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Run with me | ft. Blue

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MessageSujet: Run with me | ft. Blue Run with me | ft. Blue EmptyVen 24 Avr - 15:13

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Blue & Dixon

L'ennui est la pire chose qui soit. C'est ce que je me suis dit ce matin en me sortant difficilement du lit. Et c'est encore ce que je me dis maintenant, alors que je traverse la ville en espérant trouver quelque chose à faire, quelque chose qui pourrait me divertir. Ce serait trop demander d'avoir un truc vraiment intéressant ? Je ne sais pas moi, une météorite qui tombe du ciel, par exemple. Ou mieux encore, une invasion de piranhas volants. Je ne demande pourtant pas grand-chose, vraiment, mais jusqu'à présent, je n'ai trouvé que des idioties ridicules. Là par exemple, je regarde depuis cinq minutes un couple d'amoureux qui se disputent en face. Je suis trop loin pour entendre vraiment ce qu'ils se disent, mais j'aime imaginer leur dialogue en prenant une voix niaise et sarcastique :

« Avec ma propre sœur ?! Tu n'es qu'un goujat ! »
« Mais ma chérie, il y avait de l'alcool et tu sais que je ne l'aime pas... »
« Comment as-tu pu me trahir de la sorte ?! »
« Ma petite colombe, c'est toi que j'aime et pour toujours, pardonne-moi par pitié. »
« Oh, tu es trop mignon, je t'aime aussi ! N'en parlons plus et embrasse-moi... »

Au moment où je prononce cette dernière phrase, le couple s'embrasse justement et je me mets à rire comme un gosse. Les gens sont tellement prévisibles. Et alors que j'observe la paix des ménages se faire, une petite tête familière passe devant eux. Mon sourire s'étire instantanément alors qu'une idée diabolique fuse déjà dans ma tête. Blue, ma très chère Blue, c'est toi mon divertissement.

Je trottine rapidement jusqu'au trottoir d'en face et je suis Blue dans la rue pendant quelques secondes avant d'enfin, révéler ma présence. Je suis sûr qu'elle sera ravie de me croiser sur sa route. Je me trouve derrière elle, à distance raisonnable mais j’accélère le rythme pour sauter comme un fou pile devant elle, les bras écartés au max. « TADAAAAAAM ! Surprise ! » J'attends sa réaction, tout en sachant très bien qu'elle sera aux anges en voyant ma belle gueule. Hum hum. « Avoue Greenbell, t'es un peu heureuse de me voir. »  je dis, avec un clin d’œil malicieux. On peut dire que dans ma petite vie, je n'ai jamais eu de réelles passions. J'attendais de trouver LE truc original, l'activité qui me ferait réellement vibrer. Je n'ai jamais donné corps et âme dans des cours de violon, je ne me suis jamais blessé à un entraînement de sport quelconque. Non, rien de tout ça. Par contre, depuis un moment déjà, j'ai enfin trouvé ce qu'il me fallait et la liste est longue : trouver des ptits noms mignons pour Blue (Green, Pink, Red, Brown, et tout le toutim), la suivre comme mon ombre (et surtout la mettre mal à l'aise devant sa clique), la combler de compliments francs et sincères (« As-tu toujours été aussi sexy comme fille, ou c'est passager ? ») , lui piquer ses culottes et lui faire croire que je vais les revendre pour me faire du blé, verser le pot de sel dans ses céréales. Et tant d'autres choses encore ! Je vous jure, depuis tout ça, je m'amuse énormément.

Bref, ma vie est beaucoup plus agréable depuis que j'ai trouvé ma vocation : emmerder Blue Galderan.  


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MessageSujet: Re: Run with me | ft. Blue Run with me | ft. Blue EmptyMar 28 Avr - 13:05

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Dixon & Blue

J'avais su à l'instant même où j'avais posé un orteil en dehors de mon lit, que cette journée, elle allait être horrible. Pour commencer, Dixon nous avait fait l'immense honneur de sa présence au petit-déjeuner, chose assez rare en temps normal, et n'étant pas habituée à devoir supporter ses regards en coin et ses sourires malicieux, j'avais englouti l'assiette qui se trouvait devant moi pour filer le plus loin possible de cet énergumène. Hors de question que je lui laisse la moindre petite occasion de m'embêter. Résultat, il avait quand même réussi son coup et moi, j'avais écopé d'un horrible mal de ventre qui m'avait rendu bougon toute la matinée. L'avantage, parce qu'il y en avait quand même un, c'est que j'avais réussi à me faire chouchouter par mes parents, et j'en avais profité pour prendre ma dose de câlins pour la semaine. Voire le mois à venir. Ça avait du bon d'être la petite dernière de la famille et surtout d'être la préférée, j'avais le droit à une double ration de tendresse. Et j'en avais bien besoin pour affronter la vipère qui vivait sous notre toit. Vipère qui, pour mon plus grand bonheur, a déserté la maison pour le reste de la journée. Hallelujah ! Et comme c'est également le cas des jumeaux et de mes parents, Camellia préférant rester, pour une sombre raison, les yeux fixés sur son ordinateur, ça signifie que je vais avoir la maison rien que pour moi et ça, c'est le rêve de tout artiste. J'allais pouvoir m'étaler sur la table de la salle à manger, prendre absolument toute la place nécessaire pour que mon imagination déborde, et ce sans qu'on me le reproche. Mais ma réjouissance se fait de courte durée quand je découvre l'horreur de la situation. Je.n'ai.plus.de.fusain. C'est bon pour vous ou pas ? Non parce que, comment je suis supposée travailler si il me manque du matériel, hein ?

