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This is Christmas (Galderans)

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Camellia Galderan
Deuxième génération

Camellia Galderan


Date de naissance : 30/09/1992
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MessageSujet: This is Christmas (Galderans) This is Christmas (Galderans) EmptyMer 25 Déc - 20:15


This is Christmas
Galderans

« Dad is holding mama and there'll be mistletoe as they sing another verse of "Let it Snow". Indie's stringing popcorn for the tree while Flora grabs a candy cane for me. It's these old familiar feelings when there's magic in the air »
Depuis hier soir, c’est le même refrain. Et encore, je suis gentille. Techniquement, ça fait plus d’un mois que j’entends et que j’encaisse les mêmes remarques désobligeantes sur ma famille – surtout sur mes parents – et que je me tais pour éviter d’envenimer les choses. Depuis que ma mère m’a appelé pour me demander si on serait parmi eux pour les fêtes, c’est la guerre à la maison. Évidemment, j’ai envie de passer Noël avec ma famille, retrouver mon frère et mes sœurs, revoir mes parents que je n’ai pas vu depuis longtemps, mais Marlon n’est pas de cet avis. Il ne comprend pas pourquoi je veux lui infliger ça. Comme-ci, c’était si horrible que ça. On a eu des différents avec eux, certes, mais ça devrait être derrière nous maintenant, non ? Et puis s’il n’est pas capable de faire des efforts, je ne vois pas pourquoi je devrais en faire. Et je pense en avoir assez fait. J’ai beau l’aimer, il y a des choses que je ne suis pas prête à entièrement sacrifier pour ses beaux yeux. Il s’imagine que je suis prête à laisser ma vie entière de côté pour lui, mais j’en ai assez d’être la bonne poire et il serait temps qu’il se remette en question. Mais bon, d’ici-là, les poules auront sans doute déjà des dents. D’ailleurs, je pense même qu’il s’attend à ce que je lui dise qu’on passera le Réveillon rien que nous deux. Il aura une bonne surprise quand je sortirai de la salle de bain, maquillée, bien habillée et prête à partir. Que ça lui plaise ou non, ce soir, je serai avec mes proches.

Je termine d’appliquer mon mascara, me regarde une dernière fois dans le miroir, plutôt fière de moi. Mes cheveux ont retrouvé leur rose habituel et qui me manquait tant. Non pas que le platine me déplaisait, mais une fois encore, j’avais cessé mes teintures parce que Monsieur trouvait ça trop excentrique. S’il n’est pas capable de m’aimer avec mon excentricité, qu’il aille se faire cuire un œuf chez la voisine. Je quitte la salle de bain pour rejoindre le salon où Marlon est affalé sur le canapé, une bière à la main, à regarder je ne sais quelle débilité à la télé. Quand il daigne enfin lever la tête dans ma direction, je suis déjà en train d’enfiler mon manteau. « Tu vas où ? » qu’il me demande sèchement. Pendant un court instant, j’hésite à lui mentir, mais je me ravise aussitôt. Toute vérité fini par éclater au grand jour, ça ne vaut pas le coup. « Chez mes parents. » J’ai à peine le temps de finir ma phrase qu’il saute sur ses deux pieds pour me rejoindre. Je n’ai pas besoin de le regarder pour savoir qu’il est furax, mais je m’en fiche. « Tu as dix minutes pour te préparer et venir avec moi. » Mes yeux croisent les siens et pour la première fois depuis des années, j’ose soutenir son regard. « Je n’irai pas chez tes parents. Et toi non plus ! » Ah oui? « Ne viens pas si tu veux, mais ne comptes pas sur moi pour te tenir compagnie ! Je fêterais Noël en famille, que tu le veuilles ou non ! » J’ai haussé le ton sans m’en rendre compte et avant que je n’ai le temps de comprendre son intention, une vive douleur sur ma joue se fait ressentir. Comment a-t-il osé… ? « Tu ne me parles pas comme ça sale… ! » Ma main posée sur ma joue, des larmes perlant le coin de mes yeux, je ne lui laisse pas l’occasion de m’humilier une seconde fois, je fuis en courant notre appartement et cet homme que je ne reconnais plus.

Le trajet, je l’ai effectué en pilote automatique. Depuis que je l’ai quitté, mon cerveau s’est entièrement déconnecté. Je n’avais plus qu’un seul objectif, m’éloigner de lui, retrouver ma famille et oublier l’incident qui venait de se passer. Quand je me gare devant la maison de mes parents, mon cœur se serre. J’appréhende ce moment autant qu’il me ravie. Parce que même si nous serons ensemble ce soir, que leur présence réchauffera mon âme, je sais que je ne rentrerais pas chez moi ce soir, je sais que je devrais expliquer ma situation et admettre que depuis le début, ils avaient raison. Je reste de longues minutes, assise derrière mon volant, à observer les guirlandes lumineuses qui décorent le toit depuis presque aussi longtemps que mon arrivée dans ce monde, parfois, j’aperçois la silhouette de Blue dans le salon, en train de faire la pitre pour amuser la galerie et je peux aisément tous les imaginer, rire à ses blagues, parfois pas drôle. Je pousse un long et profond soupire, prends une immense inspiration et quitte le tas de ferraille qui me sert de véhicule. Je récupère les cadeaux dans le coffre, parcours les quelques mètres qui me séparent de l’entrée et sonne.

Et quand le visage radieux de ma mère apparaît dans l’encadrement de la porte, s’en est beaucoup trop pour moi. Je lâche les sacs que je tiens dans les mains et je fonds en larmes dans ses bras.

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Finn Galderan

Finn Galderan


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MessageSujet: Re: This is Christmas (Galderans) This is Christmas (Galderans) EmptyJeu 26 Déc - 11:36


This is Christmas
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« Dad is holding mama and there'll be mistletoe as they sing another verse of "Let it Snow". Indie's stringing popcorn for the tree while Flora grabs a candy cane for me. It's these old familiar feelings when there's magic in the air »
Nous sommes le 24 décembre et même les parfums sucrés des pâtisseries de Jude ne suffisent plus à m'embaumer le cœur. Nous sommes le 24 décembre et même si je peux me targuer d'avoir un toit sous lequel dormir et ma famille à mes côtés pour célébrer les fêtes, il y a toujours une crevasse béante qui ne se referme pas. Parce que ma famille, aussi belle soit-elle, n'est pas complète. Et je regarde les illuminations accrochées aux lampadaires, en espérant voir apparaître des phares et un vieux tas de ferraille. Puis deux bras s'enroulent autour de ma taille et des mèches de cheveux viennent caresser ma joue. « Elle viendra. » J'ai toujours aimé son optimisme inébranlable, celui qui m'a porté vers le haut dans mes moments de doutes, dans mes instants sombres. Il avait toujours eu le don d'apporter la lumière avec lui peu importe où il allait et ça n'avait fait que renforcer mes sentiments envers lui. « Elle me manque, amour. Elle me manque si fort. » je souffle, glissant mes doigts sur les siens, le regard toujours dirigé vers l'extérieur. Je ne souhaitais rien d'autre que ma fille à nos côtés, avec sa chevelure à l'effigie de celles de son père avant elle, avec ses humour ciselé et son coeur grand comme le monde.

