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Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5)

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Louis Grimm

Louis Grimm


Date de naissance : 30/03/1999
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MessageSujet: Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) EmptyLun 14 Sep - 10:06

the other side of the planet looks good on you
Alouis #5

https://64.media.tumblr.com/53ef0afa9f1280d90c53c582c4b395d0/tumblr_pp294ztMyQ1srkisl_540.gif C’était un cadeau de moi à lui, de moi à nous, pour nous. Le début de cette année avait été chaotique, et depuis une bonne année, on enchainait problèmes sur problèmes. La fusillade, l’enlèvement de Sofia et de Cassie, la petite amie de Riven, et tout plein d’autre petits soucis qui avaient secoué notre quotidien, je crois que j’avais besoin de prendre le temps de souffler, d’oublier Los Angeles pendant quelques jours, juste de voir autre chose, et de me terrer à ses côtés, profiter de n’être que lui et moi, à nouveau, quelque part, où le monde sera peut-être plus calme. La vie sera au moins plus douce pour quelques jours, ou je n’aurais rien d’autre à penser que l’endroit où nous allions manger, les rues que nous allions visiter, les petits jardins où flâner. Où il n’existera rien d’autre que lui. On avait réussi à échapper à maman, et à l’inspection de la trousse de toilette pour être sûre que je n’avais pas oublié mes médicaments en cas de crise, si j’ingurgite quelque chose qui contient du gluten, si j’avais bien pensé à prendre de la crème solaire, parce qu’avec ma peau pâle, je pourrais bien prendre un coup de soleil. Après tout, on part dans le nord du Royaume-Uni, il en faudrait beaucoup pour que je rentre à Los Angeles avec le visage d’une écrevisse. J’avais beaucoup plus chance d’en avoir un ici à Los Angeles, qu’à Glasgow. Je n’avais pas choisi cette ville au hasard, aller là-bas, c’était quelque part, plonger un peu dans la culture d’Alix. J’aurais aimé pouvoir l’emmener près de sa grand-mère, mais j’avais besoin, égoïstement, peut-être, de ne l’avoir que pour moi, sans personne d’autre. Je m’étais souvent dit, que je voulais voir le monde aux côtés d’Alix, avant même qu’on s’avoue vraiment les choses, il avait cette manière de voir le monde avec une telle joie, que je voulais parcourir la planète, pour découvrir chaque lieu, chaque recoin, à travers ses yeux. Je voulais commencer par quelque chose de dépaysant mais qui pourrait peut-être lui rappeler un peu de ce qu’était sa vie en Angleterre. Et je me souviens encore, de sa surprise, et de combien il était heureux, quand je lui ai fait cadeau de ce billet d’avion, de cette occasion de nous retrouver un peu plus encore, à l’autre bout du monde.

Il avait été d’un tel soutient, d’un amour sans faille, quand j’étais au plus bas, que tout ça, ne suffirais sûrement pas à le remercier de sa présence, de son amour, de sa bonté, d’être simplement la personne parfaite pour vivre à mes côtés. Il a fait tellement pour moi, que le lui rendre la pareille, me paraissait presque une obligation, bien que je prenais tout autant de plaisir à l’aimer, et le chérir, qu’il devait en prendre, à rentrer le soir, et à venir me serrer dans ses bras, comme si il ne m’avais pas vu depuis des semaines. Et voir son excitation, alors qu’il bouclait son bagage pour la semaine, ne pouvait que me rassurer sur le fait que j’avais fait le bon choix. Ces vacances, allaient nous faire le plus grand bien. Inutile de dire que le trajet pour l’aéroport à été un rappel des consignes de sécurité par ma mère autant pour Alix que pour moi, et les rires étouffés de mon père, qui me lançait dans le rétroviseur de la voiture, des regards de soutien. Tout le monde sait qu’Alice Grimm est une mère poule, et mon père est exactement le même, mais maman à déjà tout dit. Ca fait sourire Alix, à mes côtés. Nous étions arrivés la veille, après quatorze heures d’avion, lové contre son épaule à partager une paire d’écouteurs pour regarder des films, et me délecter de son parfum, alors que je tente de m’endormir, sans vraiment de succès. Ce n’est qu’une fois arrivés à l’hôtel, que je m’écroule de fatigue, malgré les 8 heures de décalage horaire, je ne me fais même pas prier pour m’endormir.

Et ce matin-là, je n’aurais voulu me réveiller aux côtés de personne d’autre, parce qu’observer son visage endormi, si paisible, c’est probablement mieux qu’un rêve. Je m’estime plus que chanceux, de me retrouver là, à ses côtés, avec une vue sur les rues colorées de la ville, par la fenêtre. Tout en traçant les contours de son épaule, du bout des doigts, je réfléchissais à ce qu’on pourrait bien faire de notre journée, ce qu’on pourrait découvrir, je m’étais renseigné sur la vile, et j’avais vite posé mes yeux sur le musée des sciences, mais je ne voulais pas que ce soit ennuyant pour Alix, alors, je me dis qu’on finirait par se décider ensemble sur les choses à faire. Je me contente de continuer de tracer sa peau, jusqu’à ce qu’il ouvre ses grands yeux clairs, et me tire un sourire. « Bonjour toi. » Soufflais-je, en me rapprochant pour venir nicher ma tête dans son cou. « Tu crois qu’on pourrait rester là, toute la journée ? » Lançais-je dans un sourire amusé, n’ayant plus aucune envie, de quitter les draps, et encore moins ses bras, et pourtant, la ville n’attends que nous.