C'est comme ça que je me suis retrouvée à arpenter les rues de Los Angeles, à perdre un temps précieux à la recherche de mon St Graal, que j'avais fini par dénicher après plus d'une heure et demi. Parce que vivre dans la ville du cinéma, c'est chouette, mais il ne vaut mieux pas être pressé, vu la lenteur des bus et le peu de métro en circulation. Sauf que j'étais pressée justement ! J'en venais presque à regretter de ne jamais avoir passé mon permis, ce qui était un comble quand on savait que ça me fichait la trouille de me retrouver au volant d'une voiture. Mais j'allais peut-être sérieusement reconsidérer la question. Voire même reconsidérer mon avis sur le meurtre, quand un spécimen rare, aussi appelé Dixon décide de débouler dans mon champ de vision en hurlant. Et je suis une fleur délicate, ok ? Alors comme toute fleur délicate et prise au dépourvu, je sursaute et pousse un cri strident. À votre avis, si je viens à malencontreusement, de façon absolument accidentelle, à reculer sur lui, alors que j'apprends à conduire, est-ce que ça fait de moi une meurtrière ? « Greenbell elle va te faire manger la poussière si tu continues de l'appeler comme ça ! » Je le détestais. Lui et le milliard de surnoms bidons qu'il arrivait à trouver pour ne jamais, ô grand jamais, m'appeler par mon prénom. Ce qui avait l'incroyable capacité de me mettre en rogne. « Qu'est-ce que tu fiches là ? Tu me suis, maintenant ? » je demande en fronçant les  sourcils pour l'observer d'un regard accusateur. « Tu n'as vraiment rien de mieux à faire, Harris ? » S'il le voulait, je pouvais lui trouver une tonne d'activités qui, j'en suis persuadée, le ferait vibrer de plaisir. Et moi aussi, par la même occasion. Comme, par exemple, aller faire du saut à l'élastique, sans l'élastique. Ou mieux encore, un petit saut en parachute, sans ledit parachute. Je sais, je sais, mes idées sont toujours merveilleuses. « Ah, et au cas où l'information ne serait pas assez claire pour ton cerveau embrumé, non, je ne suis pas heureuse de te voir. Pas même un peu. » Et j’insiste fortement sur la dernière partie de la phrase. Je me le coltinais déjà tous les jours à la maison, sans avoir mon mot à dire alors qu'il me faisait vivre un Enfer, et si en plus je devais me le taper quand je sortais, c'était la cerise sur le gâteau.


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MessageSujet: Re: Run with me | ft. Blue Run with me | ft. Blue EmptyVen 1 Mai - 16:01

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Blue & Dixon

Chez les Galderan, tout est beau et doux. Je ne suis pas habitué à ce genre de vie. D'ailleurs, je n'ai rien changé à mes habitudes : je continue à sortir autant, je continue à fréquenter des gens pas très recommandables, je continue mes histoires louches. Je crois même que je suis plus souvent dehors qu'à la maison. Enfin, qu'à leur maison. Je ne me sens toujours pas à ma place là-bas. Oh mais le problème ne vient pas d'eux, au contraire. Ils ont été adorables avec moi et ils ont tout fait pour m'intégrer à leur petite famille. Mais je refuse d'y entrer. Hors de question que je m'attache à qui que ce soit. Si je prends cette précaution, c'est pour éviter les points douloureux lorsqu'ils me ficheront à la porte. Plus je reste à distance d'eux, moins la descente sera difficile. Par contre, avec Blue, c'est un peu différent. Techniquement, ce n'est pas à elle que je suis attaché à proprement parler, mais plutôt au fait de pouvoir emmerder quelqu'un d'aussi réactif qu'elle. Mais bon, j'imagine que les deux sont liés ? De toute façon, quand je n'aurais plus de toit, il restera les rues de Los Angeles où Bluebell se promène régulièrement. Donc la bonne nouvelle c'est que même lorsque les Galderan vont me virer, je pourrais continuer mon activité préférée : énerver cette chère et tendre Blue. La vie est si belle.

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On peut dire que mon entrée fait son effet. Blue sursaute comme une gamine de cinq ans devant un nid d'araignée, et ce charmant petit geste flatteur s'accompagne d'un cri ô combien sexy. « Greenbell elle va te faire manger la poussière si tu continues de l'appeler comme ça ! » Vraiment, je ne comprends pas. Pourquoi n'aime-t-elle pas les petits surnoms affectueux que je lui donne ? Ils sont sympas pourtant ! À la place de s'énerver, elle ferait mieux de remarquer mon côté créatif. Il paraît que ça fait fondre les filles (raison pour laquelle je me décris souvent comme un musicien hors pair). « Oh, tout doux Pinkbell ! S'énerver, ça donne des rides et franchement, ça ne t'irait pas du tout. Je sais que c'est à la mode hein, mais n'essaie même pas s'il te plaît » je dis sérieusement, m'amusant de ses réactions un brin ridicules. « Qu'est-ce que tu fiches là ? Tu me suis, maintenant ? » Comme si j'allais perdre mon temps à ça ! Bon, j'avoue que c'est déjà arrivé une ou deux fois. Mais maintenant, je suis un homme nouveau et ce n'est plus du tout mon genre. Loin de moi l'idée de suivre cette biche arc-en-ciel. « Eh bien puisque tu ne sembles pas l'avoir remarqué avant, je suis heureux. Je fais un meilleur stalker que je ne le pensais. » je lui lance en souriant comme un innocent. J'aime l'idée qu'elle se retourne à chaque coin de rue pour vérifier que je ne la suis pas. Je suis sûre qu'un jour, elle sera déçue en s’apercevant que ce n'est pas le cas. Mais en attendant, j'ai tout à y gagner, puisque ça risque de la rendre dingue. Enfin, plus qu'elle ne l'est déjà. « Tu n'as vraiment rien de mieux à faire, Harris ? » Être ou ne pas être, telle est la question. Et justement, c'est une question bien plus complexe que celle qui vient de m'être posée. Si je suis ici, avec elle, c'est évidemment que je n'ai rien de mieux à faire ! Je ne suis qu'un pauvre mortel qui sombre dans le néant de l'ennui. Heureusement, Blue est souvent dans les parages pour m'empêcher de mourir d'embêtement. « Estime-toi heureuse d'être l'élue parmi toutes les distractions possibles. Tu devrais même en être flattée. » Après tout, je suis plutôt populaire auprès des demoiselles. Mais bon, madame la princesse adore faire la difficile. « Ah, et au cas où l'information ne serait pas assez claire pour ton cerveau embrumé, non, je ne suis pas heureuse de te voir. Pas même un peu. » Alors là, je ris. Je ne savais même pas qu'elle pouvait mentir avec tant de sincérité. C'est un talent, je respecte ça. « Et maintenant, tu racontes des conneries ! Bien-sûr que t'es heureuse. C'est obli-gé. Je mets tant de couleurs dans ta vie, tant de joies et tant de... désir. T'inquiète, ça restera entre nous. » je finis par lui dire en faisant mon plus beau clin d’œil. Au moment où je passe mon bras autour de son cou pour l'emmener faire une ballade très amusante, quatre garçons s'arrêtent en nous dévisageant. Ils ne sont qu'à quelques mètres et je les reconnais immédiatement. Je me stoppe net, stoppant aussi Blue au passage, et je lui chuchote : « Oh oh, ne bouge plus. Ne parle plus. Ne respire plus. » Avec un peu de chance, les garçons ne vont pas me reconnaître et tout finira bien, comme dans un de ces Disney ringards. Mais cette idée tombe bien vite à l'eau quand l'un des garçons crie « Putain les gars, c'est Harris avec sa gonzesse ! Attrapons-les ! » Aussitôt, ils se lancent vers nous, et je n'ai pas le temps de réfléchir à un plan d'action. Il n'y en a qu'un seul qui me semble envisageable, là tout de suite. M'adressant à Blue, je crie à mon tour : « J'ai changé d'avis, COUUUUUUUUURS ! »