Peu importe les conflits, peu importe les divergences, je voulais retrouver mon enfant et savourer ces instants chaleureux à ses côtés.

Mais la décision ne tenait qu'à elle et je ne pouvais qu'attendre, qu'espérer en silence, qu'elle se joindrait à nous. Même si mon coeur se déchirait à l'idée de dîner en face de sa chaise, désespérément vide. Inspirant profondément, mes lèvres se réduisent à un sourire, qui je le savais, n'allait jamais tromper mon mari. Mais c'était la seule chose que je pouvais faire, garder la face, pour éviter de plomber l'ambiance avec la nostalgie qui m'étreint à la gorge. Et essayer d'ignorer la douleur que je vois traverser les prunelles de Jude quand ses yeux contemplent les miens. Il savait. Il avait toujours su. Il saurait toujours. Il avait toujours eu cette capacité à lire au plus profond de moi-même, cette facilité à me sonder, à trouver la vérité en moi sans avoir besoin de me l'arracher. Il lui suffisait de me regarder et il comprenait. Et je savais qu'il acceptait, qu'il ferait de son mieux, qu'il m'apporterait toute la tendresse dont il était capable, gonflant mon coeur de sentiments qui n'avaient cessé de croître au fil des années.

Mais les minutes passent et les festivités ne se feront pas seules. Glissant jusqu'au salon où Indie et Flora discutent joyeusement, je veille une centième fois à la décoration du centre de table, habillé de teintes pastel, cette année. Quelques bulbes d'amaryllis sont disposés ici et là, une petite tige timide s'élevant au-dessus du reste, accompagnés de branchages légers et de lianes qui s'entremêlent, découvrant leurs délicats fleurons d'un blanc immaculé. Et la soirée débute doucement devant la cheminée flamboyante, avec quelques verres disposés sur la table, dans une ambiance plus ou moins détendue. Puis la benjamine débarque depuis les escaliers et j'ai l'impression de retrouver mon petit clown, toujours prêt à amuser la galerie. Glissant une main dans mes longs cheveux tressés, piquetés de quelques fleurs, me retrouvant à rire devant le naturel désarmant de la plus jeune. Elle avait toujours eu le don de délier les esprits angoissés, de détendre l'atmosphère et d'apaiser les âmes, Bluebell. À nous faire vivre ses aventures comme si nous y étions, à renfort de grands gestes et de mimiques, de bruitages éloquents et d'humour simple mais terriblement attractif.

Puis je vois de la lumière traverser la baie vitrée et mon corps se redresse de lui-même. Je n'ai même pas eu le temps de réfléchir que mes pas me portent déjà à vive allure en direction de la porte d'entrée. Le coeur battant, une main posée sur le plat du bois, la gorge nouée. Ouvrant la porte sur un visage douloureusement familier, sur une crinière d'un rose vibrant, faisant palpiter le membre qui gisait à l'intérieur de ma poitrine. Et des larmes dévalent mes joues, en réponse à celles de Camellia, mes bras s'enroulant autour d'elle, la serrant fortement contre moi. « Mon petit coeur. » je murmure, d'une voix faible. Un sanglot s'échappe d'entre mes lèvres et j'enfouis mon visage plus profondément dans le creux de son épaule. Je n'avais même pas osé en rêver. Mais elle était là, contre moi et mon coeur était gorgé de remerciements pour la vie. « Tu es là, tu es là, tu es là. Tu es vraiment là. Ma petite fleur. » C'est comme une litanie qui ne s'arrête qu'à la main large et chaude posée sur mon épaule. « Tu n'est pas la seule à vouloir faire un câlin à notre fille, sunshine. Il y a plein de gens qui seront très heureux de la voir, à l'intérieur. » Mais je ne veux pas la lâcher. J'ai l'impression de lui donner la chance de pouvoir repartir, si je le fais. Et je ne veux plus jamais retrouver ce fossé immense entre nous, ce silence, cette ignorance. Je vois sa main se refermer sur les sacs tombés à la renverse et je me crispe contre ma fille. « Je- elle est revenue » je souffle à Jude, les yeux brillants de larmes difficilement contenues, comme hébétée. Comme s'il n'y avait plus que ce fait qui comptait, présentement. Elle est revenue. « Rentrons. » nous lance-t-il, tendant un bras à chacune de nous.

Et je m'agrippe autant à l'un qu'à l'autre, savourant la présence de la plus âgée à mes côtés jusqu'à notre retour dans le salon, séchant mes yeux humides d'un revers de bras quand les enfants se jettent sur leur soeur, le coeur gonflé d'un sentiment dévastateur.                        

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Jude Galderan
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Jude Galderan


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MessageSujet: Re: This is Christmas (Galderans) This is Christmas (Galderans) EmptyJeu 26 Déc - 13:46


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« Dad is holding mama and there'll be mistletoe as they sing another verse of "Let it Snow". Indie's stringing popcorn for the tree while Flora grabs a candy cane for me. It's these old familiar feelings when there's magic in the air »
Je peux les entendre rire et sourire de là ou je suis, affairé à préparer ce dîner de Noël incomplet, toujours animé par la passion de la cuisine même des années après. Cette année, pour la première fois depuis bien longtemps, j’étais seul à préparer la bûche de Noël, dans ma cuisine, retranché. Les jumeaux m’avaient proposé leur aide, mais j’avais refusé, c’était notre tradition à nous deux, a défaut qu’elle soit là, je préférais faire ça seule, comme si elle était là, avec ses petites mains en moins. Je pouvais les entendre parler, et chantonner joyeusement. La voix de notre dernière qui s’amuse et lance plus de blague à la seconde qu’un être humain normal. Puis ce rire qui me manque tant, qui résonne comme un souvenir au fond de ma boîte crânienne. J’ai encore espoir que la magie des fêtes opère, et qu’elle finisse par venir. J’essaie de taire cette petite voix qui me dit, qu’il nous privera d’elle encore cette fois, en m’assurant que tout est fin prêt, avant de fermer la porte derrière moi, et d’aller rapidement à l’étage me changer, pour ôter toute odeur de nourriture, avant de la rejoindre. Ma douce aux yeux fixés sur l’extérieur. Je sais bien à quoi elle pense, mon pauvre amour. Ca fait quelque jours que je vois plus cet éclat de joie dans ses yeux. Le temps n’a eût raison de nous, de l’amour que nous partagions, de tout ce qui faisait que nous étions devenu un bloc à nous deux, inébranlable, et pourtant, cette épreuve semble d’autant plus difficile à vivre pour elle, que pour moi, et dieu seul sait, combien ça m’attriste de ne pas voir sa grande silhouette au milieu des autres. Doucement, comme pour embrasser sa douleur, je viens l’enlacer, et poser ma tête sur son épaule. Mon amour à moi, mon pauvre soleil. « Je sais, sunshine, je sais. Elle nous manque à tous, mais aie confiance, elle viendra. » Répondis-je en embrassant sa peau laiteuse. Il faut y croire, et s’il fallait, je porterais l’espoir pour deux, si elle est trop fatiguée pour le faire, je le ferais.


