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Finding a rose among the garbage. (Callix #1)

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Felix Miller
Deuxième génération

Felix Miller


Date de naissance : 13/08/1996
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MessageSujet: Finding a rose among the garbage. (Callix #1) Finding a rose among the garbage. (Callix #1) EmptyJeu 5 Nov - 14:50

can i keep you?
for the sake of the environment, yup.
Callie & Felix

Je suis un être respectable. Je trie mes déchets, je me déplace majoritairement en vélo, je laisse ma place aux mamies dans le bus. Et je le fais de mon plein gré. Mes parents m'ont bien éduqué, que voulez-vous. Mais ces petits gestes du quotidien, c'est ceux qui me font plaisir, ceux qui améliorent un petit peu le monde. Si tous les gens faisaient ça, peut-être qu'il se porterait mieux. Je n'en suis pas certain, mais ça vaut le coup d'essayer en tout cas. C'est mon leitmotiv et je peux déjà imaginer la tête exaspérée sur la face de mon meilleur pote s'il me voyait m'extasier devant le compost à l'arrière du jardin. Meilleur ami qui avait refusé de m'accompagner à la ballade écologique du mois, m'abandonnant lâchement pour se consacrer à Black Ops. Vil traître. Il préférait zigouiller des newbies au sniper en beuglant plutôt que m'aider à ramasser l'amas de déchets éparpillés dans le centre-ville. Je suis un être incompris. L'environnement était un sujet auquel je portais beaucoup d'importance parce qu'il concernait notre avenir. Tout ce que la nature nous avait offert, elle pouvait nous le reprendre. Et les lobbys n'avaient toujours pas compris que leurs industries agissaient comme des armes de destruction massive. Ravageant la terre, la mer, le ciel. Tous ces élément nécessaires à notre survie. Les ressources commençaient à manquer mais tant que l'argent coulait à flots, ils n'en avaient rien à faire. Cette manière de penser me débectait et je savais que nous n'étions pas grand chose face à ces multinationales pétées de fric mais j'osais penser que de simples gestes permettaient de peser, à force de détermination.

J'étais peut-être naïf, mais je voulais y croire.

Une fois mon vélo couvert de stickers cadenassé à un lampadaire, mes pas me mènent au point de rendez-vous, non loin de l'hôpital. Une foule de monde est déjà regroupée sur la place, papotant joyeusement. De grands bacs sont disposés dans un coin, remplis de matériel pour nettoyer les rues sur notre passage. J'aimais le principe de ces clean walks. Déambuler dans la ville en récupérant les déchets sur notre passage, faire de nouvelles rencontres avec des personnes aussi concernées que nous sur l'écologie. Certains de mes amis venaient de ces événements et j'en gardais toujours de très bons souvenirs. Quelques visage me sont familiers et je les salue à renforts de grands gestes de bras, sans regarder où je vais. Fonçant dans quelqu'un par la même occasion, retenant le bras de la malheureuse par réflexe pour lui éviter de tomber. J'étais facilement distrait et ce genre de choses m'arrivait constamment. Une fois sur ses deux pieds, je relâche ma prise, passant une main dans mes cheveux, dépité. « Désolé. Je ne t'ai pas fait mal ? » je souffle, les yeux rivés sur elle. La demoiselle est plutôt mignonne et je suis happé quelques secondes par ses yeux bleus. C'est l'occasion rêvée pour découvrir de nouvelles personnes, non ? « Je m'appelle Felix. » Un franc sourire étire mes lèvres et je tends mon coude à la jeune femme, pliant légèrement un genou pour réduire l'écart de taille. « Oserais-je vous demander de m'accompagner pour cette ballade, milady ? Je trouverais un moyen de me faire pardonner pour cette maladresse. » je déclame, tel un gentilhomme. J'aimais bien amuser la galerie avec mon attitude dramatique. Et puis, les femmes devaient être traitées avec égard. (J'vous ai dit que mes parents m'avaient bien éduqué.) Une voix résonne au loin, augmentée par un mégaphone, annonçant le début des hostilités et j'attrape une paire de gants en plastique qu'un gamin dégingandé me tend, baissant à nouveau le regard vers l'inconnue qui se trouve à mes côtés. « La chasse aux détritus est ouverte. Et joyeux Hunger Games. » je babille, amusé, en mimant un personnage prêt à se battre en duel.

Précisons que mon arme de fortune est une pince en plastique d'un rose douteux. Pour la crédibilité, on repassera.   

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MessageSujet: Re: Finding a rose among the garbage. (Callix #1) Finding a rose among the garbage. (Callix #1) EmptyMer 25 Nov - 22:25

