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Waste the night [Paxie #1]

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MessageSujet: Waste the night [Paxie #1] Waste the night [Paxie #1] EmptyJeu 30 Avr - 16:21

Waste the night
Lexie & Paco

Ça doit bien faire dix minutes que ce fichu portable n'arrête pas de sonner. Enfin, de vibrer pour être exact. Ou alors, ça fait encore plus longtemps, aucune idée. Mais ma tête est encore trop dans le flou d'hier soir, j'ai vraiment du mal à émerger. Entendre cette chose vibrer toutes les deux minutes me rend complètement dingue, pourtant. Au bout de quelques minutes de somnolence supplémentaires, je dois bien me faire une raison : ça ne s'arrêtera jamais. Je tends le bras pour chercher à tâtons l'objet cruel, mais ma main ne rencontre rien d'autre que le plancher de ma chambre, sur lequel mon matelas est posé. Les lits, c'est surfait. Mon corps est encore entre deux états, il lutte pour ne pas se rendormir mais il lutte aussi pour ne pas se réveiller trop fort. Après un énième tremblement, je perds patience et grommelle tout bas. « Mais laissez-moi dormir, merde. » À contre cœur, j'ouvre finalement un œil, et la première chose sur laquelle il se pose est mon jean, jeté au sol cette nuit, dans l'empressement. Mon portable se trouve toujours dans l'une de mes poches, je suppose que cette fois-ci encore, c'est le cas. Alors, je me décide enfin à me relever et je ramasse rapidement mon pantalon, duquel j'en sors mon téléphone. Je ne regarde pas qui est la personne tentant de me joindre, parce qu'honnêtement, j'en ai rien à cirer. Je veux juste retourner me coucher, c'est trop demander ? J'éteins rapidement mon portable et ensuite, je remets tout mon bazar là où il était, sans remarquer tous les autres vêtements qui jonchent le sol.

Lorsque je replonge dans mes draps, à moitié ré-endormi déjà, mon corps se cogne contre.. une demoiselle que je ne connais pas. Bon... je me suis encore bien amusé cette nuit, même si je ne m'en souviens pas des masses. La jeune femme ouvre les yeux et me sourit avec un air aguicheur. Je me détends, parce que je peux lire dans ses yeux qu'elle ne cherche aucune prise de tête. Comme moi. Je n'hésite pas une seconde avant de venir me placer au-dessus d'elle, dévorant son cou et ses épaules nues. Après quelques secondes de baisers, je me redresse légèrement et avec le souffle saccadé, je lui demande. « Alors, on remet ça ? »Elle ne répond pas à ma question par la parole, mais à la place, ses jambes viennent enserrées ma taille, me rapprochant encore plus d'elle.

Nous sommes si occupés pendant les minutes qui suivent, qu'aucun de nous ne prête attention à ce qui nous entoure. Nous n'entendons ni les clés tourner dans la serrure de mon appartement, ni la porte qui s'ouvre, ni même les pas qui se dirigent vers nous. Et juste avant de franchir la dernière limite avec la demoiselle inconnue, je ne peux m'empêcher de jouer avec elle, de la faire languir. « Qu'est-ce que tu veux, au juste ? C'est pas très clair, tu pourrais m'expliquer ? »
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Lexie Anderson
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MessageSujet: Re: Waste the night [Paxie #1] Waste the night [Paxie #1] EmptyJeu 30 Avr - 19:56

Waste the night
Paco & Alexandra

Le petit-déjeuner, le moment de la journée que j’appréhende le plus, notamment lorsque je me réveille dans l’immense demeure Anderson. Parce que, qui dit ‘être la maison’, dit ‘croiser mon père’. Et si j’arrive plus ou moins à m’éclipser la journée et voler de quoi grignoter  afin de sauter le repas du midi et celui du soir, le matin, c’est différent. J’ai l’habitude de me servir un thé pour bien débuter la journée et il est hors de questions que je fasse une croix dessus. Seulement, mon père se levant bien avant moi, il n’est pas rare qu’il soit dans les parages quand je m’aventure en dehors de ma chambre pour regagner la cuisine. Et, bien évidemment, c’est le cas ce matin. Je lui adresse un bonjour à peine distinct, préférant me concentrer sur le mug que je vais prendre. Oui, j’ai des priorités particulières dans la vie, et alors ? Un silence presque pesant règne dans la cuisine et il me met autant mal à l’aise que si mon père m’interrogeait sur mes fréquentations. Mais ce n’est pas pour autant que je tente quoi que ce soit pour apaiser la tension. Finalement, ce n’est qu’une fois ma tasse pleine et sur le point de quitter la pièce que je prends la parole. « Je déjeune avec des amis à midi. Ce soir aussi. Inutile de m’attendre. » Et je n’attends pas non plus qu’il me réponde pour m’éclipser.

