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brotherhood support's the best remedy | Debrands #1

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Lexa Forbes
Première génération

Lexa Forbes


Date de naissance : 01/02/1992
Messages : 45
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MessageSujet: brotherhood support's the best remedy | Debrands #1 brotherhood support's the best remedy | Debrands #1 EmptyMar 14 Avr - 0:49

are they more effecient than that chocolate ice cream ?
Debrands Triplets

Alors c’est à ça que je suis destinée, à pleurer sur la banquette d’un Uber en pensant que ma vie est foutue ? C’est à ça que j’étais destinée en naissant dans cette famille ? A avoir un avenir auprès d’un homme tyrannique, que je n’ai aucunement choisit juste pour régler des conflits familiaux. Digne d’une tragédie shakespearienne tout ça. Romeo et Juliette étaient mieux lotis que nous, au moins eux ils s’aimaient, même s’ils en crèvent. Moi je vais crever, sans avoir eu un mariage d’amour. Sombre vie. Je le hais. Je les hais. Mon père, son père, lui. Pas un pour rattraper l’autre, tous aussi horribles les uns que les autres. Je savais qu’avoir tout donner à mon père ça allait se retourner contre moi. J’aurais dû suivre le chemin d’Al et de Reggie, et faire autre chose, me détacher du reste. Vaguer à mon propre rivage. Mais non, j’avais tenu à me faire bien voir, à faire les choses bien, à être celle qui reprendrait les rennes, pour perpétuer les choses, les traditions, et garder l’entreprise dans la famille. Quelque part, prouver aussi, qu’une femme savait faire, et que c’était possible d’être une femme Debrand et mener les choses d’une main de maitre. Résultat en est que c’est moi qui me fais mener à la baguette, et que cette idée me donne la nausée. Wyatt Forbes, est l’être le plus imbuvable sur cette planète, et je compte bien lui faire demander le divorce, aussitôt ce contrat de mariage signé.


En essuyant mes larmes, du revers de la manche de mon pull en cachemire, j’envoyais un message à mes frères, pour qu’on se rejoigne chez moi, j’avais besoin de mes frères, de pleurer dans leurs bras, de me plaindre de combien je détestais nos parents. Ils détestaient Wyatt autant que moi, et sauraient sûrement comment m’aider pour faire face à la situation, et à établir un plan pour me sortir d’affaire sans avoir à passer devant un prêtre et jouer les amoureuses transies devant un parterre de gens sur lesquels j’ai plus envie de cracher que de saluer, et de leur sourire gentiment en leur faisant des courbettes. J’avais l’habitude de faire semblant, comme le jour où j’ai du me balader en robe de princesse et faire mon entrée dans le monde, le jour de mes dix-sept ans, avec mes frères. Ridicule, et affligeant, mais quel choix avions-nous ? Avoir une famille qui pèse dans le jeu, ça engendre forcément un grand nombre de responsabilités et de chose auxquelles on a l’obligation de se plier. Ça ne me plaisait pas, et j’avais fait peser ma petite voix plus d’une fois, mais ça s’est toujours retourné contre moi, aujourd’hui plus que jamais. Je n’en accepterais pas la sentence. Je ne peux me réduire à n’être que l’épouse de quelqu’un d’aussi froid, de manipulateur, de méchant, fourbe, et tout ce qui peut se dire de négatif sur lui. Rustre, primaire. Qu’elle dirait, la dame chez Disney.


Arrivée en bas de mon bâtiment, je remercie le chauffeur qui m’adresse un sourire et un courage. Comme si j’avais besoin de courage. A ce nveau j’ai besoin d’une tequila et d’un câlin. Oui les deux ne coïncident pas vraiment, mais je peux boire une tequila tout en me faisant papouiller les boucles par mes frères. Je rejoins trop vite mon appartement, me délestant de cette tenue dans laquelle j’ai trop pleurer, pour me glisser dans un vieux jogging gris, et un pull, avant de m’enfoncer dans le canapé. Mes frères n’arriveraient pas avant une bonne demi-heure. Parfait pour un nouveau round de lamentations. Il avait été ignobles avec moi, et directif, comme toujours. Être un homme, il en était bien loin. A peine de couilles pour dire à son père qu’il n’est pas d’accord. Comment il s’était écrasé devant ce dernier, m’avait horrifiée. Toutou à son papa. « Abruti ! » Lâchais-je en me cachant salement sous le plaid. Personne pour m’entendre de toute façon.


