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Love is rarely a choice | Calani #1

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Leilani Scott
Deuxième génération

Leilani Scott


Date de naissance : 18/08/1998
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MessageSujet: Love is rarely a choice | Calani #1 Love is rarely a choice | Calani #1 EmptyDim 12 Juil - 15:59

Love is rarely a choice.
Calani Love is rarely a choice | Calani #1 1508197369

L’année scolaire s’était achevée, dans un soulagement perceptible, accompagné d’une pointe d’amertume. Je n’avais jamais eu aussi hâte que de quitter ces murs qui me rappelaient sans cesse ce que nous avions traversés quelques mois plus tôt. Et c’était difficile d’oublier que nous avions échappés au pire, alors que des fleurs continuaient de fleurir dans chaque couloirs, en souvenirs de ceux qui n’ont pas eu notre chance, de passer chaque matin devant ce qui était, autrefois, le bâtiment C, réduit à un tas de gravât à cause de la folie la plus pure dont pouvait faire preuve l’être humain. J’aurais tout donner pour ne plus jamais revoir ces images danser sous mes yeux, pour ne plus jamais devoir remettre un pied ici, mais j’avais encore un an à faire avant de pouvoir tenter de mettre tout ça derrière moi, avant de ne plus sentir ce poids écrasant sur mes épaules, avant de dire adieu à la peur que tout recommence, un jour, sans prévenir et qu’on ne m’arrache les personnes à qui je tiens le plus sur cette Terre. Pourquoi le monde réel craint autant ? Peut-être, que si on m’avait averti de ce que ces quatre dernières années m’auraient apporté, je serais restée un peu plus longtemps dans un monde rempli d’innocence et de paillettes, à attendre d’être réellement prête avant de plonger dans l’inconnu. Mais on n’est jamais vraiment préparé à affronter tous les obstacles de la vie et, j’ignore encore comment, mais je m’en suis plutôt bien tirée, en fin de compte. Et c’est le cœur plus lourd que jamais que je quitte le bâtiment principal, mon dossier de réinscription finalisé entre les mains, une idée bien précise en tête ; le retrouver. Les bancs de la fac ne se résument qu’à lui, et lui seul et j’avais terriblement besoin de sa présence à mes côtés.

Il est mon salut. Et ma perdition.

Et je dois me faire violence pour résister à cette tentation, qui continue de pulser dans mes veines. Ce que je ressens pour Caleb n’a jamais cessé d’exister et je doute que mes sentiments disparaissent un jour. Ils n’ont fait que de se renforcer, au fil du temps, m’entraînant chaque jour un peu plus dans un cercle vicieux et sans fin. Parce qu’on a beau courir après le vent, on n’arrive jamais à le rattraper. Et c’est très exactement la situation dans laquelle je me retrouve aujourd’hui. Je cours après un homme qui ne pourra jamais me voir autrement que comme la petite fille qu’il a connu il y a des années ou comme l’une de ses innombrables autres élèves. Au fond, c’est ce que je suis. Je ne suis qu’une parmi tant d’autres, avec certains privilèges en plus. Mais parfois, j’aurais préféré ne jamais les avoir, ignorer quelle personne il est en dehors de l’université, ne jamais avoir eu la chance de grandir dans la maison d’à côté et de le côtoyer depuis mon arrivée aux États-Unis. Peut-être, que sans ça, mon cœur ne lui appartiendrait pas, et je ne me sentirais pas pathétique, à espérer, qu’un jour, il puisse me voir comme moi je le vois. Mais d’ici là, les cochons auront appris à voler.

Une dizaine de minutes plus tard, je pousse la porte de l’amphithéâtre dans lequel il s’est réfugié et je descends les marches qui nous séparent sur la pointe des pieds, avant de rejoindre son bureau à pas de loup. « Bien le bonjour Monsieur Bradford ! » je lance, joyeusement, en mettant tout le reste et tous mes problèmes d’amoureuse transie de côté. Mais c’est à peine si il lève les yeux vers moi pour me saluer, bien trop plongé dans la préparation de ses cours pour l’année prochaine et mon ego en prend un sacré coup. Seulement, je ne suis pas venue là pour me confronter à son presque silence. Autant parler à un mur, dans ce cas. Et puis merde, c’est l’été, il n’a rien à faire ici, alors j'entasse la paperasse qui se trouve devant lui pour la rassembler sur un côté du bureau. Bureau sur lequel je viens m’asseoir en tailleur, un sourire satisfait étirant mes lèvres. « Bien, maintenant que tu es entièrement disposé à m’écouter, je propose qu’on quitte cet endroit de malheur pour aller boire un verre. » Mes yeux croisent enfin les siens et je me penche légèrement en avant. « Parce qu’il fait vraiment très chaud et que je meurs de soif… »

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Caleb Bradford
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MessageSujet: Re: Love is rarely a choice | Calani #1 Love is rarely a choice | Calani #1 EmptyVen 16 Oct - 15:46

Love is rarely a choice.
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L'année s'était enfin achevée. Et aussi surprenant que ça puisse être, je n'avais jamais été aussi reconnaissant de ces mois de scolarité qui touchaient à leur fin. Je voulais passer du temps hors de cet endroit. Ces bâtiments qui avaient contenu tant d'histoire et de souvenirs, ces mêmes bâtiments qui avait souffert la désolation et la barbarie. Peu importe l'endroit où je posais mes yeux, je pouvais entendre les hurlements et les détonations. Ces tirs en rafale, les vitres qui explosent. Mon coeur se mettait subitement à battre violemment dans ma poitrine et tout ce que mon corps me hurlait, c'était de ficher le camp d'ici. Mais l'horloge s'était remise à tourner et il avait fallu reprendre nos vies, dépasser l'horreur que nous avions subi et aller de l'avant. Se lever de nouveau, s'habiller, respirer un grand coup et mettre de côté les cauchemars pour avancer. Pourtant, marcher sur ce même estrade où tout avait basculé, ça avait le don de nouer mon estomac. Inexorablement, je revoyais les bouts de verre brisé, le corps tremblant de Leilani, l'inquiétude de la petite blonde, le visage crispé de Teddy qui se battait avec son désir maladif de retrouver sa soeur. Et la terreur que j'avais ressenti à l'idée de les perdre, de ne pas être capable de leur venir en aide. Tous ces enfants n'auraient jamais du vivre quelque chose ça, ils n'auraient du avoir à se heurter à cette macabre face de l'être humain. Cependant, le mal était fait. Et je n'avais plus qu'à espérer qu'ils sauraient y faire face, petit à petit. Que les dommages finiraient par s'estomper un peu, à défaut de disparaître complètement.

