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The madnesses of my brain (Ginger)

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AuteurMessage
Skyler Szczepaniak
Première génération

Skyler Szczepaniak


Date de naissance : 25/12/1993
Messages : 12
Date d'inscription : 19/04/2019


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MessageSujet: refdscvx The madnesses of my brain (Ginger) EmptyVen 19 Avr - 20:09




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Szczepaniak, un nom bien trop compliqué pour le commun des mortels qui est dû à mes origines polonaises. Vous l'écorcherez au moins une petite centaine de fois avant de savoir le prononcer correctement, quant à l'écrire sans erreur, ça, j'ai fini par perdre espoir.
• PRÉNOM : Du peu que j'en sais, mes parents n'ont jamais été d'accord sur le choix de mon prénom et c'est finalement ma grande sœur qui a eu l'immense privilège de le choisir. C'est donc Skyler, parce qu'elle disait m'aimer jusqu'au ciel. Puis Loup, en deuxième, en grande partie à cause de ma mère qui m'appelait son petit loup avant même ma naissance.
• SURNOM : On ne fait pas trop dans l'originalité, mes amis m'appellent Sky, tout simplement. Quant à ma sœur, elle fait perdurer la tradition et utilise le surnom que notre mère employait quand je n'étais qu'un môme.
• ÂGE : Le quart de siècle. Je suis né le jour de Noël, avec un petit mois d'avance, soit le 25 décembre 1993.
• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : J'ai vu le jour à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, d'un père polonais et d'une mère originaire de l'île. Île que j'ai préféré fuir à vingt ans, pour rejoindre mon aînée à San Francisco.
• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : J'ai pendant longtemps enchaîné les petits boulots insignifiants et parfois ingrats, avant de reprendre les études pour devenir soigneur animalier. Je travaille depuis maintenant deux ans au parc zoologique de la ville, dans le secteur aquatique.
• STATUT MARITAL : L'attachement, ce n'est pas fait pour moi. Je suis célibataire et papa d'une petite princesse de huit mois prénommée Molly. Elle est et restera la seule femme de ma vie.
• ORIENTATION SEXUELLE : Bien que je risque d'en décevoir un grand nombre, je n'ai d'yeux que pour les demoiselles. Sorry not sorry.
• AVATAR :Ash reidredfsfj Stymest


II. LES ANECDOTES


≽ Ma mère est décédée des suites d'un cancer alors que je n'étais âgé que de dix ans. Sa disparition nous a tous anéanti, mais on s'est relevé bien qu'avec difficulté, parce qu'on n'avait pas le choix. Mon père, quant à lui, a sombré dans l'alcool, ne devenant plus que l'ombre de lui-même, se montrant violant, parfois, que ce soit physiquement ou verbalement. C'est Erin, ma grande-sœur qui m'a élevé, enfilant la double casquette du père et de la mère.

≽ Papa s'est finalement remarié cinq ans plus tard, après avoir vaincu son addiction pour la bouteille. Il a fondé une nouvelle famille pour laquelle il aurait tout donné, oubliant presque qu'il avait déjà deux enfants à sa charge et qui n'attendait qu'un peu d'amour de sa part. La même année, Erin a obtenu son diplôme, et est partie étudier sur le continent américain. J'ai vécu son départ comme un abandon et je lui en ai longtemps voulu de m'avoir laissé derrière elle, avec un père absent, ne se souciant que très peu de son fils. Le voir dans son rôle de père parfait me dégoûtait et j'ai fini par exploser, lui balançant ses quatre vérités, ce qu'il a très peu apprécié. Depuis, lui et moi sommes en conflit et la dernière fois que j'ai eu de ses nouvelles remontent à plusieurs années.

≽ J'ai commencé à sortir, à faire le mur, à défier et remettre en cause son autorité parental, à me montrer insolent envers lui et sa nouvelle petite famille parfaite. J'ai enchaîné les conneries, j'ai commencé à fumer et à claquer tout mon fric là-dedans. C'était un moyen comme un autre de lui montrer qu'il n'avait plus aucun contrôle sur mes faits et gestes et, même si ça me tue de l'avouer, de l'obliger de s'intéresser à moi.

≽ La majorité atteinte, j'ai fais mes valises et je me suis tiré, sans un regard en arrière, sans même laisser un mot pour mon géniteur. Je voulais quitter cette vie qui me détruisait chaque jour un peu plus. J'ai retrouvé ma sœur à San Francisco qui m'a accueilli les bras ouverts et soutenu plus que n'importe qui l'aurait fait. C'est elle qui m'a poussé à continuer les études malgré mon manque considérable de motivation et d'envie. Il faut dire qu'elle ne m'a pas vraiment laissé le choix et que la menace de me foutre à la porte a été un bon moyen de pression.

≽ Certains puristes vous diront que les tatouages enlaidissent une personne, mais à mes yeux, ils la rendent encore plus belle. Comme l'écrivain immortalise ses pensées sur papier, mon corps est mon terrain de jeu, ma propre biographie. L'encre sur ma peau  retrace mon histoire, les moments importants qui me sont arrivés depuis ma naissance. Rien n'y est inscrit par hasard.  

≽ Depuis huit mois, je suis papa d'une petite bouille d'amour, Molly. On ne peut pas réellement dire qu'elle était prévue dans l'équation. Rosie n'était qu'une amie, qu'une fille qui m'acceptait tel que j'étais sans me juger et il a suffit d'une soirée un peu trop arrosée et d'un simple dérapage... Quand elle m'a appris sa grossesse, j'ai paniqué et j'ai refusé d'en entendre parler, d'être présent pour ce bébé que je ne désirais pas. Je lui ai promis de l'aider financièrement, mais rien de plus. Et finalement, le jour de naissance, je me suis rendue à l'évidence ; je me devais d'être là pour elle.

Citation :
≽ J'essaie au maximum d'éviter l'alcool. Après avoir vu mon père détruit par cette saloperie, je me suis fais la promesse de ne jamais en boire. Malheureusement, au premier coup dur, je craque et ça me rend dingue d'être aussi faible. ≽ L'amour, l'attachement, ce sont des mots et des sentiments qui m'effraient. Je refuse de souffrir comme mon père a pu souffrir de la disparition de ma mère, je refuse de me retrouver vulnérable et faible. ≽ Je ne reste jamais plus d'une nuit avec la même fille. Je les collectionne comme de simples trophées de chasse, mettant un point d'honneur à faire craquer quiconque aurait l'audace de me résister. ≽ Je parle français, polonais et anglais, bien que pour ce dernier, mon petit accent trahisse encore mes origines étrangères. Je passe d'ailleurs mon temps à jurer dans mes langues maternelles. ≽ Ma mère m'a transmis sa passion pour la littérature classique et ce sont les seuls romans que je trouve dignes de mon intérêt. ≽ Je déteste cuisiner. Je suis une vraie catastrophe ambulante quand je tente de me nourrir autrement qu'avec des pâtes ou des pizzas surgelées. Ma sœur a prit l'habitude de me voir débarquer en trombe chez elle en criant à l'aide.


III. L'HISTOIRE.


The madnesses of my brain (Ginger) 1714485691


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Malyana Fjeld
Première génération

Malyana Fjeld


Date de naissance : 06/12/1999
Messages : 21
Date d'inscription : 11/08/2019


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MessageSujet: grrtfdc The madnesses of my brain (Ginger) EmptyDim 11 Aoû - 22:42




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Fjeld, ça ne ne sonne pas très américain, je vous l’accorde. Mais aura le temps de revenir sur mes origines un peu plus tard. Fjeld, ça veut dire montagne en danois. Mais c'est également le nom de mon père, célèbre diplomate.
• PRÉNOM : Une chose est sûre, on ne doit pas être nombreuse à porter le même prénom sur la planète.  Moi, c’est Malyana, la seule et l’unique, enchantée.
• SURNOM : Si mes parents préfèrent me surnommer Lyana, mes amis m’appellent tous Mal. Avouons-le, ça me donne un petit côté bad girl.
• ÂGE : Bientôt majeure dans tous les pays du monde, je fêterais mes vingt-et-un an à la fin de l’année, le 06 décembre 1999.
• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née à Tórshavn, la capitale des Îles Féroé, un soir d’hiver. Mes parents sont tous deux originaires du Danemark, pays que nous avons quitté l'année de mes cinq ans pour nous installer à San Francisco.
• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je suis étudiante en danse dans la célèbre San Francisco Ballet School. Un jour, j’atteindrais mon plus grand rêve : devenir danseuse pro.
• STATUT MARITAL : En couple depuis maintenant trois belles années avec le meilleur homme que la terre puisse abritée, Logan.
• ORIENTATION SEXUELLE : Définitivement hétérosexuelle.
• AVATAR : Dove sexy Cameron


