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Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2)

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Hugo Grimm-Black
Deuxième génération

Hugo Grimm-Black


Date de naissance : 15/04/1999
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MessageSujet: Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) EmptySam 26 Déc - 19:50

The-Girl-Who-Lived
Rey & Hugo

 « Rappelle-moi ce qu'on fait là ?? » je lâche, d'un ton parfaitement désabusé. Pour me récolter le regard intensément noir de mon meilleur ami, qui se permet même un coup de poing dans mon épaule.  « C'est toi qui m'a forcé à venir, j'te rappelle. Porcinet voulait faire une expérience sociale, aux dernières nouvelles. » Ah.  « Ah oui. C'est juste. » Résultat ? Absolument pas concluant. Je pourrais même dire que je m'emmerde royalement. Imaginez juste une grande maison utilisée à mauvais escient par de jeunes adultes pour festoyer. Mais pas le mauvais escient auquel vous pensez. Enfin si. Les beuveries habituelles, mais dans un décor qui me donne personnellement envie d'aller vomir. Il y a du rouge et du rose partout, il n'y a pas un centimètre carré qui n'est pas paré de coeurs ou de voiles nacrés vaporeux et même les boissons sont teintées dans les couleurs de "l'amour". Je peux même voir des couples s'essayer à la spéléo dans la gorge de leur autre moitié, sans la moindre vergogne. Urgh. Comment est-ce que j'avais pu avoir la moindre envie de me promener là-dedans et surtout d'y rester ? Mais bon, j'avais réussi à traîner l'homme de ma vie dans mon sillage et c'était déjà moins barbant en sa compagnie. Surtout quand on peut critiquer absolument tout le monde comme de parfaites commères et sans la plus petite once de honte. Il faut bien s'occuper pour passer le temps. Et puis tout était devenu un prétexte pour m'occuper la tête, pour penser à autre chose. Pour me divertir et ne plus voir des scènes terrifiantes se jouer devant ma rétine à des moments parfaitement inattendus. Je préférais largement être témoin d'un scandale entre Brandon et Brittany qui se séparaient pour la 49587676ème fois que de devoir subir des réminiscences de ces quelques heures de terreur.

Puis c'est amusant, en tout cas pour moi, d'observer les êtres humains se sociabiliser entre eux et surtout d'analyser la manière qu'ils avaient de le faire. Parce qu'il y avait autant de personnes que de moyens d'y parvenir. Du plus subtil traquenard à la parade nuptiale sans la moindre finesse. Et c'était ce qui m'intéressait le plus, en fin de compte. Les interactions et les conséquences qui en résultaient.

Après le poing de Winnie, c'est son coude qui vient se loger dans mon biceps et mon regard glisse dans sa direction, sans pour autant pivoter la tête.  « Quoi ? » je l'interroge, avant que ses yeux ne se plissent, son sourire s'élargissant au fil des secondes. Il m'avait détourné de l'étude de deux spécimens plutôt hilarants alors j'espérais que c'était pour une bonne raison.  « Je vois ta rouquine à tendance rougissante dans le périmètre. » Et peut-être que je lâche un "Où ça ??" un peu trop enthousiaste pour garder une certaine crédibilité. Mais fichtre, la demoiselle est trop amusante et ma soirée vient de prendre une nouvelle tournure. Agréable, on s'entend. Je fais signe à Erwin de me suivre et nous fendons la foule à coup de petits mouvements pour faire s'écarter la plèbe, libérant le passage. Jusqu'à atteindre la silhouette apparemment plutôt mal à l'aise de Rey, qui se tient dans un coin, un verre à la main. Sa chevelure flamboyante et son visage délicat font rater un battement traître dans ma poitrine et je fronce les sourcils. « Bonsoir, charmante guerrière. » je la salue, avec un sourire ravageur tamponné Grimm-Black avant de guetter le périmètre de part et d'autre de la jeune femme.  « Ton abrut- » Je sens plus que je ne vois le pied de mon meilleur ami appuyer violemment sur le mien et je le foudroie du regard avant de rapidement reprendre.  « Pas de petit-ami à l'horizon pour te tenir compagnie ? Ou est-ce que je risque de me faire abîmer mon merveilleux visage juste pour t'avoir adressé la parole ? » je lâche, néanmoins, un faceplam norwoodien résonnant dans mon dos.

On ne change pas les bonnes habitudes.

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Rey Gutierrez
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MessageSujet: Re: Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) EmptyLun 28 Déc - 22:38

I shouldn't be listening to my heart.
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Je n’avais aucune envie d’être là. Je détestais les soirées étudiantes pour tout ce qu’elle sous-entendait et déclenchait, et je ne comprenais pas le concept même de faire une immense fête pour célébrer la Saint-Valentin. Malgré mon avis bien tranché sur cette fête que je pensais purement commercial, j’aurais préféré passer ma soirée en tête à tête avec mon petit-ami, plutôt qu’au milieu d’une trentaine d’inconnus, presque tous plus ivres les uns des autres. Je me faisais l’effet d’un poisson clown au milieu d’un banc de sardine et plus les minutes passaient, plus je regrettais ma décision. Je n’aurais jamais dû accepter de venir et à l’heure qu’il est, je serais emmitouflée sous un couverture bien douce, à manger du pop-corn devant un bon film en compagnie de mon père. Et c’était tout ce dont j’avais besoin en ce moment. Certainement pas de toute cette foule qui se meut sans se soucier de qui se trouve dans sa trajectoire et de cette musique assourdissante dont les basses, bien trop puissantes, me font rater plusieurs battements de cœur. Mais j’étais bien trop gentille et je n’avais pas eu la force de refuser, puis de parlementer pendant des heures quand Brandon m’avait invité. Le problème, c’est que je m’attendais très certainement à quelque chose de bien plus… intimiste. Mais venant de lui, j’aurais dû me douter que ce serait, évidemment, tout le contraire. « Tu vas vraiment tirer la gueule toute la soirée ? » qu’il me demande, en soupirant, non sans une pointe d’agacement. Je le dévisage quelques secondes, partagée entre l’envie de lui partager le fond de ma pensée ou de simplement hausser les épaules. « Moi qui croyais que ça te ferait plaisir de passer la soirée avec moi… » Il était là, le nœud du problème. C’est avec lui, et seulement lui, que je voulais passer un peu de temps. Pas lui et un bataillon d’anonymes. Mais j’imagine que c’est mieux que rien. « Désolée. » je souffle. « Évidemment que ça me fait plaisir. » je termine, en lui adressant un petit sourire. Mensonge.