Il était convenu de nous rejoindre, Paco et moi, chez lui, afin de partir ensemble pour le lieu de rendez-vous. Il m’avait demandé de le prévenir une dizaine de minutes avant mon arrivée, mais sachant qu’il était de sortie la veille, j’avais plutôt opté pour la casquette de l’amie chiante et prévenante. C’est donc avec un peu plus d’une demie-heure d’avance sur l’horaire initialement prévu que j’avais commencé à lui envoyer des messages. Juste histoire d’être certaine qu’il soit bien réveillé et avec un cerveau en état de marche. Ce dont je doutais vu les sms que j’avais reçu de sa part la veille. Inutile que j’en donne l’exemple, ils sont, pour la plupart, incompréhensibles. D’ailleurs, je cherche encore à décoder les moins farfelues de tous, mais je pense que j’aurais besoin d’une année entière pour y parvenir. Je m’acharne donc, sans le moindre ménagement, le harcelant de texto tous plus idiots les uns que les autres, dans le seul et unique but de m’assurer qu’il est prêt. Évidemment, je n’obtiens aucune réponse. Ni au premier message, ni au deuxième, encore moins au troisième et au bout du vingtième, je laisse tomber. J’ai même tenté d’appeler, mais il reste horriblement silencieux. Il n’y a donc que trois options. Soit il est mort, soit il dort encore, soit il a simplement décidé de m’emmerder. Malheureusement, ces possibilités sont toutes probables, mais j’ai une préférence – voire un coup de cœur – pour la dernière. Ce serait tout à fait son genre à ce malotru.

J’arrive devant son immeuble peu de temps avant midi. Je gravis les marches deux par deux – et ce n’est pas chose aisée quand on mesure moins d’un mètre soixante, jusqu’à atteindre son étage et en conséquent, la porte de son appartement. « Paco Salvatore, vous êtes un homme mort. » Parce que oui, entre le moment où j’ai envoyé ma vingtaine de messages et celui où je me retrouve ici, une bonne quinzaine de minutes s’est écoulée et je n’ai toujours pas la moindre nouvelle. J’insère la clef dans la serrure, mais au moment où je pousse la porte, une voix féminine parvint à mes oreilles, suivi de celle de Paco. Je dois rêver. Il est sérieusement en train de se taper une meuf alors qu’on a rendez-vous dans moins d’une demi-heure avec nos amis ? Ce mec me fait tout simplement halluciner. Je dépose mes affaires dans l’entrée avant de m’aventurer dans la pièce principale. Le désavantage de vivre dans un studio, c’est que tout est ouvert. Garder un peu d’intimité dans ces lieux, ce n’est définitivement pas chose aisée. Je m’installe donc sans faire le moindre bruit sur une des chaises de la cuisine, fixant d’un œil agacé le matelas où cet abruti de Salvatore s’apprête à passer à l’acte. Je roule des yeux avant de répondre, sarcastique. « Alors moi, pas grand-chose, si ce n’est que tu répondes à ton téléphone quand j’essaie de te joindre. L’autre pétasse dans ton lit, je crois qu’elle attend simplement que tu tires ton coup. » Au moins, j’annonce la couleur. Et ma présence par la même occasion. Une pierre deux coups, comme on dit. La jeune femme se tourne vers moi, remontant instantanément le drap sur sa poitrine nue. Je lui adresse mon plus beau sourire hypocrite avant d’ajouter. « Oh, mais continuez vos petites affaires. Ne soyez surtout par gênés de ma présence. Faites donc comme-ci je n’étais pas là, je ne voudrais pas interrompre votre partie de jambes en l’air, vraiment. » Le visage de porcelaine de la nana s’empourpre et je m’en féliciterais presque si ça n’avait pas été aussi facile.  S’il n’y a même pas un peu de challenge avant qu’elles ne se sentent mal à l’aise, ce n’est plus vraiment drôle.
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MessageSujet: Re: Waste the night [Paxie #1] Waste the night [Paxie #1] EmptySam 2 Mai - 16:58