Mais si j'avais du mal à me frayer un chemin dans ces souvenirs terribles, il me suffisait d'entrevoir la mince silhouette de la métisse pour alléger le poids pesant sur mon coeur. Sa chevelure frisée secouée par ses mouvements, son rire contagieux. Et la myriade de sentiments qu'elle faisait naître à l'intérieur de moi. Je ne savais même plus à quel moment mon regard sur elle s'était transformé. Peut-être lorsque ses traits s'étaient affinés, avaient pris en maturité. Peut-être lorsque ses gestes s'étaient fait plus gracieux, dénués de toute innocence. Peut-être lorsque j'avais compris qu'elle n'était plus une enfant et que l'idée même de la considérer simplement comme une petite soeur était devenue si dérangeante. Elle était la fille de mon amie la plus précieuse. Mon élève. Et j'étais tout simplement incapable d'agir pour ces multiples raisons. C'était plus simple pour tout le monde. Et ça ne ruinerait rien. Ni la relation que nous avions actuellement, que je chérissais profondément malgré tout, ni son avenir. Elle avait encore tout à vivre et je ne souhaitais pas être un barrage.

Concentré dans mes copies, le bruit de pas qui se dirige vers moi m'atteint seulement au dernier moment et je sursaute à la salutation enjouée qui m'est adressée. Mince, il fallait que je reste concentré simplement quelques secondes de fil ou j'allais perdre le fil de ma correction. Pas que je ne veuille pas lui répondre avec empressement mais ça faisait un moment que je penchais sur ces feuilles et je voulais en finir au plus vite. D'autant plus que ça me permettait de calmer les battements effrénés de mon coeur, dus autant à la surprise qu'à sa présence toute proche. « Salut, Lei. Excuse-moi deux minutes, tu veux bien ? » je marmonne, sans quitter les mots des yeux. Mais c'est trop demander la trouble-fête et je vois mes copies m'être enlevées, entassées soigneusement en pile sur le côté de mon bureau. Puis sa silhouette apparaît subitement dans mon espace personnel et c'est les yeux écarquillés que je l'observe s'asseoir en tailleur à l'endroit où se trouvaient auparavant les feuillets. For fuck's sake. Rajoutons à ça la vision de ses longues jambes basanées repliées sous mes yeux. Et de ses habits qu'elle choisissait toujours volontairement moulants ou au contraire, à peine assez grands pour dévoiler un bout de peau de manière totalement désinvolte. La diablesse. Je déglutis devant son regard brûlant, convoyant toujours cette même flamme qui avait le don de me déstabiliser. « Contrairement à toi, certaines personnes ont du travail, milady. » je lâche, avec un sourire, en pointant la pile qu'elle a rangé du regard. J'avais commencé à m'habituer à ces petites manigances, même si elle était fichtrement douée. Je recule dans ma chaise, levant les bras pour m'étirer quelques secondes, creusant le dos pour relâcher la tension. Croisant les bras sur mon torse, je m'autorise un petit sourire amusé avant de reprendre.  « Il y a le distributeur au bout du couloir si tu as soif. » je murmure, l'innocence de ma voix démenti par la défiance dans mes yeux. Si mademoiselle voulait jouer les enquiquineuses, elle avait intérêt d'être patiente. Parce que je n'étais pas quelqu'un qui avait pour habitude de céder facilement.

Elle était la preuve même que j'étais capable d'un grand self control.        

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MessageSujet: Re: Love is rarely a choice | Calani #1 Love is rarely a choice | Calani #1 EmptyJeu 22 Oct - 11:40

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Je ne sais plus à quel moment j'ai compris que ce que je ressentais pour lui allait bien au-delà d'une simple amitié, à quel moment j'ai réalisé qu'il avait emprisonné mon cœur, puis jeté la clef sans aucun moyen de la récupérer. Des années se sont écoulées depuis, et il n'a jamais réussi à quitter mon esprit. Et j'ai toujours l'intime conviction que c'est lui, et personne d'autre. Peut être je me ferme des portes, peut être que je ne profite pas suffisamment de ma jeunesse, mais tant pis. Tant pis si je finis par m'en mordre les doigts de m'accrocher à lui de la sorte ou d'espérer qu'il se passera quelque chose, alors que tout porte à croire qu'un nous, c'est voué à l'échec. Mais pour le moment, je n'arrive pas à m'imaginer dans une histoire avec quelqu'un d'autre. Tant qu'il ne m'aura pas très clairement rejeté, je continuerais d'y croire. Et j'ai conscience que je dois sembler pathétique, que je me voile très certainement la face, mais le regard d'autruis, leurs avis ou leurs pensées, ça me laisse particulièrement indifférente. On m'a appris, depuis que je suis toute petite, que l'amour n'a pas de barrières, du moment qu'il est donné dans le respect de l'autre. Et j'aimais Caleb autant que je le respectais. Et c'est sans aucun doute à cause de ce profond respect que j'ai pour lui, que je n'ai toujours pas osé sauter le pas et lui avouer mes sentiments. En plus de la peur immense de tout foutre en l'air. Parce que je saurais me relever, d'un cœur brisé, mais probablement pas de la fin de notre amitié. Et il ne faisait aucun doute que si ce que je ressentais n'étaient pas réciproque, plus rien ne serait jamais comme avant... Mais je n’avais aucune envie de me soucier de ça pour le moment, mais bien de profiter de chaque instant passé en sa présence.

Enfin, pour ça, il fallait déjà qu’il lève les yeux de ses feuilles. Et est-ce que j’ai déjà dis que je n’étais pas vraiment patiente ? Parce que les deux minutes qu’il me demande d'attendre seront bien plus longues que ce qu’il prétend, je décide donc de prendre le taureau par les cornes. J’empile sur le côté celles qui me font de l’ombre, et je viens m’asseoir en tailleur sur le bureau, là où elles se trouvaient auparavant. Maintenant, j’ai toute son attention et c’est nettement mieux. Sauf la partie où je me sens offusquée par ce qu’il avance. Eh. Qu'est-ce qu'il croit ? Maintenir ce parfait bronzage et ce corps de rêve, ça me demande beaucoup de travail. « Contrairement à toi, certaines personnes connaissent la définition du mot vacances. » C'est vrai quoi. Il a encore un mois et demi pour se soucier de tout ça, et comme tout le monde, il a besoin d'une pause et de souffler un bon coup. L'année scolaire n'a été facile pour personne et très honnêtement, je doute qu'il ait réellement envie de passer les deux mois ici à faire face à tous ces sièges de libres. « Et tu peux très bien t'accorder une demi-journée en ma humble compagnie. » Ses copies n'allaient pas s'envoler, elles seraient encore là demain voire après-demain. Je l'observe s'étirer en silence, mes yeux remontant le long de ses bras musclés, avant de se poser sur son visage et le petit sourire qui l'illumine. Aïe. Je suis foutue. Son sourire est l'une des choses qui me fait le plus craqué chez lui. En dehors de son incroyable corps, évidemment. « Ah ah ah. Vous êtes à mourir de rire, Monsieur Bradford. » je réponds, en fronçant les sourcils. Si j'avais eu envie de boire une vieille cannette de soda provenant du distributeur, je l'aurais déjà fait. Moi, je parle d'un verre en terrasse, avec une vue sur l'océan et les rayons du soleil qui viennent réchauffer mon visage. Hors de question de siroter quoi que ce soit dans cet amphithéâtre alors que le monde extérieur m'attend et m'appelle. « Sérieusement, Cal, il fait trop beau pour rester enfermé ici. Viens avec moi, s'il te plaît. » Je termine ma phrase en lui faisant des petits yeux doux, en espérant qu'avec un peu de chance, ça le fera craquer. Mais je sais qu'il est coriace et qu'il faudra bien plus pour l'entendre céder. Alors je passe à la deuxième partie du plan, les menaces. « Après si tu préfères qu'on reste ici à papoter, ça me convient aussi. » J'étire mes jambes devant moi avant de les laisser ballotter dans le vide, me rapprochant un peu du bord pour mieux lui faire face. « Mais je ne bougerais pas d'ici. » je susurre, d'un ton moqueur. Que ça lui plaise ou non, mes fesses resteront bien sagement posées sur ce bureau. Et comme je sais me montrer aussi têtue que lui, et que j'ai mon après-midi, ainsi que ma soirée de libre, j'ai tout mon temps. Mais quitte à patienter ici, pendant des heures, autant me mettre à l'aise. Mes mains se posent derrière moi, et je bascule légèrement la tête en arrière, bombant, de manière très peu futile, ma poitrine. « Mais sache que tu seras responsable de mon teint grisâtre dû au manque de soleil. »