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MessageSujet: Re: Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) EmptyMar 15 Sep - 20:04

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Partir. Prendre l'air. Inspirer à grand poumons de l'oxygène qui n'a pas été perverti par la peur et l'angoisse. Me retrouver. Nous retrouver. Trop de semaines étaient passés dans l'appréhension, dans l'incertitude. Dans l'attente. Comme si je m'étais trouvé encerclé par des ombres vicieuses, comme si j'avais été pris au piège par la glace. Incapable de faire autre chose que suffoquer. Puis la lumière avait retrouvé son chemin et je m'étais à nouveau senti capable de respirer. Parce que les choses revenaient doucement à la normale, parce que les doigts de Louis avaient retrouvé leur place entre les miens. Et je n'avais jamais autant ressenti l'appel de mes racines que lorsqu'il avait énoncé la destination de notre voyage. Glasgow. Un sourire avait effleuré mes lèvres et ma paume avait solidement pressé la sienne. C'était un nouveau départ après avoir erré dans l'obscurité. C'était un moyen de mettre de la distance avec les noirs souvenirs, de les balayer et les remplacer par des nouveaux, remplis de douceur. Laisser derrière nous la souffrance et l'inquiétude, pour ne garder qu'une complète plénitude. Une joie immense. Mon premier voyage en compagnie de la personne que j'aime le plus au monde. Et quelle impatience de partager la culture britannique avec l'être que je chérissais, de lui montrer d'autres facettes du monde. Pouvoir le monopoliser, regarder les heures défiler à ses côtés. Réaliser que j'allais l'avoir rien que pour moi avait eu le don de faire battre mon cœur de la plus délicieuse des manières.

J'avais compté les jours, puis les heures, jusqu'à notre départ. Avant de voir le sol s'éloigner de plus en plus, avant de me rapprocher des nuages. Puis j'avais plongé mon visage dans le cou de Louis, hurlant son odeur, savourant la musique qui caressait mes oreilles et la douceur de l'instant. Bercé par la constance de l'appareil, somnolent contre son corps, l'esprit enfin en paix. Je pouvais souffler, prendre mon temps, goûter à nouveau aux plaisirs simples en sa compagnie. Et c'est tout ce que j'avais toujours demandé.

C'était un délicat contact sur ma joue qui m'éveille. Un effleurement aussi léger qu'une plume, me sortant de la léthargie avec un sourire. Me réveiller tous les matins de cette manière n'était plus une option, à présent que j'y avais goûté. Ouvrant les yeux, je distingue finalement les contours du visage de Louis et ses yeux tendres posés sur moi. Mon cœur rate un battement dans ma poitrine et je secoue la tête avant de répondre, d'une voix encore éraillée. « Hey, love. » Un frisson traverse ma peau quand la sienne s'y love et un de mes bras se glisse tant bien que mal en-dehors des draps pour atteindre son visage, mes doigts passant distraitement dans ses mèches dorées. Un rire m'échappe à sa question et je me retourne subitement sur le matelas, les yeux naviguant vers la fenêtre, allongé sur le côté pour lui faire face. « Pas que ça me déplairait... » je ronronne, malicieux. Vil tentateur. « Mais, aussi plaisant que ce soit, j'ai très envie de te faire visiter. » Ma voix n'est qu'un souffle, malgré le pétillement dans mes yeux. Je laisse glisser mes lèvres sur sa joue puis au coin de sa bouche avant de m'étirer et de frotter mes cheveux bicolores. Puis je lui glisse un regard en coin parfaitement calculé avant de reprendre : « D'abord, petit-déjeuner. Ensuite il me semble avoir entendu parler d'un sanctuaire marin, dans le coin... » Je devais l'avouer, c'était la première chose à laquelle j'avais pensé. Parce que ça lui faisait plaisir. Et que c'était l'essentiel, à mes yeux.

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MessageSujet: Re: Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) EmptyJeu 17 Sep - 22:29

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https://64.media.tumblr.com/53ef0afa9f1280d90c53c582c4b395d0/tumblr_pp294ztMyQ1srkisl_540.gif Échapper au tumulte de la cité des anges, à l’effervescence de la vie américaine, le temps de quelques jours, balayer les mauvais rêves, les sales souvenirs d’un revers de main. N’avoir, ne voir que lui, me retrouver, le retrouver, ne vivre que lui et moi, en exil l’espace des longues heures à l’autre bout du monde. La où personne ne nous connaît, là où il ne nous est rien arrivé. Là où la vie semblait un peu plus douce que tout ce qu’on à toujours connu. Le malheur que nous avions connu, n’est qu’un souvenir, là bas, que je laisserais s'effacer au milieu des nuages. Là-bas, sur le sol américain, alors qu’on quittera le territoire, sa main dans la mienne, pour ne penser à rien d’autre qu’a nous. Ma famille avait été d’un véritable soutien, et c’était indéniable, mais j’avais besoin de temps à moi, de temps à nous, pour nous. Et je n’étais pas friand de grandes aventures, de vie à 1000 à l’heure, mais à ses côtés, je me sentais de parcourir le monde, et notre périple commençait là, par cette destination chère à son cœur, et au mien. J’avais envie de voir ce que ça pouvait donner, le monde à ses côtés. D’aimer, sans condition, dans une ville qui ne nous connait pas, où les gens, malgré les regards, ne seront que quelques points dans le paysage, parce qu’il sera là, et qu’à mes yeux, il n’y aura rien d’autre que lui. Il y aura son sourire, ses yeux, sa main dans la mienne, et la ville, qui n’attendra que nous, que nos âmes, avides de connaître, de découvrir, de voir, de vivre, pour nous nourrir de doux souvenirs, plein de couleurs, plein de tendresse, et de bonheur. Parce qu’enfin, on respire, on a le droit, le temps de reprendre nos souffles, de s’insuffler, à l’un et à l’autre, un peu de calme, et de souffle.