Une vingtaine de minutes plus tard, il m’abandonne pour rejoindre un groupe d’amis et je me retrouve toute seule, avec l’envie de prendre mes jambes à mon cou pour fuir le plus rapidement possible. Mais je ne suis pas venue par mes propres moyens et je n’ai pas envie de prendre un Uber toute seule pour rentrer. Je suis donc condamnée à subir les heures jusqu’à ce que Brandon se lasse. Ou que la fête prenne fin à cause de l’arrivée de la police, ce qui devrait finir par arriver, au vu du bruit incessant et du quartier où on se trouve. Encore un gosse de riches qui profite de l’absence de ses parents pour se faire bien voir auprès de ses camarades de classe, mais je n’étais pas certaine que sa notoriété à l’université intéresse les voisins. Je décide donc de m’éloigner de toute cette effervescence pour me trouver un coin plus tranquille, me servant un verre au passage. Je ne bois que très peu, pour ne pas dire jamais, et j’ignore pourquoi aujourd’hui, j’ai décidé que ce serait différent. Tout ce que je sais, c’est que je vais bien avoir besoin d’un peu d’alcool dans le sang pour tenir et supporter le cauchemar dans lequel je m’étais mis. Puis je sors mon téléphone du sac qui pend à mon épaule, ouvrant ma conversation avec Joanie, le cœur serré. Les derniers messages sont tous de moi, et restent sans réponses depuis maintenant quatre longs mois. Je me raccroche à l’espoir qu’elle pourra les lire un jour, je réponds à ce besoin presque constant de tout lui raconter, dans les moindres détails, tout ce qu’il m’arrive. Par peur d’oublier quelque chose quand je vais la voir à l’hôpital, par crainte qu’elle ne s’en souvienne pas. Je voulais que les mois qu’elle passerait endormie, elle puisse en rattraper une partie. Et je devais sans doute passer pour une folle, mais ça m’aidait à tenir, à apaiser, rien qu’un tout petit peu, mon cœur meurtri par son absence. Parce qu’elle me manquait terriblement. Alors je commence à tapoter sur mon clavier le résumé des dernières heures avant d’être interrompue par une voix que je pourrais reconnaître entre mille. Hugo. « Bonsoir. » je réponds en relevant la tête dans sa direction, sans doute déjà en train de rougir à cause du surnom alors que je n’avais toujours rien d’une guerrière et de son incroyable sourire. Je l’observe, lui et son ami, en silence avant de sourire devant sa remarque avortée. Mon copain était un abruti, oui, il pouvait le dire. « Non. Il est… » Très bonne question. Je n’en ai pas la moindre idée, je l’ai perdu de vue depuis un moment, déjà. « Sans doute en meilleure compagnie. » je termine, en détournant le regard quelques secondes, le temps de verrouiller mon écran et de ranger mon smartphone. « Tu n’as pas à t’inquiéter pour ton merveilleux visage. » Et au moment où je percute ce que je suis en train de dire, c’est déjà trop tard. Bon sang. Évidemment qu’il a un visage merveilleux, mais ce n’est vraiment pas le genre de choses qu’on dit à quelqu’un quand on est en couple. Alors je m’empresse de changer de sujet, me maudissant intérieurement pour avoir parlé avant de réfléchir. « Je… Euh… » Embraye, Rey, plus vite que ça. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Voilà, ça, c’est une question pertinente et un sujet nettement moins glissant.


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MessageSujet: Re: Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) EmptyMar 5 Jan - 15:57

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Rey & Hugo

Si je me déplace pour faire profiter au commun des mortels de mon incroyable présence, c'est seulement parce que je suis intéressé par les échanges humains. Par la manière dont le cerveau traite les informations dans un but social, dont l'être lambda va se servir pour rebondir à son tour et essayer de créer des liens avec ses congénères. La Saint-Valentin était une reprise d'une coutume ancienne, détournée dans un but purement commercial pour faire exploser les ventes de chocolats, de roses rouges et de bagues de fiançailles. Alors que ce n'était qu'un jour comme les autres, au final. Il n'y avait que les gens stupides pour oser affirmer leur amour en ces vingt-quatre heures sacrosaintes alors qu'ils auraient mieux fait de le dispenser au quotidien. Regardez, mes parents travaillent le quatorze février et finissent leur journée à manger des sushis sur le canapé en regardant Netflix. C'est ce que j'appelle des êtres évolués. Donc je ne venais pas pour le plaisir de me gaver de chips et boire de la bière de mauvaise qualité, contrairement à la majorité des gens présents ici. Je venais pour la science, pour l'étude scrupuleuse de mon prochain. Et aussi pour me divertir, je l'avoue. Voir des mecs galérer à choper des meufs pour se prendre un vent magistral à la fin, c'était un spectacle à ne pas manquer.

Oui, excusez-moi d'avoir un charisme à démonter des portes blindées mais je n'ai pas ce problème, bien heureusement.

Présentement, je me contente de siroter un verre de punch, pour changer des bières de mauvaise qualité. Le choix était vite fait, vous pensez bien. Et mes yeux papillonnent ici et là, s'arrêtant sur des groupes de personnes, des couples qui s'enlacent, voguant à un célibataire désespéré d'attraper quelqu'un dans ses filets avant de revenir sur un trio de quarterbacks qui observent également la foule, en quête de proies à embobiner pour la soirée. Trop prévisibles. Espérant avoir la chance d'analyser quelques scènes particulièrement juteuses jusqu'à ce que le coude de Winnie ne se loge dans mon biceps, pour m'inciter à regarder sur la gauche. Mes yeux rencontrent une crinière flamboyante et je sens mon coeur louper quelques battements. Urgh. Depuis quand il est dysfonctionnel comme ça ??? Saleté. Mais mes jambes se mettent en mouvement de leur propre chef et j'attrape le poignet de mon meilleur ami pour le traîner à ma suite. Atteignant rapidement la rouquine après avoir fendu la foule comme Moïse fendit la Mer des Joncs. Oui ce n'est pas réellement la Mer Rouge. Je suis un être cultivé, ne me remerciez pas. Je capte son visage légèrement peiné avant de la saluer, usant de nos souvenirs en commun, de cette petite conversation dans sa chambre d'hôpital. Elle aurait beau dire ce qu'elle voulait, elle restait une guerrière. Une battante. Une survivante. Et je l'admirais pour avoir continué de se battre quand le monde explosait autour d'elle. Je me retiens à peine d'insulter son petit-ami en guise de banalités, sauvé de justesse par le pied d'Erwin qui écrase soudainement le mien. Mais si mon visage était traversé par une sorte de malice à sa vue, mon sourire se fane en voyant ses traits se parer à nouveau d'une expression lointaine. Et ça confirmait tout à fait que son copain était une pauvre merde qui ne la méritait pas. Mais ça, je le savais déjà. Et je soupçonnais qu'elle le savait aussi.  « Il n'y a pas plus charmante compagnie que la tienne. » je susurre, avec un léger sourire. Avant de lui demander s'il était possible que la fameuse déjection humanoïde ne vienne pour encastrer mon beau visage dans un quelconque mur. Mais elle me rassure rapidement et ça me conforte dans l'idée que je peux requérir sa présence un peu plus longtemps. En plus d'agrandir le sourire qui fleurit sur mes lèvres, au compliment qu'elle s'est gardée de retenir.