Je l’ai toujours fait. Nous porter vers le haut, quand ça n’allait pas. Faire vivre la joie, et la lumière dans cette maison, parce que c’était ce dont on avait besoin, un équilibre pour être heureux à deux, puis à trois quand Sunny est venu nous apporter un peu de bonheur de sa truffe humide. A quatre, quand enfin Camellia, notre douceur, était venu nous rejoindre, et apporter de son petit air mutin, un peu de rire cristallin dans cette maison. A six, quand nous avons eût la bonne surprise d’en avoir deux d’un coup, deux angelots qui avaient tout pris de leur douce maman, à mon plus grand bonheur. Elle était si heureuse, même fatiguée elle respirait le bonheur, et je crois ne l’avoir jamais trouvé aussi radieuse qu’en donnant la vie à notre quatrième petit clown, clown que je serais incapable de renier tant elle me ressemble. Ils ont tous grandis, et pourtant je vois en chacun d’eux, un peu d’elle et de moi. Je ne l’avais jamais autant aimée, elle, mon amour, mon soleil. Elle avait tout pris de moi, mon amour, mon nom, ma vie, et pourtant, j’arrivais encore, chaque matin, à tomber amoureux d’elle, de l’aimer toujours plus fort. La voir si triste me brisait le cœur, et je partageais sa tristesse, mais il fallait que je sois fort pour nous deux, que je la soutienne comme je l’ai toujours fait, que je la comprenne, que je fasse ce qu’il fallait faire. « Tout ira bien, mon amour. On devrait les rejoindre… » Lancais-je en jetant un œil à nos jumeaux, assis dans le canapé à discuter joyeusement.


Nous faisons s’entrechoquer nos verres, à l’écoute des histoires des uns et des autres, le feu dans la cheminée craque et diffuse une ambiance douce et tendre, et chaleureuse dans notre grande maison. En digne Galderan, On retrouve Blue à jouer les pitres, et à faire rire la galerie, et si mon rire se partage à ceux des autres, je ne peux m’empêcher d’être attendri par celui que j’entends à mes côtés. Ça faisait du bien de l’entendre rire, au moins un peu ce soir. Après tout, ce sont les fêtes, et il fallait en profiter, tâcher d’être heureux un moment. Blue était le centre de l’attention de tout le monde ce soir, et ça avait l’air de lui faire plaisir, elle était pleine de joie, et j’aimais la voir comme ça, les voir comme ça. C’est ça ma famille. Et au fond, c’est peut-être tout ce dont j’avais toujours rêvé, sans en avoir vraiment conscience. J’avais l’épouse parfaite, une famille un peu bancale, parce qu’il en manque un morceau, mais tout ira mieux, ça ira toujours mieux un jour.


Une lumière externe traverse le salon, et se coupe devant la maison, et j’ai l’impression que tout mon monde s’arrête, pour mieux tourner. Mais je n’ai pas le temps de me retourner que Finn a déjà accouru à la porte, Blue affiche un sourire satisfait, et Flora jubile dans les bras de son jumeau. Ils sont tous là. « Qui a prétendu que la magie de noël n’existait pas finalement ? » Lancais-je alors que je me lève à la poursuite de l’amour de ma vie, perdu dans les bras de notre fille qui a retrouvé toute ses couleurs, ses cheveux d’un rose vibrant. Ma douce petite fleur était de retour, et je peux aisément sentir les larmes me monter, alors que mon cœur bâts plus fort que jamais de joie. Je retrouve mon ainée. Elle, qui m’a tant manquée. Appuyé dans l’encadrement, je les laisse profiter de leurs retrouvailles. Si moi j’étais malheureux sans ma fille, c’était pire pour Finn, et il suffisait que je la regarder passer devant sa chambre en baissant les yeux pour comprendre combien c’était dur. Je les interrompt gentiment, captant le sourire timide de ma grande, quand elle attrape ce qu’elle avait fait tomber. « Oui, sunshine, elle est revenue. » Lui soufflais-je en hochant la tête, un sourire d’imbécile heureux sur le visage, les yeux brillants de larmes, leur offrant mes bras pour retourner profiter tous ensemble de ce retour tant attendu.


Quand je les vois se serrer tous les quatre, j’ai l’impression de n’avoir jamais rien vu de si beau de toute ma vie. Flora éclate en sanglot, Indigo caresse le dos de ses sœurs, et Blue plaisante à nouveau, les faisant tous rire. Je serre l’amour de ma vie contre moi, gonflé d’une joie immense. « Il suffisait d’y croire. Joyeux Noel, mon amour. » Soufflais-je avant de lui voler un baiser, et de me diriger à mon tour, bras ouverts vers mon ainé. « Ton vieux père aussi, à le droit à un câlin de Noël ? » Lancais-je sur un ton mi-ému mi-amusé, avant de la serrer dans mes bras, humant son parfum aux accents fleuris, elle n’en avais jamais changé. Ma douce petite fleur. « Merci… » Lui murmurais-je, avant d’ajouter. « Tu nous as tellement manqué… Tu m’as tellement manqué, petite fleur » Le cœur battant, alors que je le regarde dans les yeux, son visage entouré de mes mains, voyant dans ses yeux, de l’amour, de la joie, du soulagement. Y voyant de Finn, et de moi dans ses traits. C’est bien ma petite fille, et elle est là, et je ne saurais pas être plus heureux. On va passer le plus beaux des Noëls, cette fois, c’est la bonne.
                       

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Bluebell Galderan
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Bluebell Galderan


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MessageSujet: Re: This is Christmas (Galderans) This is Christmas (Galderans) EmptyVen 27 Déc - 0:15


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« Dad is holding mama and there'll be mistletoe as they sing another verse of "Let it Snow". Indie's stringing popcorn for the tree while Flora grabs a candy cane for me. It's these old familiar feelings when there's magic in the air »
Depuis que je suis enfant, je baigne dans la tradition de Noël. Parce que bien avant d’être une fête religieuse, c’est une fête familiale, qui nous permet de tous nous réunir au coin du feu et de profiter de ceux qu’on aime et de l’instant présent. Noël, c’est plus que des visages souriants lors de l’ouverture des cadeaux, ce sont tous ses moments partagés, des rires échangés et des souvenirs quE l’on se créer pour la vie, comme gravés dans le marbre. Noël, c’est la période où on oublie tout, où les chamailleries et les disputes s’effacent pour ne laisser place qu’à la joie et au bonheur. Noël, c’est Camellia qui aide papa à cuisiner le repas, c’est maman et Flora qui décorent l’immense table du salon ou encore Indie et ses interminables playlists de fêtes qui, la plupart du temps, me sortent par les oreilles. Noël, c’est le seul moment de l’année où je me laisse croire que la magie existe vraiment, où je me rends compte la chance que j’ai d’avoir une famille aussi formidable que la mienne. Mais cette année, il n’y a plus ce petit soupçon de magie qui rend cette journée si particulière, les sourires se sont petit à petit effacés, et le manque de l’un des membres de notre famille se fait ressentir. Nous sommes quatre dans la fratrie et l’aînée manque à l’appel. Camellia n’est pas là et personne ne sait si elle viendra.

