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Tears and distress | Léna & May.

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Léna Walker
Première génération

Léna Walker


Date de naissance : 24/11/1995
Messages : 20
Date d'inscription : 02/09/2019


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MessageSujet: Tears and distress | Léna & May. Tears and distress | Léna & May.  EmptyJeu 19 Sep - 22:00

How can it be so painful ?
Léna & May

Alors, ça a finit par arriver. Comme ça, sans prévenir.


Peut-être que j’aurais dû m’en douter. J’aurais dû le voir. J’aurais dû savoir. Il en était capable. Il l’avait déjà fait. Ai-je été encore trop bête ? Trop crédule, pour m’imaginer que ça puisse être autrement, que ça puisse être moins que ça, qu’on serait enfin tranquille et paisible. J’ai tout accepté. J’ai peut-être trop accepté. J’aurais dû poser des limites. Lui faire comprendre que moi, j’avais besoin de sa présence, de son amour, de son attention. Mais ça faisait des mois, qu’il était distant. Des semaines, qu’il ne m’avait pas touchée. Alors oui, on vieilli. J’ai vieilli. Mais pas au point, où il ne veuille plus de moi. Je garde une forme presque exemplaire, et je fais tout, pour me sentir toujours femme. Oui, j’ai pris quelques formes. Des hanches un peu plus large, surtout, parce que j’ai eu la chance de porter la vie par deux fois. La vie m’a donné les deux plus beaux cadeaux qu’il soit. Charlotte et Tate, sont les êtres les plus précieux au monde. De véritables anges, à leur manière. Ma toute précieuse Lottie, frêle, douce, aimante, et passionnée. Elle l’idolâtre tellement. Elle l’aime tellement. Mon adorable trouble-fait, mon Tate, mon casse-cou à moi. On leur a tout donné, de l’amour, de l’attention, des valeurs. On a tout fait pour qu’ils soient de respectables être humains, même si Tate a une forte passion pour le danger. Passion que j’aimerais bien lui ôter. Mais il est grand maintenant, et je ne le changerais pas. Quand je pense à eux, je me dit qu’il n’a pas pu nous faire ça. Faire voler, plus de 25 ans de vie en éclats, comme ça. Pour les yeux noisette. Je me demandais ce qu’elle avait de plus que moi, de plus que ce que moi je pouvais lui donner. Mais il l’avait déjà fait. J’avais pardonné, et on avait été heureux pendant plus de la moitié de nos vies, ou presque.


Cette histoire avec Casey, avait déjà brisé mon cœur, en mille morceaux. On avait su rebondir, nos amis avaient été d’une grande aide. Et je me souviens encore des messages de Jude, me disant que non, que c’était pas son genre, qu’il est pas comme ça Ashton, qu’il est fidèle, que quand il aime il aime une seule et unique personne, que c’est pas son genre, qu’il avait dû lui arriver un truc pour qu’il en vienne à se perdre dans les bras de Casey. On avait réussi à rebondir, et j’avais découvert l’Ashton romantique, tendre, amoureux, doux, passionné. Je l’ai aimé, du plus profond de mon cœur, réparé, tout doucement. Je l’aime, plus que n’importe qui sur Terre. J’étais tombé amoureuse doucement, de ses yeux verts, de son sourire, de son rire, de sa passion, de tout ce qui faisait de lui, l’être incroyable qu’il était. On a fait le tour du monde ensemble. Tous les deux. Avec Tate, puis avec Lottie. On a vécu comme des rois, dans un foyer pleins de vannes et d’amour. J’ai vu la lumière dans ses yeux, quand il a passé cette alliance, qui me brûle aujourd’hui l’annulaire. Ou encore la fierté, dans ses yeux, quand il voyait ses enfants grandir, évoluer. On était heureux, tous les deux. Tous les quatre. Puis tout a basculé…


