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One ticket for an illegal overnight visit, please. (Newis #1)

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Neo Hostettler
Première génération

Neo Hostettler


Date de naissance : 15/03/1994
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MessageSujet: Re: One ticket for an illegal overnight visit, please. (Newis #1) One ticket for an illegal overnight visit, please. (Newis #1) - Page 2 EmptyJeu 24 Sep - 17:56

nice to meet you,
i'm the troublemaker
Lewis & Neo

tumblr_inline_o0dnf4i1al1rifr4k_500.gif Toute cette situation est particulièrement troublante. Mais c'est son caractère unique qui la rendait aussi spéciale. Un visite nocturne dans le musée dont je connaissais les moindres recoins s'était transformée en épopée culturelle, en courant vivifiant qui laissait sur ma peau un goût d'interdit et électrisait mes neurones. Serpenter entre les œuvres partiellement découvertes, disserter sur le passé, tournoyer comme deux ombres, l'une autour de l'autre. Marcher sur le fil de l'illégalité, le cœur battant, l'adrénaline rugissant dans mes veines. J'avais l'impression de revivre à nouveau, de retrouver un sens à cette existence qui me paraissait morne depuis quelques temps. Je me noyais dans la monotonie, dans la platitude d'une vie passée à reproduire indéfiniment les mêmes choses. Je fuyais le métro boulot dodo comme la peste, en quête de nouvelles expériences. J'avais besoin d'action. J'avais besoin de vibrer pour me sentir vivant. Je me complaisais dans l'imprévu, je vivais au jour le jour. Je refusais de porter les chaînes que la société se permettait de vouloir nous mettre autour du cou. J'aimais ce frisson qui parcourait mon échine, ce fourmillement dans le creux de mon ventre. C'était inhabituel et ça titillait ma curiosité à un point rarement atteint. J'aurais voulu rester dans cet état d'esprit pour l'éternité, revigoré par cette présence surprenante, par la simplicité de cet instant malgré son côté atypique.

Et malgré l'urgence qui ploie sur nos épaules, malgré la tournure insolite que prend cette visite, je n'arrive pas à m'empêcher d'être heureux. Quasiment extatique, collé serré contre la silhouette de brun qui s'est laissé emporter par mes actions sortant de l'ordinaire. Qui avait glissé sur le courant de l'étrange pour terminer dans cette pièce, en compagnie d'un parfait étranger. Je peux presque sentir les battements de coeur du garçon qui me fait face, ses pulsations qui vibrent contre mon propre torse. Son souffle court, en miroir parfait du mien, qui s'échoue à un rythme régulier contre moi. Son visage qui frôle parfois ma peau, selon certains mouvements. Cachés derrière une statue comme deux collégiens qui tentent d'échapper à un surveillant, à attendre que le danger soit passé pour reprendre leur chemin en direction de l'école buissonnière.  

J'ai l'impression d'avoir seize ans à nouveau, de revivre mes premiers émois. Et je suis presque transporté sous ces émotions que je redécouvre subitement, sans crier gare. J'ai envie de les garder près de moi un peu plus longtemps, de manière purement égoïste. Je voulais rester dans cette bulle tiède et confortable, frémissante, quelques instants de plus. Faisant mine de tendre l'oreille, me pressant contre son corps, savourant l'euphorie du moment. « Attendons encore un petit peu. Juste pour être sûrs. » je susurre, le regard fermement fixé devant moi. Mon battant tapait un rythme infernal dans ma poitrine et j'étais presque certain qu'il devait l'entendre aussi. Ses jambes frottent contre les miennes quand il change son poids d'une jambe à l'autre et je souris à sa remarque. « T'es pas mal non plus. » je rajoute avec un petit rire étouffé dans son épaule. Relevant la tête à la suite de ses paroles, reculant assez pour pouvoir retrouver l'entièreté de son visage dans mon champ de vision. « À vrai dire, pas vraiment. » je réponds, avec une mimique amusée face à sa présomption à mon propos. « Mais j'ai toujours aimé jouer avec le feu. » je murmure d'un ton plus bas, sans quitter son regard du mien. Prendre des risques, flirter avec le risque, dévier du droit chemin. Juste pour sentir mon coeur vibrer dans ma cage thoracique, pour sentir l'adrénaline pulser dans mes veines, envahir mon cerveau et ravager mes synapses.

Pour me sentir en vie, pour exploiter toute son intensité.