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« Tu fais attention à toi, hein ? Tu as bien pris ton gilet au cas où ? » Me rabâche ma mère, en passant ses grandes mains dans mes cheveux blonds, lâchés pour l’occasion. « Et ton spray au poivre ? » Rajoute mon père dans son dos, de quoi me faire lever les yeux au ciel, avant de lui répondre avec humour. « Je vais nettoyer les rues papa, et je ne serais pas seule, et oui, j’ai mon gilet dans mon sac, maman. » C’est vrai qu’aller marcher et nettoyer les rues pouvait s’avérer très dangereux. Je pense parfois qu’ils abusent, et qu’ils sont un peu beaucoup trop protecteurs, et encore plus depuis que ma chère et tendre sœur a eu la joie et l’honneur de me faire presque tata. Mais en tout cas, une chose est sûre, je ne risque pas grand-chose, je serais entourée de plein de gens, et j’aurais même la chance d’avoir normalement, des gens bien intentionnés, et qui sont là, autant pour la bonne cause qu’on peut le penser. La première fois que j’ai évoqué l’idée des clean walk avec eux, ils ont d’abord cru que j’allais me mettre de paire avec des gens un peu trop extrêmes, qui pensent que pour sauver notre belle planète, il faut mettre la ville a feu et à sang, et très sincèrement très peu pour moi, je n’aime pas la violence, et même si c’est pour sauver la planète, tomber dans les extrêmes, ce n’est jamais bon. Ma mère termine de m’inspecter sous toutes les coutures, sous les soupirs lasses de ma jumelle, aussi ronde qu’un ballon, mais toujours aussi jolie, dans le canapé. « Maman, ils vont finir par partir sans moi, si tu continues. » Lançais-je, avant de me reculer, et de venir déposer un rapide bisous sur sa joue, puis sur celle de Tonie, et enfin celle de mon père. « Rentres vivante jeune fille ! » J’entends mon père, avant de fermer la porte dans un sourire. J’avais de la chance de tous les avoir.

J’embarque sur mon fidèle destrier à deux roues, toujours plus écologique qu’une voiture. J’essayais de le privilégier au maximum, pour ne pas faire n’importe quoi, et respecter les valeurs que je défendais, surtout en allant à ce genre d’évènement, ce serait bête de tout gâcher, en ayant une empreinte carbone plus élevée qu’il ne le faudrait, surtout pour rejoindre le lieu de rendez-vous qui au final n’est pas si loin de la maison. Une petite foule est déjà amassée quand j’arrive, et l’ambiance à l’air plutôt bonne enfant, et au fond je crois que ça me rassure un peu. C’était ma première, officiellement, si on oublie toutes celles que je faisais dans mon coin, en allant me balader dans le quartier ou sur la plage. Je m’étais rapidement prise au jeu, soucieuse de rendre l’environnement un peu plus propre et vivable, si on veut avoir un avenir à peu près serein, ce qui parait plutôt compliqué, si on compte le nombre de cons, qui restent aujourd’hui incapable de prendre le peu de responsabilité qu’on leur demande. Trier un minimum, recycler, acheter de seconde main, jeter ses déchets dans une poubelle, plutôt que dans les caniveaux, consommer responsable et local. Ce n’est tout de même pas trop demander. Mais ici, on a tous le même objectif, tous le même but ; faire un peu de bien à la planète.

J’accroche mon vélo, là où plusieurs autres sont garés, et je glisse les hanses de mon sac correctement sur mes épaules, avant d’aller me mêler à la foule, mais rapidement je finis par foncer dans une stature plus haute et imposante que la mienne. Je me recule d’un pas, avant de lever les yeux vers le visage de la pauvre personne à laquelle je me suis heurtée. Et quelle personne. « Non. Tout va bien. Je suis désolée. Je devrais faire attention. » Je réponds, en glissant un mèche blonde derrière mon oreille, dans un sourire trop timide. Le garçon aux cheveux en bataille se présente, dans un sourire qui en ferait tomber plus d’une, et j’en fais partie, mes yeux y restent scotchés quelques seconde avant que je ne réponde à mon tour, par une brève présentation. « Callie ! » Puis je glisse mon bras autour de son courde dans un sourire. Mon père dira sûrement, que j’aurais dû lui faire une prise de karaté, et l’asperger de bombe au poivre, mais il n’a pas l’air méchant, bien au contraire. « Avec plaisir. » Je réponds, amusée par le ton, et la manière de faire. Une voix dans un mégaphone, nous indique le début des hostilités, et j’attrape de quoi me parer à l’aventure tout de suite, me détachant du jeune homme, le temps de me préparer comme il se doit, et de prendre le matériel avec moi. « C’est ta première marche ? » Je demande, curieuse, alors que le cortège se met en route, et qu’il se prépare au combat, avec sa pince rose. « Quelle arme de choix, chevalier. » Plaisantais-je, levant un regard amusé en sa direction, avant de m’avancer moi aussi, et de partir en chasse des déchets que la nature stupide de l’homme, laisse sur son chemin.  

Au moins, je faisais cette marche en bonne compagnie et ça pouvait vraiment rendre le tout encore plus intéréssant.


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Felix Miller
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MessageSujet: Re: Finding a rose among the garbage. (Callix #1) Finding a rose among the garbage. (Callix #1) EmptySam 9 Jan - 15:34

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Vous savez, je ne suis pas quelqu'un de compliqué. J'aime les choses simples de la vie, je me satisfais de peu de choses pour être heureux. Des vidéos de chats sur Youtube, un grand verre de pepsi, des chaussettes en pilou-pilou. Des couchers de soleil. Une balançoire. Un écureuil qui grimpe à un arbre. Une sortie à vélo avec mes amis. Je ne demande pas beaucoup pour profiter et j'essaye de garder mon âme d'enfant aussi longtemps que possible, tant que je ne suis pas noyé sous les responsabilités. Être adulte, ça craint. Cette nécessité de devoir tout faire toujours très vite, trop vite, pour que le monde avance. Marcher vite, manger vite, écrire vite. Ne plus prendre le temps de rien. Ne plus rire. Ne plus souffler. Voir les journées défiler sans la moindre conviction, oublier de penser à soi, de se retrouver. C'est un monde qui m'effraie, qui me donne envie de partir à reculons. Heureusement que je partage ma vie entre le jour et la nuit, que je côtoie deux mondes différents. Et même si le rythme est parfois compliqué à suivre, même si j'ai souvent envie d'hiberner pour rattraper toute la fatigue accumulée, je ne suis pas malheureux. Parce que je fais quelque chose qui m'intéresse, quelque chose qui me plaît fondamentalement. J'invente, je construis des histoires quand le soleil est son zénith et je partage l'atmosphère chaleureuse d'un rassemblement de parfaits inconnus, quand la lune vient prendre son tour de garde.

