit. De ne pas faire de vagues, de m’éloigner petit à petit. Mais je restais pour elle. Je savais qu’il n’avait pas accepté leur rupture, et qu’il avait toujours voulu la récupérer, c’était une couverture facile, de s’entourer de sa famille. Ils étaient bien réputés, c’était une bonne famille. Le père médecin, le fils architecte, et un nom qui résonnait dans toute la ville. Autant dire qu’il aurait pu gagner le jackpot, s’il avait su la garder. Mais ce n’était pas possible. Il ne pouvait pas la récupérer, et penser qu’il pouvait encore l’avoir pour lui. Rien que cette pensée me rendait malade. Lennon, était de l’or pur, quand il n’était rien d’autre qu’une épine dans le pied. Je refusais qu’il ait encore ne serait-ce qu’un œil sur elle. Il avait loupé sa chance de la rendre heureuse, et de faire pour une fois dans sa vie quelque chose de bien, tant pis pour lui.
J’avais passé du temps avec Lennon, suffisamment, pour savoir qu’il était hors de question qu’elle retombe dans ses filets à nouveau, elle méritait bien mieux que de trainer dans des affaires du genre. C’était hors de question qu’il ne bouge ne serait-ce qu’un petit doigt pour la récupérer. Je voulais simplement qu’elle soit heureuse. Je savais que ce que je m’apprêtais peut-être à faire, ça allait complètement foutre en l’air définitivement mon amitié avec Cliff, mais au point où j’en étais, c’était Lennon avant tout. Ça faisait bien longtemps qu’il n’y avait plus d’amitié entre nous, de toute manière. Je voulais la garder à mes côtés, pouvoir garder un œil sur elle. La protéger. « On n’est bien d’accord, tu es loin d’être sa propriété. Mais il te convoite. Il sait tout ce qu’il pourrait avoir, avec toi. » Je souffle. Lennon était une femme indépendante, qui n’appartenait à personne, c’était certain, mais il la convoitait avec une force qui dépassait l’entendement. Qui avait tendance à me faire flipper. Je ne voulais pas qu’elle se pense en danger, je m’étais fais la promesse, il y a un peu trop longtemps, que je veillerais sur elle. Quoi qu’il m’en coûte. « Il ne m’arrivera rien à moi, moi je m’en fiche. C’est toi qu’il faut protéger. » Je souffle, les sourcils froncés. Un jour j’arriverais à me sortir de son giron, je ne savais pas quand ni comment, mais je ne pouvais pas rester plus longtemps tout en sachant ce que j’allais faire. C’était peut-être insensé, et j’allais très certainement prendre le refus du siècle, mais si c’était la chose à tenter, j’avais peur de ne jamais avoir l’occasion de le faire plus tard.

Les mots sortent, refoulés depuis trop longtemps, ils sont presque un soulagement, quand ils franchissent la barrière de mes lèvres. JE ne sais pas si c’était réellement la bonne solution, je craignais bien que non, mais j’étais prêt à tenter le risque. J’avais tu mes sentiments depuis si longtemps, accepté le fait que c’était lui, et pas moi. Je l’avais tellement vue, le regarder avec les yeux brillants, les yeux qui voulaient tout dire, que j’étais certain, que jamais, ce ne serait réciproque. Pourtant, son corps s’approche, et ses mains viennent se poser sur mes joues, nos yeux se captent, se retiennent prisonniers. Nos visages ne sont qu’à quelques centimètre à peine l’un de l’autre, et j’ai le cœur qui bats furieusement dans ma poitrine. Parce que je crois que je ressens aussi quelque chose pour toi, Gabriel Harmon. Mon cœur lâche et je mets quelques secondes à intégrer vraiment les mots qui s’échappent de sa bouche et qui me parviennent. « Vraiment ? » Je murmure, alors mes yeux bifurquent sur ses lèvres, avant de remonter comme une question silencieuse. Finalement, je viens frôler ses lèvres des miennes, pas un vrai baiser, simplement les effleurer. Comme si c’était irréel. J’avais du mal à réaliser. « Ca fait tellement longtemps… Je crois que je suis tombé amoureux la première fois que j’ai posé les yeux sur toi. » Ma voix n’est qu’un murmure, alors que mon front s’appuie contre le sien, et que rien, ne saurait calmer le rythme infernal de mon cœur.