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MessageSujet: Re: Run with me | ft. Blue Run with me | ft. Blue EmptySam 2 Mai - 21:33

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Qu’on me pince, je dois rêver. Ce qui devait être une après-midi agréable et splendide est en train de virer au cauchemar. Non seulement je devais supporter la présence de Dixon sous le même toit, mais en plus, Los Angeles ne semblait pas être une ville suffisamment grande pour m’empêcher de le croiser. Je ne sais pas ce que les Dieux ont contre moi, mais j’ai dû faire une chose horrible dans une vie antérieure pour mériter un châtiment pareil. Harris était vraiment le pire être humain qu’il m’avait été donné de côtoyer et je le haïssais depuis son premier jour dans notre maison. Et depuis, je n’avais cessé de détester mes parents pour avoir accepter de l’accueillir à bras ouverts, sous prétexte qu’on ne peut pas laisser un enfant dans le besoin. Nan mais vraiment ? Regardez-le deux minutes et dites-moi très sincèrement s’il vous inspire une once de pitié ? Il n’a rien d’un enfant dans le besoin, mais tout du parfait petit démon, sorti tout droit des limbes. Et son rêve le plus cher, c’est de m’emmener avec lui en Enfer. Mais je refuse. Catégoriquement. Je suis très bien les deux pieds sur Terre et je suis beaucoup trop gentille pour tomber aussi bas, alors que lui… Il n’avait rien d’un Saint, bien que mes parents semblent penser le contraire, ce qui avait le don de me surprendre de jour en jour. D’accord, sa vie n’avait rien de facile, il avait traversé des épreuves horribles et que je ne souhaiterais même pas à mon pire ennemi, mais ce n’était pas une raison pour transformer ma vie en film d’horreur ! Et je savais qu’il prenait un malin plaisir à me rendre folle, usant de stratagèmes tous plus horripilants les uns des autres. Et moi, je sautais à pieds joints dans ses pièges à chaque fois. L’ignorer, c’était beaucoup trop compliqué pour moi, alors je rentrais dans son petit jeu minable et je m’injuriais devant son insolence et son manque de respect pour ma délicate personne.

Par pitié, retenez-moi ou je l’assomme. Je vous jure qu’un jour, en plus de lui faire découvrir la saveur de mon poing, il pourra déguster en avant première mondiale, le sol. Argh ! J’allais avoir besoin de cours de yoga avec oncle Ziggy si il continuait à me courir sur le haricot comme en ce moment. Et putain, il va vraiment me faire toutes les couleurs, là ?! Et puis franchement, comme ci son avis pouvait m’intéresser. Je ne compte pas l’épouser alors j’en ai sincèrement rien a cirer qu’il pense que les rides, ça ne m’ira pas. Et je suis beaucoup trop jeune pour en avoir, d’abord. « Tu es vraiment un être imbuvable et une vile créature, Harris. » Et encore, je pèse mes mots. Je n’en aurais même pas assez pour décrire à quel point il peut être exécrable. Et quel genre de type s’amuse à stalker les nanas, hein ? Le genre taré psychopathe ! Ah bravo papa, bravo maman, votre fille partage son habitat avec un fou furieux ! Merci bien. Il ne pouvait pas jeter son dévolu sur Flora, à la place ? Elle, au moins, elle aurait eu Indie pour la protéger. Moi, qui me protège dans cette famille ? Personne ! « Flattée ? Je ne crois pas, non. En revanche, tu me flatterais énormément si tu me fichais la paix. » que je lui réponds en battant des cils. « Voire même si tu disparaissais, à tout jamais, de mon champ de vision. Oh oui, si tu pouvais partir pour un pays très lointain, je serais plus que ravie. » Je crois même que j’ouvrirais le champagne alors que je déteste ça et que je prendrais la plus grosse cuite de ma vie. Et la première aussi. Mais il faut bien un début à tout. « Oui, tu mets énormément de désir dans ma vie, Dixon. Notamment celui de t’enfoncer la tête contre un mur. Ou de te pousser sous les roues d’un camion, qu’importe. » Promis, d’habitude je ne suis pas aussi violente comme fille, je ne suis même qu’amour et tendresse. Mais le Monsieur n’en a que faire de ce que je raconte et il passe ses sales pattes autour de mes épaules. Ugh. Sauvez-moi. Je m’apprête à me dégager quand il nous oblige à nous arrêtez net, m’intiment même de cesser de respirer. Et puis quoi encore ? Par contre, si lui pouvait arrêter de respirer, ça m’arrangerait. « A quoi tu joues encore ? » je grince entre mes dents. Bon dieu, qu’est-ce qu’il pouvait être barbant ce mec. Je roule des yeux au même moment où j’entends une bande de sauvages hurler et se mettre à courir dans notre direction sans que je ne comprenne vraiment ce qui est en train de se passer. Et une seconde plus tard, c’est au tour de Dixon de se mettre à crier et de m’ordonner de courir. De courir ? Vraiment ? « Bon sang, mais on n’est plus en maternelle là ! » Et c’est bien ça le problème. Les gars qui se dirigent dans notre direction n’ont aucunement envie de faire une partie de cache-cache. Ou alors de cacher nos corps, ça oui, certainement. Et j’y tiens, à mon corps. En vie, de préférence. Alors ok, on cours ! Je me lance à sa suite, lançant des regards derrière moi pour vérifier la distance entre nous et nos assaillants. « Putain Dixon, qu’est-ce que tu as foutu encore ?! » Parce qu’il avait forcément fait quelque chose. Et ça ne me plaisait pas. Pas du tout.