Mais j'aime ces moments où je prends l'air, où je m'évade tout en faisant un geste pour la planète. C'est un sujet qui me préoccupe énormément et je prends plaisir à ratisser la ville pour la débarrasser des déchets qui viennent la polluer. Parce que contrairement aux défaitistes, je continuais à croire que si on était plusieurs à faire de petits gestes, on était capable de changer les choses, à notre échelle. Réduire la consommation d'emballages, manger des produits locaux au maximum, utiliser les transports en commun ou alternatifs pour de courts trajets au lieu de prendre sa voiture. Tant de petits gestes qui n'étaient pas dénués de logique, au final et qui faisaient vivre l'économie locale en plus de diminuer la pollution tant atmosphérique que terrestre. Je dois passer un illuminé auprès de certaines personnes mais moi je sais intérieurement que c'est la vérité. Beaucoup détournent les yeux, font comme s'ils n'en savaient rien et continuent leurs vies tranquillement, sans se soucier du sort de la planète. Comme si ça ne les concernaient pas. Alors qu'ils évoluaient sur cette terre à chaque soleil qui se levait haut dans le ciel. Mais si eux ne veulent pas agir, moi je comptais faire un maximum de choses pour que mon quotidien et celui des autres soit plus agréable à vivre.

Ma journée est d'autant plus délectable en découvrant le visage de la personne dans laquelle j'ai foncé par inadvertance. Petite, menue et de grands yeux bleus terriblement attractifs. Trop mignonne. Je m'excuse prestement avant de me présenter à la demoiselle. « Callie. C'est très joli. » je souffle, avec un sourire avant de lui présenter mon coude. Je serais le plus heureux des hommes si elle acceptait de partager cette marche à mes côtés. Je ne me demandais pas mieux qu'une telle compagnie pour en profiter à fond. « Tu m'en vois ravi. Sinon je n'aurais plus eu qu'à me rouler en boule dans un coin et pleurer de désespoir. » je rajoute, les yeux rieur, la bouche déformée par un rictus amusé. Mais une voix dans un mégaphone nous informe que la marche va commencer, incitant les gens rassemblés sur la place à s'équiper pour affronter les détritus balancés ici et là sur notre chemin. « Nope, j'en fais régulièrement, dès que j'ai le temps. Et toi ? » je réponds joyeusement, avant de guetter les points de distribution de matériel autour de nous. Puis je me procure une paire de gants et une merveilleuse pince en plastique rose, terriblement virile, jouant de celle-ci comme d'une épée. « Je serai honoré de vous défendre devant les vils mégots et autres créatures polluantes de notre comté, ma dame. » je déclame théâtralement, avec un sourire ravageur, posant comme un chevalier avec le poing au niveau du coeur. Un rire lui échappe et fait battre mon coeur un peu plus vite. Et nous prenons ensuite la direction de la zone qui serait la nôtre pour aujourd'hui.

Le temps passe follement et nous atteignons finalement les canaux de Venice, à quelques centaines de mètres de la plage. Je suis sidéré de la quantité de déchets que l'on peut trouver. Des bouts de papier, des clopes, des cadavres de bouteilles. Des sacs poubelles qui débordent, laissés à l'abandon dans un coin de rue. Des emballages de glaces, de bouffe, de boisson, malencontreusement laissés tomber par terre. L'être humain est crade. C'est la réflexion que je me fais depuis de longues minutes. Alors je propose que l'on fasse une légère pause au bord de l'eau, sur les pontons boisés. La vue est particulièrement agréable, ponctuée d'une multitudes de couleurs et du reflet du ciel sur la surface de l'eau. « Et bien, je dois dire que je ne suis pas mécontent de t'être rentré dedans, Callie. » je lâche, goguenard, avant de trouver un coin qui n'est pas bordé par une rembarde pour m'y asseoir. « En tout bien, tout honneur, promis. » je rajoute, levant soudainement les bras en signe de reddition, rejouant ma phrase dans le creux de ma tête. Oops, ça peut sonner bizarre, dit comme ça. Elle me rend un peu nerveux, sans que je comprenne vraiment pourquoi.

Tout ce que je sais, c'est qu'elle est jolie et très sympathique. Et que je m'amuse comme un petit fou.

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MessageSujet: Re: Finding a rose among the garbage. (Callix #1) Finding a rose among the garbage. (Callix #1) EmptyDim 10 Jan - 23:18

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Sortir, marcher, et me rendre utile, c’était autre chose, que de passer mes journées, dans un coin de la maison à lire un livre, à imaginer ce que le monde pouvait être à l’époque de Jane Austen, et de Mary Shelley. A imaginer, ce que le papier, pourrait donner en réalité, ce que les mots, pourraient former, s’ils étaient un être humain. Ce qu’aurait fait Elizabeth Bennett, aujourd’hui, dans le monde dans lequel je vis. Ou encore comment Wuthering Heights, aurait pu être perçu, s’il avait été publié dans les quelques semaines qui se sont écouler. Je prenais toujours le temps de sortir des pages qui jaunissent au fil du temps pour me retrouver avec Tonie, pour regarder un film, quand elle n’est pas avec Erwin, pour simplement papoter, ou regarder ensemble, des choses pour le petit ange qui fait parfois remuer son nombril, tout du moins, quand elle est décidée, parce que visiblement, elle avait déjà du caractère cette petite. Je ne disais jamais non à des parties de jeux vidéo avec Elze, que je laissais toujours gagner pour lui faire plaisir. Ni à faire la cuisine avec maman, ou encore à apprendre deux trois trucs pour nous défendre, auprès de papa. Vraiment, je ne restais pas enfermée dans mes livres, mais parfois j’aimais bien avoir juste du temps pour moi, pour rêver, imaginer. Penser à autre chose que ce qui nous entoure, dans une réalité où la vie n’était pas non plus la meilleure, entre les épousailles forcées, et les droits des femmes totalement inexistants. Je ne prétends pas que c’était mieux avant, simplement, que parfois, s’évader, c’est bénéfique. Tout le monde devrait pouvoir se l’autoriser.