"Qu'est-ce que tu fais là ?"  « Oh, tu sais, j'aime bien faire des travaux complémentaires pour les cours. Des expériences d'analyse sociale, tout ça, tout ça. » je souffle, les yeux pétillants. Avant qu'une sonnerie de téléphone familière ne retentisse dans mon dos, me faisant pivoter dans la direction de Winnie. « C'est ma mère. » lâche-t-il pour seule et unique indication, me faisant lever les yeux au ciel. Puis il me lance un signe victorieux du pouce, jouant des sourcils en m'indiquant Rey du regard et je me retiens de lui mettre une claque dans la nuque. « C'est ça, barre-toi espèce de faible. » je lui murmure alors qu'il se retourne déjà pour partir trouver un coin où répondre à la femme qui était capable d'appeler le SWAT pour le retrouver s'il ne décrochait pas à la deuxième sonnerie. Alors je finis par revenir à la jolie rousse, tendant mon bras dans sa direction, avec un sourire complice.  « Vu que tu as l'air de t'amuser autant que moi, je te propose d'aller trouver un endroit plus sympathique pour converser. » je roucoule, terminant mon verre d'une traite avant de le poser sur la table.  « Si ça te convient, évidemment. » J'espérais sincèrement ne pas tendre mon bras pour rien et surtout ne pas passer pour un con. En plus, j'avais vraiment envie de passer du temps avec elle. Et contrairement à certains, j'étais prêt à lui accorder autant de temps qu'elle voudrait m'en laisser.


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MessageSujet: Re: Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) EmptyDim 17 Jan - 17:20

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Est-ce que la présence d’Hugo à cette soirée changeait la donne ? Sans doute un peu oui. Et je ne pouvais pas m’empêcher de m’en réjouir, alors que je savais pertinemment que je ne devrais pas. Je savais que je ferais mieux d’essayer de retrouver mon petit-ami, de faire en sorte qu’on passe la soirée ensemble, comme le voulait la coutume de cette maudite fête des amoureux. Mais je n’en ai pas envie. Il m’avait traîné ici sans réellement me demander mon avis, sans s’inquiéter de ce que moi, je voulais réellement pour cette soirée, avant de me mettre de côté pour rejoindre ses amis. Et je ne comprenais pas pourquoi il avait tant insisté pour que je l’accompagne à cette fête si c’était pour m’abandonner à la première occasion, sans le moindre mot, en plus de ça. J’avais l’impression d’être relayé au rang d’objet, de n’être là que pour faire acte de présence et lui permettre de m’exhiber en cas de besoin. Je n’arrivais même plus à savoir pourquoi je tentais de sauver notre couple. On partageait trop peu de bons moments ensemble, l’alchimie qu’on avait pu avoir au début avait disparu, de mon côté en tout cas. Et vu sa tendance à me fuir dés qu’il le pouvait, il ne faisait aucun doute que lui aussi. En fait, il n’y avait sans doute plus rien à sauver. D’ailleurs, je n’étais même plus certaine de mes sentiments. Est-ce que ce que je ressentais pour lui était une réalité ou ce que j’essayais de me faire croire, par peur de tout gâcher ? Je n’en savais rien, mais j’étais sûre d’une chose, c’est que je commençais à sérieusement apprécier la compagnie du brun. Bien plus que celle de Brandon, en tout cas. Et je me sens piquée un fard devant la remarque d’Hugo, me sentant soudainement très mal à l’aise. Je ne savais jamais sur quel pied danser avec lui, comment me comporter quand il était  avec moi. Je n’arrivais pas à savoir si il était simplement comme ça avec toutes les filles ou s’il essayait réellement de me draguer. Mais la deuxième option me paraissait tellement inconcevable, que je préférais opter pour la première. Il était simplement… attentionné et gentil ? Pas de quoi permettre à mon cœur de s’emballer de la sorte, et pourtant. « Ou que la tienne… » je fini par lâcher, me mordant ensuite la langue, avant de tenter de me rattraper, maladroitement. « Ce que je veux dire c’est que, je t’aime bien. » Oh, bon sang de bois. Je viens vraiment de dire ça ? Merde. Merde, merde, merde. « Enfin, j’aime bien passer du temps avec toi. » Je crois que je ferais mieux de me taire avant de finir par vraiment regretter les mots qui s’échappent de ma bouche.

Mais j’enchaîne les bourdes et c’est presque si je n’entends pas le rire moqueur de Joanie dans mon esprit. Si elle était là, elle se fendrait bien la poire, c’était certain. J’avais l’impression que sa simple présence à mes côtés réussissaient à rendre mon cerveau à l’état de gelée, et je n’étais pas sûre d’apprécier cette sensation, encore moins sa capacité à me faire perdre mes moyens aussi finalement. Je change finalement de sujet, en essayant de me concentrer sur ses paroles et non pas sur son incroyable visage, mais ça me semble peine perdue. Je crois que je pourrais me noyer et que je n’aurais certainement pas dû boire prendre un deuxième verre de punch. La sonnerie du téléphone de son ami me tire de ma contemplation et je ferme les yeux quelques secondes, le temps de retrouver mes esprits et apaiser les battements irréguliers de mon cœur. Puis mes yeux croisent les iris d’Hugo et je cligne plusieurs fois des paupières devant son invitation. Oui, je m’ennuie. Non, je n’ai définitivement pas envie de rester ici, surtout si c’est pour me retrouver toute seule des heures durant. Entre passer un peu de temps avec Hugo, loin de toute cette effervescence ou subir la soirée jusqu’à ce que mon, supposé, petit-ami, se rappelle de mon existence, le choix était vite vu. Mais bon sang, je n’étais justement pas venue seule et j’avais l’impression de trahir Brandon en m’éclipsant sans même l’avertir. Mon cerveau se met à tourner à plein régime, pesant le pour et le contre. Je fini par me résigner, vidant à mon tour mon verre et le poser à côté du sien, sur la table. Après tout, pourquoi pas ? Brandon ne s’était pas gêné pour m’abandonner, je ne voyais pas pourquoi je n’avais pas le droit d’en faire tout autant. « Je crois que ça me convient même très bien. » je réponds, un sourire sur les lèvres, acceptant le bras qu’il me tend.