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MessageSujet: Re: Run with me | ft. Blue Run with me | ft. Blue EmptyDim 3 Mai - 19:20

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Blue et moi, on s'apprête à passer une journée magnifique ensemble. Elle est d'une humeur absolument délicieuse et je profite de ses paroles douces, de son regard mignon.  « Tu es vraiment un être imbuvable et une vile créature, Harris. » Je sais, c'est ce qui fait mon charme. Venant d'elle, je le prends vraiment comme un compliment. Et j'ai de la chance, parce que des comme ça, elle m'en sort très souvent. Ce qui prouve qu'elle m'aime bien. Au moins un peu.  « Flattée ? Je ne crois pas, non. En revanche, tu me flatterais énormément si tu me fichais la paix. » Les filles sont vraiment une espèce à part. Je suis plutôt doué avec elles d'habitude, mais il faut croire que Blue Galderan est une exception à la règle. Je ne vais pas m'avouer vaincu aussi facilement.  « Voire même si tu disparaissais, à tout jamais, de mon champ de vision. Oh oui, si tu pouvais partir pour un pays très lointain, je serais plus que ravie. » Vous pensez qu'elle se ment à elle-même ou qu'elle dit la vérité ? Je préfère la première option, et de loin. « Taratata, ne sois pas grossière Greenbell. Je sais que tu serais anéantie par mon absence. » Je la comprends, c'est difficile à admettre que celui qu'elle s’évertue à détester lui manquerait fichtrement. Mais si Dixon Harris disparaissait, et que je n'étais pas lui, il me manquerait à moi aussi. Ça nous fait au moins un point commun, et pas des moindres.  « Oui, tu mets énormément de désir dans ma vie, Dixon. Notamment celui de t’enfoncer la tête contre un mur. Ou de te pousser sous les roues d’un camion, qu’importe. » Mais quelle charmante jeune fille. Finalement, je vais peut-être reconsidérer mon attention pour elle. Ou pas. Je préfère mille fois l'embêter et la pousser à bout. « La violence de tes propos est excitante. Toi aussi, d'ailleurs. Surtout quand tu as ce regard noir, ça me fait... Oulah, il fait chaud ici, hein ? »  Je me demande sincèrement jusqu'où vont ses limites ? Jusqu'où je peux la pousser, avant qu'elle pète littéralement un câble ? Pour être honnête, je n'aurais pas été aussi patient à sa place. Mais que voulez-vous, sélection naturelle. Et en parlant de ça...