J’ai l’impression de le voir revivre, reprendre les couleurs, qu’au final il n’a jamais perdu. Il a changé la couleur de ses cheveux, pour y parsemer des touches de bleu et de violet, et j’avais passé le vol, à admirer ses couleurs nouvelles, qui retombait doucement sur son visage souriant, apaisé, alors que le sol se dérobait sous nos pieds pour ne rester qu’un tapis de nuages, qui défile par le hublot. J’ai enfin pris le temps de souffler, de détendre mes épaules, de glisser ma main dans la sienne, de frôler le dos de sa main de la pulpe de mon pouce, de juste profiter de ce moment suspendu dans le temps, où rien ne semblait plus être un problème. Je crois, que j’ai vraiment pris conscience pendant le vol, qu’on pouvait tout laisser derrière, que c’était définitivement fini, que tout irait bien désormais, que ce voyage, c’est un nouveau départ.


Ça commençait par n’avoir plus qu’une envie, partager ses draps, infiniment, jusqu’à ce que mort s’en suive, pouvoir chaque matin, sans exception me réveiller à ses côtés. Je comptais bien, en rentrant, m’inviter dans sa chambre, en pleine nuit, lorsqu’il me manquera un peu trop. Au mieux, n’avoir plus qu’une chambre pour deux. Pouvoir admirer son sourire endormi, quand les rayons du timide soleil anglais, vient sublimer sa peau claire. Je ne résiste pas à l’envie de me lover dans ses bras, de juste prendre un peu de la chaleur de ses bras, de puiser dans son amour. Un geignement de mécontentement m’échappe, quand il bouge, et me fait face plus qu’autre chose. « Bon d’accord ! Mais t’es sûr que je peux pas encore profiter ? » Je lance avec un regard presque suppliant, avant qu’il ne pose ses lèvres sur ma joue, puis au coin de mes lèvres. Je me laisse tomber sur l’oreiller, dans un soupir, posant mes yeux sur son dos, captant son regard dans un sourire. Vil homme qu’il est. L’entente d’une visite au sanctuaire me fait me relever presque trop vite. « Tu ne veux pas voir autre chose, je ne veux pas que tu t’ennuies, c’est mon cadeau, tu devrais en profiter pour faire des choses qui te font envie, non ? » J’étais infiniment reconnaissant d’avoir quelqu’un d’aussi précieux, dans ma vie, d’aussi attentionné, d’aussi tendre, intense et dévoué. Je viens poser mon menton sur son épaule, ayant terriblement besoin de profiter de ces moments à nous. « Je veux juste que tu puisse autant en profiter que moi. Je pourrais me passer de l’océan, et de ses habitants, cette semaine, tant que tu es heureux. » Soufflais-je avant de presser mes lèvres contre sa peau. Je mesurais toute la chance que j’avais, de pouvoir être là, à ses côtés. Egoïstement, j’aurais voulu, que ça ne s’arrête jamais, mais il s’éclipse déjà, me donnant envie de râler pour la forme. Il était bien trop pressé, toujours plein d’énergie. Mon Alix.


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MessageSujet: Re: Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) EmptyMar 20 Oct - 16:56

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Les jours sombres m'avaient semblé sans fin, pendant un moment. Accablé par la peur, par la tristesse, par une profonde angoisse. J'avais déjà subi l'horreur lorsque mes yeux s'étaient posés sur la télévision, sans que l'information n'atteigne réellement mon cerveau. Une fusillade. L'université sous le joug de ce que l'homme pouvait faire de plus barbare. Mon coeur avait été violemment lacéré en l'imaginant là-bas, incapable de fuir. J'ai cru crever à petit feu, pendant des heures. Incapable de le rejoindre, incapable d'avoir la moindre nouvelle de sa part, incapable de pouvoir l'atteindre et m'assurer qu'il allait bien. Les entrailles rongées par ce vicieux poison, par cette pure terreur à l'idée qu'il pouvait m'être enlevé, en quelques minutes. J'ai pensé qu'il ne pouvait pas y avoir pire torture que celle que j'avais vécu, pendant cet après-midi infernal. Mes jambes avait subitement lâché et je m'étais retrouvé sur le sol du salon, secoué de tremblements. Sans pouvoir bouger le moindre muscle, les yeux vissés sur l'écran, le coeur palpitant à m'en faire mal, comme si on cherchait à creuser un trou béant dans ma poitrine. Puis quand j'ai cru entrevoir la lumière, quand les choses semblaient s'être enfin calmées, j'avais repris un coup dans la nuque. Sofia avait disparu. Voir Louis sombrer lentement, voir son corps s'amaigrir, son esprit s'effriter pendant l'absence de sa soeur. Lutter contre l'impuissance, contre cette inquiétude grandissante. Combattre l'envie sournoise de perdre tout espoir, à mesure des jours passés. Subir la distance imposée, l'abysse qui s'était crée à cause de nos peurs, de nos malentendus. En voulant éviter de se blesser l'un l'autre avec nos insécurités, on avait fini par faire le contraire, par appuyer là où ça faisait le plus mal. Alors que nous n'avions jamais été plus forts que lorsqu'on se trouvait ensemble, sa main glissée dans la mienne.