Came, je l’admire et je la respecte autant que je peux la haïr. J’aimerai avoir la même force de caractère qu’elle, être aussi confiante dans mes choix et oser dire ce que je pense sans avoir peur de blesser autour de moi. Parfois, j’aimerai aussi qu’elle ne soit pas aussi forte, qu’elle ne soit pas aussi indépendante… J’aurais aimé que son côté rebelle et révolutionnaire disparaisse avec l’âge, mais il n’a fait qu’empirer. Et, secrètement, j’espère encore que le brasier incontrôlable qui la guide s’éteigne et qu’elle se rende compte que le monde qui l’entoure ne souhaite que son bonheur. Parce que ma sœur me manque, indéniablement. Parce qu’elle manque à Indie et Flora. Parce qu’elle manque aux parents. Parce que son absence et son silence sont en train de les faire souffrir. Je ne supporte plus l’air maussade qui se dégage dans la maison, la tristesse qui se lit dans les yeux des membres de ma famille et ce silence presque gênant quand l’un d’entre nous tente désespérément de savoir si elle sera là ou non, à nos côtés, pour Noël. J’aurais tellement de choses à lui dire, tellement de choses à lui faire comprendre, mais voilà, je n’ai ni sa franchise ni son courage. Alors je fais la seule chose que je maîtrise à la perfection et qui permet, l’espace de quelques instants, de faire rire. L’humour est l’une de mes armes secrètes.

Malheureusement, ça ne fera pas revenir le soleil qui illuminait le cœur de mes parents.

La vie continue, le monde ne s’est pas arrêté de tourner et je suis bien décidée à animer cette soirée. Sinon, autant aller nous coucher immédiatement et pour être entièrement transparente avec vous, j’aimerais bien pouvoir ouvrir mes cadeaux avant demain. Non pas que je sois pressée, mais un petit peu quand même. D’ailleurs, je suggère l’idée de fêter le Réveillon à l’envers, mais personne ne semble partant pour manger la bûche avant la dinde. Ce n’est quand même pas si bizarre que ça, si ? Et quand bien même, ça pourrait être amusant ? Non ? Même pas drôle. Peut-être qu’au fond, Dixon a raison. Je suis un alien qui s’est perdu sur Terre. Je devrais songer à demander mon acte de naissance à mes parents un de ces quatre. Juste pour être sûre. Bien que je vienne probablement d’une planète très lointaine et d’une galaxie éloignée de la nôtre, mon esprit redescend très vite sur la terre ferme quand ma mère se lève d’un bon en direction de la porte d’entrée, bientôt suivi par mon père. Un regard étonné vers mes aînés et un petit coup d’œil en direction de la baie vitrée et je comprends rapidement toute cette effervescence nouvelle. Camellia est venue. Elle sera parmi nous ce soir et c’est le plus beau cadeau qu’elle pouvait nous offrir. « On devrait les laisser se retrouver, non ? » Nous, on a eu la chance de la voir, dés qu’elle réussissait à échapper aux griffes lacérées de son abominable de petit-ami, ce qui n’est pas le cas de nos parents qui eux, attendent ce jour depuis bien trop longtemps maintenant. C’est donc d’un commun accord qu’on attend, tous les trois, les jumeaux et moi, leur venue dans le salon. Papa et maman méritent ces quelques minutes privilégiés en sa compagnie.

J’ai détesté ma sœur, pour les larmes qu’elle a fait couler, pour les moments moroses qu’elle a pu apporter dans cette maison, mais je l’aime. Et la voir, entourés de nos parents réchauffe mon cœur au point de me faire oublier tous le négatif de ces derniers mois, voire de ces dernières années. J’ignore lequel d’entre-nous se décide en premier, mais on se retrouve tous les trois, dans les bras de notre aînée, à la serrer comme si elle risquait de disparaître à tout instant. La fratrie réunie. La famille au grand complet. « Je suis contente que tu sois-là, Cami…» Tellement contente.
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Flora Galderan
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Flora Galderan


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MessageSujet: Re: This is Christmas (Galderans) This is Christmas (Galderans) EmptySam 28 Déc - 17:18


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Plus qu’une tradition ici, Noel c’est sacré. On baigne dedans depuis qu’on est tous petits, d’autant plus que pour mon jumeau et moi, c’est notre anniversaire, alors autant dire que c’est jour de fête, c’est aussi l’anniversaire de papa et maman, et j’ai toujours trouvé ça d’autant plus beau, que ces fêtes de fins d’années, aient autant de significations pour la famille. On a la chance d’être unis tous les ans, et d’être la parfaite famille, aimante, stable. Je sais combien tout cela est à chérir, et les souvenirs sont d’autant plus beaux, quand on peu les revoir en photo trônant sur la cheminée du salon. Mais cette année, Noël à un goût bien différent. Came ne viendra probablement pas, parce que son petit ami nous déteste sûrement, on l’a plus vue beaucoup, depuis qu’elle est avec lui, et qu’elle a quitté la maison. Elle est venue pour nous aider à organiser l’anniversaire de Papa, mais ce n’est pas pareil. Je vois bien que même si nous, ça nous rend tristes de ne pas être tous ensemble, je n’ai jamais vu papa sans son habituel sourire. Il reste fort pour maman, je le vois, mais je sais par cœur combien ça peut lui faire mal. Je me souviens encore de son regard triste quand il a vu le nom de Camellia sur la carte de son anniversaire, mais pas son visage autour de la table qui nous reunissait. Il a refusé notre aide, à Indie et à moi, quand on a proposé de l’aider à faire le dessert. Il l’avait toujours fait avec Came, elle adorait ça, la pâtisserie, et ça la rendait toujours si fière de recevoir des compliments quand on y goûtait le soir de noel. Maman à passé la journée dans un état un peu second, partagé entre nous sourire, alors qu’on décorait la table ensemble, et cet éclat étain dans son regard, qui me bisait le cœur. Maman n’avait pas revu Came depuis qu’elle était partie, et je ne l’avais jamais vue aussi triste de toute ma vie. Ma pauvre maman J’aurais aimé la serrer fort dans ma bras, et lui dire que tout ira bien, et qu’elle finira par revenir un jour, mais je voulais pas la faire pleurer, ou lui donner de l’espoir et prendre le risque de lui mentir.