Puis finalement, je me décide à libérer mon prisonnier, après de longues minutes. Mon estomac me paraît semblable à de la gelée et me souffle ne semble pas vouloir reprendre un rythme normal. Mais je me glisse contre le mur, glissant ma main dans la sienne pour le tirer à ma suite, rejoignant le milieu de la pièce. « Hors de danger. » je souffle, avec un large sourire, les yeux pétillants. L'intérieur de ma tête semblait briller de mille feux et m'envoyer des signaux terriblement contradictoires. Il me fallait créer. J'avais envie de composer quelque chose. Extérioriser toute cette joie, tout cet instant comme surréel que je venais de vivre. Instinctivement, je me retourne pour commencer à rejoindre la sortie avant me figer sur mes pas, d'un seul coup. Je ne peux pas partir comme ça. Je pivote sur moi-même, les lèvres toujours courbées vers le haut. « On devrait y aller. Sinon on va finir par jouer un remake de La Nuit au Musée. » je plaisante, incertain quant à la manière de terminer l'instant sans le briser. Je voulais conserver cette chaleur, en emportant un morceau avec moi. Je m'apprête à repartir à nouveau d'où je viens, à quitter cet espace qui remplit d'une énergie incroyable. Puis quelques neurones clignotent dans ma tête et je lâche un juron avant de plonger droit devant moi. Mes mains glissent de part et d'autre du visage de cet parfait inconnu qui m'accompagné pendant cette soirée et mes lèvres s'écrasent subitement sur les siennes. Imprégnant ma bouche du goût de la sienne, de son souffle surpris et tiède. Puis je recule, avec un léger sourire. « Merci, pour le délicieux moment. » je susurre, le regard brillant, avant de passer ma langue sur ma lèvre inférieure. Puis je fais quelques pas en arrière, sautillant presque jusqu'au lourd rideau de velours carmin, tournant le visage une dernière fois dans sa direction. Mon visage s'étire sur la félicité qui bouillonne dans mes veines et mes lèvres s'étire encore une fois, à tel point que j'ai arrêté de compter depuis longtemps. Je me sentais foutrement bien. Revigoré. Je me faisais l'effet de pouvoir réussir l'impossible. « On se reverra ! » je babille d'un ton enjoué avec un clin d'oeil, avant de disparaître derrière la tenture.

J'en suis certain. Je le sens. Je ne sais pas quand, ni comment. Je laisse le plaisir au destin d'en décider. Mais je reverrai son visage. C'était écrit, quelque part. Imprégné au fond de moi. Mon coeur est aussi léger qu'une plume, alors que je me faufile à l'extérieur. Et dans la nuit noire, je laisse éclater un rire profond, un rire sincère, un rire qui rebondit jusqu'aux nuages.

On se reverra.
Parce qu'il n'en était pas possible autrement.     
                              

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Lewis Duncan
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Lewis Duncan


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MessageSujet: Re: One ticket for an illegal overnight visit, please. (Newis #1) One ticket for an illegal overnight visit, please. (Newis #1) - Page 2 EmptyDim 4 Oct - 17:15

nice to meet you,
i'm the troublemaker
Lewis & Neo

tumblr_inline_o0dnf4i1al1rifr4k_500.gifLa ferveur de cette nuit, oh bon sang, que j’aurais voulu que ça dure longtemps, que ça ne s’arrête jamais. Que la lune ne laisse jamais sa place au soleil, que cette salle n’appartienne qu’à nous. Que jamais tout ça ne s’évapore. J’aurais voulu que mon cœur jamais ne s’arrête de battre aussi vite, aussi fort. Me laisser envahir par cette marée de sentiment, cette marée de joie, de juste me laisser porter par la vie que cette soirée m’avait insufflée, ce sentiment, cette impression d’être plus vivant que jamais. Loin des problèmes et d’une vie qui est bien complexe. Il est loin le ranch, elle est loin la cécité de ma sœur jumelle. Il n’y a rien. Rien de plus que les œuvres dans mon dos, et cet inconnu devant moi, qui me chamboule autant qu’il me fait me sentir nouveau, et vivant. Il n’y a rien de plus que son regard plongé sur mon visage, et la manière dont ça fait battre mon palpitant. J’aurais voulu vivre, encore et encore, l’interdit de cette situation, le fond de cette situation qui m’enserrait l’esprit, qui faisait planer mon cerveau à quinze mille au-dessus du ciel. Tellement je suis transporté dans un autre univers. Bercé par le côté aussi mystique que simple du moment, animé par la teinte pâle de sa peau, par le doux parfum boisé qui s’en émane, et qui a tendance à me faire tourner la tête. La chaleur de son corps, cette infime proximité, qui grilles mes synapses, et l’adrénaline qui se dissimule dans mes veines, vicieuse. Je ne sais pas si je serais assez reconnaissant un jour, pour cette soirée, pour l’avoir vécu, pour m’être glissé derrière ce rideau, pour avoir toucher l’interdit du bout des doigts, parce que jamais, je doute pouvoir revivre une telle ferveur.