On se dirige finalement vers la plage, située quelques mètres derrière la maison et je pousse un soupir d’aise en sentant le vent casser mon visage. Tout est tellement plus calme ici. On entend le lointain écho de la musique, mais le bruit des vagues est bien plus fort et je crois que je ne me lasserais jamais de les écouter. Je retire finalement mon bras de celui d’Hugo, m’arrêtant quelques secondes pour retirer mes baskets en toile. Puis je me tourne dans sa direction, la tête légèrement penchée sur le côté. « Une petite baignade, ça te tente ? » je propose sans vraiment attendre une quelconque réponse de sa part. D’un simple mouvement, je retire les bretelles de ma robe, la laissant glisser jusqu’au sol, avant de partir en courant en direction de l’océan.


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MessageSujet: Re: Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) EmptyVen 22 Jan - 16:37

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Rey & Hugo

Qu'on soit clair, tout le monde savait que le copain de Rey était un immense abruti doublé d'un queutard. Et si elle n'en était pas certaine, elle devait au moins s'en douter. Déjà, Brandon. Je n'ai pas besoin de plus d'explications. C'est tout pour moi. De plus, j'avais eu le temps de les voir ensemble et d'observer la manière dont il se comportait avec la rouquine, ce qui s'était révélé être une très mauvaise idée. Pour les deux qualités dont je l'ai affublé un peu plus haut, essayez de suivre. J'avais un conception du couple plutôt particulière parce que mes parents passaient leur temps à se lancer des vacheries à peines déguisés, quand ils n'étaient pas en train de s'offrir des coquillages de l'amour éternel. Et non, on ne peut pas s'en douter quand on voit la tronche de mon père. Effectivement. Mais j'ai été élevé dans le respect de l'autre - oui ne dirait pas non plus mais sachez que je suis toujours politiquement correct avec mes congénères - et le voir la traiter d'une manière aussi dégradante me faisait dresser les cheveux sur la tête. Elle ne le remarquait peut-être pas, mais tout ce que je voyais c'était un maître qui tirait sur la laisse de son chien, quand il ne l'abandonnait pas dans un coin un jour sur deux. Il se pavanait avec elle quand il en ressentait le besoin avant de la délaisser quand il trouvait mieux à faire ailleurs. Et je ne parlais pas d'aller enfiler des perles. Il n'y avait aucun égard pour ses sentiments, encore moins pour son bien-être et je ne comprenais pas comment on pouvait se comporter d'une manière aussi affligeante avec la personne que l'on était sensé "aimer".

De plus, je ne pigeais pas pourquoi elle n'avait toujours largué ce bouffon qui ne la méritait certainement pas. Mais je n'étais personne pour influencer dans sa vie, rien d'autre qu'une connaissance qui lui trouvait un intérêt particulier. Oui, je pouvais dire que je l'appréciais et qu'elle m'intriguait énormément. Que trouver le moindre stratagème pour la voir se tortiller de gêne et bafouiller, les joues rosies, était infiniment divertissant. Cependant, je continuais de me poser des questions à son sujet. Qu'est-ce qui la rattachait encore à lui, vu le peu de considération qu'il avait pour elle ? Cependant, je ne savais rien de ce qui les liaient l'un à l'autre et je n'avais rien dire sur leur relation. Je me contentais simplement d'apprécier sa présence et les quelques moments passés en sa compagnie. Rey était vive et dotée d'un certain humour, elle portait une grande attention aux personnes qui lui étaient chères et elle possédait une force que beaucoup de gens lui envieraient. Et sa franchise d'une maladresse attendrissante me tirait toujours un sourire. Penchant la tête sur le côté, je la regarde se dépatouiller, mes lèvres s'étirant encore davantage. Ce que je veux dire c’est que, je t’aime bien. Oh. Intéressant. Très intéressant. « Ah oui ? » je susurre, les yeux brillants de curiosité. Morigénant intérieurement mon coeur à cause de son battement subitement plus rapide. Enfin, j’aime bien passer du temps avec toi. Je note la rougeur sur ses pommettes et le verre dans sa main. Mais bizarrement, ça me satisfait beaucoup. « C'est réciproque. » je lâche, amusé. Avant de lui proposer d'aller prendre l'air ailleurs, dans un coin rempli d'un peu moins de dégénérés. « Si vous voulez bien me suivre, mademoiselle. » La demoiselle en question prend quand même quelques minutes de réflexion - ce qui serait presque insultant - avant de vider son gobelet et d'enrouler son bras autour de mon coude.

Ils avaient eu assez de temps pour se gorger de mon époustouflante présence.

Par chance, la maison comporte un accès privé à la plage et la brise qui souffle légèrement est très agréable. Atteignant le sable, la rousse se détache de moi avant d'ôter ses baskets et je me contente de faire de même. Une petite baignade, ça te tente ? Ah. Ah. Un sourire étire mes lèvres alors que je défais mes lacets. « On se sentirait audacieuse, ce soir ? » je souffle, ma phrase se finissant dans un souffle étranglé à la scène qui se joue devant moi. Wow. Dire que je n'étais pas prêt était un euphémisme. De Rey habillée d'une jolie robe et marchant vers l'océan, on était passés à Rey en petite tenue et courant en direction des vagues. Cette vision m'arrache un rire de gorge, tellement elle me semble surréaliste. Mais je mets à la suivre, me délestant de mon gilet et de mon tee-shirt, mon pantalon suivant le même rythme. L'air marin me tire un frisson mais je cours à mon tour, savourant cet instant de pure folie qui nous entoure. Mes yeux attirés inexorablement par sa peau pâle, presque scintillante sous les rayons de lune et sa chevelure flamboyante. Une naïade qui caracole les pieds dans l'eau, qui m'ensorcèle un peu, dans la nuit noire. Et je presse ma course pour la rattraper, une idée derrière la tête. « Banzaï ! » je lâche lourdement avant de glisser mes bras autour de ses hanches pour la soulever. Il me suffit de quelques enjambées avant de nous jeter tous les deux sous la surface, dans un gloussement. La fraîcheur me surprend et je frissonne à nouveau avant de remonter à la surface, me retrouvant devant elle. Et je suis frappé par l'air de joie pure qui s'affiche sur son joli visage. Elle est terriblement belle, à cet instant. Encore plus que d'habitude, parce qu'il n'y avait plus de barrière pour l'empêcher d'être heureuse.