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Caleb Bradford
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MessageSujet: Re: Love is rarely a choice | Calani #1 Love is rarely a choice | Calani #1 EmptyVen 13 Nov - 16:39

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J'avais l'impression d'être devenu un personnage tiré d'un livre romantique. Ou d'une fiction sortie tout droit de Wattpad. Oui je connais Wattpad, tout bon professeur de littérature se doit de connaître les écarts douteux des écrivains et les choses à ne pas faire absolument. Mais ce n'est pas le problème. Le problème c'est que ce que je ressens pour Leilani cumule beaucoup trop de variables terriblement problématiques. Déjà, notre différent d'âge : dix ans d'écart, des vécus différents et des responsabilités différentes. For Fuck's Sake, elle n'était encore qu'à la période dorée où l'on profite de sa jeunesse, où l'on fait ses expériences, où l'on savoure ces instants encore imprégnés d'innocence avant la dure réalité de la vie d'adulte. En suite, le fait qu'elle restait tout de même la fille de ma meilleure amie d'enfance. Je me voyais mal aller voir Ariel pour lui demander si je pouvais fréquenter son enfant qui était encore étudiante à l'université et que j'avais vu grandir comme une tendre petite soeur. Ce qui me ramenait à la chose la plus importante à mes yeux, notre relation de professeur et d'élève. Je lui donnais cours, bon sang de bonsoir. Elle était assise dans l'amphithéâtre où j'enseignais, je corrigeais ses copies et je me devais d'imposer une limite. Je risquais mon poste si je faisais le moindre pas et son avenir pouvait être en jeu, si un drame arrivait. Et je ne voulais pas détruire ses chances d'avoir un futur juste parce que j'étais amoureux d'elle depuis plusieurs années. Je ne voulais pas prendre le risque de lui faire du mal avec mes sentiments. Elle était jeune, elle avait la vie devant elle, elle n'avait rien à faire avec un mec barbant dans mon genre alors qu'elle rayonnait, tel le petit soleil sur pattes que j'avais toujours connu. Alors je taisais ces émotions, je verrouillais le cadenas de mon palpitant et je détournais le regard, comme je l'avais toujours fait.

Et si j'avais espéré un jour que ça disparaisse, pour que cet attachement arrête de grandir, rien n'y avait fait. Maintenant, je faisais juste en sorte que ça ne gâche pas tout entre nous.

Mais la demoiselle ne me laissait jamais de répit et mon coeur ne reposait pas vraiment quand elle était dans les parages. J'ai beau demander quelques minutes pour terminer de corriger mes copies dans le calme, histoire de ne pas perdre le fil, elle n'en fait qu'à sa tête. Une vraie tête de mule. Perplexe, je regarde la métisse ranger rapidement mes feuilles sur le côté pour s'asseoir à même le bureau, les yeux remplis de ses longues jambes basanées découvertes par le short qu'elle portait. Oh Lord, please, save me. « Pfeuh, les vacances c'est pour les faibles. » je lâche, avec un petit sourire amusé, en croisant les bras sur mon torse. Alors que je me plaignais habituellement de ne pas avoir assez de temps pour aller profiter de la météo délicieusement pluvieuse de ma contrée d'origine. Mais un peu d'humour ne fait pas de mal ? Surtout que ça me permets de penser à autre chose qu'à sa présence beaucoup trop proche de moi pour ma santé mentale. « Je ne sais pas, j'ai un agenda plutôt chargé, tu sais. » je renchéris, les yeux brillants de malice. Avant d'étirer mon dos fourbu puis de reposer mes yeux sur Leilani, qui m'observe intensément. Et je sens mes joues chauffer légèrement devant ce regard sombre et pénétrant. « Il était temps que tu l'avoues, très chère. » je roucoule, en levant le nez avec une fausse assurance. Puis je m'amuse à ses dépends, pour me prouver que je ne suis pas si malléable, pour me faire violence pour ne pas bazarder tout mon travail juste parce qu'elle me l'a demandé. Mais la fourbe use des illustres yeux doux qu'elle a perfectionné depuis de nombreuses années, avec une voix légèrement suppliante. Mon Dieu, donnez moi la patience. Et la volonté de résister à la tentation. Un sourire étire à nouveau mes lèvres à sa proposition et je me renfonce dans mon siège, glissant mes bras derrière ma tête, les doigts liés contre ma nuque. « Ce n'est pas toi qui disait il y a approximativement cinq minutes qu'il faisait trop beau pour rester dehors ? Vous êtes une vraie girouette, Miss Scott. » je raille sans pouvoir empêcher la tendresse de m'atteindre. Mes yeux sont automatiquement attirés par ses jambes déliées qui miroitent sous mon nez. Quelle diablesse, cette fille. Je déglutis avant de relever le regard dans sa direction avant de hausser le sourcil à sa réplique. Puis je me redresse, fléchissant les jambes avant de me lever, avant d'un pas pour déposer mes mains de part et d'autre de sa taille, bien à plat sur le bureau. « Tu me crois incapable de t'en déloger ? » je susurre, avec une sorte défi vibrant. Rappelons que c'est une crevette, hein. Elle pourrait être mannequin, si elle le pouvait. Je suis certain que tout le monde se l'arracherait. À cet instant, elle est toute à moi. Il n'y a personne d'autre que nous, dans la pièce. Je serre les dents à la vision de son geste terriblement sensuel, me focalisant sur son visage pour ne pas laisser errer mes yeux plus bas. À quel moment était-elle devenue une créature aussi délectable ? « Je ne t'empêche pas de faire quoi que ce soit, sweetie. Il y a plein de gens dehors pour te tenir compagnie. » je rajoute, dans un souffle, sans la quitter du regard.