Aujourd’hui j’ai 24 ans, et j’ai un peu de mal à me dire que j’ai bientôt atteint le quart de siècle. J’ai reçu énormément de messages toute la journée, de mes grands-parents du côté de papa, de mes oncles et tantes de cœur. Tonton Ziggy et Tata Ivy ont même fait livrer à la maison une boîte de donuts d’anniversaire pour Indie et moi. On sait que c’est eux, car probablement que s’ils s’écoutaient leur frigo ne serait plein que de gâteau sucré aux glaçage multicolor. J’ai dansé en pyjama avec mon jumeau sur Last Christmas, tout le matin, et ait probablement cassé les oreilles de ma petite sœur en sifflotant joyeusement. J’essaie de garde la joie, le sourire, parce que si tout le monde est triste, ce ne serait pas pareil. Même si je rêve de voir mon ainée, mon exemple passer la porte, je doute que ça arrive. Elle est probablement en train de cuire des biscuits au four, avec sa belle-famille. La vie ne s’arrête pas, et l’ambiance de noël se devait d’être un peu plus festive que ça.


J’ai enfilé ma plus belle robe, une robe longue, d’un rouge qui relevait mon teint, que j’avais bronzé avec un produit magique, me donnant l’air d’avoir passé une bonne semaine aux Maldives. Cette robe, c’était le cadeau de ma Tante Léna, la cousine par alliance de maman, enfin plus vraiment depuis son divorce avec Oncle Ashton, mais tout de même. Je lissais chaque plis du tissus, en songeant que tous les ans, Camellia avait pour habitude de faire mes boucles, c’était notre habitude. On avait souvent les mêmes coiffures, elle en bariolées et pleine de couleurs, moi en plus sobre, avec le joli châtain, que j’avais hérité de ma douce maman. Tout le monde était magnifique, alors que je rejoignais le salon, pour m’y installer. Maman et papa étaient simplement classes à leur manière, lovés dans une bulle qui n’appartenait qu’à eux, qui semblait apaiser le mouron que se faisait maman. Blue, en tant que Clown en chef, nous faisais rire et passer le temps, avec ses idées absurdes. Elle avait même fait rire nos parents, et je la remerciais silencieusement, assise aux côtés de celui qui sait tout de moi, l’autre moitié de moi-même.


Puis le miracle. L’ambiance change, maman se transforme en flash, et se rue vers la porte, notre père à sa poursuite. Elle est revenue. Elle est là ce soir. « Oui, oui, restons là.. » Soufflais-je pleine d’émotions, m’accrochant au bras de mon frère. L’abominable homme des neiges l’avait enfin laissé sortir de son château pour nous la rendre pour un temps. Elle était revenue, et c’était tout ce qui comptais. Les larmes menaçaient de couler alors que j’aperçois le rose vif de ses cheveux entre les bras de maman et papa. Puis enfin elle nous fait face, et c’est à 3 qu’on se rue sur elle. Les vannes s’ouvrent et j’éclate en sanglot dans les bras de ma grande sœur. « Tu es là… Et tu as refais ton rose… » Ajoutais-je en passant mes mains dans ses boucles roses. « Tu m’as manqué Mellia» Je ne serais jamais assez reconnaissante de ce moment, jamais.
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MessageSujet: Re: This is Christmas (Galderans) This is Christmas (Galderans) EmptyDim 29 Déc - 11:35


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Last Christmas, I gave you my heart. But the very next day, you gave it away. This year, to save me from tears, I'll give it to someone special. George Michael n'avait pas cessé de tourner en boucle sur mon enceinte, depuis notre réveil. La voix claire du chanteur, déclamant son amour à sens unique pendant la période des fêtes résonnait autant dans la pièce que dans ma tête et je ne pouvais même plus me rappeler combien de fois je l'avais fredonné, souvent à tue-tête avec Flora. Impossible de déroger à l'habituelle séance de danse avec ma jumelle, en pyjama, jusqu'à ce que les cris de désespoir de Blue envahissent l'étage. Je savourais ce jour dont la signification était double, autant réveillon qu'anniversaire. Nés un jour avant Noël. Mon téléphone n'avait pas arrêté de vibrer sur mon bureau et j'avais laissé la brune répondre pour nous deux, préférant grignoter un des délicieux beignets reçus le matin-même. Merci tata Ivy et tonton Ziggy pour ce gourmand présent, qui savait ravir nos becs à sucre. J'imaginais presque qu'ils avaient avoir rempli leur bûche avec des miniatures bariolés, ces donuts qui étaient leur marque de fabrique, une sorte de symbole dans leur relation. Blue avait tenu à composer son cadeau et j'avais eu du mal à me reprendre après avoir feuilleté le livre qu'elle avait rafistolé : une sorte d'herbier ancien dont certaines images avaient été arrachées, qu'elle avait remplacé elle-même par des illustrations faites main, à l'aquarelle. Je reconnaissais sa patte d'artiste mais j'avais presque l'impression de pouvoir toucher les pétales, faire glisser mes doigts dans certaines lianes. C'était un travail remarquable et j'avais refermé mes bras autant d'elle, savourant la douceur de son parfum fleuri, souriant à ses geignements d'inconfort, resserrant ma prise pour l'empêcher de fuir.

Des livres de botanique étaient arrivés par la poste, de différents endroits et j'avais apprécié l'attention, même si je ne savais toujours pas où est-ce que j'allais bien pouvoir les ranger, mes étagères déjà pleines. Ils étaient soigneusement empilés sur mon bureau, au milieu des copies et des prises de notes, non loin de la fenêtre où trônait fièrement la rose de Noël offerte par Maman. Ses pétales d'un violet sombre semblaient comme métallisés, l'intérieur délicatement veiné d'un rose très clair. Ses feuilles dentées reposaient sur le rebord du pot et elle me donnait l'impression de regarder vers le ciel. Elle me connaissait si bien. Dire qu'on l'avait fait passer Noël 1995 à l'hôpital. Et je culpabilisais de me réjouir autant pour les fêtes quand je voyais la tension de ses épaules, la crispation de ses traits. Notre mère était malheureuse et nous étions tous impuissants face à ça.

Il ne tenait qu'à Camellia de rendre le sourire et d'apaiser les maux de Maman.  