J’ai envie d’y toucher encore, de goûter toujours plus à cette sensation, de n’avoir que la nuit qui m’ouvre les bras, et les mystères qu’elle enveloppe, que je serais le seul à savoir, déceler les énigmes dans les gestes simple d’un inconnu. Avoir le souffle coupé, être subjugué encore et encore. Je veux vivre et virevolter entre les œuvres d’art. Partager un peu, toujours plus, dans le regard sombre d’un partenaire d’infortune. Et finir, là, comme ça, dans l’ombre, prisonnier d’un recoin, sentir un souffle tiède réchauffer ma peau pâle. Je veux me sentir vivant. Encore. J’ai besoin d’être vivant, pour moi, par moi. Dans les yeux de quelqu’un qui ne sait pas. Je veux rester prisonnier, encore quelques instants, savourer encore ce moment, l’euphorie qui anime mon corps et mon cœur, m’imprégner encore du visage presque trop parfait de l’inconnu, et son corps, qui se presse contre le mien. J’approuve d’un hochement de tête, le laissant guetter, profiter de sa taille supérieure à la mienne, pour nous mettre en sécurité. Un sourire fait écho à son rire qui s’étouffe contre ma peau, qui fait s’élever une vague de frisson qui emprisonnent tous, petit peu par petit peu, ma colonne vertébrale. « On doit y prendre goût alors. » Parce que je n’ai qu’une envie, recommencer. Sentir encore l’adrénaline dans mes veines. Petit bonus, si c’est avec lui.

Plusieurs fois, je me meus contre son corps pour trouver une position à peu près confortable, mais sans grand gage de réussite, tout ce que je réussi à faire, c’est me créer moi-même cette vague de sentiments contradictoires, qui me secouent de part en part. Je retrouve finalement ma liberté, après de longues minutes contre son corps. La chaleur qui avait pris part de mon corps s’évapore presque aussitôt. Quelques peu déçu que ça se termine aussi vite, j’aurais pu rester là, encore des heures, à ne voir rien de plus que l’angle de sa mâchoire, les muscles de son cou jouer avec la lumière. Je prends le temps de redescendre sur Terre, si bien que je ne capte pas immédiatement, qu’il se dirige déjà vers la sortie. Je relève la tête en sa direction quand il hausse la voix. « Ce serait regrettable. » Lâchais-je dans un sourire amusé, tout en vérifiant que j’avais bien tout dans mes poches, avant de me faire surprendre par ses mains qui viennent entourer mon visage, et ses lèvres qui s’emparent des miennes, avec une rapidité et un naturel déconcertant. J’ai à peine le temps d’en prendre vraiment conscience que c’est déjà terminé. C’est presque déçu de ne pas avoir pris le temps de savourer que je lève un regard curieux en sa direction. « De rien… Avec plaisir. » Répondis-je dans un souffle, encore déconcerté, presque sonné, par ce qui venait de passer. Avide d’en avoir plus. Mon pouce venant instinctivement tracer le contour pulpeux de ma lèvre inférieure, plein de questions. Mon regard se fixe sur sa silhouette en mouvement. Qui vient à disparaître sous le rideau carmin avant que je ne puisse réagir. « On se reverra » Confirmais-je à la nuit. Je jette un dernier regard autour de moi, pour m’imprégner des lieux, et dans un sourire, quitte les lieux à mon tour.

Sous la lumière bleutée de la nuit, je laisse à mon esprit, le soin de divaguer sous ses mots, sous les gestes encore imprégnés, sous la sensation, presque palpable de son corps contre le mien, de ses lèvre, venues joyeusement poser leur empreinte sur les miennes. Le soin à mon cœur de battre rageusement encore. Quand je rejoins mes draps ce soir-là, mon cerveau fonctionne à plein régime. J’ai le cerveau plein d’image, et le cœur gonflé à bloc. Je dois le revoir. Il le faut. C’est une obligation. Parce qu’il ne peut pas rester qu’un compagnon d’infortune, qu’un baiser sur mes lèvres. J’ai besoin de le revoir et pourtant je ne connais même pas son nom. Mes yeux se ferment sur l'image de son sourire amusé, sur l'écho de son rire libre. Me sentant plus vivant que jamais.


Je connais pas son nom, et c’est comme si je l’avais toujours connu, lui.

On se reverra.
C'est écrit. Promesse bercée d'illusion, faite à la lune. Comme l'espoir de vivre encore.





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