Je savais pertinemment que si ne serait pas venue jusqu'ici si elle avait voulu quelqu'un d'autre pour compagnie. Mais j'aimais terriblement l'asticoter et ça me détournait des images qui prenaient formes dans ma tête, qui parasitaient mon contrôle si bien maintenu jusqu'ici.           

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MessageSujet: Re: Love is rarely a choice | Calani #1 Love is rarely a choice | Calani #1 EmptySam 14 Nov - 11:35

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Je n’étais pas tombée amoureuse de la bonne personne. Enfin, si, Caleb était une bonne personne, sans doute la meilleure que je pourrais rencontrer sur cette planète. Il était doux, attentionné, prévoyant, respectueux… Bref, il était parfait. En revanche, ce qui ne l’était pas, c’était la situation. Si moi je me fichais éperdument de notre différence d’âge et du regard des autres, je savais que ça ne pouvait pas être le cas de tout le monde. Mais dix ans d’écart, ce n’était pas non plus la mer à boire, et cet écart ne se faisait pas spécialement ressentir lorsque nous passions du temps ensemble. Après tout, tout n’était qu’une question de chiffres, et soyons honnête et sincère pendant deux minutes, je ne suis pas scientifique pour deux sous. Ensuite venait le plus délicat, j’étais son élève, il était mon professeur. Et même si c’était diaboliquement sexy de m’imaginer lui faire tout un tas de choses pas forcément très catholique sur ce maudit bureau, ça n’en restait pas moins interdits. Pour mon plus grand malheur et ma plus grande désillusion. Alors, certes, nous étions tous les deux majeurs et aptes à prendre des décisions sans qu’il n’y ait de retombées dramatiques, mais pour une raison obscure que je ne saurais expliquer, même adultes, une quelconque relation de ce genre reste condamnable. Et quand on y réfléchissait bien, j’avais moi-même déclenché ce contexte effroyable en ayant la merveilleuse idée de faire des études littéraires, dans le simple et unique but d’avoir classe avec lui. Quelle idée merveilleuse, Scott. Pour ma défense, j’étais jeune, à l’époque, et je n’avais pas pensé à prendre en compte tous les paramètres. Erreur de calculs.

À défaut d’obtenir plus, je voulais simplement passer du temps avec lui. Une après-midi, une soirée, peu m'importait, du moment que c'était en sa présence. Je prenais même quelques heures seulement à ses côtés. L'été était là, et je voulais mettre fin à toutes ces maudites barrières qu'on s'imposaient durant l'année scolaire, parce qu'entre les murs de la fac, il n'était plus cet ami d'enfance, mais mon professeur. Et ça me rendait dingue de le croiser tous les jours sans réellement pouvoir me comporter normalement. Mais l'année scolaire était terminée, je n'étais plus son élève pendant deux mois et je comptais bien en profiter pour faire ce que deux amis normaux font, ensemble. Enfin ça, c’était si j'arrivais à le faire quitter son amphithéâtre. Et ça me semblait franchement mal barré. Sa réflexion a toutefois le mérite de me faire sourire, bien que hausser les yeux haut vers le ciel. Sincèrement, moi, je voulais bien être faible et avoir des vacances toute l'année. Mais bon, passons. « Je ne te crois pas une seule seconde. » je réponds, croisant les bras sur ma poitrine. À d'autres les excuses. Je rappelle que les cours sont terminés et qu'il a encore de nombreuses semaines devant lui pour préparer la prochaine rentrée. « C'est vrai que tu dois être débordé avec tous ses élèves... Il y a foule aujourd'hui, d'ailleurs, tu ne trouves pas ? » Moi aussi je maîtrisais le sarcasme et l'ironie. Et puis je ne demandais pas grand chose, juste qu'on aille boire un verre en terrasse, qu'on laisse de côté l'université et le lots de malheurs qu'elle avait apporté ces derniers mois. Mais il n'y avait rien à faire, il restait obstinément buté. Si je ne tenais pas un minimum à ma dignité, je grognerais de mécontentement. Je ne sais pas quoi faire pour qu'il accepte, sauf qu'il est hors de question que je reparte bredouille. Alors je décide d'utiliser la méthode forte et de tenter de le prendre par les sentiments. « Dis tout de suite que tu ne veux pas de ma compagnie... » je marmonne d'une toute petite voix, baissant les yeux pour encore plus d'effet, avant de les remonter en direction de son visage. Petite mine de chien battu. Voix suppliante. Je me devais de le faire craquer, c'était obligé. Et oui, je prenais ce défi un peu trop au sérieux. Mais ça non plus, ça ne fonctionne pas. A R G H. Sois maudit Caleb Bradford. Il ne me reste donc pas dix mille solutions, malheureusement. Je capitule. Enfin presque. Non, je ne vais pas rentrer chez moi ou aller me chercher une canette de soda au distributeur, je vais simplement rester ici, avec lui. Son bureau n'est pas inconfortable, après tout. « Je suis simplement prête à faire des efforts, moi. » Contrairement à lui. Oui je l’accuse sans la moindre honte. Mais si rester enfermée entre ces quatre murs étaient le sol moyen pour passer un peu de temps avec lui, je le ferais. Avec un peu de chance, il aurait craqué avant que je ne me lasse. Je l'observe se lever, et venir poser ses mains sur le bureau, à côté de mes hanches, son regard planté dans le mien. Je crois que mon cœur rate un premier battement, avant de dangereusement s’emballer. Je sens son souffle chaud caresser mon visage et je dois me faire violence pour ne pas défaillir. Bordel. « Tu peux toujours essayer... » je réponds, la voix pleine de défis. Je savais que je n'avais aucune chance, mais au fond, je n'attendais que ça, qu'il essaie. J'avais des atouts pleins les poches et je saurais les utiliser en cas de force majeure. Je finis par légèrement me cambrer, mettant en valeur mes formes, juste sous ses yeux. Je redresse rapidement la tête pour lui faire face. « Sauf que c'est ta compagnie que je requière, pas celle de quelqu’un d’autre. » Si je ne voulais simplement pas être seule, je serais allée passer la journée avec mes cousins ou j’aurais trouvé le moyen de traîner ma petite sœur au centre commercial. « Je veux être avec toi. » je murmure, le souffle court. Cet aveux n'avait jamais autant de sens qu'à cet instant précis. Je voulais être avec lui aujourd'hui, oui, mais aussi demain, après demain et tous les autres jours qui suivraient.