II. LES ANECDOTES


ω Plutôt discrète et effacée, je n'aime pas être sous les feux des projecteurs. La solitude ne m'effraie pas, elle me réconforte. Mais attention, ne mettez pas ça sous le compte de la timidité. Je n'ai rien d'une fille timide et craintive. Je suis à l'aise en société et me produire sur scène devant des centaines de personnes, ce n'est pas quelque chose que je redoute. Disons plutôt que j'aime me retrouver seule avec moi-même, ça me permet de réfléchir. ω Je n'accorde pas facilement ma confiance. Pour tout dire, je n'ai même confiance en personne, pas même en ma propre famille. J'ai appris que l'être humain n'est fait que de mensonges et d'hypocrisie. Ma vie n'est qu'un mirage perpétuel dont je suis la première victime. ω Malgré les problèmes que je peux rencontrer sur mon chemin, aux yeux du monde entier, je suis quelqu'un d'optimiste et toujours heureux. Je ne me plains rarement, pour ne pas dire jamais et mes soucis, je suis la seule à les connaître. J'ai pour philosophie de vie que même la journée la plus sombre à son petit rayon de soleil. Pourquoi se concentrer sur le négatif alors que le positif est là, tout autour de nous ? ω J'ignore encore si je peux me qualifier de rêveuse. Il est vrai que, fut un temps, rêver faisait partie de mon quotidien. Aujourd'hui, je crois que les songes m'ont quitté pour une contrée lointaine. Et pourtant, j'aime toujours voyager à travers les histoires que je dévore au coin de la cheminée. Mais est-ce peut-être là mon seul moyen de m'échapper de la dure réalité ? ω On me voit souvent comme une fille gentille et douce. Mais méfiez-vous des apparences. Effectivement, ces deux adjectifs me qualifient plutôt bien, mais ne vous avisez pas de me chercher des noises. Je ne me laisse pas intimider, encore moins marcher sur les pieds et j'ai bien plus de répondant que je ne laisse paraître. ω Je pardonne rarement. Et je n'oublie pas. Je crois pouvoir affirmer que je suis rancunière. Bon, peut-être pas à l'extrême. Je n'irais jamais jusqu'à me venger, mais si tu me fais souffrir une fois, sache qu'aucun retour en arrière n'est possible. Tu resteras inlassablement une personne pour laquelle je n'aurais plus la moindre estime. Oh, tu pourras bien t'excuser, te mettre à genoux et me supplier, tu n'obtiendras jamais suffisamment de ma considération pour obtenir mon pardon.


III. L'HISTOIRE.




Small bud

Mes cheveux dansant au rythme du vent, je cours à perdre haleine. De temps en temps, lorsqu'une main vient frôler le tissu de ma robe ou mon bras, je pousse un petit rire, tout en allongeant mes foulées. « Tu ne m'attraperas pas El ! » Et, dans notre jardin fleuris, la course poursuite continue. Je ris aux éclats, je nargue mon aîné qui, je le saurais plus tard, faisait semblant de courir moins vite que moi. Je suis heureuse et insouciante. Soudainement, Eliott s'arrête et son visage s’assombrit. Il a ce même regard lorsque les parents se fâchent, alors je m'arrête aussi et je viens glisser ma main dans la sienne. Je n'aime pas quand mon frère est triste. Maman se tient devant nous, les mains sur les hanches. Je l'entends soupirer et je baisse la tête, honteuse d'avoir sûrement fait quelque chose de mal. Elle s'approche de nous, s'agenouille à ma hauteur avant de me prendre dans ses bras. « Ce n'est pas des manières pour une petite fille. Allons plutôt faire du coloriage à l'intérieur, d'accord ? » Sa voix est douce à mon égard, mais ses yeux mitraillent mon frère. « Pourquoi Lyana ne peut pas jouer avec moi ? » Mon visage se tourne vers mon frère et s'illumine. C'est vrai, je n'ai pas envie de dessiner, ni de colorier. « C'est comme ça. Ne discute pas, jeune homme. » A contre cœur, nous regagnons le salon où m'attendent déjà feuilles et crayons. Ma mine boudeuse n'échappe pas à ma mère qui me caresse lentement la joue. « Tu dois sourire Malyana. Les dames ne montrent jamais leur peine. » Alors, je souris. Et aujourd'hui encore, je souris. Faussement.

Wilted flower

« A demain Chrissy ! » dis-je en saluant mon amie de la main avant de gravir les quelques marches du perron qui me sépare de la porte d'entrée. Je pousse celle-ci pour m'engouffrer à l'intérieur de la demeure familiale, tout en retirant mes chaussures et ma veste que j'accroche sous le porte-manteau à mon nom. J'ai repéré la voiture de mon père, garée dans l'allée, et je ne m'attendais pas à ce qu'il soit déjà à la maison. Des soupirs et des murmures me parviennent depuis le bureau et, interloquée, je décide de regagner la pièce où mon père à l'habitude de travailler. « Papa ? Je suis rentrée ! Notre professeur de mathématiques était absente, alors je… » Je me fige, incapable de terminer ma phrase. J'observe, à tout de rôle, mon père et cette femme aux cheveux aussi blonds que la paille, que je viens d'interrompre dans leur étreinte endiablée. En me découvrant, le visage de mon paternel se décompose, mais je ne lui laisse pas l'occasion de prononcer le moindre mot. Je m'échappe en courant afin de rejoindre ma chambre que je ferme à double tour. Je me laisse glisser contre ma porte, mon visage enfouie dans mes genoux. En l'espace de quelques minutes, tout mon monde s'est écroulé. Mais tout ceci est-il vraiment réel ? Je n'ai pas l'occasion de me poser la question plus longtemps que la voix de mon père me parvint derrière la porte. « Malyana, on doit parler. » Je n'ai pas envie de l'écouter s'excuser ou encore de m'expliquer pourquoi il a osé nous trahir, mais je sais que, qu'importe ma réponse, il parlera, alors je ne réponds pas. « Tu ne dois rien dire à ta mère. » Deuxième coup de poignard en plein cœur. « C'est très important. Il faut protéger la réputation de la famille, tu comprends ? » Il hausse la voix. Mon silence l'agace. « Malyana, tu m'entends ?! » Je ravale mes sanglots avant de murmure d'une petite voix. « Je ne dirais rien. Promis. »

Mais toute vérité finit par éclater. Quelques mois plus tard, la famille s'est fracturée, mais pas comme je l'espérais. Maman est restée, trouvant du réconfort dans la bouteille. Eliott, lui, il a profité de l'absence de l'autorité parentale pour braver les interdits. Interdits l'ayant conduit tout droit en prison. Évidemment, l'affaire fut étouffée et officiellement, l'aîné de la fratrie est reparti au Danemark pour ses études. Quant à papa ? Il mène toujours sa double vie, nous faisant passer devant les médias pour la famille parfaite. Mais tout ceci n'est qu'une vaste illusion.

Thorns and brambles

Assise au volant de ma voiture, les mains crispées sur le volant, j'observe l'immense bâtisse de béton qui se tient devant moi. J'ai beau être venu ici plus d'une centaine de fois, je ne me sens toujours pas à l'aise et certainement pas à ma place dans ce lieu. Comme souvent, j'hésite à partir, à faire demi-tour et m'éloigner de cet endroit de malheur. Mais je ne dois pas. Je ne peux pas. Je prends une longue inspiration et coupe enfin le contact. Claquant la portière derrière moi, je passe les immenses grillages qui encadrent la prison. Tout me semble sombre et déprimant ici. En passant les portes, c'est comme si le temps s'était arrêté subitement. Je découvre un autre univers, un monde que je n'ai jamais appréhendé jusqu'à aujourd'hui, préférant le fuir et l'oublier. Alors pourquoi suis-je là aujourd'hui ? A cause des remords ? Sans doute. Je l'ignore.
Après un contrôle de sécurité, un agent me conduit aux parloirs. Je sens le stress m'envahir, la panique me gagner petit à petit et prendre l'entière possession de mon corps. Et si je faisais une connerie ? Et s'il ne souhaitait pas me voir ? Après tout ce temps, ce serait compréhensible… Mais il n'en est rien. Quand El me voit enfin, il me sourit. Je sais qu'il est sincère. Je m'assois et prend le combiné situé sur ma droite, les mains tremblantes, tandis qu'il fait de même. Il est le premier à prendre la parole, m'enlevant un poids énorme des épaules. « Tu en as mis du temps pour venir me voir, p'tite sœur. » Son ton ne sonne pas comme un reproche, au contraire, il semble soulagé. « Je suis désolée. » Ce sont les seuls mots que je suis capable de prononcer avant que ma gorge ne se serre de nouveau. Quatre ans que je ne l'avais pas vu. Quatre ans que nos parents font tout pour que je me tienne éloignée de lui. Et quatre ans que je viens ici tous les jours, sans être capable de l'affronter en face. « Je voulais te souhaiter un joyeux anniversaire. » Ma voix est hésitante. « Et te dire que tu me manques. »


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May-Line Scott
Première génération

May-Line Scott


Date de naissance : 31/07/1995
Messages : 72
Date d'inscription : 25/08/2019


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MessageSujet: Re: The madnesses of my brain (Ginger) The madnesses of my brain (Ginger) EmptyDim 25 Aoû - 18:32




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Linskey, comme mon père, cet homme d'affaire que personne n'arrête. Linskey, comme mon frère, le membre des Space Boots. Linskey, comme la petite fille insignifiante que je suis. // Scott, depuis un certain hiver où j'ai accepté de devenir sa femme.

• PRÉNOM : May-Line, c'est doux, c'est mignon. Merci maman. Daisy, pour rendre hommage à ma grand-mère paternelle et non à la célèbre copine d'un certain canard.

• SURNOM : May, pour faire dans la simplicité. Lilliputienne ou encore Quack Quack de la part de mon grand-frère et Pumpkin par mes sœurs. Allez savoir pourquoi...