Je ne voulais plus jamais me retrouver séparé de lui. Je ne voulais plus jamais ressentir ce tourment, cette agonie hurlant à l'intérieur de moi.

Ce voyage, c'était le plus beau cadeau qu'il pouvait me faire, après tout ça. Quelques jours, rien que lui et moi. Loin de tout. Pouvoir mettre les aléas de côté, oublier le quotidien et tout ce qui avait réussi à se mettre entre nous. Simplement savourer sa présence, la douceur de l'instant, cette virée de l'autre côté de la planète près de lui. Je ne voulais rien d'autre que l'avoir pour moi, rien qu'à moi pendant quelques temps. N'avoir à penser à rien d'autre qu'à ce qu'on allait bien pouvoir manger le soir, ce qui pouvait lui faire plaisir de visiter. Le tenir entre mes bras, ressentir la douceur de sa peau et la tiédeur de son souffle contre le mien. Avoir la chance de lui montrer une part de mon héritage et une culture différente, des habitudes qui changeaient un peu, le genre d'atmosphère dans laquelle j'avais grandi et fait mes premières années. Ouvrir les yeux sur son visage reposé et ses mèches folles ne peut qu'attendrir mon coeur de si bon matin. Que demander de mieux que de se réveiller aux côtés de la personne que l'on aime ? « On va finir par rester au lit, je nous connais. » je murmure, avec un petit sourire amusé. Puis mon visage part à la rencontre du sien, mes lèvres glissant sur son épiderme pâle, accrochant son odeur si familière. Sa question me fait soulever la tête et je l'observe avec une petite moue. « Je ne m'ennuie jamais avec toi, darlin. » je susurre tendrement, en embrassant sa tempe. J'avais tant de choses à lui montrer. Mais je voulais lui faire plaisir, ça suffisait à mon bonheur de le voir sourire, être émerveillé. « Chaque chose en son temps, Lou. J'ai une semaine pour te faire découvrir Glasgow et ses secrets, je compte bien en profiter. » je roucoule, les yeux brillants. Je pose encore une fois mes lèvres sur sa joue avant de reculer pour plonger dans ses yeux, le coeur battant. « Je suis heureux. Je ne pourrais l'être plus ou je pense que mon coeur va éclater. Peu importe où on va, ce qu'on fait, tant que c'est avec toi. » Et je le pensais. Si fort. Rien d'autre ne comptait à cet instant.

Tant que Louis était à mes côtés, j'étais comblé.

Le temps passe et nous finissons par nous lever, enfilant quelques habits pour survivre à la météo typiquement britannique. Le soleil perçait de plus en plus derrière les nuages et j'espérais qu'il saurait réussir à atteindre son but. Mais nous avions regardé le bulletin pendant des jours et nous étions quasiment exemptés de pluie pendant tout le voyage, mis à part quelques averses en soirée. Tant que nous pouvions nous balader librement dans la journée, c'était suffisant. C'est le ventre plein que nous poussons la porte de l'hôtel, subissant la température légèrement plus fraîche qu'à l'intérieur. « Ose me dire que le petit-déjeuner anglais n'est pas une création divine. » je babille, en glissant ma main dans la sienne. Il était de mon devoir de promouvoir les valeurs propres à mes racines. C'était largement meilleur qu'un bol de Lucky Charms. La saveur du bacon, des beans et d'un oeuf délicatement brouillé. Miam. Surtout que le restaurant avait poussé les choses très loin et j'avais senti l'eau me monter à la bouche en voyant la myriade de muffins et de pancakes disposés sur le buffet. Il restait encore à lui faire engloutir un fish and chips, si je me sentais pousser des ailes. « On a un bus à prendre pour rejoindre le sanctuaire, on y sera d'ici une trentaine de minutes. » je lui explique, pressant sa paume contre la mienne avant de continuer à marcher dans les rues de Glasgow. J'avais hâte de commencer cette aventure à ses côtés.    