Waste the night
Lexie & Paco

Vraiment, j'ai beau y réfléchir, je n'arrive pas à me souvenir de cette nana. J'ai quelques bribes de cette nuit, ça oui. C'était exceptionnel, je ne risque pas d'oublier. Mais comment et où je l'ai rencontré, c'est un véritable mystère. Cela dit, je ne regrette absolument pas cette rencontre. Et c'est bien dommage que toutes mes rencontres ne soient pas aussi qualitatives. Je me souviens de cette soirée de Thanksgiving où j'avais ramené une jeune fille diablement sexy. Le problème, c'est qu'on avait tellement bu qu'à peine la porte de mon appartement passée, elle avait vomi ses tripes. Ensuite cette petite joueuse me lançait des regards insistants, comme si elle attendait de moi quelque chose de précis. J'avais mis du temps à comprendre ce qu'elle me demandait silencieusement. « Je ne tiendrai pas tes cheveux pendant que tu recouvres mes toilettes de vomi. Le prince charmant, c'est pas ici poupée. » je lui avais dit. L'histoire aurait pu se finir bien, c'est à-dire qu'elle se remette rapidement et qu'on fasse enfin ce pour quoi nous étions réunis, ou alors simplement qu'elle rentre chez elle, mais elle avait passé la nuit entière à vomir et j'étais donc bredouille. Voilà ce qui s’appelait tirer le mauvais numéro. Dieu soit loué, le numéro de cette nuit était parfait.

D'ailleurs, on s'apprêtait à remettre ça lorsqu'une voix féminine nous surprend tous les deux. Je tourne la tête et je vois Lexie confortablement installée, en train de mater. Qu'est-ce qu'elle fout encore ici ? « Alors moi, pas grand-chose, si ce n’est que tu répondes à ton téléphone quand j’essaie de te joindre. L’autre pétasse dans ton lit, je crois qu’elle attend simplement que tu tires ton coup. » Ah ah ah, toujours aussi comique. S'il n'y avait que moi, je continuerais volontiers cette petite  séance de sport, mais évidemment, la jeune inconnue est plutôt mal à l'aise. Ses yeux vont de Lexie à moi, trahissant sa perplexité. Lexie mérite une médaille de meilleure casseuse de coup du siècle. Je la déteste. « Oh, mais continuez vos petites affaires. Ne soyez surtout par gênés de ma présence. Faites donc comme-ci je n’étais pas là, je ne voudrais pas interrompre votre partie de jambes en l’air, vraiment. » De nouveau l'inconnue rougit et je tente de la rassurer : « Tu vois, elle a dit qu'on pouvait continuer, il n'y a pas de mal, t'inquiète... » Mais malheureusement pour moi, elle n'a pas l'air rassurée du tout, au contraire. Elle me dévisage avec un regard mauvais, ce qui me pousse à enfin adresser la parole à Lexie dans un demi soupire. « Ça t’embêterait de nous laisser un peu d'intimité ? La demoiselle n'a pas l'air d'aimer les spectateurs, ce qui est bien dommage, j'en conviens. » Avant même que je puisse dire quoi que ce soit d'autre,  l'inconnue enfile rapidement ses vêtements pour ensuite s'enfuir. « Vous êtes des malades ! » Génial. Me recouchant sur le dos et portant la main au front, je rage. « Bravo, Lex ! Tu viens de me faire rater un super bon coup , j'espère que tu es fière de toi ! » Je jure devant Dieu qu'un jour, je lui rendrai la pareille. D'ailleurs, je réfléchis déjà à ma petite vengeance, parce que je suis méga frustré et que je ne peux pas laisser Lexie gagner à chaque fois. C'est moi le mec oui ou non ?!  Je finis par m’asseoir pour regarder mon amie et j'attends des explications. « Je peux savoir pourquoi tu as fait ça ? C'est vraiment nul, j'étais méga prêt. » Et c'est peu de le dire ! Après... j'avoue que cette inconnue ou une autre, je m'en fiche un peu. Ce n'est pas comme si je passais mes nuits à m'envoyer en l'air. Ou si. Je sais que déjà ce soir, une nouvelle inconnue sera ici. Je n'ai qu'à prendre mon mal en patience, et attendre que Lexie daigne me laisser tranquille pour que je puisse enfin prendre mon pied.  
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Lexie Anderson
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MessageSujet: Re: Waste the night [Paxie #1] Waste the night [Paxie #1] EmptyMar 5 Mai - 0:17