On se voit ce soir ? Tu me manques…


D’autres messages tous aussi explicites les uns que les autres, qui s’affichaient sur l’écran d’ordinateur, parce que le mien est en panne, et que je travaille sur le sien, relié à son téléphone. Il était chez Jude, ils avaient besoin de parler musique, d’après ce qu’il m’a dit, avant de partir en claquant la porte, sans même m’embrasser. Brisant mon cœur un peu plus. J’ai tout abandonné, éteint l’ordinateur et fait un sac, pour quelques jours, je peux pas rester là. C’est trop pour moi, trop difficile à digérer, a gérer tout court. Tout mon être saigne. Il m’avait fait ça, encore, et c’est mon cœur qui pleure. En descendant en trombe, je tombe sur ma toute douce, qui rentre des cours, inquiète quand elle m’aperçoit… J’ai réussi à ne pas craquer, mais je sais qu’une fois la porte passée, je vais m’effondrer. Mais je dois être forte pour elle. « Maman, qu’est-ce-qui y’a, on part quelque part ? » Qu’elle me demande, ses sourcils tout froncés, digne fille de son père. « Non non, je vais juste prendre quelque jours avec Tata May, on doit travailler sur une collaboration. Papa sera là, ce soir, il est chez ta marraine, et Tate fais une sieste dans sa chambre. Tu m’appelles si tu as besoin de quelque chose. » Lui mentais-je, me sentant coupable de ce mensonge. Mais je devais la protéger. Ne pas lui infliger la douleur de voir son père autrement. « T’es sûre, t’as pas l’air bien du tout maman…. » Je tente d’être le plus convaincante en lui souriant, mais je sais bien que ce n’est pas le cas. Je finis par embrasser son front, et la serrer dans mes bras. « Tout va bien ! J’ai juste beaucoup de boulot. Tu préviendras ton frère ? Je lui aie laissé un mot, mais on ne sait jamais, tu le connais ! Allez, je file, je vais être en retard. » soufflais-je. Je devais partir, avant de me mettre à pleurer devant elle. Je trouve bien vite le volant de ma petite voiture, après avoir jeter mon sac dedans. Je n’ai jamais démarré si vite. Ma conduite est probablement dangereuse, les larmes brouillent ma vision. Mais la route de la maison de May et Adam, je la connait par cœur. Je pourrais la faire les yeux fermés. Je trouve une place bancale pour me garer, et descends, manquant de me ramasser sur le trottoir. Mon souffle est court, je suis à bout de force. Je ne pensais pas que ça pourrait faire encore plus mal que la première fois. Je sonne chez May, une fois, deux fois, trois fois, jusqu’à ce qu’elle vienne m’ouvrir. Je suis dans le plus piteux des états, quand elle ouvre. Je ne perds pas 3 secondes avant de m’effondrer de chagrin dans ses bras. « Il a recommencé…. Il a recommencé » Sanglotais-je dans les bras de celle, qui au fur et a mesure du temps, avait finit par devenir ma meilleure amie.




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May-Line Scott
Première génération

May-Line Scott


Date de naissance : 31/07/1995
Messages : 72
Date d'inscription : 25/08/2019


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MessageSujet: Re: Tears and distress | Léna & May. Tears and distress | Léna & May.  EmptyDim 29 Déc - 1:10

How can it be so painful ?
Léna & May

Avancer, mettre un pied devant l’autre, ne jamais flancher. Continuer, se relever, sourire et pleurer, loin des regards, loin des personnes qui me sont chères. Ma vie ne se résumait qu’à ça depuis quelque temps. Je n’étais plus qu’un tourbillon d’émotions négatives, qu’une bombe à retardement. Tout n’était plus qu’une question de temps. Jamais, jusqu’à ce jour, je n’avais jamais ressenti un gouffre aussi grand se creuser un peu plus, de minutes en minutes, dans mon cœur. Chaque jour qui passait n’était qu’un jour de plus a subir, un jour de plus dans un monde où je n’avais plus envie d’être. Et je me haïssais pour ça, pour laisser ma souffrance me faire perdre de vue que, malgré tout, la vie continuait, que j’avais une famille, un mari aimant et que j’aimais de toute mon âme, des enfants, ma plus grande fierté, mon plus grand bonheur qui étaient là, qui avaient besoin de moi. Je me détestais d’être cette funambule, attirée par le vide, par cette solution de facilité qui ferait enfin taire cette douleur insoutenable qui ne me quittait jamais depuis son décès. J’en étais arrivée à un stade où mon simple reflet dans un miroir me dégoûtait. Comment pouvais-je être aussi faible ? Aussi lâche ? La May-Line forte, courageuse et inébranlable avait disparu en même temps que sa mère.