Mais j’avais envie de faire quelque chose de plus, que simplement ramasser les papiers dans la rue, quand je décide d’aller faire le tour du quartier. Je voulais faire plus que forcer ma mère à choisir les courses chez Trader Joe’s, et que réduire ma consommation de viande. Je voulais faire plus que des petits efforts. Je voulais participer à quelque chose qui me donnerait l’impression de vraiment faire une vraie action, sans tomber dans les extrêmes, sans partir harceler des producteurs, sans taguer les vitrines des magasins, sans menacer des vies. Je voulais améliorer, et pas empirer la situation. J’étais trop pacifiste pour vouloir faire du mal à qui que ce soit. Faire les choses, mais dans le bon sens, avec réflexion, ne pas se jeter dans l’inconnu comme ça. Et j’avais assez entendu mon père me rabâcher que je devais être prudente, ne pas faire de bêtises, et m’éloigner du groupe si les choses dégénéraient, parce que je le cite, On ne sait jamais, si des extrémistes se mêlent au cortège. Et en soit il n’avait pas tort, mais j’avais tendance à croire que tout se passerait bien, et je suis partie confiante. Persuadée que cet après-midi me sera bénéfique.

Et quelle n’est pas al surprise de croiser quelqu’un qui va rendre ma journée foutrement plus intéressante, qui tire un sourire sur mon visage rougi par la gêne, et le compliment. « Merci ! J’aime beaucoup Felix, aussi. » J’ajoute, dans un sourire, pour ne pas avoir l’air d’une cruche qui ne réponds qu’avec des monosyllabes, et qui sourit en hochant la tête gentiment. Parce qu’il a un sourire extrêmement ravageur, et que je suis un être faible voyez-vous. « Il aurait été dommage que tu ne profite pas de la balade dans ce cas » Je réponds, amusée, avant qu’un haut-parleur ne nous interrompe pour nous informer qu’il nous faut nous rendre au point de retrait pour avoir un peu de matériel. Heureusement que je ne suis pas seule, je me serais surement perdue au milieu de ce dédale de personne qui s’agglutinent. « C’est ma première, mes parents étaient pas trop d’accord pour que je rejoigne des marches, avant. » J’annonce, en haussant les épaules. J’avais déjà évoqué l’idée plus d’une fois, mais ils avaient toujours été assez catégorique quand même sur le sujet. Mai j’avais promis de faire attention. Les manières théâtrales du garçon me tirent un franc rire, et je ne peux m’empêcher de le trouver absolument canon, avec l’atout de l’humour en plus. Si j’avais su, j’aurais promis d’être prudente plus tôt. « Quel honneur vus me faites. » Je reprends, avant que le cortège ne parte, et que les gens se dispersent

Nos sacs déjà bien remplis et la marche bien entamée, rythmée de rires et de petites blagues de la part du brun, on se pose rapidement du côté de Venice, et de la plage, non loin d’ici. Je peine à revenir, de la quantité de déchets qui remplissent nos sacs. C’est terrible, à quel point les gens ne font plus attention à rien, à croire que personne ne se soucie de l’avenir. Que nous ne sommes que quelque uns parmi des millions de gens qui peuplent pourtant cette ville. C’est vraiment un scandale. J’allais le rejoindre quand ses mots me parviennent et me tirent un sourire. « Oh mais je n’en doute pas. » Je réponds, avant de venir m’asseoir à ses côtés finalement. « Moi aussi, je suis plutôt contente que tu m’aies bousculée. Au moins, je n’ai pas fait cette marche seule, et puis tu es de plutôt bonne compagnie. » J’ajoute, les joues plus rouges que jamais. J’ai pas l’habitude de faire des rencontres et je suis rarement seule de toute façon, toujours avec Tonie, qui attirait toujours plus l’attention que moi, avant qu’elle ne jette son dévolu sur son petit-ami, et qu’il n’existe plus que lui sur Terre. Ou alors, j’étais avec des amies, mais là encore, c’était jamais pareil. Pour me tirer de ma rêverie, mon ventre grouille légèrement, et je me rappelle des encas que m’a préparé maman pour que je ne tombe pas sous le soleil californien. Je sors la boite de mon sa à dos, et l’ouvre en la présentant à Felix. « C’est des pâtisseries autrichiennes. Tu en veux ? » Je propose dans un sourire.

Je sais pas trop comment me comporter, mais j’essaye d’agir à peu près correctement.