Waste the night
Paco & Alexandra

Il n’y avait rien d’autre que du sexe entre Paco et moi. Et il ne serait jamais plus qu’un partenaire exquis et incroyablement sexy dans ce domaine. Pourtant je ressens une pointe d’agacement et peut-être même de jalousie en découvrant cette gonzesse qui le dévore du regard sans aucune retenue, au fond de son pieu. Pieu que, n’oublions pas, je partage avec lui assez souvent pour des nuits magiques et torrides, quand ce n’était pas les draps en satin de l’immense maison où je vivais que nous souillons de nos ébats effrénés en plein milieu de l’après-midi. Je n’avais aucune exclusivité sur sa personne et je ne lui appartenais pas. C’était tout le deal de notre relation. On prenait du bon temps ensemble, on s’envoyait en l’air jusqu’à monter au septième ciel et, de temps en temps, on se comportait comme deux êtres banales, comme deux simples amis, et on se retrouvait autour d’une bonne pizza avec nos amis. Le problème était, que Monsieur, semblait être bien plus préoccupait par la créature qui se trouvait à ses côtés que par nos engagements pour ce midi. En soi, je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir. Elle était plutôt pas mal. Mais ce qui me faisait chier, c’était de passer après elle. Je n’aimais pas être la numéro deux, jamais. Les bras croisés sur ma poitrine, j’observe la scène avec un amusement certain, quand, à l’entente de mes propos, la brune pique un far. Et lire la perplexité dans ses yeux ne fait que monter mon hilarité. C’était tellement facile. Ça voulait s’amuser, ça voulait se taper un coup d’un soir, mais dés que ça devenait un peu plus amusant que le simple fait de tirer un bon coup, il n’y avait plus personne. « Évidemment. Je vais juste aller m’asseoir là-bas, et faire comme ci de rien n’était. Vraiment, éclatez-vous. » Que j’ajoute, histoire de bien en remettre une couche. Je voulais voir à quel moment elle finirait par craquer avant de prendre la fuite. Mais finalement, il ne lui en faut peu. Je n’ai même pas le temps de bouger qu’elle est déjà sortie du lit pour récupérer ses affaires, nous insultants presque. Je pourrais me sentir offensée, mais en toute honnêteté, elle a sans doute raison. On est peut-être bien de grands malades, mais ça me plaît plutôt bien. Et, avant que la porte ne claque, signalant son départ, je me mets à crier dans sa direction : « Pas de plan à trois non plus, j’imagine ?! » Un immense sourire étire mes lèvres, alors que, dans mon champ périphérique, je peux lire tout le désespoir sur le visage de Paco. Bien fait.

Maintenant que le problème de la parfaite inconnue est réglée, il en reste un deuxième et pas des moindre. Faire sortir Paco de son pieu pour qu’il daigne se préparer. Et ça n’allait pas être une partie de plaisir, si j’en croyais son état. Il avait clairement dû abuser de la bouteille la veille. Rien de bien surprenant quand on y pense. C’était son quotidien. Ou presque. « Si je suis fière de moi ? Je respire la fierté et la satisfaction ! » Et encore, je pèse mes mots. La vérité, c’est qu’intérieurement, je fais la danse de la Victoire et je suis même à deux doigts de la reproduire en direct, c’est pour dire. Paco se redresse, me foudroyant presque des yeux, tandis que moi, je lui offre mon regard le plus angélique. « Oh, pauvre bichon. Tu m’en vois vraiment et sincèrement, pas désolée. » Je parcours les quelques mètres qui me sépare de lui, me retrouvant au pied du lit. « Tu sais ce que je vois, moi ? C’est que tu n’es clairement pas prêt pour la bonne chose. On a rendez-vous dans moins de dix minutes et t’es encore là, à te lamenter de ne pas avoir pu tirer ton coup. » Les hommes, je vous jure. « Je te propose un deal… » Je commence en venant m’asseoir en face de lui, rapprochant mon visage du sien, jusqu’à ce que nos lèvres se frôlent. « Tu te dépêches de quitter ce plumard et je te fais la promesse de me faire pardonner cet offense. »