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MessageSujet: Re: Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) EmptyMar 26 Jan - 22:48

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https://64.media.tumblr.com/53ef0afa9f1280d90c53c582c4b395d0/tumblr_pp294ztMyQ1srkisl_540.gif Rien ne saurait jamais me rendre un tel sentiment de douceur, que de l’avoir là, entre les draps clairs de cette chambre d’hôtel, qui serait notre petit toit, pendant quelques jours, quelques jours de pur oubli. Le cerveau ailleurs, là où il ressassait encore le passé, pendant que je n’avais besoin que d’un peu de joie, et de liberté, pour retrouver un sentiment de vie un peu normal, après tout ce que nous avions vécu, je voulais juste mettre le monde derrière, et n’avoir que celui qui le faisait tourner à mes côtés, sans conditions, sans n’avoir jamais aucune règle à respecter, sans devoir se séparer, n’avoir que lui, que nous. Et si je n’avais pu vivre qu’entre ses bras, si on m’en avait donné l’autorisation, je crois que je n’aurais voulu rien de plus que cela. Pouvoir traîner, dans le confort de ce grand lit partagé, dans la chaleur de son étreinte. Rien n’avait semblé plus doux à mon cœur. Mais la pile électrique qui me sert de petit-ami, n’est pas vraiment du même avis, et à peine réveillé, il pourrait déjà sauter sur ses pieds, pour aller parcourir le monde. Je lance une moue boudeuse à son intention. « Je ne vois pas le problème de passer la matinée au lit… » Je ronchonne, avant qu’il ne vienne déposer ses lèvres sur ma peau. Bougre d’homme. Je finis tout de même par capituler, de toute façon, il avait bien trop hâte de sortir, et je ne voulais être nulle part ailleurs qu’à ses côtés. « Je n’en mettrais pas mes mains à couper. Je suis sûr que des milliers d’autres choses te ferais plaisir ici. » Je murmure, et alors que je crève d’envie d’aller lui voler un baiser, c’est sur ma tempe qu’il pose ses lèvres. L’éclat dans ses yeux me tire un sourire. Toute la félicité qui y vit, fait battre mon cœur d’un rythme délicat. On risque quoi à aimer autant ? Parce que parfois j’ai l’impression que mon cœur pourrait imploser tant mon amour pour ce garçon, est grand.

Il était bien plus que tout ce qu’on peut imaginer. Ma vie sans lui, se résume à un cauchemar sans fin. Et je crois que mon amour pour lui, pourrait sincèrement, crever les yeux d’une personne qui ne voit plus.

Une fois glissé dans un pull bien chaud, et toute la panoplie, on quitte cette chambre, repus comme des ogres de ce petit déjeuner de qualité. Je devrais en faire part à ma mère, quand on rentrera, parce que c’était sincèrement délicieux. Je glisse un bonnet sur mes boucles blondes, et le suit à l’extérieur, sous un ciel couvert, mais qui n’en éclipsait pas le soleil ambulant qu’était Alix. Je pense, sincèrement, que je ne l’ai pas vu aussi heureux depuis longtemps, et ça me prouve que j’ai bien fait, de lui offrir quelques jours loin de tout, juste nous. Ca me prouve qu’on en avait terriblement besoin, lui et moi. Je viens serrer ma main, au creux de la sienne, le sourire aux lèvres. « D’accord, d’accord, tu as raison, c’était délicieux. Mais je suis persuadé que je ne pourrais rien avaler au déjeuner, avec tout ce qu’on a mangé ce matin. » J’ajoute, avant de le suivre dans les rues de pierres, où les gens semblent vivre simplement, quand d’autre remontent les rues en courant. Si l’accent était bien différent de notre lieu de vie, il y avait toujours cette même myriade de gens, qui ne savent pas prendre le temps de se poser, l’espace de quelques minutes. Moi j’aimais flâner aux côtés d’Alix, profiter de la chaleur que sa paume, enlacée à la mienne, me procure. Apprécier ce sentiment de normalité, et d’apaisement, qui entourent mon cœur, d’une douce joie. J’acquiesce à ses mots, et quelques minutes plus tard, on rejoint le dit moyen de transport, pour aller sur le lieu de notre première excursion du voyage.

Je passe la moitié du trajet serré contre lui, la tête contre son épaule, appuyé contre les sièges quelques peu spartiates des bus écossais, à parler joyeusement, des décors qui défilent sous nos yeux. On finit par atteindre le bâtiment, dans lequel nous entrons sans trop attendre. Je peux déjà sentir de là, l’odeur de l’iode reconstituée, et entendre les filtres des aquariums, par dizaines. Je paye pour nos deux entrées, avant de l’entraîner à ma suite. « Promis, j’essayerais de me contenir sur les explications. » Je souffle, dans un sourire amusé. Il fallait bien avouer que j’avais tendance à étaler ma science plutôt régulièrement, quand le sujet me passionnait, et j’avais eu la mauvaise idée, de me passionner depuis tout petit pour le monde marin. « Et si ça t’ennuies, on s’en va. D’accord ? » J’ajoute, avant d’aller lui voler un baiser.