Peut-être que j'avais bien fait, de me jeter dans le grand bain.



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MessageSujet: Re: Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) EmptyJeu 15 Juil - 10:41

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Il te convoite. Il sait tout ce qu’il pourrait avoir, avec toi. J'ai l'impression de recevoir un coup de poing en pleine poitrine. Je suffoque quelques secondes, avalant difficilement ma salive. Je crois que c'était ce qui me faisait le plus mal, sur l'instant. Avoir posé sur un piédestal un homme opportuniste qui ne voyait que ce que je pouvais lui apporter grâce à mon nom de famille. Et peut-être que je l'avais toujours su, au fond de moi. Qu'est-ce que j'avais pu être conne de croire qu'il s'intéressait réellement à moi. Qu'il ressentait quelque chose pour la petite bourgeoise en quête d'aventure que je représentais à ses yeux. La famille Kinsella possédait une profonde influence sur la ville. Mon grand-père et ses investissements fonciers, mon père et sa notoriété dans le monde de la chirurgie. Oncle Kevin et Blake, dans l'architecture. Même ma mère, l'unique exception à son époque dans ce monde de richesse et de pouvoir. Qui avait réussi à se faire un nom, qui avait enfin trouvé sa voie et qui régalait le monde du spectacle avec son caractère impétueux ainsi que ses cheveux aux couleurs chatoyantes. S'il m'avait, il touchait le jackpot. Et je comprenais enfin pourquoi il cherchait tant à me récupérer. Même si une infime et naïve partie de moi avait cru que c'était à cause de ce que l'on avait pu partager. Je ne l'aurais pas accepté pour autant parce que je ne ressentais plus pour lui si ce n'était une rancoeur et de la crainte. Mais ça aurait été moins douloureux à avaler, en tout cas. « Il n'aura rien. Ni de famille, ni de moi. Pas un centime, une parole ou un regard. » je murmure entre mes dents, écœurée. Avant de resserrer mes doigts dans les siens, levant les yeux dans sa direction. Évidemment que je m'inquiétais pour lui. Il comptait, pour moi. Bien plus que je ne voulais me l'avouer. Et je connaissais assez Cliff pour avoir peur de sa réaction. Il pouvait arriver n'importe quoi et je ne saurais jamais me le pardonner s'il arrivait quelque chose à Gabriel par ma faute. « Moi je ne m'en fiche pas ! » je gronde à son encontre, en le voyant se résigner face à son destin. Je voulais le protéger, tout comme il avait su le faire pour moi. Je refusais qu'il s'éloigne ou qu'il souffre à cause de moi. « Promets-moi de faire attention à toi. S'il te plaît. » Mon ventre est noué par l'appréhension et je cherche une réponse, quelque chose dans ses iris céruléens.

Pour une fois, j'étais prête à user de mon patronyme, de son prestige. Parce que c'était pour la bonne cause, pour venir en aide à une personne qui m'était précieuse.