• ÂGE : Je suis née le 31 juillet 1995, oui, le même jour que notre sorcier à lunette préféré et que son auteur. J'ai aujourd'hui vingt-quatre ans. // Le 31 juillet 1972, selon les envies de ma créatrice, soit quarante-sept belles années derrière moi.

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née et j'ai grandi à San Francisco. Mes parents sont tous les deux américains, rien de bien croustillant.

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Après un passé de gogo danseuse, je suis aujourd'hui professeure des écoles. A côté de ça, je tiens une chaîne Youtube ainsi qu'un blog. // J'ai lâché mon poste de professeure pour me consacrer entièrement à Youtube et mes nombreux projets. Je suis également autrice de livres pour jeunesse quand le temps me le permet.

• STATUT MARITAL : Fut un temps où le statut de célibataire me convenait très bien. Mais cette période est révolue. Je partage ma vie avec mon preux chevalier, Adam.

• ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle.

• AVATAR : Hailee myqueen Steinfeld


II. LES ANECDOTES


1 ○ Je suis la petite dernière d'une famille de quatre enfants. J'ai un grand-frère et deux grandes-sœurs. Je me plaisais dans ma place de benjamine. Il faut dire que j'étais la petite chouchoute, peut-être même la préférée et j'adorais en jouer. 2 ○ Je n'ai jamais manqué de rien et j'avais tout de la petite fille pourrie gâtée à qui on cédait tous les caprices. Je voulais quelque chose, je l'avais. Je souhaitais apprendre le violon et le piano, j'apprenais. Mes parents ne m'avaient pas élevés comme ça, mais j'étais une vraie tête de pioche, puis, je l'avoue, je savais les prendre par les sentiments. 3 ○ D'ailleurs, mes géniteurs étant des globe-trotteurs, nous avons énormément voyagé. Nous partions plusieurs semaines à chaque vacances et j'ai ainsi pu découvrir la France, le Japon, les Philippines, les États-Unis et tellement d'autres pays. Je n'ai vraiment pas à me plaindre, j'ai vécu une enfance parfaite. 4 ○ C'est à l'adolescence que tout a changé. Première année de lycée et débuts des problèmes. Si le début de l'année se passait plutôt bien, la fin m'a paru être un véritable cauchemars. J'étais amoureuse, enfin, je croyais l'être. Il s'appelait Owen. Grand, blond, sportif, en bref, l'un des garçons les plus populaires et sans doute avec le plus grand palmarès de conquêtes. Mais une fille comme moi, plutôt discrète et intello, ne pouvait pas l'intéresser. Je le savais et le contraire m'aurait étonné. Pourtant, quand il m'a donné rendez-vous après les cours dans les vestiaires du gymnase, je n'ai pas réfléchis et j'y suis allée. Je me souviens de la violence avec laquelle il m'a plaqué sur le sol, de sa main sur ma bouche pour m'empêcher de crier et de ses mouvements de bassins qui, encore aujourd'hui, hantent certaines de mes nuits. 5 ○ Je n'ai jamais parlé de ce qui s'était passé. Je me suis fait la promesse d'emmener ce secret dans ma tombe. Mais cette épreuve m'a changé. J'ai commencé à boire, à fumer et à sortir tous les soirs. J'avais besoin de me sentir vivante, alors j'ai fait des conneries. Sans doute trop. Je ne compte même plus les soirs où je suis rentrée en tenant à peine debout, mon cerveau trop embrumée par l'alcool. Ou encore les journées que j'entamais en ayant fumé plus que de raison. Petit à petit, la maison s'est transformée en Enfer et un fossé s'est creusé entre mes parents et moi. 6 ○ Quelques mois avant la fin du lycée, j'ai rencontré Tyler. C'était le genre de garçon qu'on ne remarquait pas forcément à cause de sa discrétion, mais qui, une fois que vous croisiez son regard, laissait une empreinte indélébile au plus profond de vous. Il a su découvrir mon vrai visage, me faire reprendre confiance en moi. Mais pour ouvrir mon cœur à un autre homme, je devais accepter d'être vulnérable. Et ça, je n'en étais pas capable. Je devais me protéger, c'est tout ce qui comptait. Je me suis servie de lui et je l'ai laissé tomber, sans le moindre scrupule. Seulement, je ne m'attendais pas à ce qu'une partie de moi se brise en même temps… 7 ○ Le lycée terminé, renfermée telle une huître, je me suis orientée vers des études littéraires. C'est à cette même période que j'ai décidé d'ouvrir un blog sur la littérature. Lire, partager mes avis, c'est ce qui me faisait vibrer. J'ai même commencé à écrire, des histoires, des paroles de chansons, tout ce qui pouvait me permettre d'extérioriser. Forcément, cette attirance pour les lettres a fortement déplu à mon père. Lui qui espérait que ses enfants suivraient un parcours similaire au sien ou à celui de notre mère, c'était un vrai scandale. Pour lui, je n'avais aucun avenir dans ce milieu. Il aurait pu avoir raison, mais je n'en ai fait qu'à ma tête, encore. J'ai obtenu ma licence et j'ai fêté ce nouveau diplôme comme il se devait : Je suis partie avec des amies pour un road trip d'un mois en Amérique latine. 8 ○ En août 2016, ma vie à de nouveau basculée. Quarante-huit heures après mon retour de vacances, j'ai appris que ma sœur, Evana, s'était suicidée. Du moins, c'est ce que sa lettre portait à croire. Parce que son corps, on ne l'a jamais retrouvé… 9 ○ J'ai très mal vécu sa disparition. Ou son décès. Alors j'ai fui. J'ai abandonné ma famille et je suis montée dans le premier avion où il restait des places. Pendant un an, j'ai voyagé autour du monde, travaillant dans chaque pays que je visitais pour ensuite pouvoir repartir à l'aventure. J'ai coupé les ponts avec toutes les personnes que je connaissais, ne donnant que quelques nouvelles sur les réseaux sociaux. Je me sentais enfin libre. 9 ○ Je suis rentrée depuis seulement un mois et je note que les tensions à la maison n'ont pas vraiment cessée. Il règne toujours une mauvaise ambiance, quelque chose d'assez morne, voire même de macabre. 10 ○ J'ai retrouvé mes mauvaises habitudes, mon mauvais caractère et surtout ma carapace. C'est comme si rien n'avait changé, comme si je n'étais jamais partie. Je me suis donc réfugiée dans le sport, la boxe. Imaginé mon paternel à la place du sac de frappe me procurait le plus grand bien. Parce que oui, en plus de tout le reste, mon père a reprit ses refrains habituels, me répétant presque tous les jours que maintenant, je devais cesser mes bêtises, qu'il était temps que je trouve un travail et que je devienne une adulte. Alors c'est ce que j'ai fait. J'ai accepté d'être gogo danseuse, non pas par plaisir, mais par nécessité. Aucune école ne recherchait d'enseignante en maternelle et moi, j'avais juste besoin d'un salaire fixe pour partir de chez mes parents.


III. L'HISTOIRE.


Assise sur mon lit, les yeux braqués sur l'écran de mon Nikon où je défile les photos de mon road trip, je souris devant ses merveilleux souvenirs. Je suis rentrée depuis à peine quarante-huit heures et regarder inlassablement ces clichés me permet de faire fuir la nostalgie qui me gagne depuis que je suis rentrée. Et peut-être aussi de me dire à quel point la vie loin de ma famille était reposante. Rien n'a changé à mon retour. Mon père en veut toujours à la terre entière pour lui avoir donné des enfants indignes de lui et de ses grands projets. Mon grand-frère lui rentre dedans à la moindre occasion, créant de nouvelles disputes et d'interminables discours de mon paternel qui n'arrivent même plus à nous faire rire tant ce comportement devient risible. Même ma mère ne supporte plus les deux hommes de la maison et quand ces deux-là éclatent, elle part se réfugier avec mes sœurs et moi dans une de nos chambres. Souvent, on soupire en symbiose avant d'allumer la radio pour masquer les insultes et autres noms d'oiseaux qui fusent de part et d'autre. C'est d'ailleurs ce qui s'était produit la veille lorsqu'une énième engueulade avait éclaté. À ce moment-là, les jumelles et ma mère avaient déboulé dans ma chambre et personne n'avait eu besoin de parler pour savoir ce qu'on devait faire. J'avais bondi de ma chaise pour allumer ma chaîne hi-fi. « Vous ne croyez pas qu'on devrait plutôt leur créer une cabane au fond du jardin ? » avais-je proposé en espérant que mon idée serait soutenue et approuvée. Mais personne n'avait réagis, à part Evana. Elle m'avait attrapé les mains et me faisait tourbillonner en rythme sur la musique, riant aux éclats devant mon regard médusé. « Allez Pumpkin, trémousse-toi ! » Puis Eden avait renchérit. « C'est vrai que sans eux, on ne pourrait pas faire ça… » Elle grimpa sur mon lit et se mit à sauter, à danser, à chanter. Ma mère haussa les épaules et dans un sourire, nous nous joignîmes à elles. Je ne m'étais jamais sentie aussi heureuse que ce jour-là. Derrière les altercations, on avait réussi à trouver un moment de bonheur. Finalement, quelque chose av peut-être changé cet été.
Je me laisse tomber la tête sur l'oreiller et dépose mon appareil photo sur ma table de chevet lorsqu'un bruit de verre casser me fait froncer les sourcils. En deux temps trois mouvements, je me retrouve sur le perron de ma chambre, prête à subir une nouvelle querelle, mais contre toute attente, mon frère se tient debout à côté de sa chambre et semble aussi étonné que moi. « Qu'est-ce qui se passe ? » Je le vois secouer la tête et nous tendons l'oreille tous les deux. Au rez-de-chaussé, la voix de notre père, habituellement grave, se brise en une fraction de seconde. Ben me regarde et nous descendons presque en courant, conscients que quelques choses de grave vient de se produire. Dans le salon, Eden sanglote dans les bras de ma mère où gît à ses pieds des morceaux de verres. Quant à mon père, il fait les cents pas, un papier à la main. Je n'ose plus bouger, c'est à peine si je prends le temps de respirer. Mes yeux jonglent d'un membre de ma famille à un autre. « Papa, maman ? » La voix de mon frère oblige mes parents à se tourner vers nous, mais d'une lenteur que je ne leur connais pas. Le visage ravagé par la douleur, mon père, incapable de parler, tend à Ben la feuille qu'il tient dans les mains. Je reconnais sans mal l'écriture d'Evana. Au fil de ma lecture, ma vue se brouille et je détache mon regard de cette lettre emplie de noirceur. Rien de tout ça n'est possible. Je suis en plein cauchemars. Je remonte en courant dans ma chambre, j'attrape mon portable et m'empresse de l'appeler. Deux fois, trois fois, dix fois… Je tombe toujours sur sa messagerie, sur sa voix enjouée et pleine de vie. De rage, mon portable s'écrase contre la porte de ma chambre qui s’entrouvre pour laisser passer la tête de mon frère, hésitant. « On a prévenu la police, on va la retrouver… » Je ne le regarde pas et hoche la tête. « Cette lettre de suicide, c'est une connerie. » C'est à son tour de hocher la tête. « Oui. On va la retrouver. »