Il est possiblement possible que je doive un sacré paquet de blé à ces gusses qui nous poursuivent. Oh, pas grand-chose, trois fois rien. Mais visiblement, le fait d'être une connaissance de longue date ne pèse pas lourd dans la balance. Je crois que je leur dois... deux mille dollars. À moins que ça ne soit trois, je ne sais plus. Toujours est-il que je suis dans un magnifique pétrin comme je les aime. C'est faux, je déteste ces situations-là, mais je parviens toujours à être mêlé dans tout ça. Parfois, je ne le cherche même pas, c'est comme si les problèmes venaient naturellement à moi. Un ami d'enfance m'a un jour traîné à un petit spectacle. Je dis traîné, parce que je n'avais pas la moindre envie d'y aller, sentant déjà les ennuis se profiler. Mais que voulez-vous, je suis un excellent ami. Je n'ai pas pu dire non. Et j'étais un peu curieux aussi, parce que Nate m'a assuré que c'était quelque chose d'inédit. Je l'ai donc suivi. Et j'ai pu découvrir une piscine désaffectée, remplie de testostérone. Les règles étaient simples : des combats, des paris. Je ne voulais pas me trouver du côté des combattants, alors évidemment j'ai parié !  Les bagarres n'étaient pas de celles qu'on trouve dans les cours de récré, non. C'était du lourd. Une adrénaline incroyable s'est insinuée en moi. Et je me suis laissé emporter par l'ambiance... Les premiers soirs, j'ai gagné. Et j'ai gagné tellement de fric que j'en misais de plus en plus. C'était génial, j'avais l'impression d'être Crésus. Du moins, jusqu'à ce que je mise sur un bouffon qui n'a pas tenu une minute et que je perde tout mon pognon. Quand j'ai compris que les choses ne tournaient pas à mon avantage, je me suis éclipsé. Je ne tenais vraiment pas à donner mes maigres économies à ces sauvages !  Pour mon léger problème actuel, j'ai bien essayé de trouver un arrangement. La seule chose qu'ils ont acceptée, c'est de me laisser un délai supplémentaire pour réunir l'argent. Avec des intérêts, bien-sûr. Ce qui explique la somme plutôt conséquente que je suis censé leur donner depuis déjà un bon moment. Mais où je trouve une somme pareille, moi ? Je préfère largement me dire qu'avec le temps, ils oublieront ma dette. Ce qui est plus qu'illusoire, étant donné la course effrénée que Blue et moi sommes obligés de faire. J'avoue que ça me fait un peu chier qu'ils m'aient vu avec Greenbell. Ils semblent croire qu'on est ensemble. Ce qui est dingue, puisque je ne leur ai pas du tout dit ça pour faire mon malin, pas du tout, du tout, du tout. Je ne sais pas d'où ils sortent une idée pareille...  « Putain Dixon, qu’est-ce que tu as foutu encore ?! » Cette fois, j'en suis certain, elle va m'assassiner. Je vais passer les détails, ça vaut mieux. « Pourquoi est-ce que c'est forcément moi qui ait fait quelque chose ? Il ne t'est pas venu à l'idée qu'ils se trompent de gars ?! » je demande innocemment, le souffle court. À chaque fois que je tourne la tête pour vérifier où sont les hommes qui nous poursuivent, ils sont de plus en plus proches de nous. Ces gars-là ont l'avantage de la vitesse. Heureusement, mon avantage à moi, c'est Los Angeles. Je connais tous les coins et recoins de cette ville, il suffit juste qu'on se planque. Arrivé en haut de la rue principale, je prends la main de Blue dans la mienne et je l'entraîne avec moi dans une petite ruelle. On s'y enfonce et lorsque j'ai trouvé ce que je cherche, je m'arrête pour enlever l'une des planches de bois qui bloquent l'accès du bâtiment devant nous. Il ne nous reste plus beaucoup de temps, j'entends la vilaine clique se rapprocher de nous. Alors je désigne rapidement la toute petite entrée improvisée. « Honneur aux dames. Et grouille, ils ne nous cherchent pas pour prendre le thé ! » Et encore heureux, parce que je déteste ça. C'est sans doute le truc le plus imbuvable du monde. Au moins, dans ce bâtiment, je sais d'avance qu'il y aura de la bonne bière. Je le sais, parce que c'est ma planque habituelle lorsque j'ai des problèmes. Ou plus simplement lorsque je n'ai pas envie de dormir dans une maison familiale.



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MessageSujet: Re: Run with me | ft. Blue Run with me | ft. Blue EmptyMar 5 Mai - 19:40

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Dixon & Blue

Il.me.rend.dingue. Et par dingue, j’entends que je vais finir par lui en coller une s’il n’arrête pas immédiatement son petit numéro. Qu’est-ce que j’avais fait pour mériter un boulet pareil, sérieusement ? Le pire, c’est qu’il se fiche éperdument de tout ce que je peux lui raconter et plus je le repousse, plus il s’accroche, le gueux. Il est pire qu’une sangsue et je ne sais plus quoi faire pour m’en débarrasser. Les seuls moments de tranquillité que j’arrive à avoir, c’est quand je suis en cours et que lui s’amuse à foutre sa misérable vie en l’air. Il est pathétique. Son existence même est pathétique et je n’ai aucun remords à le dire. « Anéantie par ton absence… ?  » Je répète, sarcastique, en roulant des yeux. Je rêve, ma parole. Il a prit ses désirs pour la réalité, lui ou quoi. « Je te signale que c’est toi qui ne peut plus te passer de moi et non l’inverse. » Qui passe son temps à emmerder l’autre, hein ? Qui passe son temps à suivre l’autre ? C’est lui, pas moi ! Sa simple présence à mes côtés me donne des envies de meurtre et je me demande vraiment comment j’ai fait pour ne pas l’avoir poussé sous un bus, encore. Sans doute la case prison, certes. Ou mes parents. Pas sûre qu’ils apprécient. En fait, il a vraiment de la chance que le meurtre soit illégal, parce que sinon, il ne ferait plus partie de ce monde depuis très longtemps. Et je ne comprends toujours pas pourquoi on continue de l’accueillir chez nous alors qu’il ne sert fondamentalement à rien. On ne sait jamais quand il pointera le bout de son nez, ni quand il daignera rentrer pour faire acte de présence. Des fois, on ne le voit pas pendant plusieurs jours et pouf, du jour au lendemain, il réapparaît pour le petit-déjeuner. Allez savoir où il traîne quand il n’est pas fourré chez nous pour me faire chier. « T’es vraiment un enfoiré, Harris. » Et encore, je pèse mes mots. « Je ne veux pas savoir ce qui se passe dans ton pantalon, ok ?! » Pitié, qu’il se la ferme. Ça en devient presque gênant et malsain. Le simple fait d’imaginer que je pouvais… ugh. Je crois que je vais vomir. « T’es immonde, Dixon. Et que ce soit bien clair dans ta cervelle de piaf, il ne se passera jamais rien entre nous, capito ? » Une princesse n’a rien à faire avec un paysan. Et je vous laisse deviner qui est qui.