Plus tard j’entends toquer à la porte, et la sonnette qui retentit plusieurs fois. J’envoie un vocal sur le groupe de famille, pour leur dire d’entrer, plutôt que de lever mes fesses du canapé. « Dans le salon ! » Ajoutais-je, en me redressant quand même. Je n’ai plus aucune dignité mais faut tout de même pas abuser. Quand je les vois entrer, je leur lance un regard larmoyant, en ouvrant les bras comme une enfant. Et ça à 28 ans ça. « J’ai besoin d’un câlin… » Une moue triste, et je me retrouve entourée de quatre bras rassurants. Vraiment les seuls membres de la famille sur lesquels je peux vraiment compter. « Je suis fiancée à Forbes fils. » murmurais-je en une fois dans leurs bras, persuadée que prise entre leurs épaules, ma voix s’étoufferait, et qu’ils ne capteraient pas un mot de ce que je viens de dire. C’est une catastrophe. Ma vie est une cata. Je suis une cata larmoyante, qui, prise de chagrin d’avoir été vendue pour un contrat, se met à chouiner dans les bras de ses frères. Ridicule. « Je méritais pas d'être vendue. » ajoutais-je dans un souffle plein de desespoir.





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Reggie Debrand
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Reggie Debrand


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MessageSujet: Re: brotherhood support's the best remedy | Debrands #1 brotherhood support's the best remedy | Debrands #1 EmptyMar 14 Avr - 17:35

better than ben & jerry's  
les triplés

« L'Alhambra, Reggie. Sérieusement ? C'est un musée. Un mu-sée. Pas une galerie d'art. » Il se pourrait peut-être que je sois légèrement mégalomane. Mais juste un peu, je crois que mes ancêtres ont un poil déteint sur ma personne. « Justement ! C'est un lieu d'exposition, au sens large. Tu ne crois pas qu'en dem- » Mais la réponse me coupe dans ma tentative d'argumentation. « Non. » Flûte alors. Frottant mon menton imberbe d'un revers de main, je fonce les sourcils, le cerveau en éruption. « Tu es cruelle, Giulia. » Cette femme était terriblement réaliste. Aucune once de fantaisie. Mais c'est pour ça que j'appréciais de l'avoir à mes côtés, pour me guider. Elle était pragmatique, réfléchie et sage. Tout mon contraire. C'était exactement pour ces raisons qu'elle était parfaite comme agent. Parce qu'elle savait prendre les bonnes décisions. « Je sais. Une autre idée ? » ne souffle-t-elle, à l'autre bout du combiné. Fronçant les sourcils, je fouille dans ma mémoire pour trouver un autre lieu où effectuer l'exposition.

Il fallait quelque chose de grandiose, quelque chose qui reflète l'esprit presque éthéré des photographies. Qui reflète le mystère retenu dans les clichés. Qui reflète...C'est ça. Il suffisait de trouver un lieu qui reflète. Tout simplement. Un endroit aux multiples facettes. « Attends deux secondes, Gigi. Je crois que j'ai une idée. » Suffisait d'ouvrir mon ordinateur portable pour aller vérifier si un tel endroit était existant. Merci Pinterest, le meilleur ami des esthètes. Coinçant mon téléphone dans le creux de mon épaule, je parcours les pages avant de soudainement m'arrêter sur une image qui tout particulièrement mon intérêt. Doux Jésus. Est-ce que c'est possible de l'acheter, même ? Parce que je veux bien liquider la fortune familiale pour m'offrir ce bijou. « Très chère, je crois que j'ai trouvé la perle rare. » J'entends des bruits de talons résonner au loin et je comprends que cette harpie a décidé de me laisser réfléchir dans mon coin. « Tu disais ? » Qu'est-ce que je disais ? Cette femme est un impitoyable. « Le Crystal Palace, à Madrid. Débrouille-toi pour faire privatiser la pièce centrale. » Un silence et je sais qu'elle est en train de faire ses propres recherches. « Je ne sais p- » Chacun son tour, ragazza. « Débrouille-toi, ma miiiiie ♪ » je chantonne malicieusement avant de lui raccrocher au nez. C'est encore moi le patron, ici.  