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MessageSujet: Re: Love is rarely a choice | Calani #1 Love is rarely a choice | Calani #1 EmptyMer 13 Jan - 16:28

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Dis tout de suite que tu ne veux pas de ma compagnie. Là était tout le fond de problème. Au contraire, je voulais sa compagnie. Peut-être un peu trop et c'était ce qui m'inquiétait terriblement. Leilani était devenue une constante dans mon quotidien, un élément essentiel dont j'avais énormément de mal à me passer. Je la connaissais depuis qu'elle était toute petite, je l'avais vue grandir, s'allonger, passer d'une petite fille terriblement joviale à une belle jeune femme qui faisait s'assécher ma gorge rien qu'en posant mes yeux sur sa silhouette nimbée par le soleil. Je lui ai lu des histoires pour l'endormir quand ses yeux papillonnaient, cherchant à lutter contre le sommeil. Je l'ai vue apprendre à faire du roller, boire sa première bière, délaisser doucement l'innocence de l'enfance pour devenir une adulte. J'ai arrêté depuis bien longtemps de compter le nombre de moments passés à ses côtés, investi d'une douce tranquillité, savourant la moindre petite minute auprès d'elle. Je pense que je l'ai toujours aimée, d'une manière ou d'une autre. Avec une profonde tendresse, il y a encore quelques années. Une affection qui me donnait envie de passer délicatement ma main dans ses boucles éclaircies par le sel et les rayons dorés, de la serrer contre moi et calquer mes battements de coeur aux siens. Un sentiment candide qui n'avait plus vraiment à voir avec les émotions qui se bousculaient tant dans ma tête que ma poitrine quand elle s'approchait d'un peu trop près, une flamme dansant dans ses yeux de chat.

Désormais, les pensées qui tournoyaient dans ma boîte crânienne n'avaient rien de chaste. Je ne savais même plus où poser les yeux sans ressentir une chaleur familière flamboyer dans mes entrailles. Leilani était une liane tentatrice, tournant autour de moi comme un fauve affamé et j'aurais été terriblement naïf de ne pas le comprendre. Les choses avaient changé entre nous mais je ne savais pas si j'étais capable de faire un pas en avant, effrayé par l'idée de ne plus jamais pouvoir faire demi-tour. La différence d'âge ne me faisait pas peur à proprement parler, mais je ne m'estimais pas la personne la plus adaptée pour elle. J'étais déjà ancré dans la vie active, mon avenir tout tracé, a contrario de cette jolie fille qui avait encore tellement d'années devant elle. Tant de choses à vivre, à expérimenter. Et j'étais certainement rempli de lâcheté mais je craignais de détruire tout ce que l'on avait pu établir jusqu'ici. Je préférais me résigner à ne pas l'avoir pour moi seul, si ça signifiait que j'avais la certitude de la garder à mes côtés.

Je préférais l'aimer de loin, plutôt que de la perdre définitivement.

Mais elle se fait diablesse, à portée de main, attirant mon attention tout entière sur ses gestes, sur son visage d'une incroyable beauté. Et je me fais l'effet d'un assoiffé dans le désert, désireux d'atteindre son oasis, alors même que je fais mine de ne pas avoir le temps de l'accompagner boire quelque chose à l'extérieur. J'avais peur de le regretter, si je perdais le contrôle de moi-même. « J'en suis tout à fait honoré, ma dame. » je susurre, avec un sourire amusé. Avant d'approcher, les bras traversé d'une tension que je ressentais beaucoup trop régulièrement en sa présence. Elle me défiait. Elle le savait. Je le savais. Nous le savions tous les deux. La question suivante étant de savoir qui allait craquer le premier. Tu peux toujours essayer. Bloody hell. Cette fille va me tuer. Nos corps ne sont séparés que par quelques précieux centimètres qui font toute la différence. Et j'étais autant désireux de les conserver que de les effacer pour la plaquer contre le bureau, ici et maintenant. Mais je trouve encore la force de maîtriser la bête grondant à l'intérieur, mes yeux plantés dans les siens, lui laissant une autre porte de sortie. Je savais qu'il y aurait des gens dehors qui se feraient un plaisir de lui tenir compagnie. Même si cette simple idée avait le don de réveiller des émotions brutales dans le creux de mon ventre. Je veux être avec toi. Je ferme les yeux quelques secondes, prenant une inspiration tremblante. Elle balayait toutes mes défenses avec une facilité qui menaçait de me rendre fou. « Leilani... » je murmure, à voix basse, en signe d'avertissement. Je le voulais aussi. Même si tout ce qui nous entourait semblait vouloir nous dire l'inverse. Pourtant, à cet instant, je n'arrive plus à maîtriser quoi que ce soit. Il y a tant d'abandon et de sincérité dans les yeux de la jeune femme que je sens mes barrières céder d'un seul coup. Tant de vérité que je sens mon coeur imploser soudainement.

Lord please forgive me.

Deux secondes après, mes mains sont de part et d'autre de son visage, ma bouche allant s'écraser contre la sienne, cherchant à lui voler son souffle. Mon corps se rapproche ostensiblement du bureau, ma cuisse tapotant doucement contre son genou pour l'inciter à me laisser me glisser encore plus près. Je me sens étourdi, enivré par le parfum qui se dégage de sa peau, par la chaleur de ses lèvres, douces et mobiles contre les miennes. Reculant pour l'observer de plus près, frémissant, avant de prendre une légère inspiration et de plonger à nouveau, comme un rapace qui se jette en piqué sur sa proie. Il y avait tellement de frustration, tellement d'envie. Tellement de soif d'elle que j'avais l'impression que je ne pourrais jamais être rassasié. Je sens ses bras s'agripper autour de mon cou pour me rapprocher davantage, me tirant un grondement totalement primitif. Je retirais tout ce que j'avais dit. Je ne voulais la partager avec personne. Je voulais être la seule à pouvoir me pencher contre son buste pour l'attirer contre le bureau et continuer de la dévorer.

Corriger des copies était devenu le cadet de mes soucis, à cet instant précis.  