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MessageSujet: Re: Finding a rose among the garbage. (Callix #1) Finding a rose among the garbage. (Callix #1) EmptyDim 17 Jan - 19:09

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Callie & Felix

À partir du jour où j'appris qu'il existait de tels événements à Los Angeles, c'est devenu une habitude. Un petit moment à consacrer pleinement à l'environnement. Même si je faisais le plus de gestes pour protéger la planète, à mon échelle, j'aimais le concept de ces marches où l'on se regroupait tous ensemble. Le côté "travail d'équipe", la possibilité de faire de nouvelles rencontres, de partager avec des personnes qui possédaient la même éthique. Je connaissais beaucoup trop de gens que mes manies d'écologiste en herbe faisaient rire, qui diraient que laisser l'eau couler deux minutes de plus n'allait tuer personne. Mais ça contribuait à détériorer la terre sur laquelle on marchait, sur laquelle on vivait, sur laquelle nos enfants allaient exister à leur tour. Cette Terre qui nous avait tout offert, cette Terre que l'on purgeait de toutes ses ressources sans jamais vraiment la remercier pour cet incroyable don qu'elle nous faisait au quotidien. Les plantes qui produisaient les légumes que l'on mangeait, l'eau que l'on filtrait pour s'hydrater. Le charbon pour se réchauffer. Tant de choses exploitées à leurs limites, sans se soucier réellement des conséquences, sans vraiment penser aux dommages collatéraux. La montée des océans, la fonte des glaces, la disparition de milliers d'espèces animales. La pollution d'endroits auparavant vierges, qui devenaient des déchetteries sans l'avoir demandé. Tout ça parce que l'être humain vivait dans cette routine qui consistait à prendre, sans la moindre hésitation, sans réfléchir. Arracher à la terre et ne jamais rendre. Vivre dans un cercle vicieux de production et de capitalisme qui ne faisait que dégrader tout son environnement jour après jour.

L'Homme qui brutalisait Mère Nature au quotidien sans se rendre compte qu'elle allait tout le reprendre, un beau jour.

Moi je suis très content d'aller ramasser les déchets qui bordent les rues de Santa Monica, avec ma pince rose bonbon et la jolie princesse qui m'accompagne. Callie est très vive, elle rit énormément. Et plus elle rit, plus j'ai envie de l'entendre rire encore. Ses yeux incroyablement bleus se posent sur le monde, fasciné et je ne vois même pas le temps passer en sa compagnie. Nos sacs se remplissent rapidement, même plus vite que prévu et je finis par proposer une pause du côté des canaux de Venice, délaissant mes chaussures et chaussettes sur le côté pour m'asseoir sur le rebord du ponton, les jambes dans le vide. Le lieu est tranquille à cette heure de la journée et la vue est loin d'être déplaisante, dans tous les sens du terme. Je ne fais qu'énoncer la stricte vérité, messieurs dames. Je préfère néanmoins l'avertir que mon compliment est dénué de tout intérêt. Je suis vraiment ravi d'avoir cogné la jeune femme, sur la place. Peut-être que ça n'aurait pas été agréable, si ça n'avait pas été elle qui se trouvait à mes côtés, à cet instant. Ses joues rosissent en me répondant et ça étire davantage le sourire déjà présent sur mon visage. Adorable. « Vos mots me touchent en plein coeur, milady. » je déclame, la main posée sur le côté gauche de ma poitrine. Puis je fronce les sourcils en entendant le léger grondement de son ventre, réfléchissant à un endroit où l'amener grignoter quelque chose. Mais elle se défait de son sac pour fouiller à l'intérieur avant d'en sortir une petite boîte. Mes yeux brillent de curiosité, d'autant plus quand elle la tend de mon côté, me présentant de petites tranches d'un gâteau qui semble fourré en son centre.  « Ça a l'air délicieux. » je souffle, avant d'en croquer un bout, laissant le chocolat et la surprenant touche d'abricot se mêler sur ma langue. C'était étonnement bon. Vraiment. Tellement que j'engloutis ma part avec une immense satisfaction. « Je rectifie : c'est aussi délicieux que ça en a l'air. Mes compliments au chef. » je commente, avec un grand sourire. Et j'ose même en redemander une tranche qu'elle m'offre volontiers, lui glissant quelques regards tandis qu'elle mâchonne silencieusement en regardant le reflet du ciel dans l'eau. « Tu viens d'Autriche ? » Ce qui ne m'étonnerait pas. Le teint clair, les yeux bleus, les cheveux pâles.

Mon regard se plisse légèrement quand elle tourne à nouveau son visage dans ma direction. Et mon bras se tend par réflexe, mon pouce venant effleurer le bord de ses lèvres pour disperser un minuscule bout de gâteau clandestin qui s'y était posé. Avant de se retirer, comme brûlé, l'information montant seulement à ce moment là dans mon cerveau. « Euh...Je...Tu avais... » je bégaie maladroitement, en la voyant piquer un fard. « ...une miette. Juste une miette. » je rajoute, en me mordant la lèvre inférieure de dépit. Ma main retombant mollement sur ma cuisse, mes pieds nus glissant à la surface de l'eau.  