Et j'étais en colère contre Marlon, cet enfoiré qui se donnait la permission de contrôler sa vie et ses fréquentations. Qui, je le savais, ne nous aimait pas et ne voulait rien avoir à faire avec nous. Elle avait eu beau le défendre, nous savions tous ce qu'elle s'entêtait à ne pas vouloir comprendre et on avait essayé de lui faire changer d'avis, de la faire revenir à la raison. À la maison. Mais elle était adulte et elle était en droit de faire ses propres choix. Même si ça nous fendait le coeur de la voir s'éloigner, jour après jour. Son retour éphémère, le temps de préparatifs de l'anniversaire de Papa avait été comme une bouffée d'oxygène, plus vivifiante que jamais. Mais le lendemain, c'était le retour à la normale, avec le poids de son absence. Et j'espérais sincèrement qu'elle allait revenir, levant prudemment les yeux vers la baie vitrée comme le faisait Maman depuis le début de la soirée. Une lumière apparaît soudain, aveuglant momentanément nos yeux et je vois ma mère se lever d'un bon pour disparaître vers l'entrée. Se pourrait-il que...? Flora s'accroche à mon bras et je glisse mes doigts entre les siens, dans un geste familier et rassurant. « Elles ont besoin de se retrouver. » je rajoute, dans un souffle, à la demande de Papa.

Quelques minutes passent et j'ai l'impression de n'entendre que le battement saccadé de mon coeur, jusqu'à ce qu'une touffe de cheveux d'un rose vif fasse son apparition, accompagné du visage larmoyant de notre mère. En quelques secondes, nous sommes sur nos pieds, avançant à vitesse grand V jusqu'à elle. L'inondant de nos bras avides et chaleureux, quelques perles salées perdues au coin de mes yeux. « Tu nous as tous manqué, grande soeur. » je murmure, en passant un bras dans le dos de Flora, passant ma main sur celui-ci dans une caresse apaisante. Ma jumelle avait toujours été très sensible. Reculant afin de laisser assez d'espace à Camellia pour enlacer notre père, devant nos visages émus. J'écarte les potentielles larmes vagabondes d'un geste de bras, reniflant aussi discrètement que possible avant de croiser les bras sur mon torse, avec un petit sourire tremblotant.  
             
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MessageSujet: Re: This is Christmas (Galderans) This is Christmas (Galderans) EmptyLun 30 Déc - 1:38


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Noël, je ne me voyais pas le fêter sans ma famille. Pas encore. J’en avais passé beaucoup trop sans eux pour ne pas retrouver les joies du Réveillon à leurs côtés. D’autant plus que la période des fêtes, chez nous, c’était sacré. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours vu briller cette lueur de magie dans les yeux de mes parents à l’approche de la fin de l’année. J’ai toujours su que ça représentait beaucoup pour eux et ça l’est d’autant plus depuis la naissance des jumeaux, nés un pluvieux vingt-quatre décembre. Et avant que je ne brise toute cette effervescence au sein de la maison, en quittant le nid familial pour ne presque jamais revenir, on avait nos petits rituels, tous, sans exception. Le mien, c’était de partager ce moment privilégié avec mon père en élaborant avec lui, notre repas de Noël. Mais ce que je préférais par-dessus tout, c’était la confection de la bûche. Parce que si Blue brillait par ses idées farfelues et son art, moi, j’avais une imagination sans limites quand il s’agissait de créer et de réinventer nos desserts. Avec papa, munis tous les deux de spatules et autres matériels de cuisine, on formait un duo de choc. Cette année encore, j’avais manqué à l’appel… Même si les tensions avec mon père n’étaient jamais réellement redescendues, ça me faisait mal. Et j’avais manqué tellement de choses depuis que j’étais avec Marlon que je ne pouvais me résoudre à rater un moment aussi important en famille.

Le plus difficile, aujourd’hui, ce n’était pas les larmes de ma mère ou de mon père, ni de prendre conscience que la relation dans laquelle je m’étais lancée était toxique pour moi, non. C’était de me rendre compte à quel point j’avais pu blesser les gens autour de moi, à quel point j’avais été horrible avec mes parents, en m’éloignant d’eux, quitte à couper presque définitivement les ponts. Et tout ça pour quoi ? Pour leur prouver qu’ils n’avaient pas leur mot à dire, qu’ils n’avaient pas à se mêler de ma vie et a approuver ou non mes relations. Tout ça pour une histoire de fierté, tout ça pour prouver à moi-même et au monde entier que je n’avais plus besoin d’eux… Et pourtant, depuis le début, ils avaient raison. Depuis le premier jour où ils ont rencontré Marlon, ils savaient. J’ignore comment ils ont pu deviner que cet homme me ferait souffrir, nous ferait souffrir, mais ils avaient vu juste. Et comme une imbécile, j’avais refusé de les croire. Et maintenant que j’avais vu le vrai visage de l’homme qui a partagé ma vie, je me demande comment toutes ces petites choses, qui ont fait tiquer mes parents, ont fait pour me passer totalement sous les yeux. Il a profité de mon côté rebelle pour me couper entièrement de ma famille, pour me monter contre eux dans l’espoir de mieux me dominer et je m’en veux d’avoir été aussi faible, de n’avoir rien vu… Et pourtant, l’amour, le vrai, je le connaissais, par cœur. Depuis toute petite, mes parents sont un modèle pour moi. Leur amour est vrai, pur et il me fait rêver, depuis toujours au prince charmant. Et Marlon n’avait du prince charmant qu’en apparence.

Sentir les bras rassurants de ma mère me serrer tout contre elle, finissent par me faire entièrement craquer. Je pleure avec elle, je pleure toutes nos différences que je n’ai pas été capable de mettre de côté, je pleure tous ses moments que je n’ai pas passé avec eux… « Je suis là, maman. Je suis là… » Et j’aimerais que cet instant ne s’arrête jamais, profiter de ce moment, rien qu’avec elle pour lui faire comprendre en silence à quel point je suis désolée. Mais papa à raison, alors on se détache l’une de l’autre et je peux ressentir toute l’inquiétude de ma mère et je sais qu’elle a besoin de me l’entendre dire, qu’elle a besoin d’être rassurée autant que possible. « Je ne partirais pas maman, promis. » Je chuchote ces quelques mots à peine audible, rien que pour elle, juste pour elle. Et je ramasse les sacs que j’ai fait tomber, acceptant le bras que me tends mon père, comme un pas sur le chemin de la réconciliation.
J’ai l’impression de recevoir plus d’amour que je n’en mérite, lorsque toute ma fratrie vient se jeter dans mes bras, me murmurant à quel point je leur ai manqué. Même Blue est là, dans mes bras et recevoir de l’affection de cette petite dernière alors qu’elle a les câlins en horreur me réchauffe le cœur. Je les serre tous les trois contre moi, gravant à jamais dans ma mémoire cette image de nous quatre, pressés les uns contre les autres. Mais il y a quelqu’un qui n’a pas encore eu cette chance et qui continue de faire passer le bonheur des autres avant le sien. Alors quand mon père s’approche vers moi, les bras ouverts en me réclamant à son tour son câlin, je me détache de mon frère et de mes sœurs pour me jeter à mon tour dans ses bras. « Évidemment qu’il a le droit à un câlin… » Mes larmes affluent de nouveau tandis que mon père reprend la parole, compressant un peu plus au fur et à mesure de ses mots, mon palpitant. Si ils savaient à quel point ils m’ont manqué, eux aussi. « Papa ? » j’ose demander, d’une petite voix. « Je sais qu’il est un peu trop tard pour ça mais, tu veux toujours de mois comme assistante cuisinière ? » Parce que rien au monde ne me ferait plus plaisir que de partager de nouveau ces moments ensemble, rien que nous deux.