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MessageSujet: Re: Love is rarely a choice | Calani #1 Love is rarely a choice | Calani #1 EmptyJeu 21 Jan - 22:22

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Je commençais à en avoir marre de courir après du vent, de continuer de faire des pas vers lui alors qu’il en faisait sans arrêt en arrière. Et je commençais sincèrement à croire que je me faisais des films, que ce que je pouvais ressentir, il n’en était rien de son côté. Peut-être que depuis le début, j’essayais de faire craquer quelqu’un qui ne me verrait jamais autrement que comme une simple amie ou la petite sœur qu’il n’avait jamais eu. J’avais beau avoir mal, sentir se broyer mon cœur, j’étais incapable d’arrêter, de laisser tomber et de passer à autre chose. Peut-être que j’aurais dû, peut-être que je devrais, avant que les barrières ne soient définitivement trop haute pour qu’on puisse garder cette relation si particulière qu’on avait. Mais même si j’étais fatiguée de tout ça, je continuais de l’aimer, d’une façon presque inexplicable et d’une telle force, que j’avais l’impression que mes sentiments pour lui ne pourraient jamais disparaître. Je le voulais lui et personne d’autre. Je voulais m’endormir et me réveiller dans ses bras, sentir sa chaleur et me délecter de son parfum. C’était par égard, par peur de tout foutre en l’air que je m’étais toujours interdit de tenter quoi que ce soit. Seulement, j’arrive de moins en moins à gérer mes émotions et la tentation devient de plus en plus grande. Je devais lui dire, lui faire comprendre, d’une manière ou d’une autre, que mon cœur lui appartenait. Que je voulais lui appartenir. Toute entière. Et les mots sortent, d’une voix si basse que je me demande si je les ai vraiment prononcé. Je l’entends murmurer faiblement mon nom et mon cœur se met à battre de façon anormal dans ma cage thoracique. Je n’en pouvais plus de cette situation. J’avais besoin qu’il dise ou qu’il fasse quelque chose, qu’il m’arrête, définitivement, ou qu’il nous laisse une chance de vivre quelque chose, tous les deux. Il le fallait ou j’allais devenir folle.

Mais je n’ai pas le temps de reprendre la parole que tout explose.

Mon cœur éclate dans ma poitrine alors que sa bouche vient s'écraser contre la mienne, ses mains encadrant mon visage. J'ai tellement attendu et désiré ce moment, que j'ai peur que rien de tout ça ne soit vrai, que mon cerveau me joue des tours. Seulement, si rien de tout ça est vrai, si tout n'est rien qu'un rêve, je veux ne plus jamais avoir à me réveiller. Je veux rester dans cette réalité qui est la mienne, jusqu’à en perdre complètement la raison. Mais quand nos lèvres se séparent, que nos yeux se croisent, je ressens cette puissante chaleur irradier tout mon être et je sais que tout ça est bien réel. Puis il vient me voler mon souffle une nouvelle fois et mes mains viennent s'enrouler autour de son cou, l'attirant un peu plus contre moi, tandis que mes jambes suivent le même schéma au niveau de sa taille. J'ai besoin de le sentir près moi, que mon corps cesse de juste le frôler pour enfin venir se coller contre le sien. Mon dos rencontre le bois du bureau et je dois reprendre ma respiration avant de manquer d'air. Ma poitrine se soulève à un rythme effréné et je me sens essoufflée, comme si je venais de courir un marathon. Mais je ne me suis jamais sentie aussi heureuse que maintenant. « Je t'aime, Caleb. » je finis par murmurer, tandis que ma main droite glisse dans ses cheveux, l'autre venant caresser délicatement sa joue, avant de redescendre le long de sa nuque, jusqu'à se poser sur son torse. Et je reste de longues secondes, à l’observer en silence, à sentir sa poitrine se soulever, son cœur battre au même tempo que le mien. J’ai l’impression d’attendre ce jour depuis tellement longtemps, de l’avoir désiré et espéré si fort parce qu’il était tellement inaccessible, impossible, que l’attendre avec la force du désespoir était la seule chose que je pouvais faire. « C’est comme ça, que je veux être avec toi… Pas comme une amie. Je veux pouvoir t’aimer sans aucune limite, te toucher, t’embrasser. » Je me redresse légèrement, ma poitrine venant se coller contre son buste,mon regard se perdant dans le sien. Puis mes lèvres viennent de nouveau se sceller aux siennes, lui volant de nouvelles précieux bouffées d’oxygènes. L’embrasser, encore et encore, était tout ce que je voulais, j’avais l’impression que ce besoin était sur le point de devenir vital. Je craignais qu’il finisse par me repousser, qu’il me dise que tout ça n’était qu’une erreur et qu’il me rejette. Mais je ne voulais revenir en arrière, je ne voulais pas oublier tout ce que je ressentais depuis plusieurs minutes et tirer une croix sur le bonheur immense que j’éprouvais. « Dis-moi que c’est possible, Caleb. Dis-moi que ça peut marcher. » je souffle contre ses lèvres. « Parce que moi, je veux que ça marche… » De simples mots. Mais tellement lourd de sens.


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MessageSujet: Re: Love is rarely a choice | Calani #1 Love is rarely a choice | Calani #1 EmptyJeu 25 Fév - 10:07

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Je m'étais toujours fait la promesse de ne pas me laisser aller, de ne pas céder à la tentation. J'avais pensé et repensé à la situation dans les moindres détails, sans jamais trouver de réelle solution. Parce qu'il y avait tellement de choses qui m'effrayaient, à propos de Leilani, que je ne m'étais jamais autorisé à y penser comme une réalité. Elle était jeune. Elle avait la vie devant elle et tant d'opportunités. Je ne voulais pas qu'elle s'interdise d'expérimenter des choses à cause de moi, je ne voulais pas qu'elle rate des occasions uniques simplement pour des sentiments qui n'étaient peut-être pas aussi forts que ce qu'elle le pensait. Je faisais partie intégrante de sa vie depuis toujours et je me disais souvent que ce n'était qu'un attrait qui allait de paire avec ma présence à ses côtés. Que si elle partait, ces émotions allaient finir par s'effacer, avec le temps. Qu'elle pouvait trouver mieux qu'un professeur de littérature qui vivait seul dans la maison de ses parents. Je n'étais qu'un anglais casanier qui préférait la compagnie des livres à celle de ses congénères. Et le meilleur ami de sa mère, ce qui était un sujet qui me mettait profondément mal à l'aise quand j'avais le malheur d'y penser. De plus, je ne voulais pas compromettre son avenir, de n'importe quelle manière que ce soit. Elle avait tout un futur à construire et je refusais d'être l'obstacle qui lui barrait la route. J'étais trop à cheval sur mes principes pour envisager de mettre nos positions respectives en danger.

Mais c'était avant de voir l'abandon sur son visage et d'entendre les paroles qui s'échappent d'entre ses lèvres.

Je veux être avec toi.  