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MessageSujet: Re: Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) EmptyMar 2 Fév - 22:20

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Alouis #5

Ce voyage, il symbolisait tellement de choses à mes yeux. Un nouveau départ, un moyen de prendre une vivifiante gorgée d'oxygène après tant de semaines à suffoquer. Un moment rien qu'à deux, où je pouvais profiter de Louis, sans le moindre obstacle. Il n'y avait rien d'autre que lui et moi, que le ciel nuageux de Glasgow et quelques jours où plus rien d'autre n'avait d'importance. Je voulais pouvoir me serrer contre lui, observer ses boucles folles voltiger au rythme de ses pas, glousser en le voyant frissonner devant le temps humide qui était celui de l'Écosse, lui faire découvrir mon univers et mes racines. Arpenter les ruelles pavées de la ville, voir ses yeux briller devant des bassins remplis de créatures aquatiques, me gorger de toute cette quiétude qui nous entourait depuis que nous avions pris l'avion. C'était comme une respirer de l'air pur et remplir à nouveau mes poumons, ne penser pas à quoi que ce soit d'autre qu'à lui. Qu'à nous. Qu'à l'endroit où nous allions manger, quel monument visiter, l'arrêt de bus où aller et comment faire davantage pétiller son visage de bonheur. Au final, son cadeau était de m'avoir accepté à ses côtés, d'avoir fait le choix de voir glisser ses doigts dans les miens et suivre le même chemin, ensemble. Je voulais savourer ces jours passés auprès de lui, cet aparté loin de l'agitation de Los Angeles. Vivre dans notre bulle, en parfaits touristes, rire et profiter l'un de l'autre, dans la plus grande insouciance. Je crois qu'on avait mérité de souffler un peu, après tous les drames qui s'étaient succédés. Et j'allais faire en sorte que cette virée soit inoubliable, qu'elle devienne un souvenir impérissable.

Parcourir les rues avec Louis, main dans la main, c'est terriblement simple et pourtant ça fait vibrer mon coeur d'une allégresse immense. Il est emmitouflé dans un gros pull, le visage à moitié mangé par une écharpe tout aussi épaisse alors que j'ai simplement enfilé mon trench noir par dessus mon pull à capuche. Mes creepers aux pieds, j'arpente les pavés joyeusement, défendant avec vigueur le petit-déjeuner typique anglais devant mon petit-ami. Sa main se presse dans la mienne et je viens coller un baiser sur le haut de sa pommette, encore découverte. « Un vrai repas tout à fait consistant. La fierté nationale, avec l'heure du thé, le Loch Ness et les scones. » je chantonne, avant de le tirer à ma suite dans une ruelle pour rejoindre l'arrêt de bus qui va nous mener au sanctuaire. Personne ne nous regarde, personne ne baisse les yeux sur nos mains entrelacées. Il n'y a que nous qui avançons posément et le reste de la ville qui fourmille tout autour. Puis nous finissons assis dans un autocar, à observer le paysage défiler, à nouveau reliés par sa tête sur mon épaule et un écouteur dans chacune de nos oreilles pour partager la même musique. Jusqu'à apercevoir les portes du sanctuaire qui se dressent à notre arrivée, qui nous accueillent quand nous sortons du véhicule et je laisse Louis payer nos entrées parce qu'il y tenait tout particulièrement. « Je hocherai la tête en faisant croire que j'ai absolument tout compris. » je souffle, amusé. Il avait tendance à divaguer quand on en arrivait au sujet qui le passionnait le plus au monde. « Mais tu sais que j'aime beaucoup ton côté premier de la classe. » Un petit clin d'oeil, un sourire ravageur sur les lèvres. Avant de secouer la tête, passant une main dans mes cheveux en bataille et avançant à nouveau la tête pour trouver ses lèvres une seconde fois. « Je ne m'ennuie jamais, avec toi. » je souffle, allant frotter mon nez contre le sien et lui arrachant un petit gloussement avant de le suivre pour commencer la visite.

Le temps passe et mes yeux papillonnent ici et là devant les espaces réservés aux animaux et je suis émerveillé devant les créatures aquatiques qui ondulent dans l'eau et viennent parfois se coller aux vitres. Le sanctuaire avait crée pour récupérer des bêtes lâchées dans la nature, que ce soit des bébés égarés ou abandonnées par leurs parents autant que celles dont les cirques ne voulaient plus et s'était agrandi avec quelques zones réservées à de plus grands poissons. J'ai l'impression d'avoir cinq ans à nouveau et de trépigner d'impatience en attendant d'aller observer les prochains mammifères marins. De plus, les explications de Louis sont toujours remplies d'anecdotes fascinantes et je ne me lasse pas de l'écouter discourir. Je n'ai pas besoin de plus pour être heureux, en cet instant. Finalement, nous rejoignons l'espace destiné à abriter les méduses, qui flottent comme en apesanteur dans des larges cylindres en verre. Mes yeux sont hypnotisés par leur ballet rempli de grâce et de lenteur et je m'approche, le nez quasiment collé à la vitre pour les observer. « Elles sont magnifiques. » je murmure, resserrant mes doigts contre ceux du blond.                 

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MessageSujet: Re: Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) EmptyDim 20 Juin - 13:07