Puis les paroles du châtain s'échappent de ses lèvres et viennent me percuter avec la force d'un trente-trois tonnes. Je crois que je suis amoureux de toi, Lennon. Hypnotisée par la couleur de ses yeux et les émotions qui les traversaient, je suis incapable de produire le moindre mot. Je crois que le pire, c'est d'apercevoir une forme de résignation dans son regard. Comme s'il s'attendait à rester là, avec ses sentiments. Sans recevoir la moindre réponse. Comme si tout était déjà joué. Comme si rien n'était possible. Pourtant, il y a mon  coeur qui bat follement dans ma poitrine, une douceur chaleur qui se répand tout autour, quelque chose qui éclate dans le creux de ma tête. Et je me rapproche de lui, mes mains venant encadrer son visage. Mes paumes reposant sur cette ombre de barbe qu'il se plaisait à laisser pousser. Ma gorge est serrée par l'émotion, mes doigts légèrement tremblants. Parce que je ne pouvais imaginer qu'une simple tendresse à son égard, en voyant l'émoi que ses paroles provoquaient à l'intérieur de moi. Tout avait été étouffé, relégué, à peine considéré à cause de la passion que j'avais pu ressentir pour Cliff. Mais Gabriel, c'était tout autre chose. C'était un sentiment d'une douceur incomparable. Je me sentais en sécurité. Je me sentais chérie. Je pouvais entrevoir la possibilité d'un avenir, parce qu'il avait toujours les deux pieds sur terre. Mes lèvres flottent à quelques centimètres des siennes, en attente. Mes mots l'atteignent et je me sens terriblement fébrile. Mais sa réaction me tire un sourire attendri. « Vraiment. » je murmure, sans le lâcher du regard ne serait-ce qu'une seule seconde. Mais la caresse fantôme de sa bouche me fait fermer les yeux, un violent frisson me traversant toute entière. Je crois que je suis tombé amoureux la première fois que j’ai posé les yeux sur toi. Sa confession me vole quelques battements de coeur et je déglutis douloureusement. Oh, Gabe. L'instant est troublé par une émotion désagréable quand je pense à tout ces moments passés à trois. À ce qu'il avait du voir et ressentir. Mon pouce effleure à nouveau sa peau et je savoure la chaleur de celle-ci quelques secondes. « Il faut croire que je suis un peu longue à la détente. » je susurre, frémissant à la sensation de son souffle s'échouant contre mon visage. « Mais il va falloir prendre tes responsabilités, maintenant. Je suis une femme très exigeante. » Mes paroles dénotent de mon regard taquin et je sais qu'il comprend. Je n'ai jamais été très douée pour exprimer mes sentiments mais j'étais certaine qu'il savait que c'était équivalent à un "oui". Puis mes mains glissent pour atteindre sa nuque, jouant avec les mèches couleur châtaigne. « Embrasse-moi. » Je n'avais jamais voulu quelque chose aussi désespérément. « S'il te plaît. » je le supplie presque, d'une voix faible.

     

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MessageSujet: Re: Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) Do I wanna know, if this feeling flows both ways ? (Lenniel #2) EmptyMer 8 Sep - 22:27

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Lennon était un trésor. Chacun avait sa manière de l’interpréter. Chacun sa manière da la voir. A mes yeux, elle était un diamant brut, une véritable pierre précieuse. Elle avait une véritable force de caractère, elle était libre, indépendante, et on ne demandait qu’à l’aimer. Moi je la voyais pour ce qu’elle était. Pour cette femme forte et incroyable qu’elle était. Pour l’âme qu’elle abritait, cette générosité, ce sourire à en faire tomber n’importe quoi sous le charme. C’était indéniable. Même un aveugle saurait voir combien elle est extraordinaire. Lui, au contraire. Il la convoitait comme un trophée que l’on expose. Un être humain qui ne mérite même pas le respect d’un amour loyal et sincère. Je m’étais parfois demandé s’il l’avait vraiment aimé un jour. S’il n’avait pas déjà vu en elle, le moyen d’accroître son pouvoir, sans que je ne m’en rende vraiment compte. Et ça me faisait peur. Peur de me dire qu’un jour peut-être il avait eu plus d’appétit de pouvoir, que d’amour pour elle. Il était loin du meilleur ami avec lequel j’avais grandi. Avec lequel j’avais certes pris un chemin pas des plus standards, ni des plus sains et équilibrés. Mais on était comme les doigts de la main, jusqu’à ce qu’il ne change, et qu’on se retrouve à se regarder avec méfiance, comme des étrangers. Jusqu’à ce que son ambition, ne prenne le pas sur notre amitié. Il n’en restait que des miettes, et ces dernières, s’envolaient lentement au gré du vent. L’espoir de voir notre amitié renaître qui s’amenuise d’autant plus que je m’apprête à enfin vider mon sac. Je n’étais pas certain de la suite, mais j’étais prêt à accepter les conséquences de ce que cela engendrera. Tout du moins, si elle répond à mes aveux par la positive. Si perdre mon meilleur ami ne me faisait plus peur, la perdre elle, me briserait sûrement le cœur. « Je ne peux pas te promettre quoi que ce soit Lennon. Il est imprévisible, colérique et capricieux. Mais je vais essayer. » Je lui réponds. Je savais ce qui pouvait m’attendre, mais j’étais prêt à accepter ce qui m’attends, une fois les barrières franchies, parce que je ne pourrais pas revenir en arrière.