Mes barrières cèdent d'un seul coup et mon corps trouve le sien avec une facilité déconcertante. Et je ferme les yeux quelques secondes quand ses bras s'enroulent autour de mon coeur, ses jambes suivant le même chemin autour de ma taille. Il faisait beaucoup trop chaud, d'un seul coup et je ne sais plus où donner de la tête. Leilani est partout, tout autour de moi. Son parfum, la douceur de sa peau, la texture de ses lèvres pleines qui se meuvent contre les miennes. Son dos finit par rencontrer mon bureau et je me faufile encore plus près, pour savourer cet instant auquel j'ai pensé certains soirs, quand la morale avait décidé de se faire la malle. Jusqu'à ce qu'elle recule à peine, étendue sur le bois clair, m'observant sans rien dire quelques secondes. Je la regarde, tout aussi interdit, l'esprit parasité par la chaleur de sa bouche encore imprégnée sur la mienne. Il n'y a que son visage et ses traits, détendus, sa peau basanée teintée de rose sur les pommettes et son souffle court. Je t'aime, Caleb. Le mien s'étrangle dans ma gorge à ces mots et je sens mon coeur se serrer dans ma poitrine. Des mots que je n'avais jamais espéré et qui glissaient doucement jusqu'à l'intérieur de mon âme. Involontairement, je presse davantage mon visage contre sa main, sans la quitter des yeux. Je me sentais vibrer de quelque chose d'incommensurable, de tellement immense que ça m'effrayait. Jusqu'à ce que sa paume se pose sur ma poitrine, sentant mon palpitant pulser à travers ma chemise. Sans artifice, elle pouvait ressentir la puissance de ce qui se passait à l'intérieur de moi quand il s'agissait d'elle.

Je l'écoute me parler sans vraiment l'entendre, sonné par la profondeurs de ces quelques paroles. Et la raison commence à repointer le bout de son nez, quelques secondes. Puis elle se redresse contre moi et mon oxygène m'est de nouveau arraché, subitement. Ses lèvres retrouvent le chemin des miennes et je profite de cet instant comme arraché au présent, jusqu'à ce que son souffle glisse contre ma bouche. Dis-moi que ça peut marcher. Je la regarde, je grave le moindre trait de son visage dans ma mémoire. Chaque seconde compte et je veux m'en souvenir à jamais. « Je t'aime. » je murmure, faiblement. Comme si j'avais peur de le dire de vive voix. Parce que j'avais peur que tout change en passant la porte de cet amphithéâtre, en l'avouant. Je finis par frôler sa joue du dos de mes doigts, reculant de quelques centimètres pour avoir une meilleure vue d'ensemble de ses traits. « Je n'aurais jamais fait ça si mes intentions n'étaient pas les mêmes. » je souffle, avant de me mordre la lèvre quelques secondes. « Mais il faut que tu comprennes qu'on ne peut pas agir n'importe comment, Leilani. » Je ne pouvais pas lui dire que c'était une erreur parce que ça ne l'était pas. J'étais assez adulte pour savoir quelles étaient mes envies et j'assumais mes responsabilités. Mais je ne voulais pas que ce choix devienne un problème, ni pour elle, ni pour moi. « Tu restes une élève, mon élève. Et moi, ton enseignant. Ce genre de relation est complètement prohibé et si ça venait à se savoir, tu peux dire adieu à tes études. » C'était mon principal souci, la chose à laquelle j'avais le plus réfléchi, au fur et à mesure des mois. « Si tu veux que ça marche, ça devra rester secret jusqu'à la fin de tes études. Après, le reste n'appartient qu'à nous mais c'est ma seule condition. » je rajoute, à voix basse. Et je me détestais de devoir lui imposer cette situation mais c'était la seule option si elle voulait pouvoir continuer son cursus en toute sérénité.

Je ne savais pas ce qu'il en était de son côté, mais je pouvais attendre s'il le fallait. J'avais passé un long moment à l'attendre et j'allais patienter davantage si ça me permettait de savoir son futur était tranquille. Nous aurions tout le reste de notre vie pour être l'un avec l'autre.  


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MessageSujet: Re: Love is rarely a choice | Calani #1 Love is rarely a choice | Calani #1 EmptySam 20 Mar - 15:40

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J'avais grandi avec les histoires que mes mères me contaient, avec ce message de bienveillance et d'amour qu'elles transmettaient dans chacune d'entre elles. Parce que ce qu'elles avaient traversés toutes les deux étaient bien loin d'être un conte de fées. L'une d'entre elle n'avait pas eu la chance de vivre avec un père ouvert, endoctriné par son dévouement pour la religion et ce qu'il lui avait fait subir relevait de l'impensable. Je ne comprenais pas comment on pouvait consciemment faire subir de telles choses à son enfant et lui dire à quel point on l'aime juste après. Mais elle s'était relevée, elle s'était battue pour être avec la personne qu'elle aimait. Elles représentaient la force et le courage à elles seules et j'étais fière d'être leur fille et de les avoir pour modèle. Elles m'avaient également appris que l'amour ne se contrôlait pas, que j'étais libre d'aimer, d'être celle que je voulais être sans aucun jugement. Peut-être que de savoir qu'elles me soutiendraient si je venais, un jour, à leur annoncer de qui j'étais tomber amoureuse m'avait permis de croire qu'une relation avec Caleb était possible. Parce que tout comme moi, elles se ficheraient de notre différence d'âge, du moment que j'étais heureuse. Et j'étais persuadée que je le serais, parce qu'il était doux, prévenant et incroyablement gentil. Personne ne le connaissait aussi bien que je pouvais le connaître et de toute façon, je n'avais que faire de ce que les autres pouvaient penser. Je l'aimais, depuis de nombreuses années et rien ni personne n'avait le droit ou les capacités de faire changer mes sentiments. Finalement, le vrai problème résidait ailleurs et je me maudissais un peu plus chaque jour d'avoir choisi des études littératures en grande partie à cause du professeur. À l'heure actuelle, je n'avais aucune idée de ce que je souhaitais faire plus tard et je n'étais pas certaine de trouver quelque chose qui me plairait dans ce domaine là.

Mais c'était bien le cadet de mes soucis. Tout ce que je désirais le plus au monde en ce moment, c'était de m'endormir à ses côtés, sentira chaleur de son corps contre le sien, lui voler son souffle à chaque réveil. Je voulais pouvoir l'aimer et le lui prouver. Je ne pouvais plus garder tous ces sentiments pour moi ou les faire taire plus longtemps. J'avais besoin de continuer de croire qu'entre nous, c'était possible. Je n'étais pas certaine de me remettre de tout ça si il venait m'annoncer qu'on faisait une erreur. J'avais attendu ce jour depuis trop d'années pour accepter de me faire repousser. Mais les mots que je n'espérais plus franchissent la barrière de ses lèvres et je sens mon cœur se serrer dans ma poitrine. L'entendre me dire qu'il m'aime, c'est comme une explosion de milles saveurs dans ma cage thoracique. C'est fort, c'est puissant et ça me réchauffe l'âme. « Alors c'est réel... » je murmure, mes yeux allant à la rencontre des siens. « Je ne rêve pas ? » J'avais encore du mal à croire que je n'étais pas en train de tout imaginer, que tout ça n'était pas que le fruit de mes envies ou un tour de mon cerveau.