FICHE PAR FALLEN SWALLOW


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Nova Jones
Première génération

Nova Jones


Date de naissance : 05/05/1995
Messages : 4
Date d'inscription : 07/09/2019


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MessageSujet: Re: The madnesses of my brain (Ginger) The madnesses of my brain (Ginger) EmptySam 7 Sep - 22:59




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Jones. Pas grand chose à raconter à ce sujet.

• PRÉNOM : Nova, simple, efficace. Kochava, qui veut dire étoile en hébreux.

• SURNOM : Nono, Vava, c'est au choix, mais franchement pas nécessaire. Nova, c'est bien.

• ÂGE : Vingt-quatre ans. Je suis née un beau jour de mai 95.

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : J'ai vu le jour à Los Angeles. En revanche, mon père est né en Australie, à Bribasne et ma mère vient de Be'er Sheva, en Israël.

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je vis de ma passion et c'est la meilleure chose que je pouvais espérer. Je suis illustratrice en freelance.

• STATUT MARITAL : Dans une relation libre, parfois ambiguë avec mon meilleur et ami d'enfance. Je suis également son magnifique alibi quand il se fait emmerder par des fans un peu trop collantes.

• ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle.

• AVATAR : Odeya Rush


II. LES ANECDOTES


ω Un jour j'aurai peut-être des trucs intéressants à dire.


III. L'HISTOIRE.


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Lexie Anderson
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Lexie Anderson


Date de naissance : 01/01/2000
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MessageSujet: blablabla The madnesses of my brain (Ginger) EmptySam 7 Sep - 23:08




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Anderson, un nom de famille un peu trop sous les feux des projecteurs à mon goût, et me rappelant sans cesse que je dois être la digne héritière de mon père.
• PRÉNOM : Le choix de mon prénom ne fut pas une mince affaire. Mes parents n'étaient pas d'accord et n'ont jamais réussi à l'être. Finalement, c'est mon père qui a eu le dernier mot et qui m'a doté du doux prénom d'Alexandra. Pour le deuxième, Mia, c'est ma mère qui a eu l'immense privilège de le choisir.
• SURNOM :  Il semblerait qu'avoir un surnom soit à la mode ces dernières années et je n'y ai, évidemment, pas échappé. Ouvrez bien vos esgourdes et prenez des notes. Lexie, pour mes amis. Lex, pour l'homme qui partage mon lit. Ma princesse, pour mon père, mais jamais en public.
• ÂGE : Si j'en crois les dires de mon paternel, je suis venue au monde un jour d'hiver, alors que la neige tombait de façon régulière, recouvrant le bitume d'une épaisse couche blanche. Mes yeux se sont ouverts le 1er janvier 2000. J'ai donc fêté mes 20 ans.
• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née et j'ai grandi à Los Angeles. Je suis une américaine pure souche et c'est ennuyant à en mourir.
• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je suis PDG adjointe dans l'entreprise de mon cher et tendre père. Mais très honnêtement, cette place, je n'en veux pas. J'aspire à tout autre chose, à un métier plus artistique, mais je ne me fais pas d'illusions, je suis pieds et poings liés à Anderson Cosmetic.
• STATUT MARITAL : Est-ce qu'avoir un partenaire de sexe régulier, ça compte ? Non, très bien. Alors, disons plutôt que je suis dans une relation libre avec un homme se prénommant Paco et que notre liaison n'a rien de saine. On s'envoie en l'air dans les draps en satin de l'immense demeure Anderson, on boit, on fume, on se détruit. Mais vous voulez savoir le pire ? J'aime ça.
• ORIENTATION SEXUELLE : Homme ou femme, quelle importance ? Du moment que je prends du plaisir, je ne fais pas trop ma difficile. Mais si il est question d'amour, ce qui n'arrivera jamais, c'est pour les hommes que je craque.
• AVATAR : Sabrina Joulem Carpenter


II. LES ANECDOTES


Virevolter, tournoyer... Depuis que je suis petite, je ne rêve que d'une seule chose : danser. Cette passion est née le jour de mon premier cours de danse alors que je n'avais que quatre ans. Et, trois ans plus tard, je me pavanais dans toute la maison, mon tutu rose à froufrou et mes ballerines aux pieds. Aujourd'hui, les choses n'ont pas vraiment changées, je danse partout et tout le temps. C'est ma façon d'extérioriser tous mes problèmes, de faire le vide dans mon esprit.

Pour moi, la musique est essentielle, je dirais même vital, aussi importante que l'oxygène. Pas une seule de mes journées ne se déroulent sans musique. Il faut dire que je baigne dedans depuis toute petite. Ma mère était une excellente musicienne et m'a appris tout ce qu'il y avait à apprendre sur le piano. Ces instants, aujourd'hui, je les chéris plus que tout.

Mon grand-frère, c'était un peu mon héros, mon modèle, mon protecteur. À mes yeux de petite fille, il était plus que parfait. Puis on a grandi, on s'est éloigné, on s'est détesté et aujourd'hui, il y a cette fracture entre nous, irréparable. J'aurais aimé que les choses se déroulent autrement, mais il y a des blessures qu'on ne peut pas effacer et encore moins oublier.

J'ai toujours eu l'étrange impression d'être le vilain petit canard de ma famille. Ma mère ne m'a jamais vraiment portée dans son cœur sans que je ne sache pourquoi et j'ai longtemps pensé que c'était de ma faute. Je ne faisais sans doute pas les choses aussi bien que mon aîné, ce qui expliquait ce regard rempli d'amertume et d'animosité quand elle me regardait.

Ma génitrice a commencé à se comporter de façon étrange avant même que j'ai l'âge d'apprendre à lire et écrire. Mais ce n'est que l'année de mes huit ans que j'ai compris la gravité des faits. Nous étions au restaurant en famille quand la situation a dégénéré. Je me souviens avoir longtemps pleuré, effrayée de voir ma mère dans un pareil état. Depuis, elle réside dans un hôpital psychiatrique de la ville. Et la dernière fois que j'y ai mis les pieds, je n'étais qu'une gosse. C'était pour la fête des mères et, même si ça me fait chier de l'avouer, j'espérais secrètement pouvoir renouer avec ma mère, établir la relation mère/fille dont je rêvais. Mais elle m'a bien fait comprendre que je n'étais pas et ne serais jamais la bienvenue. Je ne suis plus jamais allée lui rendre visite.

J'aime mon père autant que je le déteste. Je le respecte, pour tout ce qu'il a traversé dans la vie, pour m'avoir aimé, pour toutes les paroles réconfortantes et compréhensibles qu'il a pu avoir à mon égard. Je ressens, pour lui, une certaine reconnaissance, et un enfant ne devrait pas être reconnaissant envers l'un de ses parents pour l'avoir aimé et soutenu pendant les moments difficiles. Il m'arrive parfois de me demander s'il tiendrait autant à moi s'il savait la personne que je suis réellement, s'il découvrait que sa petite fille chérie ne fréquente pas les bonnes personnes et préfèrent le monde obscure à celui de la lumière. C'est aussi pour ça que je le crains. Parce qu'il continue de gérer une partie de ma vie comme il l'entend, sans que je ne trouve le courage d'aller contre son sens.

Vers l'adolescence, je suis devenue ingérable, du moins, à l'extérieur de la maison, parce qu'en présence de mon paternel, j'avais tout de la petite fille parfaite. Alors, en classe, je faisais vivre un enfer à mes camarades, mais surtout à mes professeurs qui ne savaient plus quoi faire pour me canaliser. Disons plutôt qu'ils ne s'en donnaient pas la peine. Avec un père aussi influent que le mien, ils préféraient fermer les yeux sur mon comportement et se contentaient de mes excellentes notes. En revanche, j'ai essuyé de nombreuses heures de colles, mais c'était loin de me déplaire. Je profitais de ces moments loin de la demeure familiale pour mettre en place de nouveaux plan d'attaques. Je ne m'arrêtais jamais et je me sentais enfin moi-même.