Il n'y plus rien d'autre que le ciel étoilé et les vagues qui remuent contre nos jambes, que mon souffle soudainement court et mes yeux qui n'arrivent pas à se détacher des siens.   


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MessageSujet: Re: Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) EmptyMar 26 Jan - 11:20

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Hugo & Rey

Mes parents s'étaient aimés, ils m'avaient aimé, d'abord ensemble, puis séparément et j'avais toujours pensé que malgré leur séparation, il restait, quelque part, un peu de cet amour. Parcr qu'ils étaient en bon terme et que j'avais l'intime conviction qu'on ne pouvait pas définitivement perdre son amour pour une personne avec qui on avait partagé tant de choses. Ils s'étaient mariés, ils m'avaient eu et qu'il s'agisse d'un mariage ou d'un enfant, on ne le faisait pas quand notre amour pour l'autre n'était pas aussi puissant qu'il le devrait. Puis il y a eu ce coup de massue derrière la nuque, la découverte de la vérité, apprendre que mon père n'était pas réellement mon père et que, quelque part, mes parents ne s'étaient pas autant aimé que ce que je l'aurais pensé. Ou en tout cas que ma mère n'aimait pas mon père de la même manière. Elle l'avait trompé, et en plus de mettre un bazar sans nom dans mon esprit, elle avait brisé tout ce en quoi je croyais, au niveau de l'amour. Et je ne m'étais jamais autant sentie perdue dans mon couple que depuis l'annonce de cette nouvelle. Qu'est-ce que j'étais supposée faire ? Me battre et abandonner ou continuer d'espérer, qu'un jour, Brandon me ferait autrement que comme un vulgaire objet de décoration ? Je voulais nous donner une chance de retrouver ce qu'on avait vécu au début de notre relation, de sentir une nouvelle fois la flamme danser dans nos esprits, voir ses yeux briller d'un amour sincère à chaque fois qu'il me regardait. Je voulais exister à nouveau dans ses yeux, autrement que pour le temps d'une fête où d'une nuit. Mais plus les jours passaient, plus je me demandais si je ne me raccrochais pas à un passé révolu que je ne retrouverais probablement plus jamais. Peut-être qu'il était temps de tourner définitivement la page et de passer à un autre chapitre. Sans lui.

Et ce sentiment se trouvait renforcer à chaque fois que j'avais le malheur de croiser le chemin d'Hugo. Quand j'étais avec lui, tout me semblait tellement plus simple. Je n'avais pas l'impression d'être invisible ou de passer après tout le monde. Je me sentais respectée et écoutée, ce que j'avais l'impression de plus réellement être depuis bien longtemps avec Brandon. Hugo ravivait quelque chose en moi dont j'avais oublié l'existence jusqu'à maintenant. Chaque moment passé à ses côtés me donnaient le sourire et je savais que les instants que nous partagions, aussi simples soient-ils, me rendaient tout simplement heureuses. Et j'en avais terriblement besoin. Il était le seul à savoir me redonner le sourire quand la réalité me rattrapait et que l'absence de ma meilleure amie auprès de moi se faisait de plus en plus douloureuse. Il avait toujours un mot pour rire, un mot pour me remonter le moral ou une délicate attention pour essayer d'apaiser ma peine. Il en faisait bien plus en n'étant qu'une simple connaissance que ce que pouvait faire Brandon en étant mon petit-ami. Et malgré toutes ces constatations, c'était avec ce dernier que j'étais à cette maudite soirée. Enfin... J'avais plutôt l'impression d'être seule, à l'heure actuelle. Mon copain était porté disparu depuis près d'une heure et je n'avais pas reçu le moindre texto de sa part, au moins pour me tenir au courant ou prendre de mes nouvelles. Après tout, il m'avait lâchement abandonné pour vaquer à des occupation sans foute bien plus importantes que ma personne. Alors forcément, quand Hugo me propose de quitter la fête pour un endroit plus calme, je peux difficilement refuser.

Par chance, la plage est déserte et j'apprécie le calme qui se dégage de l'endroit. Je me sentais bien plus à l'aise qu'à l'intérieur de la maison,  au milieu d'inconnus. Et je crois que les quelques verres d'alcool bu auparavant pour tenter d'oublier l'horreur de cette fête commence tout doucement à me monter au cerveau. C'est comme si je me sentais subitement pousser des ailes. L'océan semble m’appeler et j'ai la soudaine envie de m'y baigner. « Ou téméraire. » j'ajoute, avant d'abandonner ma robe sur le sable et de courir jusqu'à cette immense étendue d'eau. Et je sens sa fraîcheur me mordre les chevilles, poussant un cri de surprise quand les bras du brun se referme autour de ma taille pour me soulever. J'ai à peine le temps de prendre ma respiration qu'on se retrouve tous les deux complètement immergés. Je remonte prestement à la surface, dégageant mes cheveux de devant mes yeux, tout en frissonnant. « Bon sang, elle est gelée ! » je lâche, avant qu'un sourire n'être mes lèvres. D'un mouvement simple et rapide, j'envoie voler une vague d'eau en direction d'Hugo, dissimulant à peine mon gloussement quand elle vient s'écraser contre son visage. « Touché ! » je lâche joyeusement, avant de recommencer une seconde fois.

Je voulais que le temps s'arrête et que cette nuit ne se finisse jamais.


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MessageSujet: Re: Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) EmptyMer 7 Avr - 21:34

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Rey & Hugo

Je ne m'étais jamais spécialement intéressé à l'amour. En tout cas, pas d'un point de vue autre que clinique. En tant qu'aspirant psychologue, certaines émotions et leurs conséquences sur l'esprit humain m'avaient toujours intrigué et je ne résistais jamais bien longtemps à l'envie de les étudier. Comprendre les échanges chimiques qui se produisaient dans nos synapses lorsque l'on côtoyait quelqu'un qui nous plaisait, l'attachement, ce pétillement inaltérable qui poussait les êtres vivants à faire parfois des choses inimaginables pour satisfaire leur moitié. Qu'elles soient pourvues de bonnes ou de mauvaises intentions. Il y a des gens qui parcouraient le monde pour rejoindre l'être aimé, d'autres qui commettaient des crimes en pensant que ça saurait régaler l'autre. Par amour, il y a des gens qui s'oubliaient, qui pardonnaient tout, qui mettaient de côté leurs valeurs et leurs désirs en croyant que c'était comme ça que ça fonctionnait. En tout cas, c'était ce que je voyais, quand mes yeux se posaient sur Rey et son petit-ami. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle s'obstinait à rester avec un crétin pareil. Ça se voyait à des kilomètres qu'il n'en avait rien à foutre d'elle et qu'il se contentait de la promener comme un trophée, les rares fois où ils se retrouvaient ensemble. Sinon, elle finissait inlassablement seule, parce que ce n'était pas la première fois que je constatais l'absence de cet abruti à ses côtés. Et même les sentiments ne pouvaient justifier de se laisser marcher dessus sans la moindre once de respect. Une relation s'établissait des deux côtés et j'avais l'impression de voir deux étrangers s'accommoder l'un à l'autre alors qu'il ne subsistait plus rien, juste par habitude, pour ne pas déranger leur routine.