Puis après les facéties de ma diablesse d'agent, c'est autour de ma soeur de faire des siennes. Un message, terriblement rempli de majuscules et de points d'exclamation. Ce qui veut dire qu'elle est soit 1) fichtrement en colère, 2) en train de chouiner, 3) les deux en même temps. Et vu qu'elle était sensée rejoindre notre père à l'entreprise, je penchais pour la dernière solution. Ce qui veut dire qu'elle requérait notre présence pour une lamentation groupée. Hourra. Mais vu que je suis un frère exemplaire et que je l'aimais très fort, j'allais récupérer un tiers de notre trio pour rejoindre le dernier chez elle. Sans oublier de prendre une bouteille de tequila. Parce qu'on a l'habitude de ce genre de soirée. Oui oui. Après avoir récupéré mon jumeau à son appartement, nous arrivons enfin devant l'immeuble d'Alexa et je remercie sincèrement l'inventeur des ascenseurs. Et je glousse devant la simplicité d'Alphonse, qui s'amuse comme un petit fou à appuyer sur la sonnette, tel un enfant de dix ans. En vrai, si il n'avait pas eu l'idée, je pense que j'aurais fini par le faire aussi. Un vrombissement commun nous indique que Madame ne daigne pas bouger son royal postérieur jusqu'à la porte d'entrée. Siriusly, sis ? Heureusement qu'elle a laissé la porte ouverte, cette gueuse. Et c'est un surnom parfaitement adapté à son état. « Mon Dieu, on dirait Bridget Jones. En pire. » Le côté survêtement, cheveux vaguement attachés. Tout ça. Ok. J'arrête là. Mais on s'approche pour l'entourer de part et d'autre. Un joli sandwich Debrand. High quality. « C'est quoi ton problème, Calimero ? » je demande, avec un sourire mi-amusé mi-concerné. Parce que si elle nous appelait de manière aussi subite, c'est que ça demandait plus d'attention que prévu. Et le couperet tombe. Excuse-me ? EXCUSE-ME ? Il n'a pas osé ? « Toi ? Avec la plus grosse raclure existant sur Terre ? » Et je pèse mes mots. Papa n'avait aucune morale, bordel. Il avait osé offrir notre soeur en guise de cadeau pour apaiser les tensions avec les Forbes. L'enfoiré. « Tu vas quand même pas accepter ce chantage merdique ?! Je vais faire un scandale. » Cette situation méritait amplement un pinçage d'arête du nez et des shots de tequila.



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Alphonse Debrand
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Alphonse Debrand


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MessageSujet: Re: brotherhood support's the best remedy | Debrands #1 brotherhood support's the best remedy | Debrands #1 EmptyDim 24 Mai - 22:32