 

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Callie Waldstätten

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MessageSujet: Re: Finding a rose among the garbage. (Callix #1) Finding a rose among the garbage. (Callix #1) EmptyLun 15 Fév - 13:57

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Tout ça, avait toujours fait sourire ma mère. Cet implication que je pouvais avoir à me renseigner sur l’impact qu’on pouvait avoir, les articles par centaines, que j’avais dévoré, et les livres par dizaines que j’avais lu, pour m’informer sur ce qu’il était possible de faire, ce qu’il faudrait améliorer, pour donner aux générations future un semblant d’avenir sain. J’avais appris qu’un petit geste pouvait vraiment être utile, qu’il fallait que chacun fasse un peu pour qu’on puisse, tous, avoir un impact important. On pouvait vraiment changer les choses, et j’en étais intiment persuadée. J’essayais toujours de faire les choses à ma hauteur, sans pour autant imposer mes choix et mes convictions à ma famille. C’était mon état d’esprit, et je ne voulais pas changer le leur. Ils avaient certes adopté quelque gestes, et c’était déjà ça. Je ne leur en demanderais jamais bien plus. Chacun à son rythme. Je n’avais imposé à personne mon choix de consommer moins de produits animaux, sans pour autant arrêter, je privilégiais les alternatives, mais je n’étais pas exemplaire non plus. J’essayais de faire surtout des achats de seconde main, de consommer moins de plastiques, toutes ces choses, qui paraissent insignifiante, mais qui, au fond, feront un jour la différence. Je l’espérais. C’est bien pour ça, que je voulais à tout prix participer à ce type de marche. Faire de l’exercice, et sauver la planète, en lui ôtant les particules qui la polluent, je ne trouvais rien de plus normal. Ca ne demandais pas tant d’efforts, et ça faisait plutôt du bien aux sols en déjà si mauvaise santé. Je voulais faire la différence, et au final, j’avais même fait une jolie rencontre, alors ça valait le coup. Il était drôle, sympa, et engagé pour l’environnement, en plus d’être visuellement très très plaisant. Je n’aurais pas pu penser mieux d’une telle exploration, et j’aurais des preuves, pour montrer à mon père, que les gens qui font des cleans walk ne sont pas tous des psychopathes extrémistes.

Merci beaucoup, joli monsieur.

J’ai au moins quelqu’un pour me guider, et ça me fais aussi pas mal plaisir, parce qu’au fond, s’il ne m’avait pas bousculée, ça aurait été sûrement un peu plus mou, et long. Là, j’avais l’impression de ne pas voir les minutes passer. Il me fait rire, et il semble même en jouer, faisant monter le rouge à mes joues. Nos sacs sont presque pleins, et c’est aussi aberrant que terriblement satisfaisant, de se dire qu’on avait pu faire quelque chose. Une certaine différence. On a une jolie vue sur les canaux de Venice, et quand je m’installe, je prends soin d’ôter mes chaussures et mes chaussettes à mon tour, bien qu’à mon plus grand désespoir, mes pieds ne touchent même pas l’eau. Franchement, j’aurais pu grandir un peu plus, ça n’aurait pas été de refus. Le compliment du brun, fais monter le rose à mes joues, encore. Satanée manies de rougir au moindre petit truc. Mes lèvres s’étirent à nouveau dans un sourire, quand il pose la main à l’endroit de son cœur, pour appuyer la théâtralité de ses mots. Non mais vraiment, il a tout pour lui. C’est affligeant. Je finis par avoir le ventre qui gronde, et mes pensées se tournent aussi rapidement vers la petite boite en verre, que ma mère m’avait forcé à prendre avec moi, pour être sûre qu’il ne m’arrive rien. Et je ne la remercierais jamais assez de prendre aussi bien soin de nous. Tonie en avait fait les frais, tout le long des quelques mois passés, et je crois que le petit qu’elle ne cache plus vraiment sous son nombril, en profite tout autant, vu comment ma sœur, n’a de cesse d’en redemander. « Oh mais ça l’est, fais-moi confiance. » Je rajoute en souriant, alors qu’il en prends une part, et que je me délecte du goût merveilleux de la mienne. Merci maman. Je termine rapidement, avant de poser la boîte entre nous. « Je transmettrais, je suis sûre que ça lui fera plaisir. » Sûrement moins à mon père, mais je ferais en sorte qu’il ne sache pas, qu’un garçon à pioché dans ma nourriture. Je reprends un autre morceau à mon tour, et savoure la vue, les yeux glissant parfois à la surface scintillante de l’eau. « Oui, enfin, mes deux parents sont Autrichiens, ils sont arrivés ici, quand ma mère était enceinte de ma sœur et moi. » Je confie, joyeusement. C’était une jolie histoire, et j’étais loin d’avoir honte de mes origines. Mes parents étaient un véritable exemple à mes yeux.

J’allais poser mes yeux sur lui, et tenter une nouvelle question, quand il pose rapidement, la pulpe de son pouce au bord de mes lèvres. Mon cerveau s’éteins presque aussitôt, comme déconnecté, et je peine à reprendre mon souffle, et à comprendre vraiment ce qui était en train de se passer. Mais j’ai le cœur qui bat, et ce à une vitesse que je ne lui avais jamais connu. Reprends-toi, Callie Et je sens bien que tout mon visage s’enflamme. « Oh.. J-Je… Merci » Je réponds, avant de baisser les yeux vers l’eau. J’ai l’impression d’être terriblement stupide. « Désolée, je- j’ai pas vraiment l’habitude. » Je murmure dans un pauvre sourire désolé. Je jette un œil derrière nous, et à l’heure qui avance sur ma montre. « On devrait se remettre en route, on ve jamais finir la marche avant que le soleil ne se couche sinon. » J’annonce, en renfilant mes chaussettes et mes chaussures, avant de ranger la boîte dans mon sac, et de le basculer sur mon dos, et de me remettre debout. Il me perturbe, et donne des palpitations à mon coeur. J'avais prévu ça, en arrivant ici.