Mais je n'avais rien à dire, je n'étais personne pour interférer. Je me contentais de proposer ma compagnie et de savourer les instants passés aux côtés de la rousse. Si ça pouvait égayer ses journées, c'était un sacré bonus.

Hugo Grimm-Black, toujours présent pour améliorer le quotidien des gens par sa merveilleuse présence.

L'air frais de l'océan vient caresser mon visage et apaiser la chaleur qui commençait à grignoter mes joues, faisant bouger quelques mèches de mes cheveux. Mais mes traits s'étirent de nouveau devant l'étalage de chair pâle qui se dessine soudainement devant moi, déglutissant au bruissement de la robe qui retombe sur le sable. Elle est folle. Le temps a beau être ensoleillé les trois-quarts de l'année, l'eau restait néanmoins fraîche pendant la nuit. Mais elle gambade, caracole en direction des vagues, plus libre que jamais, désinhibée par la présence d'alcool dans son sang. Et ça me tire un rire franc, libérateur. Je me sens heureux, tout d'un coup. Simplement joyeux d'être là, de pouvoir être spectateur de cette scène inouïe, de contempler la jeune femme courir sous les rayons de la lune. Je n'avais jamais vu Rey aussi décomplexée, aussi imprévisible. C'était nouveau et terriblement fascinant. Alors je me retrouve à me délester de mes habits pour suivre son sillage, frissonnant à la sensation de l'eau froide qui effleure ma peau. Puis je force l'allure avant de l'agripper furtivement pour nous jeter simultanément dans la flotte. Mon souffle s'étrangle dans ma gorge en plongeant et je remonte à la surface en inspirant profondément, gloussant au commentaire de la rousse. Puis je la vois me projeter une vague d'eau avant qu'elle n'atteigne mon visage et je hausse un sourcil. « Ah ouais ? Tu veux jouer à ça ? » je susurre, menaçant. Avant de recevoir une nouvelle gerbe liquide à la figure et je me mets en action pour me défendre. Les minutes qui suivent sont ponctuées de courses-poursuites et de projections d'eau salée, de rires et de jurons frustrés mais ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi léger.

Puis j'arrive finalement à la rattraper, essayant de l'aveugler quelques secondes pour l'atteindre, attrapant ses poignets pour les regrouper et les soulever au-dessus de sa tête, la tirant pour la rapprocher de moi. « Vous êtes ma prisonnière, mademoiselle Gutierrez. » je murmure, la regardant sans ciller, avec un sourire amusé. Il y avait quelques gouttes qui pendaient, comme figées, le long de ses cils. Ses cheveux étaient ramassés en arrière, dégageant son visage et sa peau opaline apparaissait à travers le tissu laiteux, faisant gronder quelque chose dans mes entrailles. « Qu'est-ce que vous allez bien pouvoir faire, maintenant ? » je rajoute, dans un souffle.

Si elle le voulait, elle pouvait aisément se défaire de ma poigne. Mais il y avait quelque chose qui flottait dans ses yeux et qui me semblait me dire qu'elle se trouvait très bien là où elle était, en cet instant précis.

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MessageSujet: Re: Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) EmptyVen 23 Avr - 21:17

I shouldn't be listening to my heart.
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Je me sentais légère, libre et entière quand je me trouvais aux côtés d'Hugo. Je n'avais pas besoin de faire semblant ou de me cacher derrière un caractère qui ne me correspondait à peine. J'étais juste moi, avec mes qualités et mes défauts. Avec lui, je me sentais considérée, comprise et ça me changeait de l'ignorance presque constante que j'obtenais quand j'étais avec Brandon. Je n'étais pas heureuse dans mon couple, je le savais, j'en avais même plutôt bien conscience, mais j'étais incapable de rompre. Une infime partie de moi refusait de croire que c'était fini, qu'il n'existait plus aucun sentiment entre nous. Je voulais croire que la flamme pouvait repartir, qu'il suffisait d'un petit quelque chose pour que tout redevienne comme avant. Parce que les choses n'avaient pas toujours été ainsi. Au début de notre relation, Brandon avait tout du prince charmant. Si Joanie était là, elle dirait certainement qu'il était justement trop exceptionnel pour que ce soit réel, et peut-être qu'au fond, elle aurait eu raison. Mais on ne pouvait pas passer d'une relation digne d'un conte de fées à celle que nous entretenons en ce moment. Parfois, j'avais juste l'impression que nous étions deux inconnus tant le temps passé ensemble n'était que le strict minimum. Il s'affichait à mes côtés quelques courtes minutes, histoire de, puis il disparaissait des heures durant, me laissant seule, comme une parfaite idiote. Et je me sentais ridicule, à lui chercher des excuses ou de nous donner des chances supplémentaires. Parce que les faits étaient là. Il me prenait pour une conne et moi je continuais de lui prendre la main, parce que j'estimais ne pas mériter mieux.

Je pourrais donner n'importe quoi pour que cette soirée ne s'arrête jamais. Pour que la présence du brun à mes côtés soit éternelle. Et si l'alcool me permettait d'oser des choses que je ne me serais même jamais permise de penser, me sentir pleinement en confiance avec lui était aussi une véritable raison supplémentaires. Je m'autorisais enfin à lâcher prise, à cesser de tout vouloir contrôler. Je voulais juste m'amuser, profiter de l'instant présent et, l'espace d'un instant, oublier qu'une partie de ma vie s'était effondrée quelques mois plus tôt. Alors je redeviens une enfant, l'éclaboussant joyeusement alors qu'il vient seulement de remonter à la surface. Et son haussement de sourcil, suivi de ses paroles faussement menaçantes me tirent un nouveau léger rire. Je recommence une seconde fois, tout en le mettant au défi de faire quoi que ce soit. Mais je le connais suffisamment pour savoir qu'il ne se laissera pas faire et je décide qu'il s'agit du bon moment pour prendre la fuite.