Et plus je m’en voulais, plus je sombrais.

Mais il a été là, pour me faire sortir la tête de l’eau, pour m’épauler comme il l’a toujours fait. Adam m’a soutenu dans les moments les plus sombres, il m’a rassuré, m’a aimé comme jamais personne n’avait aimé avant lui. J’ai eu le meilleur des maris, le meilleur des princes charmants. Et quand j’ai commencé a aller mieux, a revoir la lumière au bout de ce sombre tunnel, la vie a décidé qu’il était temps de nous offrir son nouveau lot de surprise. Et le monde dans lequel je venais de retrouver un semblant de stabilité c’est de nouveau mit a chavirer. Découvrir que j’étais enceinte était à la fois une bonne et une mauvaise surprise. Avoir un bébé à notre âge, au moment où on se dit que ça y est, nos enfants sont grands et qu’ils n’ont plus autant besoin de nous qu’avant, ce n’était pas vraiment dans notre futur projet de vie. Et on connaissait les risques d’une grossesse tardive. Mais il était là et je ne me voyais pas mettre un terme à cette grossesse. Parce qu’elle signifiait beaucoup pour moi. Ma mère nous avait quittée, et j’aimais croire que ce bébé n’était pas là par hasard, que d’une manière ou d’une autre, elle laisserait un petit bout d’elle en lui… Alors la décision n’avait pas été très difficile à prendre. Dans quelques mois, la famille allait s’agrandir et nous allions devoir nous replonger dans le joie des couches et des biberons.

Aujourd’hui, je vais mieux. Je ne peux pas encore affirmer que la douleur s’est entièrement dissipée et je doute qu’elle se dissipe entièrement un jour, mais j’ai appris à vivre avec, à en faire une forcé. Parce que bientôt, nous aurons un petit être à protéger, un petit être pour qui je serais prête à donner ma vie. Parce que Teddy, Maia et Bella, même s’ils n’ont plus cinq ans, ils restent mes bébés et qu’ils auront toujours besoin de leur mère, ou en tout cas, j’aime le croire. Parce que j’ai encore plein de belles choses à vivre avec Adam et beaucoup de mon mauvais caractère à lui faire supporter. Et maintenant que les hormones commencent à rentrer en ligne de mire, c’est pire que tout. Je crois que c’est d’ailleurs pour ça qu’il a pris la fuite avec les enfants pour faire je ne sais quelle course. Je pourrais me sentir offusquer, mais je sais à quel point je peux être agaçante quand je suis enceinte, alors je lui pardonne. A moitié. Je me vengerais, d’une manière ou d’une autre et il regrettera de m’avoir abandonné, livré à moi-même et seule. Enfin, peut-être plus si seule que ça. La sonnerie de la porte d’entrée vient de retentir, me tirant de mes lamentations sans fondement pour laisser place à un tout autre questionnement. Qui est-ce ? Je n’attendais personne et que ce soit Adam ou les enfants, ils ont tous un trousseau de clefs. Je délaisse le téléfilm sur lequel j’étais en train de pleurer comme une madeleine – les hormones, je vous dis – pour aller ouvrir. Quand la porte s’ouvre sur Léna, les yeux baignés de larmes, mon estomac se noue. Qu’est-ce qui se passe ? Alors qu’elle s’effondre dans mes bras, je suis à mille lieux de la vérité. Je m’inquiète pour Tate, pour Lottie. J’ai peur qu’il leur soit arrivé quelque chose de grave, puis entre deux sanglots, elle m’annonce qu’Ashton a recommencé, et même si tout le monde est vivant, je me prends un coup de massue sur la tête. Ashton est mon meilleur ami. Léna l’est devenue aussi. Et j’ai mal pour elle. J’ai mal de voir mes amis se déchirer. « Oh Léna… » J’aimerais lui dire que ça va aller, mais je n’en sais rien. Alors je la serre contre moi, caressant délicatement ses cheveux blonds avant de lui proposer de rentrer. Ma main dans la sienne, je l’entraîne dans le salon où nous nous asseyons sur le canapé, en face l’une de l’autre. Mes doigts ne lâchent pas les siens, et j’ose enfin poser la question qui me trotte dans l’esprit. « Comment… ? »

Putain d’Ashton.
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