More sweet than cookie dough
les triplés

Depuis plusieurs jours, j’ai l’horrible sensation de me noyer dans un océan de mail. Après des mois sans obtenir un seul contrat, c’est l’effervescence dans ma boîte mail et je ne savais plus où donner de la tête. Entre les maisons d’éditions qui me démarchent pour des couvertures de roman, les entreprises pour que je me penche sur leur nouveau logo et les quelques particuliers pour qui j’accepte encore de travailler, à condition que le projet me fasse suffisamment vibrer pour que je me rajoute une charge de travail supplémentaire, j’allais avoir du boulot pour les six prochains mois. Ce que, clairement, je ne peux pas me permettre, dans l’immédiat. La plupart n’ont le temps d’attendre aussi longtemps et je me dois de faire un choix, ce que, bien évidemment, je déteste faire. Alors je me mets à éplucher chaque demande dans les moindres détails, classant dans un tableur les projets qui me m’intriguent ou sur lesquels je suis certain de me sentir le plus à l’aise. Ce qui, souvent, exclue les travaux les plus rapides, pour ceux qui vont me demander du temps et de la précision, comme la couverture d’un roman dystopique. A la simple lecture du résumé, mon cerveau effectue un premier croquis. Je tenais donc entre les mains, la tête de ma liste

Et j’ai à peine le temps de terminer mon mail, que mon portable se met à vibrer, annonçant l’arrivée d’un nouveau sms. Vraiment? Avoir un moment de répit, c’est donc trop demandé ? Je suis à deux doigts de l’éteindre et d’envoyer valser toute once de technologie à l’autre bout de la pièce, mais le nom du destinataire s’affiche sur mon écran et pique suffisamment ma curiosité pour que j’ouvre ledit message, que je vis presque comme une agression. J’ai presque l’impression d’entendre la voix de ma sœur me hurler dessus, c’est pour dire. Les majuscules et l’armée de point d’exclamation m’attaque la rétine et je n’ai pas besoin de plus d’explication pour savoir qu’une réunion de crise devait avoir lieu, le plus rapidement possible. Et je sais d’avance qui est le coupable de l’état dans lequel devait se trouver ma sœur. Il n’y en a qu’un, capable de réussir un tel exploit et c’est pour cette raison que j'avais fui notre géniteur comme j’aurais pu fuir la peste. Et au moment où je m’apprête à demander à mon jumeau de venir me chercher, celui-ci me devance, m’annonçant qu’il sera devant ma porte d’ici quinze minutes. Parfait. Et ce n’est qu’au bout d’une bonne demi-heure, qu’on arrive devant l’appartement de notre jumelle. Autant vous dire qu'elle avait vraiment beaucoup de chance que je l’aime très fort, parce que j’avais une tonne de boulot à finir et un retard monstrueux à rattraper. Pour me venger, et parce que j’ai toujours cinq ans dans ma tête, je m’acharne sur la sonnette, sans grand résultat. Ah si. On obtient un message vocal de la demoiselle, nous invitant à rentrer, et si je n’entendais pas tout le désespoir dans sa voix, je pourrais presque m’en offusquer. Mais que voulez-vous, à l’ère du numérique, même les choses les plus simples de la vie – comme venir ouvrir la porte à ses deux frères adorés – se perdaient. Et si vous voulez mon avis, c’est quand même bien malheureux.

Mais j’oublie rapidement cet affront quand je découvre sa silhouette repliée sur elle-même dans le canapé, les yeux rougis par les larmes. Franchement, ce n’est pas beau à voir, pardon sœurette. Et elle n’a pas besoin de nous demander un câlin une deuxième fois, on s’approche tous les deux, Reggie et moi, pour l’encercler de nos bras et c’est partie pour le câlin groupé de l’année. « Faut qu’on aille cogner qui ? » je demande en écho aux paroles de mon frère, un petit sourire sur le visage. Sourire qui disparaît immédiatement à l’annonce de la nouvelle. C’était quoi ce putain de bordel ? On était au vingt-et-unième siècle, les mariages arrangés, ce n’était plus censé exister ! « Mais quel connard…! » je fini par lâcher, en ayant la soudaine et irrépressible envie d’aller arracher la tête de notre paternel. Je savais qu’il était capable de beaucoup, pour maintenir à flot son entreprise et la faire prospérer aussi longtemps que possible, mais de là à se servir de notre sœur comme drapeau blanc, ça me donnait la nausée. J’avais l’impression de me retrouver dans un remake des temps modernes de Roméo et Juliette, et tout le monde sait que l’histoire se termine mal, pour les deux héros. La situation me dépasse complètement, la détresse que je peux lire dans les yeux de ma jumelle me fend le cœur et la seule chose que je trouve de mieux à faire, pour tenter d’apaiser la tension c’est de jouer la carte de l’humour. « Bon, voyons le bon côté des choses. Il y a pire que Forbes fils, il y a Forbes père, tout n’est pas entièrement perdu. » Mais ça ne fait sourire personne, pas même moi, et je regrette aussitôt de l’avoir ouvert. Bravo Alphonse, la prochaine fois, tu la fermes. Alors je laisse Reggie s’énerver pour nous deux, sachant pertinemment, qu’on aurait beau l’ouvrir et faire un scandale planétaire, les choses resteraient inchangées. Notre père était une belle ordure. Mais on devait trouver une solution pour retirer notre sœur les griffes des ce goujat, et dans le cas d’échec, il restait toujours l’exile.