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https://64.media.tumblr.com/53ef0afa9f1280d90c53c582c4b395d0/tumblr_pp294ztMyQ1srkisl_540.gifC’était peut-être égoïste de ma part, de n’avoir pensé qu’à ça, ces dernière, qu’à nous offrir une pause le temps de quelque sjours, loin de tous nos soucis. Loin de Los Angeles. C’était ma ville, elle m’avait vu grandir, et m’épanouir aux côtés de mes parents, de mes frères et sœurs, mais qui avait eu l’horreur de m’enlever ma sœur, et de nous avoir confronté à la folie des hommes, alors sincèrement j’avais eu besoin de cette pause. Besoin de l’air Ecossais, des bras de mon petit-ami, de la folie de ses mèches rebelles, qui viennent caresser mon visage, de son rire vivifiant, de ce qu’il est, dans son entièreté. Quelques moments de break, juste lui et moi. Prendre le temps de nous retrouver, de savourer, sans avoir à se préoccuper de quoi que ce soit. J’avais une chance inouïe de l’avoir à mes côtés, et c’était indéniable, il apportait un peu de piment dans mon quotidien. Sa personnalité révélait ce qu’il y avait de mieux dans la mienne. Il me faisait parfois franchir les barrières de ma zone de confort, mais ce n’était pas désagréable, la plupart du temps. Je n’étais pas l’être le plus courageux du monde pourtant, il le savait mieux que quiconque, et c’était ce que j’aimais plus que tout chez lui, sa manière de me pousser à me surpasser, à être meilleur, sans pour autant, manquer de respect à la personne que je pouvais être. Il m’avait accepté avec toutes mes petites manies, et mes singularités. J’étais tombé follement amoureux de sa folie, quand lui, c’était attardé sur la fragilité de mon être. Celle sur laquelle mon frère et mes sœurs n’hésitaient pas à se montrer taquins. Je crois que je n’aurais jamais assez de temps, dans toute cette vie, pour lui être reconnaissant, et pour lui montrer toute la force de mon amour.

Même si le temps n’est pas toujours très clément au Royaume-Uni, j’avais embarqué avec moi, plus de pull et d’écharpes que de raison. J’étais même allé faire quelques achats pour être sûr d’en avoir assez, pour cette longue semaine, et je n’avais pas été très loin de dépasser le poids autorisé pour ma valise à l’aller, mais au moins, j’étais sûr de ne pas rentrer malade aux Etats-Unis. Quoi que ça aurait pu forcer Alix à rester avec moi quelque jours de plus. Mais je ne sais pas si j’aurais été assez supportable pour qu’il veuille bien passer deux trois jours auprès de son petit-ami fiévreux. « Vous avez des traditions tout de même relativement délicieuse, je veux bien l’avouer. » Je réponds, les joues rosies de ses lèvres qui s’y sont posées, quelques secondes plus tôt. Le cœur battant d’une alégresse, qui n’avait trouvé d’égal, jusqu’à maintenant. On finit par monter dans un bus qui nous emmène vers un aquarium, et rien ne pouvait me rendre plus heureux, que de partager cette visite avec celui qui pourrait partager ma vie jusqu’au bout. Je règle nos entrées, et attrape à nouveau sa main, pour que l’on entame notre aventure, au milieu des poissons, et autres mammifères marins. « Ne t’en sens pas obligé. » Je réponds de suite dans un sourire. « Il parait que ça a son charme. » Je ne sais pas si vraiment c’est le cas, mais il s’avérait que je n’avais que rarement quitter les premiers rangs de mes promotions scolaires. « Tu dis simplement ça parce que tu m’aimes. » Je souffle, avant de glousser discrètement quand son nez se frotte au mien. J’ai le cœur léger, et je ne voulais rien d’autre actuellement.

Je sais que les aquariums ne sont que de petits espaces pour des animaux qui mériteraient l’immensité des mers ou des océans, mais c’était aussi, parfois, des occasions de protéger des espèces en danger, de permettre de remettre ensuite des espèces presque disparues dans leurs habitats naturels, de réimplanter dans la nature ce qu’elle nous avait donné. Je m’attarde sur quelques espèces rares, observants nageoires et branchies sur de petits comme de gros poissons. Je me laisse divaguer à certaines anecdotes, à parfois même revoir la qualité de l’eau, contrairement à ce qui se trouve sous mes yeux. Je jette parfois des regards à Alix, qui se trouve être plus souriant que jamais, et nos mains qui ne se lâchent pas. On avance dans les salles et les couloirs, avant d’arriver devant de nombreux tubes colorés de différentes nuances de bleus pour apercevoir les méduses à l’intérieur, qui s’adonnent à leurs naturels ballets. Alix s’approche un peu tandis que je reste un peu plus en arrière. « Elles le sont. Recule, tu verras encore mieux. » Je lui conseille, dans un sourire, resserrant sa main dans la mienne. « Ce n’est qu’un bref échantillon de la famille des méduses. Il existe tellement d’espèces. Ce serait trop compliqué de toutes les avoir ici. » Je commente. C’était l’objet d’un des derniers documentaires que j’avais écouté, l’autre jour, en révisant mes partiels de biologie. « La prochaine fois qu’on ira en France, si on retourne sur la côte cette année, il faudra faire attention, il parait qu’avec le réchauffement climatique, elles prolifèrent, et elles peuvent être mortelles. » Je termine, en me resserrant contre lui. « Ce serait bête que tu te fasse piquer. C’est loin d’être agréable. » Je prononce, en lâchant sa main pour aller le serrer contre moi. J'avais hâte de retrouver les plages françaises, cet été aux côtés de ma famille.