Les minutes s'écoulent et j'imagine que d'un point de vue extérieur, on ressemble à deux gamins en train de jouer dans l'eau, ce qui doit rendre la scène encore plus ridicule quand on sait qu'on est tous les deux très proches de la vingtaine. Mais pour une fois, je me fiche du regard des autres, parce que je me sens heureuse, presque euphorique grâce à ce moment de pure légèreté. Je n'avais pas autant ris, ni même souris depuis de longs mois. Mais mon rire s'étrangle dans ma gorge quand de l'eau vient s'écraser contre mon visage, m'aveuglant quelques secondes. Mais c'est amplement suffisant pour Hugo qui reprend le dessus et je me retrouve prisonnière de son emprise. Je profite d'être immobilisée pour reprendre mon souffle, alors que nos corps se rapprochent et que mon palpitant rate plusieurs battements. Et j'ai la sensation qu'une tempête se met à rugir à l'intérieur de mon être, que mon cœur livre une bataille sans merci avec ma raison. Mes yeux se perdent dans les siens et sans dire un mot, j'avance d'un pas dans sa direction, réduisant inexorablement la distance. Je peux maintenant sentir son souffle chaud dans mon cou, provoquant un frisson le long de mon échine. La tension est telle, que mon cerveau fini par complètement disjoncter et mes lèvres viennent à la rencontre des siennes, alors que tout éclate dans ma poitrine. Mes poignets finissent par se dégager de sa prise pour se glisser autour de sa nuque, avant de délicatement remonter dans ses cheveux. J'ai besoin de le sentir près de moi, de ressentir la chaleur de son corps contre le mien. Je veux lui voler son souffle jusqu'à l'étourdissement, m'enivrer de son parfum.

Parce que j'avais l'impression que ce que je ressentais pour lui, à cet instant précis, je ne l'avais jamais ressenti auparavant.


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MessageSujet: Re: Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) EmptyVen 4 Juin - 19:01

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Je n'avais rien du Prince Charmant, si ce n'est un charisme à toute épreuve et des bonnes manières. Mes parents ont de bons gènes et m'ont bien élevé, voilà tout. À part ça, je n'ai pas vraiment cette âme chevaleresque et cette pitié envers le monde qui m'entoure. Ou alors, ça dépend l'intérêt qui se trouve tout au bout du chemin. Oui, je suis clairement opportuniste et je n'ai aucun remord à l'avouer. Je faisais rarement les choses sans avoir une idée derrière la tête et mon pragmatisme naturel me forçait à réfléchir aux conséquences des actions que je pouvais entreprendre tout au long de mes journées. Je savais pertinemment que flirter avec une fille qui n'était techniquement pas libre n'était pas une idée de génie et que ça allait me retomber dessus à un moment ou à un autre. Mais je prenais d'autres informations en considération, comme le fait que son mec était un abruti fini doublé d'un enfoiré infidèle. Et qu'il n'y avait plus que l'habitude qui maintenait ce couple en vie. Rien d'autre. De plus, j'appréciais le fait de pouvoir être parfaitement moi-même avec Rey. Elle acceptait mes éclats de sarcasme et mon humour décalé, frisant parfois le trente-sixième degré. Ma manie d'observer les gens et d'exprimer mon point de vue, la plupart du temps sans pincettes. Je n'avais rien du mec parfait et je l'assumais pleinement. Je ne cherchais rien de spécial, je ne faisais qu'attendre et voir si la situation allait se dénouer à un moment donné. Je profitais des instants qu'elle m'accordait, même si j'avais l'impression que l'on se retrouvait toujours dans les moments les plus inattendus. Et si je trouvais amusant de la titiller pour voir ses joues se teinter d'une rose soutenu, son côté plus imprévisible à cause des verres ingérés était tout aussi intriguant à découvrir.

J'avais l'impression qu'elle lâchait complètement la bride, qu'elle se laissait porter par le vent et les vagues, qu'elle abandonnait ses réserves pour se concentrer réellement sur l'instant présent.

Et c'était revigorant, en plus d'être diablement divertissant.

Il n'y a plus que le ciel couleur d'encre, les étoiles qui scintillent et deux enfants qui s'amusent dans l'eau, qui jouent au chat et à la souris à travers l'écume et les remous. Elle n'a jamais paru si légère, si vive. Avec sa peau laiteuse, constellée de tâches de son, ses yeux brillants et ses cheveux plaqués sur le haut du crâne. Elle est radieuse, elle rayonne de joie. Et c'est incroyablement attrayant à regarder. J'entends la musique résonner depuis la maison, au loin, comme un écho presque indiscernable. Il n'y a que le bruit des vaguelettes qui s'échouent sur le sable, le ploc des gouttes qui retombent sur la surface, la légère brise qui s'échoue sur mon visage, qui me fait légèrement frissonner. Puis soudainement, nos corps se retrouvent l'un contre l'autre, ses poignets entravés dans le creux de ma main. Ses yeux clairs remontent en direction des miens et je me sens happé par son regard, perdant contact avec la réalité pendant quelques secondes. Je ressentais le danger grogner dans le creux de mes entrailles, se battre en duel avec un désir sans précédent. Il y a son souffle qui effleure ma peau, son visage qui m'observe sans ciller et la tension qui alourdit l'air autour de nous. Jusqu'à ce que son visage fonde dans ma direction, sa bouche s'écrasant contre la mienne avec brutalité. Il y a un mince instant de surprise où je relâche ma prise, puis ses mains s'enroulent autour de ma nuque et il n'y a plus rien d'autre qu'elle. La chaleur de ses lèvres qui se pressent, celle de ses paumes à l'arrière de mon cou. Le poids de son corps mince pressé contre le mien. Et ce besoin irrépressible qui m'enserre la poitrine, qui fait naître un feu de joie dans mon ventre. Mes mains glissent sous ses cuisses pour la hisser au-dessus de l'autre et je repars en sens inverse, lui volant le souffle par intermittence, le trajet parfois ponctué de gloussements légers. Jusqu'à atteindre le sable, sur lequel je la dépose avant de continuer à étancher la soif brûlante, presque étourdissante, qui me traverse. Comme s'il n'y avait rien d'autre qui comptait, comme si ce moment s'était figé dans le temps, avait cristallisé toute l'intensité des émotions diffusées dans l'atmosphère. La curiosité, la liberté, la fougue, la malice. Et cette envie subite, presque inavouable.    