C'est un soir d'été, l'année de mes dix-huit ans, j'ai fait la connaissance de Paco. Ce soir-là, mon père organisait une grande réception à la maison pour présenter un nouveau produit de chez Anderson Cosmetic et après plusieurs heures à sourire et rire aux blagues de tous ces inconnus, j'avais horriblement besoin de prendre l'air. J'avais donc fui, attendant d'être certaine qu'on ne me remarque pas, pour escalader l'immense portail en fer qui me séparait de ma liberté. Une robe déchirée plus tard, mes pieds s'étaient posés sur le sol, accompagnés d'un rire sarcastique et d'une réflexion fort peu agréable à mes oreilles. Sur le trottoir d'en face, au volant d'une voiture, une ombre masculine me dévisageait, sourire aux lèvres. J'avais la ferme intention de rentrer dans son jeu, mais des cris dans mon dos m'en avaient empêché. Une centaine de mètres plus loin, deux silhouettes s'approchaient de nous en courant, les mains chargées de gros sacs noirs. Il ne m'en fallait pas plus pour comprendre ce qui était en train de se passer et j'avais menacé le conducteur de prévenir la police s'il ne me laissait pas venir avec eux. Et c'est ainsi que notre relation a commencé.

On était les Bonnie & Clyde de notre génération. Pendant un temps, ce rythme de vie me permettait de fuir mon quotidien, d'oublier qui je devais être pour plaire à mon père et me montrer digne de lui. Paco m'apportait la dose d'adrénaline dont j'avais besoin, ce goût du risque et de l'interdit qui aurait fait dresser les cheveux de mon paternel s'il avait su. Puis, de fil en aiguille, notre relation s'est complexifiée et nous avons commencé à partager  bien plus qu'une simple lubie pour l'audace et l'imprudence. Ensemble, nous avons goûté à tous les vices que la vie pouvait nous offrir, nous enfonçant un peu plus loin chaque jour dans les ténèbres.

Je fume depuis l'âge de mes quinze ans. J'ai un chien qui porte le doux prénom d'Onyx et qui me suis partout comme mon ombre. J'ai une peur bleue des papillons de nuits et autres insectes volants. Ne me demandez pas pourquoi, mais ces bestioles et moi, on n'est pas copines. Sans oublier les araignées. Mais qui aime ces bêtes-là ? Je déteste les comédies romantiques, les romans à l'eau de roses et tout ce qui touche de prés ou de loin à la niaiserie de l'amour. Et pourtant, ça ne m'empêche pas, parfois, de rêver du prince charmant. Je rêve de découvrir l'Europe et plus particulièrement Paris. Après tout, n'est-elle pas la ville la plus romantique du monde ? J'ai un rapport assez particulier avec la nourriture et même si mon médecin ne cesse de me prévenir quant à mon faible poids, je ne me sens toujours pas à l'aise avec mon corps.


III. L'HISTOIRE.



Mai 2008

Il n'est pas loin de seize heures lorsque je passe la porte de l'immense hôpital psychiatrique de San Francisco. Je tiens dans mes petites mains de fillette une rose rouge à laquelle je m'accroche comme si elle risquait de s'envoler d'un moment à l'autre. Avec mes maigres économies, même me payer une fleur n'était pas possible. Je crois que j'ai fait de la peine à cette pauvre vendeuse et que c'est pour ça qu'elle me l'a donné sans accepter ma petite monnaie. Mais ça m'est égal, parce que cette fleur n'en reste pas moins spéciale, tout comme cette journée et je souhaite vraiment que tout soit parfait. Pour la première fois depuis que maman est ici, c'est seule que je viens la voir. Évidemment, papa n'est pas au courant et je sais que s'il l'avait été, il m'aurait interdit scrupuleusement de mettre le moindre orteil ici. Je crois qu'il n'aime pas trop cet endroit. C'est pour ça qu'on vient de moins en moins et que nos visites durent si peu de temps. Mais aujourd'hui, c'est la fête des mères et je ne voulais pas être la seule de mes copines d'école à ne rien faire. Moi aussi, je veux montrer à ma mère que je l'aime et que même si elle n'est plus à la maison, je pense à elle tous les jours.  

Je dis bonjour à la secrétaire qui ne semble même pas me remarquer et me dirige vers le couloir de droite. Je connais le chemin par cœur, mais je prends quand même grand soin de regarder le numéro de chaque porte, par mesure de sécurité. Une fois devant la porte 064, je donne deux coups contre celle-ci et pénètre à l'intérieur de la petite chambre. Finalement, moi non plus je n'aime pas cet endroit. Tout est blanc, les murs, le plafond, le sol… Seulement le mobiliers en bois permet de faire contraste et redonner un peu de vie et de gaieté à la pièce qui, toutefois, reste tristement vide. Pas une seule photo, même pas un petit bibelot, rien, seulement le stricte nécessaire. Je referme délicatement la porte derrière mot avant de balayer la pièce du regard. Ma mère est assise sur sa chaise en osier et observe le paysage extérieur. Elle semble absente, à des années lumières d'ici, sans doute dans un univers meilleur et dans une chambre aux mille couleurs. Mes pas résonnent sur le sol et c'est ainsi qu'elle prend enfin conscience de ma présence. Ou plutôt de la présence de quelqu'un. « Will, c'est toi ? » Sa voix est douce, presque attendrie et si ce n'était pas le nom de mon frère qu'elle venait de prononcer, j'aurais couru la serrer dans mes bras. « Non, c'est Alexandra. » Elle se tourne vivement dans ma direction et me dévisage de haut en bas, comme si je n'étais qu'une étrangère, une imposture. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Sa douceur à laisser place à la colère. Je baisse les yeux, honteuse d'être venue sans l'autorisation de mon père. « Je voulais juste te souhaiter une bonne fête des mères… » Je tends la rose dans sa direction, sourire retrouvé, certaine qu'elle ne pourra plus être fâchée par ma bêtise et mon inconscience. Mais c'est l'effet inverse que j'obtiens. « Va-t-en ! Je ne veux pas de toi ici ! » Je recule d'un pas, surprise par cette réaction excessive et bredouille quelques excuses. « Mais maman… » A cet instant, je peux lire toute la haine qu'elle me porte dans ses yeux. Je comprends qu'elle ne veut pas de ma présence ici et que je ne serais jamais réellement la bienvenue. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ? « Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? » Elle se met à rire nerveusement et j'ai vraiment l'impression d'être en face d'une folle. Oui, ma mère est folle. « Ce que tu as fait de mal ? Tu es née, Alexandra. Tu es née alors je ne te désirais pas ! » Son aveu me fait l'effet de plusieurs petits coups de poignards en plein cœur. Aujourd'hui, je comprends enfin pourquoi ma mère a toujours été distante avec moi, pourquoi j'ai toujours cru qu'elle préférait mon aîné à moi. Mes yeux se remplissent de larmes alors qu'elle se laisse retomber sur son siège, m'ordonnant à nouveau de partir. Je jette la rose au sol, incapable de la garder plus longtemps entres mes mains et m'enfuis en courant.

Je la déteste.
Je déteste mon frère.
Je me déteste.


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Ariel Scott
Première génération

Ariel Scott


Date de naissance : 30/06/1997
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MessageSujet: Re: The madnesses of my brain (Ginger) The madnesses of my brain (Ginger) EmptyDim 8 Sep - 1:04




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Scott, un nom banal pour une fille banale. Oui, ça aurait pu si mon père n'était pas l'un des pasteurs les plus connus et appréciés de la ville.
• PRÉNOM : Ariel, un prénom que j'ai fini par aimer avec le temps et ce malgré son rattachement à la célèbre sirène de Disney m'ayant valu de nombreuses années de moqueries ou de surnoms frisant le ridicules. Annesley, là uniquement pour me rappeler des goûts plus que médiocres de mes parents et que oui, j'ai échappé au pire.
• SURNOM : Sans surprise, quand on oublie tous les noms de poissons ou de crustacés qu'on a pu me donner, celui qui figure sur la liste d'or est Polochon. J'imagine que je n'ai pas besoin de vous faire un schéma explicatif. Mon frère prend d'ailleurs un malin plaisir à me nommer ainsi, mais comme ça aurait pu être pire, ça me convient. Pour les plus simplistes, je suis Ari. Efficace et facile à retenir.
• ÂGE : J'ai vingt-deux longues années derrière moi. Je suis née le 30 juin 1997. Et oui, ironie du sort, mon signe astrologique est la digne représentation du crabe.
• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née à San Francisco, de deux parents américains.
• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Je suis étudiante en deuxième année d'école de vétérinaire. Ce n'est pas le métier que mes parents rêvaient de me voir faire, mais c'est le mien. Les week-end et les vacances, je suis bénévole dans un refuge.
• STATUT MARITAL : Cette information sonne encore étrangement dans mon esprit, mais je suis en couple. Oui, la petite Ariel Scott a bien grandie.
• ORIENTATION SEXUELLE : Je me suis longtemps considérée comme hétérosexuelle. Jusqu'à ce qu'Opale rentre dans ma vie.
• AVATAR : Luca Hollestelle