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MessageSujet: Re: Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) Wake up next to you in Glasgow (Alouis #5) EmptyVen 8 Oct - 11:05

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Vous avez des traditions tout de même relativement délicieuses, je veux bien l’avouer. Un sourire rempli de fierté étire mes lèvres et je hoche vigoureusement la tête pour approuver ses dires. En même temps, nous avions de la bonne bière, le divin thé, des pancakes et des scones. Le traditionnel fish and chips et les jacked potatoes. Que demander de mieux, hein ? J'avoue que les saveurs de chez moi me manquaient cruellement, parfois. Le temps, ça dépendant des moments. Mais le Royaume-Uni compensait sa grisaille par son éventail de douceurs et ses paysages, en plus de sa culture incroyablement hétéroclite. J'étais loin d'avoir tout visité et il me restait beaucoup de choses à découvrir, petit à petit. Et maintenant, j'avais quelqu'un pour m'accompagner, pour me tenir la main et se gorger des merveilles dont ce pays regorgeait, à mes côtés. La présence de Louis remplissait mon coeur d'une joie débordante, d'émotions qui ne faisait qu'enfler, me donnant l'impression de pouvoir éclater à tout moment. Je savoure l'allégresse qui me traverse, les yeux posés sur la route qui défile, mes doigts entrelacés aux siens. J'étais heureux. Je n'aurais voulu être nulle part ailleurs qu'avec lui, à arpenter ces terres et à me forger de nouveaux souvenirs. Nous atteignons enfin l'entrée du bâtiment et nos mains se lient à nouveau, mes joues rosies par la brise matinale. Je le taquine avec sa tendance à s'épancher sur son sujet favori mais je devais avouer que ça m'avait toujours intéressé. Il avait une manière si passionnante de s'exprimer, de développer ses informations que je me sentais toujours subjugué. Ou peut-être que c'était parce que j'étais amoureux de lui. Il parait que ça a son charme. Je laisse échapper un gloussement à sa remarque. « J'adore ton côté studieux. C'est sexy. » je murmure avec un sourire en coin, avant de hausser les épaules. « Sûrement. » je pouffe, embrassant furtivement son nez avant de l'emmener plus loin dans l'aquarium, pour débuter la visite.

Nos pas nous emmènent ici et là dans les allées et j'observe les différentes espèces qui flottent dans leurs cages de verre. Nous étions tous les deux d'accord pour dire que c'était un spectacle grotesque, la plupart du temps. Enlever des créatures à leur habitat d'origine pour les emprisonner dans un espace incroyablement réduit, afin de satisfaire l'esprit de collection de l'être humain. Mais ça pouvait avoir son utilité et mes yeux effleurent le visage de Louis pendant qu'il s'explique sur la conservation d'espèces protégées ou en voie de disparition. Je ressens la pression de ses doigts contre les miens et je l'écoute d'une oreille, m'attardant sur certains poissons colorés à mesure de notre balade. Puis nous passons près des méduses qui semblent en apesanteur dans leurs tubes colorés. Des danseuses graciles, délicates, qui ondulent et miroitent sous la surface. Je m'y arrête, fasciné, presque collé à la vitre pour observer leur ballet aérien. Mais le blond me conseille de reculer pour avoir une vie d'ensemble et j'obtempère, écarquillant les yeux en voyant la synchronisation de certaines d'entre elles. Leur mouvement me faisait penser au vol des étourneaux qui décrivait parfois des vagues dans le ciel. « J'imagine. » je murmure, sans pouvoir détacher mon regard. Avant de tourner les yeux dans sa direction, pressant subrepticement sa main. « J'espère qu'on pourra y retourner, tous ensemble. » je souffle, en déposant mes lèvres sur sa joue. Penchant la tête sur le côté, je jette un regard aux méduses. « Si jolies. Mais si dangereuses. » Puis je souris à sa remarque avant d'aller glisser mon nez dans son cou, ses bras venant se glisser de part et d'autre de mes flancs pour nous serrer l'un contre l'autre. « Si je me fais piquer tu joueras les infirmiers, n'est-ce pas ? » je susurre, avec un rictus amusé. Nous restons dans cette position un certain temps, comme coupés du reste du monde, surveillés par les ballerines à la robe translucide. Se détachant l'un de l'autre, reliés encore et toujours par nos paumes liées, nous reprenons notre escapade, traversant des salles remplies d'espèces aux écailles incroyablement colorées, nous arrêtant un instant dans un tunnel en verre pour apprécier la magnificence des habitants marins. C'est calme, c'est paisible. Il n'y a rien ni personne pour troubler notre bonheur et j'ai l'impression de ne pas avoir ressenti ça depuis longtemps. La paix. Je voulais que cet instant ne s'arrête jamais, que ce voyage dure indéfiniment.

Je me gorge de ses indications, l'interrogeant sur diverses créatures, titillant son côté intellectuel. Rien ne me faisait plus plaisir que d'apprécier son visage animé par ses vastes connaissances. Il était dans son monde et il m'en faisait partager un morceau. Il était beau, secoué par cet enthousiasme qui lui était propre et je sentais mon coeur battre follement dans ma poitrine. Je l'aurais suivi à l'autre bout du monde, juste pour le voir sourire comme ça. Mon âme était apaisée par un baume qu'il était le seul à pouvoir y déposer et j'étais certain que ces quelques jours à l'autre bout du monde allaient me remplir d'une joie inébranlable, de souvenirs qui n'étaient que le commencement d'un avenir terriblement lumineux. Parce qu'on m'a toujours dit qu'après la pluie, venait toujours le beau temps.        

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