Et j’étais, sans aucun doute, un meilleur coup que cette garce.
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MessageSujet: Re: Waste the night [Paxie #1] Waste the night [Paxie #1] EmptyDim 22 Nov - 21:10

Waste the night
Lexie & Paco

Ça me fait réellement chier de ne pas ajouter cette merveilleuse créature à mon palmarès. Heureusement pour moi, il y a toujours une autre fille, un autre soir, d'autres occasions. Le monde est vaste et je compte bien découvrir tout ce qu'il y a à voir. Mon objectif étant de m'envoyer en l'air avec chaque nationalité ici-bas. J'ai déjà testé la chaleur espagnole, l'innocence chinoise, la folie anglaise, la douceur française... Bref, il va falloir que je trouve un moyen de me diversifier. Chaque expérience était unique, même si certaines étaient largement préférables à d'autres. Au moins, avec Lexie, je sais d'avance que ça sera T.O.P. Quand on commence, rien ne peut nous arrêter. Ni les gens, ni les circonstances (qui parfois, ne pas très favorables), ni rien. On se donne, on s'éclate et on recommence. Le mieux dans cette histoire, c'est que tout est clair depuis le début : uniquement du sexe, et rien que ça. Évidemment, nous sommes amis. Comment ne pourrait-on pas l'être avec les moments exquis que nous passons ? Nous avons trouvé une forme d'équilibre, et à bien y réfléchir, c'est sans doute le seul de ma vie. Une autre constante dans ma vie, c'est de voir débarquer Lexie chez moi. Ôtez-moi d'un doute, le but d'avoir un chez soi est bien d'avoir un minimum d'intimité ? De vie privée ? De secrets ? Non, parce qu'avec Lex comme meilleure amie, c'est mission impossible. Même si je changeais les serrures, elle exploserait mes fenêtres. J'aime aussi ça chez elle : c'est une fille déterminée et avec du caractère. Elles se font rares. En tout cas, je ne supporte pas ce genre de meuf d'habitude. Mais Lexie est une exception. Mon exception.