II. LES ANECDOTES


1 ○ Je vis dans une famille catholique et très attachée à la tradition.
Mon père est pasteur et ma mère, dirige d'une main de maître la maison, faisant régner l'ordre d'un simple regard. Je suis la petite dernière d'une fratrie de quatre enfants.
2 ○ Mon plus grand-frère, Arthur, est décédé il y a quatre ans de ça à l'âge de vingt-cinq ans dans un accident de voiture. Tout comme sa copine et son meilleur ami. Ils revenaient d'une soirée pour fêter la fin des études et ils avaient bu. Tous. Sans exception. Ce n'est pas lui qui conduisait, mais qu'importe, lui ou un autre, le résultat aurait sans doute été le même.
3 ○ J'ai reçu, comme tous les membres de la famille, une éducation stricte et sévère. Et si pour mes aînés, se plier aux règles leur demande de faire d'horribles efforts, dans mon cas, je suis comme un poisson dans l'eau. J'ai tout de la petite fille parfaite et bien élevée.
4 ○ Je suis la personnification même de l'innocence et de la naïveté. Enfermée dans ma bulle, dans mon cocon familial, surprotégée et préservée, je ne connais pas grand-chose du monde qui m'entoure, hormis ce qu'on peut voir à la télé.
5 ○ Je suis une passionnée de musique. Classique, il va s'en dire. Mère musicienne oblige, je joue depuis mes cinq ans du piano et du violoncelle.
6 ○ Équitation, tennis, karaté, natation, danse, escrime, tir à l'arc, j'ai pratiqué un nombre incalculable de sport avant que mes parents se rendent à l'évidence : je ne suis pas sportive pour un sous.
7 ○ En revanche, je suis attirée par les livres. Mais pas n'importe lesquels, seulement les grands classiques de la littérature, les incontournables. Et quoi de mieux que les livres pour s'instruire ? Je suis égamement une grande passionnée d'art.
8 ○ Je n'ai jamais eu de petits copains. Il faut dire que j'avais bien d'autres occupations que les garçons à l'époque et mon père n'aurait sans doute pas apprécié que je batifole… Et à cause des quelques avances des plus courageux que j'ai décliné, je crois bien que le monde entier m'imagine lesbienne. Je suis peut-être tout simplement destinée à vivre ma vie seule ?
9 ○ J'adore dessiner. Je griffonne partout et tout le temps, mais surtout à l'abri des regards. Personne de mon entourage ne sait que je me débrouille plutôt pas mal avec une feuille et un crayon. Il paraît que c'est normal d'avoir des secrets alors même s'il est moindre, c'est déjà un bon début.
10 ○ Je suis vegan depuis sept ans, mais j'ai cessé de manger de la viande il y a presque douze ans. Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé les animaux, alors quand mes parents, ne se doutant de rien, ont cuisiné un lapin alors que celui de ma meilleure amie venait de mourir, j'ai légèrement déjanté. Depuis, ils ont dû revoir leur façon de cuisiner. Même si aujourd'hui ils ne comprennent toujours pas mon choix, ils ont le mérite de le respecter. Contrairement à mon frère qui trouve toujours quelque chose à redire.
11 ○ Je suis hypersensible et c'est quelque chose qui me gâche facilement la vie. C'est épuisant d'être constamment sur le vif physiquement et émotionnellement ou encore d'être entièrement dépendante du regard des autres, d'avoir ce besoin de plaire et de craindre le rejet.


III. L'HISTOIRE.


« Toutes nos condoléances. » C'est comme un brouhaha incessant qui me parvient jusqu'aux oreilles. Une fois de plus, la bile me monte à la gorge, m'obligeant à m'éloigner de tout ça. Si j'entends une fois de plus cette phrase, je sais que je vais m'effondrer. Je ne la supporte plus, je ne supporte plus le visage peiné de tous ces gens que nous ne connaissons pas et qui, dès demain, reprendront une vie normale, comme si rien ne s'était passé. Moi, ma vie, elle ne sera plus jamais comme avant. Parce qu'il est parti. Parce qu'il s'est imaginé invincible alors qu'en l'espace d'une seconde, son cœur s'est arrêté de battre. Je lui en veux. Tellement. Je le déteste de nous abandonner, d'être parti alors que nous, on se doit d'avancer sans sa présence. J'ai toujours craint la mort, mais plus aujourd'hui. Parce que le pire, ce n'est pas de mourir, mais de continuer de vivre quand une personne qu'on aime n'est plus.
Je traverse le cimetière sans me retourner, comme un automate programmé et dénué de toute humanité. Je ne m'arrête qu'une fois les grandes grilles noires, marquant la sortie de ce lieu funèbre, atteintes. Je me laisse glisser contre le métal froid, effaçant de ma mémoire les remontrances que j'aurais ce soir pour avoir tâché cette magnifique robe cendrée ou pour cette posture peu convenable pour une fille de mon âge. Et seulement maintenant, à l'abri des regards, je m'autorise à pleurer. Je pleure mon grand-frère disparu. Sa petite copine. Son meilleur ami. Et tous les moments et souvenirs heureux que nous n'aurons plus ensemble.

Deux jours se sont écoulés depuis l'enterrement d'Arthur et l'ambiance à la maison est insoutenable. Maman dort peu et pleure beaucoup. Je le vois à ses yeux rougis et son visage cerné. Alice, elle ne laisse rien transparaître, mais je pourrais jurer l'entendre sangloter la nuit. Quant à papa et Adam, rien n'a changé, sauf peut-être leur sujet de disputes. Assise sur les escaliers du perron, observant les premiers bourgeons de l'année, je peux entendre la voix de mon frère s'élever depuis le salon. Puis plus rien et un claquement de porte. Je me tourne et me décale sur la droite pour laisser mon aîné s'installer à côté de moi. Il porte une cigarette à sa bouche et je baisse les yeux, trouvant un soudain intérêt à mes chaussures. « Cette famille va me rendre dingue. » Je ne dis rien, je me contente d'encaisser le coup en silence. Je sais qu'il ne parle pas de moi spécifiquement, mais je reste un membre de la famille et je ne peux pas m'empêcher de me sentir concerner. « Il ne peut pas nous empêcher de vivre sous prétexte qu'Arthur est mort. » Ce dernier mot me donne l'effet d'une baffe. Comment fait-il pour le prononcer aussi facilement, sans la moindre émotion, si ce n'est de l'agacement. « Il s'inquiète pour nous. » dis-je à voix basse. Adam ricane et je me fais encore plus petite que je ne le suis déjà. Qu'est-ce qu'il peut bien avoir de drôle dans ce que je viens de dire ? « Tu es trop naïve. » Il tire une taffe et du coin de l'oeil, je le regardé souffler sa fumée toxique. « Ce n'est pas en écoutant papa et ses conseils d'homme d'église que tu vas apprendre à vivre. Arthur l'avait bien compris. » Mais c'est la critique de trop. Je me lève d'un bon et d'une colère qui ne me ressemble pas, je lui réponds : « Si Arthur l'avait écouté, il serait encore là ! » Je ne lui laisse pas le temps de me répondre ou de tenter de me convaincre que la vraie vie, ce n'est pas celle qu'on m'enseigne depuis petite et regagne ma chambre. J'ai déjà perdu un frère et j'aimerais qu'il comprenne que je ne souhaite pas en perdre un deuxième.


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Ziggy Norwood
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Ziggy Norwood


Date de naissance : 08/11/1995
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MessageSujet: Re: The madnesses of my brain (Ginger) The madnesses of my brain (Ginger) EmptyDim 8 Sep - 16:41




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Norwood, simple et efficace.
• PRÉNOM : Je vous vois venir à des kilomètres, alors sachez que oui, mes parents m’aimaient et non, vous n’avez pas le droit de vous moquer. Siegfried, enchanté. Je vous laisse un petit temps d’adaptation et ensuite on reprend. C’est bon, vous êtes calme, on y retourne ? Niklas, pourquoi faire classique quand il y a le moyen de poursuivre dans l’originalité ?
• SURNOM : Aujourd’hui, tout le monde m’appelle Ziggy et c’est ainsi que je me présente. Zig, pour mes amis. Zig-Zag, par ma loufoque de meilleure amie.
• ÂGE : Je suis né un soir de pluie, le 09 novembre 1995
• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née dans la ville de Schwerin, inutile de sortir votre carte des Etats-Unis, vous cherchez sans fin. Je suis allemand et j'en suis plutôt fière.
• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : Bassiste au sein des Space Boots, mais parce qu'il faut bien payer ses facteurs, je suis serveur dans l'un des nombreux Starbucks de la ville.
• STATUT MARITAL : Meh. Can you repeat the question, please ? L’amour, c’est beaucoup trop compliqué pour le petit être mortel que je suis. Puis, je ne me sens pas prêt à entretenir une quelconque relation amoureuse. L’attachement me fait peur. Je suis donc célibataire.
• ORIENTATION SEXUELLE : Je n’aime pas vraiment me coller des étiquettes, mais je me considère comme pansexuel.
• AVATAR : Calum Chou Hood