Qui se brise, quand une sirène résonne au loin, que des lumières clignotent dans l'obscurité. J'entends des cris retentir plus haut et mon cerveau se remet à tourner à plein régime. Tout en me redressant, j'attrape l'avant-bras de la rousse pour la relever à ma suite. « Il faut qu'on y aille. Les flics vont débarquer alors on va se faire la malle au plus vite, d'accord ? » je lui explique, la tirant pour récupérer nos affaires. Le silence retombe entre nous et mon cerveau tourne à plein régime. Je n'arrivais pas à me décider si c'était la plus grosse erreur de ma vie ou la meilleure chose qui me soit arrivée. Mais ce qui me préoccupait le plus, c'était d'échapper à la police pour éviter de finir la soirée en cellule de dégrisement. Une fois habillés, je guette les alentours pour chercher un point de sortie, profitant du fait qu'ils vont sûrement avoir du mal à contenir tout le monde entassé à l'intérieur. Et autant dire que c'est compliqué de s'enfuir vite fait bien fait avec une fille pompette à surveiller. Mais on y arrive tant bien que mal, mettant le plus de distance possible avec la maison au fur et à mesure de nos pas. « Je vais te ramener chez toi. » je lâche, en lui jetant un coup d'oeil, mais elle me paraît perdue dans ses pensées. Et sa peau ne m'a jamais paru aussi chaude qu'à ce instant, mes doigts toujours enroulé autour de son poignet.  

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MessageSujet: Re: Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) Valentine's Day party : the beginning of worries. (Reygo #2) EmptyLun 14 Juin - 11:45

I shouldn't be listening to my heart.
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À cet instant précis, il n'y avait plus rien qui comptait. Il n'existait plus rien autour de nous, si ce n'était le doux bruit des vagues qui me donnaient l'impression de figer ce moment dans le temps. Et j'avais envie que tout s'arrête, définitivement, que nos corps restent blottis l'un contre l'autre, que jamais nos lèvres ne se séparent. Je voulais profiter, graver chaque minute dans un coin de ma mémoire pour ne pas oublier. Parce que là, dans ses bras, je me sentais en sécurité, aimé et respecté. Et ce que j'éprouvais n'était en rien comparable avec ce que je vivais quotidiennement avec Brandon. J'avais enfin l'impression de compter pour quelqu'un, d'être une personne unique à ses yeux et finalement, d'être aimé. Je sens ses mains glisser sous mes cuisses et mes jambes viennent s'enrouler autour de ses hanches et nos lipes se rencontrent plusieurs fois alors qu'il se remet en mouvement, quittant ainsi l'eau légèrement agitée de l'océan. Le contact de l'air frais avec ma peau nue me fait frissonner et je me rapproche de son torse, cherchant la chaleur qui s'émane de son être. Puis je sens mon corps être délicatement posé sur le sable, le sien au-dessus du mien et mes mains viennent prendre son visage en coupe, ma bouche s'écrasant une nouvelle fois sur la sienne. Et c'est comme si un volcan se mettait à rugir à l'intérieur de mon estomac, déclenchant d'innombrables battements de cœur non contrôlés. Mon regard se perd dans ses iris, mes mains retrouvant leur place dans sa nuque, et je prends conscience que je ne désire plus qu'une seule chose ; que toutes les barrières tombent enfin.

Mais une sirène au loin vient briser ce moment hors du temps et mon regard se détache, à contre cœur, de son visage pour se relever en direction de la maison. Au-dessus de nous, des lumières bleu et rouge commencent à illuminer les alentours, finissant de casser l'euphorie qui semblait encore couler dans mes veines. Hugo se redresse, attrapant mon bras pour m'aider à faire de même et je me contente de hocher la tête à ses paroles, pas certaine de saisir de toute la gravité de la situation si on venait à se faire attraper. On ne faisait rien de mal, si ? Je récupère mes affaires qu'il me tend, me couvrant à nouveau de ma robe, tout en enfilant, un peu maladroitement, mes sandales. La silhouette de Brandon me revient comme un flash alors qu'on s’enfuie dans la nuit, mettant le plus possible de distance entre la maison, les policiers et nous. Mais mes pensées sont bien trop embrumées pour qu'il occupe mon esprit très longtemps. Et puis, après tout, il était assez grand pour se débrouiller tout seul. Contrairement à moi. Je manque de tomber plusieurs fois, mes pieds se prenant dans des obstacles invisibles et je finis, par besoin de sécurité, par m'accrocher au bras d'Hugo, ma main venant, en plus, se lier à la sienne. « Ne me lâche pas... S'il te plaît. » je murmure dans un souffle à son attention, resserrant automatiquement ma prise autour de ses biceps.

On atteint finalement sa voiture et je me glisse sur le siège passage, mon visage venant presque se coller contre la fenêtre. Ma tête commençait légèrement à me tourner et je reprenais suffisamment conscience pour craindre la réaction de mon père si, en rentrant, je venais à effectuer un aller simple en direction des toilettes. « Merci... » je fini par lâcher alors qu'il démarre, nous éloignant une bonne fois pour toutes des problèmes. Le trajet se passe dans le plus grand des silences. Je me laisse bercer par les mouvements du véhicule, mes yeux se fermant à plusieurs reprises avant de se rouvrir tout aussitôt. Moins d'une trentaine de minutes plus tard, Hugo s'arrête devant chez moi et mon regard glisse jusqu'à lui. J'ai l'irréparable envie de l'embrasser une nouvelle fois, mais les effets de l'éthanol ont commencé à s'estomper et je ressens une pointe de remords face à tout ça. J'étais en couple et j'avais fait ce que je m'étais toujours refusé de faire. Je venais de tromper mon copain et je me sentais mal à l'aise à l'idée qu'il puisse le découvrir. J'avais merdé, complètement déconné, et même si je ne pouvais pas nier mon attirance pour Hugo, je ne pouvais agir de la sorte. Parce que je valais quand même mieux que ça, même si  actuellement, je me donnais la sensation d'être un monstre. Mon regarde fini par se détourner et j'ouvre la portière, le cœur serré. « Encore merci de m'avoir ramené... » Il fallait que je m'en aille avant de craquer une fois de plus. « Je- À demain... » Je n'attends pas une quelconque réponse de sa part et je quitte l'habitacle sans me retourner, me dirigeant d'un pas rapide vers la porte de ma maison.

La nuit était déjà bien avancée et pourtant, je sentais qu'elle allait être encore longue.


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