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Felix Miller
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Felix Miller


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MessageSujet: Re: Finding a rose among the garbage. (Callix #1) Finding a rose among the garbage. (Callix #1) EmptyJeu 25 Fév - 18:02

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Au final, je me rends compte que la plupart des gens n'observent jamais vraiment ce qui se trouve autour d'eux. Ils regardent le paysage défiler derrière la vitre d'une voiture, d'un bus, mais ils ne consacrent pas assez de temps à le voir. Ils ne se rendent pas comptent de la beauté de l'environnement qui nous entoure, de son caractère unique, de la manière dont il faut agir pour le préserver de la pollution humaine. Et marcher entre les rues, déambuler avec ma pince et mon sac en plastique, ça me permet de redécouvrir la ville où j'ai grandi, d'appréhender de nouveaux endroits où revenir me balader, me rendre compte qu'il y a de nouveaux magasins qui viennent d'ouvrir. Ces endroits que je croyais connaître par coeur à force de les avoir arpentés, que j'aperçois d'une oeil neuf. Et où je remarque tout le laisser aller de l'être humain, qui perd toute considération pour l'endroit où il vit, qui ne cherche même pas à protéger le lieu où ses enfants grandiront sûrement. Moi, je ne veux pas laisser la planète dans cet état pour les générations futures et j'essaye de faire ce qui est possible pour améliorer les choses à mon échelle. Ce qui ne revient pas à grand chose quand on y pense, mais qui couplé à d'autres, finit par avoir un impact, même minime. Le petit plus, c'est la compagnie agréable pendant la ballade, cette silhouette petite et mince qui marche à mes côtés en cherchant à ramasser d'autres déchets. Callie est d'une gentillesse à toute épreuve, il émane d'elle quelque chose de très lumineux.

Je n'aurais pas pu demander mieux comme complice pour effectuer ce petit nettoyage de Santa Monica.

Une petite pause s'impose, sur les canaux et je finis par m'asseoir sur le ponton, mes pieds glissant à la surface. La demoiselle me suit, avant de sortir une boite de son petit sac en toile, dévoilant des parts d'un gâteau qui m'a l'air succulent. L'une d'entre elles m'est tendue et je ne me fais pas prier pour déguster, savourant l'alliance du chocolat et de l'abricot, des goûts et des saveurs qui se mélangent sur mon palais. « Est-ce qu'elle fait des livraisons à domicile ? C'est pour un ami. » je lâche, oscillant entre l'humour et un certain sérieux. C'est vraiment très bon, quand même. Je l'écoute me conter une partie de son histoire, avant de pivoter de son côté. « Oh, tu as donc une autre moitié quelque part à Los Angeles. » je souffle, faisant référence à la soeur jumelle dont j'apprenais seulement l'existence. Puis mes yeux captent quelque chose quand son visage se tourne de mon côté, mon bras se mettant en mouvement de lui-même, par habitude. Mon pouce balaye le rebord de sa bouche pour chasser une miette vagabonde avant de se raviser violemment, revenant contre moi comme si je m'étais pris une décharge électrique. Je vois ses joues s'enflammer et je me dis que je suis peut-être allé trop loin. Qu'est-ce qui m'a pris ? Je lui présente des excuses maladroites, ma main retombant mollement sur ma cuisse. « Ne t'excuse pas. C'est moi, j'aurais du te prévenir au lieu d'agir sans réfléchir. » je murmure du bout des lèvres, penaud.

On devrait se remettre en route. Ses paroles me tirent de mon état contemplatif et je sursaute, l'observant réajuster ses affaires avant de se lever. Et je fais de même, attrapant mes chaussettes pour les enfiler sauf que la deuxième se fait maladroitement la malle, s'échappant de mon emprise. Je me penche machinalement en avant pour essayer de la récupérer et les doigts qui auraient du agripper la barrière pour me sécuriser ne rencontrent que du vide. Mes yeux s'écarquillent en comprenant que je vais piquer une tête sans vraiment le vouloir et mon corps bascule en direction du canal, trouant la surface et s'enfonçant légèrement dans la fraîcheur de l'eau. Mon poing est resserré autour du tissu épais et c'est la première chose qui ressort, ma tête suivant la même direction et mes yeux se plissant pour chercher le visage de Callie depuis l'endroit où je me trouve. La température n'est pas si mal en fin de compte. « Je l'ai ! » j'aboie avec un grand sourire amusé, gesticulant pour lui montrer que je n'avais pas lâché la malheureuse pendant ma chute. J'ai plein de mèches qui m'obstruent les yeux et je souffle misérablement dessus pour essayer de les décoller. Je dois faire peine à voir, mais c'est amusant alors je m'en fiche un peu et je bats des jambes pour me maintenir à la surface. « Bouge pas, j'arrive tout de suite ! » je la hèle, avant de nager pour atteindre une échelle en bois normalement réservée aux détenteurs d'un bateau ou d'une barque pour traverser les canaux.

L'onde caresse ma peau à mesure de mes mouvements et je me hisse en dehors de l'eau pour regagner le ponton, me laissant tomber sur le dos et laissant échapper un rire quand la silhouette de la blonde se penche au-dessus de moi. « Ce genre de chose, c'est mon quotidien. » je souffle, amusé, avant de me redresser pour me remettre debout. Et je me décide à mettre mes deux chaussettes dans la poche de short détrempé pour enfiler mes chaussures les pieds nus, histoire d'éviter de marcher en produisant des bruits mouillés absolument disgracieux. Je dois ressembler à un caniche après une séance chez le toiletteur à la vue de son visage crispé et je sens qu'elle retient un rire devant cette vision sûrement très divertissante. Je suis terriblement maladroit et je finis toujours fourré dans des situations impossibles. « Felix Miller, tristement connu sous le nom de Malchanceux pour vous servir, gente dame. » je roucoule avec une parodie de révérence, relevant la tête avec des yeux pétillants. « Je ne te propose pas mon bras, cette fois. À moins que tu ne veuilles un peu de fraîcheur. » je termine, amusé.  