Je m’étais tut suffisamment longtemps, pour comprendre qu’il était temps. Je ne rattraperais pas le temps perdu, mais que je pouvais encore tenter ma chance.

J’étais tombé amoureux d’elle au premier jour. Au premier regard. Sans demander, dire ou montrer quoi que ce soit. Laissant le silence me bâillonner, pour qu’elle puisse être heureuse. Elle le semblait, du moins. J’étais pourtant persuadé d’être capable de lui donner mieux. A ma manière. On n’a pas de grandes maisons, et je n’étais pas du genre à fréquenter les hautes sphères comme elle, mais j’avais un amour sincère, et une loyauté sans failles à lui offrir. Une certaine sécurité. Le contact de sa main me tire un léger frisson de confort. Sa chaleur autant que sa douceur sont délectables. Aujourd’hui, je n’ai plus à taire le rythme fou de mon cœur. Je n’ai plus à retenir ces regards que je pouvais avoir envie de poser sur elle. Plus à me mettre en retrait, comme quand elle tenait sa main, quand elle déposait ses lèvres sur le coin de sa bouche. Les étreintes, les balades, les mots chuchotés. Tout ce que j’ai vu en me retenant d’hurler tout ce que je ressentais pour elle. Tout ce que j’ai rêvé d’avoir, qui pourrait finalement m’être destinés à partir de maintenant.   « J’aurais été prêt à t’attendre encore. » Je murmure sur un ton mi-amusé. N’ayant pas complètement tord sur le point. J’étais habitué à attendre. J’aurais pu patienter encore un peu. Mais je ne voulais pas. Attendre aurait été prendre le risque de la voir m’échapper encore. Ce n’était pas ce que je voulais. « Je suis prêt à me plier à la moindre de tes exigences. » Je réponds en souriant à ses mots. Je savais ce qu’elle sous entendait, et je ne pouvais pas être plus heureux. Le cœur qui bats à dix mille à l’heure, qui éclate d’une joie sans pareille. Des sentiments forts, qui déferlent dans tout mon corps. Puis il y a ce soulagement, comme une douce chaleur qui se répand dans mes veines. Enfin. Doucement ms mains se glissent sur sa taille, tandis que la sienne voyage à l’arrière de ma tête, et son contact m’électrise, comme ce soir-là, où tapis dans l’ombre, plus proches que jamais, on s’était redécouverts. A sa supplique, mon cœur loupe un battement, avant que je ne vienne lentement poser mes lèvres sur les siennes, pour de vrai, cette fois. J’en savoure toute l’entièreté. Libéré du silence, c’était finalement notre moment. « Je t’aime, Lennon. Si tu savais combien je t’aime… » Je murmure après avoir mis fin à ce baiser. Le premier d’une longue série. Le reste de l’après-midi s’est faite plus douce, et agréable. Je n’avais plus de poids sur le cœur, et je n’en étais que plus heureux. Lorsque je la ramène chez elle alors que le soleil avait commencé à décliné, je me suis vraiment rendu compte de la chance que j’avais.

L’attente était peut-être longue, mais elle en valait la peine, et j’étais prêt à recommencer, si ça signifiait que cette finalité, était la nôtre, dans tous les univers possibles. Peu importe ce que demain nous réserve, j’avais maintenant sa main dans la mienne, fermement maintenue, de peur de la voir s’envoler un jour.




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