Nos larmes séchées, les retrouvailles faites et mes cadeaux déposés au pied du sapin, j’essaie de calmer les angoisses qui viennent semer le trouble dans mon esprit. Qu’est-ce qui va m’attendre, une fois que je serai rentrée chez moi ? Comment réagira Marlon à mon retour ? Après notre altercation, je n’ai aucune envie d’y repasser une nuit ou de confronter son regard et l’entendre s’excuser, me prenant par les sentiments pour mieux me garder pour lui. Je n’ai plus la force d’endurer ça. Je dois en parler avec mes parents, je n’ai plus le choix. Mais pas ce soir, pas de manière aussi frontale alors que ce jour est si particulier. « Papa ? Maman ? Est-ce que je peux vous parler, deux petites minutes ? » Je n’ai pas parlé bien fort, je n’ai pas envie d’alerter Indie, Flora et Blue, pas maintenant. On s’éloigne du reste de la famille, loin d’oreilles baladeuses. « Est-ce que je peux dormir là, cette nuit ? » je demande, avant d’ajouter. « Et peut-être pas que cette nuit, en fait… » Je veux revenir à la maison, retrouver ce cocon familial à la fois doux et rassurant.

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MessageSujet: Re: This is Christmas (Galderans) This is Christmas (Galderans) EmptyDim 21 Juin - 16:08


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Fêter Noël sans mes enfants, ça m'avait toujours paru inconcevable. Partager la douceur et l'effervescence de ce jour en leur compagnie, me réjouir de leurs yeux brillants et de leurs visages remplis de joie, savourer leur présence à mes côtés en rappel de la chance que j'avais d'être ici et de les avoir auprès de moi. Après l'incident, l'annonce de ma grossesse avait été un coup de massue. Alors que j'avais mis des mois à faire le deuil de cet être qui n'avait pu voir le jour, je comprenais qu'on m'avait laissé une seconde chance. On me permettait de recommencer à zéro, d'entrevoir le bonheur, en suivant l'arrondi de mon estomac. Ma petite fleur d'automne. Qui avait apporté tant d'émotions pendant sa croissance, qui avait partagé mes joies et mes peines, mes appréhensions d'être enfin mère. Qui avait apporté la réalité de sa présence et fait voler mon monde en mille éclats. La chair de ma chair, au creux de mes bras. Puis la naissance des jumeaux, qui m'avait paru interminable et longue, alors que je mourrais d'envie de faire leur connaissance. Deux êtres qui se partageaient le même espace, qui grandissaient en symbiose avant de finalement rencontrer l'extérieur. Et finalement, notre délicate Blue. Notre petite fée créatrice, notre artiste-née. Qui avait été la cerise sur le gâteau de notre famille, la consécration de ces années d'amour partagé avec Jude. Et je n'aurais pas pu rêver mieux, comme avenir, après des années plongées dans l'ombre tyrannique de ma propre mère. Je vivais entouré de tendresse et d'affection, dans la plus grande félicité. J'avais vu mes enfants grandir et évoluer, faire leurs propres choix, scintiller doucement et réchauffer mes nuits les plus froides. C'était un sentiment indescriptible, qui me prenait violemment la gorge et le coeur quand je les voyais réunis, tous ensemble. Un sentiment de pur bonheur, une sensation d'un puzzle finalement complet.

Mais l'absence de Camellia avait crée une plaie béante au creux de ma poitrine. On m'arrachait mon bébé, ma première lueur d'espoir, l'enfant que j'avais cru ne jamais pouvoir serrer entre mes bras et qui était apparu, en fin de compte, pour illuminer mon existence. Passer Noël sans elle, c'était comme aller regarder son film préféré sans réellement le voir, parce qu'il manquait la personne avec laquelle l'acte prenait tout son sens, avec lequel la symbolique prenait vie.

Et j'avais espéré si fort sa présence, sans pour autant le croire vraiment. Mais il fallait croire que le destin avait décidé d'être de mon côté, parce qu'elle se trouvait là, dans l'entrée. À portée de mains, à portée de bras, à portée de larmes. Je n'arrivais pas à détacher mon regard de son visage délicat, de ses cheveux bariolés et si semblables à ceux de son père, de sa silhouette que j'avais tant serré contre moi, année après année. J'aimais tous mes enfants avec le même amour, mais je ne pouvais m'empêcher de la voir comme un don, comme ce rappel constant de la chance que l'existence m'avait octroyé. Un sanglot me traverse à nouveau aux paroles qui me sont soufflées, rien qu'à moi et je hoche la tête, les yeux bordés de larmes. « Tu m'as manqué. Tu m'as tellement manqué. » je réponds, tout aussi bas. Avant d'essuyer les perles d'un revers de manche, me redressant pour suivre ma famille à l'intérieur. Le temps des retrouvailles était venu et je l'avais attendu avec une impatience dévorante. Parce qu'il n'avait jamais été question de réconciliation de mon côté. Je n'avais rien à reprocher à ma fille qui avait décidé de faire ses propres choix et de vivre sa vie. Même si ce n'était pas celle que j'espérais pour elle, celle qu'elle méritait. Tout ce que j'avais voulu, c'était effacer ce creux, ce fossé entre nous. Cette distance insoutenable. Mais à présent qu'elle se trouvait là, à nos côtés, tout ce à quoi je pouvais penser était que j'étais heureuse. Complète. Et que je savourer la moindre des minutes qu'elle passait à la maison, enfin profiter de cette fête qui représentait tant de choses à mes yeux.

Puis je fronce sur les sourcils à sa demande étrange avant de suivre mon mari et ma fille à l'écart, croisant les bras dans mon giron, piquée d'inquiétude. « Qu'est-ce qu'il y a, chérie ? » je demande, d'une voix faible. Mes yeux s'écarquillent de surprise et je tends les mains pour attraper les siennes, les serrant contre ma poitrine. « C'est ta maison, ici. Ça sera toujours ta maison, Came. Tu peux venir quand tu veux, à l'heure que tu veux. On sera toujours là pour t'accueillir, mon coeur. » Je finis par l'enlacer à nouveau, comme pour m'assurer encore qu'elle est réellement là, avec nous. La serrant contre moi, rassurée par son parfum de fleur et le soyeux de ses cheveux chatoyants. « Ton père serait ravi d'avoir à nouveau son second en chef pour cuisiner. Et moi, ta seule présence me suffit, Camellia. La plus jolie de toutes mes fleurs. » je souffle, les yeux brillants de larmes refoulées, avant de la presser à nouveau contre moi une dernière fois. J'inspire profondément, avant de reculer d'un pas, avec un sourire vibrant d'émotions. « Et Noël ne va pas se fêter tout seul. Nous avons plein de choses à se dire, à manger et à partager tous ensemble. » je rajoute, remplie de tendresse et d'une excitation presque palpable. Je finis par glisser chacune de mes mains dans celle de ma fille et de l'homme de ma vie, avant de les tirer légèrement en direction du salon.