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MessageSujet: Re: Finding a rose among the garbage. (Callix #1) Finding a rose among the garbage. (Callix #1) EmptyVen 16 Avr - 23:53

can i keep you?
for the sake of the environment, yup.
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J’adore la marche et tout ce qui va avec, encore plus quand ça a une action sui me tiens à cœur comme celle-ci, mais il ne faut pas oublier qu’il fait plutôt chaud à Los Angeles, et que rapidement le besoin de faire une pause se fait ressentir. Je sais qu’on va sûrement perdre un bout du cortège en route, mais je me dis que d’autre l’on bien fait aussi, et que de toute manière, le plus important c’est de récolter des déchets, non pas d’être le premier à finir la boucle, autant dire que ce n’est pas vraiment le but de la manœuvre. Installée aux côtés de cette nouvelle et ma foi, plutôt agréable connaissance, je savoure le petit vent léger qui frôle la surface de mon épiderme. Grignoter un petit bout de gâteau en discutant simplement au bord du canal, de loin, comme ça, ça aurait presque l’air d’un date. Et franchement, l’idée sonne comme dans un des ces romans, que l’on étudie au lycée. Terriblement romantique, si on oublies les sacs de déchets dans nos dos. « Je lui demanderais, mais je pourrais bien faire l’effort de te les apporter moi-même, s’il le faut. » Je réponds, sincère. Si c’était une excuse pour le revoir, j’étais prête à parcourir la ville entière. « Oui, mais on est plutôt différentes. » J’ajoute, dans un sourire. Tonie restait ma meilleure amie au monde, mais nous étions loin d’avoir le même caractère. Elle n’aurait sûrement pas perdu ses moyens au contact du jeune homme. J’ai les joues teintés de rose, et le cœur battant un rythme effréné.   « Non, ce n’est rien. Ne t’en fais pas. » Je le rassure, du moins autant que je peux, pour ne pas qu’il se braque et pense que je le lui en voulais, loin de là.

Je propose cependant de reprendre notre chemin, histoire d’arriver avant que la nuit de tombe, et que mon père fasse rappliquer littéralement l’armé pour s’assurer que je sois bien en vie. Je prends le temps de remettre chaussettes et chaussures avant de me dresser sur mes pieds. J’allais enfiler mon sac sur mon dos, quand je le vois basculer en avant dans le canal, la tête la première. « Oh mon dieu ! Felix ! » Je scande, alors qu’il chute, par tous les dieux, j’espère qu’il sait nager, parce que ce serait stupide, qu’il se noie. Mais je vois sa main percer la surface, ainsi qu’une chaussette blanche, puis enfin sa tête, et je retiens un rire amusé, surtout dû au comique de la situation, et de son apparence totalement désordonnée, mais plutôt amusante. « Tant mieux ! Mais ne reste pas trop dans l’eau, tu vas sûrement attraper froid. » Je préconise dans un sourire immense. Je ne comptais pas bouger et l’attendre. Je n’avais malheureusement rien pour l’aider à se garder au sec, le pauvre. J’avais prévu des pansements, du serum physiologique pour nettoyer une possible plaie, classiques protections et mouchoirs, mais pas de serviettes de toilette. Finalement, il me rejoins, et quand il s’allonge sur le bois du ponton, je ne peux pas m’empêcher de me pencher sur sa silhouette, pour m’assurer qu’il va bien. « Je vois ! » Je reprends dans un sourire compatissant, je ne suis pas des plus adroite non plus, alors je pouvais comprendre.

Quand il se relève, je l’observe de longues minutes, son visage dessiné, les boucles humide qui retombent tout autour de son visage, ses yeux rieurs. Vraiment, j’ai l’impression d’avoir à faire à la vision dont j’ai un peu toujours rêvé, et c’est plus que troublant. Mais en même temps, c’est terriblement hilarant, et je dois sincèrement me retenir de ne pas partir en fou rire, mais c’est un petit rire qui passe cependant la barrière de mes lèvres quand il se penche dans une révérence. « Tant de cérémonial ! Je suis sûre que tu es moins malchanceux que tu oses le prétendre. » J’ajoute dans un sourire, avant de terminer. « La fraîcheur ne serait pas de refus, mais j’ai peur d’avoir un peu trop froid après. » Mes yeux pétillent d’une certaine joie, et de la douceur de cette après-midi, vraiment, je passe un trop bon moment pour que ce soit réel. On finit par se munir à nouveau de nos sachets et de nos pinces, pour terminer cette balade sur fond de geste en faveur de la planète. Nos conversations continuent de bons trains, et je ne cesse de rire à ses petites blagues, jusqu’à ce qu’on finisse notre boucle. Je rends alors les instruments et le sachets, légèrement effarée devant la quantité de déchets récoltés. Je reviens ensuite vers Felix, un sourire grand comme le monde sur les lèvres, et un papier entre les mains. « Tiens, tu pourras me recontacter comme ça. Essaie de ne pas le perdre. » J’ajoute, en le charriant légèrement. « Merci beaucoup, d’avoir partager cette balade avec moi, Felix. A bientôt, j’epsère.» C’est les joues rouges, et le cœur battant, que je vais retrouver mon destrier à deux roues, pour rentrer chez moi.

On y fait vraiment de jolies rencontres, quand même. Moi, je n’oublierais sûrement pas ce garçon. Et je suis sûre que je vais entendre parler du sourire immense que j'avais en rentrant chez moi, pendant des dizaines d'années.





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