Et voilà un exemple de tout ce que je me tue à expliquer depuis qu’il a foutu ses pieds chez nous ! Dixon n’a rien d’un gars fréquentable à qui on peut faire confiance. Il s’attire des ennuis à la pelle et je ne veux même pas savoir leur origine, je suis sûre que ma mâchoire s’en décrocherait. Alors quand ces hommes que je ne connais ni d’Adam ni d’Eve, mais semblent très bien connaître le débile qui m’accompagne, se ruent vers nous, il ne m’en faut pas plus pour comprendre qu’il est dans la merde. Et moi avec, parce que j’ai le malheur d’avoir croisé son chemin. Bordel. Je le hais. Tellement. Il n’a d’ailleurs pas besoin de me le répéter une seconde fois que je m’élance à sa suite, pestant intérieurement. Finalement, je ne sais même pas si j’ai envie de savoir ce qu’il a fait pour mettre en rogne ces mecs. « Parce que tu es la définition même du mot ‘emmerdes’ ! » Dixon Emmerdes Harris était son patronyme dans son entièreté. « Oh oui, bien sûr. Et il porte le même prénom que toi, aussi ?! Quelle coïncidence remarquable ! » On continue de courir jusqu’à ce que la route nous offre la possibilité de bifurquer sur la droite, dans une petite ruelle que je n’avais jamais vu auparavant. Et pourtant, j’ai grandi dans cette ville. Dixon m’y entraîne à sa suite en glissant sa main dans la mienne et, si la situation ne me rendait pas aussi nerveuse, je l’aurais immédiatement retiré. Mais je suis au bord de la tachycardie et ce contact me rassure. Un peu. Puis, au bout de quelques minutes de course effrénée, on s’arrête devant un immense bâtiment qui semble désaffecté. Nos mains se séparent et je le regarde s’affairer devant moi, sans comprendre la scène qui se passe sous mes yeux. Qu’est-ce qu’il fout? Il fini par se tourner vers moi, une planche en bois dans les mains et je hausse les sourcils devant son ordre. Mais je ne prends pas le temps de protester, parce que les voix dans notre dos se font de plus en plus proches et je n’ai pas envie de découvrir ce qu’ils nous réservent si ils nous tombent dessus. Alors je me faufile à l’intérieur de ce qui semblera être notre cachette de fortune jusqu’à ce que les événements se tassent.    

Quand je me redresse, enfin en sécurité, j’ai l’impression d’être sur le plateau tournage d’un film dystopique ou carrément d’avoir changé de dimension. Tout tombe en ruine et je me demande sérieusement comment cet habitat tien encore debout. Et plus j’avance, plus mes yeux s’écarquillent. Je comprends à la minute même où mes yeux se posent sur un matelas de fortune à même le sol qu’on n’est pas dans une simple planque. C’est la sienne. Là où il campe quand il ne rentre pas chez nous. Et, au fond, je crois que ça me fait mal au cœur de savoir qu’il préfère crécher ici que dans sa chambre. Les bras croisés sur ma poitrine, je jette un dernier coup d’œil à ce qui m’entoure avant de me tourner vers lui. « C’est là que tu vis quand tu n’es pas avec nous, n’est-ce pas ? » J’avais besoin de l’entendre me le dire, de confirmer mes pensées. Et peut-être l’envie de le comprendre.


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MessageSujet: Re: Run with me | ft. Blue Run with me | ft. Blue EmptyMar 10 Nov - 16:30

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Blue & Dixon

Quel bonheur extrême d'avoir trouvé Bluebell Galderan sur ma route. L'emmerder, c'est une véritable vocation. Un passe-temps vraiment génial et au moins, j'ai la certitude de ne jamais m'ennuyer avec elle. J'attends avec impatience le moment où elle va péter un plomb. Je dois bien avouer que je pensais pas qu'elle serait aussi patiente. Oh, elle crie beaucoup et surtout, c'est une vraie râleuse, mais elle est inoffensive. Elle parle beaucoup, mais ne fais rien. Alors forcément, je continue. C'est presque elle qui m'appelle pour mettre du piment dans sa vie. Et même si j'exagère légèrement quand je sous-entends que je l'intéresse, elle ne peut nier que je ne la laisse pas indifférente. Je l'énerve, je l'exaspère, je lui donne des envies de meurtre, mais tout ça, ce sont bien des sentiments. Et c'est tout ce que je veux, provoquer quelque chose -n'importe quoi-, en elle. J'essaie de la pousser de plus en plus loin, même maintenant, quand j'affirme que mon absence l'anéantirait. « Anéantie par ton absence… ?  » Oui, m'dame. Totalement. « Je te signale que c’est toi qui ne peut plus te passer de moi et non l’inverse. » Sur ce coup-là, elle marque un point. « C'est bien la preuve qu'il existe quelque chose de fabuleux entre nous. » Je ne peux m'empêcher de rire comme un débile devant mes propos incohérents, mais rien que son regard noir me pousse à continuer. Je lui fais connaître mes pensées et sa réponse me fait encore plus rire. « Je ne veux pas savoir ce qui se passe dans ton pantalon, ok ?! » Moi, je veux bien savoir ce qui se passe dans le sien, mais a priori, il ne s'y passe pas grand-chose. « Dommage, tu serais impressionnée. » Ce n'est pas moi qui le dis, mais il paraît que justement, ça fait toujours son petit effet aux filles. Seulement, elle est trop bornée et refuse d'admettre la vérité. Je.suis.trop.sexy. « T’es immonde, Dixon. Et que ce soit bien clair dans ta cervelle de piaf, il ne se passera jamais rien entre nous, capito ? » Cervelle de piaf, alors là, on est sur un niveau pro de l'insulte. Vraiment. Cette fille est hilarante. « Babe, c'est ce qu'elles disent toutes. » Encore une fois, je n'invente rien, tout est réel.