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MessageSujet: Re: brotherhood support's the best remedy | Debrands #1 brotherhood support's the best remedy | Debrands #1 EmptyMer 6 Jan - 0:36

are they more effecient than that chocolate ice cream ?
Debrands Triplets

Je les insulte tous de tous les noms en pleurant sous mon plaid race que putain actuellement je déteste ma vie par-dessus tout. J’ai pas envie d’être mariée à un con pareil. C’est notre ennemi juré, je le déteste depuis qu’il a décidé de nous prendre comme tête de turque, moi et mes frères. Franchement on pouvait pas faire pire j’ai l’impression. Nan mais autant signer un arrêt de mort ça ira plus vite. J’ai envie de descendre un pot de glace, une bouteille de tequila, et de pleurer jusqu’à ce que mort s’en suive, ce sera toujours plus agréable que d’être mariée à Forbes. Rien que l’idée me donne des relans. J’ai l’impression que mes frères mettent milles ans à arriver, alors que je passe des secondes entières à renifler de manière profondément disgracieuse, et à essayer mes larmes dans le plaid.

Finalement ils finissent par franchir le pas de la porte après un message audio plein de détresse de ma part. J’ai pas envie de me lever, j’ai à peine la force d’aller attraper les mouchoirs sur la table, alors fourre un pied par terre, no way. Je me laisse engloutir Je me laisse engloutir par les bras de mes jumeaux, et essaie d’expliquer calmement ce qui m’arrive et qui me rends si misérable. Parce que la, y’a pas d’autre descriptions. « Il m’a vendu contre la paix… » Je couine, en répondant à Reggie. « Ils avaient déjà tout préparé depuis longtemps. Ils voulaient fusionner les entreprises. Ça passait par le mariage. Le contrat est déjà signé » J’annonce, en venant m’essuyer les yeux d’un revers de manche. « Le pire c’est que Forbes à accepter sans broncher. » Je me lamente, en me laissant tomber sur l’épaule de Reg. Mais la réflexion d’Al me fait plisser le nez de dégoût. « Oh par pitié, le cauchemar est déjà assez difficile à supporter ! » Je soupire.

Il n’y a pas d’échappatoire, je suis condamnée à mourir, mariée à un bougre d’homme colérique, égoïste, manipulateur, inhumain. Vraiment j’ai touché le gros mot en voulant me lancer dans les affaires, à ce moment et plus que jamais je regrette tous mes choix de vie, et je voudrais retourner en arrière plus que jamais. « Je serais jamais heureuse. Je voulais un vrai mariage d’amour moi, un jour, pas ça. J’aurais jamais de famille à moi. » J’ajoute alors que mes sanglots remontent dans ma gorge. Je méritais mieux que d’être une stupide monnaie d’échange. On n’avait rien écouté à mes rêves et mes ambitions, aucun respect pour ma condition de femme. Je ne suis qu’un objet, et c’est ce que j’ai le plus de mal à digérer dans tout ça. « J’ai besoin d’un shot » j’annonce en me redressant pour aller chercher des verres et récupérer la bouteille au passage, quitte à être misérable, autant me mettre la race du siècle au moins j’aurais un mal de tête sur lequel pleurer demain matin