Quoi qu'il en soit, la demoiselle du jour n'aura visiblement pas la chance de connaître mes nombreux talents d'expert en relation sociale. J'essaie quand même une tactique pour qu'elle reste et qu'on poursuive notre petite histoire, mais forcément, Lexie en rajoute une couche.  « Évidemment. Je vais juste aller m’asseoir là-bas, et faire comme ci de rien n’était. Vraiment, éclatez-vous. » Perso, ça ne poserait aucun problème. Mais la ni-touche sort du lit, récupérant ses fringues et fuyant comme si le diable était à ses trousses. Génial, merci Lexie.  « Pas de plan à trois non plus, j’imagine ?! » J'imagine que non. Mais voilà une très bonne idée que je soumettrai à Lex plus tard. Je ne peux m'empêcher de sourire. Ça ne m'empêche pas d'être totalement, irrémédiablement, tristement, déçu de ce qui vient de se passer. « Tu fais chier Lex. Tu viens de me faire rater une Jamaïcaine. » Tristesse absolue. Je n'hésite pas à lui demander si elle est fière d'elle, mais j'avais clairement oublié que mon amie aime autant que moi l'ironie.  « Si je suis fière de moi ? Je respire la fierté et la satisfaction ! » Ah ah ah. Dépité, je me redresse pour m'asseoir, mais son air satisfait me tape sur le système. Il n'y a qu'elle qui trouve ça drôle. Enfin, presque. Je lui demande pourquoi elle a fait ça, bien que la réponse soit évidente : elle n'a besoin d'aucune raison pour me faire chier. Si seulement elle pouvait comprendre que j'ai besoin d'une vie sociale.  « Oh, pauvre bichon. Tu m’en vois vraiment et sincèrement, pas désolée. » Un jour, elle va me rendre fou. Si ce n'est pas déjà fait. Elle s'avance vers le lit, et par réflexe, j'avance à mon tour.  « Tu sais ce que je vois, moi ? C’est que tu n’es clairement pas prêt pour la bonne chose. On a rendez-vous dans moins de dix minutes et t’es encore là, à te lamenter de ne pas avoir pu tirer ton coup. » Mais de quoi elle parle encore... Voilà bien la chose que je reproche le plus à la gent féminine : elle jacasse tout le temps et fait des mystères pour un oui ou pour un non. « Et est-ce que Mlle Agenda pourrait me dire où on a rendez-vous, exactement ? Franchement Lex, essaie d'être plus claire parce que je pige pas ce que tu me veux. » D'ailleurs, j'ai franchement mal au crâne et ce n'est pas le moment pour les devinettes.  « Je te propose un deal… » C'est à ce moment que je suis censé paniquer. Parce que les deals de Lexie sont toujours une mauvaise idée. C'est toujours moi le pigeon de l'histoire. « Hum ? » Je ne suis pas sûr de vouloir savoir ce qu'elle a en tête, mais je sais qu'elle n'abandonnera pas. Je sais reconnaître quand la bataille est perdue d'avance et ici, elle l'est. Comme souvent. Mon amie s'avance encore un peu, au point de finir assise en face de moi, ses lèvres contre les miennes. Je n'étais plus tout à fait prêt, mais il suffit d'elle à côté de moi pour que la machine soit à nouveau en route.  « Tu te dépêches de quitter ce plumard et je te fais la promesse de me faire pardonner cette offense. » Ah... Ce genre de deal... Ça change tout ! Je suis partant. Okay. Sans problème. Go. Avant d'afficher une interface de bug, je viens lui mordiller la lèvre doucement. Je passe un bras derrière elle pour ensuite la faire basculer sur son dos, mon corps écrasant le sien. Je ne peux m'empêcher de l'embrasser avec fougue, comme pour essayer de la convaincre de rester là, avec moi, et d'oublier tout le reste. Comme on le fait si souvent. « Même pas la peine d'essayer de me faire sortir d'ici. J'ai un autre programme. » Dans tous les cas, je viens de décider que je ne sortirais pas de ce lit, tant que je n'avais pas eu de dédommagement. Peu importe où nous devons aller, ça peut attendre. Il y a tellement mieux à faire. Comme par exemple, faire courir mes mains le long de son corps et déposer mes lèvres chaudes dans son cou parfumé. Pile ce que je suis en train de faire. « Et si tu te faisais pardonner... Genre, maintenant... » Sans aucune gêne, j'écrase mon membre contre elle, pour qu'elle comprenne bien ce qu'elle va manquer si elle refuse. « Ce serait dommage de laisser passer cette occasion... » Il faut dire que généralement, Lexie n'a pas besoin de faire grand-chose pour me mettre dans cet état. Est-ce à cause de son air malicieux, de son sourire qui pue l'ironie à longueur de journée, de son corps parfait, de ses charmants sarcasmes... Je n'en ai aucune idée. Mais je m'en fous, parce que là, tout de suite, j'ai envie d'elle.

Je crois que finalement, Lex est arrivée au bon moment. De toute façon, il paraît que les Jamaïcaines ne sont pas terribles.
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Lexie Anderson
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MessageSujet: Re: Waste the night [Paxie #1] Waste the night [Paxie #1] EmptySam 26 Déc - 18:08

Waste the night
Paco & Alexandra

Quand on donne les clefs de son chez soi à quelqu’un, soit c’est pour l’inviter à y rester, définitivement, soit parce qu’on requière sa présence le plus souvent possible, pour des raisons diverses et variées. Comme il n’a jamais été question d’idylle amoureux entre Paco et moi, je vous laisse deviner pourquoi je possède les clefs de son studio. Il sait donc que mon joli et moi pouvons nous pointer à n’importe quelle heure de la journée, ou de la nuit, soit dans l’optique de passer une nuit de folie, soit pour fuir mon paternel. Mais en général, cette dernière raison entraîne assez souvent la première. Bref. Tout ça pour dire qu’il connaissait les risques en me confiant cette clef. Et il a beau faire sa tête d’agacé, je sais qu’il ne m’en veut pas. Enfin, pas vraiment. S’il n’a pas envie de me voir débarquer à l’improviste, brisant ainsi ses plans cul, il sait qu’il peut très bien reprendre ce qu’il m’a si gentiment donné, changer les serrures ou tout simplement s’acheter un cerveau. Ce n’est quand même pas compliqué de m’envoyer un message pour me prévenir que ce n’est pas le bon moment pour que je me ramène ou de simplement mettre un mot sur sa porte. ‘Merci de ne pas me déranger. Repassez plus tard.’ De toute façon, les voisins sont sûrement habitués au défilé incessant de filles qu’il doit leur imposer et je suis persuadée que les murs ne sont pas si épais que ça… L’avantage, c’est qu’ils n’ont pas besoin d’aller à l’opéra, Paco et ses conquêtes donnent un concert gratuit tous les soirs. C’est vraiment un homme doté d’une profonde gentillesse, que voulez-vous. Mais en attendant, ce n’est pas avec moi qu’il s’apprête à faire des vocalises et je ne peux pas m’empêcher de ressentir une pointe de jalousie, accompagné d’un profond agacement, à l’écart de la brune qui se trouve à ses côtés. Mais plus pour très longtemps.