Malheureusement pour moi, tout est vraiment réel. Même ce qui se passe en ce moment, c'est-à-dire, notre course effrénée pour échapper à mes charmants potes. Si je n'avais pas l'habitude de courir autant, je perdrais un poumon sur le trottoir de cette maudite ville. Pour ne rien arranger, ma chère collègue de course me lance des reproches -totalement fondés, ok-. Je me défends comme je peux. « Parce que tu es la définition même du mot ‘emmerdes’ ! » Oh, ce surnom me va en effet à merveille. Je valide. Mais après tout, elle juge de la situation sans rien en connaître. Typique des Galderan ça. Ou de la race humaine. « Oh oui, bien sûr. Et il porte le même prénom que toi, aussi ?! Quelle coïncidence remarquable ! » Bon, elle a eu l'argument qu'il fallait cette fois. « Ah ça non, des Dixon, y'en a pas partout, je suis le seul et l'Unique. » C'est ce que j'aime croire. « Remarque, c'est un privilège énorme pour toi de fréquenter un être spécial. »[/color] Dommage que je sois trop entrain de courir pour sauver ma peau, sinon je suis certain que je verrais une fois de plus son regard noir. Et au bout de quelque temps, je m'arrête enfin devant le bâtiment que je cherchais.

On entre  dans ma planque de fortune, et malgré le chaos de l'endroit, je me sens bien. En sécurité. Pas sûr cependant que la princesse verte soit de cet avis. Je la vois du coin de l’œil détailler toute la pièce, l'air presque... inquiète ? Je sais que je suis né pour la faire chier, mais j'espère au moins qu'elle ne pense pas que mon but est de l'égorger ici même. C'est vrai que le lieu pourrait être le décor d'un de ces films d'horreur que je déteste tant, mais tout de même. Essayant de rendre ma planque moins glauque, je pousse les déchets dans les coins, je ramasse les vêtements pourris au sol et les lance à l'autre bout de la pièce. Je frotte un peu le matelas, mais je laisse vite tomber l'idée. Il est irrécupérable. Blue se tourne enfin vers moi et décide de prendre la parole. Je m'attends à la voir se moquer, ou pire, à l'entendre critiquer ce fabuleux endroit. « C’est là que tu vis quand tu n’es pas avec nous, n’est-ce pas ? » Bon, d'accord... Blue est parfois surprenante. Mais je me reprends vite. « Ouaip'. Un vrai petit coin de paradis, n'est-ce pas ? Au moins y'a un toit. » Pendant une seconde, j'ai honte. Des tas de potes ont vu cet endroit, mais ce n'est pas pareil. Pour certains d'entre eux, ma planque est un palace. Alors que pour Blue, ça doit tout juste être imaginable de se trouver ici plus de cinq minutes. Et puis, à la réflexion, ce n'était peut-être pas une bonne idée de la ramener ici. Premièrement, elle pourrait balancer où je crèche et je serais obligé de changer de lieu (et accessoirement de réellement l'assassiner). Deuxièmement, son regard sur moi pourrait changer et je n'y tiens vraiment pas. Je n'ai besoin de la pitié de personne, surtout pas d'elle ni de sa famille parfaite. Mais je décide de rester sur le premier argument, le plus important. « Par contre Greenbell chérie, tu serais un ange si tu pouvais garder ce lieu secret. Que ce soit avec tes potes, ta famille, ou mes... anciens collaborateurs. Si tu craches le morceau à qui que ce soit, je ferais de ta vie un enfer. Plus que maintenant, évidemment. » Clin d’œil, grand sourire. Je me lance sur le matelas en oubliant la crasse et l'odeur, -je suis habitué maintenant-, et je me couche sur le dos en regardant les trous au plafond. Je laisse une place à côté de moi, même si franchement, ça m'étonnerait que la belle princesse ne se salisse. « Ceci étant dit, fais comme chez toi, on en a pour un moment à mon avis. » Qu'elle fasse ce qu'elle veut, je m'en moque à vrai dire. Ici, c'est l'endroit où je ne dois rien à personne, où je ne surjoue rien, où je me contente simplement d'être Dixon, le vrai. Sans la regarder, je ramasse le livre posé à côté de moi, Le Petit Prince, et l'ouvre délicatement. Il est fragile, parce qu'il est vieux. C'est le seul objet que j'ai gardé de mes parents. Je me souviens de maman qui me le lisait lorsque j'étais minot. Mais avec les années, j'ai commencé à oublier le son de sa voix. Alors je me l'imagine. J'essaie de tourner les pages moins rapidement que d'habitude, parce que je ne veux pas que Blue comprenne que je ne sais pas lire. En tout cas, pas correctement. J'arrive à capter une phrase parfois, mais ça me prend trop de temps alors ça m'énerve et j'abandonne. Tout repose donc sur mes seuls souvenirs, je ne fais que regarder les illustrations sur les quelques pages. Ça me suffit. C'est aussi une des choses que j'ai comprises : il faut se contenter de ce qu'on a.  



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Bluebell Galderan
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MessageSujet: Re: Run with me | ft. Blue Run with me | ft. Blue EmptyVen 13 Nov - 19:03

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Dixon & Blue

Jamais je n’aurais pensé haïr autant quelqu’un un jour, et pourtant… Dixon Harris était un être sorti tout droit des Limbes pour faire de ma vie un Enfer sur terre. Et il ne passait pas un jour sans que j’espère qu’il ne passera plus jamais le seuil de la maison. Mais non, il était pure qu’un cafard, il revenait, inlassablement, et toujours dans l’optique de m’emmerder un peu plus. Et ça me rendait dingue de ressentir autant de sentiments négatifs à son égard, parce que mes parents ne m’avaient pas élevé ainsi, c’était même tout le contraire. Mais il y avait quelque chose avec le brun qui ne passait pas. Sûrement son caractère de chieur et sa fâcheuse tendance à s’attirer les ennuis à la pelle. J’aurais pu l’ignorer, faire comme si il n’existait pas, mais c’était plus forte que moi, je ressentais le besoin irrépressible de lui rentrer dans le lard à chaque fois qu’il me cherchait. Et j’allais vraiment finir par lui en coller une. « Si par fabuleux tu parles de mon envie de te pousser sous un camion, oui, tu as effectivement raison, il se passe quelque chose entre-nous. » Je réponds, tout en levant mon majeur dans sa direction. Qu’il n’aille pas s’imaginer quelque chose. C’était pourtant pas bien compliquer de comprendre que tout n’était que le fruit de son imagination débordante, rien de plus. Et ce n’est pas avec ses sous-entendus salaces que j’allais tomber dans ses bras. Je méritais un peu plus de délicatesse, mais bon… J’imagine que demander à Dixon de draguer une fille dans les règles de l’art revenait au même que demander à un éléphant de ne rien casser dans un magasin de porcelaine. C’était impossible. De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais envie qu’il me drague. Il était déjà lourdingue et je n’avais pas envie qu’il vienne en rajouter une couche. Tout ce que je voulais c’était qu’il me fiche la paix, et réussir à enlever l’horrible image qui venait de s’infiltrer dans mon cerveau. Je vais vomir. Dommage, tu serais impressionnée. Qu’on me retienne, je vais l’étriper. « Je n’ai pas envie d’être impressionnée. » je réponds platement avant de me boucher les oreilles. Blablabla, je n’entends pas ce qu’il dit, je ne veux plus jamais entendre le son de sa voix, par pitié. Il en avait déjà bien assez dit.