II. LES ANECDOTES


ω Mes origines et moi, c’est tout une histoire. Mon père est né en Nouvelle-Zélande, mais à vécu toute son enfance et une grande partie de son adolescence au Texas, à San Antonio. Ma mère est née à San Francisco, mais à grandi entre les Etats-Unis, la Suisse, l’Italie et l’Allemagne. De quoi m’en faire tourner la tête. Mes parents se sont rencontrés à l’université de Munich où ils étudiaient tous les deux les sciences économiques et, de ce qu’ils aimaient raconter, ils ont été les victimes de ce qu’on appelle communément ‘le coup de foudre’. Ils se sont aimé dés le premier regarde et ne se sont plus jamais quittés. Ainsi, le pays qui ne devait les accueillir que durant leurs études s’est transformé en nouvelle maison, jusqu’en juillet 2005. ω Non, mes parents ne m’ont pas donné de prénoms allemands par simple désir d’originalité ou dans le but de rendre mon intégration scolaire – voire même sociale – plus difficile, une fois aux Etats-Unis. Même si je les soupçonne de ne pas avoir assez réfléchi aux conséquences de leur acte. Je suis né en Allemagne, dans la petite et magnifique ville de Schwerin où j’ai vécu pendant quatre ans avant de déménager pour Berlin à la naissance de ma petite sœur, Mitzi. J’ai arpenté les rues berlinoise jusqu’à l’orée de mes dix ans, puis, un jour d’été, nous nous sommes envolés pour les USA et son soleil californien. San Francisco nous a tendu les bras,  et même s’il m’arrive parfois de regretter le pays qui m’a vu naître, je ne quitterai cette ville pour rien au monde. ω L’avantage, c’est qu’en plus d’avoir un métissage pour le moins hors normes, je parle à la perfection l’anglais, l’allemand et le japonais. Alors oui, cette dernière n’a aucun lien avec mes origines, mais en grand fan de culture nippone, apprendre la langue du pays du soleil levant étant une évidence. Je baragouine également quelques mots en italien, mais ce n’est pas vraiment fameux. Je me ridiculise à chaque fois que j’ouvre la bouche, alors la plupart du temps, je passe mon tour. En revanche, à force d’entendre une partie de la famille de ma mère le parler, je suis capable de comprendre une discussion. Si elle n’est pas trop pointilleuse pour le jeune Padawan que je suis. ω J’ai toujours été un petit garçon calme, timide et effacé. Enfant, je perdais complètement mes moyens quand on m’adressait la parole et il m’arrive encore de rougir quand je deviens un peu trop, à mon goût, le centre de l’attention. Je ne suis pas à l’aise avec les inconnus et je n’accorde que très difficilement ma confiance. Je m’améliore avec le temps, il faut dire que j’ai d’excellents professeurs et ils me permettent de prendre confiance en moi un peu plus chaque jour, quitte à bousculer mes habitudes et mettre à rude épreuve ma santé mentale. Ils sont insupportables, parfois, mais ce n’est qu’un léger détail. Vous l’aurez compris, mes amis proches ne sont pas nombreux, mais sont des personnes sur qui je n’hésiterais pas à m’appuyer en cas de coups durs. En résumé : ils sont géniaux. ω Et je ne peux pas évoquer mes amis, sans évoquer ma meilleure amie, Lula. Un prénom aussi doux qu’un chocolat chaud sous un plaid en plein hiver, laissant sous-entendre que sa principale qualité est la tranquillité, mais que nenni ! Lula, c’est la fougue, la folie, l’insouciance, parfois. Treize ans qu’on se connaît, treize ans que j’essaie de la raisonner, de canaliser son trop-plein d’énergie, mais sans grand résultat. Elle est libre comme le feu, aussi ardente que le feu des volcans., indomptable. Et moi ? Je la suis dans la plupart de ses aventures rocambolesques. Il faut bien que quelqu’un veille sur elle. ω Avant même ma naissance, je baignais déjà dans la musique. Mes parents, fervents de rock et de métal, ne passaient pas une journée sans écouter Scorpions, Rammstein ou encore Tangerine Dream, pour ne citer que les groupes allemands, et ne rataient aucun concert, même quand ma mère était enceinte de neuf mois, malgré les mises en gardes du gynécologue. Il va s’en dire que j’éprouve une affection toute particulière pour ces groupes qui ont bercé mon enfance. Mon père m’a appris mes premiers accords à la guitare avant que je ne sache lire et écrire, puis m’a offert ma première basse à l’âge de douze ans. Depuis, ma passion pour la musique n’a jamais cessée de s’accroître.  ω Mes parents ont trouvé la mort le 11 mai 2010, assassinés de sang-froid par un détraqué dont on n'a jamais retrouvé la trace. Si papa est mort sur le coup, maman s'est éteinte quelques jours plus tard, à l'hôpital, après une longue bataille. Leur cœur à cessé de battre et le mien s'est brisé en un millier de petits morceaux. Nous nous sommes retrouvés orphelins, Mitzi et moi, sans plus aucun repère, c'est notre oncle, le frère de notre mère, et sa famille qui m'ont ouvert la porte de leur maison. On a reçu beaucoup d'amour, sans doute trop, mais ça n'a pas toujours été facile de cohabiter tous ensemble. Je me suis longtemps enfermé dans un mutisme dévastateur, me repliant sur moi-même et évitant du mieux que je pouvais tout contact avec le monde extérieur. Ça m'a pris du temps, mais je me suis relevé, j'ai remonté la pente, et même si le temps ne pourra jamais effacer la peine ou remplacer le trou béant au creux de ma poitrine, je continue d'avancer, pour eux. ω En 2014, l'idée saugrenue de monter un groupe avec mes deux plus proches amis remonte à la surface. Ou plutôt, Ashton et Jude font resurgir cette idée des abysses, comme ci il ne s'agissait pas que d'une simple folie de lycéens un peu trop rêveurs. Parce que c'est ce qu'on était à l'époque, des ados avec des songes plein la tête et des envies irréalisables, présentes seulement pour ne permettre d'affronter la dure réalité de la vie. Mais non, ils étaient très sérieux et débordaient d'assurance. À croire que j'étais le seul à avoir les pieds sur Terre ou à se la jouer rabat-joie. Dans un premier temps, j'ai décliné l'offre, refusant même d'en entendre parler. J'avais déjà du mal à entretenir une discussion durable avec un étranger, alors jouer devant plus de dix personnes - autres que mes proches, c'était tout simplement impensable. Mais c'est qu'ils ont le mérite d'être persévérants, ces deux-là. Et persuasifs. C'est ainsi que l'aventure Space Boots a commencé. ω Ma mère me voyait avocat, chirurgien ou encore ingénieur. Mon père, sans se défaire de son sourire habituel, me disait souvent, que je deviendrais une rock-star, que j'avais la scène dans le sang. Je savais qu'il ne faisait qu'entretenir cette lubie d'enfant que j'avais osé partager un jour avec lui, mais je ne le remercierai jamais assez pour ça. C’est dans ses paroles que je puise la force de croire en mes rêves quand je me mets à douter. Mais parce que la vie c'est dur et qu'il faut bien gagner son pain pour vivre, je me suis lancé dans des études de journalisme à la fin du lycée. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien. Je pense que j'avais un peu trop forcé sur le sucre quand il a fallu choisir une université et une filière. Mais j'ai tenu bon et trois ans plus tard, j'obtenais mon diplôme. Diplôme qui prend délicatement la poussière au fond d'un tiroir, puisque je travaille actuellement au Starbucks en tant que serveur. C'est bien payé et ça me permet de faire fuir ma timidité, alors que demander de plus ? ω Je possède plus d'une dizaine de tatouages, retraçant les moments fort que j'ai traversé. J'ai commencé après la perte de ma famille, un moyen comme un autre de leur rendre hommage et de les garder à jamais avec moi. C'est cliché et sans doute mélodramatique de dire que l'encre sur ma peau raconte mon histoire, mais ça m'est bien égal. ω Ma sexualité, c'est une question que je me suis souvent posée. Hétéro, c'est ainsi que je me voyais, je ne connaissais que ça de toute façon. Bisexuel, quand mon cœur, ce traître, est tombé amoureux de Nolan Miller, au lycée. Et c'est finalement en discutant avec l'un de mes cousins que j'ai pu mettre un nom sur le bazar qu'étaient mes sentiments. Mais l'amour, ça fait mal, l'amour, j'aimerais l'éviter le plus possible, de préférences. J'ai un cœur à protéger et à préservé. Mais voilà, il y a cette fille, qui traîne souvent avec Elsa, une des photographes du groupe, et la fourbe refuse de sortir de ma tête.

Citation :
J'ai une peur bleue de l'eau et des fonds marins. En conséquence, je n'ai jamais appris à nager. + Mon manga préfère est ‘Fullmetal Alchemist’, suivi de très près par ‘{i]Death Note[/i]’. Mon film d'animation japonais favoris est ‘Le tombeau des lucioles’. À regarder uniquement avec deux boîtes de mouchoirs, évidemment. + Disney n'arrive pas à la cheville de Ghibli, mais je connais les chansons de la firme américaine par cœur. + Je passe beaucoup trop de temps devant Netflix tout en grignotant des chips. + Je préfère le salé au sucré, même si je ne dis jamais nom à un délicieux donuts au chocolat. D'ailleurs, je fais parti de la team pop-corn salé, sorry. + J'ai un chien prénommé Buster et un cactus qui répond au nom de Kodama.