La faire fuir est un véritable jeu d’enfants et je ne dissimule pas la joie de la voir quitter son appartement, quand la porte se referme derrière elle dans un claquement. C’est donc tout sourire que je me tourne vers mon ami. Avant de lever les yeux en direction du plafond en l’entendant se lamenter sur cette tragique perte. Sérieusement ? Qu’on soit bien d’accord, Monsieur fait ce qu’il veut, avec qui il veut, mais ça ne m’empêche pas de trouver son petit défi personnel, légèrement idiot. J’étais persuadée qu’il possédait une carte du monde à gratter qui lui permettait de tenir sa liste à jour. Et si c’est bien le cas, il a au moins la décence de ne pas l’afficher sur son mur, comme un véritable trophée. Mais passons, je ne suis pas là pour juger ses envies, chacun son délire, après tout. Pour l’heure, j’ai une mission bien plus importante, et elle ne va pas tarder à échouer si il ne se dépêche pas à sortir du lit. Mais vu la tête qu’il tire et ses yeux de merlan fris qui me regardent, j’en déduis que notre déjeuner entre ami lui est sortie de la tête. C’est toujours pareil avec les mecs, ils sont incapables de retenir quoi que ce soit. Ce n’est pourtant pas compliqué. Surtout que ce n’est pas comme si Paco avait grand-chose à retenir… « Dis-moi, ta jamaïcaine s’est tirée avec ta mémoire ou tu n’en as jamais eu ? » je rétorque, sarcastique. « A la pizzeria. Avec nos amis… Bon sang, t’es pas possible ! » Je savais que j’aurais dû rester avec lui la veille, pour le surveiller du coin de l’œil. Et encore, je n’étais pas certaine que ma présence aurait changé grand-chose. Il aurait trouvé le moyen de boire plus que de raison. Parfois, je me demandais si ce n’était pas de l’alcool qui coulait dans ses veines, à force de tirer un peu trop souvent sur la boisson. Et je vois bien qu’il n’a pas du tout envie de quitter ses draps, sauf que moi, je n’ai pas envie de poser un lapin à nos amis. Mon cerveau tourne à vive allure, cherchant une solution. Puis la petite ampoule s’illumine au-dessus de la tête et je lui proposer un deal, en venant m’asseoir sur le lit. Mais je me fais prendre à mon propre jeu et je me retrouve le dos sur le matelas, le corps de Paco contre le mien et sa bouche qui m’embrasse avec passion. Bordel. Mon échine est parcouru d’un long frisson alors que ses doigts glissent sur ma peau et que ses lèvres se déposent sur mon cou. « Ce n’est pas ça… le deal… » je réponds, les yeux clos, en essayant de calmer mon cœur qui s’affole dans ma poitrine. Mais c’est peine perdue. C’est à son tour de jouer et je sais pertinemment que je ne partirais pas vainqueur de cette partie. Parce que j’ai envie de lui, là, maintenant, tout de suite. Et je n’ai pas besoin de mots pour savoir que lui aussi. Son corps le trahi déjà suffisamment. Et puis merde. « Je te préviens, c’est toi qui fourni l’excuse. » Puis je fais basculer nos corps sur le côté pour me retrouver à califourchon au-dessus de lui, retirant mon tee-shirt avant de l’envoyer valser aux pieds du lit. « Et j’exige une pizza, après la mise en bouche. » je termine dans un sourire avant de me pencher en avant pour l’embrasser.
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