Et visiblement, il en avait suffisamment fait aussi. Je ne suis pas certaine de comprendre ce qui se passe, mais ce dont je suis sûre, c’est que les types qui nous coursent n’ont visiblement pas envie de prendre le thé avec nous ou de nous offrir des free hugs. Bon sang. Dans quoi est-ce qu’il s’était embarqué, encore ? Et dans quoi est-ce qu’il venait de m’embarquer, surtout ? J’étais beaucoup trop jeune pour mourir et je refusais catégoriquement d’être mêlée à ses problèmes. Il était assez grand pour sauter les deux pieds dans la merde, alors il l’était tout autant pour arranger les choses sans que je sois contrainte de m’en inquiéter. Mais les inconnus n’ont pas l’air de penser la même chose que moi et je me retrouve à courir avec lui, pour tenter de sauver ma peau. Merveilleux. Quelle belle journée. Merci Harris ! Le pire, c’est que le gueux essaie de se dédouaner de ses actes. Mais ce qu’il oublie, c’est que je ne suis pas née de la dernière pluie. Mais en attendant, des Dixon, il n’y en a pas douze milles dans les rues. « Encore heureux. J’ai déjà du mal à en supporter un comme toi… » je réponds en levant les yeux au ciel. Si je n’étais pas en train de courir, je frapperais ma main contre mon front, mais c’est plus difficile à faire en mouvement, qu’en était à l’arrêt, et certainement ridicule. Donc je me retiens, mais l’idée y est. Je préfère ne pas répondre, parce qu’il trouverait encore le moyen de renchérir et je me lancerais dans un nouveau cercle sans fin. Merci, mais non merci. En tout cas, il peut se mettre son privilège là où je pense.

On s’arrête finalement devant un bâtiment qui, en toute honnêteté, me donne juste envie de faire demi-tour Mais partir en sens inverse, ce serait de me jeter dans la gueule du loup et je n’étais pas sûre à cent pour cent d’en avoir envie. J’avais été vu en sa compagnie, et même si la raison qui poussait ces mecs à le poursuivre ne me concernait pas, je pouvais aisément imaginer que pour eux, ça ne changeait pas grand-chose. De ce fait, j’arrête de me poser des questions et je passe devant lui pour pénétrer à l’intérieur de la bâtisse, talonner par son humble personne. J’ai l’étrange sensation d’avoir quitter le monde réel pour un parallèle et j’observe, avec les yeux d’un nourrissons, tout ce qui m’entoure, avant de reporter mon regard sur la silhouette de Dixon qui s’acharne à faire un peu de ménage. Pendant un court instant, j’ai l’impression de me retrouver dans un mauvais films pour adolescents. Ou dans un mauvais rencard, l’option est au choix. Je me décide de prendre la parole, même si je n’ai pas réellement besoin de poser cette question pour en connaître la vérité. Sa réponse ne tarde pas à tomber et l’ironie que j’y perçois me tire un sourire. « Si ça te convient, comme petit coin de paradis… » je réponds, en tournant la tête, pour continuer d’explorer les lieux. Est-ce que ça pouvait réellement lui convenir ? Est-ce que ça pouvait réellement convenir à quelqu’un ? J’avais quelques doutes sur le sujet, mais je savais ce qui le poussait à venir ici, plutôt que chez nous. J’aurais d’ailleurs aimé croire qu’il s’agissait de ma faute, ça m’aurait donner l’impression de ne pas m’acharner après lui sans qu’il n’y ait aucun résultat. Ici, il devait se sentir libre. En tout cas, c’est ainsi que je ressentais les choses. Mon corps se remet en mouvement tandis que les mots s’échappent de sa bouche. Je fronce les sourcils, croisant les bras sur ma poitrine. « Donc, tu me menaces, maintenant ? » je demande, avec tout le sérieux dont je suis capable. Bien, très bien même. J’en prends bonne note. Finalement, je secoue la tête en soupirant. « Je ne dirais rien, c’est bon. » Je n’étais pas une balance pour commencer, et je n’aurais tiré aucune satisfaction en lui faisant perdre cet endroit. Je le détestais, mais pas à ce point-là. Le monsieur s’allonge sur son matelas, attrape un bouquin, ce qui, oui, m’étonne suffisamment pour que je me rapproche de quelques pas, pour en découvrir la couverture. Le petit Prince Si j’avais su. « Pourquoi celui-là en particulier ? » je demande en indiquant d’un signe de la main le livre qu’il tient entre les mains. J’hésite quelques secondes, avant de venir m’asseoir à ses côtés. Si on était vraiment coincé ici pendant des heures, autant me mettre à l’aise. Puis par terre ou sur son matelas, les choses revenaient au même, je crois.


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