III. L'HISTOIRE.


« J’ai encore gagné ! » Jude vient, pour la cinquième ou sixième fois, je ne sais plus, de finir premier à Mario Kart et ne se fait pas prier pas pour nous le rappeler, une fois de plus. Nous n’avons plus aucun doute quant à son talent caché au volant d’un karting et oui, nous ne lui arriverons jamais à la cheville. Je lance un regard entendu à Ashton, roulant légèrement des yeux devant la réaction presque excessive de notre ami. Il est debout sur le canapé, les bras en l’air et salue de plusieurs révérences son public invisible qui semble l’acclamer. Le pire, c’est que plus il gagne contre nous, plus son ton monte dans les aigus. C’est autant amusant qu’agaçant. Je dépose ma manette sur la table basse avant de m’enfoncer un peu dans le fauteuil, souriant devant ce spectacle qui mériterait d’être immortalisé. « Tu devrais faire attention à tes chevilles. » Je secoue la tête de droite à gauche, tout en jetant un petit coup d’œil à la montre accrochée à mon poignet. Oh, shit. « Je suis en retard ! » Je saute sur mes pieds, paniqué. Mes parents m’avaient demandé de rentrer pour dix-huit heures et le délai est déjà dépassé d’un quart d’heure. Je n’ai pas vu le temps passer et c’est l’un des principaux problèmes quand je suis avec mes amis. Je perds complètement la notion du temps et si mes parents ne m’appelaient pas à l’heure convenue pour me rappeler que je dois rentrer, j’oublierais sans doute que j’ai une maison et une famille qui m’attend. Mais ce soir, c’est différent. Mes parents ne se sont pas manifestés, ni inquiétés de mon retard. Ça ne leur ressemble pas, pas du tout. « Je dois y aller. On se voit demain au lycée ! » J’attrape mon sac à dos, j’adresse un au revoir de la main à Jude et Ashton, puis quitte le domicile de mon ami. J’enfourche ma bicyclette et, sur le trajet, j’essaie de joindre ma mère, puis mon père, mais je tombe systématiquement sur le répondeur. Mitzi non plus ne me répond pas, mais ça, ça n’a rien de surprenant. Ma petite sœur passe un temps fou sur son téléphone, à croire qu’il est greffé à sa main, mais quand on essaie de l’appeler, elle n’est bizarrement jamais là pour répondre. Si j’ai l’habitude de l’ignorance de ma cadette, le silence de mes parents commence vraiment à m’angoisser… J’ai un mauvais pressentiment, l’horrible sensation que quelque chose de grave s’est passé. Alors j’accélère le mouvement, pédale de plus en plus vite.

Ce sont les lointaines lumières bleues et rouges qui illuminent la rue qui me font prendre conscience que quelque chose de grave s’est passé. La police, les ambulances et de nombreux voisins s’activent devant chez moi. Mon cœur rate plusieurs battements et j’abandonne mon vélo sur le trottoir avant de me mettre à courir, tremblant de peur. J’essaie de me frayer un passage dans la foule curieuse qui s’entasse, je crie, je pleure, j’entends à peine la voix brisée de Madame Malone qui m’appelle, au même titre que je ne prête aucune attention à son visage meurtri et les larmes qu’elles semblent contenir depuis bien trop longtemps déjà. Tout ce que je veux, c’est voir mes parents, serrer ma petite sœur contre moi… Quelques mètres me séparent de la vérité, mais des bras se referment autour de moi, m’empêchant d’aller plus loin. « C’est ma famille ! Je dois les voir, laissez-moi passer ! » Je me débats de toutes mes forces, je continue de hurler, mais j’ai l’impression que personne ne comprend ma détresse, que personne n’est prêt à m’écouter. On me parle, mais je n’écoute pas. Je ne veux pas écouter, simplement comprendre… « Laissez-moi ! » Dans une énième tentative, j’arrive à me dégager de l’emprise du policier et je reprends ma course folle. Je bouscule plusieurs agents, j’ignore les interpellations des autres et je passe la porte d’entrée avant de me diriger vers le salon, là où se trouvent les enquêteurs, là où j’espère retrouver ma famille, vivante. Mais la scène qui se déroule devant moi n’est que le début d’un long cauchemar. Je suis incapable de détacher mon regard des deux draps blancs étendus sur le sol, camouflant les corps de mes parents, du carrelage qui s’est teinté d’une horrible couleur rougeâtre. Mes forces finissent par m’abandonner et je me laisse guider vers la sortie, pleurant les êtres chers que je viens de perdre.

« Où est Mitzi ? Où est ma petite sœur… ? » J’ai arrêté de compter le nombre de fois où j’ai posé cette question. Personne ne me répond pas. Tout le monde se contente de me regarder avec pitié et je hais ça. « Où est-elle… ? » Répondez-moi…


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Luna Linskey
Première génération

Luna Linskey


Date de naissance : 26/02/1993
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MessageSujet: Re: The madnesses of my brain (Ginger) The madnesses of my brain (Ginger) EmptyLun 25 Nov - 19:18




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Linskey, un nom qui résonne souvent dans les esprits. Linskey, c'est le nom de mon père, un homme d'affaire qu'on ne présente plus aux Etats-Unis.

• PRÉNOM : Luna, pour une petite fille aussi mystérieuse que l'astre qui illumine nos nuits. River, parce que, semblait-il, que j'étais aussi calme qu'une rivière, quand je suis née.

• SURNOM : Quand nous étions petite, ma jumelle m'appelait Lua. Même après des années, ce surnom est resté.

• ÂGE : Vingt-six ans. Je suis née le 28 février 1993.

• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES :

• TU FAIS QUOI DANS LA VIE :
• STATUT MARITAL :
• ORIENTATION SEXUELLE :
• AVATAR :


II. LES ANECDOTES


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III. L'HISTOIRE.


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Neilina Fjeld
Première génération

Neilina Fjeld


Date de naissance : 08/06/1992
Messages : 42
Date d'inscription : 28/12/2019


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MessageSujet: Re: The madnesses of my brain (Ginger) The madnesses of my brain (Ginger) EmptySam 28 Déc - 15:17




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Duncan. Un nom de famille qui me rattache à mes origines écossaises et au père le plus ivrogne de la ville.
• PRÉNOM : Neilina. Un prénom sorti tout droit d’un conte de fées, aujourd’hui perdu dans les méandres pour laisser place à Neil. Tout simplement. Moira, comme deuxième prénom, parce que mes parents trouvaient ça plus sympa.
• SURNOM : Neil, bien plus qu’un simple surnom à mes yeux. Pour les désireux d’originalité, vous pouvez également opter pour Nell.
• ÂGE : > J’ai vu le jour, accompagnée de mon jumeau, le 8 juin 1992 à San Francisco. J’ai donc passé Vingt-sept ans à supporter des blagues qui, parfois, ne font rire que mon frère.
• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : Je suis née d’un mélange culturel entre un père écossais et une mère américaine à Los Angeles.
• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : J’ai arrêté les études pour m’occuper de mes frères et sœurs et même s’il s’agit d’un boulot à plein temps, il faut bien nourrir toutes ses bouches. Serveuse à mi-temps, le soir, j’ai également reprit les rênes du ranch familial.
• STATUT MARITAL :J’ai été éperdument amoureuse d’un homme, mais c’est aujourd’hui de l’histoire ancienne. Je suis une maman célibataire d’une petite fille de huit ans, prénommée Charlie.
• ORIENTATION SEXUELLE : Je fais partie de cette génération qui n’aime pas qu’on lui impose des frontières, qu’elles soient sociales ou même sentimentales. Je suis pansexuelle.
• AVATAR :


II. LES ANECDOTES


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Alphonse Debrand
Première génération

Alphonse Debrand


Date de naissance : 01/02/1992
Messages : 8
Date d'inscription : 02/02/2020


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MessageSujet: rtefdxc The madnesses of my brain (Ginger) EmptyDim 2 Fév - 0:51




I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Debrand, un nom de famille sur toutes les lèvres, un père connu et reconnu, une notoriété dont je me passerais bien.
• PRÉNOM : Alphonse, et j'imagine qu'il est inutile de préciser que j'ai hérité du pire patronyme de la famille. Après, ça me donne un petit côté alchimiste qui ne me déplaît pas.
• SURNOM : Sachez que Daudet n'est pas un surnom acceptable et que la vanne a déjà trop durée. Optons pour la solution de facilité et appelez-moi Al, merci.
• ÂGE : Je suis né le 01 février 1992. J'ai fêté mes vingt-huit ans il y a quelques jours. Ouais, la trentaine approche tout doucement et ça me fout le cafard.
• LIEU DE NAISSANCE, ORIGINES : San Francisco m'a vu naître et me verra sans doute mourir. Mais pour rattraper l'ennui mortel que procure cette anecdote, j'ai des origines allemandes qui remontent à mon arrière, arrière grand-père. Un homme charmant, paraît-il.
• TU FAIS QUOI DANS LA VIE : J'ai la chance de pouvoir vivre de ma passion et croyez-le, dans la famille, ce n'est pas toujours facile. Je suis graphiste, à mon compte, et je bénis le ciel de ne plus être sous les directives de mon paternel.
• STATUT MARITAL : Ah, voilà la question qui fâche. Je suis célibataire. Pourquoi être en couple avec quelqu'un alors que je ne sais même pas si je serais encore là demain matin ?
• ORIENTATION SEXUELLE : Je tombe amoureux d'un caractère, pas d'un sexe. Pansexuel.
• AVATAR : Cole sexytute Sprouse


II. LES ANECDOTES


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