Mais j'ai l'impression de me prendre le revers de mon bonheur en quelques secondes seulement et mon visage se ferme instantanément. Je l'écoute en silence me rappeler ce qui m'avait empêcher d'agir avant aujourd'hui et à quel point j'avais été stupide quand j'avais dû choisir un cursus à suivre. Mais si je n'avais que faire de mes études, c'est pour lui que j'avais peur. Je refusais d'être la cause des problèmes qu'il pourrait avoir avec l'université si notre relation venait à se savoir. Même si je trouvais ça particulièrement risible et stupide, alors que nous étions tous les deux adultes et que nous nous connaissions depuis que je suis haute comme trois pommes. Alors même si je comprenais sa condition et que je la respectais, je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir blesser, voire même profondément agacée par cette obligation de garder notre relation secrète aux yeux de tous, même si ce n'était que le temps de mes études. Je détourne le regard quelques instants, fermant les yeux une poignée de secondes avant de me redresser sur le bureau, reprenant ma position assise. Puis mes iris plongent dans les siennes et je souris, faiblement. « D'accord. » je lui réponds avec une certaine détermination dans la voix. « Je préférerais pouvoir marcher dans la rue en te tenant la main et agir de la même façon en public qu'en privé, mais je t'aime Caleb Bradford et je veux être avec toi. » Alors j'allais prendre ce qu'on était capable de s'offrir. De toute façon, un an, c'était dérisoire à côté de toutes ces années d'attente pour s'ouvrir l'un à l'autre.


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MessageSujet: Re: Love is rarely a choice | Calani #1 Love is rarely a choice | Calani #1 EmptyDim 6 Juin - 16:38

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Je pensais qu'avouer mes sentiments à Leilani allait alléger le poids qui alourdissait mon coeur mais j'avais l'impression qu'il ne s'en était pas allé pour autant. Comme si le pire était encore à venir, comme si le dire à voix haute n'allait qu'empirer les choses, créer davantage de complications. J'avais peur. Et on pouvait me traiter de froussard, de lâche. Mais je pensais avant tout à l'avenir de la brune, à son futur qui pouvait basculer d'un instant à un autre si l'administration venait à être mise au courant. En soi, j'avais plus à craindre qu'elle mais je m'en fichais parce que j'avais atteint un point de ma vie où je me sentais satisfait de ce que j'avais entrepris. Je savais que ça n'allait pas prendre des proportions phénoménales si ça s'apprenait parce que c'était parfaitement consenti mais je connaissais le besoin maladif des jeunes pour l'exagération. Je voulais éviter de créer des problèmes, autant pour l'un que pour l'autre. Parce que j'étais certain que ça avait plus de chances de finir en scandale et traverser les frontières de l'université qu'autre chose et je me refusais à ce que ça arrive, à ce qu'elle en pâtisse. Je ne remettais pas en cause la sincérité ou la profondeur de ses sentiments, mais je préférais évincer les ennuis avant qu'ils ne viennent semer la pagaille.

Ce feu de joie qu'était notre relation ne devait pas prendre le pas sur le reste et nous aveugler au point d'en oublier ce qui nous entourait, les conséquences que nos actes pouvaient avoir sur le monde environnant et les réactions des êtres qui gravitaient autour de nous.

Je connaissais assez Leilani pour savoir que ça n'allait pas lui plaire mais je ne comptais pas revenir sur mes paroles. Je l'aimais et je voulais ce qu'il y avait de mieux pour elle, même si ça devait passer par la restreinte et des moyens détournés. J'imaginais la déception sur le visage d'Ariel et sa peine s'il arrivait quelque chose à sa fille par ma faute. Surtout à cause d'une relation menée au grand jour sans la moindre réflexion alors qu'elle restait parfaitement proscrite. Ce qui n'avait pas vraiment le moindre sens mais restait la cruelle réalité. Et je vois son visage se fermer instantanément à l'entente de mes paroles. J'étais dur et intransigeant, je lui imposais quelque chose alors même que nous venions de confesser nos sentiments respectifs. Je me sentais misérable en cet instant, mais je privilégiais ce qu'il y avait de mieux pour qu'elle ne regrette pas plus tard. L'amour pouvait faire faire des choses terribles et l'on ne s'en rendait compte que trop tard, éblouis par sa douceur et le pétillement qui remuait nos entrailles. Mais j'étais un adulte et je me devais de faire attention pour nous deux. Je voulais savourer sa présence mais je préférais attendre et savoir qu'elle était en sécurité. Mais en posant les yeux sur son visage, je sens l'angoisse remuer mes tripes. Est-ce qu'elle allait accepter alors même que je voyais l'amertume imprégner ses traits ? Est-ce qu'elle allait refuser parce qu'elle ne se sentait pas l'âme de supporter cette condition ? Je me sentais plongé dans le doute et ma gorge se serre en la voyant clore ses paupières.

Mais elle rouvre les yeux et la sentence tombe. D'accord. Je suis abasourdi quelques secondes, battant des cils avant de focaliser mon attention sur son visage. Ses paroles resserrent l'étau dans ma poitrine et mes lèvres se plissent, ma main venant se glisser dans la sienne. L'autre remonte pour effleurer l'arête de sa mâchoire. « Je t'aime aussi, Leilani Scott. Mais les choses sont telles qu'elles sont et je veux simplement te protéger, même si on doit en passer par là. » je souffle, sans quitter ses yeux du regard. « On aura tout le temps du monde pour s'aimer au grand jour, après. Mais le monde est cruel et je refuse de te livrer en pâture aux lions. » je rajoute, en penchant la tête sur le côté. Je n'espérais pas qu'elle comprenne complètement mon point de vue parce que ça pouvait peut-être lui sembler dérisoire mais je savais à quel point les êtres humains pouvaient être opportunistes et méchants. Et je voulais la protéger de cette atmosphère hostile. Il fallait simplement se faire plus discrets, pendant un certain temps. Mon pouce caresse la courbe de son lèvre inférieure et je penche le buste vers l'avant, venant furtivement déposer ma bouche contre la sienne. « Je suis désolé de t'imposer ça. » je murmure, caressant sa joue avant de reculer. « Mais ne doute jamais de mes sentiments pour toi. » Puis je me redresse, tendant le bras pour l'inviter à se relever à son tour, ses yeux retrouvant leur place à la même hauteur que les miens. J'aimais le fait de ne pas avoir à me courber pour l'embrasser. Encore plus depuis que je savais que je pouvais le faire sans culpabiliser, sans craindre un potentiel rejet. « On me souffle dans l'oreillette que je suis dès à présent disponible pour aller boire un verre avec une charmante demoiselle. » Mes yeux s'éclairent et un sourire renaît à la lisière de mes lèvres. « La paperasse peut attendre. » je souffle, resserrant délicatement ma prise sur ses doigts.

Tout le reste pouvait attendre, aujourd'hui. Je voulais profiter de la fin de jour et des dernières lueurs du soleil avec elle. Apprécier la douceur de son visage, ses sourires qui éclairaient chaque pièce où elle se trouvait et le feu d'artifice qui éclatait continuellement dans le creux de ma cage thoracique.  


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