J'avais l'impression que mon coeur allait déborder d'amour. Que la vie pourrait bien s'arrêter de tourner, ça ne pourrait jamais entacher la plénitude qui envahissait mon être. J'avais retrouvé le morceau manquant à mon âme, j'avais retrouvé l'éclat de soleil dissimulé au beau milieu des nuages. J'avais retrouvé mon enfant, ma chair et la raison de mon bonheur. Et j'allais savourer le moindre petit moment aux côtés de ma famille, apprécier l'éclat lumineux des guirlandes sur le sapin, la douceur des mets sur le creux de ma langue, la texture du papier cadeau sous mes doigts. Parce que demain allait être un jour nouveau, un jour plein d'espoir et de douceur. 
                                

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MessageSujet: Re: This is Christmas (Galderans) This is Christmas (Galderans) EmptyDim 19 Juil - 12:25


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J’ai toujours eu à cœur de faire passer les autres avants moi, depuis toujours, et encore plus depuis que j’ai l’honneur, et la chance d’être à la tête d’une belle famille. Les voir heureux, les entendre rire, observer leurs joues rouges d’avoir trop joué. Et puis elle, la voir rayonner. C’était tout ce qui m’importait. Je n’avais que faire, du reste, tant qu’ils étaient heureux, et qu’ils étaient en sécurité. Leur donner une vie douce, simple et belle, était tout ce dont on avait toujours aspiré à faire. Qu’ils partagent les traditions anciennes et nouvelles, qu’ils s’épanouissent dans leurs vies et leurs passions, qu’ils puissent s’autoriser à rêver un peu. Parce que si je n’avais pas cru en mes rêves, si je n’avais pas eu d’espoir, peut-être que rien de ces fêtes n’existeraient, peut-être qu’on ne serait pas là, à fêter les 24 ans des jumeaux. Peut-être qu’après ce premier échec, on n’aurait pas eu la force de retenter l’expérience d’avoir un enfant de nous, à nous. Rien n’avait été vraiment simple, mais si on n’y avait pas un peu cru, rien n’aurait fonctionner aussi bien. Je n’aurais pas eu la chance de connaître la joie de la paternité, et encore moins le bonheur d’une vie épanouie. Je n’avais jamais perdu de vue, cette idée, que c’était leur bonheur, avant le mien, parce que rien ne m’avait jamais rendu plus heureux, que de les voir empli de cette douce félicitée, tous les jours. On avait avancé, traversé les années, les difficultés et les joies, sans jamais se lâcher, avec un amour aussi fort qu’il pouvait être déconcertant, et qui menace d’exploser un peu plus, quand je les vois se serrer l’une contre l’autre, puis quelques instants plus tard, cette image à laquelle j’avais eût peur de ne plus jamais être spectateur, celle de nos quatre marmots, serrés les uns contre les autres. Je crois, qu’il est là, mon plus beau cadeau cette année. Cette image, que je voudrais ne jamais oublier. Ces quatre personnes, aussi singulières que semblables, fruits de l’amour le plus pur que je puisse avoir connu dans ma vie, enfin réunis.


Je lui en avais voulu, longtemps, d’être partie, sans se retourner. Pour les larmes qu’elle avait fait versé, pour la plaie, qu’elle avait doucement crée dans le cœur de toute cette famille, et surtout dans celui de sa mère. J’en avais voulu aussi à ce garçon, dont je savais qu’il finirait par lui briser le cœur et nous l’enlever. Je l’avais senti venir, je ne savais pas vraiment comment. Mais je l’avais vu venir, quand peu à peu elle passait plus de temps dehors qu’avec nous. Et dire que je ne l’avais pas mal vécu serait clairement mentir. Nos disputes à répétitions, puis son absence, j’ai plus que mal vécu tout ça.

Camellia, c’était ma première fille, ma première fleur, l’espoir en personne, le soleil de nos vies, et d’un coup sans même crier gare, les jours se sont fait un peu plus morose, sans sa crinière colorée, et ses précieuses petites mains en cuisine. Un peu de folie avait disparu, et certains moments perdait de leurs couleurs. Comme la préparation du dîner de ce soir, qui n’avait pas eu la même saveur sans elle.
Mais enfin, après être passée par les bras de tout le monde, elle accepte de venir entre les miens. Je me délecte de la sensation de la serrer tout contre moi, chose que je n’avais pas pu faire pendant des mois entiers. Malgré tout, elle m’avait manqué, si fort. Lui contant combien elle m’a manquée, et combien je suis heureux de la revoir parmi nous, près des siens, pour ce jour qui compte toujours un peu plus. « Oui ? » Répondis-je en la regardant, avant que sa question ne me fasse accélérer le cœur, et me remplisse d’émotions. « Bien sûr, personne n’a jamais pris ta place, elle t’attendait. » Et je la sert à nouveau dans mes bras. On allait doucement reprendre une vie de famille normale, au complet.


Mais plus tard, à l’écart, on se retrouve tous les trois, et mes sourcils se froncent automatiquement. Ne m’attendant pas vraiment à ce qu’on se retrouve à l’écart pour discuter tous les trois. Et sa question me surprends autant qu’elle me brise le cœur. C’était à croire qu’elle ne se sentait pas assez à la maison pour rester sans en demander la permission. « Bien sûr que tu peux rester, Came. Ta mère à raison, c’est chez toi, et je suis sûre que tu as manqué à ta chambre. » Le cœur gros d’émotion en les regardant s’enlacer, passant un bras dans le dos de celle que je voudrais épouser à nouveau chaque jour que dieu fait. « Aboslument. Reste autant que tu voudras, Petite Fleur. Je serais plus qu’heureux, de rattraper tout ce temps perdu, en t’ayant chaque jour à nos côtés. » Que j’ajoute dans un sourire ému. La machine se remet en route, doucement, avec cette dernière pièce qui lui manquait pour fonctionner correctement. Je retrouvais ma petite fille, la seconde princesse de ma vie, après sa tendre maman. Nous allions enfin pouvoir fêter Noël, dans la plus belle des traditions. A notre manière. Comme nous l’avions toujours fait, avec beaucoup d’amour, et de douceur. Fêter l’anniversaire des jumeaux, le retour de Camellia. La joie qui revient tout doucement entre ses murs. Faire s’entrechoquer nos verres, en célébrant la famille.

                       

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