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MessageSujet: Re: brotherhood support's the best remedy | Debrands #1 brotherhood support's the best remedy | Debrands #1 EmptyMer 6 Jan - 19:08

better than ben & jerry's  
les triplés

Pour remettre les choses dans le contexte : notre père est l'une des pires personnes qui puissent exister sur cette planète. L'argent et le pouvoir, ça transforme des hommes et il en était le parfait exemple. Et vu l'atmosphère particulièrement odieuse dans laquelle nous avions été élevés tous les trois, je ne comprenais toujours pas pourquoi Lexa continuait de vouloir y vivre. Alphonse et moi avions cherché le moyen le plus rapide de nous en extraire, choisissant de vivement nous opposer à lui et de changer radicalement de chemin.  Je ne voulais rien avoir à faire avec ce monde où il fallait se mesurer en puissance et en mesquinerie. Où l'affection et la gentillesse n'avaient pas leur place. Je voulais faire quelque chose qui me plaisait, ne pas regretter. Je voulais pouvoir être le maître de mon futur, ne pas laisser quelqu'un décider à ma place. Je refusais de suivre les directives d'un homme abject qui n'avait eu qu'une considération matérielle pour ses propres enfants. Et même si ça avait élargi le froid entre nous, il ne pouvait jamais être pire que celui laissé par son manque de tendresse.

Je n'avais jamais été plus heureux que depuis que j'avais délaissé son emprise pour suivre ma propre voie.

« Il vendrait sa propre mère contre un peu plus de pouvoir, si elle était encore en vie. » je crache, dédaigneux. Désolé mamie, je t'aime bien mais tu sais que c'est la vérité. Mais c'est fou ce dont il est capable, pour être certain de faire fructifier davantage l'entreprise. Jusqu'à préparer un contrat de mariage dans le dos de sa propre fille et la vendre à l'ennemi comme un trophée de guerre pour apaiser les tensions. Alexa laisse tomber sa tête sur mon épaule et je pose la mienne par-dessus, la cajolant quelques secondes comme le ferait un chat à son petit. « Étonnant venant de la part du petit con qui a passé son enfance à nous terroriser. » je siffle, avant d'exhaler un profond soupir. Puis de m'étrangler avec mon propre souffle à l'insinuation de notre frère, lui lançant un regard exaspéré. « Erk. Je crois que je vais vomir. » je lâche, dégoûté. Toujours là pour enfoncer le couteau dans la plaie. On remercie le grand Alphonse Debrand pour son manque de tact. Surtout que Lexa semble vraiment au bord du gouffre. En même temps, on lui enlevait toute possibilité d'agir selon ses envies. On lui supprimait son libre-arbitre. On la réduisait à une possession, sans même lui demander son avis. Je viens coller un baiser sonore sur sa joue, attrapant sa main pour la recouvrir de la mienne mais elle décrète qu'il est temps de se remplir le gosier d'alcool avant de se relever. Je l'observe attraper la bouteille, un peu penaud. « Ce mariage n'est pas obligé de durer toute votre vie. Dès que tu seras promue directrice générale, personne n'aura plus rien à dire. » je déclame, en haussant les épaules. Avant de lui jeter un regard complice, lui donnant un léger coup d'épaule en reprenant la parole quand elle se rassoit entre nous. « Tu seras la big boss, frangine. Tu pourras faire ce que tu veux. Divorcer, prendre six amants, des trucs funs quoi. » je rajoute avec un clin d'oeil malicieux. Puis je fronce les sourcils avant de lorgner sur la tequila qui repose entre ses doigts. « Partage un peu, espèce de souillonne. »

Comme si elle allait être la seule à se mettre une race.
On avait la fin du monde à fêter.


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